Catégorie : Politique

  • SENEGAL-INSTITUTIONS / Bassirou Diomaye Faye est arrivé à Diamniadio

    SENEGAL-INSTITUTIONS / Bassirou Diomaye Faye est arrivé à Diamniadio

    Diamniadio, 2 avr (APS) – Le président Bassirou Diomaye Faye est arrivé au centre des expositions du Centre international de conférences Abdou Diouf de Diamniadio (CICAD) où il doit incessamment prêter serment devant les membres du Conseil constitutionnel.

    Il a été accueilli à son arrivée par un des sept sage de la haute juridiction.

    Les membres du Conseil constitutionnel ont ensuite fait leur entrée dans la salle.

    ABB/AKS

     

  • SENEGAL-INSTITUTIONS / Bassirou Diomaye Faye a quitté son hôtel pour se rendre au CICAD

    SENEGAL-INSTITUTIONS / Bassirou Diomaye Faye a quitté son hôtel pour se rendre au CICAD

    Dakar, 2 avr (APS) – Le nouveau président de la République, Bassirou Diomaye Diakhar Faye, a quitté l’hôtel où il réside pour se rendre au Centre international de conférences Abdou Diouf de Diamniadio (CICAD) qui doit abriter la cérémonie de prestation serment.

    Dans des images diffusées en direct par la RTS, la chaine de télévision publique, on voit le président élu le 24 mars, s’engouffrer dans une voiture présidentielle sous bonne escorte.

    Au Centre international de conférences Abdou Diouf de Diamniadio, les membres du Conseil constitutionnel sont arrivés pour l’audience publique devant consacrer la cérémonie de prestation de serment de Bassirou Diomaye Faye, 44 ans, le cinquième et plus jeune président de la République du Sénégal, a constaté un journaliste de l’APS.

    En attendant l’arrivée du nouveau chef de l’Etat au centre des expositions du CICAD, les délégations étrangères ont commencé à prendre place, à l’image du président du Cap Vert Maria Neves.

    Des chefs d’Etat, des ministres des Affaires étrangères et présidents d’institutions du continent africain sont arrivés, lundi, dans la capitale sénégalais.

    Il s’agit principalement des présidents de la République de Gambie, Adama Barro, de celui de la Guinée Bissau, Umaru Cissokho Umballo, ainsi que de leur homologue de la Sierra Leone, Julius Maada Bio.

    Ils ont été accueillis par le Premier ministre Sidiki Kaba à l’aéroport militaire Léopold Sédar Senghor, où il a également reçu le vice-président de la Côte d’Ivoire Thiémoko Meyliet Koné, le président du Conseil national de transition au Mali, le Colonel Malick Diaw en compagnie  du ministre malien des Affaires étrangères Abdoulaye Diop.

    Le Président de la commission de l’Union Africaine, Moussa Faki Mahamat, le Président de la Commission de la CEDEAO et le Président de l’Assemblée nationale du Burkina Faso, accompagné du ministre des Affaires étrangères dudit pays, sont également sur place.

    Les présidents de la Guinée et de la Mauritanie, entre autres chefs d’Etat, sont également arrivés à Diamniadio. 

    AKS/ABB/BK

  • SENEGAL-POLITIQUE-RELIGION / Bassirou Diomaye Faye a été élu par la volonté de Dieu et grâce à l’engagement des Sénégalais (porte-parole)

    SENEGAL-POLITIQUE-RELIGION / Bassirou Diomaye Faye a été élu par la volonté de Dieu et grâce à l’engagement des Sénégalais (porte-parole)

    Kaolack, 2 avr (APS) – Bassirou Diomaye Faye a été élu président de la République du Sénégal par la volonté de Dieu et grâce à l’engagement ‘’sans faille’’ des populations, a affirmé, lundi, le porte-parole du Khalife général de Léona Niassène (Kaolack, centre), Cheikh Ahmed Babacar Niass.

    ‘’Si la majorité des Sénégalais se réjouissent aujourd’hui du changement de régime, c’est parce que Dieu l’a voulu et l’engagement sans faille des Sénégalais a fait le reste. Dieu avait déjà prévu que le Sénégal allait changer de régime à telle période, mais que la volonté du peuple sénégalais allait se manifester pour y arriver dans la paix’’, a-t-il notamment déclaré.

