Catégorie : Politique

  • SENEGAL-POLITIQUE-PARLEMENT / Assemblée nationale : les députés Pape Djibril Fall et Mame Omar Ndoye officiellement installés

    SENEGAL-POLITIQUE-PARLEMENT / Assemblée nationale : les députés Pape Djibril Fall et Mame Omar Ndoye officiellement installés

    Dakar, 14 déc (APS)–Pape Djibril Fall de la coalition Samu Sa kaddu (opposition) et Mame Omar Ndoye de Pastef (majorité) ont été officiellement installés samedi comme membres de la 15e législature de l’Assemblée nationale, a constaté l’APS.

    Pape Djibril Fall remplace Déthié Fall démissionnaire de son poste de député.

    Déthié Fall, investi à la 5e place sur la liste de la coalition Samm sa kaddu avait démissionné au cours de la campagne électorale pour rejoindre la coalition Pastef-Les patriotes. En cas d’élection il avait promis de démissionner.

    Mame Omar Ndoye, premier dans l’ordre de la suppléance sur la liste départementale de Dakar, prend la place de Thierno Aly Sy. Ce dernier était le suppléant direct d’Abas Fall démissionnaire à la suite de sa nomination au gouvernement comme ministre du Travail, de l’Emploi et des Relations avec les Institutions.

    M. Sy a été rattrapé par l’article 29 du Code électoral qui stipule que : « Ceux qui sont condamnés à une peine sans sursis ou avec sursis d’une durée supérieure à un mois pour des délits comme l’abus de confiance, ne doivent pas être inscrits sur les listes électorales ».

    Avant le début de la séance plénière ouverte samedi, le président de l’Assemblée nationale Malick Ndiaye, a procédé à la lecture des lettres de démission des députés Déthié Fall et de Thierno Aly Sy.

    CS/SBS/MTN

  • SENEGAL-PRESSE-REVUE / Barthélémy Dias en vedette dans les journaux du weekend

    SENEGAL-PRESSE-REVUE / Barthélémy Dias en vedette dans les journaux du weekend

    Dakar, 14 déc (APS) -Les publications du weekend reçues à l’APS traitent en priorité l’actualité politique relative notamment à la révocation de l’opposant Barthelemy Dias de son poste de maire de Dakar.

    L’opposant Barthélémy Dias est déchu de son poste de maire de Dakar. Il était maire de la capitale depuis 2022. M. Dias a signé vendredi un document lui notifiant sa révocation de tête de la municipalité.

    Barthélémy Dias avait déjà perdu son mandat de député, il y a une semaine, à cause d’une condamnation datant de 2017 qui le rendrait inéligible.

    Au cours d’une conférence de presse interrompue par la police dans l‘enceinte de l’hôtel de ville de Dakar, Barthélémy Dias dénonce une ‘’dictature’’ des nouveaux tenants du pouvoir et compte saisir les juridictions habilitées.

    ‘’Personne ne peut me dessaisir de ma fonction de maire de Dakar, tant que mon droit de recours n’est pas encore exercé’’, clame M. Dias dans des propos rapportés par Sud Quotidien qui titre ‘’Barthélémy Dias révoqué’’.

    Le quotidien Le Soleil explique que le ci-devant édile de la capitale a reçu notification de sa révocation par le préfet de Dakar suite à la saisine d’un dénommé Beyna Gueye. Rappelant sa révocation de son poste de député il y a une semaine, Le Soleil porte en manchette ‘’Barthélémy Dias, la double peine’’.

    La publication a recueilli l’avis de deux juristes qui sont divisés sur la question. ‘’Abdoul Aziz Mbodj, enseignant-chercheur à l’Université Alioune Diop de Bambey a estimé que la perte du mandat de conseiller de Barthélémy Dias s’inscrit dans l’ordre normal des choses après sa radiation de la 15e législature de l’Assemblée nationale’’, rapporte Le Soleil.

    M. Mbodj, constitutionnaliste, ne voit aucun inconvénient sur la révocation du maire de Dakar ‘’à partir du moment où les autorités compétentes peuvent suivre la règle selon laquelle +qui peut le plus peut le moins+’’.

    Pour sa part, le juriste Aldiouma Touré, interrogé par le même journal, considère que l’arrêté préfectoral portant notification de la démission du mandat de conseiller de Barthélémy Dias est illégal parce que les textes visés par l’autorité administrative citent une condamnation par crime ou délit de vol, d’escroquerie, d’abus de confiance, de trafic de stupéfiants.

