Catégorie : Politique

  • SENEGAL-POLITIQUE-CAMPAGNE / Khalifa Sall prône la co-construction pour développer la Casamance

    SENEGAL-POLITIQUE-CAMPAGNE / Khalifa Sall prône la co-construction pour développer la Casamance

    Ziguinchor, 19 mars (APS) – Khalifa Sall, candidat de la coalition « Khalifa Président », dit miser sur la co-construction pour impliquer les populations de la Casamance dans les initiatives de développement de cette région méridionale du Sénégal.

    « Nous avons une démarche de co-construction pour que chaque fils ou fille de la Casamance puisse avoir son idée, son opinion et sa part dans la construction d’une Casamance dans un Sénégal uni, unifié et prospère », a-t-il déclaré lors du passage de sa caravane à Ziguinchor, tard lundi soir, dans le cadre de la campagne pour la présidentielle du 24 mars.

    Selon le candidat de la coalition  »Khalifa Président », « les problèmes fonciers sont à la base de la crise Casamance ».

    « Mais ces problèmes fonciers sont sous-tendus par des frustrations qui ne s’étaient pas exprimées. Nous avons une démarche de co-construction. Il faut raisonner en termes de Casamance pour régler de façon durable cette crise », a indiqué Khalifa Sall.

    « La paix, c’est d’abord régler les problèmes sociaux, [faire en sorte que les gens ont à manger et du travail]. Si les gens ont la paix, ils se soucient moins d’aller dans la forêt. Une fois élu, nous allons tendre la main aux gens qui sont dans la forêt pour construire une paix durable », a ajouté l’ancien maire de Dakar.

    Khalifa Sall a par ailleurs répété son ambition de « reverdir la Casamance », pour en faire « une zone riche et de paix ».

    « Nous sommes dans le cœur de la basse Casamance. Cette région stratégique qui mérite toute notre attention. Je suis certain que la Casamance naturelle, le Sénégal oriental naturel et le fleuve naturel, ces trois régions peuvent nous permettre d’aller à l’autosuffisance alimentaire », a-t-il dit.

    Selon Khalifa Sall, le  »bay doundou »,  »bay dounder » et  »baye dieurigne », c’est-à-dire le fait de vivre de ce que l’on produit, devrait trouver toute sa place dans ces trois régions présentant les « mêmes particularités » géo-climatiques et pédologiques.

    La Casamance, par exemple, peut compter sur « une belle pluviométrie malgré la salinisation des terres. La Casamance est un grenier inexploité », a soutenu l’ancien maire de Dakar.

    Il a invité les populations de la Casamance naturelle à prendre conscience du « potentiel immense que représente leur région, pour qu’ensemble nous puissions nous donner la main en donnant la priorité aux secteurs primaires et secondaires et l’industrialisation ».

    « La Casamance peut être un poumon du Sénégal », a insisté Khalifa Sall, selon qui le développement de cette région peut tirer profit du chemin de fer, des corridors Cap-Skirring-Dakar, Kédougou-Dakar et Matam-Dakar.

    « Tous les pays se sont développés par le chemin de fer. Le chemin de fer sera un cordon ombilical pour nourrir toutes les régions du Sénégal », a soutenu le candidat de la coalition « Khalifa Président ».

    Khalifa Sall a expliqué que c’est ce changement de paradigme qu’il ambitionne d’introduire dans le développement économique et social du Sénégal.

    « Nous voulons faire en sorte qu’il n’y ait plus jamais d’exportation de matières premières au Sénégal », a-t-il dit, regrettant la disparition de la SONACOS – société nationale de commercialisation des oléagineux – et de certaines industries à Ziguinchor.

    « Il faut faire en sorte que nos ressources naturelles servent notre pays. En Casamance, les mangues pourrissent parce qu’on n’a même pas de quoi les conserver », a regretté Khalifa Sall.

