Catégorie : Politique

  • SENEGAL-MONDE-CONFLIT-REACTION / Des soutiens à la Palestine réclament l’arrêt de l’intervention meurtrière israélienne à Gaza

    SENEGAL-MONDE-CONFLIT-REACTION / Des soutiens à la Palestine réclament l’arrêt de l’intervention meurtrière israélienne à Gaza

    Dakar, 15 mai (APS) – Des universitaires et membres du Comité Palestine Sénégal se sont élevés, mercredi à Dakar, contre l’intervention meurtrière de l’armée israélienne dans le territoire palestinien de Gaza, et réclamé l’arrêt de ce qu’ils considèrent comme un génocide contre le peuple palestinien.

    ‘’Le Comité Palestine Sénégal exige l’arrêt total, immédiat et sans condition du génocide, des crimes de guerres et des crimes contre l’humanité perpétrés par l’armée d’Israël à Gaza’’, a déclaré Serigne Modou Thiam, un membre dudit comité lors d’une conférence de presse.

    Cette rencontre avec les journalistes s’inscrit dans le cadre de la commémoration du 76e anniversaire de l’occupation de la Palestine. L’édition 2024 de cette commémoration se tient alors que le territoire palestinien de la bande de Gaza subit, depuis plus de 7 mois, une intervention de l’armée israélienne.

    Les bombardements et assauts militaires lancés par Israël en riposte à une attaque perpétrée en territoire israélien par le Hamas, le mouvement palestinien qui administre la bande de Gaza a causé la mort de près de 40. 000 personnes, des femmes et des enfants en majorité, d’après les données actualisées des autorités sanitaires locales.

    Le responsable du Comité Palestine Sénégal a insisté sur le fait que ce nouveau développement s’inscrit dans une longue série d’injustices que le peuple martyr de la Palestine vit depuis 1948, l’année de la proclamation de l’Etat d’Israël.

    Serigne Modou Thiam a rappelé qu’en 1948 déjà, ‘’plus de sept cent mille (700 000) Palestiniens avaient été déplacés de force de leurs foyers, transformant une grande partie de la population palestinienne en réfugiés et apatrides’’.

    Lisant la déclaration faite par le Comité Palestine Sénégal, M. Thiam a souligné la nécessité d’accroître les efforts allant dans le sens de la création d’un État palestinien libre et indépendant conformément aux résolutions des Nations Unies.

    Bamar Guèye Directeur exécutif de l’ONG Jamra, Abdou hashish Munzer, diplomate palestinien, Cheikh Sadibou Dia, historien, Mamadou Mbodji, Pascal Ndong, conseiller d’ambassade, Dr Awa Ly Tall, les femmes sénégalaises de la diaspora, Chérif Mballo, Secrétaire général de la Campagne sénégalaise pour la défense d’Al Qods et la Palestine ont tour à tour pris la parole pour condamner les crimes de masse commis par Israël.

    Il n’a pas manqué d’inviter tous les acteurs à rester engagés et mobilisés en faveur de la recherche d’une paix juste, respectant le droit à l’autodétermination et à l’indépendance du peuple palestinien’’.

    Les militants de la cause palestinienne ont en même temps exhorté la communauté internationale et l’Organisation de la coopération islamique (OCI) à trouver une solution rapide et durable à la crise humanitaire en cours à Gaza, laquelle traduit ‘’une volonté manifeste d’extermination du peuple palestinien’’.

    Prenant part à la rencontre, des universitaires, acteurs de la société civile, diplomates ont, à l’unanimité, condamné l’intervention militaire israélienne à Gaza, n’hésitant pas à leur tour d’évoquer le terme de génocide.

    Le Directeur exécutif d’Amnesty Sénégal, Seydi Gassama, a par exemple dénoncé ‘’l’hypocrisie des pays occidentaux devant l’attitude de l’Etat d’Israël’’.

    ‘’Cela fait 76 ans que les israéliens ont chassé les Palestiniens de leurs terres. Cela a entraîné un déplacement massif de plus de 800 mille palestiniens. Israël fait ce qu’il veut en totale impunité’’, a-t-il déploré.

    ‘’On ne peut pas condamner l’attaque du Hamas [car] sans la résistance on ne parlerait plus de peule palestinien. (…) Israël n’aurait jamais eu à commettre toutes les impunités sans le soutien des grandes puissances notamment des États-Unis’’, a tranché Gassama.

    Il salué l’indignation, devenue planétaire, face à la situation en cours en Palestine, tout en invitant les autorités sénégalaises à prendre exemple sur les initiatives courageuses prises par l’Afrique du Sud’’, qui a porté l’affaire devant la Cour internationale de justice.

