Catégorie : Politique

  • SENEGAL-POLITIQUE-INSTITUTIONS / Le gouvernement attend des députés ‘’une opposition constructive’’, selon Yankhoba Diémé

    SENEGAL-POLITIQUE-INSTITUTIONS / Le gouvernement attend des députés ‘’une opposition constructive’’, selon Yankhoba Diémé

    Dakar, 6 déc (APS) – Le gouvernement attend des députés de la 15e législature une opposition constructive, un refus motivé, a déclaré vendredi à Dakar, Yankhoba Diémé, ministre sortant du Travail, de l’Emploi et des Relations avec les Institutions.

    ‘’Nous voudrions en tant que gouvernement insister sur le fait que nous espérons des députés, une opposition constructive, un refus motivé sur certaines choses mais [aussi] un encadrement et un accompagnement pour que ce changement intervienne’’, a-t-il dit lors de la séance consacrée à la ratification des listes des membres des commissions permanentes de la 15 e législature.

    Il a souhaité ‘’un franc succès à la présente législature, une législature de challenge, d’attentes fortes pour le peuple sénégalais, une législature d’attente même pour le gouvernement’’.

    Il considère que l’exécutif ne pourra pas gouverner comme il faut sans l’accompagnement et l’encadrement du législatif à travers le vote des lois, le contrôle de l’action du gouvernement et l’action de représentation du peuple.

    ‘’Nous avons choisi et assumé le devoir de faire des ruptures profondes, un changement systémique. Nous savons que pour ce faire, nous devons prendre le courage d’accepter, de faire et de subir le mal sur nous mêmes d’abord’’, a-t-il fait valoir.

    FD/OID/ASG

  • SENEGAL-POLITIQUE-INSTITUTIONS / L’Assemblée nationale va travailler avec rigueur pour contrôler l’action du gouvernement, assure son président

    SENEGAL-POLITIQUE-INSTITUTIONS / L’Assemblée nationale va travailler avec rigueur pour contrôler l’action du gouvernement, assure son président

    Dakar, 6 déc (APS) – Le nouveau président de l’Assemblée Nationale, Malick Ndiaye, a assuré, vendredi, que l’Institution qu’il dirige travaillera avec ‘’rigueur’’ à légiférer et contrôler l’action gouvernementale afin de répondre aux aspirations du peuple sénégalais.

    ‘’Pour une Assemblée pleinement engagée, nous travaillerons avec rigueur à légiférer pour le bien commun, à contrôler efficacement l’action gouvernementale et à répondre aux priorités nationales en plaçant les aspirations du peuple sénégalais au cœur de nos préoccupations’’, a-t-il dit lors de la séance consacrée à la ratification des listes des membres des Commissions permanentes de la 15 e législature.

    ‘’Mes chers collègues, (…) je prends l’engagement de travailler avec vous dans un esprit de dialogue, d’ouverture et de justice. Ensemble en nous inspirant des valeurs de Jub Jubal Jubbanti, nous bâtirons une Assemblée exemplaire digne de la confiance que nous accorde notre peuple’’, a-t-il déclaré.

    Le président Ndiaye considère que la ‘’rupture’’ attendue de l’Assemblée nationale passera par l’impulsion d’une nouvelle dynamique à la promotion d’une ‘’institution proche des citoyens résolument responsable et tournée vers l’avenir’’. Il a notamment promis que durant sa présidence, l’institution parlementaire donnera l’exemple en matière ‘’d’équité et d’accessibilité’’.

    ‘’Nous accorderons aussi une attention particulière à l’inclusion en veillant à ce que nos infrastructures et outils soient adaptés aux personnes à mobilité réduite, aux non-voyants ainsi qu’à tous ceux qui pourront rencontrer des obstacles à leur participation’’, a-t-il fait valoir, réitérant que la 15e législature va œuvrer au renforcement de la transparence par l’accessibilité de ses travaux à travers la mise en place d’une chaine parlementaire.

