Catégorie : Politique

  • SENEGAL-POLITIQUE-RELIGIONS / Madina Gounass : Bassirou Diomaye Faye demande aux guides religieux de prier pour la réussite de sa mission

    SENEGAL-POLITIQUE-RELIGIONS / Madina Gounass : Bassirou Diomaye Faye demande aux guides religieux de prier pour la réussite de sa mission

    Des envoyés spéciaux de l’APS Baboucar Thiam et Amadou Sarra Bâ

    Madina Gounass, 3 mai (APS) – Le président de la République a sollicité les guides de la communauté tidjane de Médina Gounass (sud) de prier pour la préservation de la paix au Sénégal et la réussite de l’exercice de son mandat, a constaté l’APS, vendredi.

    ‘’Nous rendons grâce à Dieu de venir au ‘daakaa’, un site dédié à la prière, et demandons à tout un chacun de prier pour soi-même, pour sa famille, surtout pour le Sénégal et les nouvelles autorités en vue de la réussite de leur mission’’, a dit Bassirou Diomaye Faye.

    Le chef de l’État s’exprimait après avoir fait la prière de ‘’takusaan’’, la ‘’salat asr’’, en début de soirée, sur le site du ‘’daakaa’’, où se tient le pèlerinage annuel de Madina Gounass, aux côtés du khalife de cette ville, Thierno Amadou Tidiane Ba.

    ‘’La réussite de notre mission est une réussite pour tout le Sénégal. C’est la raison pour laquelle nous vous demandons de prier pour nous’’, a ajouté le président de la République en s’adressant au guide de la communauté tidjane de Madina Gounass.

    M. Faye a effectué une visite de courtoisie auprès de ce guide musulman, à l’occasion de la 83eédition du ‘’daakaa’’ de ladite ville, un pèlerinage annuel d’une dizaine de jours, dont la présente édition se tient depuis samedi 27 avril.

    ‘’Les nouvelles autorités du pays vouent une grande considération aux guides religieux’’, a poursuivi le chef de l’État en rappelant avoir créé à la présidence de la République une direction chargée des affaires religieuses.

    ‘’Le Sénégal demeure un pays stable’’, a ajouté M. Faye, estimant que les Sénégalais le doivent en partie à leurs guides religieux.

    Bassirou Diomaye Faye a déploré la guerre au Moyen-Orient et celle opposant la Russie à l’Ukraine.

    Il s’est réjoui de la tenue du ‘’daakaa’’ et de la présence à chacune de ses éditions de milliers de fidèles musulmans venus des 14 régions du Sénégal, d’autres pays également.

    M. Faye a dit qu’il tenait à effectuer cette visite de courtoisie auprès du khalife de Madina Gounass en tant que président de la République, membre de la famille du guide religieux et ‘’disciple’’.

    Thierno Ibnou Oumar Bâ, le porte-parole du khalife, s’est réjoui de la visite du président de la République à Madina Gounass et de son recueillement sur le site du ‘’daakaa’’. ‘’Votre présence engendre une immense joie pour nous’’, a-t-il dit au chef de l’État.

    Le khalife a souhaité un plein succès à Bassirou Diomaye Faye dans l’exercice de ses fonctions et lui a offert des livres.

    BT/ASB/ESF

  • SENEGAL-MEDIAS-CELEBRATION / Le président Faye salue le rôle des médias dans » la consolidation de la démocratie sénégalaise »

    SENEGAL-MEDIAS-CELEBRATION / Le président Faye salue le rôle des médias dans » la consolidation de la démocratie sénégalaise »

    Dakar, 3 mai (APS) – Le président de la République, Bassirou Diomaye Diakhar Faye, a salué vendredi le rôle des médias dans la ‘’consolidation et la préservation de la démocratie sénégalaise ».

    ‘’En ce jour où le monde célèbre la liberté de la presse, je souhaite exprimer, avec la plus grande emphase, le rôle crucial que vous, journalistes et médias, assumez dans la consolidation et la préservation des fondements démocratiques de notre nation.’’, a-t-il indiqué dans un message rendu public dans le cadre de la 31-ème édition, de la Journée mondiale de la liberté de la presse.

