Catégorie : Politique

  • SENEGAL-PRESIDENTIELLE-CAMPAGNE / Mamadou Lamine Diallo promet d’instaurer le droit du sol au Sénégal

    SENEGAL-PRESIDENTIELLE-CAMPAGNE / Mamadou Lamine Diallo promet d’instaurer le droit du sol au Sénégal

    Thiès, 19 mars (APS) – Le leader du mouvement Tekki et candidat à la présidentielle, Mamadou Lamine Diallo, a annoncé, mardi à Thiès, sa volonté d’instaurer le droit du sol au Sénégal, s’il venait à être porté à la tête du pays, à l’issue du scrutin de dimanche prochain.

    « Je vous promets qu’on va ramener ici le droit du sol », a notamment déclaré Mamadou Lamine Diallo, relevant que si la France n’en veut pas, le Sénégal qui « devra diriger l’Afrique de l’Ouest » a besoin d’une telle législation.

    Le droit du sol est un principe juridique permettant à un enfant de se voir attribuer automatiquement la nationalité de son pays de naissance.

    Il s’adressait à ses militants au quartier Mbambara de Thiès, ville qu’il considère comme un « creuset de l’Afrique de l’Ouest ».

    « Il y a trop d’apatrides (personnes sans nationalité) au Sénégal, et ce n’est pas normal », a-t-il déploré, estimant que cette situation doit changer, vu la vocation du pays à « être à la tête de l’Afrique de l’Ouest ».

    Pour cette raison, il dit prendre en compte l’Afrique de l’Ouest dans tous les aspects de son offre programmatique, qu’il s’agisse de question de sécurité ou d’autres sujets.

    « Nous devons diriger l’Afrique de l’Ouest, pour qu’en 2040- 2045, nous soyons parmi les 10 plus grandes économies du monde », a-t-il insisté.

    Se présentant comme un panafricaniste, Mamadou Lamine Diallo veut que « le Sénégal, avec l’Afrique de l’Ouest », soit cité, dans 15 à 20 ans, parmi des puissances comme la Chine, l’Inde et la Turquie.

    Il demande aux jeunes de se mobiliser pour la matérialisation de cette vision, convaincu que ces derniers ont « la capacité, la détermination, le talent et le courage », pour « changer le pays, l’Afrique de l’Ouest et le monde ».

    Le leader du mouvement Tekki revendique l’influence de la vision panafricaniste de figures musulmanes sénégalaises comme Baye Niass, fondateur de la Fayda Tijaniyya et qui comptait des disciples jusqu’au Nigeria et au Tchad, ainsi que de Cheikh Ahmadou Bamba, fondateur du mouridisme et de l’historien Cheikh Anta Diop.

    Mamadou Lamine Diallo a expliqué le choix porté sur Thiès, pour lancer ce type de message par le fait que cette ville est un « creuset en Afrique de l’Ouest ».

    « Thiès est le socle de la liberté, de la résistance, poursuit-il, depuis la grève des cheminots, Thiès est à l’avant-garde des conquêtes des libertés démocratiques au Sénégal ».

    La cité du rail, dit-il, « doit aussi être à l’avant-garde pour la rupture et la responsabilité ».

    « Thiès aurait dû être un centre industriel », a-t-il regretté, en rappelant dans cette ville de cheminots, on réparait des wagons, des locomotives.

    Ces métiers ferroviaires qui ont aujourd’hui tous disparu, doivent revenir, selon Mamadou Lamine Diallo.

    « Tout le monde sait qu’il n’y a pas d’industrialisation sans chemin de fer », a-t-il poursuivi, promettant de « rétablir tout cela, et très rapidement », s’il prend les rênes du pays.

    Le chantre du « Tekki » (réussite, en langue wolof), entend aussi, dans le même sillage, implanter une usine de production de motos, pour qu’on n’ait plus à les importer dans cette ville où les moto-taxis occupent une bonne partie des jeunes.

    Sur le plan institutionnel, Mamadou Lamine Diallo se targue d’être le seul candidat qui s’engage à réduire de 31%, les pouvoirs du président de la République. Ainsi pourra-t-on lutter contre la corruption et la mauvaise gouvernance, selon le candidat.

    « Quand le président en personne sait qu’il peut être poursuivi en justice, les autres [membres de l’appareil d’État] le sauront aussi », relève-t-il, laissant entendre qu’ils agiraient en connaissance de cause.

