Catégorie : Politique

  • SENEGAL- POLITIQUE -PREVENTION / Ziguinchor : la problématique de la violence électorale au menu d’un forum 

    SENEGAL- POLITIQUE -PREVENTION / Ziguinchor : la problématique de la violence électorale au menu d’un forum 

    Ziguinchor, 19 mars (APS) – L’Observatoire de suivi des indicateurs de développement économique en Afrique (Osidea) a initié, mardi, à Ziguinchor (sud), un forum d’échanges et de partage d’expériences sur la problématique de la violence électorale et son impact sur les communautés.

    Cette activité organisée en partenariat avec l’Organisation internationale de la francophonie (Oif) a pour objectif de sensibiliser les participants sur les enjeux liés à la tenue d’une élection présidentielle apaisée et à la nécessité de travailler à réduire des risques de violence pendant la période pré-électorale et électorale  a expliqué le coordonnateur des programmes de l’Osidea, Alioune Ndiaye.

    Des acteurs de la société civile, des représentants de candidats en lice, des présidents d’Asc, des délégués de quartiers et des imams, ont pris part à cette rencontre.

    « L’espace politique doit être pacifié et apaisé. Le Sénégal qui est une démocratie majeure, n’a pas besoin de vivre des situations pareilles (les évènements de juin dernier). Nous menons ces actions de sensibilisation en vue de permettre aux uns et aux autres de prendre conscience que la violence ne peut rien régler », a ajouté M. Ndiaye.

    Cette activité, a-t-il poursuivi,  »a aussi pour but d’échanger avec les participants sur les facteurs de risque de violence en période électorale et d’identifier ensemble des pistes de solutions pour réduire les facteurs potentiels de survenue ou de recrudescence de la violence ».

    « Le Sénégal est un pays de croyants et n’a pas besoin de vivre de telles violences. On peut organiser une élection sans violence. C’est bien possible. Quand on est un croyant, on doit se plier à la volonté divine. Car, c’est Dieu qui donne le pouvoir à qui il veut », a lancé le coordinateur du collectif des imams et oulémas de la région de Ziguinchor, El Hadj Daouda Dramé.

    Imam Dramé a ainsi invité les jeunes de la région de Ziguinchor et du Sénégal en général à s’engager davantage dans la voie de la paix.

     »Cette activité est venue à son heure. C’est possible, cette année, de parvenir à une élection présidentielle sans aucune forme de violence », a dit le représentant du président du Conseil départemental de Ziguinchor, Oupa Kadior Mendy.

    MNF/ASB/OID

  • SENEGAL-PRESIDENTIELLE-SOCIAL / Une haute autorité chargée des politiques publiques inclusives au handicap préconisée

    SENEGAL-PRESIDENTIELLE-SOCIAL / Une haute autorité chargée des politiques publiques inclusives au handicap préconisée

    Dakar, 19 mars (APS) – La Fédération sénégalaise des associations de personnes handicapées (Fsaph) préconise la place d’une haute autorité devant servir de cadre de coordination et de suivi des politiques publiques inclusives au handicap, entres préoccupations qu’elle souhaite voir être prises par les candidats à l’élection présidentielle du 24 mars 2024.

     »La Fédération sénégalaise des associations de personnes handicapées (FSAPH) adresse aux candidat (es) des attentes très fortes concernant les points suivants : la mise en place de la haute autorité devant servir de cadre de coordination et de suivi de politiques publiques inclusives au handicap’’, déclare-t-elle dans un communiqué.

    Elle souhaite aussi l’effectivité des services visés par la carte d’égalité des chances (santé, éducation, formation professionnelle, appareillage, transport, assistance personnelle, emploi,  la mise en place du fonds d’appui aux personnes handicapées pour promouvoir l’autonomisation économique de ces dernières).

    Les personnes en situation de handicap réclament également l’application de l’article 29 relatif au quota de 15% lors des recrutements dans la fonction publique et dans le secteur privé.

    La Fédération sénégalaise des associations des personnes handicapées souligne que ‘’la maîtrise des données statistiques constitue un défi majeur qui devra être relevé pour assurer l’allocation de ressources conséquentes lors de la budgétisation aux niveaux national et territorial’’. Elle se félicite de voir que ‘ »certains candidats ont inscrit dans leur programme quelques axes relatifs au handicap’’.

    Elle saisit cette occasion pour les encourager et leur exprimer ‘’sa disponibilité à les accompagner à approfondir les questions d’inclusion du handicap’’.

    Le 24 mars 2024, les Sénégalais vont choisir le cinquième président de la République. Dix-neuf candidats sont en lice.

