Catégorie : Politique

  • SENEGAL-POLITIQUE-RELIGION / Touba : Bassirou Diomaye Faye promet de faire le nécessaire pour régler les questions de l’accès à l’eau et des inondations

    SENEGAL-POLITIQUE-RELIGION / Touba : Bassirou Diomaye Faye promet de faire le nécessaire pour régler les questions de l’accès à l’eau et des inondations

    Touba, 15 avr (APS) – Le président de la République Bassirou Diomaye Faye, reçu en audience par le Khalife général des mourides, a promis de tout faire pour régler définitivement le problème de l’accès à l’eau potable et des inondations dans la ville de Touba.

     »Nous savons tous que le problème de l’accès à l’eau à Touba vous tient particulièrement à cœur, c’est pourquoi j’ai pris l’engagement de faire le nécessaire pour régler définitivement ce problème », a notamment déclaré le chef de l’Etat devant Serigne Mountakha Bassirou Mbacké.

    Bassirou Diomaye Faye a sollicité les prières du Khalife pour réussir sa mission à la tête du Sénégal.

     »Nous sommes venus aujourd’hui auprès de vous pour recueillir vos prières. Conscients des nombreuses attentes des populations qui nous ont porté à la magistrature suprême, nous avons jugé nécessaire de venir recueillir vos prières avant d’effectuer notre premier voyage à l’étranger en tant que chef de l’État » a-t-il expliqué.

    Le président de la République, Bassirou Diomaye Faye, s’est rendu, lundi, à Touba, pour une visite de courtoisie auprès du Khalife général des mourides, Serigne Mountakha Bassirou Mbacké.

    Arrivé dans la ville sainte peu après 17 heures, le chef de l’Etat était accompagné d’une délégation restreinte.

    Le président de la République s’est entretenu avec le guide religieux, qui lui a offert une natte de prière et un exemplaire du Coran.

    MS/OID

  • SENEGAL-POLITIQUE-RELIGION / Le chef de l’Etat à Touba chez le Khalife général des mourides

    SENEGAL-POLITIQUE-RELIGION / Le chef de l’Etat à Touba chez le Khalife général des mourides

    Touba, 15 avr (APS) – Le président de la République, Bassirou Diomaye Faye, s’est rendu, lundi, à Touba, pour une visite de courtoisie auprès du Khalife général des mourides, Serigne Mountakha Bassirou Mbacké.

    Arrivé dans la ville sainte peu après 17 heures, le chef de l’Etat était accompagné d’une délégation restreinte.

    Le président de la République s’est entretenu avec le guide religieux, qui lui a offert une natte de prière et un exemplaire du Coran.

    Selon des témoins ayant assisté à la rencontre, le chef de l’Etat a promis que le gouvernement continuera d’être aux côtés du Khalife pour l’accompagner dans ses actions au profit de la communauté. Il a également évoqué le problème de l’eau et la question des inondations à Touba, promettant d’y apporter des solutions.

    A son tour, le Khalife général des mourides  a rappelé que c’est Dieu qui donne le pouvoir, priant pour la réussite du président de la République.

    AN/OID/AB

  • SENEGAL-POLITIQUE-RELIGION / Le chef de l’Etat à Touba pour une visite de courtoisie au Khalife général des mourides

    SENEGAL-POLITIQUE-RELIGION / Le chef de l’Etat à Touba pour une visite de courtoisie au Khalife général des mourides

    Touba, 15 avr (APS) – Le président de la République, Bassirou Diomaye Diakhar Faye, est arrivé, lundi, à Touba, peu après 17h pour une visite de courtoisie auprès du Khalife général des mourides, Serigne Mountakha Mbacké, a constaté l’APS.

    Le chef de l’Etat accompagné d’une délégation restreinte s’est entretenu avec le guide religieux.

