Catégorie : Politique

  • SENEGAL-GOUVERNANCE-LEGISLATION / Le gouvernement très avancé dans la rédaction du texte sur les lanceurs d’alerte (garde des Sceaux)

    SENEGAL-GOUVERNANCE-LEGISLATION / Le gouvernement très avancé dans la rédaction du texte sur les lanceurs d’alerte (garde des Sceaux)

    Dakar, 24 mai (APS) – Le gouvernement est très en avance dans la rédaction du texte portant sur les lanceurs d’alerte, a indiqué le ministre de la Justice, garde des Sceaux.

    ‘’On est très en avance, on a beaucoup travaillé sur ce texte portant sur les lanceurs d’alerte et évidemment chaque chose en son temps, mais je peux vous assurer que nous avons déjà rédigé un texte dans ce sens qui sera soumis à l’appréciation du Président de la République qui décidera de la suite à lui accorder’’, a déclaré Ousmane Diagne dans un entretien avec l’APS, en prélude du lancement des Assises de la justice prévu mardi.

    En conseil des ministres, le 17 avril, le président de la République, Bassirou Diomaye Faye, avait demandé au ministre de la Justice de finaliser avant le 15 mai 2024 un projet de loi sur la protection des lanceurs d’alerte.

    Le chef de l’Etat sénégalais avait déjà évoqué le sujet lors de son premier discours à la Nation, le 3 avril 2024.

    OID/ASG

  • SENEGAL-GOUVERNEMENT-JUSTICE-PERSPECTIVE / Les Assises de la justice permettront d’identifier les dysfonctionnements supposés ou réels du secteur et les moyens d’y remédier (ministre)

    SENEGAL-GOUVERNEMENT-JUSTICE-PERSPECTIVE / Les Assises de la justice permettront d’identifier les dysfonctionnements supposés ou réels du secteur et les moyens d’y remédier (ministre)

    Dakar, 24 mai (APS) –  Les Assises de la justice prévues à partir de mardi devront permettre d »’identifier les dysfonctionnements supposés ou réels de ce secteur et les moyens d’y remédier au mieux des intérêts de la République », a affirmé vendredi le ministre de la Justice, garde des Sceaux, Ousmane Diagne, dans un entretien accordé à l’APS.

    Le président de la République Bassirou Diomaye Diakhar Faye va présider, mardi, au Centre international de conférences Abdou Diouf (CICAD) de Diamniadio, la cérémonie d’ouverture de la quatrième édition du Dialogue national, axée sur le thème : “La réforme et la modernisation de la justice”.

    En prélude de l’évènement, la présidence sénégalaise a lancé, jeudi, à Dakar, la plateforme en ligne Jubbanti (www.Jubbanti.sec.gouv.sn, redresser, en wolof) destinée à recueillir les préoccupations des citoyens.

     »La feuille de route, ce n’est rien d’autre qu’une amélioration du service public de la Justice, que la justice qui est rendue au nom du peuple sénégalais, puisse répondre à ses objectifs premiers, c’est-à-dire procéder quelque part à une réconciliation de cette justice avec les populations, qui doivent en être les principales bénéficiaires », a déclaré le ministre de la Justice, Ousmane Diagne, dans un entretien avec l’APS.

    Selon lui, ‘’c’est dans ce cadre que les assises de la Justice ont été convoquées et les objectifs qui leur sont assignés consistent à faire le diagnostic de tout ce qui constitue un dysfonctionnement, de tout ce qui, par le passé, a valu à cette justice, qui est un attribut essentiel de la souveraineté, que tous ces dysfonctionnements supposés ou réels puissent être identifiés et les moyens d’y remédier puissent être envisagés au mieux des intérêts de la République’’.

    Pour le garde des Sceaux, ‘’l’objectif du président de la République, qui en est le principal initiateur, c’est que la justice puisse faire l’objet d’un débat le plus ouvert, le débat des populations, des professionnels de la justice, de tous les segments de la société’’.

    ‘’Il est normal que l’on puisse d’abord identifier les maux de la justice, permettre à tout le monde de donner son avis, parce que la justice, ce n’est pas uniquement l’affaire des magistrats et des professionnels de la justice. Il est normal que la population puisse avoir son mot à dire, identifier les dysfonctionnements qu’elle pourrait déplorer et envisager les solutions qui pourraient y remédier’’, a-t-il soutenu.

