Catégorie : Politique

  • SENEGAL-MAROC-DIPLOMATIE / Dakar et Rabat veulent ériger leur « partenariat stratégique » en modèle de coopération interafricaine

    SENEGAL-MAROC-DIPLOMATIE / Dakar et Rabat veulent ériger leur « partenariat stratégique » en modèle de coopération interafricaine

    Dakar, 27 mai (APS) – Le Sénégal et le Maroc, par la voix de leur ministre respectif des Affaires étrangères, ont réaffirmé, lundi à Rabat, leur volonté partagé de faire de leur partenariat stratégique « un modèle exceptionnel de coopération inter-africaine », a-t-on appris de l’Agence marocaine d’information.

    Cette position a été exprimée dans le communiqué conjoint publié dans la capitale marocaine, à l’issue d’une rencontre entre le ministre des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger, Nasser Bourita, et son homologue Yassine Fall, en charge de l’Intégration africaine et des Affaires étrangères.

    Les deux ministres ont ainsi réaffirmé la volonté partagée de faire du partenariat stratégique maroco-sénégalais « un modèle exceptionnel de coopération interafricaine, fondée sur les valeurs de solidarité, d’échange, de confiance et de partage », a souligné la MAP, l’agence officielle d’information du royaume du Maroc.

    Elle signale que la ministre sénégalaise des Affaires étrangères a « hautement salué les grandes avancées réalisées dans le cadre de ce partenariat stratégique entre les deux pays », en évoquant notamment les visites fréquentes du Roi Mohammed VI au Sénégal et le lancement de plusieurs projets dans divers secteurs, tels que l’infrastructure, la pêche, l’habitat, la santé, l’agriculture et le développement humain.

    Les deux ministres ont lors de leur entretien insisté sur le fait que le Maroc et le Sénégal continueront d’inscrire leur action dans les objectifs de développement du continent et d’œuvrer en vue de les concrétiser au service de la jeunesse et en réponse aux attentes sociales, selon la même source.

    Elle fait savoir qu’ils n’ont pas manqué de souligner le rôle clé des secteurs privés marocain et sénégalais dans la promotion du développement des relations bilatérales, tout en encourageant de nouveaux investissements dans les deux pays dans le cadre d’un partenariat économique « gagnant-gagnant ».

    Abordant les questions régionales et internationales d’intérêt commun, les deux ministres ont relevé, avec satisfaction, leur convergence de vues sur les différentes questions évoquées, fait observer l’Agence marocaine d’information.

    M. Bourita et Mme Fall ont dans le même temps réitéré leur détermination à participer aux efforts de règlement des différends en Afrique et salué les efforts constants en faveur de la paix et du développement du continent africain déployés par le Maroc, sous la conduite du Roi Mohammed VI, et par le Sénégal, avec la nouvelle impulsion du président Bassirou Diomaye Diakhar Faye.

    Les deux ministres sont convenus de continuer à appuyer, de manière concertée et mutuelle, les candidatures marocaine et sénégalaise au niveau des instances régionales et internationales.

    AKS/BK/ASG

  • SENEGAL-MEDIAS-GOUVERNANCE / Le Cesti consacre le 24e numéro des « Cahiers de l’Alternance » au bilan de Macky Sall

    SENEGAL-MEDIAS-GOUVERNANCE / Le Cesti consacre le 24e numéro des « Cahiers de l’Alternance » au bilan de Macky Sall

    Dakar, 27 mai (APS) – La fondation Konrad-Adenauer (FKA) et le Centre d’études des sciences et techniques de l’information (Cesti) de Dakar ont consacré le 24e numéro de leur revue annuelle « Les Cahiers de l’Alternance » au bilan économique, politique et social de Macky Sall, l’ex-président de la République (2012-2024).

    Cette publication rédigée chaque année par les étudiants de la troisième année de presse écrite du Cesti, l’institut de journalisme et de communication de l’université Cheikh-Anta-Diop, est une « chronique de la vie démocratique du Sénégal », rappelle la représentante de la FKA au Sénégal, Caroline Hauptmann.

    Les auteurs de la revue et leurs formateurs « suivent, analysent et expliquent les évolutions politiques, sociales et économiques » au Sénégal, ajoute-t-elle.

    « Étant donné que le président Macky Sall était dans sa dernière année de gouvernance en 2023, les étudiants ont saisi l’occasion pour passer au peigne fin les évolutions, progrès, écueils, problèmes et perspectives de ses douze années passées à la tête du Sénégal », précise Mme Hauptmann dans une note introductive du dernier numéro de la revue intitulé « Le Sénégal sous Macky Sall » (126 pages).

    Elle signale que le pays peut se prévaloir d’ »une société civile très attentive et vigilante », d’ »une jeunesse très dynamique et exigeante, qui entend participer activement à la gestion de son avenir en s’impliquant dans les activités politiques, économiques et sociétales ».

