Catégorie : Politique

  • SENEGAL-PRESIDENTIELLE-ORGANISATION / Kolda  »totalement prêt » pour la tenue du scrutin (préfet)

    SENEGAL-PRESIDENTIELLE-ORGANISATION / Kolda  »totalement prêt » pour la tenue du scrutin (préfet)

    Kolda, 20 mars (APS) – Le département de Kolda (sud)  »est totalement prêt » pour l’organisation du scrutin de la présidentielle du dimanche 24 mars, a assuré mercredi son préfet, Mbassa Sène.

     »Nous sommes totalement prêts pour l’organisation de l’élection, dimanche. Nous avons reçu le matériel électoral avant même la date de report et procédé à son éclatement vers les centres de vote », a dit M. Sène, lors d’un entretien accordé à l’APS.

    Concernant le retrait des cartes d’électeur,  il a indiqué que le département de Kolda a enregistré, à la date du 14 mars dernier,  »77,3% de taux retrait, soit plus 24.413 cartes distribuées sur 31.664 cartes reçues ».

    Il a souligné que ces opérations de retrait se poursuivent dans les différentes commissions de distribution installées dans chaque commune du département de Kolda.

    Le département de Kolda compte 167 lieux de vote et 273 bureaux de vote pour 106.011 électeurs inscrits, selon la carte électorale.

    MG/AB/ASG

  • SENEGAL-POLITIQUE / Présidentielle du 24 mars : Cheikh Tidiane Dièye se retire au profit de Bassirou Diomaye Faye

    SENEGAL-POLITIQUE / Présidentielle du 24 mars : Cheikh Tidiane Dièye se retire au profit de Bassirou Diomaye Faye

    Dakar, 20 mars (APS) – Cheikh Tidiane Dièye, candidat à l’élection présidentielle du 24 mars, a appelé, mercredi, à Dakar, à voter pour Bassirou Diomaye Faye, après avoir annoncé sa décision de retirer sa candidature.

    Il en a fait l’annonce au cours d’une conférence de presse organisée dans la capitale sénégalaise

    Cheikh Tidiane Dièye était présenté comme l’un des plans de substitution à la candidature avortée du leader des Patriotes africains du Sénégal pour le travail, l’éthique et la fraternité (Pastef). Depuis le début de la campagne électorale, il a mis à profit son temps d’antenne au journal diffusé quotidiennement sur la télévision publique, la RTS, pour expliquer le programme du candidat de cette formation politique dissoute, Bassirou Diomaye Faye.

    L’universitaire et chercheur a longtemps milité dans les mouvements sensibles à la doctrine tiers-mondiste et dans les plateformes citoyennes, avant de se frayer un chemin vers la politique.

    AKS/ASG

  • SENEGAL-PRESIDENTIELLE-SCRUTIN / « Etu Jaam » engage le dialogue avec les médias pour un scrutin calme et apaisé

    SENEGAL-PRESIDENTIELLE-SCRUTIN / « Etu Jaam » engage le dialogue avec les médias pour un scrutin calme et apaisé

    Dakar, 20 mars (APS) – La plateforme de veille des femmes pour la paix et la sécurité ‘’Ettu Jaam’’ (espace de paix en wolof) a engagé une concertation avec une vingtaine de journalistes pour les  »encourager à favoriser une communication positive et responsable » dans la couverture de l’élection présidentielle de dimanche.

    Le but est d’éviter  »la diffusion de messages, contenus et discours haineux susceptibles de créer des tensions entre les parties prenantes au processus électoral’’.

    En vue du scrutin de dimanche prochain, la plateforme a pris l’engagement de ‘’travailler pour la paix et la cohésion sociale », a déclaré sa présidente, Oumou Khairy Niang, à l’ouverture de la rencontre, mercredi à Dakar. Elle estime que « les médias ont un rôle clé pour un scrutin calme et apaisé’’.

    Cet exercice est ‘’une consultation entre la plateforme et les médias pour réfléchir sur la responsabilité sociale des médias pouvant renforcer la stabilité sociale’’, a – t-elle précisé.