    MNF/BK

  • SENEGAL–PRÉSIDENTIELLE –CAMPAGNE / A Saint-Louis, Thierno Alassane Sall promet de renégocier les licences de pêche

    SENEGAL–PRÉSIDENTIELLE –CAMPAGNE / A Saint-Louis, Thierno Alassane Sall promet de renégocier les licences de pêche

    Saint-Louis, 18 mars (APS) – Le candidat à l’élection présidentielle du 24 mars, Thierno Alassane Sall, a promis lundi à Saint-Louis (nord),  de renégocier les licences de pêche, s’il accédait à la magistrature suprême.

    S’entretenant avec des journalistes en marge d’une tournée dans la ville de Saint-Louis, M. Sall  a déclaré qu’il allait  »renégocier les licences de pêche et revoir l’ensemble des licences qui ont fait que le Sénégal est perdant sur toute la ligne ».

     »Saint-Louis, c’est une ville de pêcheurs. Et aujourd’hui, vous savez que beaucoup de gens de Guet Ndar et d’ailleurs sont parmi ceux qui se sont lancés dans l’aventure de l’émigration clandestine +Barça ou Barsakh+ », estimant que le Sénégal doit reprendre sa souveraineté culturelle, notamment Saint-Louis.

     »Saint-Louis, le nom même c’est un roi français. Pour une République quand même c’est déjà une aberration. En plus qu’on continue à garder le nom d’un roi étranger pour une ville aussi importante, ça n’a aucun sens. Et tout Saint-Louis d’ailleurs porte les stigmates de la colonisation, Faidherbe, etc. », a dénoncé Thierno Alassane Sall.

     »Donc, il nous faut d’abord reprendre notre souveraineté culturelle, notre souveraineté économique », a préconisé le leader du parti République des valeurs.

    CGD/AMD/ASB/ADC

  • SENEGAL-POLITIQUE-STATISTIQUES / Ziguinchor : 308.260 électeurs attendus aux urnes

    SENEGAL-POLITIQUE-STATISTIQUES / Ziguinchor : 308.260 électeurs attendus aux urnes

    Ziguinchor, 18 mars (APS) – Le vote à l’élection présidentielle de dimanche 24 mars prochain concerne 308.260 électeurs inscrits dans la région de Ziguinchor (sud), a appris l’APS auprès des autorités administratives locales.

    Le département de Bignona arrive en tête avec 140.315 électeurs, 189 centres de vote pour 340 bureaux de vote. Il est suivi du département de Ziguinchor avec 134.669 électeurs inscrits sur les listes électorales répartis entre 278 bureaux de vote.

    Et en fin, arrive le département d’Oussouye qui compte 33.287 électeurs répartis dans 47 centres de vote pour 79 bureaux de vote.

    Dix-neuf candidats sont en lice pour l’élection présidentielle du 24 mars prochain.

    MNF/ADC

  • SENEGAL-PRESIDENTIELLE-CAMPAGNE / Amadou Ba :  »Nioro doit être un pôle de développement »

    SENEGAL-PRESIDENTIELLE-CAMPAGNE / Amadou Ba :  »Nioro doit être un pôle de développement »

    Kaolack, 18 mars (APS) – Amadou Bâ, candidat de la coalition Benno Bokk Yaakaar (BBY) à l’élection présidentielle du 24 mars, a soutenu lundi que Nioro du Rip (centre) doit être un pôle de développement au vu de ses potentialités avec des mécanismes d’intégration avec la République frontalière de la Gambie. 

    ‘’Nioro doit être un pôle de développement car c’est le cœur et le centre du pays avec d’innombrables potentialités. C’est d’ailleurs pourquoi, il va falloir mettre en place des mécanismes, dans le cadre de l’intégration avec la Gambie, pour mettre en valeur les atouts de cette partie du pays tels que le tourisme et l’agriculture’’, a-t-il déclaré.

    Il intervenait lors d’une caravane politique organisée sous un chaud soleil par les responsables locaux et alliés de BBY venus en masse avec leurs militants à son accueil, dans les rues de Nioro.  

