Catégorie : Politique

  • SENEGAL-POLITIQUE-NECROLOGIE / Plusieurs autorités dont le Premier ministre à la cérémonie de levée du corps de Mahamad Boun Abdallah Dionne

    SENEGAL-POLITIQUE-NECROLOGIE / Plusieurs autorités dont le Premier ministre à la cérémonie de levée du corps de Mahamad Boun Abdallah Dionne

    Dakar, 10 avr (APS) – Plusieurs autorités dont le Premier ministre Ousmane Sonko ont assisté, mercredi, à l’Hôpital Principal de Dakar à la cérémonie de levée du corps de l’ancien chef du gouvernement Mahamad Boun Abdallah Dionne.

    Mahammad Boun Abdallah Dionne, candidat à l’élection présidentielle du 24 mars, est décédé, vendredi, en France, à l’âge de 65 ans, des suites d’une maladie. Tombé malade durant la campagne électorale, il avait été évacué en France pour des soins la veille du scrutin.

    Les ministres de l’Intégration africaine et des Affaires étrangères, de l’Intérieur, d’anciens ministres, des députés, des autorités religieuses, entre autres, étaient présents à la cérémonie.

    Cheikh Diop Dionne, frère du défunt, a salué le soutien du chef de l’Etat, Bassirou Diomaye Faye, dans la prise en charge des frais de rapatriement du corps.

    Le Premier ministre Ousmane Sonko a déclaré que le chef de l’Etat lui a demandé de venir le représenter à la cérémonie de levée du corps alors qu’il devait effectuer la prière de l’Aïd el fitr dans sa ville de Ziguinchor (sud).

    M. Sonko a souligné que dès l’annonce du décès, le président de la République, Bassirou Diomaye Faye, a donné des instructions afin que tout le nécessaire soit fait dans la procédure de rapatriement du corps.

     »C’est un devoir », a estimé Ousmane Sonko. Il a rendu hommage à Mahamad Boune Abdallah Dionne, un ‘’très grand serviteur » de l’Etat, qui a exercé la ‘’lourde charge’’ de Premier ministre pendant 5 ans.

    Selon lui, Mahamad Boune Abdallah Dionne, en tant que chef du gouvernement et acteur politique aussi, n’a jamais tenu un discours dépassant le cadre de l’adversité politique ou le débat d’idées. Ousmane Sonko a prié pour le repos de l’âme du défunt.

    Mahammed Boun Abdallah Dionne était un technocrate tombé en politique à la faveur d’une proximité et d’un compagnonnage de longue date avec l’ancien président de la République Macky Sall.

    Il avait longtemps joué les premiers rôles aux côtés de l’ancien président de la République dont il a été un ardent défenseur, un véritable fusible en tant que Premier ministre. Mahammed Boun Abdallah Dionne avait fini par prendre ses distances avec Macky Sall après que ce dernier a porté son choix sur Amadou Ba comme candidat de la coalition Bennon Bok Yaakar à l’élection présidentielle du 24 mars.

    Macky Sall se dit  »peiné d’apprendre le décès de l’ancien PM Mahammed Boun Abdallah Dionne”.  »Le Sénégal perd un cadre de grande valeur et moi un compagnon de longue date. Mes condoléances émues à sa veuve Caty et à sa famille. Je salue sa mémoire. Paix à son âme”, a t-il écrit.

    D’aucuns avaient pu apercevoir sa santé déclinante durant la campagne électorale. Au point même que des rumeurs de son décès avaient vite fait le tour de la toile avant d’être démenties par ses proches.

    Né le 22 septembre 1959 à Gossas, dans la région de Fatick, M. Dionne, économiste et informaticien de formation était notamment un des hommes de confiance du leader de l’Alliance pour la République dont il a été à deux reprises directeur de cabinet, d’abord à la Primature de 2005 à 2007 ensuite à l’Assemblée nationale de 2007 à 2008, sous le régime d’Abdoulaye Wade.

    Membre de l’Alliance pour la République (APR), l’ancien fonctionnaire de l’Organisation des Nations unies pour le développement industriel (ONUDI) y a joué un rôle de premier plan pendant une dizaine d’années.