    S’exprimant au nom du khalife, Cheikh Ahmed Tidiane Khalifa Niasse, et de toute la famille Niass de Léona Niassène, à son domicile,  sis au quartier Dialègne, il a invité les nouvelles autorités sénégalaises à ne pas perdre de vue cette réalité.

    ‘’Nous rendons grâce par rapport à ce qui s’est passé dans notre pays et qui constitue une victoire du peuple tout entier comparable à celle du prophète Muhammad à Badr’’, a lancé Cheikh Ahmed Babacar Niass. Il a rendu un ‘’vibrant hommage’’ au président sortant, Macky Sall.

    Ce dernier ainsi que son gouvernement ont fait preuve de patriotisme et d’esprit républicain, a-t-il salué. Cela a permis selon lui la bonne tenue du scrutin présidentiel, malgré les craintes qui fusaient de toutes parts, et de redonner ainsi de l’espoir à tous les Sénégalais quant à l’avenir prometteur du pays.

    ‘’Certaines personnes prédisaient qu’au lendemain de cette élection, le Sénégal allait se retrouver dans la violence post-électorale et que le pays serait invivable. Mais, grâce à la maturité, au patriotisme et à l’esprit républicain des citoyens, nous avons retrouvé la paix’’, s’est-il réjoui.

    ‘’S’il [Macky Sall] avait fait comme beaucoup d’autres chefs d’Etat africains, on en serait pas à cette situation de paix et de stabilité qui règne au Sénégal depuis la fin du processus électoral. Nous lui en remercions ainsi que le ministre de l’Intérieur [Mouhamadou Makhtar Cissé] pour la bonne organisation de cette élection’’, a souligné le chef religieux.

    Il a félicité le nouveau président de la République du Sénégal, Bassirou Diakhar Faye. ‘’Quand nous avons vu ensemble les président Macky Sall et Bassirou Diomaye Faye, en compagnie d’Ousmane Sonko, ça a mis du baume au cœur, renforçant ainsi l’espoir que nous avons par rapport à l’avenir du pays’’, a poursuivi le porte-parole de Léona Niassène.

    Il suggère de ne pas ‘’diaboliser les bonnes relations qu’il y a entre les nouveaux dirigeants du pays et les autorités religieuses comme ce fut le cas par le passé, surtout en 1962’’. ‘’Le pouvoir politique et celui religieux ont l’obligation de travailler ensemble pour l’intérêt du pays. Les chefs religieux tout comme les autorités politiques ne sont pas des citoyens ordinaires, ce sont des citoyens spéciaux’’, a insisté Cheikh Ahmed Babacar Niass.

    ‘’Après avoir félicité le président Bassirou Diomaye Faye et Ousmane Sonko, nous leur demandons de maintenir intactes les bonnes relations avec les familles religieuses, en les prenant en compte dans leur programme de société. Parce que ce sont des régulateurs sociaux qui ont beaucoup contribué à la pacification du Sénégal’’, a-t-il rappelé.

    ADE/ASG

  • SENEGAL-PRESIDENTIELLE-INVESTITURE / Arrivée à Dakar des premières délégations officielles pour la prestation de serment du président Bassirou Diomaye Faye

    SENEGAL-PRESIDENTIELLE-INVESTITURE / Arrivée à Dakar des premières délégations officielles pour la prestation de serment du président Bassirou Diomaye Faye

    Dakar, 1er avr (APS) – Des chefs d’Etat, des ministres des Affaires étrangères et présidents d’institutions du continent africain devant prendre part à la cérémonie de prestation de serment du président nouvellement élu Bassirou Diomaye Faye, sont arrivés, lundi, dans la capitale sénégalaise, a-t-on appris de la télévision nationale la RTS.

    Il s’agit principalement des présidents de la République de Gambie, Adama Barro, de celui de la Guinée Bissau, Umaru Cissokho Umballo, ainsi que de leur homologue de la Sierra Leone, Julius Maada Bio.

    Ils ont été accueillis par le Premier ministre Sidiki Kaba à l’aéroport militaire Léopold Sédar Senghor, où il a également reçu le vice-président de la Côte d’Ivoire Thiémoko Meyliet Koné, le président du Conseil national de transition au Mali, le Colonel Malick Diaw en compagnie  du ministre malien des Affaires étrangères Abdoulaye Diop.