    Estimant la mission des médias ‘’essentielle’’ et la liberté de la presse comme ‘’véritable pierre angulaire des sociétés démocratiques’’, le chef de l’Etat, a affirmé son ‘’engagement à soutenir une presse libre et diversifiée, pilier indispensable de notre démocratie’’.

    ‘’La liberté de la presse, véritable pierre angulaire des sociétés démocratiques, garantit que chaque citoyen reste informé, engagé, et participe activement aux débats essentiels qui façonnent notre avenir commun’’, a-t-il relevé.

    Selon lui, ‘’l’absence de débats d’idées vigoureux, d’une vérification scrupuleuse des faits et d’une diversité de perspectives affaiblit la démocratie’’.

    Constatant les mutations de la profession, engendrées par l’essor croissant du numérique, le président Faye appelle les journalistes à lutter contre la ‘’prolifération de la mésinformation, de la désinformation, et des discours de haine’’ en ligne.  

    ‘’Ces fléaux menacent notre cohésion sociale et ébranlent les fondements de notre coexistence pacifique, affectant parfois même les symboles les plus chers de notre nation’’, a-t-il alerté.

    Il a invité les professionnels des médias à ’’un engagement renouvelé pour une presse indépendante et robuste, ainsi qu’une action résolue pour assurer une plus grande transparence des plateformes en ligne et développer l’éducation aux médias et à l’information pour tous les citoyens’’.

    Bassirou Diomaye Faye a en outre pris l’engagement ‘’de renforcer les mécanismes de soutien à la liberté de la presse, à protéger les journalistes, dans l’exercice de leur fonction et leur quête de la vérité, tout en promouvant une régulation équitable des nouveaux médias’’.

    Le chef de l’Etat a dit qu’il prévoit convier les acteurs des médias à un déjeuner afin de ‘’partager un moment de convivialité’’ avec eux et ‘’célébrer ensemble cette journée significative’’.

    Cette rencontre, qui a été reportée du fait de son déplacement au Daaka de Madina Gounass, sera reprogrammée ‘’très prochainement’’, a-t-il promis.

    ‘’Ensemble, poursuivons nos efforts à défendre la vérité et à enrichir le débat public par le dialogue et l’information juste’’, a-t-il lancé.

    La Journée mondiale de la liberté de la presse, célébrée chaque 3 mai, dans le monde, a été instituée en 1993 par l’Assemblée générale des Nations unies.

    ABB/AB

  • SENEGAL-MONDE-ISLAM-DIPLOMATIE / Le président Faye participera au 15e Sommet de l’OCI (officiel)

    SENEGAL-MONDE-ISLAM-DIPLOMATIE / Le président Faye participera au 15e Sommet de l’OCI (officiel)

    Dakar, 3 mai (APS) – Le chef de l’Etat sénégalais, Bassirou Diomaye Faye, a annoncé, jeudi, en Conseil des ministres qu’il participera au Sommet de l’Organisation de la Coopération islamique (OCI) prévu samedi et dimanche, à Banjul, en Gambie.

    Ce 15e sommet a pour thème ‘’Promouvoir l’unité et la solidarité par le dialogue pour le développement durable’’.

    Les experts et les ministres Affaires étrangères sont  déjà pied d’œuvre à Banjul pour préparer les documents de travail de la réunion des chefs d’Etat et de gouvernement.

    L’Organisation de la coopération islamique (OCI) compte 57 États membres répartis sur quatre continents. Elle a été fondée en septembre 1969 suite à l’incendie criminel de la troisième mosquée de l’islam (après celles de La Mecque et de Médine), Masjdi Al Aqsa à Jérusalem.

    L’OCI vise à protéger et sauvegarder les intérêts du monde musulman en promouvant la paix et l’harmonie mondiales. Ses trois principaux organes sont : le Sommet des chefs d’Etat, le Conseil des ministres des Affaires étrangères (CFM) et le Secrétariat général.

    En 2016, l’Organisation s’est dotée d’un plan d’actions décennal axé sur la paix et la sécurité, la Palestine et Al-Qods (Jérusalem), la réduction de la pauvreté, la lutte contre le terrorisme, l’investissement et la finance, la sécurité alimentaire, la science et la technologie, le changement climatique et la durabilité, la modération, la culture et l’harmonie interconfessionnelle, l’autonomisation des femmes, l’action humanitaire islamique conjointe, les droits de l’homme et la bonne gouvernance, entre autres. 