    ‘’Les faits reprochés à M. Dias n’ont pas reçu une qualification criminelle mais correctionnelle (…) il s’agit d’un délit d’homicide involontaire, donc qui n’entre pas dans la catégorie des infractions visées’’, a estimé M. Touré cité par Le Soleil.

    En évoquant la révocation de Barthélémy Dias et l’irruption de la police à l’hôtel de ville de Dakar le journal Walfadjri mentionne à sa Une ‘’La loi du plus fort’’.

    ‘’Barthélémy Dias, les conseillers municipaux, les journalistes…chassés comme des malpropres. Une situation qui rappelle la brutalité policière sous l’ancien régime’’, regrette le journal Walfadjri.

    L’écrasante majorité des autres journaux réserve leur titre au sujet. ‘’Barthélémy Dias révoqué’’ (Libération), ‘’Révoqué de la mairie et exclu de l’Assemblee  nationale : Barth dénudé’’ (L’As), ‘’Barth évacué manu militari de la mairie (Le Quotidien), ‘’La ville passe du Dias au blues’’ (L’Observateur).

    Dans le journal L’Info, l’opposant dénonce une ‘’commande politique’’.

    ‘’Ce qui est en train d’être fait, ce n’est qu’exécuter une commande politique, qui relève d’une volonté manifeste d’installer le Sénégal dans une dictature. Il y a quelqu’un dans ce pays, que personne n’a élu, mais qui se prend pour un président de la République’’, a accusé Barthélémy Dias dans des propos rapportés par L’Info.

    C’est ce qui pousse le journal Les Echos à écrire : ‘’De graves insinuations de Barthélémy Dias contre le Premier ministre Ousmane Sonko sans le citer’’.

    En sport, les journaux reviennent sur la nomination de Pape Bouna Thiaw comme nouveau sélectionneur de l’équipe national de football.

    Le technicien sénégalais a été nommé entraîneur de l’équipe nationale senior de football du Sénégal en remplacement d’Aliou Cissé, qui a été limogé le 2 octobre 2024. Agé de 43 ans, il devient le 25e sélectionneur national du Sénégal et le 16e technicien sénégalais à diriger les Lions.

    La Fédération sénégalaise de football (FSF) l’avait désigné entraîneur national par intérim après le limogeage de Cissé.

    ‘’Pape Thiaw fait l’unanimité à la FSF’’ titre le journal spécialisé Record. La publication mentionne : ‘’Comme pressenti, c’est Pape Thiaw qui va prendre la relève d’Aliou Cissé. Le jeune technicien tient une nouvelle mission après un intérim assuré avec brio’’.

    MTN

  • SENEGAL-INSTITUTIONS / Les députés en séances plénières, samedi, pour le vote de trois projets de loi

    SENEGAL-INSTITUTIONS / Les députés en séances plénières, samedi, pour le vote de trois projets de loi

    Dakar, 13 déc (APS) – Les députés sénégalais sont convoqués en séances plénières, samedi, à 10 heures, pour le vote de trois projets de loi, annonce un communiqué transmis à l’APS.

    Ils plancheront sur le projet de loi n°13/2024 portant révision de la Constitution, le projet de loi n°14/2024 portant abrogation de la loi organique n°2012-28 du 28 décembre 2012 portant organisation et fonctionnement du Conseil économique, social et environnemental.

    Ils examineront aussi la loi organique n°2016-24 du 14 juillet 2016 relative à l’organisation et au fonctionnement du Haut Conseil des collectivités territoriales.

    Le ministre de la Justice, garde des Sceaux, sera devant les députés pour défendre ces projets de loi.

    OID/ASG

  • MONDE-INSTITUTIONS / France : François Bayrou nommé Premier ministre

    MONDE-INSTITUTIONS / France : François Bayrou nommé Premier ministre

    Dakar, 13 déc (APS) – Le président français Emmanuel Macron a nommé, ce vendredi, François Bayrou Premier ministre, plus d’une semaine après la chute du gouvernement de Michel Barnier, renversé par une motion de censure.

     »Le président de la République a nommé M. François Bayrou Premier ministre, et l’a chargé de former un gouvernement’’, indique un communiqué publié le même jour par l’Elysée.

    Le nouveau locataire de Matignon, proche d’Emmanuel Macron, avait renoncé à se présenter à l’élection présidentielle de 2017 pour soutenir ce dernier.

    Agé de 73 ans, François Bayrou est le fondateur et président du parti centriste, Mouvement démocratique (MoDem). Il fut ministre de l’Education, entre 1993 et 1997.