    Elle a souligné que l’idée est de ‘’recueillir leur avis et réelles préoccupations sur la situation et le contexte politique et électoral en lien avec les médias à l’usage des outils de monitoring’’.

    ‘’C’est une rencontre qui vise à attirer l’attention des journalistes sur les risques liés à un mauvais traitement de l’information dans le contexte électoral, avant, pendant et après l’élection de dimanche prochain’’, a-t-elle expliqué.

    Il s’agit d’inciter les journalistes à ‘’s’engager et à se mobiliser pour veiller au maintien de la paix et de la sécurité avant, pendant et après l’élection présidentielle’’, a souligné le facilitateur de la rencontre, le président du Groupe de recherche et d’appui conseil pour la démocratie participative et la bonne gouvernance (GRADEC).

    Il introduisait une présentation sur la communication non-violente qui est ‘’une arme de promotion de la paix et de la stabilité’’.

    Les échanges ont tourné autour du rôle et de la responsabilité des médias dans la prévention de la violence et de la cohésion sociale, mais également la liberté de la presse, la démocratie et le respect des droits humains

    Des recommandations ont été formulées dans le sens de mettre en place un dispositif de sécurité pour les journalistes en vue d’une couverture médiatique adéquate de l’élection présidentielle et le maintien d’un climat social de paix et de sécurité.

    Une recommandation a été émise pour mettre en place un cadre d’alerte précoce afin d’aider les journalistes à s’organiser et prévenir d’éventuels troubles ou autres formes de violences.

    Les participants ont élaboré une déclaration d’engagement  pour ‘’une couverture responsable et équilibrée’’ de la présidentielle. Elle sera lue vendredi à Dakar lors d’un forum d’appel pour un scrutin apaisé, à l’initiative de la plateforme ‘’Etu Jamm’’.

    ADL/ASG/OID

  • SENEGAL-RELIGION-POLITIQUE / L’Eglise catholique appelle les citoyens à œuvrer en faveur d’un bon déroulement de la présidentielle de dimanche

    SENEGAL-RELIGION-POLITIQUE / L’Eglise catholique appelle les citoyens à œuvrer en faveur d’un bon déroulement de la présidentielle de dimanche

    Dakar, 20 mars (APS) – L’Eglise catholique du Sénégal, par la voix de l’abbé Alphonse Seck, le président de sa commission épiscopale, a souligné, mercredi, à Dakar, l’exigence pour chaque citoyen sénégalais d’apporter sa contribution à un bon déroulement de l’élection présidentielle de dimanche.

     »C’est une exigence que chaque compatriote ait à cœur d’apporter sa contribution à un bon déroulement du scrutin présidentiel de ce dimanche 24 mars 2024, et à l’avènement d’une paix durable, malgré les aléas qui ne peuvent manquer dans la trajectoire d’un pays comme le nôtre’’, a déclaré le religieux lors d’une conférence de presse.

    Le président de la commission épiscopale Justice et Paix de l’église catholique a estimé que le scrutin du 24 mars sera une occasion d’écrire encore de grandes et belles pages de l’histoire du Sénégal.

    ‘’Notre histoire commune, pour que le Sénégal sorte de cette période, quelque peu difficile, encore plus fort, plus uni, plus déterminé à relever les défis nombreux dans une démocratie toujours plus achevée’’, a fait valoir l’abbé Alphonse Seck.

    Il n’a pas manqué de rappeler que la commission épiscopale de l’église avait fait le choix de ne pas déployer une mission d’observation électorale stricto sensu pour l’élection présidentielle de ce 24 mars 2024.

    ‘’Elle a choisi, en revanche de privilégier une autre stratégie dictée par les récents événements survenus dans notre pays, marqués par la violence qui a été observée jusqu’au début de la campagne électorale, et ces jours-ci encore, (…)’’, a-t-il expliqué.

