Catégorie : Politique

  • SENEGAL-FRANCE-INSTITUTIONS / Une motion de censure de l’opposition française fait tomber le gouvernement Barnier

    SENEGAL-FRANCE-INSTITUTIONS / Une motion de censure de l’opposition française fait tomber le gouvernement Barnier

    Dakar, 4 déc (APS) – Des députés de l’opposition ont renversé le gouvernement français à l’aide d’une motion de censure adoptée ce mercredi, ce qui n’était plus arrivé en France depuis 1962.

    Trois cent trente et un députés ont voté le texte proposé par le groupe parlementaire Nouveau Front populaire (opposition), obligeant le gouvernement dirigé depuis trois mois par Michel Barnier à devoir présenter sa démission au président de la République, Emmanuel Macron.

    M. Barnier est attendu jeudi à l’Élysée, le palais présidentiel, pour remettre officiellement sa démission, selon des médias français.

    Les députés de La France insoumise ont joint leurs voix à celles du Rassemblement national de Marine Le Pen pour faire tomber le gouvernement.

    La motion de censure a été proposée après que Michel Barnier a activé le 49.3, une disposition de la Constitution française permettant de faire passer des projets de loi sans recourir à une majorité parlementaire.

    Le Premier ministre en avait notamment usé pour faire passer le projet de loi de finances 2025.

    ‘’Tout n’est pas parfait dans ce budget’’, avait-il reconnu en mettant en même temps en garde l’opposition parlementaire : ‘’La censure rendra tout plus grave et plus difficile […] L’action du gouvernement sera interrompue.’’

    Michel Barnier soutient qu’une volonté de ‘’déstabilisation institutionnelle’’ du pays est à l’origine de la motion de censure.

    ‘’Ce choix engage une responsabilité collective, parce que c’est la vie des Français que vous avez entre les mains’’, a-t-il ajouté.

    FD/ESF/AKS

  • SENEGAL-MONDE-DIPLOMATIE / Bassirou Diomaye Faye attendu aux Emirats et au Qatar

    SENEGAL-MONDE-DIPLOMATIE / Bassirou Diomaye Faye attendu aux Emirats et au Qatar

    Dakar, 4 déc (APS) – Le chef de l’État, Bassirou Diomaye Faye, a quitté Dakar, jeudi, pour une tournée devant le mener aux Émirats arabes unis et au Qatar, a annoncé la présidence sénégalaise.

    Aux Émirats arabes unis, le président Faye va effectuer une visite officielle de 72 heures à compter de jeudi à l’invitation de son Altesse Mohamed Bin Zayed.

    Bassirou Diomaye Faye va par la suite se rendre vendredi à Doha, au Qatar, pour participer à Forum consacré aux enjeux globaux, a indiqué la présidence dans un message partagé sur le réseau social X.

    AKS/BK

  • SENEGAL-AFRIQUE-POLITIQUE / Netumbo Nandi-Ndaitwah élue présidente de la Namibie

    SENEGAL-AFRIQUE-POLITIQUE / Netumbo Nandi-Ndaitwah élue présidente de la Namibie

    Dakar, 4 nov (APS) – Netumbo Nadi-Ndaitwah, candidate du pouvoir à l’élection présidentielle du 27 novembre dernier en Namibie, a été officiellement proclamée vainqueur avec un score de 57, 31 %, ont rapporté plusieurs médias.

    La candidate de l’Organisation du peuple du Sud-Ouest africain (SWAPO), âgée de 72 ans, devient la première femme à accéder à la magistrature suprême dans ce pays d’Afrique australe.

    Quelque 1,4 million de Namibiens étaient appelés aux urnes le 27 novembre à l’occasion de ce scrutin présidentiel.

    FD/AKS/OID

  • SENEGAL-INSTITUTIONS / Ousmane Sonko demande au secrétaire général du gouvernement de s’atteler à la « finalisation » de la DPG

    SENEGAL-INSTITUTIONS / Ousmane Sonko demande au secrétaire général du gouvernement de s’atteler à la « finalisation » de la DPG

    Dakar, 3 déc (APS) – Le Premier ministre a demandé au ministre, secrétaire général du gouvernement, de s’atteler à la « finalisation » de la déclaration de politique générale (DPG) qu’il va faire « dans les plus brefs délais » devant les députés de la nouvelle législature.