    ABB/OID

  • SENEGAL-POLITIQUE-SOCIETE / Un universitaire évoque l’importance de la vertu dans l’engagement politique

    SENEGAL-POLITIQUE-SOCIETE / Un universitaire évoque l’importance de la vertu dans l’engagement politique

    Saint-Louis, 12 déc (APS) – L’engagement politique doit être basé sur la vertu et impliquer le respect de la parole donnée, a soutenu, l’universitaire Mamadou Youry Sall, enseignant-chercheur à l’université Gaston berger (UGB) de Saint-Louis.

    « L’engagement politique doit être accompagné par la vertu. C’est le respect de l’engagement et le reste suivra », a-t-il dit dans un entretien avec des journalistes, mercredi, en marge de la cérémonie officielle du forum annuel de la bibliothèque centrale de l’UGB.

    « L’éthique politique recommandée par Thierno Souleymane Baal », thème de cette rencontre, a été introduit par des spécialistes en sciences politiques, dont les professeurs Maurice Soudieck Dione, Ibrahima Silla et Alassane Adama Sy.

    Thierno Souleymane Baal, chef de guerre et lettré musulman peul du 18ᵉ siècle, était à l’origine d’un grand mouvement de réforme islamique en créant un État théocratique fondé sur un idéal de justice.

    Il fut une grande figure du Fouta Toro, région située au nord de l’actuel Sénégal, à cheval sur les deux rives du fleuve du même nom.

     »Il est temps de revisiter la vertu en politique et de la remettre au centre », a dit M. Sall, modérateur de la conférence publique, estimant que  »s’il y a violence sur la scène politique, c’est parce qu’on n’a pas mis la vertu en avant dans la pensée ».

    Il s’inscrit en faux contre l’adage selon lequel  »les promesses n’engagent que ceux qui y croient ».

    « Cela n’est pas vrai dans nos sociétés, et quand on donne sa parole, il faut la respecter, sinon on provoque la violence », tranche-t-il.

    Le marabout Thierno Souleymane Baal, après avoir lutté pour libérer son terroir de la domination, n’a pas voulu occuper le poste de chef suprême.

    Il a préféré, suivant son engagement, être à une autre station pour veiller sur le respect de certains principes éthiques et islamiques dans la gouvernance des Deniyanké (une dynastie du Fouta Toro), a-t-il rappelé.

    L’enseignant-chercheur a aussi donné l’exemple du mariage traditionnel où tout se fait par la parole et malgré cela, les deux partenaires s’engagent à respecter leur parole.

    Selon Mamadou Youry Sall, tous les penseurs occidentaux comme africains dont les réflexions portent sur la politique ont aménagé, à l’instar de Thierno Souleymane Baal, « une bonne place à l’éthique dans la politique ».

    « Quand on s’engage, il faut respecter son engagement », a insisté l’enseignant-chercheur, ajoutant qu’ »il ne faut pas s’engager facilement ».

    Abdoulaye Gaye, directeur de la bibliothèque centrale de l’UGB, a relevé que ce forum annuel constitue « un moment de partage et d’échange ».

    « À une période où les discours politiques sont très souvent marqués par la division, le populisme et la désinformation, il est crucial que nous revenions à des valeurs fondamentales comme l’éthique », a-t-il dit.

    Ce forum annuel a été également une occasion de rendre hommage, par des décorations, à des retraités de la bibliothèque centrale de l’UGB.

     

    AMD/ASB/SBS/

  • SENEGAL-GOUVERNEMENT / Le communiqué du Conseil des ministres du mercredi 11 décembre 2024

    SENEGAL-GOUVERNEMENT / Le communiqué du Conseil des ministres du mercredi 11 décembre 2024

    Dakar, 11 déc (APS) – Le Chef de l’Etat, Son Excellence, Monsieur Bassirou Diomaye Diakhar FAYE a présidé, ce mercredi 11 décembre 2024, la réunion hebdomadaire du Conseil des Ministres, au Palais de la République.

    A l’entame de sa communication, le Président de la République est revenu sur la Journée des Droits de l’homme que la Communauté internationale a célébrée hier, 10 décembre 2024, pour ensuite évoquer la question du renforcement de l’Etat de droit au Sénégal et la politique nationale de promotion et de protection des droits humains.

    Il a ainsi rappelé l’attachement particulier du Sénégal à l’Etat de droit et au respect permanent des droits humains et leur protection. C’est tout le sens de l’organisation, le 28 mai 2024, des Assises de la Justice dont les recommandations sont en cours d’application selon un calendrier maitrisé.

    Il a, en outre, souligné l’avancée significative et qualitative notée, cette année, dans la mise en œuvre de la politique de promotion des droits humains avec le renforcement du cadre institutionnel par la promulgation, le 18 septembre 2024, de la loi n° 2024-14 portant création de la Commission nationale des Droits de l’Homme dont les membres seront nommés après un appel à candidature.