    OID

  • SENEGAL-GOUVERNEMENT / Le communiqué du Conseil des ministres du jeudi 02 mai 2024

    SENEGAL-GOUVERNEMENT / Le communiqué du Conseil des ministres du jeudi 02 mai 2024

    Dakar, 2 mai (APS) – Le Conseil des ministres s’est tenu ce jeudi 02 mai 2024 au Palais de la République, sous la présidence du Chef de l’Etat, Son Excellence, Monsieur Bassirou Diomaye Diakhar FAYE.

    A l’entame de sa communication, le Président de la République a adressé, à nouveau, ses condoléances les plus attristées aux familles des victimes du dramatique accident de la route survenu le jeudi 25 avril 2024 sur l’axe Koungheul-Koumpentoum au village de Yamong.

    Il a souhaité un prompt rétablissement aux blessés qui bénéficient déjà de la prise en charge de l’Etat.

    Le Chef de l’Etat a fait part au Conseil de sa vive préoccupation face à la recrudescence des accidents de la route depuis plusieurs semaines.

    Le Président de la République a demandé, aux ministres en charge des transports terrestres, de la gendarmerie et de la police nationale de proposer, sous la supervision du Premier Ministre, un plan d’urgence de prévention et de sécurité routières qui sera exécuté dans toute sa rigueur et dans les meilleurs délais.

    Le Chef de l’Etat a, en outre, instruit le ministre en charge des transports terrestres, de procéder à l’évaluation des actions de l’Agence nationale de Sécurité routière (ANASER) et à l’ajustement de ses interventions en termes de sensibilisation et d’accompagnement des acteurs des transports publics notamment les chauffeurs.

    A cet effet, il a noté la nécessité pour l’Etat de consolider le partenariat avec les acteurs et les syndicats de transport pour intensifier ledit processus et sa généralisation.

    Dans le même élan, le Président de la République a demandé une évaluation rapide du système de gestion des sociétés publiques de transport notamment de la société Dakar Dem Dikk dont l’audit des activités, des parcs de bus, des ressources humaines, du modèle économique et de la gouvernance globale, s’érige en priorité pour consolider le développement du secteur.

    Il a, de plus, invité le ministre des Transports terrestres à faire le point sur le lancement effectif des activités du Bus Rapid Transit (BRT) et ses modalités d’exploitation et de gestion.

    D’ailleurs, le Chef de l’Etat a demandé au Premier Ministre et au ministre en charge des transports terrestres de préparer la tenue, avant fin juillet 2024, des Etats généraux des Transports publics pour asseoir les consensus indispensables à la transformation rapide et intégrale du transport public.

    Evoquant la célébration de la fête du travail, le Président de la République est revenu sur la cérémonie de remise des cahiers de doléances syndicales des centrales des travailleurs pour l’année 2024 tenue le 1er mai au Palais de la République. Après avoir salué l’engagement consensuel pour un pacte de stabilité sociale durable afin de soutenir la transformation systémique du Sénégal, le Président de la République a félicité l’ensemble des travailleurs pour leur contribution remarquable à l’œuvre de construction nationale.

    Le Président de la République a, ainsi, demandé au Gouvernement de prendre en charge, sans délais, les différentes doléances sectorielles des centrales syndicales et de produire un rapport trimestriel de suivi de la prise en charge des requêtes.

    Ce document collégial sera présenté en Conseil des ministres par le Ministre du Travail, de l’Emploi et des Relations avec les Institutions.

    Le Président de la République a, en outre, signalé la nécessité de renforcer le dialogue social permanent dans la fonction publique avec une évaluation concertée de l’état des engagements du Gouvernement dans le cadre d’accords signés avec les différents secteurs de l’Administration.

    Le Chef de l’Etat a demandé au Premier Ministre de veiller à la consolidation du dialogue tripartite Etat-patronat-centrales syndicales pour assurer la stabilité sociale et la signature prochaine d’un Pacte social consensuel et durable, indispensable à la mise en œuvre optimale du Programme de Transformation systémique du Sénégal.