    La représentante de la FKA au Sénégal félicite, en même temps, les étudiants ayant contribué à la rédaction de ce numéro des « Cahiers de l’Alternance », le nom donné à la revue qui a vu le jour en 2000, l’année de la première alternance politique au Sénégal, avec l’élection d’Abdoulaye Wade.

    Les étudiants du Cesti auteurs du 24e numéro de la publication ont relevé les défis d’une « thématique complexe » en mettant à la disposition du public des « informations diversifiées et bien traitées, à travers une maîtrise des genres journalistiques, dont le portait, l’interview et le reportage », souligne Caroline Hauptmann.

    « Le 24 mars 2024, le Sénégal a marqué sa troisième alternance politique, avec l’élection de Bassirou Diomaye Faye à la présidence de la République. Depuis 2000, l’édition des ‘Cahiers de l’Alternance’, qui reste fidèle à la mission d’observer l’évolution de la société sénégalaise, ne pouvait manquer ce rendez-vous historique », écrit le directeur du Cesti, Mamadou Ndiaye.

    Il estime, dans ce nouveau numéro de la revue, que « l’impact de Macky Sall sur le paysage politique et économique du Sénégal est toujours sujet à débat ».

    « Les investissements massifs dans les infrastructures de transport, l’accès à l’énergie et la construction d’infrastructures de santé ont stimulé la croissance économique et amélioré les conditions de vie de nombreux Sénégalais », fait observer M. Ndiaye.

    Cependant, relève-t-il, « ces réussites économiques ont été assombries par des préoccupations persistantes », en ce qui concerne les droits de l’homme et la liberté d’expression, par exemple.

    « Le gouvernement de Macky Sall est critiqué pour son approche répressive des libertés civiles. Des arrestations arbitraires, des restrictions à la liberté de la presse et des accusations de harcèlement envers les opposants politiques ont terni son bilan en matière de droits de l’homme », note le directeur du Cesti.

    L’enseignant-chercheur rappelle les « tensions exacerbées par les spéculations autour d’un possible troisième mandat et les controverses liées au report du scrutin » présidentiel initialement prévu le 25 février 2024.

    SMD/ESF/BK/AKS

  • SENEGAL-MONDE-CONFLIT-REACTION / A Gaza, Israël mène une guerre d’extermination (ambassadeur palestinien)

    SENEGAL-MONDE-CONFLIT-REACTION / A Gaza, Israël mène une guerre d’extermination (ambassadeur palestinien)

    Dakar, 26 mai (APS) – L’ambassadeur de la Palestine au Sénégal, Nasser Jaddalah, a affirmé, dimanche, à Dakar qu’Israël mène depuis près de huit mois ‘’une guerre d’extermination et un nettoyage ethnique’’ dans les territoires palestiniens de Gaza et de Cisjordanie.

    Il s’exprimait au cours d’une marche pacifique organisée par l’Africaine de médiation, de gestion et de règlement de conflit (AMGRC) pour protester contre ce qu’elle considère comme des massacres de populations palestiniennes dans la bande de Gaza.

    Un nombre important de personnes ont participé à cette manifestation qui s’est déroulée sur l’avenue Malick Sy, suivant l’itinéraire allant du Rond-point de la RTS à la Place du Millénaire à Dakar.

    ‘’Depuis plus de 76 ans, notre peuple souffre d’une invasion qui l’a déraciné de sa terre, après la destruction de ses villes et villages, devenant ainsi refugié des camps misérables, aussi bien sur son territoire que dans les pays voisins’’, a fustigé M. Jadallah.

    Le diplomate a signalé que l’armée israélienne a procédé à la fermeture des points de passage pour empêcher l’entrée de l’aide humanitaire dans le but de contraindre le peuple palestinien à émigrer.

    Il n’a pas manqué d’inviter tous les ‘’peuples libres’’ à maintenir la pression sur Israël, ‘’isolé sur la scène internationale’’, par des manifestations.

    Selon les autorités sanitaires palestiniennes de Gaza, près de 40.000 personnes ont perdu la vie dans l’enclave, en majorité des femmes et des enfants, depuis le lancement le 8 octobre par l’armée israélienne d’une offensive militaire en réaction à une attaque meurtrière du Hamas, le mouvement palestinien qui administre la bande de Gaza.

    La quasi-totalité des infrastructures sanitaires et d’autres essentielles à la vie des populations ont été détruites, provoquant une vague de désapprobations à travers le monde.

    Vendredi, la Cour internationale de justice, qui siège à La Haye, aux Pays Bas a enjoint Israël d’arrêter son offensive militaire dans la ville de Rafah afin d’éviter une ‘’destruction du peuple palestinien’’.