    A cet effet, il a instruit le Ministre de la Justice, Garde des Sceaux, de prendre toutes les dispositions requises en vue de finaliser le processus de recrutement et de nomination des nouveaux membres de la Commission nationale des Droits de l’Homme avant le 31 janvier 2025.

    Il a, par ailleurs, indiqué au Ministre des Finances et du Budget, la nécessité de renforcer les ressources budgétaires de la nouvelle Commission qui, dès à présent, doit élaborer, pour les cinq (5) prochaines années, un plan stratégique de développement conforme à la Vision d’un Sénégal souverain, juste et prospère.

    Il a demandé au Premier Ministre d’assurer le suivi et la supervision de toutes les actions gouvernementales visant l’amélioration continue du statut du Sénégal dans le classement international des organismes des Droits de l’homme et de veiller à l’enseignement obligatoire des modules sur la promotion et la protection des droits humains dans les systèmes scolaire et universitaire, ainsi que dans les différentes écoles nationales de formation.

    Le Chef de l’Etat a abordé la question de la refondation urgente de la politique de promotion de l’emploi des jeunes qui demeure une priorité nationale, au regard de l’extrême jeunesse de la population du Sénégal et du taux de chômage très élevé chez les jeunes. Il a invité le Premier Ministre à finaliser l’évaluation de toutes les initiatives, de tous les programmes, projets et dispositifs publics de promotion de l’employabilité et de l’emploi des jeunes (ANPEJ, DER/FJ, 3 FPT, XEYU NDAW NI, Domaines agricoles communautaires (DAC), Formation Ecole Entreprise (F2E), AGETIP, FERA…).

    Il a également demandé au Premier Ministre d’engager avec les Ministres et structures de l’Etat concernés, le secteur privé national et les centrales syndicales, l’élaboration consensuelle et la mise en œuvre pragmatique d’une Stratégie nationale innovante d’insertion professionnelle et d’emploi des jeunes.

    Le Président de la République a réaffirmé son attachement profond au renforcement de la territorialisation des politiques de formation professionnelle et technique en cohérence avec la carte universitaire et les Instituts supérieurs d’Enseignement professionnel (ISEP), la mise en place des huit (8) Pôles de développement, la définition et le déploiement des filières prioritaires du référentiel de politique économique et sociale.

    Il a, dès lors, souligné l’impératif de renforcer la formation professionnelle et technique à travers la diversification, l’actualisation et l’adaptation des offres de formation et en insistant, dès le collège, sur la préparation à l’orientation professionnelle des élèves. II s’agit aussi et surtout d’accélérer les projets de réalisation de Centres de Formation professionnelle départementaux et d’opérationnalisation de mécanismes d’apprentissage adaptés à l’insertion de jeunes prématurément sortis du système éducatif.

    Le Chef de l’Etat a, par ailleurs, indiqué au Premier Ministre, l’impératif de réorienter les politiques et dispositifs d’encadrement, de financement, de promotion de l’entreprenariat et de l’auto emploi des jeunes, soutenus par un système d’information fiable et un suivi efficace. Dans la même lancée, il a souligné l’urgence d’une redéfinition des objectifs et des règles d’établissement des contrats aidés dans le cadre de la Convention nationale Etat- Employeurs (CNEE), instrument qui doit davantage cibler des secteurs fortement créateurs d’emplois. Il a aussi rappelé au Ministre en charge du Travail et de l’Emploi sa directive relative à la bonne préparation de la tenue, avant fin avril 2025, de la troisième Conférence sociale sous le thème de « l’Employabilité et l’Emploi des Jeunes ».

    Abordant la problématique de la maitrise stratégique du capital humain dans le système éducatif, le Président de la République a constaté que plusieurs écoles publiques, collèges et lycées du Sénégal connaissent un déficit criard d’enseignants. Cette situation, qui s’aggrave d’année en année, est fortement liée à l’évolution exceptionnelle de la démographie scolaire et à une mauvaise gestion prévisionnelle des flux d’élèves, des emplois et des compétences dans le secteur éducatif.

    Il a, par conséquent, demandé au Ministre de l’Education nationale, au Ministre de la Formation professionnelle et technique et au Ministre des Finances et du Budget de finaliser dans les meilleurs délais, sous la supervision du Premier Ministre, un programme spécial de recrutement d’enseignants sur trois ans (2025, 2026, 2027), selon les spécialités et matières prioritaires ciblées.