    ADI/BK

  • SENEGAL-PRESIDENTIELLE-CAMPAGNE / Aliou Mamadou Dia promet le train jusqu’à Ziguinchor pour désenclaver la Casamance

    SENEGAL-PRESIDENTIELLE-CAMPAGNE / Aliou Mamadou Dia promet le train jusqu’à Ziguinchor pour désenclaver la Casamance

    Ziguinchor, 19 mars (APS) – Le candidat du Parti pour l’unité et le rassemblement (PUR) à la prochaine présidentielle, Aliou Mamadou Dia, a promis, mardi, de travailler à désenclaver la Casamance par le train, s’il est élu à la magistrature suprême.

    « Je vais amener le train jusqu’à Ziguinchor. Nous allons développer des lignes de train à grande vitesse pour qu’en une heure, on puisse rallier rapidement d’autres villes du pays à partir de Ziguinchor », a-t-il dit.

    Le candidat du PUR intervenait mardi soir à Ziguinchor, dans le cadre de la campagne électorale en vue de l’élection présidentielle du 24 mars prochain.

    Il a promis d’amener le train à Ziguinchor « pour que toutes les populations de la Casamance puissent se déplacer en toute sécurité ».

    Aliou Mamadou Dia compte également renforcer la navigabilité entre Ziguinchor et Dakar, Ziguinchor et Mbour, Ziguinchor-Joal et Ziguinchor-Saint Louis.

    « Nous allons encore renforcer la navigabilité maritime entre Ziguinchor et la Guinée-Bissau à travers la mer. Nous allons amener des bateaux pour assurer un transport maritime entre Ziguinchor et Bissau », a-t-il insisté, en présence de responsables et militants locaux du Parti de l’unité et du rassemblement.

    « Le bateau est d’une importance capitale en termes de transport des personnes et des marchandises. Il participe au développement de l’économie de Ziguinchor et du Sénégal en général », a-t-il fait observer, estimant que la première difficulté de Ziguinchor, « c’est l’enclavement ».

    « La région de Ziguinchor doit être le grenier du Sénégal. Elle a un potentiel immense. Elle est le poumon du Sénégal. Nous allons désenclaver Ziguinchor et la Casamance en général », a réitéré Aliou Mamadou Dia.

    Il s’est engagé, une fois élu, à prendre des mesures visant la rentabilisation des secteurs de l’agriculture, de la pêche, de l’élevage et de l’aquaculture à Ziguinchor.

    « Le taux de pauvreté est extrêmement élevé dans la région naturelle de la Casamance. Mon ambition, c’est de lutter contre la pauvreté au Sénégal. Nous voulons que le Sénégal soit au rendez-vous des Objectifs de développement durable (ODD) à l’horizon 2030 », a-t-il déclaré.

    Il a souligné que l’éradication de la pauvreté est « l’objectif de développement numéro un du PUR », tout en faisant part de son ambition de rentabiliser les ressources publiques, de créer des opportunités pour les jeunes et les femmes, de développer « une économie vibrante portée par le secteur primaire du Sénégal ».

    « Nous allons développer des unités agroalimentaires à Ziguinchor et rentabiliser tous les sites touristiques de Ziguinchor pour davantage attirer les touristes nationaux et internationaux », a promis Aliou Mamadou Dia.

    Les femmes, a-t-il assuré, occupent une place importante dans son programme de développement, avant de lancer un appel à la paix.

    « L’autre nom du développement, c’est la paix. Quand notre pays sera en paix, nous allons nous développer très rapidement. Nous prônons un Sénégal de paix et de stabilité », a-t-il plaidé.

    « Une fois élu, nous allons travailler à éradiquer tout conflit sur le territoire national. Si je suis élu président de la République du Sénégal, avant la fin de mon mandat, nous allons ramener définitivement la paix en Casamance », a assuré le géographe de formation.

    Il s’est par ailleurs engagé, s’il est élu président de la République, à appliquer  »toutes les dispositions de la loi d’orientation sociale pour permettre aux personnes vivant avec un handicap de pouvoir jouer pleinement leur rôle dans la construction du Sénégal ».