    Cette décision a été rendue publique quatre jours après que le procureur de la Cour pénale internationale a demandé qu’un mandat d’arrêt international soit émis à l’encontre du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu et du ministre de la Défense d’Israël, Yoav Gallant, pour crimes de guerre et crimes contre l’humanité en Palestine.

    Karim Khan a également requis un mandat d’arrêt contre trois dirigeants du mouvement islamique palestinien, Hamas. Il s’agit notamment d’Ismael Haniyeh, Yahya Sinwar et Mohammed Deif.

    MYK/ABB/AKS

  • SENEGAL-AFRIQUE- INTEGRATION / Yacine Fall : ‘’Le legs d’une Afrique unie doit être constamment vivifié »

    SENEGAL-AFRIQUE- INTEGRATION / Yacine Fall : ‘’Le legs d’une Afrique unie doit être constamment vivifié »

    Dakar, 26 mai (APS) – La ministre de l’Intégration africaine et des Affaires étrangères du Sénégal, Yacine Fall, a souligné, samedi, à Dakar, la nécessité de vivifier constamment l’idée d’une Afrique unie afin de stimuler une intégration plus poussée des peuples et États africains.

    ‘’Ce legs de nos illustres devanciers, forgé et consolidé au fil des décennies jusqu’à la naissance de l’Union africaine, le 9 juillet 2002, à Durban, en Afrique du Sud, doit être constamment vivifié pour aboutir à l’objectif d’une intégration plus poussée des peuples et États africains’’ a-t-elle déclaré.

    Yacine Fall intervenait lors d’une cérémonie de célébration du 61e anniversaire de la Journée de l’Afrique, commémorant la naissance, le 25 mai 1963, à Addis-Abeba, en Ethiopie, de l’Organisation de l’Union Africaine (OUA), devenue Union africaine (UA).

    Cette rencontre, placée sous le thème : ‘’Éduquer et Former l’Afrique du 21e siècle’’, s’est déroulée en présence de plusieurs représentants de pays africains membres du groupe des ambassadeurs accrédités à Dakar.

    La cheffe de la diplomatie sénégalaise a invité les États africains à poursuivre les efforts d’intégration à l’échelle continentale et au sein des communautés économiques régionales, à travers la mise en place d’initiatives et de politiques communes et convergentes, qui mettent l’accent sur des projets continentaux structurants.

    Devant les nombreux diplomates accrédités à Dakar, Yacine Fall est revenue sur la nouvelle orientation de la politique étrangère du Sénégal, dont ‘’le renforcement du bon voisinage et le panafricanisme sont les piliers fondamentaux’’.

    ‘’Il s’agira de réorienter davantage la diplomatie sénégalaise pour l’atteinte des objectifs d’intégration à travers la mise en œuvre du deuxième Plan décennal 2063 de l’UA et des programmes phares tels que la Zone de libre-échange continental (ZLECAf), la création d’institutions financières africaines, la libre circulation des personnes, la question de la paix et de la prospérité ‘’ a-t-elle indiqué.

    ‘’Le Sénégal travaillera sans relâche pour la paix et la sécurité sur le continent, en luttant, de concert avec les autres pays, contre le terrorisme, l’extrémisme violent et la criminalité’’, a-ajouté la cheffe de la diplomatie sénégalaise.

    ABD/ABB

  • SENEGAL-AFRIQUE-POLITIQUE / Moussa Faki Mahamat : « L’UA doit courageusement se réformer pour impulser l’intégration »

    SENEGAL-AFRIQUE-POLITIQUE / Moussa Faki Mahamat : « L’UA doit courageusement se réformer pour impulser l’intégration »

    Dakar, 25 mai (APS) – Le président de la Commission de l’Union africaine (UA), Moussa Faki Mahamat, a souligné, samedi, la nécessité pour l’organisation panafricaine de courageusement se réformer afin de devenir un puissant levier d’unité, de libération, d’intégration et de défense de la dignité des fils du continent.

    ‘’L’Organisation de l’Unité africaine enfantée dans la douleur de nos luttes, se trouve aujourd’hui à une vraie croisée de chemins. Elle doit se réformer résolument et courageusement pour devenir ce que nos pères fondateurs en ont voulu, à savoir un puissant levier d’unité, de libération, d’intégration et de défense de la dignité de l’homme africain, vis-à-vis de lui-même, mais aussi vis-à-vis des autres’’, a-t-il notamment indiqué.

    Le diplomate tchadien a de nouveau émis ce souhait dans un message rendu public à l’occasion de la célébration ce 25 mai 2024 de la Journée de l’Afrique qui commémore l’anniversaire de la création le 25 mai 1963 de l’Organisation de l’unité africaine (OUA), devenue Union africaine (UA) en juillet 2022.

    ‘’La Journée de l’Afrique que nous célébrons aujourd’hui est assurément, comme je le dis souvent, un moment opportun de réflexion, certes, pour évaluer le chemin parcouru, mais davantage de méditation sur nos lignes de chemin du futur’’, a martelé le président de Commission de l’UA.