    Il a, en outre, invité le Premier Ministre à accélérer la mise en œuvre du programme d’urgence de résorption des abris provisoires avec la mise à contribution des Forces armées, notamment du génie militaire, dans l’exécution diligente des travaux.

    Au chapitre de son agenda diplomatique, le Chef de l’Etat est revenu sur ses visites de travail effectuées respectivement à Abu Dhabi et au Qatar où il a participé au Forum de Doha.

    Pour Abu Dhabi et Doha il a été retenu d’œuvrer à hisser la coopération à un niveau plus élevé. Le Président de la République est aussi revenu sur sa visite à Nouakchott, en République Islamique de Mauritanie, pour participer à la Conférence africaine sur l’Education, la Jeunesse et l’Employabilité des Jeunes.

    Dans sa communication, le Premier Ministre a relevé l’importance capitale que revêt l’évaluation de la disponibilité de ressources humaines de qualité dans l’administration publique pour la mise en œuvre de l’Agenda nationale de transformation Sénégal 2050. A cet égard, il a invité les Ministres à allier le renforcement des capacités des agents, à travers un cadre normé de plans de formation, et l’identification des gaps de compétences pouvant être pourvus par la mobilité au sein de la fonction publique.

    Évoquant les prochains débats budgétaires à l’Assemblée nationale, le Premier Ministre a rappelé les principes directeurs qui ont présidé à l’élaboration de la Loi de finances 2025, centrés sur la rationalisation des dépenses d’investissement et courantes ainsi que sur des efforts de relèvement des recettes, au regard de la situation de référence des finances publiques ressortie des audits.

    Il a demandé aux Ministres de s’approprier pleinement cette philosophie de la nouvelle gouvernance des finances publiques qui a nécessité des arbitrages sur les sollicitations budgétaires.  Il a été retenu de n’inscrire dans le budget que les projets et programmes matures ayant un fort impact économique et social.

    Par ailleurs, conformément aux instructions de Monsieur le Président de la République, il a demandé au Ministre des Finances et du Budget et à tous les autres Ministres, au titre notamment des structures rattachées à leurs départements ministériels respectifs, de faire prendre les dispositions appropriées par leurs services compétents en vue de veiller strictement au règlement, à date échue, des salaires, bourses d’études et primes diverses dus par l’Etat.

    Enfin, Monsieur le Premier Ministre a évoqué, en application des directives présidentielles, la priorité à accorder en 2025 au démarrage du plan d’urgence de résorption du déficit en personnel enseignant, en affectant les économies budgétaires issues de la dissolution d’institutions et d’agences au renforcement dudit personnel par des recrutements. Dans ce cadre, la priorité devra être accordée au personnel contractuel en place.

    AU TITRE DES COMMUNICATIONS DES MINISTRES :

    •        Le Ministre de l’Energie, du Pétrole et des Mines a fait une communication sur l’audit des titres miniers réalisé par son département ;

    •        Le Ministre de l’Environnement et de la Transition écologique a fait le point sur les Conférences des Parties (COP) sur la biodiversité (COP16), les Changements climatiques (COP 29) et la Désertification (COP 16) ;

    •        Le Ministre de l’Agriculture, de la Souveraineté alimentaire et de l’Elevage a fait une communication sur la situation de la campagne de commercialisation de l’arachide 2024, les rendements de l’arachide et la campagne horticole.

          AU TITRE DES TEXTES LEGISLATIFS ET REGLEMENTAIRES,
          Le Conseil a examiné et adopté :

    • Le Projet de loi portant abrogation de la loi organique n° 2012-28 du 28 décembre 2012 portant organisation et fonctionnement du Conseil économique, social et environnemental et la loi organique n° 2016-24 du 14 juillet 2016 relative à l’organisation et au fonctionnement du Haut Conseil des Collectivités territoriales ;•        Le Projet de loi portant révision de la Constitution.

    Au titre du Ministère de l’Intégration africaine et des Affaires étrangères

    •        Monsieur Mame Baba CISSE, Conseiller principal des Affaires étrangères de classe exceptionnelle, matricule de solde 516 903/B, est nommé Ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire du Sénégal auprès de Sa Majesté Philippe 1er, Roi des Belges, en remplacement de Monsieur Baye Moctar DIOP, appelé à d’autres fonctions ;

    •        Madame Fatou Isidora MARA NIANG, Conseiller principal des Affaires étrangères de classe exceptionnelle, matricule de solde 602 565/D, précédemment Ambassadeur, Secrétaire général du Ministère des Affaires étrangères, est nommée Ambassadeur, Représentant personnel du Chef de l’Etat pour la Francophonie ;