    MNF/AB/BK

  • SENEGAL-PRESIDENTIELLE-CAMPAGNE / A Kaolack, Amadou Bâ annonce un grand projet de restauration des sols, s’il est élu

    SENEGAL-PRESIDENTIELLE-CAMPAGNE / A Kaolack, Amadou Bâ annonce un grand projet de restauration des sols, s’il est élu

    Kaolack, 19 mars (APS) – Le candidat de la coalition Benno Bokk Yaakaar (BBY), Amadou Bâ, promet de lancer « un grand projet de restauration des sols » dans le Saloum, afin de permettre à l’agriculture de jouer son rôle dans la souveraineté alimentaire du Sénégal.

    « Nous allons lancer un grand projet de restauration des sols ici, dans le Saloum, qui représentait quelque chose dans l’histoire du Sénégal. Nous devons donc travailler à renforcer et amplifier ce rôle-là, parce que le Saloum peut contribuer à la souveraineté alimentaire du Sénégal », a-t-il dit.

    Amadou Bâ animait un meeting, lundi à Kaolack (centre), en présence des responsables de la coalition Benno Bokk Yaakaar, dans le cadre de la campagne électorale en perspective du scrutin présidentiel du 24 mars.

    Ce travail de consolidation, d’amélioration et d’accélération « va être entrepris immédiatement », a indiqué Amadou Bâ, selon qui « le premier défi » à relever dans le bassin arachidier, sera de travailler à la fertilité et à la désalinisation du sol.

    Cela devrait impulser le développement de l’agriculture et de l’élevage, tout en incitant les entreprises à investir et s’engager dans la transformation des produits agricoles destinés à l’alimentation, selon le candidat de la coalition BBY.

    « Moi Amadou Bâ, je veux être le président de l’emploi des jeunes. La jeunesse, ce n’est pas l’avenir, c’est d’abord le présent pour nous. La jeunesse, c’est le présent », a-t-il insisté.

    Il promet de démarrer ces projets « dès le mois d’avril » prochain, s’il est élu à la magistrature suprême.

    « Ce ne sont pas des promesses, et je parle sous le contrôle de Mamadou Moustapha Bâ [actuel ministre de l’Economie, des Finances et du Plan] », a assuré Amadou Bâ, avant de prendre l’engagement de réhabiliter, le port de Kaolack.

    Un programme spécial d’assainissement de Kaolack sera mis en œuvre dès 2025, a par ailleurs annoncé le candidat de la coalition Benno Bokk Yaakaar.

     »Si on y ajoute la réhabilitation de la voirie, nos fils et neveux conducteurs de moto +Jakarta+ pourront exercer leur métier en toute sécurité, parce que Kaolack a une longue histoire avec les véhicules à deux roues », a-t-il encore dit.

    « Il nous faut donc améliorer la sécurité dans ce secteur d’activités pour que les acteurs concernés puissent travailler correctement », a ajouté l’ancien Premier ministre.

    ADE/BK/AB

  • SENEGAL-PRESIDENTIELLE-PROCESSUS / Tambacounda : le nombre de primo-votants inscrits a  »sensiblement augmenté » (président CEDA)

    SENEGAL-PRESIDENTIELLE-PROCESSUS / Tambacounda : le nombre de primo-votants inscrits a  »sensiblement augmenté » (président CEDA)

    Tambacounda, 19 mars (APS) – Le nombre de primo-votants inscrits sur les listes électorales du département de Tambacounda en vue de l’ élection présidentielle du 24 mars prochain a  »sensiblement augmenté », a indiqué mardi le président de la Commission électorale départementale autonome (CEDA), Abdoul Khadre Tall.

     »Il y a beaucoup de primo-votants inscrits sur les listes électorales. Cette augmentation de primo-votants peut être interprétée par l’engagement de plus en plus remarqué des jeunes, surtout dans les partis politiques », a expliqué M. Tall, lors d’un entretien accordé à l’APS.

    ‘’Dans toutes les élections, il y a des primo-votants, c’est-à-dire les jeunes qui viennent d’avoir dix-huit ans au moment de l’élection présidentielle’’, a-t-il expliqué, relevant également un engouement  »réel » des jeunes dans les opérations d’enrôlement des contrôleurs et superviseurs de la CEDA. ‘’Nous avons reçu beaucoup de dossiers de jeunes’’, a-t-il signalé.

    Un tour à la préfecture de Tambacounda a permis de rencontrer Salif  Bâ, primo votant et élève en classe de première au lycée Mame Cheikh Mbaye. Il  déclare être venu pour retirer sa carte d’électeur auprès de la commission de distribution.