    Il n’a pas manqué d’évoquer les conquêtes de libération, les avancées en matière de développement et d’intégration, devenues une réalité.

    ‘’Cela a été certes le résultat de la vision et le sens de leadership des pères fondateurs et des leaders actuels, mais aussi et surtout par votre mobilisation par centaines de millions à l’échelle du continent, vos sacrifices multiples, votre endurance inébranlable pour que le soleil éclaire et réchauffe la planète Afrique’’, a-t-il salué en s’adressant particulièrement aux femmes et aux jeunes du continent.

    Il a insisté sur le fait qu’il était nécessaire de parvenir à un supplément de mobilisation, de sacrifices et de luttes ordonnées et responsables pour faire définitivement reculer les fléaux liés, entre autres, au terrorisme, à la dégradation de l’environnement naturel, au chômage des jeunes et des femmes, à la migration et au recul des valeurs démocratiques et des changements inconstitutionnels de gouvernement. 

    ‘’Avec plus de 60% de population jeune, des dizaines de millions d’hectares de terre arable, des ressources hydrauliques, halieutiques, minières et énergétiques, notre jeunesse ne saurait se suffire d’un développement au rabais’’, a averti Moussa Faki Mahamat.

    AKS/ABB

  • SENEGAL-GUINEE-DIPLOMATIE / Dakar et Conakry veulent renforcer leurs relations ‘’traditionnelles’’ d’amitié et de coopération

    SENEGAL-GUINEE-DIPLOMATIE / Dakar et Conakry veulent renforcer leurs relations ‘’traditionnelles’’ d’amitié et de coopération

    Dakar, 25 mai (APS) – Les chefs d’État sénégalais et guinéen ont convenu, samedi à Conakry, de renforcer les relations entre les deux pays dans les domaines économiques, énergétiques, sécuritaires et administratives, s’accordant notamment sur la décision d’organiser, en novembre prochain, dans la capitale guinéenne, de la 6e session de la Grande commission mixte de coopération entre le Sénégal et la Guinée, a appris l’APS de source officielle.

    ‘’À l’invitation de son frère et ami, Son Excellence le général de corps d’Armée Mamadi Doumbouya, président de la République de Guinée, le chef de l’Etat, Son Excellence Monsieur Bassirou Diomaye Diakhar Faye, président de la République du Sénégal à la tête d’une importante délégation, a effectué une visite de travail et d’amitié à Conakry, du 24 au 25 mai 2024. Cette visite s’inscrit dans le cadre du renforcement des relations traditionnelles d’amitié et de coopération qui existent entre les deux pays’’, rapporte un le communiqué officiel conjoint  parcouru par l’APS.

    Le texte signale que les deux présidents ont passé en revue les questions d’intérêts communs aux plans bilatéral, sous-régional, régional et international, ajoutant que les deux chefs d’Etat se sont félicités de l’excellence des relations d’amitié, de fraternité et de coopération qui unissent la République du Sénégal et la République de Guinée.

    Ils ont, à cette occasion, rappelé la nécessité de renforcer davantage leurs relations de coopération dans les domaines de la défense et de la sécurité, de l’administration du territoire, des mines, de l’énergie, du commerce, de l’industrie, des transports, des infrastructures, des hydrocarbures et de tous autres domaines pertinents.

    Faye et Doumbouya, ‘’après avoir déploré la non-tenue depuis 2008 de sessions de la Grande Commission Mixte de Coopération entre les deux pays, ont décidé d’organiser la 6ème session à Conakry courant novembre 2024’’, poursuit la même source.

    Sur le plan économique et commercial, les deux chefs d’Etat ont instruit leurs gouvernements de mettre en place un partenariat stratégique en vue de renforcer leurs relations dans ces domaines et ‘’d’œuvrer ensemble avec leurs pairs à la réalisation de projets et programmes au sein de de l’OMVS’’, l’Organisation pour la mise en valeur du fleuve Sénégal.

    Cette organisation, qui regroupe la Guinée, le Mali, la Mauritanie et le Sénégal a été mise sur pied en 1972 à Nouakchott, en Mauritanie en vue de gérer le bassin versant du fleuve Sénégal, qui s’étend sur une surface de 289 000 km2.

    La Guinée parmi les invités d’honneur de la FIDAK 2024

    Le gouvernement du Sénégal a en outre informé le gouvernement de Guinée du choix porté sur son pays de figurer parmi les pays invités d’honneur de la 32ème édition de la Foire internationale de Dakar (FIDAK) en novembre prochain.

    Les deux présidents ont dans le même temps invité les secteurs privés de leurs pays à nouer des partenariats pour contribuer à impulser une coopération fructueuse notamment dans le développement industriel.