    NSS/SKS/ASG/OID

  • SENEGAL-PRESIDENTIELLE-CAMPAGNE / Saint-Louis : Anta Babacar Ngom promet de lancer des fermes intégrées pour créer un million d’emplois par an

    SENEGAL-PRESIDENTIELLE-CAMPAGNE / Saint-Louis : Anta Babacar Ngom promet de lancer des fermes intégrées pour créer un million d’emplois par an

    Saint-Louis, 19 mars (APS) – Anta Babacar Ngom, candidate de la coalition de l’Alliance pour la relève citoyenne (ARC) à la présidentielle du 24 mars, a promis, mardi à Saint-Louis (nord), de lancer des « complexes industriels intégrés » dans le but de créer un million d’emplois par an et mettre un terme au chômage des jeunes tentés par l’émigration irrégulière.

     »Je vais lancer des complexes industriels intégrés qui vont créer un million d’emplois », a-t-elle dit,  insistant sur la nécessité de développer concomitamment  »l’agriculture, la pêche et l’élevage ».

    A Saint-Louis où la candidate était dans le cadre de la campagne électorale pour l’élection présidentielle du 24 mars, elle a déploré que 400 000 ha de terre aménageables soient inexploités.  »Ce qui est une aberration et nous allons y mettre fin pour occuper cette jeunesse qui s’exile en Europe dans des conditions risquées pour trouver de l’emploi », a-t-elle dit.

    Comme pour l’agriculture, le potentiel en matière de pêche et d’élevage sera exploité, a promis Anta Babacar NGom. Elle a annoncé que son arrivée au pouvoir sonnerait l’avènement  »des producteurs, pêcheurs et éleveurs milliardaires », et la fin des  »fonctionnaires milliardaires ».

     »Le temps de la relève est arrivée », a-t-elle lancé, invitant les populations  »à rompre avec une génération d’hommes politiques dont l’échec est patent ».

    Elle a loué le succès du Prytanée militaire de Saint-Louis, une école d’excellence qui doit être  »ouverte aux filles », selon elle.

    AMD/ASB/

  • SENEGAL-PRESIDENTIELLE-CAMPAGNE / Sédhiou : Khalifa Sall mise sur la pêche et l’agriculture pour l’autosuffisance alimentaire

    SENEGAL-PRESIDENTIELLE-CAMPAGNE / Sédhiou : Khalifa Sall mise sur la pêche et l’agriculture pour l’autosuffisance alimentaire

    Sédhiou, 19 mars (APS) – Le candidat à la présidentielle, Khalifa Ababacar Sall, a promis de revitaliser les secteurs de la pêche et de l’agriculture pour atteindre l’autosuffisance alimentaire dans la région de Sédhiou (sud).

    Lors de son passage dans le Pakao, Khalifa Sall, accueilli par une foule de militants et sympathisants, a souligné l’importance  »stratégique » de Sédhiou, une région dont la géographie favorise la pêche et l’agriculture, deux  »piliers potentiels » pour résoudre la question de l’autosuffisance alimentaire.

    Au cours de ses visites de proximités au marché central de Sédhiou, Khalifa Sall a exprimé son intention de revoir les secteurs de la pêche et l’agriculture pour favoriser l’indépendance économique et soutenir les communautés locales.

    L’importation de produits halieutiques et agricoles est  »une situation inacceptable » dans une région dotée de ressources abondantes, a t-il relevé.

    Il a également abordé les problèmes de  »salinisation » des terres et les enjeux fonciers qui  »entravent » le développement local.

    Khalifa Sall envisage, une fois élu, de mettre en place des politiques qui transformeront la région en un  »acteur clé » du développement national, en s’attaquant aux problèmes d’enclavement et en améliorant l’accès aux semences et aux soins médicaux.

    Avec une  »vision claire » pour l’avenir de Sédhiou, Khalifa Sall s’engage à intégrer pleinement la région dans le tissu économique du Sénégal, promettant de faire de la lutte contre la précarité, la promotion de l’autosuffisance alimentaire et la création d’emplois ses principaux combats.OB/SKS/OID

  • SENEGAL-AFRIQUE-ELECTION / Présidentielle 2024 : la mission d’observation de la CEMAC en conférence de presse, jeudi

    SENEGAL-AFRIQUE-ELECTION / Présidentielle 2024 : la mission d’observation de la CEMAC en conférence de presse, jeudi

    Dakar, 19 mars (APS) – La Mission d’observation de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (CEMAC) annonce la tenue d’une conférence de presse, jeudi, à partir de 11 h, lors de laquelle elle fera sa déclaration d’arrivée au Sénégal, en perspective de l’élection présidentielle du 24 mars.