    Il avait ainsi dirigé aux élections législatives de juillet 2017, la liste de la mouvance présidentielle, sortie largement victorieuse de ce scrutin en raflant 125 des 165 sièges de députés en jeu.

    Mahamad Boun Abdallah Dionne deviendra, deux ans, plus tard, le directeur de campagne du candidat Macky Sall à la présidentielle que le chef de l’Etat sortant a remporté dès le premier tour avec avec 58,27% des suffrages.

    Son passage à la tête du gouvernement avait coïncidé avec la mise en œuvre du Plan Sénégal émergent (PSE), devenu le référentiel des politiques publiques du pays.

    A partir de mai 2019, à la suite à la suppression de la fonction de Premier ministre au Sénégal, il continua d’assurer les activités de coordination du gouvernement en qualité de ministre d’Etat, secrétaire général de la Présidence du Sénégal, du 6 avril 2019 au 28 octobre 2020, date à laquelle il quitte le gouvernement.

    Il se lance en 2021 dans la consultation internationale avant d’être nommé, en avril 2023, président du Conseil d’administration de la Banque industrielle pour le commerce et l’industrie (BICIS), d’où il démissionne, le 25 septembre de la même année, après avoir pris la décision de se présenter à l’élection présidentielle du 25 février 2024.

    OID

     

     

  • SENEGAL-KORITE-MESSAGE / Le ministre des Finances appelle à  »l’unité et à la cohésion nationale »

    SENEGAL-KORITE-MESSAGE / Le ministre des Finances appelle à  »l’unité et à la cohésion nationale »

    Dakar, 10 avr (APS) -Le ministre des Finances et du Budget, Cheikh Diba, a appelé, mercredi, les citoyens à cultiver un esprit d’unité, de cohésion et de solidarité pour faire face aux difficultés  »en perspective ».

     »Nous devons veiller à la préservation de l’unité et de la cohésion nationale », a lancé le ministre qui était à la tête de la délégation gouvernementale venue prier à la mosquée Massalikoul Djinane à l’occasion  de l’Aïd el fitr.

    Faisant allusion à la dernière élection présidentielle, le ministre des Finances et du Budget a salué la résilience des Sénégalais.

     »Ces derniers temps, le Sénégal a traversé des moments assez difficiles. Mais le peuple a encore montré qu’il détient des ressorts lui permettant, à chaque fois qu’il y a des divergences, de se retrouver autour de l’essentiel et de préserver l’unité et la cohésion nationale’’, a-t-il expliqué, invitant à ‘’préserver cet acquis’’.

    Le ministre a également appelé à la solidarité, prévenant que  »nous allons vers des périodes difficiles » en raison du contexte national et international.

    ‘’Nous avons la responsabilité de préserver nos acquis d’autant plus important que nous allons vers des moments assez difficiles’’, a t-il dit.

    Pour sa part, le ministre chargé de l’Agriculture, de la Souveraineté alimentaire et de l’Elevage, Mabouba Diagne, a demandé des prières pour la nouvelle équipe gouvernementale.

    ‘’Nous demandons des prières pour que le président de la République et son gouvernement réussissent la mission que la population sénégalaise leur a confiée’’, a t-il déclaré.

    Selon M. Diagne, ‘’cette équipe gouvernementale ne ménagera aucun effort » pour réussir sa mission.

    CS/OID

  • SENEGAL-GOUVERNEMENT / Le président Faye appelle à ‘’repenser l’organisation et le fonctionnement de l’Administration »

    SENEGAL-GOUVERNEMENT / Le président Faye appelle à ‘’repenser l’organisation et le fonctionnement de l’Administration »

    Dakar, 9 avr (APS) – Le chef de l’Etat, Bassirou Diomaye Diakhar Faye, a préconisé mardi, en conseil des ministres, de ‘’repenser l’organisation et le fonctionnement de l’Administration et du secteur parapublic’’, a appris l’APS de source officielle.

    ‘’(…) le chef de l’Etat a demandé au Premier ministre de repenser l’organisation et le fonctionnement de l’Administration et du secteur parapublic ; et d’accentuer la réforme du service public autour de la digitalisation des procédures et de la transformation numérique des structures’’, rapporte le communiqué ayant sanctionné la première réunion du premier gouvernement de son régime.