    Le Président de la commission de l’Union Africaine, Moussa Faki Mahamat, le Président de la Commission de la CEDEAO et le Président de l’Assemblée nationale du Burkina Faso, accompagné du ministre des Affaires étrangères dudit pays, ont atterri, le même jour,  à l’aéroport international Blaise Diagne.

    Les présidents de la Guinée, du Ghana, du Cap Vert et de la Mauritanie, entre autres chefs d’Etat, sont attendus à Dakar mardi dans la matinée, indique-t-on.

    SMD

  • SENEGAL-ETATSUNIS-DIPLOMATIE / Antony Blinken félicite Bassirou Diomaye Faye, souligne le « vif intérêt » des États-Unis pour l’approfondissement du partenariat avec le Sénégal

    SENEGAL-ETATSUNIS-DIPLOMATIE / Antony Blinken félicite Bassirou Diomaye Faye, souligne le « vif intérêt » des États-Unis pour l’approfondissement du partenariat avec le Sénégal

    Dakar, 1er avr (APS) –  Le secrétaire d’Etat américain Antony Blinken, s’est entretenu, lundi, avec le président Bassirou Diomaye Faye pour le féliciter de son élection, réaffirmant « le vif intérêt » des États-Unis pour l’approfondissement du partenariat avec le Sénégal, a-t-on appris de son cabinet le même jour.

    « Le secrétaire d’État Antony J. Blinken s’est entretenu aujourd’hui avec le président élu du Sénégal, Bassirou Diomaye Faye », informe le communiqué du département d’Etat américain.

    Selon la même source, le chef de la diplomatie américaine a félicité le président Bassirou Diomaye Faye « pour son élection et le peuple et les institutions du Sénégal pour le processus électoral pacifique et inclusif ».

    Elle souligne également  « le vif intérêt des États-Unis pour l’approfondissement du partenariat entre les États-Unis et le Sénégal ».

    SMD

  • SENEGAL-PRESIDENTIELLE-INVESTITURE / Un universitaire rappelle la « portée substantielle » et la connotation morale du serment présidentiel

    SENEGAL-PRESIDENTIELLE-INVESTITURE / Un universitaire rappelle la « portée substantielle » et la connotation morale du serment présidentiel

    Dakar, 1ᵉʳ avr (APS) – La prestation de serment d’un président élu revêt une formalité substantielle, qui donne une connotation juridique, morale et de sacralité à la fonction de chef de l’État, a indiqué l’enseignant-chercheur en science politique, Maurice Soudieck Dione.

    Le nouveau président élu Bassirou Diomaye Diakhar Faye va prêter serment au cours d’une audience publique du Conseil constitutionnel, prévue mardi dans la matinée, au Centre international de conférences Abdou Diouf de Diamniadio.

    Il va dans la foulée se rendre au Palais de la République où il va s’entretenir avec son prédécesseur Macky Sall pour une passation de pouvoir et une investiture symbolique dans ses nouvelles fonctions.

    « C’est un moment extrêmement fort et extrêmement crucial dans la vie d’une nation », soutient l’universitaire en parlant de la prestation de serment du président nouvellement élu.

    Le serment, après l’élection, occupe une des étapes les plus déterminantes au plan des formalités juridiques et républicaines, selon l’agrégé en science politique et enseignant à l’Université Gaston Berger de Saint-Louis.

    Sur le plan juridique, le serment revêt une « formalité substantielle », a-t-il fait observer dans un entretien avec l’APS. Cela veut dire que tant que le président de la République élu n’a pas prêté serment, il n’est pas encore entré en fonction, ne pouvant prendre aucune mesure ou prendre un acte rattaché à la fonction, précise l’universitaire.

    « Monsieur le président, les Sénégalais sont fatigués »

    Il note également que le serment a une portée à la fois juridique, politique, morale et même religieuse, dans la mesure où  »l’on jure devant Dieu et la nation ».

    De son point de vue, « la prestation de serment donne une connotation morale et de sacralité à la fonction exercée ».

    Constitutionnalisée au Sénégal depuis 1963, la prestation de serment du président de la République est reçue par le Conseil constitutionnel.

    Le Président Léopold Sédar Senghor a prêté serment pour la première fois en décembre 1963 à l’Assemblée nationale, devant la Cour suprême.

