Catégorie : Politique

  • SENEGAL-POLITIQUE-CAMPAGNE / Matam: Aliou Mamadou Dia promet de renforcer la formation dans l’agriculture et les mines

    SENEGAL-POLITIQUE-CAMPAGNE / Matam: Aliou Mamadou Dia promet de renforcer la formation dans l’agriculture et les mines

    Matam, 16 mars (APS) – Le candidat du Parti pour l’unité et le rassemblement (PUR) à l’élection présidentielle, Aliou Mamadou Dia, a déclaré, vendredi, que la région de Matam méritait d’avoir des unités de formation spécialisées sur les questions agricoles et minières.

     »La région de Matam mérite d’avoir une unité spécialisée qui va travailler sur les métiers de l’agriculture. Nous avons également dans notre programme la création d’une école orientée vers les questions de minerais d’autant plus que la région en est bien dotée, de même qu’une succursale de géologie basée dans la région », a-t-il dit.

    M. Dia intervenait à l’occasion d’une conférence de presse tenue à Ourossogui dans le cadre de sa campagne électorale pour l’élection présidentielle du 24 mars.

    Le candidat du PUR dit avoir beaucoup de propositions à apporter pour une région  »aussi oubliée que la région de Matam, qui est très enclavée ».

    Sur un autre registre, Aliou Mamadou Dia a proposé une reprise des travaux de l’Aéroport de Ourossogui qui sera transformé en une infrastructure aéroportuaire aux normes internationales.

     »Il faut aussi à cette région des réceptifs de qualité qui vont attirer les visiteurs en prenant l’avion. Il faut absolument régler le déséquilibre territorial qui existe dans cette région », a soutenu M. Dia.

    AT/OID/AKS

  • SENEGAL-POLITIQUE-CAMPAGNE / A Matam, Amadou Bâ opte pour la continuité en matière d’emploi des jeunes

    SENEGAL-POLITIQUE-CAMPAGNE / A Matam, Amadou Bâ opte pour la continuité en matière d’emploi des jeunes

    Matam, 16 mars (APS) – Amadou Bâ, le candidat de la coalition Benno Bokk Yakaar, dit vouloir opter pour la continuité en matière de politique d’emploi des jeunes, soulignant que la jeunesse est le présent du Sénégal.

     »Je salue une jeunesse dynamique et engagée que j’ai trouvée dans la région de Matam. C’est pourquoi je compte poursuivre la politique de l’emploi des jeunes dans cette région, c’est à dire en optant pour la continuité », a-t-il déclaré, vendredi.

    L’ancien Premier ministre s’exprimait lors d’une caravane organisée à Matam dans le cadre de la campagne électorale.

    M. Ba a soutenu qu’il travaille pour cette jeunesse  »en tout temps », ajoutant qu’elle est  »le présent » du Sénégal.

    Le candidat de la mouvance présidentielle qui a sillonné plusieurs localités de la région a demandé aux matamois, notamment les jeunes, de l’évaluer  »au bout de cinq ans sur la politique de l’emploi des jeunes », s’il était élu le 24 mars.

     »Les jeunes ont droit à la dignité, qui est de pouvoir apprendre pour réussir et de travailler pour acquérir des connaissances », a lancé M. Bâ.

    AT/OID/AKS

  • SENEGAL-PRESIDENTIELLE-CAMPAGNE / Mamadou Lamine Diallo promet de créer  »un véritable pôle régional de développement agricole » en Casamance

    SENEGAL-PRESIDENTIELLE-CAMPAGNE / Mamadou Lamine Diallo promet de créer  »un véritable pôle régional de développement agricole » en Casamance

    Ziguinchor, 16 mars (APS) – Le candidat de la coalition ”MLD Tekki” a promis, vendredi à Ziguinchor, de créer, s’il accédait à la présidence de la République,  »un véritable pôle régional de développement agricole » et économique en Casamance.

    « Le Sénégal doit être organisé en pôle régional de développement. Une fois élu, nous allons créer de véritables pôles régionaux de développement économique et agricoles. Nous allons faire de la Casamance un véritable pôle intégré de développement économique et agricole », a promis le candidat à l’élection présidentielle lors de son passage à Ziguinchor.

    « La Casamance doit être un pôle régional de développement. Elle doit être dotée d’un hôpital où il y a des professeurs d’université, une université digne de ce nom, un programme d’urbanisation. Il faut qu’on ait un habitat rural au Sénégal », a dit Mamadou Lamine Diallo, promettant également de créer un dossier d’industrialisation à Ziguinchor.