    ‘’A ce titre, la transition numérique sera au cœur de nos réformes pour moderniser nos processus internes, faciliter l’accès aux documents de travaux et optimiser la consultation citoyenne’’, a-t-il signalé.

    Le ministre sortant du Travail, de l’Emploi et des Relations avec les Institutions, Yankhoba Diémé a représenté le gouvernement à cette séance.

    FD/AKS/OID

  • SENEGAL-INSTITUTIONS-JUSTICE / L’Assemblée nationale confirme la révocation de Barthélémy Dias

    SENEGAL-INSTITUTIONS-JUSTICE / L’Assemblée nationale confirme la révocation de Barthélémy Dias

    Dakar, 6 déc (APS) – L’Assemblée nationale a confirmé, vendredi, la révocation du maire de Dakar, Barthélémy Dias de son poste de député à la suite d’une requête introduite la veille par le ministre de la Justice, garde des Sceaux.

    ‘’Sur demande du ministre de la Justice, garde des Sceaux, en application des dispositions de l’article 61, dernier alinéa, de la Constitution et l’article 51 de notre règlement intérieur, dernier alinéa, le bureau de Assemblée nationale réuni le jeudi 5 décembre 2024 a procédé à la radiation de M. Barthélémy Toye Dias’’, a indiqué le président de l’institution parlementaire, Malick Ndiaye.

    Il a ainsi demandé que le nom de Barthélémy Dias soit retiré de la liste des commissions permanentes en attendant la désignation de son remplaçant à l’Assemblée nationale.

    A l’installation lundi dernier de la nouvelle législature, le ministre de la Justice, Ousmane Diagne, avait officiellement saisi le bureau de l’institution parlementaire de procéder à la révocation du mandat de M. Dias condamné pour  »coups mortels » dans l’attaque en 2011 de sa mairie de Mermoz-Sacré-Coeur. 

    Le pourvoi introduit par ses avocats pour obtenir la cassation de sa condamnation à deux ans de prison, dont six mois ferme, a été rejeté en décembre 2023 par la Cour suprême .

    M. Dias, qui brandissait un pistolet au moment des faits avait passé plusieurs mois en détention.

    S’adressant à des journalistes à la suspension des travaux, Abdou Mbow, député du groupe Takku Wallu Sénégal (opposition) a dénoncé ce qu’il considère comme ‘’une forfaiture’’, estimant que le ministre de la Justice a versé dans la précipitation pour demander la révocation du mandat de Monsieur Barthélémy Dias.

    AKS/OID/ABB

  • SENEGAL-INSTITUTIONS / Les députés en plénière pour ratifier les listes des membres des commissions permanentes

    SENEGAL-INSTITUTIONS / Les députés en plénière pour ratifier les listes des membres des commissions permanentes

    Dakar, 6 déc (APS) – Les députés de la nouvelle législature se retrouvent ce vendredi en plénière pour procéder à la ratification des listes des membres des quatorze commissions permanentes de l’institution parlementaire.

    La séance est présidée par Malick Ndiaye, porté à la tête de l’Assemblée nationale, lundi, dernier.

    A la suite de la ratification des listes des commissions permanentes leurs membres vont se retrouver à partir de 16 heures pour désigner les présidents.

    Voici la liste des quatorze commissions permanentes de l’Assemblée nationale

    • Commission des finances et du contrôle budgétaire
    • Commission des Affaires économiques
    • Commission de l’Aménagement du terroir de l’urbanisme des infrastructures et des transports
    • Commission Développement rural
    • Commission Développement durable et de la transition écologique
    • Commission Énergie et des ressources minérales 
    • Commissions des Lois décentralisation du travail et des droits humains
    • Commissions des Sénégalais de l’extérieur affaire étrangères
    • Commission de la Défense et sécurité
    • Commission de l’éducation jeunesse sports loisirs
    • Commission de la culture et de la communication
    • Commission Santé population et affaires sociales
    • Commission comptabilité et contrôle
    • Commission des Délégations