    •        Monsieur Ibrahima Al Khalil SECK, Conseiller principal des Affaires étrangères, matricule de solde 604 448/B, précédemment Ambassadeur du Sénégal au Koweït est nommé Ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire du Sénégal auprès de Sa Majesté Felipe VI, Roi d’Espagne, en remplacement de Madame Mariame SY, appelée à d’autres fonctions ;

    •        Monsieur Coly SECK, Conseiller principal des Affaires étrangères, matricule de solde 604 134/H, précédemment Ambassadeur, Représentant permanent du Sénégal auprès de l’Office des Nations Unies à Genève, est nommé Ambassadeur, Représentant permanent du Sénégal auprès de l’Organisation des Nations Unies à New York, en remplacement de Monsieur Cheikh NIANG, appelé à faire valoir ses droits à une pension de retraite ;

    •        Monsieur Aboubacar Sadikh BARRY, Conseiller principal des Affaires étrangères, matricule de solde 604 133/I, précédemment Ambassadeur du Sénégal au Ghana, est nommé Ambassadeur, Représentant permanent du Sénégal auprès de l’Office des Nations Unies à Genève, en remplacement de Monsieur Coly SECK, appelé à d’autres fonctions ;

    •        Monsieur Birame Mbagnick DIAGNE, Conseiller Principal des Affaires étrangères, matricule de solde 604 446/D, précédemment Ambassadeur du Sénégal en République islamique de Mauritanie, est nommé Ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire de la République du Sénégal auprès de Sa Majesté Salman Bin Abdelaziz Al-SAOUD, Roi d’Arabie Saoudite, Gardien des Deux Saintes Mosquées, en remplacement de Monsieur Mamadou Mamoudou SALL, appelé à d’autres fonctions ;

    •        Monsieur Cheikh Tidiane SALL, matricule de solde 604 131/K, précédemment Ambassadeur du Sénégal en République fédérale d’Allemagne, est nommé Ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire de la République du Sénégal auprès de Son Altesse Cheikh Tamin Bin Ahmad Al THANI, Emir du Qatar, en remplacement de Monsieur Mouhamed Abibou DIALLO, appelé à d’autres fonctions ;

    •        Madame Geneviève FAYE MANEL, Conseiller Principal des Affaires étrangères, matricule de Solde 606 892/K, est nommée Ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire de la République du Sénégal auprès de Son Excellence Monsieur Cyril RAMAPHOSA, Président de la République d’Afrique du Sud, en remplacement de Madame Safiétou NDIAYE, appelée à d’autres fonctions ;

    •        Madame Marie Gnama BASSENE, Conseiller Principal des Affaires étrangères, matricule de solde 611 459/B, précédemment Ministre-Conseiller à l’Ambassade du Sénégal en Italie, est nommée Ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire de la République du Sénégal auprès de Son Excellence Monsieur Luiz Inacio Lula Da
    Silva, Président de la République fédérative du Brésil, en remplacement de Madame Aminata FALL CISSE, appelée à d’autres fonctions ;

    •        Monsieur Assane SOUGOU, Conseiller principal des Affaires étrangères, matricule de solde 603 336/C, précédemment Ministre-Conseiller à l’Ambassade du Sénégal à Paris, est nommé Ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire de la République du Sénégal auprès de Son Altesse Nawaf Al-Ahmad Al-Jaber Al Sabah, Emir du Koweït, en remplacement de Monsieur Ibrahim Al Khalil SECK, appelé à d’autres fonctions ;

    •        Monsieur Isidor Marcel SENE, Conseiller principal des Affaires étrangères, matricule de solde 624 526/A, précédemment Ministre-Conseiller à l’Ambassade du Sénégal à Washington, est nommé Ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire de la République du Sénégal auprès de Sa Sainteté le Pape François, en remplacement de Monsieur Martin Pascal TINE, appelé à d’autres fonctions ;

    •        Monsieur Moustapha Sokhna DIOP, Conseiller principal des Affaires étrangères, matricule de solde 616 223/H, précédemment Ambassadeur, Conseiller technique au Ministère de l’Intégration africaine et des Affaires étrangères, est nommé Ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire de la République du Sénégal auprès de Son Excellence Monsieur Recep Tayyip ERDOGAN, Président de la République de Türkiye, en remplacement du Général Cheikh GUEYE, appelé à d’autres fonctions ;

    •        Monsieur Pierre Maad FAYE, Conseiller principal des Affaires étrangères, matricule de solde 624 511/C, Ambassadeur, Directeur des Organisations internationales et de la Mondialisation, est nommé Ambassadeur, Délégué permanent auprès de l’Organisation des Nations Unies pour l’Education la Science et la Culture (UNESCO), en remplacement de Monsieur Souleymane Jules DIOP, appelé à d’autres fonctions ;