    « Le Premier ministre a demandé au ministre, secrétaire général du gouvernement, de coordonner les travaux de finalisation de sa déclaration de politique générale, qu’il compte [faire] dans les plus brefs délais devant la nouvelle [législature]’’, affirme le communiqué du Conseil des ministres de ce mardi 3 décembre.

    Il ajoute que « le Premier ministre a exhorté les ministres à engager l’année budgétaire 2025 en accordant une priorité aux dossiers les plus urgents ».

    « À cet effet, poursuit le communiqué du Conseil des ministres, [il est demandé à] chaque ministère d’élaborer un plan d’action pour le premier semestre 2025 ».

    « Le Premier ministre a rappelé aux membres du gouvernement l’importance à accorder à une parfaite planification des grandes échéances du programme de travail de leurs départements ministériels respectifs », est-il écrit dans le compte rendu de la réunion du gouvernement.

    ESF/MTN

  • SENEGAL-GOUVERNEMENT / Bassirou Diomaye Faye appelle les ministres à renforcer le « dialogue entre les institutions »

    SENEGAL-GOUVERNEMENT / Bassirou Diomaye Faye appelle les ministres à renforcer le « dialogue entre les institutions »

    Dakar, 3 déc (APS) – Le président de la République a demandé aux membres du gouvernement de travailler avec l’Assemblée nationale au renforcement de la « démocratie sénégalaise » et du « dialogue entre les institutions ».

    « Il a demandé au Premier ministre et aux membres du gouvernement de travailler en étroite relation avec l’Assemblée nationale pour renforcer le rayonnement de la démocratie sénégalaise, mais également le dialogue entre les institutions », est-il écrit dans le communiqué du Conseil des ministres de ce mardi 3 décembre.

    Le chef de l’État estime que ce dialogue est « indispensable à la mise en œuvre optimale des politiques publiques ».

    « Le président de la République a […] exhorté le gouvernement à se concentrer sur l’essentiel, à rester un gouvernement de solutions, de consensus et de résultats, dans la prise en charge des besoins et aspirations des populations », lit-on dans le communiqué du Conseil des ministres.

    ESF/MTN

  • SENEGAL-GOUVERNEMENT / Le communiqué du Conseil des ministres du mardi 3 décembre 2024

    SENEGAL-GOUVERNEMENT / Le communiqué du Conseil des ministres du mardi 3 décembre 2024

    Dakar, 3 déc (APS) – Le Chef de l’Etat, Son Excellence, Monsieur Bassirou Diomaye Diakhar FAYE a présidé, ce mardi 03 décembre 2024, la réunion hebdomadaire du Conseil des Ministres, au Palais de la République.

    A l’entame de sa communication, le Président de la République a adressé ses chaleureuses félicitations à l’ensemble des députés de la 15ème législature installée le lundi 02 décembre 2024. Il a félicité particulièrement le nouveau Président de l’Assemblée nationale, Monsieur Malick NDIAYE, Ministre sortant des Infrastructures, des Transports terrestres et aériens, et les autres membres du Bureau de l’institution parlementaire. Il a demandé au Premier Ministre et aux membres du Gouvernement de travailler en étroite relation avec l’Assemblée nationale pour renforcer le rayonnement de la démocratie sénégalaise, mais également le dialogue entre les institutions, indispensable à la mise en œuvre optimale des politiques publiques.

    A la suite du réaménagement du Gouvernement, le Chef de l’Etat a félicité le Premier Ministre, Monsieur Ousmane SONKO, qui continue sa mission de Chef du Gouvernement, Monsieur Abass FALL, nouveau Ministre du Travail, de l’Emploi et des Relations avec les Institutions et Monsieur Yankhoba DIEME, nouveau Ministre des Infrastructures et des Transports terrestres et aériens, et tous les Ministres et Secrétaires d’Etat confirmés à leurs postes.

    L’Etat engage une phase cruciale de la gouvernance du Sénégal. Cette période de redressement et de reconstruction nationale, nécessite écoute, proximité, pragmatisme, efficacité, efficience, transparence et exemplarité dans la conduite de l’action publique, à la lumière des objectifs temporels de l’agenda national de Transformation à l’horizon 2050. Le Président de la République a, dès lors, exhorté le Gouvernement à se concentrer sur l’essentiel, à rester un Gouvernement de solutions, de consensus et de résultats dans la prise en charge des besoins et aspirations des populations, notamment des jeunes, cibles prioritaires des programmes et projets publics.