    Magnifiant la ‘’forte mobilisation’’ des populations locales, malgré ce climat qui prévaut, il a assimilé cela à signe ‘’engagement sans faille’’ mais aussi de ‘’détermination sans commune mesure’’ de la part des populations locales. Le candidat de la coalition BBY s’est engagé à renforcer les politiques publiques initiées dans le cadre du Plan Sénégal émergent (PSE).

    A Nioro du Rip, département frontalier, le candidat de la coalition BBY, a également fait par de l’importance qu’il accorde dans son programme à la souveraineté alimentaire. ‘’A travers, l’agriculture, la pêche, l’élevage et la réhabilitation des vastes surfaces cultivables, il est fort possible d’en arriver à l’autosuffisance alimentaire’’, a fait valoir Amadou Bâ.

    ‘’Nous ne tâtonnons pas, nous savons où nous voulons aller et comment y aller. Tous nos projets, sont solidement montés, quantifiés avec des indicateurs de performance à la clé », a-t-il assuré, relevant que c’est  »tout le contraire de ceux (allusion aux leaders de la coalition Diomaye Président) qui sillonnent le territoire pour raconter des histoires à dormir debout’’.

    Selon lui, beaucoup de politiques se jouent des populations ‘’puisque que n’ayant aucune maîtrise de ce qu’ils avancent. Ne vous fiez pas à leurs histoires. Vous avez fait le choix du travail, de la paix et de la stabilité’’, a déclaré M. Ba.

     

    ADE/AB/ADC

  • SENEGAL-POLITIQUE-GOUVERNANCE / La plateforme  »Sursaut citoyen » prône un réaménagement du dispositif de contrôle de l’Etat

    SENEGAL-POLITIQUE-GOUVERNANCE / La plateforme  »Sursaut citoyen » prône un réaménagement du dispositif de contrôle de l’Etat

    Dakar, 18 mars (APS) – Des acteurs de la plateforme  »Sursaut citoyen » œuvrant pour la mise place d’un Pacte national de bonne gouvernance démocratique ont préconisé, lundi à Dakar, un réaménagement du dispositif de contrôle des actions de l’Etat en vue d’améliorer la transparence dans l’exécution des politiques publiques.   

     »Pour la bonne gouvernance, il faut un réaménagement du dispositif de contrôle de l’Etat. Cela est très important parce que c’est une des conclusions majeures de la Commission nationale de la réforme des institutions (CNRI) qui reprend et renforce les Assises nationales en prévoyant un système de contrôle de la base au sommet », a déclaré Mamadou Lamine Loum, ancien Premier ministre du Sénégal.

    M. Loum intervenait à l’ouverture du  »quartier général » de la plateforme  »Sursaut citoyen » dont l’objectif est de mobiliser les citoyens après l’élection présidentielle pour la mise en œuvre du pacte dans les premiers 200 jours.

     »Cette réforme permettra de mieux contrôler les services de l’Etat avec des règles qui permettront de faire des contrôles approfondis », a indiqué l’ancien PM, estimant que cette mesure structurante pouvait éviter au Sénégal certaines difficultés rencontrées durant ces dernières années.

    Le Pacte vise aussi à lutter contre les violations des droits et libertés démocratiques, contribuer à l’amélioration de la qualité du débat public et politique par l’éthique, la pensée critique et l’argumentation rationnelle et fondée sur des faits probants.

    Selon la plateforme  »Sursaut citoyen », le Pacte est une initiative qui cherche à rassembler les citoyennes et les citoyens sénégalais, de toutes générations et de toutes professions et sensibilités, vivant à l’intérieur du pays comme dans la diaspora et attachés à la sauvegarde et à l’approfondissement de la démocratie et du progrès social.

     »La diversité recherchée y est considérée non pas comme un problème mais en tant que ressource et opportunité pour enrichir et renforcer la réflexion et l’action. Ce qui exige le règne d’un esprit d’ouverture et de tolérance de la part de chacun ainsi que le respect de ce qui rassemble tous et toutes dans une même plateforme », renseigne le document de la plateforme  »Sursaut citoyen ».