    Élu en 1960 par le Congrès, il n’était nullement écrit dans la Constitution qu’il devait prêter serment. Il a fallu attendre la modification de la Constitution en 1963 pour que le président Senghor soit soumis à une prestation de serment. Il avait fait cette prestation de serment le 9 décembre 1963 à l’Assemblée nationale.

    Avec l’arrivée du président Abdou Diouf au pouvoir en 1981, « un cas exceptionnel » faisant suite à la démission en cours de mandat de Léopold Senghor, la prestation de serment s’est faite au palais de Justice devant Kéba Mbaye, le président de la Cour suprême d’alors.

    Cette cérémonie solennelle est passée à la postérité à travers notamment la célèbre phrase du juge Mbaye : « Monsieur le président, les Sénégalais sont fatigués ».

     À partir de 1983, le président Diouf est revenu à l’Assemblée nationale où il va prêter serment devant le président de la Cour suprême. Les prestations de serment de 1988 et 1993 ont été reçues respectivement par la Cour suprême et le Conseil constitutionnel.

    Son successeur Abdoulaye Wade a prêté serment en 2000 et 2007 au stade Léopold Sédar Senghor, devant le Conseil constitutionnel, donnant un cachet populaire à la solennité de l’exercice.

    Le Président Macky Sall a prêté serment à l’entame de son premier mandat au King Fahd Palace en 2012. En 2019, la deuxième prestation de serment marquant sa réélection à la magistrature suprême s’est déroulée au Centre des Expositions de Diamniadio, à 30 km de Dakar.

    Élu dès le premier tour avec 54, 28% lors du dernier scrutin, le nouveau président de la République, Bassirou Diomaye Faye, va perpétuer cette tradition, ce mardi, 2 avril.

    Plus qu’un discours d’investiture

    « Devant Dieu et devant la nation sénégalaise, je jure de remplir fidèlement la charge de président de la République du Sénégal, d’observer comme de faire observer scrupuleusement les dispositions de la Constitution et des lois, de consacrer toutes mes forces à défendre les institutions constitutionnelles, l’intégrité territoriale et l’indépendance nationale, de ne ménager enfin aucun effort pour la réalisation de l’Unité africaine ».

    C’est en ces termes que le serment du président de la République est prononcé devant les juges constitutionnels, conformément à l’Article 37 de la Constitution du Sénégal qui stipule que « le président de la République est installé dans ses fonctions après avoir prêté serment devant le Conseil constitutionnel en séance publique ».

    Sous cette forme, l’engagement du président de la République à « respecter la Constitution » et à « défendre l’intégrité du territoire », renvoie à ce qu’on attendrait d’un chef dans la société traditionnelle, c’est-à-dire qu’il ne fuit pas devant l’ennemi, renseigne de son côté l’ancien directeur des archives nationales du Sénégal, Saliou Mbaye.

    Outre des considérations matérielles, sociales et d’autres relatives à la paix, le texte termine toujours en faisant référence à l’unité africaine, le Sénégal ayant « toujours été partisan de l’unité africaine et cela se reflète dans la prestation de serment faite par le président de la République devant son peuple et devant Dieu », a-t-il relevé.

    Au Sénégal, comme dans beaucoup de pays d’Afrique francophone, seul le juge constitutionnel est habilité à recevoir le serment du président de la République élu.

    Dans certains pays africains, il arrive que l’Assemblée nationale ou la Cour suprême soient chargées de recevoir le serment du président élu.

    « La prestation de serment se fait toujours oralement », a fait savoir le professeur Maurice Soudieck Dione.

    Il y a, à cet effet, la jurisprudence ivoirienne, quand en 2010, par exemple, le Conseil constitutionnel avait rejeté, non pas pour défaut de qualité du jureur, le serment prêté par écrit d’Alassane Ouattara.

    L’institution judiciaire avait été saisie afin d’interpréter la constitutionnalité de ce serment prêté par écrit, et non oralement comme le veut la tradition républicaine.

    En 1996, le juge constitutionnel béninois avait sommé le président élu, Mathieu Kérékou, de reprendre sa prestation de serment au motif que ce dernier avait omis de prononcer l’expression « les mânes des ancêtres » contenue dans le serment.

    En Guinée, le président élu, Alpha Condé, avait aussi repris, le 21 décembre 2015, sa prestation de serment pour avoir omis de prononcer « et de faire respecter la Constitution ».