    Au sujet de la gestion des frontières, ils ont apprécié les avancées enregistrées dans le processus de délimitation et de démarcation de la ligne frontalière entre les deux pays.

    ‘’A cet effet, ils ont encouragé les commissions nationales chargées de la gestion des frontières à poursuivre le processus en vue de la matérialisation consensuelle et définitive de la frontière commune, dans l’intérêt des populations riveraines des deux pays’’, précise le communiqué.

    Ils ont mis également mis l’accent sur le renforcement de la lutte contre l’émigration irrégulière et le trafic des migrants dans les deux pays et ont instruit leurs gouvernements de renforcer leur synergie d’action pour le partage d’informations et la mutualisation des stratégies et moyens de lutte contre ce fléau.

    ‘’Promotion du panafricanisme et de l’intégration sous-régionale’’

    Dans le communiqué conjoint signé de la ministre de l’Intégration Africaine Et des Affaires Étrangères Mme Yassine Fall et son homologue guinéen, Dr Morissanda Kouyaté, Faye et Doumbouya ont également demandé à leurs gouvernements respectifs de promouvoir les échanges d’expériences et de bonnes pratiques en matière de recherches et d’exploration du sol et du sous-sol, de gestion du cadastre minier et de la gouvernance minière, des transports, de l’agriculture, de l’industrie, du contenu local et de la formation.  

    Au plan sous-régional, souligne le communiqué, les deux chefs d’État ont échangé longuement sur la situation sécuritaire et les défis actuels et ont souligné la nécessité d’une meilleure coordination face à la menace des groupes terroristes et au fléau de la circulation illicite des armes légères et de petits calibres ainsi que des trafics divers et de la criminalité transnationale organisée.

    ‘’Dans ce sens, ils ont décidé de mutualiser leurs efforts dans le domaine sécuritaire par le renforcement des patrouilles mixtes tout au long de leurs frontières communes’’, ajoute le texte.

    Les présidents Mamadi Doumbouya et Bassirou Diomaye Diakhar Faye, qui ‘’partageant la même vision, ont mis un accent particulier sur la promotion du panafricanisme et de l’intégration sous-régionale’’.

    Dans ce sillage, ils ont encouragé la mise en œuvre de la Vision 2050 de la CEDEAO et de l’Agenda 2063 de l’Union Africaine par la réalisation des projets intégrateurs et la promotion des échanges commerciaux entre les pays africains à travers la Zone de Libre Echange Continentale Africaine (ZLECAf), renseigne le communiqué.

     Enfin, au plan international, les deux chefs d’État ont exprimé leurs vives préoccupations face à la persistance de foyers de tensions à travers le monde et ont plaidé pour leurs règlements pacifiques.

    ‘’Ils se sont félicités de leur convergence de vues sur les questions abordées et ont promis de se concerter et de se soutenir régulièrement au sein des instances de prise de décisions au sein des organisations régionales et internationales’’, souligne le texte.

    ABB/AKS

  • SENEGAL-SOCIETE-JUSTICE / Le professeur Babacar Guèye désigné facilitateur des Assises de la justice

    SENEGAL-SOCIETE-JUSTICE / Le professeur Babacar Guèye désigné facilitateur des Assises de la justice

    Dakar, 25 mai (APS) – Le président de la République, Bassirou Diomaye Diakhar Faye, a nommé le professeur de droit Babacar Guèye, facilitateur des Assises de la justice qui souvrent mardi à Diamniadio, a-t-on appris de source officielle.

    ‘’Le président de la République a désigné le Professeur Babacar Guèye comme facilitateur des Assises de la Justice dans le cadre de la Journée du dialogue national’’, lit-on dans une note parvenue à l’APS.

    Commentant cette décision, M. Guèye a déclaré l’accueillir ‘’avec humilité’’.

     ‘’Je considère que c’est un honneur qui m’a été fait que de me confier cette mission ô combien importante de facilitation des Assises de la justice et je voudrai dès à présent remercier le président de la République pour la confiance placée en ma personne’’, a dit à l’APS, le professeur de droit constitutionnel à l’université Cheikh-Anta-Diop de Dakar.

    Les Assises de la justice, qui s’ouvrent mardi au Centre international de conférence Abdou Diouf (CICAD) de Diamniadio, se tiennent dans le cadre de la quatrième édition du dialogue national.

    Elles sont censées recueillir les contributions des citoyens concernant le système judiciaire sénégalais. Il s’agit d’un chantier prioritaire du nouveau président Bassirou Diomaye Faye, arrivé au pouvoir le 24 mars dernier, qui entend ‘’réformer et moderniser la justice’’.

    Les Assises de la justice prendront fin le 4 juin prochain.