    Le Chef de l’Etat a aussi demandé, au Ministre de la Famille et des Solidarités de procéder à la revue systématique des programmes et projets sociaux en vue d’accélérer, sous la coordination du Premier Ministre, leur actualisation et leur redéploiement sectoriel et territorial dans une dynamique de consolidation soutenue de la justice sociale.

    Dans cette perspective, le Président de la République a indiqué l’urgence d’une actualisation du Registre National Unique (RNU) avant le 30 juin 2024 et de revoir les critères d’éligibilité et les listes des bénéficiaires des bourses de sécurité familiale.

    Le Chef de l’Etat a invité le Gouvernement à instaurer une « Journée de solidarité nationale » pour conforter le PROJET d’un Sénégal juste et prospère dans la solidarité.

    Le Président de la République a informé le Conseil qu’il participera le vendredi 03 mai 2024, avec une forte délégation, à la 83ème édition du Daaka annuel de Médina Gounass.

    Au titre de son agenda diplomatique, le Président de la République est revenu sur la visite de travail et d’amitié qu’il a effectuée en République de Guinée Bissau, le mardi 30 avril 2024.

    Il a remercié le Président Umaro Sissoco EMBALO pour l’accueil exceptionnel et l’hospitalité remarquable qu’il lui a réservés.

    Enfin, le Chef de l’Etat a annoncé au Conseil sa participation au Sommet de l’Organisation de la Coopération islamique (OCI) qui se tiendra les 4 et 5 mai 2024 à Banjul, en République sœur de Gambie.

    Dans sa communication, le Premier Ministre s’est félicité de la tenue, le samedi 27 avril 2024, du séminaire gouvernemental dont le Ministre, Secrétaire général du Gouvernement présentera les conclusions et recommandations.

    Le Premier Ministre a ensuite abordé les priorités autour desquelles il compte mobiliser l’action gouvernementale aux cours des prochaines semaines.

    Il s’agit tout d’abord de la proposition de mesures concrètes d’atténuation de la vie chère, d’un meilleur ciblage des subventions des produits de première nécessité et des produits pétroliers ainsi que de la réduction du train de vie de l’Etat.

    Les actions prioritaires porteront également sur les réformes fiscales en vue d’une plus grande équité et de transparence et sur la réforme du système de rémunération dans la fonction publique pour le rendre plus cohérent, juste et équitable en tenant compte de la soutenabilité budgétaire.

    Enfin, les mesures prioritaires de la feuille de route du Gouvernement seront également focalisées sur la campagne de production agricole 2024, le « Programme 100 000 logements » et la promotion du financement des PME/PMI.

    L’ensemble de ces mesures devront permettre de préparer le terrain à la convocation d’un dialogue social en vue d’aboutir à un pacte fort pour une stabilité sociale durable.

    Par ailleurs, le Premier Ministre a informé le Conseil du programme de réunions des Conseils interministériels dans les jours à venir. La première réunion se tiendra le vendredi 03 mai 2024 pour aborder les mesures que l’Etat
    compte mettre en œuvre pour la campagne de production agricole 2024, avec la résolution forte de mettre fin à toutes les dérives constatées depuis des années dans la distribution des intrants et du matériel agricole.

    Enfin, le Premier Ministre a rendu compte au Conseil des audiences qu’il a accordées au Président de la Commission de l’UEMOA et du chef de la Mission des services techniques du Fonds monétaire international séjournant actuellement à Dakar.

    Il est ressorti des échanges avec la Mission technique du FMI une appréciation satisfaisante relativement au fort engagement des nouvelles autorités pour une meilleure gouvernance économique et sociale.

    La mission a également relevé la similitude du programme gouvernemental avec le programme signé avec le FMI.

    Au titre de la communication des Ministres :

    – le Ministre des Infrastructures et des Transports terrestres et aériens a fait une communication sur les projets prioritaires dans les domaines routiers, ferroviaires et aériens ainsi que sur la gestion autoroutière et la sécurité routière;

    – le Ministre de l’Agriculture, de la souveraineté alimentaire et de l’Elevage a fait une communication sur le suivi de la campagne de commercialisation arachidière 2023/2024, la préparation de la campagne agricole 2024/2025 et le suivi des exportations des produits horticoles;

    – le Ministre, Secrétaire général du Gouvernement a fait une communication sur les conclusions et recommandations du séminaire gouvernemental.