     »Je n’ai jamais voté de ma vie.  C’est pourquoi je me suis inscrit cette année sur les listes électorales pour pouvoir voter à l’élection présidentielle », a-t-il dit.

    ‘’Plusieurs de mes camarades se sont déjà inscrits et ont déjà récupéré leur carte d’électeur. L’inscription sur les listes électorales est aussi une occasion pour moi de disposer d’une carte nationale d’identité’’, a expliqué le jeune élève.

    Concernant le retrait des cartes d’électeur, le préfet du département de Tambacounda, Alioune Badara Mbengue, a reconnu qu’il se fait  »timidement, malgré l’inscription massive des primo-votants sur les listes électorales ».

    Abdoul Khadre Tall, président de la Commission électorale départementale autonome (CEDA) de Tambacounda, précise qu »’à peu près 6000 cartes dorment encore dans les commissions de retrait » du département.

     »Mais, nous ne désespérons pas. Nous espérons que ces milliers de jeunes engagés et qui se sont inscrits massivement sur les listes viendront retirer leur carte,  avant le samedi 23 mars, date limite de retrait des cartes’’, déclare-t-il.

    BT/AB/SBS/ASG

  • SENEGAL-PRESIDENTIELLE-CAMPAGNE / A Sédhiou, Aliou Mamadou Dia s’engage à promouvoir l’artisanat et l’agriculture

    SENEGAL-PRESIDENTIELLE-CAMPAGNE / A Sédhiou, Aliou Mamadou Dia s’engage à promouvoir l’artisanat et l’agriculture

    Sédhiou, 19 mars (APS) – Aliou Mamadou Dia, candidat du Parti de l’unité et du rassemblement (PUR) à l’élection présidentielle du 24 mars, s’est engagé mardi à Sédhiou (sud), à promouvoir les secteurs de l’artisanat et de l’agriculture afin de sortir la région de la pauvreté et du chômage.

     »L’artisanat est un facteur de développement durable qui occupe une place centrale dans une stratégie de développement d’une localité », a-t-il notamment déclaré.

    Lors d’une caravane à Sédhiou dans le cadre de la campagne électorale pour l’élection présidentielle prévue ce dimanche, le candidat du PUR a dévoilé sa vision de développement pour cette région méridionale du pays devant ses militants et sympathisants.

    Selon lui,  »pour parvenir à la modernisation de ce secteur  et il est impératif de créer une identité propre au Sénégal ».

    Dans cette perspective, Aliou Mamadou Dia propose de mettre l’accent sur la formation, l’outillage, et l’encadrement des acteurs de l’artisanat de la région de Sédhiou.

     »Mon objectif ultime est d’outiller les artisanats pour donner naissance à la marque +Made in Sénégal+,  a fait valoir M. Dia.

    Le leader du PUR aspire à investir dans l’agriculture,  »ce secteur  »vital » pourvoyeur d’emplois pour booster l’agriculture et permettre aux agriculteurs de travailler toute l’année et que la jeunesse revienne à l’agriculture », a-t-il dit.  »Les paysans doivent être formés pour qu’ils soient à la pointe de l’évolution agricole grâce à un encadrement adéquat », a-t-il ajouté.

    Le candidat du parti de l’unité et de rassemblement a indiqué que,  »pour concrétiser ces ambitions, il est envisageable d’ériger la région de Sédhiou comme grenier du Sénégal ».

    De plus, il prévoit d’implanter des  »unités » de transformation céréalières à Sédhiou, pour créer des emplois et soutenir les jeunes et les femmes.

     »Je suis convaincu qu’ensemble, nous pouvons réaliser le rêve d’un Sénégal nouveau », a conclu le candidat Aliou Mamadou Dia.

    OB/ASB/AKS

  • SENEGAL-POLITIQUE-JUSTICE / Des organisations de la société civile plaident le renforcement de l’indépendance de la justice

    SENEGAL-POLITIQUE-JUSTICE / Des organisations de la société civile plaident le renforcement de l’indépendance de la justice

    Dakar, 19 mars (APS) – Les ONG Amnesty Sénégal, Article 19, la Rencontre africaine des droits de l’homme (RADDHO), la Ligue sénégalaise de défense des droits humains (LSDH) et le think-thank Africa Jom center ont rendu publique mardi une étude recommandant le renforcement de l’indépendance de la justice au Sénégal.