    AKS/OID

  • SENEGAL-AFRIQUE-POLITIQUE / Les Ghanéens se rendent aux urnes samedi pour élire un nouveau président de la République

    SENEGAL-AFRIQUE-POLITIQUE / Les Ghanéens se rendent aux urnes samedi pour élire un nouveau président de la République

    Dakar, 6 déc (APS) – Près de 19 millions de Ghanéens, inscrits sur les listes électorales, se rendent aux urnes samedi pour élire un nouveau président de la République parmi douze candidats et renouveler les 275 sièges du Parlement.

    Deux parmi les douze candidats en lice pour la présidentielle sont présentés comme les favoris du scrutin. Il s’agit du candidat du parti au pouvoir le NPP (New Patriotic Party (NPP), l’actuel vice-président Mahamudu Bawumia (61 ans) dont la victoire consacrerait l’accession inédite d’un musulman à la magistrature suprême dans ce pays d’Afrique de l’ouest.

    Le candidat du NDCC (National Democratic Congress), l’ancien président du Ghana John Mahama (65 ans), défait en 2016 après avoir effectué un seul mandat, est également un sérieux prétendant à la succession de Nana Akufo-Addo qui arrive au terme de son deuxième et dernier mandat de quatre ans à la tête du Ghana.

    S’agissant des élections législatives les électeurs ghanéens vont élire les députés des 275 circonscriptions électorales réparties à travers le pays à travers un scrutin uninominal à un tour.

    Pour remporter la présidentielle un candidat doit obtenir plus de 50 % des suffrages valablement exprimés. A défaut, un second tour est organisé. En ce qui concerne les élections législatives, tout candidat arrivé premier dans une circonscription remporte le siège en jeu.

    AKS/OID

  • SENEGAL-MONDE-DIPLOMATIE / Une ambassade de la Colombie officiellement ouverte à Dakar

    SENEGAL-MONDE-DIPLOMATIE / Une ambassade de la Colombie officiellement ouverte à Dakar

    Dakar, 6 dec (APS) – La Colombie a officiellement ouvert, jeudi, une ambassade à Dakar au cours d’une cérémonie organisée en présence de son ministre des Affaires étrangères, Louis Gilberto Murillo, et de son homologue sénégalais des Forces armées, le général Birame Diop, a constaté l’APS.

    « Il s’agit d’un acte symbolique entre deux pays, le Sénégal et la Colombie liés par une histoire et des racines afro-descendantes communes. Cette ambassade renforce nos relations de résistance et d’espoir », a commenté Claudia Mosquera, ambassadrice de la Colombie au Sénégal.

    La diplomate a souligné que l’ouverture de cette représentation diplomatique renforce les relations toujours conservées entre le Sénégal et son pays.

    « Nous pensons que les relations sud sud peuvent être la clé pour parler de justice dans le monde », a t-elle indiqué. 

    De son côté, le ministre colombien des Affaires étrangères a rappelé qu’il était important pour son pays « d’entrer dans une reconnexion diplomatique avec la République du Sénégal ».

    « C’est un moment très important pour la Colombie. C’est un grand honneur d’être ici aujourd’hui. Nous marquons un chapitre historique dans la relation entre la Colombie et le Sénégal qu’il faut renforcer », a tenu à dire Luis Gilberto Murillo.

    Il a assuré que l’ouverture d’une ambassade colombienne au Sénégal jette une nouvelle base dans la stratégie de son pays pour l’Afrique.

    C’est cette stratégie conduite par la vice-présidente de la Colombie, Francia Marquez, qui a dicté le choix d’ouvrir une ambassade au Sénégal, a expliqué le chef de la diplomatie colombienne. 