    Le professeur Babacar Samb, ancien ambassadeur du Sénégal en Égypte, a abondé dans le même sens estimant que le Sénégal devait être en pole position avec l’Afrique du Sud dans cette lutte.

    Après avoir salué le discours du Président de la République lors du 15 ème Sommet de l’OCI à Banjul, M. Samb pense que ‘’le Sénégal doit de façon graduelle geler ses relations diplomatiques’’ avec l’Israël.

    Pour ce faire, le Professeur Moustapha Ly, enseignant-chercheur au département arabe et civilisations islamique est d’avis qu’il faut une mobilisation populaire pour que ‘’cela ait un impact sur les gouvernants’’.

    L’enseignant-chercheur voit dans la question palestinienne trois dimensions (arabe, islamique et humaine) et qualifie la situation d’insulte à la dignité humaine.

    Mouhamadou Barro, coordonnateur du Comité Palestine Sénégal, a de son côté annoncé une série d’activités en collaboration avec l’ensemble des mouvements de soutien à la cause palestinienne.

    FD/AKS/OID

  • SENEGAL-MONDE-JUSTICE / Un ancien ministre gambien condamné en Suisse à 20 ans de prison pour crimes contre l’humanité

    SENEGAL-MONDE-JUSTICE / Un ancien ministre gambien condamné en Suisse à 20 ans de prison pour crimes contre l’humanité

    Dakar, 15 mai (APS) – La justice suisse a condamné, mercredi, à 20 ans de prison, Ousman Sonko, ancien ministre de l’Intérieur de la Gambie, pour crimes contre l’humanité, a-t-on appris de diverses sources.

    ‘’Ousman Sonko est condamné à une peine privative de liberté de vingt ans’’, a déclaré la greffière du Tribunal pénal fédéral de Bellinzone (sud-est) dans des propos rapportés par des médias.

    M. Sonko, qui a dirigé plusieurs départements ministériels dont celui de l’Intérieur gambien durant le règne de Yahya Jameh (1994-2016) a notamment été reconnu coupable de tortures, viols et assassinats à l’issue de ce procès organisé entre janvier et mars en suisse.

    ‘’Aujourd’hui, le tribunal pénal fédéral de Bellinzona dans la confédération suisse a requis une peine d’emprisonnement de 20 ans contre Ousmane Sonko, le plus ancien ministre de l’intérieur durant les 22 ans de régime dictatorial du président Jammeh pour des chefs d’accusation multiples dont des crimes contre l’humanité, viol, torture et assassinats’’, a réagi l’ONG Trial, dans un message partagé sur le réseau social X.

    Cette sentence rendue en vertu de la compétence universelle de la justice suisse pour certains crimes graves selon la loi internationale, est l’aboutissement d’une plainte déposée depuis le 07 janvier par ladite ONG.

    Les faits pour lesquels il était poursuivi couvrent la période comprise entre janvier 2000 et septembre 2016, au cours de laquelle il a servi à différents postes dont le dernier fut celui de ministre de l’intérieur (2006-2016).

    Il lui est notamment reproché sa participation à des actes de torture, meurtres, détentions illégales et d’avoir facilité en ses qualités et fonctions, des attaques systématiques et généralisées contre toute voix dissidente au régime de Jammeh.

    En septembre 2016, M. Sonko, a quitté la Gambie après son limogeage en tant que ministre. Il a demandé l’asile en suisse où il s’est réfugié avant d’être arrêté deux mois plus tard à la suite de dénonciations.

    KM/AKS/OID

  • AFRIQUE-UE-POLITIQUE / Tunisie : les multiples arrestations inquiètent l’UE

    AFRIQUE-UE-POLITIQUE / Tunisie : les multiples arrestations inquiètent l’UE

    Dakar, 14 mai (APS) – L’Union européenne (UE) a fait part de son ‘’inquiétude’’ suite aux récentes arrestations de plusieurs figures de la société civile, de journalistes et d’acteurs politiques en Tunisie, a indiqué mardi son porte-parole, Nabila Massrali.

    ‘’L’Union européenne a suivi avec inquiétude les récents développements en Tunisie, notamment les arrestations concomitantes de plusieurs figures de la société civile, de journalistes et d’acteurs politiques’’, a-t-elle dit dans une déclaration publiée sur le réseau social X.

    Nabila Massrali a rappelé ‘’le rôle fondamental’’ que les associations de la société civile et les médias jouent dans toutes les démocraties.

    L’Union européenne précise que ‘’les libertés d’expression et d’association, au même titre que l’indépendance de la justice, sont garanties par la Constitution tunisienne et constituent le socle » de son  »partenariat’’ avec la Tunisie.