    ‘’Cette étude recommande que le prochain président de la République mène des réformes en profondeur dont la première devra être le retrait du président de la République et du garde des Sceaux du Conseil supérieur de la magistrature’’, a déclaré Seydi Gassama, le secrétaire général d’Amnesty international en présence de représentants de candidats à l’élection présidentielle du 24 mars.

    Il a indiqué que l’étude suggère la ‘’mise à terme’’ de certaines formes d’ ‘’injusticiabilité’’ du pouvoir politique. ‘’Nous avons pensé à la question de la Haute cour de justice qui devrait être supprimée. Nous estimons que les hommes politiques doivent, comme tous les citoyens, être soumis aux juridictions ordinaires du pays’’, a fait savoir M. Gassama.

    Les organisation de la société civile souhaitent également que ‘’les magistrats du parquet ne soient plus sous l’autorité du garde des sceaux, qui est une autorité politique (…)’’.

    ‘’Nous pensons que tous les problèmes d’indépendance de la justice, la perception de la soumission de la justice que nous avons dans ce pays est due à la soumission du parquet à l’Exécutif’’, a justifié Seydi Gassama.

    Il estime que  »les magistrats du parquet doivent être sous l’autorité d’un autre magistrat du parquet de grade supérieur en l’occurrence l’avocat général, qui est le procureur de la cour suprême’’.

    L’étude a également soulevé la question des moyens de la justice, proposant que le pouvoir judiciaire puisse élaborer, lui-même, son budget, le négocier avec l’Assemblée nationale et le faire voter par l’institution parlementaire.

    ‘’Cela évitera de se retrouver dans des situations où des magistrats vont négocier, quémander des augmentations de salaires ou de moyens au président ou au chef de l’Exécutif », ont expliqué leurs auteurs de l’étude.

    L’initiative saluée par les représentants des candidats

    La publication de cette étude a permis à cette société civile d’avoir ‘’un dialogue interactif’’ avec des représentants des candidats en lice pour le scrutin du 24 mars prochain.

    ‘’Je pense que dans l’ensemble il y a des convergences qui laissent des perspectives pour que ces réformes puissent être mises en œuvre si la société civile fait le suivi et si elle arrive à mobiliser les citoyens autour’’, a souligné Seydi Gassama à la fin des discussions.

    Cheikh Guèye, de la coalition  »Taxawu Sénégal » de Khalifa Sall, a salué l’initiative de la société civile.

    ‘’Nous sommes tous conscients que le prochain président de la République aura la lourde mission de procéder à des réformes en profondeur dans différents domaines, particulièrement dans le domaine de la justice’’, a t-il dit.

    M. Guèye appelle à ’‘’approfondir la réflexion et à prolonger les discussions pour arriver à un consensus fort’’, relevant que ‘’tout cela doit être l’affaire des citoyens parce que la justice est rendue au nom du peuple sénégalais’’.

    A l’en croire, ‘’les différents candidats ont pris en charge ce secteur de la justice et ont apporté des contributions de qualité à appliquer quand ils arriveront à la magistrature suprême parce que la justice a été agitée, chahutée et même charcutée ces dernières années’’.

    CS/OID/AKS

  • SENEGAL-PRESIDENTIELLE-CAMPAGNE / Cheikh Tidiane Dièye veut ériger Bakel en pôle d’intégration culturelle

    SENEGAL-PRESIDENTIELLE-CAMPAGNE / Cheikh Tidiane Dièye veut ériger Bakel en pôle d’intégration culturelle

    Bakel, 19 mars (APS) – Cheikh Tidiane Dièye, candidat de la coalition  »Président bi ñu bëgg » à l’élection présidentielle, s’est engagé mardi à Bakel, à œuvrer pour que cette commune de la région de Tambacounda (est), retrouve son rayonnement culturel à travers son érection en pôle d’intégration des populations sénégalaises.

     »Ce département est très important pour nous. Bakel doit être reprise, le département à une historicité importante dans l’histoire du Sénégal et il faut remettre cela au goût du jour », a-t-il rappelé.

    En campagne électorale à Bakel, le candidat de la coalition  »Président bi ñu bëgg », a soutenu que  »Bakel doit revenir au-devant de la scène », en  »reprenant reprendre sa vocation de brassage des cultures et d’ouverture dans l’espace d’intégration » des populations sénégalaises.

     »Je veux faire de cette zone un moteur sur tout ce qui est création, activité, art, culture et autres », a promis Cheikh Tidiane Dièye.