    ‘’Il appartiendra aux participants aux assises de décider des principaux axes de réformes de la justice’’, a-t-il ajouté, soulignant que ‘’l’idée du président de la République, c’est de laisser aux participants de décider de ce qu’il faut faire, ce qu’il y a lieu de discuter, de faire des propositions dont il appréciera la suite à donner’’.

    Selon lui, ‘’la convocation des Assises de la justice rend compte de la volonté du président de la République de se pencher sur les maux qui gangrènent la justice. Il a voulu que ces assises soient les plus inclusives possibles’’.

    La convocation de ces assises exprime ‘’une volonté de faire jouer à la justice sa partition, c’est-à-dire rendre la justice au nom du peuple sénégalais et jouer pleinement son rôle dans le concert des institutions de la République’’, a-t-il dit.

    Pour le garde des Sceaux, ‘’tout ce qui est de nature à améliorer le fonctionnement de la justice devrait être envisagé’’. ‘’On ne peut pas réclamer une justice indépendante sans que les moyens conséquents et concourant à cette fin ne soient mis à disposition’’, a-t-il estimé.

    ‘’Dès lors qu’on parle de justice performante, on doit se donner les moyens d’y parvenir. Encore une fois, on ne peut pas vouloir une chose et ne pas se donner les moyens d’atteindre les objectifs fixés, c’est-à-dire une nette amélioration du fonctionnement du service public de la justice, de la distribution de la justice au mieux des intérêts des populations au nom desquelles cette justice est rendue’’, a affirmé Ousmane Diagne.

    Selon lui, ‘’quand on parle de réconciliation, c’est juste parce que les années précédentes, on a pu voir qu’il y a eu effectivement une forme de désaffection de la justice’’.

    ‘’Il y a des moyens d’y remédier, et c’est pour cela qu’on va se donner les moyens d’y parvenir. Il faut juste que tous les participants à ces assises puissent avoir l’opportunité de s’exprimer librement et de façon précise non seulement sur les griefs qu’ils pourraient formuler à l’encontre de la justice et les moyens appropriés pour y parvenir’’, a-t-il dit.

    ‘’Dès lors que nous sommes à la veille de ces assises, il n’y a pas de sujet tabou et c’est la volonté du Président de la République. Si tous les segments de la population sont conviés et toutes les institutions, il va de soi que le but poursuivi est de faire en sorte qu’on parle de tout avec un grand T’’, a-t-il insisté

    OID/ASG

  • SENEGAL-GOUVERNEMENT-JUSTICE / Ousmane Diagne déterminé à accomplir sa mission dans l’intérêt de la population

    SENEGAL-GOUVERNEMENT-JUSTICE / Ousmane Diagne déterminé à accomplir sa mission dans l’intérêt de la population

    Dakar, 24 mai (APS) – Le ministre de la Justice, garde des Sceaux dit avoir la  »ferme détermination » de faire en sorte que les objectifs qui lui ont été assignés  par le chef de l’Etat, Bassirou Diomaye Faye,  »puissent se réaliser aux intérêts » dans l’intérêt de la population sénégalaise  »au nom de laquelle la justice est rendue ».

     »Je remercie le président de la République de m’avoir fait l’honneur de me porter à la tête du ministère de la Justice. C’est un grand honneur que j’apprécie à sa juste valeur. J’ai la ferme détermination à faire en sorte que les objectifs qui me sont fixés, les espoirs qui pèsent sur mes épaules quant à l’accomplissement de ma mission, puissent se réaliser au mieux des intérêts de tout le monde, à commencer par la population sénégalaise au nom de laquelle la justice est rendue’’, a déclaré le garde des Sceaux.

    Le ministre de la Justice, Ousmane Diagne, qui fut avocat général à la Cour suprême, Doyen des juges d’instruction, procureur de la République et procureur général, s’exprimait dans un entretien avec l’APS en prélude du lancement des Assises de la justice, mardi.

    ‘’La feuille de route, ce n’est rien d’autre qu’une amélioration du service public de la Justice, que la justice qui est rendue au nom du peuple sénégalais, puisse répondre à ses objectifs premiers, c’est-à-dire procéder quelque part à une réconciliation de cette justice avec les populations qui doivent en être les principales bénéficiaires’’, a-t-il ajouté.