    Il a ‘’ordonné la tenue d’un Séminaire gouvernemental de cadrage global de l’action de l’Etat, ainsi que le développement d’une Stratégie de communication gouvernementale innovante’’.

    Selon le communiqué, celle-ci doit être ‘’basée sur l’anticipation, la précision des messages, mais surtout sur l’appropriation des politiques publiques par les populations, qui doivent rester au cœur des interventions du gouvernement’’.

    Il appelle les membres du gouvernement à ‘’rester humbles et sobres, à cultiver l’écoute, l’efficacité, dans la collégialité et la solidarité, afin d’assurer la réalisation soutenue du PROJET’’, dont il demande la consécration comme référentiel de politique économique et sociale du Sénégal.

    Il a ‘’partagé avec les membres du Conseil, la lettre d’orientations qu’il a adressée aux fonctionnaires et agents de l’Administration du Sénégal’’.

    ASG/OID

  • SENEGAL-GOUVERNEMENT / Bassirou Diomaye Faye demande au Premier ministre de changer de référentiel des politiques publiques

    SENEGAL-GOUVERNEMENT / Bassirou Diomaye Faye demande au Premier ministre de changer de référentiel des politiques publiques

    Dakar, 9 avr (APS) – Le chef de l’État, Bassirou Diomaye Faye, a demandé au Premier ministre, Ousmane Sonko, mardi, à Dakar, de ‘’changer le référentiel de politique économique et sociale’’ du pays, le Plan Sénégal émergent (PSE), en veillant à ‘’la consécration du projet’’ de gouvernement du parti au pouvoir.

    M. Faye a fait cette recommandation à l’occasion du premier Conseil des ministres du gouvernement qu’il a constitué vendredi dernier, à la suite de sa victoire à l’élection présidentielle du 24 mars.

    Il a aussi ‘’demandé au gouvernement d’accélérer la réalisation intensive et cohérente du projet’’ de transformation du pays élaboré par le parti au pouvoir, le Pastef, ‘’en travaillant avec précision, diligence, méthode et efficacité à la satisfaction des populations et, au mieux, des intérêts du Sénégal’’.

    Selon le communiqué du Conseil des ministres, le président de la République a ‘’demandé au Premier ministre […] de finaliser, avant la fin du mois d’avril 2024, le plan d’action du gouvernement, avec un agenda précis de réalisation des objectifs fixés’’.

    Durant les deux mandats de Macky Sall (2012-2024), le PSE, mis en œuvre à partir de 2014, était le référentiel des politiques publiques sénégalaises.

    Bassirou Diomaye Faye a recommandé au Premier ministre de ‘’veiller à la mise en place effective et rapide des cabinets ministériels, et de proposer, pour chaque ministère, une nouvelle organisation rationnalisée et des nominations […] conformes aux réformes et aux objectifs sectoriels validés’’.

    Il a été demandé aussi au gouvernement, lors du premier Conseil des ministres, de procéder à ‘’une revue générale des programmes et projets, du capital humain (audits des recrutements et des ressources humaines) et des ressources budgétaires de chaque ministère’’.

    M. Faye a réclamé au Premier ministre et aux membres de son gouvernement un examen des finances publiques, de la coopération internationale (l’état de toutes les conventions de financement signées) et des partenariats public-privé’’.

    Il souhaite aussi que soit engagé, ‘’sans délai, avec le secteur privé, la mise en œuvre d’une politique hardie de relance de l’économie nationale’’.

    Le chef de l’État préconise, par ailleurs, de ‘’préparer le programme législatif et réglementaire du gouvernement à partir des textes et de l’agenda d’adoption proposé par chaque ministère’’.

    ASG/ESF

  • SENEGAL-INSTITUTIONS / Le chef de l’État demande au gouvernement de préserver les ‘’intérêts du Sénégal’’

    SENEGAL-INSTITUTIONS / Le chef de l’État demande au gouvernement de préserver les ‘’intérêts du Sénégal’’

    Dakar, 9 avr (APS) – Le président de la République, Bassirou Diomaye Faye, a demandé aux membres du gouvernement, mardi, à Dakar, de travailler ‘’avec précision, diligence, méthode et efficacité à la satisfaction des populations’’ et à la préservation des ‘’intérêts du Sénégal’’.