    ‘’A travers le digital, nous avons voulu que les jeunes soient les électeurs principaux de ces appels au rejet de la violence’’, a-t-il ajouté en souhaitant une ‘’éducation/conscientisation des pairs par les pairs’’.

    Il a de nouveau appelé à la cessation de toute violence électorale en estimant que la campagne électorale était le temps de la confrontation des idées et des programmes et non des arguments violents.

    ‘’Aucune élection, quelle que soit son importance, ne peut justifier que de la violence soit exercée sur des concitoyens dont le seul tort serait de faire un autre choix que soi’’, a-t-il insisté en signalant que la démocratie impose d’apprendre à respecter le choix de chaque citoyen lors d’une élection.

    ‘’Au nom de la commission épiscopale, je lance un appel solennel (…) à la cessation de toute violence, sous quelque forme que ce soit’’, a déclaré le président de la commission Justice et Paix.

    CS/AKS/OID

  • SENEGAL-PRESIDENTIELLE-ORGANISATION / A Pikine, la CEDA veille à la bonne organisation du scrutin de dimanche (président)

    SENEGAL-PRESIDENTIELLE-ORGANISATION / A Pikine, la CEDA veille à la bonne organisation du scrutin de dimanche (président)

    Pikine, 20 mars (APS) – La Commission électorale départementale autonome (CEDA) de Pikine (banlieue de Dakar) continue à veiller sur le processus électoral en vue d’une bonne organisation de l’élection présidentielle de dimanche, a assuré mercredi son président, Alioune Coulibaly.

     »A Pikine, nous veillons au grain pour réussir une bonne organisation de  l’élection présidentielle. Au total, pour les 12 communes du département, nous avons 391 298 électeurs inscrits dans 65 centres de vote et 695 bureaux de vote », a-t-il indiqué lors d’un entretien avec l’APS.

    M. Coulibaly a aussi assuré qu’il va déployer le jour du vote, 695 contrôleurs et 86 supérieurs et va avec son équipe, sillonner le département pour veiller au bon déroulement des opérations de vote.

     »Nous avons tout fait. Nous avons déjà formé nos superviseurs et pour les contrôleurs, nous le ferons jeudi », a-t-il dit. Alioune Coulibaly a aussi signalé avoir reconduit pour cette élection,  »le même dispositif » que lors des dernières échéances électorales.

     »Nous avons reçu tout le matériel électoral que nous avons mis en ordre », a ajouté le président de la Commission départemental électorale autonome de Pikine.

    SG/AB/AKS

  • SENEGAL-PRESIDENTIELLE-CAMPAGNE / Des candidats dévoilent leurs priorités pour l’environnement

    SENEGAL-PRESIDENTIELLE-CAMPAGNE / Des candidats dévoilent leurs priorités pour l’environnement

    Dakar, 20 mars (APS) – La transition énergétique, la conservation de la biodiversité et des forêts ainsi que la création des emplois verts figurent parmi les thématiques environnementales de certains candidats à l’élection présidentielle du 24 mars. 

    Le candidat de la coalition Diomaye Président, Bassirou Diomaye Faye, compte réactualiser et renforcer la stratégie nationale de conservation de la biodiversité dont la finalité est de recueillir toutes les informations scientifiques et mettre en œuvre les axes stratégiques pour une conservation efficace de la biodiversité. M. Faye veut aussi œuvrer pour l’amélioration des connaissances sur la biodiversité à travers des études et des recherches dans différents domaines tels que l’écologie, la foresterie, la botanique et la socio-économie.

    Le candidat de la coalition Benno Bokk Yaakaar (BBY), Amadou Bâ, a promis pour sa part de lancer “un grand projet de restauration des sols” dans le Saloum, afin de permettre à l’agriculture de jouer son rôle dans la souveraineté alimentaire du Sénégal.

    “Nous allons lancer un grand projet de restauration des sols ici, dans le Saloum, qui représentait quelque chose dans l’histoire du Sénégal. Nous devons donc travailler à renforcer et amplifier ce rôle-là, parce que le Saloum peut contribuer à la souveraineté alimentaire du Sénégal”, a-t-il dit, lors d’un meeting organisé, lundi à Kaolack (centre), en présence des responsables de la coalition Benno Bokk Yaakaar, dans le cadre de la campagne électorale en perspective du scrutin présidentiel du 24 mars.