    Venu représenter le gouvernement du Sénégal à la cérémonie, le ministre des Forces armées a salué l’ouverture de cette ambassade dans la capitale sénégalaise, estimant qu’elle vient célébrer 43 années de relations diplomatiques entre les deux pays. 

    « La dynamique positive de notre partenariat sur le plan bilatéral influence de belle manière notre coopération au niveau multilatérale », a fait valoir le général Birame Diop.

    SC/AKS/OID/ABB/SBS

  • SENEGAL-FRANCE-COLLECTIVITES / Podor : le conseil départemental étrenne son nouveau siège, un bâtiment écologique

    SENEGAL-FRANCE-COLLECTIVITES / Podor : le conseil départemental étrenne son nouveau siège, un bâtiment écologique

    Podor, 5 déc (APS) – Le conseil départemental de Podor (nord) a inauguré jeudi son siège, construit sur un modèle de la voûte nubienne, pour un coût estimé à 106 millions de francs CFA, a constaté l’APS.

    « Cette réalisation sur fonds propres de la Collectivité territoriale, à hauteur de 106 millions de francs CFA est la matérialisation d’une volonté du département pour davantage servir les populations », a salué l’adjoint au préfet de Podor, Ousmane Sidibé, après avoir dévoilé la plaque inaugurale de l’édifice.

    La cérémonie a lieu en présence du président de l’institution, Mamadou Dia, et de son homologue des Yvelines en France, Pierre Bédier.

    Mamadou Dia a rappelé que l’infrastructure a été construite avec l’appui du département des Yvelines, en France, à hauteur de huit millions de francs CFA. Cette somme a servi à payer les études architecturales, le suivi et le contrôle des travaux.

    « C’est un bâtiment écologique construit sur un modèle de voûte nubienne, dans un style soudano-sahélien, partant d’une construction traditionnelle avec l’ensemble des aspects liés à l’environnement », a relevé Mamadou Dia.

    Il a ajouté que cette infrastructure va mettre fin à une longue période de location qui dure depuis la création de la collectivité.

    Mamadou Dia  a souligné que ce type de construction « présente un énorme potentiel pour réduire les gaz à effet de serre et favoriser le développement de villes durables », dans un contexte de réchauffement climatique.

    Son homologue des Yvelines, Pierre Bédier, a salué « le dynamisme » de Podor, ville historique, avec qui sa collectivité entretient de « très bonnes relations ».

    C’est dans ce sens qu’il a rappelé la participation des Yvelines dans le projet de collecte et de traitement des ordures ménagères de 900 millions de francs CFA, qui a valu à Podor le prix de leadership local, dans la catégorie Territorialisation des politiques publiques.

    La cérémonie a été précédée par l’ouverture d’un forum sur le Projet « Maadi Bakkere Fuuta » (brique terre comprimée), avec les apprenants des centres de formation de Podor et  Mboumba.

    Selon les initiateurs, l’objectif est de « promouvoir la reconnaissance et l’adoption de la construction en terre et en voûte nubienne en y intégrant des techniques écologiques ».

    AHD/AT/ASG/MTN

  • SENEGAL-AFRIQUE-JUSTICE / Colonisation : le Parlement panafricain travaille à l’élaboration d’une loi visant à réclamer des réparations (vice-présidente)

    SENEGAL-AFRIQUE-JUSTICE / Colonisation : le Parlement panafricain travaille à l’élaboration d’une loi visant à réclamer des réparations (vice-présidente)

    Dakar, 5 déc (APS) – Le Parlement panafricain travaille sur l’élaboration d’une loi permettant à chacun des pays africains de réclamer justice, dignité et réparation auprès des anciens colonisateurs, a indiqué jeudi à Dakar sa 3e vice-présidente, la Cap-verdienne, Lucia Dos Passos.

    « C’est le rôle du Parlement panafricain, de travailler sur une loi modèle qui va pousser les anciens colonisateurs à une restitution digne de la justice. On va partager cette loi modèle avec tous les pays représentés au sein du Parlement panafricain », a-t-elle notamment déclaré.