    AN/OID

  • SENEGAL-HYDROCARBURES-MINES / Il faut privilégier l’économie de l’or sur celle du pétrole (expert minier)

    SENEGAL-HYDROCARBURES-MINES / Il faut privilégier l’économie de l’or sur celle du pétrole (expert minier)

    Saint-Louis, 15 avr (APS) – Le Sénégal ferait mieux de privilégier l’économie de l’or sur celle du pétrole, malgré les fortes attentes que suscite cet hydrocarbure, conseille l’expert minier Lamine Diack Diouf aux autorités sénégalaises.

    M. Diouf dit fonder sa recommandation sur le fait que le pays maîtrise mieux l’exploitation aurifère que celle du pétrole.

    En plus, selon lui, le pétrole est une ressource « instable ».

    « Toutes les économies du monde consolident leurs réserves en or pour s’affranchir du diktat du billet vert (le dollar américain) et se protéger de la volatilité des monnaies », a signalé M. Diouf au cours d’une rencontre du Mouvement citoyen universel, dont il est le président, avec la presse saint-louisienne, ce week-end.

    « Le pétrole est une ressource phare mais instable. L’or, par contre, a toujours été une valeur refuge (une valeur sûre) stable. Il faudra du temps pour maîtriser la filière pétrole et gaz » du Sénégal, a argué l’expert minier.

    L’industrie pétrolière sénégalaise en est à ses débuts, tandis que « l’or est déjà maîtrisé », a-t-il fait valoir.

    « Le Sénégal a été un pays minier avant d’être un pays pétrolier. C’est en valorisant les ressources minières qu’on pourra ensuite développer l’industrie pétrolière », a soutenu Lamine Diack Diouf.

    « Il nous faudra du temps pour maîtriser la filière pétrole et gaz, tandis que la filière or est déjà maîtrisée », a-t-il insisté, soutenant que « le développement rapide du Sénégal passera par une valorisation judicieuse de ses fabuleuses réserves d’or ».

    L’expert minier estime que « c’est le moment, pour le Sénégal, de constituer des réserves d’or pour construire une économie forte ».

    Cela n’empêchera pas le pays de « valoriser son pétrole et son gaz, afin de maîtriser sa transition énergétique », la politique menée par l’État pour transformer le système énergétique et diminuer son impact sur l’environnement, a-t-il dit.

    L’or offre l’opportunité de développer « une économie solide et bien structurée », a poursuivi M. Diouf en proposant la création au Sénégal d’ »une banque de l’or », d’une raffinerie et d’un centre de stockage de l’or.

    AMD/ESF/BK

  • SENEGAL-AFRIQUE-DIPLOMATIE / Mali : « préoccupée » par le gel des activités des partis politiques, l’UA prône l’achèvement du processus de transition

    SENEGAL-AFRIQUE-DIPLOMATIE / Mali : « préoccupée » par le gel des activités des partis politiques, l’UA prône l’achèvement du processus de transition

    Dakar, 13 avr (APS) – L’Union africaine (UA), par la voix du président de sa Commission, Moussa Faki Mahamat, a appelé samedi les autorités maliennes à reconsidérer leur décision de gèle des activités des partis politiques et associations citoyennes et à œuvrer en faveur de l’achèvement du processus de transition en cours dans le pays.

    ‘’La Commission de l’UA souligne avec force le droit à la participation citoyenne, religieuse et politique, comme droit fondamental et appelle les autorités de transition à reconsidérer ladite décision et à travailler à une feuille de route visant à achever le processus de transition en cours’’, indique son président dans un communiqué.

     Moussa Faki Mahamat y note avec une ‘’grande préoccupation’’ la publication le 10 avril 2024 par les autorités de transition malienne d’un décret portant suspension de toutes les activités des partis politiques et des associations citoyennes au Mali.

    Le diplomate tchadien exprime ainsi sa ‘’vive inquiétude quant à cette suspension qui est de nature à entraver la mise en œuvre d’un processus de transition inclusive dans le pays’’.