    Sur un autre registre, le candidat de la coalition ”MLD Tekki » a promis de créer un autre mécanisme différent de  »la traque des biens mal acquis », pour dit-il,  »davantage lutter contre la corruption ».

    « Je ne crois pas à la traque des biens mal acquis. Elle n’est pas efficace. On dépense de l’argent, on prend des avocats et à la fin on n’a rien du tout, on ne gagne rien. Il faut un autre mécanisme qui commence par le président de la République », a t-il dit. Selon lui, pour faire face à la corruption au Sénégal, « le président de la République doit réduire ses pouvoirs et être neutre sur le ou les biens d’autrui ».

    « Il faut que le président de la République pense à diminuer les fonds politiques. À la limite, on doit supprimer les fonds politiques et qu’on se contente seulement des fonds secrets pour lutter contre la corruption. La lutte contre la corruption doit démarrer par le président de la République », a estimé Mamadou Lamine Diallo.

    Lors de son passage à Ziguinchor, le candidat de la coalition ”MLD Tekki 2024 » a rencontré la mère du leader de Pastef, Ousmane Sonko. A son domicile, Mamadou Lamine Diallo a dénoncé la politique telle que pratiquée au Sénégal. C’est ce qui a conduit, selon lui, à l’emprisonnement du maire de Ziguinchor.

    « L’animosité en politique n’en vaut pas la peine. Avec ça, ce n’est que désillusion, déception extrême et honte totale « , a affirmé M. Diallo.

    MNF/ADC

  • SENEGAL-PRESIDENTIELLE-CAMPAGNE / Bassirou Diomaye Faye s’engage à restaurer la « dignité de la justice »

    SENEGAL-PRESIDENTIELLE-CAMPAGNE / Bassirou Diomaye Faye s’engage à restaurer la « dignité de la justice »

    Dakar, 16 mars (APS) – Le candidat de la coalition « Diomaye Président », Bassirou Diomaye Faye a rappelé, vendredi, la place qu’il compte accorder à la restauration de la « dignité de la justice », ajoutant que le poste de vice-président qu’il propose sera élu en tandem et s’inscrit dans une perspective de « rééquilibrage » des pouvoirs afin que président de la République n’écrase pas de tout son poids les autres pouvoirs notamment le législatif et le judiciaire.

    « Il faut réduire les pouvoirs du président de la République et donner plus de prérogatives au Premier ministre pour lui permettre de mener à bien ses missions et surtout de mettre un terme au fait que le président de la République écrase de tout son poids les autres pouvoirs, à savoir le législatif et le judiciaire », a dit Bassirou Diomaye Faye en expliquant la pertinence du poste de vice-président qu’il compte expérimenter.

    Il s’exprimait lors d’un point de presse, au lendemain de sa sortie de prison, en présence du président du parti dissous Pastef, Ousmane Sonko, et d’autres leaders de la coalition  »Diomaye Président ». Bassirou Diomaye Faye a précisé que la création du poste de vice-président ne concerne pas « le quinquennat à venir » et fera l’objet d’élection au même titre que le président de la République.

    « On est en train de perdre ce qu’on a de plus important dans ce pays, la cohésion nationale. Le meilleur service qu’on peut rendre à ce pays, c’est de restaurer la dignité de la justice et de rééquilibrer les pouvoirs pour que le Sénégal soit une vraie démocratie, et je m’engage à cela », a-t-il lancé.

    Toujours dans le chapitre des réformes, Bassirou Diomaye Faye estime que le foncier est une « ressource extrêmement précieuse » et que les conclusions de la commission nationale de réforme foncière ne sont pas appliquées par manque de « courage politique ». En cela, il a rappelé qu’à l’état actuel des textes, « on ne peut pas bâtir son programme économique sur l’agriculture avec la loi qui dit que les terres n’appartiennent à personne, et on ne peut pas les valoriser auprès d’aucune banque ».

    « Les réformes foncières que nous voulons mener pour soutenir l’agriculture et la financer convenablement, c’est d’octroyer des titres fonciers à des coopératives d’exploitation. Sans cela, il n’y aura pas de souveraineté alimentaire dans ce pays », s’est engagé le candidat de la coalition  »Diomaye Président ».