    Contrairement au Bénin, en Guinée, le président élu avait repris sa prestation de serment, non sur injonction du juge constitutionnel, mais à cause de la controverse doctrinale soulevée par la tribune d’un intellectuel du pays, souligne l’universitaire congolais, Sergelin Briguel Omboula, auteur d’une thèse de doctorat sur le juge constitutionnel africain et la prestation de serment du président de la République élu.

    SMD/AKS/BK

  • SENEGAL-PRESIDENTIELLE / Tivaouane : le maire de Koul évoque l’espoir fondé sur l’élection du président Bassirou Diomaye Faye

    SENEGAL-PRESIDENTIELLE / Tivaouane : le maire de Koul évoque l’espoir fondé sur l’élection du président Bassirou Diomaye Faye

    Tivaouane, 1-er avr (APS) – Le maire de la commune de Koul dans le département de Tivaouane, Modou Fall, a évoqué « l’énorme espoir » suscité par l’élection de Bassirou Diomaye Faye à la magistrature suprême, se félicitant également d’un aspect de son programme relatif notamment à un appel à candidatures pour pourvoir à certains postes.

    « Nous sommes dans un seul pays. Par conséquent, à chaque fois qu’on détecte des compétences sur une personne quelconque, il faudra lui confier un poste qu’on juge approprié pour lui et je crois que […] c’est une excellente chose perçue dans le programme du président Bassirou Diomaye Faye », a déclaré M. Fall en faisant allusion à un processus d’appel à candidatures.

    De son point de vue, cet engagement devrait permettre d’éviter « la politisation » des nominations à certains postes.

    « Un pays, pour qu’il fonctionne correctement, ne doit pas tenir compte des appartenances politiques », a dit le maire de Koul lors d’une rencontre ce weekend avec ses collaborateurs.

    « Le nouveau président de la République doit miser sur tout Sénégalais qui a des compétences et éviter d’écouter certains conseils, car l’espoir placé en lui est énorme », a-t-il fait observer.

    MKB/ADI/SMD

  • SENEGAL-PRESIDENTIELLE-INSTITUTIONS / Un ancien directeur du Protocole d’Etat explique les étapes de la prise officielle de pouvoir du président élu

    SENEGAL-PRESIDENTIELLE-INSTITUTIONS / Un ancien directeur du Protocole d’Etat explique les étapes de la prise officielle de pouvoir du président élu

    Dakar, 1er avr (APS) – La prestation de serment du nouveau président de la République, Bassirou Diomaye Diakhar Faye, devant les membres du Conseil constitutionnel en séance publique est la dimension la plus solennelle de la journée du mardi 2 avril 2024, a expliqué à l’APS Chérif Oumar Diagne, un ancien directeur du Protocole d’Etat.

    ‘’Dans la charte fondamentale de notre constitution, il est dit clairement dans l’article 36 que le président de la République élu va entrer en fonction après la proclamation définitive de son élection et l’expiration du mandat de son prédécesseur. Ces deux conditions étant réunies la prestation de serment va donc pouvoir se faire le 2 avril’’, a-t-il déclaré lors d’un entretien avec l’Agence de presse sénégalaise.

    « La manifestation prévue à Diamniadio, comme la dernière fois en 2019 après la réélection du président Macky Sall, est la dimension la plus solennelle de la journée du 2 avril, devant notamment se tenir devant le conseil constitutionnel et en séance publique’’, a souligné l’ancien diplomate qui dit s’attendre à la probable participation de chefs d’Etat étrangers pour rehausser la solennité de l’évènement.

    Chérif Oumar Diagne a insisté sur le fait que le protocole va se charger de l’organisation de l’évènement, en collaboration avec le Conseil constitutionnel qui est maître d’œuvre de cette cérémonie.

    Il fait savoir qu’une sorte de bouclier de fer à cheval sera aménagé comme au Tribunal pour installer les membres de cette haute juridiction. Après l’installation de ses membres, le président du Conseil constitutionnel va désigner deux parmi les sept sages pour aller chercher le chef de l’Etat élu.

    ‘’On va ensuite l’installer dans un fauteuil à côté, et c’est le président du Conseil constitutionnel qui lui désigne sa place et regagne sagement son siège’’, a expliqué M. Diagne.