    Le Chef de l’Etat est revenu sur les cérémonies marquant la commémoration du 80ème anniversaire du « Massacre de Thiaroye », qui ont connu un succès national et international exceptionnel. Il a adressé ses remerciements aux Chefs d’Etat et aux délégations étrangères ayant participé aux manifestations. Il a félicité le Premier Ministre et son Gouvernement, le Comité de commémoration dirigé par le Professeur Mamadou DIOUF et les membres dudit Comité, les Forces armées et toutes les personnes qui, de près ou de loin, ont réalisé un travail remarquable. Ce qui a contribué à la réussite de l’organisation de cette première commémoration. Cet évènement douloureux nous rappelle une exigence de restauration de la vérité historique sur les faits désormais consacrés par le terme consensuel : « Massacre de Thiaroye ». Pour vivifier la mémoire de ces vaillants tirailleurs africains, il a rappelé au Gouvernement, sa décision d’instituer dans le calendrier républicain, la date du 1er décembre de chaque année, journée de commémoration du « Massacre des Tirailleurs de Thiaroye 44 ».

    Dans le même esprit, il a demandé au Premier Ministre et au Ministre des Forces armées de proposer un cadre réglementaire relatif au Musée-Mémoire-Cimetière de Thiaroye. Il a également invité le Gouvernement à renforcer le rôle du Comité de commémoration dans ses missions de recherche et de vulgarisation scolaire et universitaire de la mémoire collective sur cette séquence majeure de l’histoire du continent.

    Revenant sur le bilan et les perspectives de la journée nationale des « Daara », le Président de la République a félicité le Ministre de l’Education nationale, les Chefs religieux et la communauté des « daara » dans toutes ses composantes pour la parfaite organisation et le succès de la troisième édition de la journée nationale des « Daara ». Il a demandé au Ministre de l’Education nationale et à toutes les parties prenantes de préparer la tenue prochaine des Assises nationales sur les « daara » afin de mettre en œuvre à partir de 2025 une nouvelle feuille de route consensuelle pour asseoir le développement, sur tous les plans, des « daara » au Sénégal.

    Abordant la question de l’application intégrale du Code pastoral et de la relance de l’élevage, le Chef de l’Etat a demandé au Premier Ministre et au Ministre de l’Agriculture, de la Souveraineté alimentaire et de l’Elevage de relancer l’organisation de la Journée nationale de l’Elevage. Cette manifestation nationale de référence, doit demeurer un moment de concertation et de dialogue privilégié entre l’Etat et les acteurs de l’Elevage, mais également une instance inclusive d’évaluation et d’accélération de la transformation du sous-secteur. Il a invité le Ministre en charge de l’Elevage, en relation avec le Ministre des Finances et du Budget, de relancer le financement du sous-secteur de l’Elevage avec un renforcement significatif des ressources et des mécanismes opératoires du Fonds de Stabulation (FONSTAB).

    Enfin, le Président de la République a évoqué la visite de travail qu’effectue au Sénégal le Président de la République gabonaise, le Général de Brigade Brice Oligui NGUEMA, accompagné d’une forte délégation ministérielle. Plusieurs axes pour le renforcement de la coopération et des partenariats entre nos deux pays ont été particulièrement retenus (éducation, formation, sécurité et défense, développement du secteur privé etc). Il a demandé au Ministre de l’Intégration africaine et des Affaires étrangères d’assurer la coordination de ces dossiers prioritaires avec les Ministres concernés.

    A l’entame de sa communication, le Premier Ministre a remercié Monsieur le Président de la République pour sa confiance renouvelée à son endroit et aux membres du Gouvernement. Ce qui constitue un témoignage éloquent de la qualité du travail réalisé, sous ses orientations, durant ces huit premiers mois de son magistère. Il a souhaité plein succès au nouveau Ministre du Travail, de l’Emploi et des Relations avec les Institutions.

    Après avoir relevé l’impérieuse nécessité pour le Gouvernement d’être en permanence guidé par la culture de la gestion axée sur les résultats, le Premier Ministre a appelé les Ministres et Secrétaires d’Etat à prendre en charge les défis immenses attachés à la mise en œuvre de l’Agenda 2050 de transformation systémique du Sénégal. Dans ce cadre, le Premier Ministre a demandé au Ministre, Secrétaire général du Gouvernement, de coordonner les travaux de finalisation de sa Déclaration de Politique générale qu’il compte effectuer dans les plus brefs délais devant la nouvelle Assemblée nationale. Par ailleurs, le Premier Ministre a exhorté les Ministres à engager l’année budgétaire 2025, en accordant une priorité aux dossiers les plus urgents. À cet effet, chaque ministère est instruit d’élaborer un plan d’actions pour le premier semestre 2025. Dans ce sillage, le Premier Ministre a rappelé aux membres du Gouvernement l’importance à accorder à une parfaite planification des grandes échéances du programme de travail de leurs départements ministériels respectifs. Il a également demandé à faire l’évaluation des ressources humaines disponibles comparativement aux cibles de performances de leurs ministères.