    •        Monsieur Arona CISSE, Chancelier des Affaires étrangères de classe exceptionnelle, matricule de solde 506 348/D, est nommé Consul général du Sénégal à Djeddah, en remplacement de Monsieur Cheikhouna MBACKE, appelé à d’autres fonctions ;

    •        Monsieur Salifou DIADHIOU, Chancelier principal des Affaires étrangères, matricule de solde 602 521/D, est nommé Consul du Sénégal à Naples, en remplacement de Monsieur Idrissa Ben SENE, appelé à d’autres fonctions ;

    •        Monsieur Momar Anta CISSE, Chancelier principal des Affaires étrangères, matricule de solde 616 051/O est nommé Consul général du Sénégal à Casablanca, en remplacement de Monsieur Youssou DIOP, appelé à d’autres fonctions.

    •        Monsieur Mamadou LO, Chancelier principal des Affaires étrangères, matricule de solde 616 055/K, est nommé Consul général du Sénégal à Madrid, en remplacement de Monsieur Mamadou Moustapha LOUM, appelé à d’autres fonctions.

    •        Monsieur Lamine KA MBAYE, Chancelier principal des Affaires étrangères, matricule de solde 620 657/D, est nommé Consul général du Sénégal à Barcelone, en remplacement de Monsieur Aliou DIAO, appelé à d’autres fonctions.

    Le Ministre de la Formation professionnelle et technique, Porte-Parole du Gouvernement
    Amadou Moustapha Njekk SARRE

  • AFRIQUE-FRANCE-DEFENSE / Paris a entamé le retrait de ses militaires du Tchad (médias)

    AFRIQUE-FRANCE-DEFENSE / Paris a entamé le retrait de ses militaires du Tchad (médias)

    Dakar, 10 déc (APS) – La France a entamé, mardi, le retrait de ses forces positionnées au Tchad, a annoncé l’état-major des armées françaises dans un communiqué. 

    Cette opération intervient après l’annonce le 28 novembre dernier, par N’Djamena, de sa décision de mettre fin à son accord de coopération en matière de défense et de sécurité avec Paris.

    ‘’Prenant acte de cette décision et dans la continuité de l’évolution de leur présence militaire en Afrique, les armées françaises retirent ce jour la capacité chasse présente à N’Djamena’’, a indiqué dans un communiqué l’état-major des armées.

    Les premiers avions de combat Mirage ont ainsi regagné leur base dans l’est de la France, marquant ‘’le début du rapatriement du matériel français stationné sur N’Djamena’’, ont fait savoir des sources médiatiques citant le colonel Guillaume Vernet, porte-parole de l’armée française.

    Près de 1 000 soldats français étaient jusque-là déployés sur plusieurs sites militaires au Tchad, pays considéré comme un maillon clé de la présence militaire française en Afrique.

    Après avoir été contraint de retirer ses troupes au Mali, au Burkina Faso et au Niger, la France perd ainsi son point dernier ancrage au Sahel, alors que sa présence militaire au Sénégal est questionnée par les hautes autorités de Dakar.

    ABB/OID/AKS

  • SENEGAL-AFRIQUE-DRAME / Des dizaines de morts dans un bombardement près de Khartoum (médias)

    SENEGAL-AFRIQUE-DRAME / Des dizaines de morts dans un bombardement près de Khartoum (médias)

    Dakar, 10 nov (APS) – Des bombardements attribués à des paramilitaires membres des Forces de soutien rapide (FSR) ont causé la mort de 65 personnes et fait des centaines de blessés dans la banlieue de Khartoum, la capitale du Soudan, ont rapporté plusieurs médias.

    Evoquant un communiqué du gouverneur de Khartoum, Ahmed Othman Hamza, le site d’information de RFI, signale qu’un obus tiré sur un bus a tué tous ses passagers.

    Des bombardements menés par les paramilitaires sur Omdourman, en proche banlieue de la capitale soudanaise, ont tué au moins 65 personnes et fait des centaines de blessés, a affirmé ce 10 décembre 2024 dans un communiqué le gouverneur de l’État de Khartoum.

    Il s’agit d’un nouvel épisode tragique de la guerre civile soudanaise déclenchée après que des hommes armés présentés comme des supplétifs de l’armée régulière ont tenté, à partir du 15 avril 2023, de renverser le régime dirigé par Abdel Fattah al-Burhane (62 ans).

    Les Forces de soutien rapide (FSR) ont à leur tête le général le général Mohamed Hamdan Dagalo.