    Evoquant la forte émigration dans la zone, M. Dièye estime que Bakel peut être un pionnier dans cette espèce d’économie de l’émigration. Selon lui,  »mis dans de bonnes conditions, les Sénégalais de l’extérieur vont développer leur terroir mais aussi contribuer au développement socio-économique du Sénégal ».

    Il s’engage également à rebooster l’agriculture dans le département avec des unités de transformation pour que les jeunes puissent y trouver de l’emploi.

    Elu président, il compte organiser des festivals, des salons pour pousser les européens à venir en tourisme visité la zone.

    En campagne pour l’élection présidentielle, le candidat de la coalition ‘‘Président bi ñu bëgg’’ a regretté que le fort colonial abrite la préfecture de Bakel.

     »On est un pays indépendant. On va construire une préfecture digne de ce nom à Bakel et faire de ce fort un musée, un espace d’archivage pour y remettre les messages, les témoignages, la vie et l’œuvre de nos héros », a-t-il dit.

    AND/ASB/AKS

  • SENEGAL-ELECTION-PRSIDENTIELLE / Le F24 invite les autorités compétentes à sécuriser  »le verdict » issu des urnes

    SENEGAL-ELECTION-PRSIDENTIELLE / Le F24 invite les autorités compétentes à sécuriser  »le verdict » issu des urnes

    Dakar, 19 mars (APS) – La plateforme  »Forces vives du Sénégal » (F24) a invité, mardi, à Dakar, les autorités compétentes à œuvrer pour qu’au terme du scrutin de la présidentielle du 24 mars,  »le verdict » issu des urnes  »soit conforme à l’expression de la volonté du peuple souverain ».

     »Après les mobilisations contre la troisième candidature, contre le report de la présidentielle et la prorogation du mandat, l’heure est à celle de la sécurisation du scrutin, afin que le 24 mars, le verdict des urnes soit conforme à l’expression de la volonté du peuple souverain », a déclaré Mamadou Mbodji, coordinateur de la plateforme F24, lors d’une conférence de presse.

    Le F24 exige le contrôle préalable de l’encre indélébile qui, selon elle, doit être certifiée et aurait dû faire l’objet d’un appel d’offres transparent.

    Elle attend du gouvernement la prise de mesures sécuritaires idoines, lui demandant de ne pas couper l’accès à l’Internet le 24 mars prochain.

    La plateforme exhorte la CENA et ses membres à veiller, en relation avec les forces de défense et de sécurité, au ramassage  »correct » et à l’acheminement diligent de tous les procès-verbaux.

    Le F24 invite les citoyens à aller retirer leurs cartes d’électeurs et à vérifier leur présence sur les listes électorales.

    Elle lance un appel aux enseignants, aux étudiants et à tous les Sénégalais à se  »constituer volontaires de F24 pour la sécurisation du vote et pour une remontée fiable et diligente des résultats et des procès-verbaux par l’envoi de leur numéro de téléphone et de lieu de vote ».

    La plateforme invite les observateurs de la société civile et des organismes internationaux à s’organiser de sorte à mailler tout le territoire national.

    Elle assure avoir pris toutes les dispositions pour la localisation de tous les bureaux de vote en général et des abris provisoires en particulier. Elle estime que tout bureau de vote non localisable sera considéré comme  »fictif ».

    Le F24 réitère  »sa condamnation de la loi d’amnistie » et demande au gouvernement de libérer les détenus politiques encore en prison et l’encourage à  »tout mettre en œuvre pour un scrutin apaisé ».

    AFD/OID/ASG

  • SENEGAL-INSTITUTIONS-SOCIAL / L’Assemblée nationale apporte des correctifs sur la pension des anciens députés

    SENEGAL-INSTITUTIONS-SOCIAL / L’Assemblée nationale apporte des correctifs sur la pension des anciens députés

    Dakar, 19 mars (APS) – L’Assemblée nationale a voté, mardi, à la majorité, la proposition de loi n°07/2024 portant pension des anciens députés, en vue d’améliorer le système de rémunération des parlementaires à la retraite, a t-on appris auprès de l’institution.

    Cette proposition de loi introduite par le député Abdou Mbow, président du Groupe parlementaire Benno Bokk Yaakar, abroge et remplace la loi n°59-035 du 30 décembre 1959 portant Règlement de la Caisse de retraite des députés de la République.