    Enfin, le Premier Ministre a informé le Conseil du plan de travail, d’ici au mois d’avril 2025, du Comité de commémoration du Massacre des tirailleurs sénégalais à Thiaroye le 1er décembre 1944. Ce qui coïncidera avec la présentation à Monsieur le Président de la République d’un livre blanc. Dans ce processus, le Premier Ministre a souligné l’importance capitale que constitue la réalisation de travaux de vérification, par des outils technologiques appropriés, des lieux d’inhumation déclarés ou présumés sur la base des recherches et des témoignages recueillis.

    AU TITRE DES TEXTES LEGISLATIFS ET REGLEMENTAIRES,

    Le Conseil a examiné et adopté :

    • Le Projet de Loi de Finances rectificative 2024 ;
    • Le Projet de Loi de Finances initiale 2025.

    Le Ministre de la Formation Professionnelle, Porte-Parole du Gouvernement

    Amadou Moustapha Njekk SARRE

  • SENEGAL-INSTITUTIONS / Assemblée nationale : la CNDHS appelle à des mesures favorisant le travail des parlementaires en situation de handicap

    SENEGAL-INSTITUTIONS / Assemblée nationale : la CNDHS appelle à des mesures favorisant le travail des parlementaires en situation de handicap

    Dakar, 3 déc (APS) – La Commission nationale des droits de l’homme du Sénégal (CNDHS) a invité mardi les autorités compétentes à mettre en place des mesures permettant de garantir aux députés en situation de handicap le plein exercice de leur mandat au sein de l’institution parlementaire.

    « Nous invitons les autorités compétentes à mettre en place les facilités nécessaires pour garantir le plein exercice de leur mandat aux députés vivant avec un handicap », indique ladite commission dans un communiqué rendu public à l’occasion de la célébration de la Journée internationale des personnes en situation de handicap.

    L’installation lundi de la 15ᵉ législature a été marquée par l’arrivée de personnes en situation de handicap au sein de l’hémicycle.

    La CNDHS réclame au profit des concernés la fourniture d’outils adaptés tels que des documents en braille pour les non-voyants, l’aménagement des infrastructures afin de rendre les locaux accessibles aux personnes à mobilité réduite.

    La Commission nationale des droits de l’homme du Sénégal a dans le même temps renouvelé son engagement à travailler avec tous les acteurs afin de promouvoir « une société plus juste et inclusive », après avoir salué cette « avancée majeure ».

    FD/AKS/BK

  • SENEGAL-INSTITUTIONS / Assemblée nationale : l’interprétation de la règle de la parité objet d’un vif débat

    SENEGAL-INSTITUTIONS / Assemblée nationale : l’interprétation de la règle de la parité objet d’un vif débat

    Dakar, 2 déc (APS) – L’élection du bureau de la nouvelle Assemblée nationale a été précédée lundi, tard dans la soirée, par un vif débat tournant autour de l’interprétation des règles encadrant la parité.

    Tout est parti d’un blocage né de la volonté du groupe Takku Wallu Sénégal (opposition) d’attribuer le poste de vice-président qui lui revenait de droit à Mohamed Ngom dit Farba. Ce à quoi le groupe majoritaire, Pastef-Les Patriotes s’est opposé, arguant qu’il devait revenir à une femme conformément aux règles de la parité.

    Aïssata Tall Sall, présidente du groupe de l’opposition a fermement défendu la position de son camp, rejetant les accusations de non-respect des droits des femmes. Elle a estimé que sa désignation à la tête des parlementaires de Takku Wallu Sénégal à l’Assemblée nationale était la preuve d’un attachement au respect des droits de la femme.

    ‘’Pour la première fois, notre groupe a investi une femme comme présidente. Cela illustre clairement notre engagement en faveur des droits des femmes”, a-t-elle tenu à faire valoir.