    La rencontre avec les journalistes est prévue à la maison de la presse Babacar Touré, renseigne le communiqué signé par le chef de cette mission, Mbaya Bonaventure, ancien ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche scientifique de la République du Congo.

    « Nous, Mission d’Observation des Experts Electoraux de la Zone CEMAC, accréditée pour la supervision de l’élection présidentielle du 24 Mars 2024 en République du Sénégal, venons par la présente solliciter votre autorité pour la tenue de notre conférence de presse et notre Déclaration d’arrivée en terre sénégalaise dans le cadre du scrutin du 24 Mars 2024 », peut-on lire dans le document reçu à l’APS.

    SMD/AKS

  • SENEGAL-EDUCATION-PRESIDENTIELLE / Le RENADPE interpelle les candidats sur leur programme en faveur de la petite enfance

    SENEGAL-EDUCATION-PRESIDENTIELLE / Le RENADPE interpelle les candidats sur leur programme en faveur de la petite enfance

    Dakar, 19 mars (APS) – Le Réseau national des acteurs pour le développement de la petite enfance au Sénégal (RENADPE), une structure regroupant une trentaine d’organisations, invite les candidats à la présidentielle du 24 février, à prendre en compte dans leur offre programmatique le développement de la petite enfance.

    ‘’Notre mission est de faire le plaidoyer pour un meilleur accès aux paquets de services intégrés de qualité en matière de stimulation, d’éveil, d’éducation, de santé, de nutrition et de protection en faveur des nourrissons et jeunes enfants’’, indique le bureau exécutif du réseau dans une déclaration transmise à l’APS.

    Il rappelle aux différents candidats ‘’l’importance capitale à accorder à ces tout-petits citoyens sans voix’’ et surtout leur prise en charge précoce pour le devenir du pays.

    Le réseau souligne que les raisons qui fondent son appel sont multiples. Il fait remarquer que ‘’la petite enfance est une période délicate et d’une haute importance pendant laquelle une protection et une stimulation des facultés cognitives, psychomotrices et socio-affectives sont essentielles pour jeter les bases du bien-être et du développement de l’enfant’’.

    ‘’De récentes découvertes en neurosciences prouvent de façon tangible que les premières années de la vie posent les fondements des compétences et des facultés d’adaptation’’, renseigne t-il. Ces premières années ont un puissant effet sur les capacités cognitives, le comportement social et la santé de l’être humain tout au long de son existence, fait-il valoir.

    Par ailleurs, le RENADPE rappelle aux candidats, les différents instruments juridiques nationaux (Préambule, articles 17, 20, 21, 22 et 23 de la Constitution) ainsi que ceux internationaux ratifiés par notre pays qui portent sur le développement et la protection des enfants. Il cite notamment la Convention relative aux droits de l’enfant (CDE) et la Charte africaine des droits et du bien-être de l’enfant (CADBE).

    ADL/ASG/SBS/OID

  • SENEGAL-PRESIDENTIELLE-PROFIL / Cheikh Tidiane Dièye, tombé en politique par le tiers-mondisme

    SENEGAL-PRESIDENTIELLE-PROFIL / Cheikh Tidiane Dièye, tombé en politique par le tiers-mondisme

    Dakar, 19 mars (APS) – Universitaire et chercheur, Cheikh Tidiane Dièye a longtemps milité dans les mouvements sensibles à la doctrine tiers-mondiste et dans les plateformes citoyennes, avant de se frayer un chemin vers la politique, en devenant, pour la présidentielle du 24 mars, une des voix du projet de Pastef, le parti dissous de l’opposant Ousmane Sonko.

    Présenté comme l’un des plans de substitution à la candidature avortée du leader des Patriotes africains du Sénégal pour le travail, l’éthique et la fraternité (Pastef), il met naturellement à profit son temps d’antenne au journal de la campagne électorale diffusé quotidiennement sur la télévision publique, la RTS, pour expliquer le programme du candidat de cette formation politique dissoute, Bassirou Diomaye Faye.

    Natif de Ziguinchor, au sud du pays, Cheikh Tidiane Dièye, 52 ans, est crédité d’un bon parcours académique et professionnel.

    Le sociologue du développement a notamment a obtenu une maîtrise dans cette discipline à l’Université Gaston Berger de Saint-Louis (nord), deuxième établissement d’enseignement supérieur créé au début des années 1990.

    Il a ensuite décroché son doctorat à l’Institut des hautes études internationales et du développement de Genève, en Suisse. 

    C’est aussi à Genève qu’il va débuter sa carrière professionnelle, plus précisément au Centre international pour le commerce et le développement durable, avant de rejoindre l’ONG Enda Tiers-Monde à Dakar en 2002.