    ‘’Le chef de l’État a demandé au gouvernement d’accélérer la réalisation intensive et cohérente du projet’’ de gouvernement du parti au pouvoir, le Pastef, ‘’en travaillant avec précision, diligence, méthode et efficacité à la satisfaction des populations et, au mieux, des intérêts du Sénégal’’, écrit le ministre de la Formation professionnelle et porte-parole du gouvernement, Amadou Moustapha Njekk Sarré.

    Le président de la République a fait cette recommandation en présidant le premier Conseil des ministres de son mandat.

    Bassirou Diomaye Faye ‘’a insisté sur le rôle, l’action et la responsabilité du gouvernement, institution qui doit toujours s’arrimer au respect de l’État de droit et aux valeurs panafricaines historiques’’, a ajouté M. Sarré.

    Lors de ce premier Conseil des ministres, le gouvernement a évoqué ‘’la montée en puissance […] des exigences des populations’’, poursuit son porte-parole.

    Bassirou Diomaye Faye a parlé de ‘’la nécessité de définir et de mettre en œuvre une politique inspirée’’ par le projet de gouvernement de Pastef.

    Ce projet comprend cinq ‘’orientations majeures’’, dont la jeunesse, l’éducation, la formation, l’entrepreneuriat et l’emploi.

    La lutte contre la cherté du coût de la vie et l’augmentation du pouvoir d’achat des ménages en fait partie, de même que la modernisation de la justice, la protection des droits humains, la bonne gouvernance, la transparence, la reddition des comptes et l’amélioration du système démocratique et électoral sénégalais.

    La souveraineté économique et la prospérité du Sénégal, l’exploitation optimale des ressources naturelles et le développement endogène durable des territoires, la consolidation de l’unité nationale et le renforcement de la sécurité, de la paix et de la stabilité du pays font aussi partie des ‘’orientations majeures’’ du projet de gouvernement.

    NSS/ESF/ASG

  • SENEGAL-ENVIRONNEMENT / Daouda Ngom s’engage à apporter de « nouvelles perspective et une approche connectée » à la protection de l’environnement

    SENEGAL-ENVIRONNEMENT / Daouda Ngom s’engage à apporter de « nouvelles perspective et une approche connectée » à la protection de l’environnement

    Dakar, 9 avr (APS) – Le nouveau ministre de l’Environnement et de la Transition écologique, Daouda Ngom, s’est engagé, mardi, à Dakar, à “apporter de nouvelles perspectives et une approche connectée aux efforts de la protection de l’environnement ».

    “En tant que nouveau ministre de l’Environnement et de la transition écologique, je ferai mien cet héritage de 64 ans, non sans y apporter de nouvelles perspectives et une approche connectée à nos efforts collectifs de protection de l’environnement », a-t-il déclaré lors de la passation de services avec son prédécesseur, Alioune Ndoye. La cérémonie a eu lieu en présence du personnel du ministère et de plusieurs collaborateurs des deux ministres.

    “Je prends l’engagement de ne ménager aucun effort pour la réalisation de la politique environnementale définie par le président de la République », a insisté le professeur Ngom. Il déclare que “l’heure est à l’action revigorée, à l’exploitation des technologies vertes les plus récentes » avec l’implication des communautés, des entreprises et des partenaires internationaux dans un esprit de “dialogue fécond ».

    Il a rappelé les défis qu’il est appelé à relever à la tête de son ministère, citant, entre autres, “la lutte contre la déforestation, la conservation de la biodiversité, l’adaptation au climat, la réduction de la pollution ».

    “L’environnement peut et doit être un levier important et efficace pour le développement de la plupart des secteurs de la vie publique, comme l’agriculture, la pêche, le tourisme, l’énergie, l’industrie », a estimé Daouda Ngom.

    “Ensemble, grâce à une transition sans heurts et à une vision commune, le voyage vers un avenir plus vert et plus résilient se poursuit », a-t-il poursuivi.