    OID/ASG

  • SENEGAL-JUSTICE / Des suites judiciaires seront données en toute objectivité aux rapports des organes de contrôle (garde des Sceaux)

    SENEGAL-JUSTICE / Des suites judiciaires seront données en toute objectivité aux rapports des organes de contrôle (garde des Sceaux)

    Dakar, 24 mai (APS) – Le ministre de la Justice, garde des Sceaux, Ousmane Diagne, a assuré, vendredi, que des suites judiciaires seront données ‘’sans faiblesse et en toute objectivité’’ aux manquements et autres reproches pointés du doigt par la Cour des comptes et d’autres organes de contrôle.

    ‘’La plupart des corps de contrôle, à commencer par la Cour des comptes, dans leurs conclusions, ont demandé des poursuites. Il appartiendra aux organes de poursuite, en particulier les services du procureur de la République et du Parquet d’examiner les rapports au cas par cas, et d’apprécier la suite à donner’’, a-t-il déclaré lors d’un entretien avec l’Agence de presse sénégalaise (APS).

    Des rapports émanant de la Cour des compte et d’autres organes de contrôle de l’Etat ont dernièrement été rendus publics. Ils ont relevé des manquements aux règles de gestion des deniers public et fait dans certains cas des recommandations allant dans le sens de poursuites judiciaires contre certaines personnes.

    Le garde des Sceaux a souligné que l’attitude la plus responsable consisterait à saisir un juge d’instruction pour chaque cas et à lui laisser la pleine latitude d’apprécier la conduite à tenir ‘’dès lors qu’on entre dans le cadre d’une dynamique d’examen et de reddition des comptes’’.

    ‘’L’attitude la plus responsable est de laisser au juge de décider de la suite à donner à chaque affaire sans faiblesse et d’une façon tout à fait objective’’, a indiqué le ministre de la Justice.

    Il a relevé l’importance de mener à bien cette action publique sans envisager ou courir le risque de donner une connotation de règlement de compte à cette démarche procédurale.

    ‘’Il n’y a pas de règlement de comptes. Il faut juste répondre de ses actes. Il faut jusque que les personnes concernées puissent répondre des reproches et griefs qui sont formulés contre elles’’, a fait valoir Ousmane Diagne.

    Il a en fin de compte redit qu’il appartiendra à la justice, c’est-à-dire aux magistrats et aux juges, d’en décider en toute indépendance et de façon objective.

     »La finalité d’un rapport, dès lors que ses auteurs préconisent des poursuites, ne saurait être que des poursuites qui seront initiées et confiées à des magistrats indépendants expérimentés appelés décider de la suite à donner et éventuellement des peines à distribuer », a encore rappelé le garde des Sceaux, ministre de la Justice.

    AKS/ASG

  • SENEGAL-AFRIQUE-INSTITUTIONS / Une députée togolaise élue présidente du Parlement de la CEDEAO (médias)

    SENEGAL-AFRIQUE-INSTITUTIONS / Une députée togolaise élue présidente du Parlement de la CEDEAO (médias)

    Dakar, 23 mai (APS) – La Togolaise Mémounatou Ibrahima a été élue, jeudi, à la présidence tournante du Parlement de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (Cédéao), rapportent des médias de son pays.

    Mémounatou Ibrahima devrait succéder au Sierra-Léonais Sidie Mohammed Tunis.

    SMD/BK

  • SENEGAL-INSTITUTIONS / Le philosophe et diplomate Khare Diouf nommé secrétaire général du ministère de l’Intégration africaine et des Affaires étrangères

    SENEGAL-INSTITUTIONS / Le philosophe et diplomate Khare Diouf nommé secrétaire général du ministère de l’Intégration africaine et des Affaires étrangères

    Dakar, 23 mai (APS) – Khare Diouf, diplomate et ambassadeur du Sénégal au Cameroun, a été nommé secrétaire général du ministère de l’Intégration africaine et des Affaires étrangères, a appris l’APS dudit département ministériel, jeudi.

    M. Diouf était depuis 2018 ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire de la République du Sénégal au Cameroun et en République Centrafricaine (RCA), avec résidence à Yaoundé, précise le ministère.

    M. Diouf a aussi été en service dans les ambassades du Sénégal en Gambie, en Guinée-Bissau, en Belgique, au Portugal, au Luxembourg et au Japon, renseigne la même source.

    Breveté de l’École nationale d’administration (ENA), section diplomatie, en 2002, Khare Diouf est également titulaire d’un Diplôme d’études approfondies (DEA) en philosophie, obtenu en 1998 l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar, ainsi que d’un Certificat d’aptitude à l’enseignement secondaire (CAES) de l’École normale supérieure de Dakar.