    « Le président du Conseil constitutionnel va d’abord ouvrir la séance et faire un discours pour expliquer le sens et la symbolique qui s’attache à la cérémonie. Une fois qu’il a terminé, il invite le chef de l’Etat à se lever et venir devant le Conseil, comme au tribunal pour prêter serment’’, a-t-il poursuivi.

    Le Grand chancelier, personnage central de l’investiture au Palais

    La prise de parole du nouveau président de la République, suivie de la réponse du président de la haute juridiction dans laquelle il déclare avoir retenu la prestation mettent fin à la cérémonie, a relevé l’ancien directeur du Protocole d’Etat.

    Il a indiqué qu’à ce stade, le nouveau chef de l’Etat est tenu de se rendre au Palais de la République où l’attend son prédécesseur.

    Après la passation de pouvoir entre les deux hommes à la suite d’un entretien, l’investiture du nouveau président de la République s’en suit.

    Le Grand chancelier de l’Ordre national, devient à ce stade, le personnage central dans le cérémonial.

    ‘’Il va avoir en face le président de la République élu qui devient de plein droit le grand maître de l’ordre national du lion. Il va lui faire porter au cou le grand collier de la grande maitrise de l’ordre national’’, a ajouté Chérif Oumar Diagne en faisant remarquer qu’il s’agit d’un collier en or massif de 13 annaux, l’insigne et le symbole de la grande maîtrise de l’ordre national du Lion.

    Le diplomate n’a pas manqué d’assurer qu’en deuxième séquence, le président investi sera élevé à la dignité de Grand-croix de l’ordre national du lion par le Grand chancelier qui va lui faire porter les insignes et le ruban vert à partir de l’épaule droite vers la hanche gauche opposée.

    PAS/AKS/SMD

  • SENEGAL-POLITIQUE-SOCIETE / Des Dakarois expriment leurs attentes vis à vis des nouvelles autorités

    SENEGAL-POLITIQUE-SOCIETE / Des Dakarois expriment leurs attentes vis à vis des nouvelles autorités

    Dakar, 1er avr (APS) – Des Dakarois interrogés par l’Agence de presse sénégalaise ont décliné leurs attentes vis-à-vis du prochain président de la République, lesquelles préoccupations portent essentiellement sur la réduction du coût de la vie, l’emploi, le développement de l’agriculture, la promotion de la bonne gouvernance, etc.

    Trouvé devant sa machine à coudre au marché Sham, Ndiaga Ndiaye, un tailleur, originaire de Touba a notamment insisté sur la réduction du coût de la vie.

    ‘’Nous demandons au futur gouvernement du Président Bassirou Diomaye Faye de prendre des mesures concrètes pour réduire le coût de la vie. Nous sommes très fatigués par la cherté des prix’’, plaide-t-il.

    Il invite également les nouvelles autorités à créer des opportunités d’emplois pour les jeunes et contribuer à l’amélioration de leur qualité de vie.

    Assis sur un banc en compagnie de son ami, Mouhamed Diop, vendeur d’habits qui se consacre aux travaux champêtres pendant l’hivernage, invite le nouveau gouvernement à accorder une « attention particulière au développement de l’agriculture pour permettre aux paysans de vivre dignement et aux citoyens d’avoir une alimentation saine ». A cela s’ajoute l’amélioration de l’accès aux soins de santé, à l’éducation.

    Préoccupé également par les questions de bonne gouvernance, Mouhamed Diop estime que le gouvernement devra intensifier la lutte contre la corruption, simplifier les procédures administratives pour faciliter l’accès aux documents officiels dont les passeports, les extraits de naissances.

    Sur un autre registre, Diop estime qu’ »il est essentiel que le futur gouvernement respecte le droit des citoyens à manifester pacifiquement (…) ».

    « Nous espérons un gouvernement responsable et nous l’attendons avec impatience pour qu’il apporte un changement dans tous les domaines’’, affirme pour sa part Khady Diop, une autre citoyenne rencontrée dans un marché dakarois.

    « Ne pas répéter les dérives du régime sortant »

    Maimouna Sène est une commerçante. Elle estime que le président Faye ‘’gagnerait à se pencher sur des problématiques telles que la cherté de la vie, le loyer et l’emploi des jeunes’’.

    ‘’Si les besoins primaires (se nourrir, se vêtir et s’abriter) sont satisfaits, le reste ne sera qu’un supplément’’, tranche-t-elle.