    Fait à Dakar, le 02 mai 2024

    Le Ministre de la Formation Professionnelle, Porte-Parole du Gouvernement

    Amadou Moustapha Njekk SARRE

  • SENEGAL-MONDE-DIPLOMATIE / Un appel à l’action en faveur du dialogue interculturel clôt le 6e forum de Baku

    SENEGAL-MONDE-DIPLOMATIE / Un appel à l’action en faveur du dialogue interculturel clôt le 6e forum de Baku

    +++De l’envoyé spécial de l’APS, Abdou Kogne Sall+++

    Baku, Azerbaïdjan (APS) – Les participants au 6e forum mondial de Baku sur le dialogue interculturel ont, par le biais d’une déclaration finale, appelé, jeudi, les gouvernements et organisations internationales à accorder une priorité au dialogue entre les cultures.

    ‘’Nous appelons les gouvernements et les organisations internationales à donner la priorité au dialogue interculturel en tant qu’outil clé pour promouvoir la paix, la compréhension, la coopération et la prospérité dans un monde de plus en plus interconnecté et à continuer de soutenir le processus de Bakou dans ce sens’’, ont-ils notamment souligné dans une déclaration lue à la clôture de l’évènement ouvert mercredi.

    Dans la capitale azerbaïdjanaise, les participants au forum ont réaffirmé leur engagement à promouvoir la compréhension, le respect et la coopération entre les nations, et à construire un monde où la diversité est célébrée, l’inclusion adoptée et toutes les voix entendues.

    ‘’Nous reconnaissons le pouvoir des échanges culturels, du tourisme, de l’art et du patrimoine culturel pour construire des ponts et favoriser la coexistence pacifique entre les pays et les peuples’’, ont-ils fait valoir dans la déclaration dite de Baku.

    Ils n’ont pas non plus manqué de saluer le rôle immense joué par le processus de Bakou au niveau mondial, pour faciliter le dialogue entre les différentes parties prenantes représentant les pays de tous les continents et les principales organisations internationales.

    ‘’Nous nous engageons à favoriser une culture de dialogue, de respect et de compréhension qui transcende les frontières, contribuant à la paix et à la sécurité mondiale’’, ont insisté les délégués.

    Au moins 700 participants provenant d’une centaine de pays ont pris part au 6e Forum mondial de Baku sur le dialogue interculturel, clôturé jeudi dans la capitale de l’Azerbaïdjan.

    La rencontre, ouverte mercredi en présence de représentants d’organisations internationales et d’acteurs culturels et religieux de diverses obédiences, s’est tenue au centre des congrès de Baku.

    La manifestation axée sur le thème : ‘’Le dialogue pour la paix et la sécurité mondiales : coopération et interconnexion’’, s’est tenue au rythme de plusieurs panels consacrés à plusieurs sous-thématiques portant sur le devenir de l’humanité.

    AKS/ABB/OID

  • SENEGAL-MONDE-POLITIQUE / A Baku, un haut représentant des Nations unies prône un accroissement des efforts en faveur de la paix

    SENEGAL-MONDE-POLITIQUE / A Baku, un haut représentant des Nations unies prône un accroissement des efforts en faveur de la paix

    De l’envoyé spécial de l’APS, Abdou Kogne Sall

    Baku (Azerbaïdjan), 2 mai (APS) – Le haut représentant des Nations unies pour l’Alliance des civilisations, Miguel Angel Moratinos; a souligné à Baku, en Azerbaïdjan, la nécessité d’accroître les efforts visant à instaurer la paix et la stabilité dans toutes les régions du monde.

    Participant au 6e Forum de Baku sur le dialogue interculturel, le responsable de l’instance onusienne a notamment insisté sur l’importance de promouvoir la solidarité et l’intégration entre les civilisations et les cultures comme outil de résolution des conflits.

    Miguel Angel Moranitos a assuré qu’une alliance entre les civilisations constituerait une étape majeure pour la préservation de la dignité humaine et un devoir moral de protection des droits humains.

    De son côté, le directeur général de l’Organisation mondiale islamique pour l’éducation, la science et la culture (ISESCO), Salim Al Malik, a invité les centres de recherche et d’études régionaux et internationaux à adopter des normes de fiabilité dans la production d’informations et d’analyses.