    La junte au pouvoir au Mali a annoncé la suspension jusqu’à nouvel ordre de toutes activités des partis politiques et associations politiques sur toute l’étendue du territoire en invoquant ”des raisons d’ordre public”.

    ‘’Sont suspendues jusqu’à nouvel ordre, pour raisons d’ordre public, les activités des partis politiques et les activités à caractère politique des associations sur toute l’étendue du territoire national’’, a déclaré, mercredi soir, le colonel Abdoulaye Maïga, ministre de l’Administration territoriale lors d’un point de presse.

    Les autorités maliennes ont, dans la foulée, ordonné aux médias de cesser la couverture des activités de toutes les entités frappées d’interdiction d’actions publiques.

    L’UA réaffirme dans le même temps son soutien continu au peuple malien et réitère sa volonté́ de travailler avec les autorités de transition et toutes les parties prenantes maliennes au rétablissement de l’ordre constitutionnel, dans les délais prescrits, en vue de promouvoir une paix, une stabilité́ et un développement durables au Mali.

    AKS

  • SENEGAL-EUROPE-DIPLOMATIE / La Norvège annonce l’ouverture d’une ambassade à Dakar

    SENEGAL-EUROPE-DIPLOMATIE / La Norvège annonce l’ouverture d’une ambassade à Dakar

    Dakar, 12 avr (APS) – La Norvège prévoit d’ouvrir pour la première fois une ambassade à Dakar, une représentation diplomatique qui va couvrir cinq autres pays de l’Afrique de l’ouest, a appris l’APS de source diplomatique.

    ‘’La Norvège va ouvrir une ambassade à Dakar à l’automne 2024. Cette ambassade couvrira plusieurs pays de l’Afrique de l’Ouest. C’est la première fois qu’Oslo ouvre une ambassade au Sénégal’’, a annoncé la diplomatie norvégienne dans une note transmise à l’APS.

    Cette représentation diplomatique va s’occuper également des relations de la Norvège avec le Burkina Faso, le Mali, la Mauritanie, le Niger et le Tchad, Oslo n’ayant pas d’ambassade dans ces pays.

    ‘‘Je suis heureux que nous ayons bientôt des diplomates norvégiens au Sénégal. Ils s’efforceront de renforcer notre partenariat avec le Sénégal et d’œuvrer pour la stabilisation et le développement de la région », a déclaré le ministre norvégien des Affaires étrangères, Espen Barth Eide.

    Dans des propos rapportés dans la note d’information, le chef de la diplomatie norvégienne assure que son pays donne la priorité à l’aide au développement dans les pays africains, aux efforts en faveur de la résolution des conflits et à la promotion de la démocratie et des droits de l’homme.

     »La Norvège soutient depuis longtemps l’ONU et l’Union africaine. La Norvège et le Sénégal ont de bons prérequis pour renforcer leur coopération », a affirmé M. Eide.

    De son côté, la ministre du Développement international, Anne Beathe Tvinnereim a estimé qu’il était à la fois important et juste qu’Oslo consolide sa coopération avec le Sénégal.

    ‘’Le Sénégal est un partenaire multilatéral important pour la Norvège, notamment dans la lutte contre les changements climatiques, mais aussi pour la souveraineté alimentaire, la démocratie et les droits humains », a-t-elle fait valoir.

    La Norvège investit beaucoup dans l’aide aux pays du Sahel. En 2022, elle a ainsi donné 569 millions de couronnes norvégiennes, soit environ USD 54 million, pour des initiatives au Mali, au Burkina Faso, au Niger et au Sénégal. Cette aide était principalement destinée à la prévention des conflits, au travail humanitaire et à l’éducation.

     »Outre le renforcement de notre partenariat avec le Sénégal, nous souhaitons pouvoir analyser au mieux la situation dans la région. Beaucoup de gens dans la région sont affectés par des crises qui n’attirent guère l’attention de la communauté internationale. Par voie d’assistance humanitaire et d’aide au développement à long terme, nous contribuerons à améliorer la sécurité alimentaire et le développement durable dans la région », a annoncé Mme Tvinnereim.