    ABD/ASB/OID

  • SENEGAL-EDUCATION-PRESIDENTIELLE / Diourbel : des élèves primo-votants sensibilisés sur le processus électoral

    SENEGAL-EDUCATION-PRESIDENTIELLE / Diourbel : des élèves primo-votants sensibilisés sur le processus électoral

    Diourbel, 18 mars (APS) – Des élèves primo-votants du lycée d’enseignement général de Ndayane dans la commune de Diourbel (centre) ont été sensibilisés, lundi, sur le processus électoral à l’initiative de la Coalition des organisations en synergie pour la défense de l’éducation publique (Cosydep).

    Cette causerie sur le processus électoral dénommée  »Jotayou xaleyi » entre dans le cadre du projet  »éducation civique et électorale, lycée modèle de la citoyenneté et du civisme (ECE-LM2C) ».

    Le but est de créer un espace d’échange de connaissances et de bonnes pratiques pour une participation citoyenne responsable des jeunes à l’élection présidentielle, selon les organisateurs.

     »Nous avons constaté que les élèves notamment les primo-votants sont souvent embarqués dans les manifestations politiques qui découlent sur des scènes de violences. C’est pourquoi, la Cosydep avec l’appui de l’Agence des États-Unis pour le développement international (USAID) organise des séances de causeries avec les élèves sur le processus électoral », a expliqué le chargé de communication de la Cosydep de Diourbel, Ibrahima Diagne.

    A l’occasion de ces rencontres, les représentants des candidats à l’élection présidentielle prochaine sont invités à partager avec les élèves les programmes de leur candidat notamment sur les questions liées à l’éducation, a-t-il ajouté.

    Selon lui, ce projet vise entre autres à promouvoir un engagement positif des élèves, jeunes électeurs et notamment, les primo votants qui représentent 2/3 de la population des lycées.

    Au lycée d’enseignement général Ndayane, les élèves composés essentiellement de filles ont partagé leurs préoccupations sur plusieurs questions autour de l’éducation, la santé, la formation professionnelle, la sécurité (…).

    Les potaches ont marqué leur intérêt pour le processus électoral et les programmes des différents candidats. Ils comptent s’investir pour une élection apaisée.

    La présidente du gouvernement scolaire, Diyala Ba, a plaidé pour la dématérialisation afin de faciliter l’octroi des pièces d’état civil aux élèves. Elle estime que certains élèves en classes d’examen rencontrent beaucoup de difficultés pour obtenir un extrait de naissance.

    De même, les lycéens ont soulevé la question de l’insécurité à laquelle ils sont confrontée sur la route de l’école, citant les cas d’accidents qui impliquent des motos Jakarta.

    Concernant les abris provisoires, ils ont demandé au futur président de la République de faire de l’éducation sa priorité pour améliorer les conditions d’études et de travail des élèves et des enseignants.

    La présidente du gouvernement scolaire du lycée de Ndayane a invité les candidats à prendre en compte dans leurs programmes les préoccupations soulevées par les élèves.

    Pour sa part, le coordonnateur du gouvernement scolaire, Lamine Sow, a appelé les élèves à aller voter dans la paix, rappelant que le Sénégal reste un grand pays de démocratie.

    MS/ASB/OID

  • SENEGAL- PRESIDENTIELLE-CAMPAGNE / A Fatick, Anta Babacar Ngom appelle à voter pour la rupture et la relève

    SENEGAL- PRESIDENTIELLE-CAMPAGNE / A Fatick, Anta Babacar Ngom appelle à voter pour la rupture et la relève

    Fatick, 18 mars (APS) – Anta Babacar Ngom, candidate à l’élection présidentielle de l’Alliance pour la relève citoyenne (ARC), a invité lundi, à Fatick, les électeurs à voter pour la rupture et le changement.

     »Nous devons voter le 24 mars 2024 pour la rupture et la relève. Il faut aller vers le changement. Et, ensemble, nous allons travailler pour ce pays », a-t-elle déclaré lors d’une caravane organisée par ses militants dans les artères de la ville de Fatick.

    Le jour du scrutin, a souligné Anta Babacar Ngom,  »la valeur et l’engagement de la femme doivent être montrés afin que tout le monde sache que les femmes s’expriment ».