    Abordant la question de l’emploi des jeunes, Thierno Alassane Sall, candidat de la République des valeurs dit vouloir créer des emplois verts à travers le développement d’une stratégie nationale pour identifier et promouvoir les métiers liés au développement durable. Il a indiqué que ce volet comprendra l’élaboration de programmes de formation adaptés et le soutien à l’insertion professionnelle dans les secteurs verts.

    Concernant la transition énergétique nationale, le leader de la République des valeurs veut élaborer et implémenter une stratégie de transition vers les énergies renouvelables, prévoyant la réduction de la dépendance aux combustibles fossiles et l’intégration des énergies propres dans le mix énergétique national.

    Thierno Alassane Sall compte aussi protéger l’environnement marin à travers la mise en place des mesures de sauvegarde des écosystèmes marins et côtiers contre les impacts de l’exploitation des hydrocarbures, incluant la protection des aires marines importantes.

    S’agissant de l’érosion côtière, Anta Babacar Ngom, candidate de l’Alliance pour la relève citoyenne (ARC) veut aussi lancer une stratégie de protection du littoral contre l’érosion côtière afin de préserver les côtes et garantir la sécurité aux populations qui habitent les zones côtières. Seule femme candidate à l’élection présidentielle, elle entend mettre en place un programme de villes durables dont  »l’objectif est d’améliorer le cadre de vie de trente villes pilotes ».

    Khalifa Ababacar Sall, leader de la collation Taxawu Sénégal, souhaite renforcer les moyens des services des eaux et forêts afin de garantir la protection des écosystèmes et la lutte contre la sécheresse et la désertification. L’ancien maire de la ville de Dakar ambitionne de développer des programmes de reforestation et promouvoir des pratiques agricoles pour restaurer les écosystèmes et prévenir la dégradation des terres.

    Il promet aussi d’assurer la protection des zones côtière et des aires marines, de renforcer les capacités d’adaptation des populations et des écosystèmes face aux effets des changements climatiques et de restructurer l’Agence sénégalaise de la reforestation et de la grande muraille verte (ASERGMV) à travers une révision de son articulation avec les eaux et forêts et les collectivités territoriales. 

    Le candidat Idrissa Seck promet également  de renforcer la stratégie nationale de gestion et mise en valeur des déchets et de mettre en place une armée verte de volontaires de reboisement. Il compte aussi travailler pour améliorer le plan de protection du littoral et la dépollution de certains sites stratégiques comme la Baie de Hann et les eaux de la Falémé.

    ABD/ADC/AB/AKS

  • SENEGAL-PRESIDENTIELLE-CAMPAGNE / Bassirou Diomaye Faye, héritier désigné d’un projet de  »redressement national »

    SENEGAL-PRESIDENTIELLE-CAMPAGNE / Bassirou Diomaye Faye, héritier désigné d’un projet de  »redressement national »

    Dakar, 20 mars (APS) – Elargi de prison six jours après le lancement officiel de la campagne électorale pour la présidentielle de ce dimanche, Bassirou Diomaye Faye est aussitôt monté au front, à l’assaut des suffrages, dans les habits d’un lieutenant devenu, par la forces des choses, le leader de troupes engagées dans une lutte sans merci pour faire triompher un projet politique dans lequel beaucoup voient un idéal de renouveau.

    La participation de l’inspecteur principal des impôts de 43 ans à l’élection présidentielle du 24 mars est à l’image des péripéties et nombreux obstacles auxquels sa formation politique fait face depuis 2021, date à laquelle des accusations de viols ont été portées contre Ousmane Sonko, le leader des Patriotes africains pour le travail, l’éthique et la fraternité (Pastef), formation aujourd’hui dissoute.