    AKS/OID

  • SENEGAL-GOUVERNANCE / Administration publique : le chef de l’État encourage la dénonciation des irrégularités et des pratiques contraires à l’éthique

    SENEGAL-GOUVERNANCE / Administration publique : le chef de l’État encourage la dénonciation des irrégularités et des pratiques contraires à l’éthique

    Dakar, 11 avr (APS) – Le président de la République, Bassirou Diomaye Faye, encourage les fonctionnaires et les agents de l’État à dénoncer les irrégularités et les pratiques contraires à l’éthique et à la loi dont ils seront au courant au sein des entreprises du secteur public.

    « Il est essentiel que chacun se sente libre et soutenu de partager, en toute sécurité, des informations concernant des irrégularités ou des pratiques contraires à l’éthique et à la loi », leur recommande le chef de l’État dans une lettre dont une copie est parvenue à l’APS, jeudi.

    M. Faye assure accorder de l’importance à la protection des lanceurs d’alerte.

    Il a évoqué la « volonté collective » des Sénégalais de « bâtir un gouvernement vertueux, fondé sur l’éthique de responsabilité et l’obligation de rendre compte ».

    Le président de la République a invoqué la loi 2012-22 du 27 décembre 2012, qui institue le code de transparence en matière de gestion des finances publiques.

    Cette loi aménage « un cadre légal et clair pour l’intégrité des acteurs impliqués dans la gestion des affaires publiques », affirme le chef de l’État.

    Elle « souligne l’exigence d’un comportement éthique et déontologique irréprochable pour tous les agents de l’État en insistant sur le fait que la transparence n’est pas une option mais une obligation », a-t-il ajouté.

    Selon le président de la République, cette loi rappelle que les employés de l’État ont le devoir de veiller scrupuleusement à la bonne gestion des ressources qui leur sont confiées et de signaler toute infraction aux règles régissant les finances publiques.

    Sur cette base, il les invite à « incarner pleinement les principes de droiture, de probité et d’exemplarité ». « Que votre travail quotidien soit imprégné de ce souci permanent du bien commun, où le service [rendu] à nos concitoyens et leur bien-être priment sur toute autre considération », recommande Bassirou Diomaye Faye aux fonctionnaires et agents de l’État.

    AKS/ESF/BK

  • SÉNÉGAL-ECONOMIE-PERSPECTIVES / Abdourahmane Sarr évoque les implications de « la souveraineté économique »

    SÉNÉGAL-ECONOMIE-PERSPECTIVES / Abdourahmane Sarr évoque les implications de « la souveraineté économique »

    Dakar, 11 avr (APS) – La souveraineté économique devrait permettre au Sénégal de « maîtriser son destin », par le renforcement de la coopération bilatérale et multilatérale, dans l’objectif « de nous libérer des liens de dépendance dans nos politiques publiques », a déclaré, jeudi, à Dakar, le nouveau ministre de l’Economie, du Plan et de la Coopération, Abdourahmane Sarr.

    La souveraineté économique « sera le moyen qui nous permettra d’atteindre l’objectif de maîtriser notre destin », a-t-il dit dans son adresse lors de la cérémonie de passation de service avec con prédécesseur, Mamadou Moustapha Ba.

    Les progrès jusque-là réalisés par le Sénégal dans « beaucoup de domaines », notamment celui des infrastructures, serviront de base pour « un nouveau cap », a indiqué Abdourahmane Sarr.

    Il souligne toutefois que ces réalisations ont « accéléré notre endettement en devises pour les réaliser, ainsi que pour faire face à des chocs extérieurs », endettement qui, « dans une certaine mesure », a « réduit notre souveraineté économique ».

    « De ce fait, nous renforcerons la coopération bilatérale et multilatérale tout en ayant comme objectif de nous libérer des liens de dépendance dans nos politiques publiques », a-t-il promis.