    La présidente de l’ARC, seule candidate à l’élection présidentielle, estime que  »le poste de président de la République ne doit pas être seulement réservé aux hommes ».

    « Nous, les femmes, gérons les entreprises, les Groupements d’intérêt économique, les foyers entres autres. Alors pourquoi, seuls les hommes doivent être en lice? », s’interroge-t-elle.

    Elle a invité ses militants à  »débaucher le maximum d’électeurs pour assurer une victoire éclatante le 24 mars » à l’Alliance pour la relève citoyenne.

    SDI/ASB/SBS/AB/OID 

  • SENEGAL-PRESIDENTIELLE-CAMPAGNE / Bassirou Diomaye Faye promet un fonds de soutien à l’artisanat d’un montant de 5 milliards de francs CFA

    SENEGAL-PRESIDENTIELLE-CAMPAGNE / Bassirou Diomaye Faye promet un fonds de soutien à l’artisanat d’un montant de 5 milliards de francs CFA

    Kolda, 18 mars (APS) – Bassirou Diomaye Faye, candidat de la coalition   »DiomayePrésident », a promis lundi à Kolda (sud) de mettre en place un Fonds de soutien à l’artisanat d’un montant de 5 milliards de francs CFA, s’il est élu président de la République, le 24 mars.

     »Nous allons soutenir l’artisanat une fois élu, dès les premières années. Nous allons mettre en place un Fonds de soutien de 5 milliards francs CFA dédié à ce secteur », a déclaré Bassirou Diomaye Faye, lors d’une caravane organisée par sa coalition dans les artères de la ville de Kolda où elle a été accueillie par une foule en liesse.

     »L’artisanat regroupe 120 corps de métiers et les artisans sont exclus de la commande publique. Ici à Kolda,  je vous promets, si vous choisissez de voter la coalition DiomayePrésident, des centres de formations techniques et des zones économiques et aménagées pour développer le secteur de l’artisanat », a-t-il ajouté en présence du leader de Pastef, Ousmane Sonko.

     »Il y a de l’énergie à Kolda et des populations acquises à la cause de notre projet de changement. Ce qu’il faut, c’est de transformer cette énergie en créant des opportunités d’emplois. Nous allons créer des zones aménagées et économiques, des centres de formation, pour accompagner les jeunes et les femmes,  dans chaque département du Sénégal », a-t-il insisté.

    Le candidat de la coalition DiomayePrésident a appelé ses militants à se mobiliser pour assurer la victoire dès le premier tour.

    MG/AB/OID

  • SÉNÉGAL-CAMPAGNE-PRESIDENTIELLE / Tambacounda: Aliou Mamadou Dia veut rendre les femmes économiquement autonomes

    SÉNÉGAL-CAMPAGNE-PRESIDENTIELLE / Tambacounda: Aliou Mamadou Dia veut rendre les femmes économiquement autonomes

    Tambacounda, 18 mars (APS) – Aliou Mamadou Dia, candidat du Parti pour l’unité et le rassemblement (PUR), a exprimé lundi sa volonté de rendre les femmes de la région de Tambacounda (est) économiquement autonomes, s’il est élu président de la République.

    ‘’L’accompagnement dont elles ont besoin pour leur autonomisation fait partie de nos ambitions », a dit M. Dia lors d’une caravane initiée par sa coalition à travers les rues de la ville de Tambacounda.

    Pour leur autonomisation financière,  »elles ont besoin d’accéder à l’eau, à l’énergie mais également aux services sociaux de base et à la terre », a-t-il expliqué, ajoutant que s’il est élu,  »l’accès au financement des femmes et la formation » leur seront facilités.

     »Le but, selon lui, c’est d’accélérer leur autonomie financière », a-t-il précisé.

    Le candidat Aliou Mamadou Dia a déclaré sa volonté de lutter contre la pauvreté, rappelant que le taux de pauvreté de Tambacounda s’élève à plus de 60%.  »Hors, les deux régions orientales, à savoir Tambacounda et Kédougou,  sont les plus riches en termes de potentialités, d’opportunités et de ressources’’, a-t-il fait valoir.