    Nabila Massrali a rappelé que la Tunisie est un pays qui s’est de tout le temps distingué par le dynamisme de sa société civile et c’est dans ce sens que ‘’l’Union européenne continuera à travailler conjointement avec les associations afin de soutenir leurs activités dans le respect du cadre juridique en place’’.

    L’avocate Sonia Dahmani fait l’objet d’une enquête, depuis samedi, pour diffusion de « fausses informations dans le but de porter atteinte à la sûreté publique » et « incitation à un discours de la haine ».

    Les chroniqueurs Mourad Zeghid et Borhen Bsaies ont été placés en détention dimanche pour des critiques sur la situation du pays.

    FD/ASB/OID

  • SENEGAL-FRANCE-POLITIQUE / Des élus et dirigeants de La France insoumise en visite à Dakar, ce mardi

    SENEGAL-FRANCE-POLITIQUE / Des élus et dirigeants de La France insoumise en visite à Dakar, ce mardi

    Dakar,14 mai (APS) – Des élus et dirigeants du mouvement La France Insoumise entament mardi une visite de quatre jours à Dakar dans le cadre de la consolidation des liens entre ce parti politique français et les Patriotes africains du Sénégal pour le travail, l’éthique et la fraternité (Pastef-Les patriotes, au pouvoir), annonce un communiqué parvenu à l’APS.

    La délégation, conduite par le leader des Insoumis, Jean Luc Mélenchon, va séjourner à Dakar jusqu’à vendredi, précise le communiqué.

    Le texte indique que cette visite entre dans le cadre de la consolidation des liens entre les deux formations politiques, qui partagent la vision d’un monde juste et solidaire dans le respect de la souveraineté de chaque peuple.

    Au cours de ce séjour, une rencontre entre les élus et dirigeants des Insoumis et le bureau politique des patriotes est prévue mercredi, sous la présidence d’Ousmane Sonko, président du parti PASTEF.

    Jeudi, les deux formations politiques tiendront une conférence publique avec les étudiants de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar Sénégal sur l’avenir des relations Afrique-Europe.

    FD/ASG/OID

  • SENEGAL-AFRIQUE-DIPLOMATIE / Le président de l’Assemblée nationale capverdienne en visite officielle à Dakar, à partir de mercredi

    SENEGAL-AFRIQUE-DIPLOMATIE / Le président de l’Assemblée nationale capverdienne en visite officielle à Dakar, à partir de mercredi

    Dakar, 14 mai (APS) – Le président de l’Assemblée nationale du Cap-Vert, Austélino Tavares Correia, entame, à partir de mercredi, une visite officielle au Sénégal, a-t-on appris de source officielle.

    « Le Président de l’Assemblée nationale du Cabo-Verde, Austélino Tavares Correia, séjournera au Sénégal à compter du mercredi 15 mai », indique le service de communication de l’institution parlementaire dans un communiqué. 

    Selon le document parvenu à l’APS, il va effectuer cette visite de cinq jours à l’invitation de son homologue sénégalais, Amadou Mame Diop, avec lequel il aura une séance de travail, jeudi, à l’Assemblée nationale du Sénégal.

    Il visitera, le même jour, avec sa délégation, quelques sites culturels du pays.

    Durant son séjour, M. Correia, qui dirige l’Assemblée nationale du Cabo-Verde depuis mai 2021, sera reçu en audience par le président Bassirou Diomaye Faye.

    Le président de l’Assemblée nationale du Cap-Vert sera accompagné d’une forte délégation, comprenant les présidents de deux groupes parlementaires, quatre députés, des membres de son cabinet et des membres de l’administration du parlement capverdien, signale le communiqué.

    « La visite de la délégation cabo-verdienne sera ainsi l’occasion de raffermir le partenariat entre les deux pays, marqué par des liens séculaires et une coopération multiforme dans laquelle les échanges parlementaires tiennent une place importante », poursuit le texte.

    La visite officielle du président de l’Assemblée nationale cap-verdienne prend fin le 19 mai.

    ABB/AKS/BK

  • SENEGAL-POLITIQUE-ELECTION / Processus électoral : des recommandations seront transmises aux autorités après un travail d’évaluation (COSCE)

    SENEGAL-POLITIQUE-ELECTION / Processus électoral : des recommandations seront transmises aux autorités après un travail d’évaluation (COSCE)

    Diourbel, 13 mai (APS) – Le collectif des organisations de la société civile pour les élections (COSCE) compte mettre à la disposition des nouvelles autorités un cahier de recommandations sur le processus électoral après une évaluation de l’organisation du scrutin présidentiel du 24 mars dernier, a appris l’APS des membres de cette organisation.