    ABB/AKS

  • SENEGAL-GUINEE-DIPLOMATIE / Bassirou Diomaye Faye est arrivé à Conakry pour une visite de travail et d’amitié (médias)

    SENEGAL-GUINEE-DIPLOMATIE / Bassirou Diomaye Faye est arrivé à Conakry pour une visite de travail et d’amitié (médias)

    Dakar, 24 mai (APS) – Le président sénégalais, Bassirou Diomaye Faye, est arrivé vendredi soir à Conakry, la capitale de la Guinée, pour une visite de travail et d’amitié de deux jours, ont annoncé plusieurs médias, dont la RTS, la télévision publique du Sénégal.

    Selon les mêmes sources, l’avion du chef de l’État a atterri à 18 heures à l’aéroport international Ahmed-Sékou-Touré de Conakry, où M. Faye a été accueilli par le général Mamadi Doumbouya, le président de la Guinée.

    Pour l’accueil de son homologue sénégalais, le chef de l’État guinéen était accompagné de ses collaborateurs, dont des membres du gouvernement de transition, et de diplomates accrédités en Guinée.

    Bassirou Diomaye Faye s’est rendu dans ce pays voisin du Sénégal en provenance du Cap-Vert, où il séjournait depuis jeudi.

    À Praia, la capitale capverdienne, il a discuté de coopération bilatérale et d’intégration régionale avec José Maria Pereira Neves, son homologue.

    ABB/ESF

  • SENEGAL-GENRE-PLAIDOYER / ‘’Minorisation des femmes’’ : une universitaire préconise ‘’un changement d’imaginaire social’’

    SENEGAL-GENRE-PLAIDOYER / ‘’Minorisation des femmes’’ : une universitaire préconise ‘’un changement d’imaginaire social’’

    Dakar, 24 mai (APS) – L’universitaire sénégalaise Fatoumata Bernadette Sonko préconise « un changement d’imaginaire social » pour mettre un terme à la « minorisation des femmes » dans la société en général, dans l’espace politique en particulier, au sein duquel la gent féminine est appelée à « mener le combat pour faire bouger les lignes ».

    Une « somme de facteurs » entrave « les fragiles avancées des droits acquis par les femmes », soutient-elle dans une tribune parvenue à l’APS en pointant la perpétuation du « processus d’ostracisation des femmes non seulement depuis la ‘déterritorialisation’ occasionnée par l’arrivée des religions du Livre et la colonisation, mais aussi la poursuite de cette exclusion par les autorités sénégalaises à partir de 1960 ».

    La situation est telle que « sans un changement d’imaginaire social, nommer des femmes à des postes de ‘visibilité’ ne permet pas de briser les stéréotypes solidement ancrés dans les mentalités », écrit Fatoumata Bernadette Sonko, enseignante au Centre d’études des sciences et techniques de l’information (Cesti), l’école de journalisme de l’université Cheikh-Anta-Diop de Dakar.

    « La loi sur la parité ne bouleverse pas le système d’inégalité dénoncé et ne change pas non plus la réalité sociologique. Il ne suffit pas de changer la culture politique, mais les soubassements de pratiques culturelles qui les marginalisent », fait-elle observer.

    « Il urge, donc, de s’attaquer aux fondements des structures sociales basées sur des privilèges et des curricula masculins », écrit cette enseignante-chercheure en médias et genre, auteure de plusieurs ouvrages, dont « Femmes sous silence au Sénégal. Une fabrique du patriarcat » (éditions L’Harmattan).

    Fatoumata Bernadette Sonko fait état d’un « sevrage brutal, suivi d’un régime draconien, digne d’un ‘programme d’ajustement structurel’ au féminin », concernant la sous-représentation des femmes dans les instances décisionnelles au Sénégal.

    Elle cite en exemple le nouveau gouvernement, dans lequel siègent quatre femmes sur 30 ministres, soit 13 % pour 49,6 % de la population, la même tendance s’observant, dit-elle, « avec les nominations hebdomadaires du Conseil des ministres pour les principaux postes décisionnels ».

    L’idéologie patriarcale « a servi de pivot à la politique coloniale »

    « Au-delà de l’indignation collective, cette minorisation des femmes interpelle et fait réfléchir sur ses origines, la construction idéologique qui la sous-tend et ses structures de légitimation », analyse l’enseignante au Cesti, ajoutant que l’État colonial, en plus des dégâts imputables au patriarcat, a contribué à imposer l’hégémonie masculine et à déposséder les femmes, notamment par la loi foncière de 1904.

    Dans le même ordre d’idées, « l’École normale des filles [de Rufisque] n’a été mise en place qu’en 1938, vingt ans après celle des garçons, pour les initier à des métiers subalternes. Pour mieux écarter les femmes de la vie politique décisionnelle, insiste-t-elle, l’administration coloniale a ostensiblement ignoré leur pouvoir traditionnel, leurs chefferies et leurs prêtrises ».