    Il a fait part de son ambition  »de reprendre entièrement la construction du chemin de fer pour en faire un chemin de fer moderne ».

    Le candidat s’est engagé a inauguré d’ici les dix prochaines années,  »le premier train à grande vitesse (TGV) du Sénégal ».

    Il a promis  »d’œuvrer pour la relance du tourisme dans la région en repeuplant le Parc National de Niokolo Koba  (PNKK) d’animaux sauvages disparus de cette aire faunique et floristique protégée,  à l’image du parc Kruger en Afrique du Sud ».

     »Nous allons également valoriser toutes les opportunités culturelles de la région en mettant l’accent sur l’expression culturelle des minorités: les bédiks, les bassaris, les cognaguis », a-t-il ajouté.

    Pour Aliou Mamadou Dia, la ville de Tambacounda doit être modernisée en prenant en compte toutes les opportunités qu’offre la région éponyme. Il a émis son souhait de transformer la région en hub touristique en valorisant ses potentialités.

    BT/AB/SBS/OID

  • SENEGAL-PRESIDENTIELLE-CAMPAGNE / A Kaolack, Anta Babacar Ngom prône le  »patriotisme économique »

    SENEGAL-PRESIDENTIELLE-CAMPAGNE / A Kaolack, Anta Babacar Ngom prône le  »patriotisme économique »

    Kaolack, 18 mars (APS) –La candidate de la coalition de l’Alliance pour la relève citoyenne (ARC) à l’élection présidentielle du 24 mars prône le ‘’patriotisme économique’’, estimant que le Sénégal ne peut être développé que par les Sénégalais.

     »Nous aimons notre pays mais ce que nous acceptions depuis des années, nous le refusons aujourd’hui. Nous n’accepterons plus que nos ressources naturelles soient dilapidées ou exportées à l’étranger, au détriment du peuple sénégalais. Nous sommes pour le patriotisme économique. Le Sénégal ne peut être développé que par les Sénégalais’’, a-t-elle fait valoir.

    S’exprimant à l’étape de Kaolack (centre) dans le cadre de la campagne électorale, Anta Babacar Ngom a insisté sur la nécessité de développer et de promouvoir le concept ‘’consommer ce que nous cultivons, cultiver ce que nous consommons’’.

     »Personne ne peut venir nous construire notre pays ! C’est à nous de le faire par nos compétences, notre savoir-faire, nos forces, nos croyances, nos atouts et la force de notre jeunesse’’, a-t-elle indiqué.

    Elle a aussi souligné que le Sénégal dispose d’’’un atout sans commune mesure, qui n’existe nulle part ailleurs dans le monde, le capital humain » avec la jeunesse et les  »braves » femmes.

     »Nous jeunes et femmes constituons la richesse de notre pays. C’est pourquoi, j’invite tout le monde à œuvrer pour le développement du Sénégal au lieu de croire que d’autres viendront le faire à notre place’’, a-t-elle insisté.

    Elle invite les Sénégalais à ‘’marquer la rupture et la relève’’, le 24 mars, soulignant que ‘’ce sont les jeunes du Sénégal qui ont pris la décision et l’engagement de diriger leur propre mais de ne pas le confier à quelqu’un d’autre’’.

    Estimant que le véritable problème du Sénégal demeure l’emploi des jeunes, elle a soutenu que ce problème ne peut être résolu que par une politique d’industrialisation.

     »Pour résoudre le problème de l’emploi dans ce pays, les discours politiques n’y peuvent rien. Depuis des années, on ne parle que de politique dans ce pays qui ne nous apportent absolument rien’’, a-t-elle regretté.

    Elle a déploré la situation actuelle de la région de Kaolack, ‘’jadis bassin arachidier du Sénégal, avec des potentialités qui peuvent contribuer à son véritable développement, si la volonté politique y est’’, a conclu la candidate de de la coalition de l’Alliance pour la relève citoyenne (ARC).

    ADE/OID