    « Après Saint-Louis, aujourd’hui c’est autour de Diourbel d’abriter l’atelier d’évaluation du processus électoral au lendemain de l’élection présidentielle pour relever les atouts et faiblesses du processus électoral. La finalité de cette rencontre est de recueillir les recommandations faites par les acteurs, lesquelles seront remises aux autorités à l’issue d’un atelier national qui sera tenu à Dakar », a expliqué Papa Assane Tine, représentant du COSCE.

    Il s’exprimait en marge d’un atelier d’évaluation du processus électoral initié par le COSCE avec l’appui de National democratic Institute (NDI) en présence des acteurs d’organisations de la société et des autorités administratives locales de la région de Diourbel.

    Dans leur prise de parole, les participants ont salué d’emblée la bonne organisation du scrutin présidentiel en dépit de quelques manquements notés.

    Le directeur senior pays de NDI, Alain Ayadokoun, a salué la résilience du peuple sénégalais tout au long du processus électoral, lequel a abouti à une élection présidentielle libre, transparente et sans contestation.

    Selon lui, le Sénégal a lancé un signal fort qui doit inspirer les autres pays africains et du monde entier, soulignant que la dernière élection présidentielle a encore une fois montré la maturité démocratique du Sénégal.

    Le représentant de la fédération des associations de personnes vivant avec un handicap du département de Diourbel, Khadim Dieng a souligné que les personnes handicapées ont été bien prises en compte sur le processus électoral.

    Au-delà des membres des bureaux de vote, a-t-il indiqué, les électeurs ont été très courtois et indulgent envers ces personnes vulnérables afin de leur permettre de voter dans de bonnes conditions.

    Pour parfaire le processus électoral, les participants à l’atelier ont formulé des recommandations dont le couplage de l’obtention de la pièce d’identité pour les jeunes avec l’inscription sur le fichier électoral, une réforme profonde du code électoral sur la déchéance des droits civiques et politiques des acteurs politiques ainsi que la rationalisation des partis politiques.

    MS/ASB/OID

  • SENEGAL-AFRIQUE-DIPLOMATIE / La coopération bilatérale au menu de l’entretien entre Faye et Kagamé

    SENEGAL-AFRIQUE-DIPLOMATIE / La coopération bilatérale au menu de l’entretien entre Faye et Kagamé

    Dakar, 12 mai (APS) – Les axes de coopération bilatérale ont été dimanche au cœur de l’entretien entre le président Bassirou Diomaye Faye et son homologue rwandais Paul Kagamé en visite de travail dans la capitale sénégalaise, a appris l’APS de source officielle.

    ‘’Au terme de leur entretien, le président Bassirou Diomaye Faye a convié son hôte, le chef de l’Etat rwandais à un déjeuner dans une ambiance empreinte de solennité et d’amitié conviviale’’, a indiqué la Présidence sénégalaise sur le réseau social X.

    Paul Kagamé, arrivé samedi à Dakar pour une visite de travail de 48 heures, doit, avec son homologue sénégalais, se rendre ce dimanche, à la salle omnisports de Dakar Aréna, à Diamniadio, pour assister à un match de basket.

    Il s’agit de la rencontre devant opposer l’équipe sénégalaise de l’AS Douanes à celle de l’Armée Patriotique du Rwanda pour le compte de la dernière journée de la première phase de la Basketball Africa League (BAL).

    La deuxième phase de la conférence Sahara de cette compétition initiée par la Ligue de basket nord-américaine (NBA) va se tenir à Kigali, la capitale du Rwanda.

    AKS

  • SENEGAL-POLITIQUE / La démission des ministres de leurs postes électifs est un  »acte de rupture », selon un universitaire

    SENEGAL-POLITIQUE / La démission des ministres de leurs postes électifs est un  »acte de rupture », selon un universitaire

    Dakar, 12 mai (APS) – Le chercheur sénégalais Serigne Mbaye Mbodj considère la démission du Premier ministre, Ousmane Sonko, et de membres du gouvernement de leurs postes électifs comme un ‘’acte de rupture’’ et le   »signal fort d’un nouveau style de gouvernance des affaires publiques’’.

    ‘’La décision du Premier ministre et des membres du gouvernement de se libérer de leurs mandats électifs pour se consacrer exclusivement à leurs fonctions de ministre, se veut un acte qui rompt d’avec le cumul de mandats ayant longtemps constitué une pratique politique au Sénégal’’, a déclaré le politiste dans un entretien avec l’APS.