    La candidature de Bassirou Diomaye Faye est, sans doute, l’une des conséquences de l’âpre lutte menée depuis plus de trois ans par ce parti, un ‘’mortal kombat’’ avec le pouvoir en place, une adversité quasiment inédite qui a parfois des pris des tournures tragiques et dramatiques : la prison, la mort et les blessures. Contrecoups de l’opposition de deux logiques apparues inconciliables tant les antagonismes sont restés vivaces entre les deux camps.

    ‘’Les morts ne reviendront pas, les amputés ne retrouveront ni leurs bras, ni leurs jambes, les éborgnés ne retrouveront pas leurs yeux et on a toujours des malades qui ont été évacués à l’étranger du fait de cette répression aveugle’’, a regretté le candidat de la coalition ‘’Diomaye Président’’, lors d’une conférence de presse organisée au lendemain de sa libération de prison.

    Un séjour carcéral de près d’un an qui a sans aucun doute contribué à augmenter la cote du lieutenant d’Ousmane Sonko au sein des alliés et sympathisants de leur camp. Son engagement en est devenu plus raffermi, au même titre que son désir de lutter jusqu’au bout pour ‘’le projet’’, y compris par le sacrifice et le don de soi si nécessaire, toutes choses qui donnent des accents mystiques à une conviction, perçue dès le début : le pays vaut tout, jusqu’à mourir même pour lui.

    Tout se passe comme si la prison a eu un effet d’accélération de la maturation politique de celui qui passait jusque-là comme un ‘’cerveau’’ dans l’ombre d’un mentor à l’exposition médiatique sans pareil. La prison a créé un leader tranquille, mais un leader quand même.

    En atteste la posture adoptée par Bassirou Diomaye Faye dès sa sortie de la Prison du Cap Manuel, après avoir bénéficié, comme son leader, d’une remise en liberté à la faveur du vote d’une loi d’amnistie.

    Les militants et soutiens d’Ousmane Sonko étaient sans doute loin de se douter que le véhicule qui fendaient la foule hystérique ce 14 mars là, n’était pas celui qu’ils croyaient. Jusqu’à ce que Bassirou Diomaye Faye, vêtu d’un boubou de couleur bleue, casquette vissée sur la tête, émerge du véhicule et déploie ses bras sous les acclamations.

    Cette image, analysée à rebours du temps et du destin, sonne comme une intronisation populaire, d’autant qu’Ousmane Sonko, sorti de prison en même temps que le candidat de son groupe politique, n’a pas été aperçu par la foule. Il se susurre que le mentor a préféré s’éclipser cette nuit-là pour que son fidèle lieutenant attire toute la lumière possible d’un moment de vérité que seule la politique autorise.

    ‘’Bassirou est plus honnête que moi. Bassirou est un homme extrêmement brillant. Il est un homme d’action qui fait partie du projet depuis le début. Je place le projet entre ses mains. Bassirou, c’est moi’’, témoignait d’ailleurs Ousmane Sonko dans une vidéo consacrant la désignation du natif de Ndiaganiao comme candidat à l’élection présidentielle pour le compte de sa formation politique dissoute.

    Bassirou Diomaye Faye, pendant longtemps numéro du deux du PASTEF, à travers ses fonctions de secrétaire général ou président des cadres de ce parti dissous, devient de fait la surprise du chef. L’héritier désigné, appelé à combattre, par une légitimation par substitution, un système que son mentor ne rêve que de terrasser.

    De l’ambition à revendre

    Si au premier abord il paraît de peu d’étoffe pour un homme aspirant à la magistrature suprême, il semble désormais établi que le candidat de la coalition ‘’Diomaye Président’’ a de l’ambition à revendre.

    Il est tout aussi avéré, pour avoir de la vision pour son pays, il ne suffit pas seulement de savoir haranguer les foules, comme ces politiciens professionnels passés maîtres dans l’art de faire le show.

    Bassirou Diomaye Faye peut compter sur plus que cela. Le germe qui crée l’ambition s’était manifesté en lui depuis ses jeunes années.