    Pour sa part, le désormais ancien ministre de l’Environnement et de la Transition écologique, Alioune Ndoye, a souhaité à son successeur “plein de succès » dans sa nouvelle mission. Il souligne que Daouda Ngom donne l’assurance, car il connaissant beaucoup les agents du ministère pour avoir collaboré avec eux depuis des années. “En tout cas, vous avez tous nos encouragements, notre disponibilité quand il s’agit de défendre le Sénégal et ses intérêts », a conclu M. Ndoye.

    BB/FKS/ASG

  • SENEGAL-GOUVERNEMENT / Communiqué du Conseil des ministres du mercredi 9 avril 2024

    SENEGAL-GOUVERNEMENT / Communiqué du Conseil des ministres du mercredi 9 avril 2024

    Dakar, 9 avr (APS) – Le Conseil des ministres s’est tenu ce mercredi 09 avril 2024 au Palais de la République, sous la présidence du Chef de l’Etat, Son Excellence, Monsieur Bassirou Diomaye Diakhar FAYE.

    A l’entame de sa communication, le Président de la République a saisi l’occasion de ce premier Conseil des ministres après sa prestation de serment le 02 avril 2024, pour exprimer, encore une fois, sa reconnaissance infinie et sa profonde gratitude au Peuple Sénégalais, qui lui a fait confiance, avec son élection au premier tour avec 54, 28 % des suffrages exprimés. Ce qui dénote de l’espoir immense placé au PROJET collectif défendu pour un Sénégal Uni, Souverain, Juste et Prospère.

    Le Chef de l’Etat a, à cet égard, salué la maturité du Peuple sénégalais et sa volonté manifeste de soutenir une rupture en profondeur ; d’accompagner une transformation du système à tous les niveaux de la vie économique et sociale du pays.

    Le Président de la République a remercié et félicité tous ses compagnons et soutiens pour l’engagement historique exceptionnel, la résilience et le courage qui ont permis cette alternance inédite, acquise de haute lutte avec tant de sacrifices.

    Le Chef de l’Etat a ainsi félicité Monsieur Ousmane SONKO, nommé Premier Ministre de la République du Sénégal. Il a magnifié sa posture de patriote et son travail au quotidien pour la préservation des idéaux partagés afin de consolider la souveraineté et le rayonnement du Sénégal.

    Le Président de la République a en outre félicité les 25 ministres et les 5 secrétaires d’Etat, membres du Gouvernement de Résultats, nommés le 05 avril 2024.

    Le Chef de l’Etat a demandé au Gouvernement d’accélérer la réalisation intensive et cohérente du PROJET en travaillant avec précision, diligence, méthode et efficacité à la satisfaction des populations et au mieux des intérêts du Sénégal.

    Le Président de la République a insisté sur le rôle, l’action et la responsabilité du Gouvernement, institution qui doit toujours s’arrimer au respect de l’Etat de droit et aux valeurs panafricaines historiques qui entretiennent notre vie en société, au regard de la montée en puissance des impatiences et des exigences des populations.

    Le Chef de l’Etat a notamment rappelé la nécessité de définir et de mettre en œuvre une politique inspirée par le « PROJET » DE TRANSFORMATION SYSTEMIQUE DU SENEGAL, décliné en cinq (5) orientations majeures. Ces dernières doivent s’ériger en axes prioritaires de l’action gouvernementale . Il s’agit de :
    1. la jeunesse, l’éducation, la formation, l’entrepreunariat et l’emploi des jeunes et des femmes ;
    2. la lutte contre la cherté du coût de la vie et l’augmentation du pouvoir d’achat des ménages ;
    3. la modernisation de la Justice, la protection des droits humains, la bonne gouvernance, la transparence, la reddition des comptes et l’amélioration de notre système démocratique et électoral ;
    4. la souveraineté économique et la prospérité du Sénégal, l’exploitation optimale des ressources naturelles et le développement endogène durable des territoires ;
    5.la consolidation de l’unité nationale et des solidarités dans un renforcement de la sécurité, de la paix et de la stabilité du pays.

    Dès lors, le Président de la République a demandé au Premier Ministre, sur la base du PROJET et des orientations présidentielles sus indiquées, de finaliser, avant la fin du mois d’avril 2024, le Plan d’actions du Gouvernement, avec un agenda précis de réalisation des objectifs fixés.