    Elle intervenait à l’ouverture de consultations avec la diaspora, les acteurs des médias et de la société civile par l’institution parlementaire panafricaine. La rencontre prévue sur quatre jours porte sur le thème : « Favoriser les synergies panafricaines pour la justice et les réparations ».

    Elle entre dans le cadre de la célébration des 20 ans du Parlement panafricain. Une institution mise en place afin de promouvoir l’harmonisation législative, la gouvernance inclusive et les idéaux panafricains.

    Il est prévu au niveau de chaque pays, l’adoption d’une une loi qui permettra de parler d’une seule même voix pour négocier avec son ancien colonisateur, a expliqué la 3e vice-présidente du Parlement panafricain.

    Elle considère que la restitution de la justice au peuple africain ne doit pas être un acte folklorique à travers lequel des leaders d’anciens pays colonisateurs présentent des excuses.

    « Les réparations ne sont pas seulement d’ordre matériel ou financier. Elles doivent constituer un acte de reconnaissance, un engagement à corriger les inégalités structurelles et une promesse de construire un avenir plus équitable pour les générations à venir », a-t-elle fait valoir.

    Mme Passos a insisté sur le fait que la question de la réparation doit reposer sur un plan concret de restitution de la dignité à toutes les familles des victimes et ou leurs descendances.

    « Il faut que chaque chef d’État prépare son plan pour négocier avec son ancien colonisateur et que ceux qui avaient souffert puissent avoir la restitution, retrouver la dignité », a expliqué Lucia Dos Passos.

    La 3e vice-présidente du Parlement panafricain a par ailleurs invité les autorités des pays membres à donner du travail à la jeunesse de façon à pouvoir les fixer sur leurs terroirs et leur permettre de contribuer à la transformation de chaque pays à travers l’agriculture, l’industrialisation entre autres.

    Elle n’a pas manqué également de louer le rôle fondamental de la diaspora africaine à travers son histoire de lutte et d’innovation qui en font une force indispensable pour amplifier les aspirations continentales.

    Aux médias et à la société civile, la 3e vice-présidente du Parlement panafricain recommande de jouer un rôle prépondérant dans les efforts du continent visant à retrouver la prospérité.

    Barryl Biekmann, membre du Haut conseil de la diaspora, sixième région de l’Union africaine, Alpha Faye du Conseil économique, social et culturel de l’Union Africaine et le coordonnateur du réseau parlementaire, du réseau de médias ont pris part à la rencontre.

    FD/AKS/MTN

  • SENEGAL-MONDE-CONFLIT / A Gaza, Israël commet un génocide, selon Amnesty international

    SENEGAL-MONDE-CONFLIT / A Gaza, Israël commet un génocide, selon Amnesty international

    Dakar, 5 déc (APS) – L’organisation non gouvernementale de défense des droits humains, Amnesty international, a déclaré jeudi qu’Israël  »a commis et continue de commettre » un génocide contre les Palestiniens, dans la bande de Gaza.

    Dans un rapport rendu public le même jour, l’ONG a assuré que ses recherches avaient permis de rassembler suffisamment d’éléments pour conclure qu’Israël a commis et continue de commettre un génocide contre les Palestiniens et les Palestiniennes dans la bande de Gaza occupée.

    Le rapport établi notamment que dans le cadre de l’offensive militaire qu’il a lancée à la suite des attaques meurtrières du Hamas dans le sud de son territoire,  »Israël a impunément fait subir aux Palestiniens de Gaza un déchaînement de violence et de destruction permanent en toute impunité ».

    Plus d’un an après le déclenchement de l’intervention de l’armée israélienne dans le territoire palestinien de Gaza, des dizaines de milliers de personnes, principalement des femmes et des enfants, ont été tuées dans l’enclave palestinien.