    Docteur en philosophie de l’université Paris-Nanterre, M. Diouf est co-auteur de deux ouvrages : « Développement et authenticité humaine. Philosopher à l’ère de l’anthropocène », Ed. Connaissance et Savoirs (2021), et « La résilience de la religion. Ambivalence du religieux et défis du vivre-ensemble », Harmattan (2022).

    Il annonce travailler actuellement à la publication de sa thèse de doctorat soutenue en mai 2023. Ce travail universitaire a porté sur le thème : « Religion et politique chez Habermas : la démocratie délibérative et les défis du vivre-ensemble ».

    SMD/ASG/BK

  • SENEGAL-JUSTICE / Le président Faye va présider la quatrième édition du dialogue national, mardi au CICAD

    SENEGAL-JUSTICE / Le président Faye va présider la quatrième édition du dialogue national, mardi au CICAD

    Dakar, 23 mai (APS) – Le président de la République Bassirou Diomaye Diakhar Faye va présider, mardi, au Centre international de conférences Abdou Diouf (CICAD) de Diamniadio, la cérémonie d’ouverture de la quatrième édition du Dialogue national, axée sur le thème : « La réforme et la modernisation de la justice ».

    « Le Dialogue national vise à examiner en profondeur les forces et faiblesses du système judiciaire, identifier les dispositions légales et réglementaires ainsi que les mécanismes institutionnels à améliorer, et élaborer une feuille de route pour la mise en œuvre des solutions dégagées », selon les termes de référence consultés par l’APS.

    Les conclusions des travaux vont permettre au Sénégal de « disposer d’un régime de privation de liberté mieux encadré ».

    Il est attendu aussi de ces concertations, la mise en place d’un système de gestion de la carrière des magistrats plus transparent, l’aménagement d’un dispositif législatif et institutionnel favorisant la célérité dans le traitement des procédures judiciaires.

    Cette quatrième édition du Dialogue national doit également déboucher sur la modernisation des procédures en instituant des plateformes dématérialisées, en améliorant le fonctionnement du système judiciaire par l’allocation de moyens budgétaires suffisants.

    Elle doit également permettre de parvenir à un régime financier autonome pour les six cours d’appel du pays.

    Les participants se pencheront sur plusieurs thématiques cruciales, notamment le statut des magistrats, l’organisation et le fonctionnement du Conseil supérieur de la magistrature, la dématérialisation du service public de la justice, le temps du procès pénal.

    Les travaux vont de même porter sur le régime de la sanction pénale, particulièrement sur le cadre juridique et institutionnel de l’administration pénitentiaire, les conditions de détention et de préparation à la réinsertion sociale des détenus, le régime de la privation de liberté, la prise en charge des enfants en danger ou en conflit avec la loi.

    Pour garantir un dialogue fructueux, plusieurs dispositifs ont été mis en place avec des commissions de travail spécialisées dans la réforme et la modernisation.

    Une commission scientifique sera chargée de la synthèse et du rapport des actes du dialogue ainsi que des travaux en plénière pour des discussions et débats ouverts.

    Une autre commission aura pour tâche de plancher sur la synthèse qui sera réalisée par le modérateur afin de récapituler les principales conclusions.

    Au terme des travaux, il est attendu des rapports thématiques et un rapport général.

    Ce Dialogue national se veut un cadre inclusif avec la participation de toutes les forces vives de la nation.

    Il verra la participation des institutions constitutionnelles : Assemblée nationale, Conseil constitutionnel, Cour suprême, cours et tribunaux, Haut Conseil des collectivités territoriales, Conseil économique, social et environnemental, Haut Conseil du Dialogue social.

    Sont également conviés à ces assises, les administrations publiques, directions et services centraux du ministère de la Justice, le ministère de l’Intérieur, le ministère des Forces armées, le ministère des Finances et du Budget, d’autres administrations habilitées et des universitaires.

    Les professionnels de la justice, notamment l’Union des magistrats du Sénégal, l’Amicale des femmes magistrates, l’Union nationale des travailleurs de la justice, le Syndicat des travailleurs de la justice (SYTJUST) vont aussi prendre part aux travaux.

    Les différents ordres professionnels, avocats, notaires, huissiers, commissaires-priseurs, experts agréés, experts-comptables, géomètres, architectes, sont présentés comme étant les cibles de cette rencontre de cinq jours.