    Selon M. Mbow, cité par un document de l’Assemblée nationale transmis à l’APS, son adoption vise principalement à  »apporter des correctifs sur le cadre juridique régissant le régime de la pension des anciens députés, particulièrement le mode de calcul de la quotité et de la liquidation des pensions, en tenant compte des évolutions notées sur le montant des indemnités parlementaires ainsi que sur l’environnement socio-économique de notre pays ».

    Ainsi, la loi fixe désormais le taux de la pension normale à 75% du montant de l’indemnité législative du député en cours de mandat lorsqu’il aura effectué au moins deux (02) mandats et 70% du montant de l’indemnité législative, pour le député ayant effectué un (01) seul mandat.

    Quant à la retenue opérée mensuellement sur l’indemnité législative au profit de la Caisse de retraite, elle est aussi fixée en vertu de cette loi à 15% de l’indemnité brute.

    La disposition législative fixe également l’âge minimum requis ouvrant droit à une pension viagère normale à 55 ans révolus.

    MK/OID/ASG

  • SENEGAL-PRESIDENTIELLE-CITOYENNETE / Thiès : Y en a marre entame une campagne pour le retrait des cartes d’électeur

    SENEGAL-PRESIDENTIELLE-CITOYENNETE / Thiès : Y en a marre entame une campagne pour le retrait des cartes d’électeur

    Thiès, 19 mars (APS) – Le mouvement citoyen Y en a marre a entamé, mardi à Thiès, une campagne citoyenne dénommée  »Diéli sama carte nguir mana voté », pour sensibiliser les jeunes à la nécessité d’aller retirer leurs cartes d’électeur, avant l’élection présidentielle, prévue dimanche.

    Y en a marre Esprit Thiès a organisé une caravane à laquelle se sont joints des membres du bureau national de ce mouvement, dont notamment le coordinateur national, Aliou Sané.

    Pour Bassirou Diop, coordinateur de Y en a marre Esprit Thiès, le mouvement est parti du constat selon lequel, sur un électorat de plus de 7 millions de personnes inscrites sur les listes électorales, seules 3,2 millions votent lors des différentes élections.

    Il a rapporté des informations faisant état de  »55% des cartes ont été retirées à la préfecture de Thiès ».

    D’où la nécessité d’amener surtout les jeunes à récupérer leur carte d’électeur, pour participer au vote. Un moyen, selon Diop, de soutenir le processus électoral. Cette campagne vise à leur faire comprendre que leur carte représente leur voix.

    Jugeant  »relativement faible » le niveau de retrait à Thiès, considéré comme un pôle électoral, Aliou Sané, de Y en a marre, a noté que cette campagne sera mise à profit pour faire comprendre aux primo-votants qu’ils peuvent, d’ici à dimanche, aller récupérer leurs cartes d’électeur.

    Il a fait part de son souhait pour une  »élection transparente et apaisée », non sans exprimer ses  »inquiétudes » par rapport à des  »alertes » faisant état de supposés  »bureaux fictifs », de nature à mettre en doute la fiabilité de la carte électorale.

    Sané a invité le nouveau ministre de l’Intérieur à œuvrer dans le sens d’un scrutin transparent, lui qui a hérité de ce département, après toute cette période trouble que le pays a traversée. Ce faisant, il contribuerait à restaurer l’image de  »référence démocratique » acquise par le Sénégal à l’échelle mondiale, a-t-il dit.

    La société civile dans toutes ses composantes, ainsi que la classe politique,  »se donnent les moyens de contrôler ce scrutin », a-t-il poursuivi, appelant dans le même moment les jeunes  »à sécuriser leur vote ».

     »C’est vrai qu’il faut voter massivement, mais il faut sécuriser le vote également », a-t-il recommandé, ajoutant:  »quand on vote, il ne faut pas aller dormir, il faut sécuriser le scrutin jusqu’à la fermeture des bureaux de vote et jusqu’aux dépouillements finaux ».

    Aliou Sané a condamné, en passant, les cas de violence notés ces derniers jours dans le cadre de cette campagne électorale, relevant que cette période doit plutôt donner lieu à une confrontation d’idées, de programmes, de visions et de propositions à l’intention des Sénégalais.

    En lieu et place de la confrontation physique qu’il juge  »inutile » à ce moment du processus, l’activiste recommande plutôt aux acteurs politiques de travailler à convaincre les électeurs à voter pour eux dimanche.

    ADI/ASB/OID