    Il en résulte que l’idéologie patriarcale « a servi de pivot à la politique coloniale et à ses relations avec les différentes aristocraties locales, puis avec les milieux maraboutiques ».

    Les Sénégalaises n’ont pas vu leur situation changer non plus avec l’indépendance du pays en 1960, les nouvelles autorités héritant « des valeurs infériorisant les femmes », les perpétuant « à travers les institutions et prolongeant le ‘contrat social sénégalais’ – expression que nous empruntons à Donal Cruise O’Brien – avec les chefs confrériques ».

    Le Code de la famille, entré en vigueur en 1972, « ne fait que cristalliser l’assujettissement des femmes. L’essentiel de ses dispositions leur sont défavorables », observe l’enseignante-chercheure.

    « La socialisation différenciée par une stratification liée au sexe fabrique des attentes différentes. Les filles sont éduquées à rendre service aux autres et à conjuguer au quotidien les verbes ‘plaire, avoir et satisfaire’, des PAS à assimiler systématiquement pour entrer dans le schéma social et œuvrer pour leur réussite conjugale », écrit Fatoumata Bernadette Sonko.

    Les filles « doivent se prévaloir d’une ‘langue courte’ renvoyant à un silence construit et validé par la société, avoir des ‘pas courts’ pour ne franchir l’espace assigné qu’avec une autorisation masculine, et un ‘regard court’ qui ne questionne pas les fondements de leur subordination. Étroitement surveillées, elles subissent, à chaque étape de leur vie, les contrôles d’une société panoptique, au sens foucaldien. Une surveillance qui contraste avec celle des garçons encouragés à monopoliser l’espace, à le conquérir, à y bâtir et conserver leur réussite professionnelle », analyse-t-elle.

    « Les femmes doivent être au cœur du ‘Projet’ »

    L’école, « une passerelle qu’empruntent plusieurs générations », y va également de son influence négative en excluant les femmes des pages de l’histoire ». La toponymie, « qui reflète une reconnaissance symbolique, immortalise les hommes et enterre les femmes. Masculine et coloniale, elle les efface de notre mémoire collective ».

    Il y a aussi les représentations véhiculées par les médias qui « accordent plus de visibilité et de poids aux hommes », sous la forme d’un « miroir déformé, qui n’est qu’une réplique réflexive de la configuration sociale », contribuant à renforcer « l’invisibilité et l’inaudibilité des femmes » dans les sphères décisionnelles.

    Or, fait valoir Fatoumata Bernadette Sonko, « la rupture prônée par le gouvernement, qui met l’accent sur le bien-être social de tous les Sénégalais, commence par la famille et dans la famille », dont les femmes « constituent le socle, le ‘poteau mitan’ ».

    « Pour atteindre ce bien-être, [les femmes] doivent être au cœur du ‘Projet’ de développement économique et social des nouvelles autorités », indique l’enseignante-chercheure, estimant que cette question doit être analysée au-delà du clivage sur le débat sémantique sur l’appellation du ministère de la Famille, à la place du ministère de la Femme.

    « Il doit aller au-delà de ce clivage pour apporter des réponses diversifiées et conjuguées aux préoccupations quotidiennes de toutes les femmes comme la sécurité, l’adaptabilité des services publics et du transport en commun, l’accès au foncier et au crédit, l’encadrement du travail des employées domestiques, la prise en charge par l’État des traitements de fertilité pour les couples en difficulté de procréation, les congés de maternité pour toutes, etc. »

    De la même manière, la « redéfinition des luttes à partir d’un schéma endogène est une priorité pour éviter le piège d’un féminisme médiatique communiquant à tout-va, un féminisme sans boussole ni colonne vertébrale qui emprisonne les femmes ».

    Tout cela pour dire que le rapport au pouvoir des femmes « ne doit pas se résumer en une énumération quantitative de leur présence dans les instances décisionnelles ou se limiter à la parité en termes de représentativité politique ».

    « La sous-représentation des femmes, qui régit tous les compartiments de la vie sociale, au-delà d’un sémantisme construit, n’est qu’un continuum », assène Fatoumata Bernadette Sonko.

    Elle estime que cette question « est politique et l’engagement politique en est l’antidote ». « C’est dans l’arène politique, lieu d’exercice du pouvoir, que les femmes doivent mener le combat pour faire bouger les lignes, s’en approprier comme un lieu de libération, malgré le coût social élevé du billet d’entrée, refuser de servir ‘d’escaliers’ aux hommes et assumer leur leadership au lieu d’attendre des substituts de reconnaissance pour se débarrasser de leur ‘mussoor de verre’. »

    BK/ESF

  • SENEGAL-SOCIETE / Les Assises de la justice, une volonté de faire pleinement jouer au pouvoir judiciaire son rôle, selon Ousmane Diagne

    SENEGAL-SOCIETE / Les Assises de la justice, une volonté de faire pleinement jouer au pouvoir judiciaire son rôle, selon Ousmane Diagne

    Dakar, 24 mai (APS) – La convocation des Assises de la justice traduit une volonté du gouvernement de « faire pleinement jouer » au pouvoir judiciaire son rôle « dans le concert des actions de la République », a souligné vendredi à Dakar le ministre de la Justice, garde des Sceaux.