    Ils le sont au même titre que l’administration pénitentiaire, les anciens détenus, les partenaires techniques et financiers (PTF), les organisations de la société civile–patronat, syndicats– les coalitions et partis politiques représentés à l’Assemblée nationale.

    Les acteurs des médias, les collectivités territoriales, les autorités coutumières et religieuses ainsi que des personnalités indépendantes devraient aussi marquer de leur présence à ce dialogue.

    Après la cérémonie d’ouverture, des commissions et sous-commissions seront mises en place. Les travaux vont démarrer mercredi et se poursuivre jusqu’au lundi 3 juin. La restitution sera faite mardi 4 juin.

    FD/ASG/BK

  • SENEGAL-JUSTICE-CONCERTATIONS / Réforme et modernisation de la justice : la présidence de la République lance la plateforme  »Jubbanti » pour recueillir les avis des citoyens

    SENEGAL-JUSTICE-CONCERTATIONS / Réforme et modernisation de la justice : la présidence de la République lance la plateforme  »Jubbanti » pour recueillir les avis des citoyens

    Dakar, 23 mai (APS) – La présidence sénégalaise a lancé, jeudi, à Dakar, la plateforme en ligne Jubbanti (www.Jubbanti.sec.gouv.sn, redresser, en wolof) en prélude du Dialogue national sur le fonctionnement de la justice prévu à partir de mardi et destiné à recueillir les préoccupations des citoyens.

    ‘’Le président de la République a décidé de mettre en place cette plateforme [Jubbanti] qui va permettre aux citoyens de donner leurs avis sur le thème retenu pour le dialogue national axé sur la réforme de justice’’, a déclaré Ousseynou Ly, ministre-conseiller, porte-parole de la présidence de la République.

    Le président de la République Bassirou Diomaye Diakhar Faye va présider la quatrième édition de la journée du dialogue national prévue mardi au Centre international de conférence Abdou Diouf (CICAD) de Diamniadio. ‘’La réforme et la modernisation de la justice’’ est le thème autour duquel est articulée cette journée.

    Lors d’un point de presse, M. Ly a expliqué que ‘’ces assisses’’ traduisent la volonté politique du chef de l’Etat de  »réconcilier la justice et les justiciables ».

    La plateforme en ligne Jubbanti va permettre à tous les citoyens de pouvoir partager leurs expériences, leurs opinions et de donner leurs suggestions sur le fonctionnement de la justice.

    M. Ly estime que ‘’dans le système judiciaire, on ne peut pas occulter un acteur clé qui est le justiciable’’. Et c’est la raison pour laquelle le président de la République ‘’a jugé nécessaire de lui donner la parole’’, a-t-il fait valoir.

    Ndongo Touré, responsable marketing de Sénégal numérique (Senum SA) a présenté le processus qui permettra aux citoyens d’intervenir sur la plateforme. Il a assuré que ‘’toutes les suggestions seront soumises aux autorités » en vue de leur  »prise en charge’’.

    Cette plateforme inclusive est ouverte aussi aux étrangers pour leur permettre de partager leurs opinions et leurs avis sur la thématique.

    Cheikh Sakho Jimbira, ministre-conseiller, coordonnateur de la communication de la présidence de la République, souligne qu’avec cette plateforme, le chef de l’Etat veut ‘’redonner la parole » aux citoyens. Elle a été mise en place ‘’pour donner l’opportunité aux citoyens de pouvoir exprimer leurs ressentis, leurs préoccupations afin d’apporter les transformations nécessaires pour aller vers un Sénégal plus juste, plus prospère’’, a-t-il ajouté.

    Alassane Ndiaye, conseiller technique du garde des Sceaux, ministre de la Justice, est revenu sur les questions de fond de ce thème soumis aux citoyens. ‘’Il y a une certaine rupture entre la justice et le justiciable et peut-être même une perte de confiance qui s’est installée et qui a continué à s’accentuer, et le président de la République l’a très bien compris (…) en annonçant ces assises qui vont regrouper tous les acteurs’’, a indiqué le magistrat.

    La journée du dialogue national verra la participation des gouvernants, des acteurs judiciaires, des citoyens, des personnes qui ont eu maille à partir avec la justice pour corriger cette ‘’perception négative’’ de la justice, a t-il dit.

    Selon lui, la réforme de la justice passera aussi par la digitalisation des procédures.