    ‘’Les nouvelles autorités tentent d’envoyer le signal fort d’un nouveau style de management des affaires publiques’’, a-t-il ajouté.

    Le Premier ministre Ousmane Sonko a officiellement démissionné de son poste de maire de la commune de Ziguinchor (sud), qu’il occupait depuis les élections municipales et départementales de janvier 2022.

    Cette démission de M. Sonko de son mandat électif obéit à une directive du président de la République Bassirou Diomaye Faye, demandant à tout membre du nouveau gouvernement installé le 5 avril dernier, qui cumule des mandats électifs (collectivités territoriales, Assemblée nationale), de se démettre de ses fonctions dans un délai d’un mois.

    A la date du 5 mai dernier, tous les concernés se sont conformés à l’injonction présidentielle.

    Par cette disposition, les nouvelles autorités politiques inaugurent une ère ‘’de nouvelles pratiques politiques sur fond de vertu, d’éthique et de morale’’, pense savoir le spécialiste des questions de démocratie et de bonne gouvernance.

    En outre, ‘’s’il est impossible de cumuler la fonction de ministre et la charge de député, précise-t-il, aucune disposition légale ou réglementaire n’empêche d’être député et maire, ministre et maire, maire et directeur général ou président de Conseil d’administration’’.

    ‘’C’est dans ce désert de non-réglementation qu’ont émergé des personnalités politiques très puissantes au niveau de leur localité, parce que cumulant une fonction d’élu et une autre de nomination émanant du président de la République dans une double logique d’accaparement de ressources et de mobilisation d’une clientèle politique’’, tranche le juriste.

    Selon lui, une autorité politique cumularde pourrait être portée au népotisme, avoir tendance à mobiliser des ressources pour favoriser sa localité au détriment d’autres.

    ‘’En décidant de ne pas perpétuer la survenance d’hommes politiques « super-man », les nouvelles autorités du pays donnent l’impression de vouloir mettre fin au cumul de mandats, une pratique politique corrosive qui sapent les fondements de la démocratie, de la justice et de l’équité sociale’’, commente M. Mbodj.

    A cet égard  »la démission des ministres de leurs postes électifs dans le sillage de la fin du cumul est une promesse de campagne du candidat Bassirou Diomaye Faye’’, rappelle-t-il en estimant que le respect de cet engagement contribue à redonner à la parole politique son crédit quelque peu perdu’’.

    ABB/AKS

  • SENEGAL-AFRIQUE-DIPLOMATIE / Bassirou Diomaye Faye reçoit en audience Paul Kagamé ce dimanche

    SENEGAL-AFRIQUE-DIPLOMATIE / Bassirou Diomaye Faye reçoit en audience Paul Kagamé ce dimanche

    Dakar, 12 mai (APS) – Le président du Rwanda, Paul Kagamé, en visite de travail de travail à Dakar, est reçu, ce dimanche par Bassirou Diomaye Faye, au Palais de la République, a appris l’APS de source officielle.

    Le chef de l’Etat rwandais arrivé samedi dans l’après-midi dans la capitale sénégalaise va notamment avoir un entretien avec le président Bassirou Diomaye Faye, ont indiqué les services de communication de la présidence sénégalaise.

    A la suite de ce tête-tête, les deux chefs d’Etat vont prendre part à un déjeuner privé avant de partir à la salle omnisports de Dakar Arèna, à Diamniadio pour assister à un match de basket.

    Il s’agit notamment de la rencontre devant opposer l’équipe sénégalaise de l’AS Douanes à celle de l’Armée Patriotique du Rwanda pour le compte de la dernière journée de la première phase de la Basketball Africa League (BAL).

    La deuxième phase de la conférence Sahara de cette compétition initiée par la Ligue de basket nord-américaine (NBA) va se tenir à Kigali, la capitale du Rwanda.

    AKS

  • SENEGAL-AFRIQUE-DIPLOMATIE / Paul Kagamé à Dakar pour une visite de travail de 48 h (officiel)

    SENEGAL-AFRIQUE-DIPLOMATIE / Paul Kagamé à Dakar pour une visite de travail de 48 h (officiel)

    Dakar, 11 mai (APS) – Le président de la République du Rwanda, Paul Kagamé, est attendu ce samedi dans l’après-midi à Dakar pour une visite de travail de 48 heures, a appris l’APS de source officielle.

    Le chef de l’Etat rwandais va durant son séjour avoir un tête-à-tête avec son homologue sénégalais, Bassirou Diomaye Faye en plus d’un déjeuner privé, ont indiqué les services de communication de la présidence sénégalaise.

    AKS