    Dans cette perspective, le Chef de l’Etat a demandé au Premier Ministre de veiller à la mise en place effective et rapide des Cabinets ministériels et de proposer, pour chaque ministère, une nouvelle organisation rationnalisée et des nominations qui sont conformes aux réformes et des objectifs sectoriels validés.

    Le Président de la République a également demandé au Premier Ministre de : – procéder à une revue générale des programmes et projets, du capital humain (audits des recrutements et des ressources humaines) et des ressources budgétaires dans chaque ministère ; – faire la situation générale des finances publiques (conformément à la Code de Transparence dans la gestion des finances publiques), de la coopération internationale (l’état de toutes les conventions de financement signées) et des Partenariats Public- Privé ; – engager, sans délai, avec le secteur privé (national notamment), la mise en œuvre d’une politique hardie de relance de l’économie nationale ; – changer le référentiel de politique économique et sociale avec la consécration du PROJET ; – préparer le programme législatif et réglementaire du Gouvernement à partir des textes et de l’agenda d’adoption proposé par chaque ministère.

    Enfin, le Chef de l’Etat a demandé au Premier Ministre de repenser l’organisation et le fonctionnement de l’Administration et du secteur parapublic ; et d’accentuer la réforme du service public autour de la digitalisation des procédures et de la transformation numérique des structures.

    Le Président de la République a ordonné la tenue d’un Séminaire gouvernemental de cadrage global de l’action de l’Etat, ainsi que le développement d’une Stratégie de communication gouvernementale innovante, basée sur l’anticipation, la précision des messages, mais surtout sur l’appropriation des politiques publiques par les populations, qui doivent rester au cœur des interventions du Gouvernement.

    A ce titre, le Chef de l’Etat a invité les membres du Gouvernement à rester humbles et sobres, à cultiver l’écoute, l’efficacité, dans la collégialité et la solidarité, afin d’assurer la réalisation soutenue du PROJET.

    Le Président de la République a par ailleurs partagé avec les membres du Conseil, la lettre d’orientations qu’il a adressée aux fonctionnaires et agents de l’Administration du Sénégal.

    Clôturant sa communication, le Président de la République a adressé, en cette veille de Korité, marquant la fin du mois béni de Ramadan, ses chaleureuses félicitations et ses meilleurs vœux à la Oumah Islamique. Il a prié pour un Sénégal de Paix, de solidarité de prospérité et de progrès.

    Dans sa communication, le Premier Ministre a tenu à féliciter le Chef de l’Etat pour sa brillante élection à la magistrature suprême du Sénégal. Il a également remercié le Président de la République pour sa confiance le plaçant à la direction du Gouvernement et réitéré son engagement permanent et celui de l’ensemble du Gouvernement à œuvrer, sous l’autorité du Président de la République, à l’accomplissement du PROJET collectif et souverain au service des sénégalaises et
    des sénégalais.

    Fait à Dakar, le 09 avril 2024
    Le Ministre de la Formation Professionnelle, Porte-Parole du Gouvernement
    Amadou Moustapha Njekk SARRE

  • SENEGAL-UNIVERSITE-ATTENTES / Dépolitisation de l’espace universitaire, logements, conditions d’études : des priorités pour les étudiants de l’UCAD

    SENEGAL-UNIVERSITE-ATTENTES / Dépolitisation de l’espace universitaire, logements, conditions d’études : des priorités pour les étudiants de l’UCAD

    Dakar, 9 avr (APS) – Dépolitisation de l’espace universitaire, amélioration des conditions d’études et logements sont des questions sur lesquelles des étudiants de l’université Cheikh Anta Diop (UCAD) disent attendre beaucoup du président Bassirou Diomaye Diakhar Faye.

    Avec El Hadj Abdourahmane Diouf aux commandes du ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation, un pur produit de l’université sénégalaise, ils espèrent se « faire entendre par quelqu’un qui connaît le milieu pour l’avoir fréquenté avec son lot de réalités ».

    Aussi les étudiants rencontrés par le reporter de l’APS exposent-ils volontiers les défis auxquels il devra face une fois installé dans ses nouvelles fonctions.