    ‘’Cette modernisation va prendre en compte les infrastructures, les moyens logistiques qui permettent d’accélérer les procédures et d’avoir une justice efficace, des décisions qui soient rendues en temps et exécutées’’, a expliqué le conseiller technique du ministre de la Justice.

    FD/OID/ASG

  • SENEGAL-ARABIESAOUDITE-COOPERATION / Amadou Mame Diop reçoit la visite de députés saoudiens

    SENEGAL-ARABIESAOUDITE-COOPERATION / Amadou Mame Diop reçoit la visite de députés saoudiens

    Dakar, 22 mai (APS) – Le président de l’Assemblée nationale sénégalaise, Amadou Mame Diop, a reçu la visite de plusieurs députés saoudiens séjournant au Sénégal dans le but d’ »explorer […] les axes de coopération parlementaire entre les deux pays », a-t-on appris de son cabinet, mercredi.

    « Nous sommes venus discuter avec vous, afin de voir les voies et moyens de renforcer cette coopération entre nos deux pays », affirme un communiqué de l’Assemblée nationale du Sénégal, en citant le chef de la délégation saoudienne, Saleh Fadel.

    Ce dernier s’est réjoui des « relations d’amitié » unissant Dakar et Riyad.

    « Le Sénégal est un pays frère, qui compte beaucoup aux yeux du royaume saoudien, qui le considère comme l’un de ses partenaires les plus importants et les plus fidèles en Afrique », a ajouté Saleh Fadel.

    « Votre pays joue un rôle clé dans la marche de l’Organisation de la coopération islamique. Il est aussi un grand partenaire du Sénégal », a dit Amadou Mame Diop.

    L’Arabie Saoudite soutient « beaucoup de projets de développement » du Sénégal « dans divers domaines », ajoute le communiqué en citant M. Diop.

    Durant son séjour au Sénégal, « la délégation saoudienne rencontrera [d’autres] autorités », dont la ministre de l’Intégration africaine et des Affaires étrangères, Yassine Fall, annonce la même source.

    SMD/ADL/ESF/BK

  • SENEGAL-GOUVERNEMENT / Le communiqué du Conseil des ministres du mercredi 22 mai 2024

    SENEGAL-GOUVERNEMENT / Le communiqué du Conseil des ministres du mercredi 22 mai 2024

    Dakar, 22 mai (APS) – Le Chef de l’Etat, Son Excellence, Monsieur Bassirou Diomaye Diakhar FAYE a présidé, ce mercredi 22 mai 2024, la réunion hebdomadaire du Conseil des ministres, au Palais de la République.

    A l’entame de sa communication, le Président de la République a fait part de l’importance particulière qu’il accorde au développement du secteur de l’élevage et des productions animales dans notre quête de souveraineté alimentaire.

    Le Chef de l’Etat a félicité les éleveurs, les opérateurs privés du secteur et les services de l’Etat pour leurs actions résolues et engagées dans l’autonomisation du Sénégal en moutons, le développement du cheptel, la santé animale et la valorisation des produits d’élevage et dérivés sur les marchés nationaux et internationaux.

    Le Président de la République a demandé au Premier Ministre et au Ministre en charge de l’Elevage de parachever l’actualisation du Programme national de production fourragère en corrélation avec une bonne maîtrise des prix de l’aliment de bétail et une stratégie avancée de lutte contre les feux de brousse.

    Dans le même sillage, le Chef de l’Etat a demandé au Gouvernement d’engager, sans délai, la mise en œuvre d’un plan d’aménagement consensuel des parcours du bétail et espaces de pâturage notamment dans la zone sylvopastorale.

    En outre, le Président de la République a souligné la nécessité d’un recensement national régulier et d’une identification nationale précise du cheptel afin de mieux orienter les ressources et les interventions de l’Etat dans le secteur.

    Par ailleurs, le Chef de l’Etat a demandé au Ministre des Forces armées et au Ministre de l’Intérieur et de la Sécurité publique d’intensifier les actions préventives conjointes de lutte contre le vol de bétail.

    Il a également fait valoir l’urgence d’un recensement général des infrastructures d’élevage et équipements pastoraux réalisés par l’Etat et appelé à une réflexion stratégique sur leur mode d’exploitation et d’entretien au profit des acteurs du secteur.