    Seydina Omar, un transporteur, rappelle que le candidat Bassirou Diomaye Faye a ‘’vendu’’ aux électeurs ‘’un projet », et « il lui incombe maintenant de « le matérialiser ».  « Nous voulons qu’il combatte jusqu’à la dernière énergie, la corruption, la mal gouvernance et le népotisme qui gangrènent le pays depuis la nuit des temps », a-t-il martelé.

    Le mécanicien Oumar Mbengue plaide pour des investissements dans les domaines de la santé, l’éducation, l’agriculture, l’industrie, entre autres.

    Rencontré au marché Grand-Yoff, un quartier périphérique de Dakar Pape Ndiaye, n’a pas manquer de prier pour le nouveau président, avant de lui prodiguer des conseils.

    ‘’Je prie pour lui et lui conseille de mettre tout le monde à l’aise, de ne brutaliser personne. On est tous témoin des dérives du régime sortant. Il ne faut pas les répéter. Un président de la République doit avoir le dos et les épaules larges pour porter tout le monde, un cœur en or et une tête bien faite. L’égo et l’arrogance sont inutiles’’, dit-il.

    Serigne Amadou, un marchand ambulant, estime que le nouveau président est très attendu sur l’allègement du coût de la vie et de l’immobilier, et l’’appuyer aux marchands ambulants. « Nos conditions de travail sont précaires, nos gains dérisoires. Entre nous et les autorités municipales, c’est le jeu du chat et de la souris. Mais nous finissons toujours par revenir faute d’alternatives », indique-t-il.

    Celui qui dit avoir voté pour Amadou Ba, le candidat malheureux de la majorité sortante, invite toutefois les jeunes à la « patience », car tout ne va pas se régler d’un coup de baguette magique.

    L’opposant Bassirou Diomaye Diakhar Faye, 44 ans, a été déclaré vainqueur de l’élection présidentielle du 24 mars avec 54, 28 %. Il va prêter serment, demain, mardi, à partir de 11 heures, au Centre international de conférences Abdou-Diouf (CICAD) de Diamniadio, lors d’une cérémonie suivie d’une passation de pouvoir avec le président sortant, Macky Sall, au Palais de la République.

    DJS/KM/OID/SMD

  • SENEGAL-PRESIDENTIELLE-REACTION / Le Comité ad hoc de facilitation recommande  »la poursuite de la veillée citoyenne »

    SENEGAL-PRESIDENTIELLE-REACTION / Le Comité ad hoc de facilitation recommande  »la poursuite de la veillée citoyenne »

    Dakar, 31 mars (APS) – Le Comité ad hoc de facilitation qui exprime ses ‘’chaleureuses félicitations’’ à Bassirou Diomaye Faye pour son élection au premier tour, recommande ‘’vivement’’ la poursuite de la veillée citoyenne dans l’intérêt supérieur de la Nation.

    Dans un communiqué transmis à l’APS, dimanche, le Comité ad hoc de facilitation qui regroupe plusieurs structures de la société civile et des personnalités indépendantes  »recommande vivement la poursuite de la veillée citoyenne dans l’intérêt supérieur de la Nation’’.

    Las structure salue ‘’la maturité du peuple sénégalais qui a voté avec un taux de participation de 61,30 %, dans le calme et la sérénité au terme d’un long et éprouvant processus électoral, marquant la résilience de la démocratie sénégalaise’’.

    Il félicite le ministre de l’Intérieur et la Direction générale des élections pour ‘’le bon déroulement du scrutin, salué par l’ensemble des observateurs nationaux et internationaux’’ et relève ‘’l’importante contribution de la société civile sénégalaise, qui s’est mobilisée pour la transparence du scrutin à travers le déploiement des missions citoyennes d’observation électorale’’.

    Ses membres exhortent le prochain gouvernement à ‘’s’atteler à mettre en œuvre l’ensemble des recommandations pertinentes formulées par les missions d’observation électorale relativement au fichier électoral, au système de parrainage, à l’enrôlement des électeurs et à l’amélioration de la participation politique de la femme’.

    Le Comité souligne également ‘’l’accompagnement déterminant du National democratic institute (NDI) qui a œuvré à ses côtés pour ‘’un processus électoral crédible, transparent, inclusif et apaisé’’.

    OID