     »Les critères auxquels il faut se référer résident dans l’état de paix et le niveau de sécurité garantissant à chacun la sérénité gage d’un avenir prometteur’’, a fait valoir le directeur général de l’ISESCO.

    Au moins 700 participants provenant d’une centaine de pays prennent part au 6e Forum mondial de Baku sur le dialogue interculturel, qui s’achève ce jeudi dans la capitale de l’Azerbaïdjan.

    La rencontre, ouverte mercredi en présence de représentants d’organisations internationales et d’acteurs culturels et religieux de diverses obédiences, s’est tenue au centre des congrès de Baku.

    La manifestation, axée sur le thème : ‘’Le dialogue pour la paix et la sécurité mondiales : coopération et interconnexion’’, s’est tenue au rythme de plusieurs panels consacrés à plusieurs sous-thématiques portant sur le devenir de l’humanité.

    AKS/MTN/ASG

  • SENEGAL-MONDE-POLITIQUE / Le monde ne doit plus fermer les yeux sur la ‘’pratique dégoutante’’ du néocolonialisme (Ilham Aliyev)

    SENEGAL-MONDE-POLITIQUE / Le monde ne doit plus fermer les yeux sur la ‘’pratique dégoutante’’ du néocolonialisme (Ilham Aliyev)

    De l’envoyé spécial de l’APS, Abdou Kogne Sall

    Baku, 1er mai (APS) –  Le président de la République d’Azerbaïdjan, Ilham Aliyev a déploré le caractère ‘’absolument inadmissible’’ de la poursuite par certains grands pays européens de la colonisation d’autres peuples, estimant que le monde ne devait pas fermer les yeux sur le néocolonialisme qu’il qualifie de  ‘’pratique dégoutante’’.

    ‘’Nous défendons le droit international et, aujourd’hui, au XXIe siècle, nous ne pouvons pas permettre à certains grands pays européens de continuer à coloniser d’autres peuples. C’est absolument inadmissible’’, a déclaré le chef de l’Etat azerbaïdjanais à l’ouverture, mercredi, à Baku, d’un forum international sur le dialogue interculturel.

    ‘’Lorsque nous élevons notre voix à l’échelle nationale, et auparavant en tant que président du Mouvement des non-alignés, ce n’est pas parce que nous agissons contre un pays. C’est simplement parce que nous défendons la justice et le droit international’’, a expliqué Ilham Aliyev.

    Il a insisté sur le fait que « le monde ne devrait plus fermer les yeux sur cette pratique dégoûtante du néocolonialisme, qui conduit à une assimilation forcée ».

    ‘’L’assimilation forcée de plus de dix territoires d’outre-mer de la France est absolument inadmissible et doit cesser’’, s’est élevé le président Aliyev, initiateur du processus de Baku sur la paix mondiale, matrice du Forum dont la 6e édition ouverte mercredi est placée sous le thème : ‘’ Le Dialogue pour la paix et la sécurité mondiale’’.

    « Les représentants de plus de 100 pays sont présents au 6e Forum mondial sur le dialogue interculturel devenu une plateforme internationale d’échanges sur le dialogue interculturel », a-t-il fait valoir non sans rappeler que « son pays est un lieu où les cultures se croisent depuis des siècles ».

    ‘’Notre position géographique et notre situation entre l’Est et l’Ouest ont créé une opportunité pour cette tendance. La société azerbaïdjanaise avec sa forte diversité culturelle et ethnique préserve depuis des siècles des valeurs importantes – tolérance, respect mutuel, amitié et partenariat’’, a-t-il magnifié.

    Ilham Aliyev n’a pas manqué de signaler qu’en Azerbaïdjan, « les représentants de différents groupes ethniques et religions vivent ensemble comme une famille ».

    ‘’Ce sont des citoyens estimés de l’Azerbaïdjan et de véritables patriotes de notre État. Nous devons renforcer ces tendances positives du dialogue culturel et la diversité culturelle, un trésor qui a traversé les siècles’’, a poursuivi le chef de l’Etat azerbaïdjanais.