    Au sein de cette organisation il coordonnait les programmes sur le commerce et les négociations commerciales internationales.

    Alliant parfaitement ses activités professionnelles et celles politiques, Cheikh Tidiane Dièye fonde, en 2012, le Centre africain pour le commerce, l’intégration et le développement (CACID) dont il est le directeur exécutif. Egalement responsable de la formation politique « Avenir Sénégal Bi Ñu Bëgg », il s’était fait connaitre pour son combat contre le régime de l’ancien président Abdoulaye Wade.

    Vice-président et rapporteur de la commission valeurs, éthiques et questions sociétales des Assises nationales en 2008, M. Dièye s’était retrouvé à la pointe de la lutte contre la volonté du président Abdoulaye Wade (2011-2012) de briguer un troisième mandat, projet que combattait le Mouvement du 23 juin (M23) dont il fut un des membres actifs.

    De nature calme et mesurée, Cheikh Tidiane Dièye s’illustre surtout sur le terrain de la lutte citoyenne pour la bonne gouvernance, l’intégration des peuples africains et la place de l’Afrique dans le commerce mondial.

    Il a consacré une bonne partie de sa carrière à défendre le développement du continent africain aussi bien dans le monde académique que sur la scène politique.

    Se considérant comme un universitaire, il a enseigné dans de nombreux établissements d’enseignement supérieur au Sénégal et à l’étranger, à l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar, principalement, mais aussi à l’Université Assane Seck de Ziguinchor, à l’Université Felix Houphouët-Boigny d’Abidjan (Côte d’Ivoire) et à la Trade Capacity Building and Training Centre (TRAPCA), à Arusha, en Tanzanie.

    Il a été pendant 18 ans, directeur des cours à l’Institut des Nations unies pour la formation et la recherche (UNITAR) et enseignant à l’Institut des Nations unies pour le développement économique et la planification (IDEP), basé à Dakar.

    Cheikh Tidiane Dièye a aussi enseigné à l’Institut de la Francophonie de l’Université de Lyon 3, en France, et à l’Université internationale de Rabat, au Maroc. Il est aussi régulièrement professeur-invité à l’École d’été de l’Université du Québec à Montréal, au Canada.

    Membre de plusieurs comités techniques d’institutions internationales comme la CEDEAO, l’Union africaine, la Banque africaine de développement, l’Organisation internationale de la francophonie, Cheikh Tidiane Dièye jouit d’une expertise reconnue dans le domaine du commerce et des négociations internationales, de l’intégration régionale, de la coopération internationale, des relations Nord-Sud et Sud-Sud, du développement durable et de la bonne gouvernance.

    Le statut de membre fondateur et coordinateur de plusieurs mouvements citoyens et plateformes politiques indépendantes, légitime la position de cette figure politique écoutée au sein de l’opposition.

    Il est décrit par ses proches et ses pairs comme une « personne intègre, respectueuse des valeurs républicaines et de la bonne gouvernance ».

    Le sociologue du développement a dirigé de nombreux travaux de recherches.

    Il est aussi l’auteur de plusieurs dizaines d’articles et d’ouvrages. Il s’intéresse beaucoup aux questions de gouvernance et de redevabilité.

    « La corruption bureaucratique au Sénégal », est l’une de ses publications sur le sujet paru en 2019.

    MTN/AKS/SMD/BK

  • SENEGAL-PRESIDENTIELLE-CAMPAGNE / Touba : Serigne Mboup promet la création de six pôles régionaux et un million d’emplois

    SENEGAL-PRESIDENTIELLE-CAMPAGNE / Touba : Serigne Mboup promet la création de six pôles régionaux et un million d’emplois

    Touba, 19 mars (APS) – Le candidat de la coalition  »And nawle and ligueey » à la présidentielle du 24 mars, Serigne Mboup, a décliné, lundi soir, à Touba (centre), une politique de développement économique dans le cadre de laquelle il envisage la création de six pôles régionaux visant la création d’un million d’emplois à travers le pays.

     »Pour créer un million d’emplois au Sénégal, nous allons subdiviser le pays en six pôles régionaux de développement en faisant de sorte qu’il y ait une forte gouvernance locale dans ces six pôles régionaux », a-t-il dit lors d’un  »ndogou » (repas de rupture du jeûne) auquel il a convié la presse.

    Cette rencontre avec la presse a eu lieu à son domicile, sis au quartier  Khaïra en présence de ses militants et sympathisants.

     »Un ministre d’Etat sera nommé dans chacun de ces six pôles régionaux », a indiqué Serigne Mboup.