    L’ancien ministre de la Justice n’a pas manqué de contester l’interprétation des articles 13 et 14 du règlement intérieur concernant la parité, précisant qu’aucune disposition ne l’impose dans ce contexte précis. “L’Assemblée nationale n’est pas un tribunal. Si une disposition est jugée violée, seuls les tribunaux peuvent en décider,” a-t-elle rappelé.

    Concernant la proposition pour le poste de huitième vice-président, elle a souligné que son groupe avait déposé une liste complète dès 11 heures du matin, conformément aux exigences, et désigné leur candidat, M. Mohamed Ngom.

    “Nous avons respecté la loi et déposé nos documents dans les délais. Le débat a uniquement porté sur l’application de la loi, qui doit être discutée dans un esprit de concertation et non d’accusation” a-t-elle ajouté.

    De son côté, le président du groupe parlementaire de Pastef-Les Patriotes, Mohamed Ayib Salim Daffé, a souligné que la liste de candidats, déposée auprès du Secrétariat général, respecte scrupuleusement les exigences de parité conformément aux textes.

    “Selon le calcul basé sur la méthode de la plus forte moyenne, les sept premières positions de vice-présidents nous reviennent, et nous avons respecté la parité sur cette liste,” a-t-il indiqué, en dénonçant ce qu’il considère comme des manœuvres visant à bloquer les travaux de l’institution parlementaire.

    “Depuis ce matin, une autre liste de candidats ne respectant pas la parité a été déposée. Ce qui constitue une tentative délibérée de retarder le processus et de faire croire à l’opinion publique que c’est la majorité qui bloque,” a-t-il déploré.

    Le poste de 8e vice-président de l’Assemblée nationale est finalement revenu à la députée du groupe Pastef-Les patriotes, Ramatoulaye Bodian après que le président de l’institution, Malick Ndiaye, a tranché en faveur du parti au pouvoir.

    Les députés du groupe Takku Wallu Sénégal ont alors choisi de quitter l’hémicycle à la suite de ce qui commençait à prendre les allures d’une impasse.

    AN/AKS

  • SENEGAL-POLITIQUE-JUSTICE / Procès des agents de sécurité de Samm sa Kaddu : diverses peines requises, le verdict attendu le 6 janvier

    SENEGAL-POLITIQUE-JUSTICE / Procès des agents de sécurité de Samm sa Kaddu : diverses peines requises, le verdict attendu le 6 janvier

    Saint-Louis, 3  déc (APS) – Le procureur du tribunal  de Grande instance de Saint-Louis a requis des peines allant de deux à cinq ans de prison ferme et sollicité la relaxe au profit de certains des 80 prévenus qui comparaissaient lundi en audience spéciale à Saint-Louis (nord) après y avoir été arrêtés pour des faits de violence en lien avec la campagne électorale pour les élections législatives anticipées du 17 novembre dernier, a constaté l’APS.

    Le procès de membres de la sécurité de la coalition Samm Sa Kaddu (opposition), délocalisé dans les locaux de la Chambre de commerce, d’industrie et d’agriculture de Saint-Louis a débuté par une bataille de procédure entre la défense demandant une exception de nullité et le procureur plaidant la poursuite des débats au fond.

    A la suite de l’audition de la partie civile et des prévenus, le procureur du tribunal de grande instance de Saint-Louis a fait son réquisitoire pour demander une peine de 5 ans contre 23 sur les 80 prévenus. Selon lui, l’un d’eux a été confondu par les témoignages et les images vidéos d’avoir tailladé la main d’un boutiquier.

    A l’encontre des autres prévenus, il a requis deux ans dont un an ferme pour avoir surtout porté des armes en violation de l’arrêté ministériel.

    Le parquet a décelé un groupe n’ayant pas pris part aux échauffourées et pour lequel il n’a réclamé aucune peine.

    Les avocats de la défense ont commencé leurs plaidoiries en rejetant catégoriquement les accusations portées contre leurs clients, dénonçant une affaire purement politique qui ne méritait pas d’en arriver à ce stade.

    Me El Hadj Diouf et El Hadj Amadou Sall ont parlé d’un règlement de compte politique entre deux camps rivaux.

    ‘’Pourquoi on n’a que des partisans de Barthélemy Dias à la barre alors qu’il s’agit bien d’échange de projectiles entre deux camps’’, s’est interrogé Me Sall.  »Aucune preuve n’a été fournie devant le tribunal et ces innocents méritent de rentrer chez eux », a t-il soutenu.