    AKS/SMD

  • ISRAEL-PALESTINE-CONFLIT-AVIS / Le soutien africain à la cause palestinienne relève d’un « devoir militant » (diplomate)

    ISRAEL-PALESTINE-CONFLIT-AVIS / Le soutien africain à la cause palestinienne relève d’un « devoir militant » (diplomate)

    Dakar, 1er  mai (APS) – Le diplomate sénégalais et ancien représentant permanent de l’Organisation de la coopération islamique (OCI) auprès des Nations unies, à Genève Babacar Ba, a relevé, mardi, que les pays africains ont toujours considéré leur soutien à la cause palestinienne comme un « devoir militant » rappelant les « douloureuses expériences coloniales » du continent.

    ‘’Pour d’autres, [des pays du continent], le soutien à la cause palestinienne est un devoir militant. Car la lutte menée par le peuple palestinien contre l’occupation israélienne est assimilable au combat entrepris par les pays africains contre le colonialisme, l’impérialisme et le néocolonialisme », a souligné le diplomate à la retraite.

    Babacar Ba s’exprimait au cours d’une table ronde portant sur le thème « Le Moyen-Orient : un enjeu géographique, géopolitique et géostratégique’’, à l’initiative de l’Académie nationale des sciences et techniques du Sénégal (ANSTS).

    Des diplomates, des universitaires et membres de la société civile ont pris part à cette rencontre.

    Dans son intervention, l’ancien ambassadeur du Sénégal en Iran a notamment lié l’engagement de l’Afrique dans la cause palestinienne aux « douloureuses expériences coloniales’’ des pays du continent.  

    ‘’Se référant à leurs douloureuses expériences coloniales, les pays africains ont manifesté une solidarité agissante, dont l’ampleur et la portée ont varié, selon les circonstances, d’un pays à un autre ou d’une région à l’autre’’, a-t-il fait observer.

    Selon le diplomate, le Sénégal, qui a abrité le siège de l’Organisation pour la libération de la Palestine (OLP) et délivré un passeport à son leader historique Yasser Arafat ou encore l’Afrique du Sud, qui a connu l’apartheid, et d’autres pays du Maghreb et d’Afrique centrale, « ont toujours été à l’avant-garde du combat pour le respect des droits inaliénables du peuple palestinien ».

    Le Comité pour l’exercice des droits inaliénables du peuple palestinien est également présidé, depuis sa mise sur pied en 1975, par le Sénégal, a-t-il rappelé.

    De son point de vue, l’Afrique s’est toujours ‘’engagée’’ dans la cause palestinienne, ajoutant que ‘’chaque année, l’Union africaine adopte des résolutions demandant le respect des droits inaliénables du peuple palestinien et à son autodétermination’’.

    ‘’Nous déplorons la situation inhumaine à Gaza, où des enfants et des femmes sont tués quotidiennement, sans accès à la nourriture et aux soins de santé, leurs droits élémentaires violés, a-t-il martelé, se félicitant du rôle que joue l’État du Sénégal dans la voie de la résolution pacifique et définitive de cette crise.

    Depuis le 7 octobre dernier, Israël mène des bombardements en direction de la bande de Gaza en guise de riposte à l’attaque menée par le Hamas – mot arabe signifiant ardeur et-acronyme du mouvement de résistance islamique.

    ABB/SMD

  • ISRAEL-PALESTINE-CONFLIT-AVIS / La Guerre à Gaza doit interpeller la  »conscience du monde », selon un universitaire

    ISRAEL-PALESTINE-CONFLIT-AVIS / La Guerre à Gaza doit interpeller la  »conscience du monde », selon un universitaire

    Dakar, 30 avr (APS) – Le professeur Babacar Samb, enseignant au département d’Arabe de la faculté des Lettres de l’Université Cheikh-Anta-Diop, a estimé, mardi, que le conflit israélo-palestinien dans la bande de Gaza doit interpeller la conscience du monde, afin de trouver une résolution définitive.

    ‘’Ce conflit qui, au début, a opposé Israël et les pays arabes, ensuite Israël et les Palestiniens et aujourd’hui ce qui se passe à Gaza et à Rafah, doit interpeller la conscience du monde’’, a déclaré l’universitaire sénégalais.

    Il a fait cette déclaration au cours d’une table ronde organisée à Dakar par la Section Sciences sociales et humaines de l’’Académie nationale des Sciences et techniques du Sénégal (ANSTS), sur le thème ‘’Le Moyen-Orient : un enjeu géographique, géopolitique et géostratégique’’.