    Il a promis qu’une enveloppe de 1000 à 1500 milliards de francs CFA sera prévue pour ces six pôles ».

    Les six pôles feront l’objet d’’’un management local’’, a-t-il précisé.

     »Nous n’aurons plus besoin de nous déplacer à Dakar pour quoi que ce soit’’, a-t-il promis, donnant l’exemple des exonérations, des avantages et même de l’impôt, qui ‘’seront payés localement’’, entre autres retombées attendues.

    Il a déclaré que la politique qu’il compte mettre en place sera portée par trois directions : la direction du  »partenariat public et privé », celle en charge des  »grands travaux » de l’Etat et une autre direction qui s’occupera du  »suivi-évaluation ».

     »Si l’on parvient à réussir la mise en place de ces mécanismes dans ces différents pôles, les populations n’auront plus besoin d’aller ailleurs ou à Dakar, car elles resteront et travailleront chez elles dans leurs régions respectives », a-t-il fait savoir.

    AN/SKS/ASG/ADL

  • SENEGAL-AFRIQUE-PRESIDENTIELLE / Conférence de presse d’une mission d’observation de la diaspora africaine, vendredi

    SENEGAL-AFRIQUE-PRESIDENTIELLE / Conférence de presse d’une mission d’observation de la diaspora africaine, vendredi

    Dakar, 19 mars (APS) – Une mission d’observation électorale de la diaspora africaine en Europe, dépêchée au Sénégal pour les besoins de la prochaine présidentielle, va animer une conférence de presse, vendredi, à Dakar, a annoncé un de ses membres à l’APS.

    La rencontre de ces observateurs électoraux avec les journalistes est prévue à partir de 10 heures, à la Maison de la presse, sur la corniche ouest dakaroise, a précisé Jean Amoïkon Eba, membre de cette mission composée de représentants de la diaspora africaine en Europe, du Groupe Agir Europe-Afrique et de Save the World (Sauver le monde, en français).

    Elle est dirigée l’ancienne ministre de la République de Guinée, Zalikatou Diallo, et la députée Aïssata Daffé, membre du Parlement de la CEDEAO et ancienne ministre de la République de Guinée.

    CS/BK/ASG

  • SENEGAL-PRESIDENTIELLE-CAMPAGNE / Déthié Fall s’engage à refaire de Thiès la capitale du rail

    SENEGAL-PRESIDENTIELLE-CAMPAGNE / Déthié Fall s’engage à refaire de Thiès la capitale du rail

    Thiès, 19 mars (APS) – Le président du Parti républicain pour le progrès (PRP), Déthié Fall, candidat à la prochaine présidentielle, a promis de refaire de Thiès la capitale du rail, s’il est élu à la magistrature suprême.

    « Il faut que Thiès redevienne la capitale du rail », pour qu’à partir de Thiès, on puisse aller jusqu’à Tambacounda, Diourbel, Linguère, Ranérou et jusqu’à Saint-Louis, a dit Déthié Fall.

    L’ancien lieutenant de Idrissa Seck dit avoir toujours du plaisir à revisiter la ville où il a obtenu son diplôme d’ingénieur à l’Ecole polytechnique de Thiès (EPT).

    Il estime que « personne ne doit laisser mourir un bon outil qui a donné au Sénégal des années durant, du succès, une image et une existence, du point de vue économique et social ».

    « Donc, je prends l’engagement à partir d’ici […], de vous doter d’une gare comparable à celle de Montparnasse, à la gare de l’Est [en France] et à toutes les autres que vous connaissez en Europe et partout ailleurs ».

    Cette gare, il la veut « moderne » avec des équipements neufs. « Si Dieu nous accorde la victoire, quiconque reviendra à Thiès, verra, à travers la réhabilitation du chemin de fer […] une preuve suffisante que des gens compétents, qui aiment le Sénégal et veulent le changer ont pris les rênes du pays », a-t-il poursuivi.

    Déthié Fall a évoqué les questions d’éclairage public, de cadre de vie et d’assainissement qu’il entend prendre en charge, en rapport avec les collectivités territoriales.

    Il entend aussi procéder à la réhabilitation des industries qui ont longtemps été une « fierté nationale ».

    « A partir d’ici, nous allons promouvoir toute l’expertise et les promesses que nous avons faites dans le cadre de l’industrialisation », a-t-il promis, en annonçant la mise en place de « grandes industries » aptes à produire ce qui est consommé au Sénégal.

    « Je n’oublie pas le chômage des jeunes, l’autonomisation des femmes, toutes les questions liées à la santé, à l’éducation, à l’environnement », a ajouté Fall.

    ADI/BK