    Me Sall a jugé que les prévenus ne portaient pas d’armes et que les masques portés se justifiaient par la présence de poussière durant la campagne électorale.

    Le verdict est attendu le 6 janvier.

    Le tribunal a rejeté la demande de liberté provisoire des prévenus dans le sillage du procureur, qui a estimé que ces personnes n’avaient aucune garantie de représentativité, car n’habitant pas la ville de Saint-Louis.

    AMD/OID/SBS/AB/AKS

  • SENEGAL-INSTITUTIONS / Abass Fall entre au gouvernement, Yankhoba Diémé remplace Malick Ndiaye

    SENEGAL-INSTITUTIONS / Abass Fall entre au gouvernement, Yankhoba Diémé remplace Malick Ndiaye

    Dakar, 3 déc (APS) – Le président de la République a procédé à un réaménagement du gouvernement en nommant l’ancien député Abass Fall ministre du Travail, de l’Emploi et des Relations avec les institutions, en remplacement de Yankhoba Diémé, qui va s’occuper désormais des Infrastructures, des Transports terrestres et aériens.

    M. Diémé remplace Malick Ndiaye, le nouveau président de l’Assemblée nationale.

    Voici la liste des membres du nouveau gouvernement :

    • monsieur Ousmane Sonko, Premier ministre ;
    • monsieur Ahmadou Al Aminou Lo, ministre, secrétaire général du gouvernement ;
    • madame Yassine Fall, ministre de l’Intégration africaine et des Affaires étrangères ;
    • Général Birame Diop, ministre des Forces armées ;
    • monsieur Ousmane Diagne, ministre de la Justice, Garde des Sceaux ;
    • Général Jean Baptiste Tine, ministre de l’Intérieur et de la Sécurité publique ;
    • monsieur Birame Souleye Diop, ministre de l’Énergie, du Pétrole et des Mines ;
    • monsieur Abdourahmane Sarr, ministre de l’Économie, du Plan et de la Coopération ;
    • monsieur Cheikh Diba, ministre des Finances et du Budget ;
    • monsieur Yankhoba Diémé, ministre des Infrastructures, des Transports terrestres et aériens ;
    • monsieur Daouda Ngom, ministre de l’Environnement et de la Transition écologique ;
    • monsieur Amadou Moustapha Njekk Sarré, ministre de la Formation professionnelle (porte-parole du gouvernement) ;
    • monsieur Cheikh Tidiane Dièye, ministre de l‘Hydraulique et de l’Assainissement ;
    • monsieur Alioune Sall, ministre de la Communication, des Télécommunications et du Numérique ;
    • monsieur Elhadj Abdourahmane Diouf, ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation ;
    • monsieur Serigne Guèye Diop, ministre de l’Industrie et du Commerce ;
    • madame Fatou Diouf, ministre des Pêches, des Infrastructures maritimes et portuaires ;
    • madame Maïmouna Dièye, ministre de la Famille et des Solidarités ;
    • monsieur Abass Fall, ministre du Travail, de l’Emploi et des Relations avec les institutions ;
    • monsieur Balla Moussa Fofana, ministre de l’Urbanisme, des Collectivités territoriales et de l’Aménagement des territoires ;
    • monsieur Moustapha Mamba Guirassy, ministre de l’Éducation nationale ;
    • monsieur Ibrahima Sy, ministre de la Santé et de l’Action sociale ;
    • monsieur Olivier Boucal, ministre de la Fonction publique et de la Réforme du Service public ;
    • madame Khady Diène Gaye, ministre de la Jeunesse, des Sports et de la Culture ;
    • monsieur Mabouba Diagne, ministre de l’Agriculture, de la Souveraineté alimentaire et de l’Élevage ;
    • monsieur Alioune Dione, ministre de la Microfinance, de l’Économie sociale et solidaire ;
    • monsieur Mountaga Diao, ministre du Tourisme et de l’Artisanat ;
    • monsieur Amadou Chérif Diouf, secrétaire d’État aux Sénégalais de l’extérieur ;
    • monsieur Ibrahima Thiam, secrétaire d’État au Développement des PME/PMI ;
    • monsieur Momath Talla Ndao, secrétaire d’État à l’Urbanisme et au Logement ;
    • monsieur Alpha Ba, secrétaire d’État aux Coopératives et à l’Encadrement paysan ;
    • monsieur Bacary Sarr, secrétaire d’État à la Culture, aux Industries créatives et au Patrimoine historique.

    ESF/MTN