    L’ancien ambassadeur du Sénégal au Caire, en Egypte, qui qualifie les menées guerrières d’Israël sur la bande de Gaza, de ‘’crimes contre l’humanité » ou   »génocide’’, a déploré le soutien à Israël de certains pays européens et des Etats-Unis, en particulier, malgré des efforts de paix des Nations unies.

    ‘’Les Nations-Unies accomplissent des efforts pour l’arrêt de ce conflit, en votant des résolutions, mais celles-ci se heurtent systématiquement au véto des Etats-Unis’’, a-t-il relevé.

    ‘’Vous avez vu un peu partout comment des manifestations dans les rues du monde, dans les campus universitaires. Même les Etats alliés d’Israël tentent de faire pression sur le Premier ministre israélien, sans effet’’, a ajouté l’inspecteur général de l’Éducation.

    Cette situation, selon lui, ne doit, toutefois, pas décourager les tentatives d’obtention d’une résolution définitive de ce conflit, ou tout au moins, d’aboutissement à un cessez-le-feu durable, ‘’malgré l’hostilité du Premier ministre israélien’’, Benyamin Netanyahou.

    Pendant ce temps, signale l’enseignant-chercheur au département de Langues, Littérature et civilisations arabes de l’université Cheikh-Anta-Diop, ce conflit, vieux de 75 ans et exacerbé par l’attaque du 7 octobre dernier du Hamas, continue de causer des dizaines de milliers de morts.

    ‘’Il faut arrêter ce conflit qui a déjà fait, depuis la réaction israélienne, près de 35 mille victimes côté palestinien, dont 70% de femmes et d’enfants. C’est une vraie tragédie pour le peuple palestinien’’, a-t-il regretté, rappelant que l’attaque du Hamas a été perpétrée sur ‘’des colonies juives, c’est-à-dire des terres palestiniennes’’.

    Le conflit en cours à Gaza est ‘’devenu la question géopolitique la plus brûlante depuis la seconde Guerre mondiale’’, selon M. Samb, qui estime qu’il faut privilégier les discussions pour éviter une escalade.

    ‘’La communauté internationale doit faire pression sur les deux parties pour obtenir une cessation des hostilités et la libération des otages’’ israéliens, a-t-il recommandé.

    ABB/OID

  • SENEGAL-GUINEE-VISITE / Le président Bassirou Diomaye Faye attendu, mardi, à Bissau (officiel)

    SENEGAL-GUINEE-VISITE / Le président Bassirou Diomaye Faye attendu, mardi, à Bissau (officiel)

    Dakar, 29 mars (APS) – Le président de la République, Bassirou Diomaye Faye, est attendu, mardi, en Guinée Bissau, pour une visite de travail et d’amitié, a-t-on appris de source officielle.

    Dans un communiqué, le Bureau d’information gouvernementale (BIG) souligne que ce déplacement fait suite aux premiers voyages du chef de l’Etat en Mauritanie et en Gambie.

    Ce voyage ‘’s’inscrit dans le cadre du renforcement des liens historiques de bon voisinage et de brassage socio-culturel entre le Sénégal et ses voisins’’, selon la même source. Elle souligne que ce déplacement traduit, par ailleurs, la place de choix qu’occupe l’axe Dakar-Bissau dans les priorités diplomatiques du président Bassirou Diomaye Faye.

    Le BIG rappelle que le Sénégal et la Guinée Bissau entretiennent de profondes relations de coopération.

    Les échanges entre les deux pays frères touchent pratiquement tous les domaines, note le Bureau d’information gouvernementale, soulignant que ‘’de la sécurité, à la culture, en passant par le très stratégique secteur de la pêche, Dakar et Bissau ne cessent de consolider leurs liens historiques très forts, encadrés par de multiples accords’’.

    Il signale qu’au plan commercial, la Guinée Bissau figure parmi les pays clients du Sénégal en Afrique, avec des exportations estimées, en poids net, à 108 257 tonnes en 2022, soit 55, 201 milliards FCFA (NACE 2022). Ce qui représente une amélioration de +33,5%, par rapport à l’année 2021.

    OID/ASG