    Pour Ousseynatou Baldé, étudiante à la faculté de médecine, pharmacie et d’ontologie, les étudiants attendent du nouveau ministre « des changements notoires » dans la plus grande université du pays.

    Assise sur un banc dans un jardin botanique situé près du rectorat, les yeux rivés sur son cours, la jeune étudiante plaide pour « l’érection de nouveaux amphithéâtres et le renforcement des équipements dans les laboratoires de sa faculté ».

    A cause d’un déficit de matériels dans les laboratoires, les étudiants trainent des lacunes dans leurs travaux pratiques, déplore Fatou Ndiaye, une camarade de faculté d’Ousseynou Baldé, assise non loin de là.

    On fait « trop de théorie et pas assez de pratique en faculté de médecine et c’est dommage », fustige-t-elle, les bras croisés, des documents de cours posés sur ces genoux.

    Ahmidou Dramé, étudiant en master 2 à la faculté des sciences politiques et juridiques, pense que l’Etat doit non seulement augmenter la capacité d’accueil de l’université, mais aussi « privilégier les formations qualificatives en adéquation avec les besoins du secteur privé ou le marché de l’emploi ».

    Le rétablissement d’un calendrier académique normal (octobre-juin) est aussi une demande pressante sur laquelle Abdourahammane Diouf devra se pencher rapidement, selon l’étudiant.

    Une préoccupation qui épouse celle d’Ababacar Mbathie, étudiant à la faculté des sciences juridiques et politiques. Il estime qu’Abdourahammane Diouf doit surtout œuvrer à « la restauration du calendrier universitaire dont l’irrégularité ne profite pas » aux étudiants.

    Le jeune étudiant rencontré dans le jardin du rectorat alerte par ailleurs sur les retards de paiement des bourses, source récurrente d’échauffourées entre étudiants et forces de l’ordre.

    La question de l’hébergement est aussi une préoccupation centrale pour les étudiants de l’UCAD.

    « Je quitte la banlieue tous les jours pour venir ici à l’université, et c’est très difficile avec les bouchons », indique Mame Diarra Sarr, étudiante à la faculté des sciences et techniques.

    « A cause des embouteillages, il arrive que nous rations les cours et les professeurs ne sont pas parfois compréhensibles », déplore-t-elle sous le regard approbateur de ses camarades, assises sous un arbre, dans l’enceinte de la faculté de droit.

    Son camarade de faculté, Bamba Niang, appelle le nouveau ministre de l’Enseignement supérieur et de l’Innovation à veiller à ce que l’attribution des quotas de logement profite aux plus méritants.

    « Nous remarquons que le quota social est plus considérable. Les délégués des amicales s’attribuent plus de chambres au détriment des autres ayant-droits », dénonce le porte-parole du Mouvement des étudiants de l’UCAD.

    Le jeune syndicaliste invite par ailleurs la tutelle à « dépolitiser l’espace universitaire », insistant sur le fait que c’est la politique qui est à l’origine de certaines crises à l’université Cheikh Anta Diop de Dakar.

    Une préoccupation que partage sa camarade Fatou Kiné Diallo, étudiante en troisième année de pharmacie.

    « On est resté neuf mois sans apprendre. Mon souci majeur, c’est que l’université ne soit pas impliquée forcément dans les activités politiques », lance-t-elle.

    Formé vendredi par le Premier ministre Ousmane Sonko, le premier gouvernement de l’ère Bassirou Diomaye Faye compte 25 ministres et cinq secrétaires d’Etat.

    BB/ADL/ASG/BK

  • SENEGAL-GOUVERNEMENT-PROFIL / Moustapha Guirassy, un pionnier de l’enseignement supérieur privé à la tête de l’Education nationale

    SENEGAL-GOUVERNEMENT-PROFIL / Moustapha Guirassy, un pionnier de l’enseignement supérieur privé à la tête de l’Education nationale

    Dakar, 9 avr (APS) – Nommé ministre de l’Education dans le tout nouveau gouvernement du Sénégal, Moustapha Mamba Guirassy, qui a déjà connu la fonction ministérielle, est le fondateur du groupe Institut africain de management (IAM) dont il a réussi à faire une sucess story à travers le continent.