    Le ministère de la Santé du mouvement islamique de résistance, Hamas, qui contrôle la bande de Gaza, a comptabilisé 44 580 Palestiniens tués, à la date du 5 décembre 2024. D’autres organisations internationale évoquent un bilan de victimes beaucoup plus important.

     »Israël vise la destruction des Palestiniens et des Palestiniennes de Gaza »

    L’intervention de l’armée israélienne dans l’enclave palestinien a provoqué la destruction de la quasi-totalité des infrastructures sanitaires, scolaires, des services sociaux de base, tandis que la ville s’est transformée en champs de ruines du fait de bombardements incessants et de destructions sans précédent.

    Dans son rapport intitulé ‘’On a l’impression d’être des sous-humains’’, Amnesty international estime qu’Israël a commis des actes interdits par la Convention sur le génocide, dans l’intention spécifique de détruire la population palestinienne de Gaza.

    Pour l’ONG de défense des droits humains, ce pays s’est notamment rendu coupable de meurtres, d’atteintes graves à l’intégrité physique ou mentale des personnes, et de soumission délibérée des Palestiniens et Palestiniennes de Gaza à des conditions de vie destinées à entraîner leur destruction physique.

    Pour Agnès Callamard, secrétaire générale d’Amnesty international, Israël a, mois après mois, traité la population palestinienne de Gaza comme  »un groupe de sous-humains ne méritant pas le respect de ses droits fondamentaux ni de sa dignité, et a démontré son intention de la détruire physiquement ».

     »Nos conclusions accablantes doivent sonner comme un signal d’alarme pour la communauté internationale : il s’agit d’un génocide, qui doit cesser immédiatement (…). Ce que vise Israël est la destruction physique des Palestiniens de Gaza, que ce soit parallèlement à son objectif militaire d’élimination du Hamas ou comme moyen d’y parvenir », a tenu à dire la responsable d’Amnesty international.

    AKS/ABB

  • SENEGAL-AFRIQUE-DEFENSE / Le Tchad met en place une commission de pilotage de la résiliation des accords militaires avec la France

    SENEGAL-AFRIQUE-DEFENSE / Le Tchad met en place une commission de pilotage de la résiliation des accords militaires avec la France

    Dakar, 5 dec (APS) – Le Tchad a créé mercredi une commission spéciale chargée de piloter la dénonciation de l’accord de coopération militaire entre N’djamena et Paris, ont annoncé plusieurs sources.  

    La décision a été rendue publique via un arrêté de son Premier ministre, Allah-Maye Halina, qui a mis en place cette commission dont les missions sont de notifier officiellement la dénonciation de l’accord militaire, de la convention et de ses annexes auprès des autorités françaises par voie diplomatique, entre autres.

    Le 28 novembre dernier, quelques heures après une visite du chef de la diplomatie française, Jean-Noël Barrot, à N’djamena, le Tchad rompait le partenariat en matière de défense avec la France, pour ‘’réaffirmer’’ sa souveraineté, avait déclaré le président Mahamat Idriss Deby dans un discours officiel.

    ‘’Le Tchad entend assumer pleinement sa souveraineté dans ses relations avec la France ou tout autre pays, en se libérant des entraves du passé’’, avait-il lancé.

    Dans un communiqué, publié dans la foulée, le ministre tchadien des Affaires étrangères, Abderahmane Koullamala, indiquait qu’‘’il est temps que le Tchad affirme sa souveraineté pleine et entière, et redéfinisse ses partenariats stratégiques selon les priorités nationales’’.

    Le président tchadien, Mahamat Idriss Deby a toutefois indiqué que la décision de rupture de l’accord de sécurité et de défense avec la France ne signifie pas le ‘’remplacement d’une puissance par une autre’’, faisant référence à la présence de plus en plus marquée du groupe militaire russe Africa Corps, anciennement Wagner, sur le continent.

    ABB/SBS/AKS