    ‘’La convocation des Assises de la justice exprime la volonté du gouvernement de faire jouer à la justice sa partition, c’est-à-dire rendre la justice au nom du peuple sénégalais et jouer pleinement son rôle dans le concert des actions de la République’’, a déclaré Ousmane Diagne lors d’un entretien avec l’APS.

    Le président de la République Bassirou Diomaye Diakhar Faye va présider, mardi, au Centre international de conférences Abdou Diouf (CICAD) de Diamniadio, la cérémonie d’ouverture de la quatrième édition du Dialogue national, axée sur le thème : “La réforme et la modernisation de la justice”.

    “Le Dialogue national vise à examiner en profondeur les forces et faiblesses du système judiciaire, identifier les dispositions légales et réglementaires ainsi que les mécanismes institutionnels à améliorer, et élaborer une feuille de route pour la mise en œuvre des solutions dégagées”, selon les termes de référence consultés par l’APS.

    Les conclusions des travaux vont permettre au Sénégal de “disposer d’un régime de privation de liberté mieux encadré”.

    Il est attendu aussi de ces concertations, la mise en place d’un système de gestion de la carrière des magistrats plus transparent, l’aménagement d’un dispositif législatif et institutionnel favorisant la célérité dans le traitement des procédures judiciaires.

    Cette quatrième édition du Dialogue national doit également déboucher sur la modernisation des procédures en instituant des plateformes dématérialisées, en améliorant le fonctionnement du système judiciaire par l’allocation de moyens budgétaires suffisants.

    Elle doit également permettre de parvenir à un régime financier autonome pour les six cours d’appel du pays.

    Les participants se pencheront sur plusieurs thématiques cruciales, notamment le statut des magistrats, l’organisation et le fonctionnement du Conseil supérieur de la magistrature, la dématérialisation du service public de la justice, le temps du procès pénal.

    Les travaux vont de même porter sur le régime de la sanction pénale, particulièrement sur le cadre juridique et institutionnel de l’administration pénitentiaire, les conditions de détention et de préparation à la réinsertion sociale des détenus, le régime de la privation de liberté, la prise en charge des enfants en danger ou en conflit avec la loi.

    Pour garantir un dialogue fructueux, plusieurs dispositifs ont été mis en place avec des commissions de travail spécialisées dans la réforme et la modernisation.

    Une commission scientifique sera chargée de la synthèse et du rapport des actes du dialogue ainsi que des travaux en plénière pour des discussions et débats ouverts.

    Une autre commission aura pour tâche de plancher sur la synthèse qui sera réalisée par le modérateur afin de récapituler les principales conclusions.

    Au terme des travaux, il est attendu des rapports thématiques et un rapport général.

    Ce Dialogue national se veut un cadre inclusif avec la participation de toutes les forces vives de la Nation.

    Il verra la participation des institutions constitutionnelles : Assemblée nationale, Conseil constitutionnel, Cour suprême, cours et tribunaux, Haut Conseil des collectivités territoriales, Conseil économique, social et environnemental, Haut Conseil du Dialogue social.

    Sont également conviés à ces assises, les administrations publiques, directions et services centraux du ministère de la Justice, le ministère de l’Intérieur, le ministère des Forces armées, le ministère des Finances et du Budget, d’autres administrations habilitées et des universitaires.

    Les professionnels de la justice, notamment l’Union des magistrats du Sénégal, l’Amicale des femmes magistrates, l’Union nationale des travailleurs de la justice, le Syndicat des travailleurs de la justice (SYTJUST) vont aussi prendre part aux travaux.

    Les différents ordres professionnels, avocats, notaires, huissiers, commissaires-priseurs, experts agréés, experts-comptables, géomètres, architectes, sont présentés comme étant les cibles de cette rencontre de cinq jours.

    Ils le sont au même titre que l’administration pénitentiaire, les anciens détenus, les partenaires techniques et financiers (PTF), les organisations de la société civile–patronat, syndicats– les coalitions et partis politiques représentés à l’Assemblée nationale.

    Les acteurs des médias, les collectivités territoriales, les autorités coutumières et religieuses ainsi que des personnalités indépendantes devraient aussi marquer de leur présence ce dialogue.

    Après la cérémonie d’ouverture, des commissions et sous-commissions seront mises en place. Les travaux vont démarrer mercredi et se poursuivre jusqu’au lundi 3 juin. La restitution sera faite mardi 4 juin.

    AKS/ASG/OID