    En témoigne, son refus de regagner son village natal, Ndiaganiao, dans le département de Mbour (ouest), après la proclamation des résultats du Baccalauréat pour lequel il pensait mériter plus qu’une mention passable.

    Car, bien souvent premier de sa classe, Bassirou a reçu l’annonce des résultats du Bac par des larmes de déception.

    Déception parce qu’il ne cherchait pas seulement le Bac mais avec la mention !

    Ayant obtenu ce sésame d’office mais sans mention, Bassirou a été cueilli par son frère car il refusait de rentrer à la maison, renseigne une note biographique qui lui est consacrée. C’était en 2000, à Mbour.

    Bac en poche, le natif de Ndiaganiao, né en 1980, fut orienté à la Faculté des sciences juridiques et politiques de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar, où il a obtenu sa maîtrise en droit.

    Ce sésame lui permettra de se présenter au concours d’entrée à l’Ecole nationale d’administration et à celle de la magistrature. Il opta finalement pour la branche des impôts et domaines, section fréquentée quelques années plutôt par son leader Ousmane Sonko, tout comme certains autres cadres du PASTEF.

    Qu’il soit arrêté quelques années plus tard, en avril 2023, avant d’être inculpé de plusieurs chefs, notamment outrage à magistrat, relève d’une véritable ironie du sort.

    A sa sortie de l’ENA en 2007, son chemin croise avec celui d’Ousmane Sonko avec qui il partage le travail au quotidien à la direction générale des impôts et domaines mais aussi la même salle de sport.

    Une amitié est née. En 2014, lors d’une des réunions ayant conduit à porter sur les fonts baptismaux le parti Patriotes africains du Sénégal pour le travail, l’éthique et la fraternité (Pastef), il n’était que simple invité, indique une note consacrée à sa biographie. La même source renseigne que l’intrus a fini par taper à l’œil de ses hôtes, en se faisant remarquer, de par la pertinence de ses idées, sa rigueur surtout et sa production intellectuelle lors des réunions du bureau politique.

    Très proche de Sonko, il sera vite copté pour diriger les cadres de Pastef, poste qu’il cumule avec celui de chargé de la diaspora. Il est décrit, à ce titre, comme l’artisan du maillage de PASTEF à l’étranger, notamment en Europe, où il a multiplié les tournées pour vendre le nouveau parti et partager ses valeurs et ses aspirations pour un Sénégal renouvelé et prospère.

     »Bassirou est un esprit brillant, très discret, froid dans l’analyse, cohérent dans les idées et sait exactement dans chaque situation donnée comment maîtriser ses sentiments’’, peut-on lire dans sa biographie.

    Il est aussi dépeint comme une personne qui  »s’oppose farouchement lorsqu’il n’est pas d’accord avec une idée ou une approche, mais aussi qui se range avec fidélité et loyauté lorsqu’une décision est prise, fut-elle en contradiction avec la sienne ».

    En fin de compte, une victoire à l’issue de la présidentielle viendrait consacrer, aux yeux de certains inconditionnels, l’accomplissement d’une prophétie : voir le candidat célébrer son anniversaire, le 25 mars, par une consécration, au lendemain du premier tour de la présidentielle.

    AKS/SMD/BK/OID

  • SENEGAL-PRESIDENTIELLE-ORGANISATION / Tout le matériel électoral a été réceptionné à Mbour (préfet)

    SENEGAL-PRESIDENTIELLE-ORGANISATION / Tout le matériel électoral a été réceptionné à Mbour (préfet)

    Mbour, 18 mars (APS ) – Le préfet du département de Mbour, Mamadou Lamine Mané, a déclaré avoir réceptionné tout le matériel électoral destiné à l’organisation du scrutin présidentiel de dimanche.

    ”Nous avons reçu l’ensemble du matériel. Actuellement nous sommes dans une phase où nous allions le conditionnement et le déploiement d’une partie du matériel“, a dit M. Mané. Selon lui, des équipes sont déjà sur le terrain pour déployer le matériel lourd.