    Sous le magistère du président Abdoulaye Wade (2000-2012), Moustapha Mamba Guirassy, 59 ans, a occupé le poste de ministre de la Communication, des télécommunications et des tics de 2009 à 2012. Il a été également le porte-parole du gouvernement (2010 à 2012).

    Après des études au lycée Blaise Diagne, Guirassy décroche un diplôme d’ingénieur en Génie électrique à l’Université du Québec à Chicoutimi (Canada) puis un diplôme en Administration des Affaires (Université du Québec à Chicoutimi (Canada).

    Moustapha Guirassy a été président de l’Ecole Supérieure Franco-Sénégalaise ETTICA (Ecole des techniques internationales de communication et des affaires), chargé de cours à l’Université Québec A Chicoutimi (Electrotechnique), entre autres.

    Au Sénégal, il a enseigné le management et l’informatique appliquée à la gestion.

    Sur le plan politique, il a été maire de Kédougou, député à l’Assemblée nationale, Conseiller régional de Tambacounda, vice-président de l’Association des maires du Sénégal (AMS).

    Il est le fondateur du groupe Institut africain de management (IAM) dont il a réussi à faire une sucess story à travers le continent. Avec l’IAM, Moustapha Guirassy veut former des ‘’global leaders’’.

    Après avoir créé la fondation Mamba Guirassy pour l’entrepreneuriat, il a engagé les travaux d’aménagement de  »Kédougou bio parc », un projet durable et inclusif pour le développement de la région du sud-est connu pour ses richesses minières.

    En perspective de l’élection présidentielle de 2024, son parti ‘’Sénégal En Tête’’ (SET) décide de soutenir la candidature de Ousmane Sonko. Ce dernier recalé, Guirassy se range derrière la candidature de Bassirou Diomaye Faye qui fera de lui son directeur de campagne.

    A la tête de l’Education nationale, il n’est pas en terrain inconnu puisqu’il est l’un des pionniers de l’enseignement supérieur privé au Sénégal, en portant sur les fonts baptismaux l’Institut africain de management (IAM)

    L’IAM rayonne aujourd’hui dans toute la sous-région ouest africaine et en Afrique centrale, avec notamment des campus à Ouagadougou, à Bamako et des cursus délocalisés à Lomé, à Cotonou et à Libreville.

    ADL/SBS/ID/OID

  • SENEGAL -GOUVERNEMENT / Jean-Baptiste Tine veut inscrire son action dans une dynamique de proximité et d’inclusion

    SENEGAL -GOUVERNEMENT / Jean-Baptiste Tine veut inscrire son action dans une dynamique de proximité et d’inclusion

     

    Dakar, 9 avr (APS) – Le nouveau ministre de l’Intérieur et de la Sécurité publique, le général Jean Baptiste Tine a promis d’inscrire son action dans une dynamique de proximité et d’inclusion en tenant compte du respect de la dignité humaine.

     »De plus en plus, la sécurité d’Etat entre en conflit avec la sécurité humaine (…) Il s’agit sans exclusive, de concilier les deux en nous centrant sur nos concitoyens par la proximité mais surtout par l’inclusivité; discuter avec nos concitoyens, humaniser notre action, respecter les droits de l’homme et tenir en compte la dignité humaine »,  a t-il déclaré.

    Le général Jean Baptiste Tine s’exprimait, lundi, à l’occasion de la traditionnelle cérémonie de passation de service avec son prédécesseur Mouhamadou Makhtar Cissé.

    Selon lui,  »le chef de l’Etat attache du prix à la protection des personnes et des biens certes, mais également à la tranquillité et à l’ordre public au profit de nos concitoyens ».

    L’ancien Haut commandant de la gendarmerie nationale entend mener de larges concertations avec tous les cadres de son département, soulignant que l’un des objectifs du régime c’est  »la recherche de l’efficacité économique et de progrès social qui sont visées prioritairement par l’autorité publique ». 

    Le général Jean Baptiste Tine fait partie de ces hommes qui ont le sens du devoir, a  salué son prédécesseur.  »Pour avoir connu le général Tine et pour l’avoir côtoyé, je sais que le choix porté sur ses étoiles ne relève point du hasard », a déclaré M. Cissé.

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