    Le conflit a déjà fait plusieurs milliers de morts et des centaines de milliers de déplacés.

    AKS/ASG

     

  • SENEGAL-ALGERIE-PARTENARIAT / Les présidents Faye et Tebboune ont parlé de coopération bilatérale à Nouakchott

    SENEGAL-ALGERIE-PARTENARIAT / Les présidents Faye et Tebboune ont parlé de coopération bilatérale à Nouakchott

    Dakar, 10 déc (APS) – Le chef de l’Etat sénégalais, Bassirou Diomaye Faye, a déclaré avoir eu, mardi, à Nouakchott, un ‘’riche entretien’’ avec son homologue algérien, Abdelmadjid Tebboune, portant sur la volonté partagée de renforcer la coopération entre Dakar et Alger.

     »J’ai eu un riche entretien avec le Président Abdelmadjid Tebboune, président de la République algérienne démocratique et populaire. Nos échanges ont porté sur notre volonté commune d’œuvrer au renforcement de la coopération entre nos deux pays’’, a indiqué le président sénégalais dans un message publié sur le réseau social X.

    La rencontre entre les deux chefs d’Etat a eu lieu en marge d’une conférence de l’Union africaine consacrée à l’éducation, la jeunesse et l’employabilité, ouverte mardi et qui se poursuit jusqu’au mercredi dans la capitale mauritanienne.

    AKS/ABB/SBS/OID

  • SENEGAL-MONDE-SOCIETE-ANALYSE / Contre la fragmentation du monde, Souleymane Bachir Diagne milite pour une « humanité partagée »

    SENEGAL-MONDE-SOCIETE-ANALYSE / Contre la fragmentation du monde, Souleymane Bachir Diagne milite pour une « humanité partagée »

    Dakar, 10 déc (APS) – Le monde n’a jamais été autant fragmenté, a relevé le philosophe sénégalais Souleymane Bachir Diagne, notant que l’idéal universel alimentant par moments ses réflexions, « n’a jamais été aussi nécessaire qu’aujourd’hui ».

    « Paradoxalement, c’est vrai, le contraste est grand entre le fait que nous n’avons jamais été aussi fragmentés peut-être et en même temps, nous n’avons jamais eu autant besoin d’avoir une politique d’humanité, c’est-à-dire une politique dont le fondement soit notre humanité partagée », a dit l’universitaire dans une interview accordée à Radio France internationale (RFI), mardi, dans le cadre de la célébration de la Journée internationale des droits de l’homme.

    « Les organismes qui mesurent l’état de la démocratie dans le monde sont unanimes pour dire qu’en général, elle a reculé partout, y compris dans des pays anciennement et traditionnellement démocratiques », a-t-il fait observer, ajoutant que « les guerres ont toujours été des situations extrêmes où l’on a l’impression que toute considération de droits humains est suspendue ».

    Selon le philosophe sénégalais, c’est même pour cela que sur le plan international, « les droits de l’homme insistent sur l’existence d’un droit de la guerre. L’idée étant que même en pleine guerre, on ne peut pas tout se permettre. Malheureusement, les conflits actuels montrent qu’on se permet tout », a déploré Souleymane Bachir Diagne, auteur de l’ouvrage  »Universaliser. Pour un dialogue des cultures », sorti en septembre dernier chez Albin Michel.

    En faisant allusion à la fragmentation des nations et à l’état des droits de l’homme, « partout foulés aux pieds », Souleymane Bachir Diagne insiste sur l’importance de pas abandonner « cette orientation commune que les droits humains apportent à notre monde et à notre humanité ».

    Le philosophe sénégalais dit toutefois refuser l’idée selon laquelle seul l’Occident reconnaît que des droits sont attachés à l’humain, soulignant que ce qui explique cette identification des droits de l’homme à l’Occident, « c’est la prétention de l’Europe à se proclamer seule porteuse de l’universel et à vouloir l’imposer au reste du monde ».

    « La Déclaration des chasseurs du Mandé, en Afrique de l’Ouest, commence par affirmer : une vie est une vie », a-t-il rappelé.

    Il indique que l’approfondissement de cette idée que « toutes les vies – ukrainiennes, gazaouies, sud-africaines – sont égales, implique que les droits à la vie doivent être universellement respectés. Voilà ce que signifie tirer les conséquences de l’affirmation de droit universel attaché à l’être humain ». 

    Souleymane Bachir Diagne a défini ce qu’il appelle le processus d’universaliser par le fait « d’amener tous ces différends et faire en sorte de s’entendre sur quelque chose qui serait universel ».

    SMD/AKS/BK