    Le Président de la République a invité le Ministre en charge de l’Elevage en liaison avec le Ministre de l’Industrie et du Commerce à soutenir le développement des filières avicole, viande et lait de notre pays et favoriser la consommation des productions animales nationales. Dans cet esprit, il a sollicité la révision du cadre d’intervention du Fonds de Stabulation (FONSTAB) dont les dotations financières et les critères d’attribution doivent être évalués et réorientés.

    Le Chef de l’Etat a aussi demandé au Gouvernement de veiller au renforcement des ressources humaines spécialisées du secteur de l’élevage et de poursuivre, sans relâche, les campagnes nationales de vaccination du cheptel, les actions de promotion de la santé animale et la recherche en matière d’amélioration des races bovines.

    Evoquant l’autonomisation et la promotion économiques des femmes, le Président de la République a rappelé que le PROJET d’un Sénégal souverain, juste et prospère accorde une importance primordiale aux femmes et à leur rôle déterminant dans la consolidation de la famille, du développement économique et du renforcement des solidarités dans notre société.

    Il a saisi l’occasion de ce Conseil, pour magnifier la contribution significative des femmes pour un Sénégal prospère dans la justice sociale.

    Sur cette lancée, le Chef de l’Etat a demandé au Gouvernement de procéder à un audit des mécanismes et instruments de promotion économique et sociale des femmes et l’actualisation des plans, stratégies et actions destinés au renforcement de leur autonomie.

    Dans cette dynamique, le Président de la République a invité le Gouvernement à préparer, en accord avec l’ensemble des organisations féminines du Sénégal, un projet de loi d’orientation sur l’autonomisation économique durable des femmes.

    Enfin, au titre de son agenda diplomatique, le Chef de l’Etat est revenu sur les visites d’amitié et de travail qu’il a effectuées au Nigéria et au Ghana respectivement les 16 et 17 mai 2024.

    Dans sa communication au Conseil, le Premier Ministre est revenu sur les priorités gouvernementales.

    À cet égard, il a donné aux ministres concernés des orientations en vue de la réduction du train de vie de l’Etat, avec notamment les démarches à entreprendre pour la récupération de son patrimoine foncier et bâti cédé à des privés dans des conditions irrégulières, alors que des services administratifs font recours à la location.

    Il a également indiqué la nécessité d’accorder une attention urgente aux programmes de construction de logements sociaux recentrés sur les nouvelles orientations du Gouvernement et de consacrer un traitement particulier aux prêts DMC.

    Le Premier Ministre a, en outre, évoqué les diligences relatives au réexamen de certaines conventions notamment dans les secteurs miniers, pétroliers et halieutiques ainsi que la revue des finances publiques sur la période allant du 1er janvier 2019 au 31 mars 2024.

    Il a rendu compte au Conseil des premiers résultats des concertations en cours avec les parties prenantes, sur la réduction du coût de la vie pour les produits de première nécessité et les services de connexion à l’Internet.

    Le Premier Ministre a fait part des conclusions des Conseils interministériels consacrés à la prévention et à la gestion des inondations ainsi qu’à la préparation des examens et concours au titre de l’année scolaire 2024.

    Il a également annoncé le programme des prochaines rencontres interministérielles sur le secteur de l’hydraulique, les infrastructures maritimes et portuaires ainsi que sur la prévention et la sécurité routière.

    Le Premier Ministre a demandé aux ministres et secrétaires d’Etat de proposer les mesures et ajustements à envisager à l’issue de la réalisation de l’état des lieux des programmes et projets, du capital humain et des ressources budgétaires trouvés dans leurs ministères respectifs à leur prise de fonction.

    Enfin, le Premier Ministre a partagé avec le Conseil les orientations qu’il compte imprimer à la relance du Service civique national.

    AU TITRE DES COMMUNICATIONS DES MINISTRES :

     Le Ministre de l’Energie, du Pétrole et des Mines a fait une communication sur l’état d’avancement des projets pétroliers et gaziers d’une part, et d’autre part, sur l’exploitation des phosphates de Ndendory-Ouali Diala ;

     Le Ministre de la Jeunesse, des Sports et de la Culture a fait une communication sur la situation du programme Xeyu ndaw yi et sur l’état de construction des Maisons de la jeunesse et de la citoyenneté ;

     Le Secrétaire d’Etat aux Coopératives et à l’Encadrement paysan a fait une communication sur la préparation de la campagne de production agricole 2024.

    Le Ministre de la Formation Professionnelle,
    Porte-Parole du Gouvernement
    Amadou Moustapha Njekk SARRE