    Le ministre entrant de l’Economie, du Plan et de la Coopération a appelé à « une affirmation d’un leadership devant faciliter la réforme du secteur public par une meilleure évaluation des dépenses en soutien à l’économie ».

    Selon lui, cette perspective implique de construire « des consensus sur les mesures nécessaires aussi bien sur les recettes, les dépenses et la dette, afin d’atteindre les objectifs politiques assignés, tout en préservant des finances publiques saines et soutenables ».

    « L’objectif principal assigné est d’avoir les moyens de financer des biens et services publics de qualité au bénéfice des populations, notamment les plus vulnérables […] », a soutenu le ministre de l’Économie.

    De cette manière, « l’État fort, aux finances publiques soutenables et aux marges de manœuvre certaines, accompagnera et trouvera les partenaires nécessaires pour soutenir nos entreprises capitalisant sur nos propres instruments financiers ».

    Le ministre sortant, Mamadou Moustapha Ba, s’est félicité de passer le témoin, disant savoir qu’avec Abdourahmane Sarr, le Sénégal « continuera à consolider sa place de choix en matière de production de statistiques de référence, pour mieux asseoir notre adhésion à la norme spéciale de diffusion des données, en tirant le meilleur de la masse inestimable d’informations fournies par les enquêtes […] ».

    « C’est autant d’éléments indispensables pour bâtir, dans un contexte marqué par des chocs multiformes, des politiques publiques adossées à des choix et options pertinentes, permettant de dégager des perspectives heureuses pour nos agriculteurs, nos jeunes à la recherche d’emplois, nos femmes en quête d’autonomisation et d’émancipation », note-t-il.

    Selon Mamadou Moustapha Ba, ces derniers points sont tout aussi indispensables pour « notre secteur privé en quête de plus de vigueur et de performance, et enfin pour tous nos compatriotes, qui aspirent légitimement à un accès aux services essentiels ».

    CS/BK/ASG

  • SENEGAL-AFRIQUE-POLITIQUE / Mali : les activités des partis politiques suspendues jusqu’à nouvel ordre

    SENEGAL-AFRIQUE-POLITIQUE / Mali : les activités des partis politiques suspendues jusqu’à nouvel ordre

    Dakar, 11 avr (APS) – La junte au pouvoir au Mali a annoncé la suspension jusqu’à nouvel ordre de toutes activités des partis politiques et associations politiques sur toute l’étendue du territoire en invoquant  »des raisons d’ordre public ».

    ‘’Sont suspendues jusqu’à nouvel ordre, pour raisons d’ordre public, les activités des partis politiques et les activités à caractère politique des associations sur toute l’étendue du territoire national’’, a déclaré, mercredi soir, le colonel Abdoulaye Maïga, ministre de l’Administration territoriale lors d’un point de presse.

    Lisant un décret pris en conseil des ministres par le chef de la junte, le colonel Assimi Goïta, le porte-parole du gouvernement a justifié une telle décision par la situation sécuritaire sur le terrain.

    ‘’La situation sécuritaire sur le terrain est l’une des raisons de la suspension jusqu’à nouvel ordre des activités des partis et associations politiques du Mali’’, a-t-il expliqué dans des propos rapportés par le site Internet de Radio France internationale (RFI).

    La reprise de la ville de Kidal, en novembre 2023, des mains des ex-rebelles ainsi que d’autres localités ne signifie pas la fin du terrorisme, des questions de sécurité, a fait valoir le colonel Abdoulaye Maïga.

    Selon lui, d’autres défis sécuritaires sont à relever alors qu’au même moment, la classe politique malienne  »mène des débats stériles » et, est  »coupable de subversion ».

    AKS/OID

  • SENEGAL-POLITIQUE-NECROLOGIE / Mahammed Boun Abdallah Dionne inhumé à Touba

    SENEGAL-POLITIQUE-NECROLOGIE / Mahammed Boun Abdallah Dionne inhumé à Touba

    Touba, 10 avr (APS) – L’ancien Premier ministre, Mahammad Boun Abdallah Dionne, a été inhumé, mercredi, dans la soirée aux cimetières de Bakhiya de Touba (centre), en présence de plusieurs autorités religieuses et politiques.