    Pour cette élection, le département de Mbour compte 351.023 électeurs répartis dans 219 lieux de vote et 729 bureaux de vote. ”Il n’y a pas de nouveaux lieux de vote pour cette élection“, a précisé M. Mané. Il rassure que sur le plan sécuritaire, ”toutes les dispositions sont prises pour assurer la sécurité“.

    Mamadou Lamine Mané indique que huit communes seront totalement couvertes par la gendarmerie. Les autres sont confiées à l’armée. Quant à la zone urbaine de Mbour commune et Saly, elle relève de la compétence de la police, a ajouté Mamadou Lamine Mané.

    L’autorité préfectorale rassure également que le déploiement des forces de l’ordre et de sécurité se fera au plus tard vendredi, soit deux jours avant le scrutin.

    DOB/ADI/ADC

  • SENEGAL-PRESIDENTIELLE-CAMPAGNE / Anta Babacar Ngom promet de créer cinq millions d’emplois

    SENEGAL-PRESIDENTIELLE-CAMPAGNE / Anta Babacar Ngom promet de créer cinq millions d’emplois

    Richard-Toll, 19 mars (APS) – La candidate de la coalition « Alternative pour la relève citoyenne » (ARC) à l’élection présidentielle, Anta Babacar Ngom, souhaite créer cinq millions d’emplois, dont deux dédiés aux jeunes et un aux femmes, si elle accède à la magistrature suprême, à l’issue du 24 mars.

     »La jeunesse, c’est l’emploi. C’est pourquoi, dans notre programme, nous envisageons de créer cinq millions d’emplois. Parmi ces cinq millions d’emplois, deux seront pour la jeunesse et un million pour les femmes. Nous avons une vision et nous restons ambitieux », a-t-elle déclaré lors d’une caravane dans les artères de Richard-Toll.

    Elle précise que ce programme et cette vision ambitieuse seront réalisés à travers différents secteurs en renforçant ceux de la pêche, de l’agriculture et du transport, estimant que le développement du Sénégal passe par l’industrialisation à travers la création d’usines dans les domaines de la pêche, de l’élevage et de l’agriculture.

    Anta Babacar Ngom promet de mettre en place 250 mille complexes agro-industriels à travers le pays, dont 100 dans la région de Saint-Louis. Ces complexes vont générer un million d’emplois pour les jeunes dans différents secteurs de l’entrepreneuriat, ce qui mettra fin à l’émigration irrégulière, selon elle.

    OG/AMD/ASG/ADC

  • SENEGAL-PRESIDENTIELLE- CAMPAGNE / Fatick : Amadou Bâ promet la désalinisation des terres pour davantage de surfaces cultivables

    SENEGAL-PRESIDENTIELLE- CAMPAGNE / Fatick : Amadou Bâ promet la désalinisation des terres pour davantage de surfaces cultivables

    Fatick, 20 mars (APS) – Le candidat de la coalition Benno Bokk Yaakaar (BBY), Amadou Bâ, a promis de mettre en place, s’il est élu, un programme de désalinisation de terres pour permettre aux agriculteurs de Fatick de disposer davantage de surfaces cultivables.

    « La terre de Fatick a un taux important en sel. C’est pourquoi je compte mettre en place un programme de désalinisation qui va redonner à la terre sa force pour de meilleures productions agricoles », a-t-il dit lors d’un meeting tenu dans la soirée de mardi à mercredi.

    Amadou Ba dit vouloir implanter des usines dans la région afin que les produits issus de l’agriculture soient transformés et commercialisés par les Fatickois.

    « Nous allons soutenir les hommes d’affaires afin qu’ils disposent d’entreprises prêtes à employer les jeunes de Fatick. Ils ont l’expertise et la volonté, il ne leur manque que l’accompagnement et je m’engage à le faire », a-t-il déclaré.

    Le candidat de la coalition BBY a également promis d’exécuter toutes « les mesures prises » par le gouvernement lors du Conseil présidentiel tenu en novembre dernier dans cette région.

    SDI/ASG/BK