    Candidat à l’élection présidentielle du 24 mars, Mahammad Boun Abdallah Dionne, est décédé, vendredi, en France, à l’âge de 65 ans, des suites d’une maladie. Tombé malade durant la campagne électorale, il avait été évacué en France pour des soins la veille du scrutin.

     »Mahammad Boun Abdallah Dionne était un musulman accompli. Un fervent disciple de Serigne Touba et un très grand rassembleur qui a beaucoup œuvré pour le Sénégal auquel il a rendu d’énormes services », a témoigné Serigne Cheikh Gaindé Fatma, ministre-conseiller sous Macky Sall.

    Selon lui,  »il était un humain, quelqu’un de très humble et simple ».

    L’ancien ministre de l’Eau, Serigne Mbaye Thiam, a présenté le défunt comme un  »ami » et un  »frère ». Ils se sont connus en octobre 1976 et ont partagé la classe de terminale avant d’aller ensemble poursuivre leurs études en France. ‘’C’est un jour de tristesse et plein d’espoir avec notamment la célébration de la fête de Korité’’, a dit M. Thiam.

    Madické Diaw, un ancien député de Gossas, a affirmé que l’ancien Premier ministre  »a construit plusieurs mosquées et soutenu plusieurs daara (écoles coraniques) ».

    Mahammad Boune Abdallah Dionne est décédé, vendredi, en France, à l’âge de 65 ans, des suites d’une maladie

    D’aucuns avaient pu apercevoir sa santé déclinante durant la campagne électorale. Au point même que des rumeurs de son décès avaient vite fait le tour de la toile avant d’être démenties par ses proches.

    Plusieurs autorités dont le Premier ministre, Ousmane Sonko, ont assisté, mercredi,  à la cérémonie de levée du corps, à l’hôpital Principal de Dakar.

    Né le 22 septembre 1959 à Gossas, dans la région de Fatick, M. Dionne, économiste et informaticien de formation était notamment un des hommes de confiance du leader de l’Alliance pour la République dont il a été à deux reprises directeur de cabinet, d’abord à la Primature de 2005 à 2007 ensuite à l’Assemblée nationale de 2007 à 2008, sous le régime d’Abdoulaye Wade.

    Membre de l’Alliance pour la République (APR), l’ancien fonctionnaire de l’Organisation des Nations unies pour le développement industriel (ONUDI) y a joué un rôle de premier plan pendant une dizaine d’années.

    Il avait ainsi dirigé aux élections législatives de juillet 2017, la liste de la mouvance présidentielle, sortie largement victorieuse de ce scrutin en raflant 125 des 165 sièges de députés en jeu.

    Mahammed Boun Abdallah Dionne deviendra, deux ans, plus tard, le directeur de campagne du candidat Macky Sall à la présidentielle que le chef de l’Etat sortant a remporté dès le premier tour avec avec 58,27% des suffrages.

    Son passage à la tête du gouvernement avait coïncidé avec la mise en œuvre du Plan Sénégal émergent (PSE), devenu le référentiel des politiques publiques du pays.

    A partir de mai 2019, à la suite de la suppression de la fonction de Premier ministre au Sénégal, il continua d’assurer les activités de coordination du gouvernement en qualité de ministre d’Etat, secrétaire général de la Présidence du Sénégal, du 6 avril 2019 au 28 octobre 2020, date à laquelle il quitte le gouvernement.

    Il se lance en 2021 dans la consultation internationale avant d’être nommé, en avril 2023, président du Conseil d’administration de la Banque industrielle pour le commerce et l’industrie (BICIS), d’où il démissionne, le 25 septembre de la même année, après avoir pris la décision de se présenter à l’élection présidentielle du 25 février 2024.

    AN/OID