    Il a aussi proposé de revoir la gestion de l’hydraulique rurale, arguant que « les factures sont plus élevées en zone rurale qu’en milieu urbain », alors qu’il y a plus de ressources en ville.

    Bassirou Diomaye Faye a réaffirmé la position de sa coalition sur la question du franc CFA, notant que 63 ans après les indépendances, « on ne doit pas avoir peur d’aborder des questions aussi importantes que la souveraineté monétaire », qui interpelle très souvent les élites. « Il n’y a pas de souveraineté comme nous le voulons, s’il n’y a pas de souveraineté monétaire », rappelant que sa coalition se bat et réclame « un Sénégal souverain et prospère dans une Afrique de progrès ».

    AFD/SMD/ADC

  • SENEGAL-PRÉSIDENTIELLE-CAMPAGNE / Dagana : Amadou Ba promet une banque pour les femmes et les retraités

    SENEGAL-PRÉSIDENTIELLE-CAMPAGNE / Dagana : Amadou Ba promet une banque pour les femmes et les retraités

    Dagana, 16 mars (APS) – Le candidat de la coalition de la coalition Benno Bokk Yaakaar (BBY), Amadou Ba, a promis la mise en place d’une banque de développement au Sénégal pour accompagner les femmes dans les financements et les retraités.

     »Ce qui préoccupe les femmes ici, c’est le financement. Je suis conscient des efforts qui ont été faits mais il reste beaucoup de choses à faire, c’est pourquoi lors de ma déclaration de politique générale, j’avais indiqué que le Sénégal devait avoir une grande banque. Trois mois après l’élection, on mettra en place cette banque », a annoncé M. Ba en campagne à Dagana pour la présidentielle.

    Cette banque permettra de renforcer et de donner plus de financement et en grande partie pour les femmes pour les accompagner davantage dans leur initiatives.

    Le candidat de BBY, indique que cette banque permettra d’octroyer des  »nano crédits » et de les renforcer jusqu’à plus d’un million ou voire plus, pour accompagner les familles dans les dépenses quotidiennes à travers des activités génératrices de revenus. Il a dit que cette banque accompagnera les secteurs de la pêche, de l’élevage et de l’agriculture pour que les jeunes puissent avoir plus d’emplois, ajoutant que le travail pourrait commencer  »dès le mois d’avril ».

     »Les vieux, dit-il, méritent d’être accompagnés après temps de sacrifice et de loyaux services dans les secteurs après avoir accompagné les populations en matière de production, c’est pourquoi je m’engage à leur donner plus de bourses de sécurité familiale. »

    OG/AMD/ADC

  • SENEGAL-PRESIDENTIELLE-CAMPAGNE / A Diourbel pour régler le chômage des jeunes, Anta Babacar Ngom mise sur la création d’une chaîne de valeur dans l’agrobusiness

    SENEGAL-PRESIDENTIELLE-CAMPAGNE / A Diourbel pour régler le chômage des jeunes, Anta Babacar Ngom mise sur la création d’une chaîne de valeur dans l’agrobusiness

    Diourbel, 16 mars (APS) – Anta Babacar Ngom, candidate de la coalition de l’Alliance pour la relève citoyenne (ARC) à l’élection présidentielle, compte mettre l’accent sur la création d’une chaîne de valeur dans l’agrobusiness pour améliorer le développement socio-économique de la région de Diourbel (centre).

    « Ici, dans le cœur du Baol, on va beaucoup miser sur l’agriculture, sur les techniques agricoles, sur la formation et les financements pour créer un système de chaîne de valeur dans l’agrobusiness », a-t-elle déclaré à l’occasion de sa campagne électorale à Diourbel.

     »Convaincue » que le développement du Sénégal va passer  »forcément par l’industrialisation », elle dit vouloir travailler la terre et faire de la transformation pour faire de la richesse et créer des emplois. Cette approche va permettre de créer beaucoup d’emplois, a-t-elle dit, relevant que  »la jeunesse de Diourbel en a vraiment besoin pour sortir du chômage ».

    Anta Babacar Ngom ambitionne de créer au moins cinq millions d’emplois pour la jeunesse sénégalaise durant son premier mandat si elle est élue présidente de la République au soir du 24 mars prochain. Pour la leader de la coalition ARC, cette ambition est réalisable en remettant le Sénégal au travail, en s’appuyant sur les nouvelles technologies et en créant des chaînes de valeurs.

    Elle s’engage à combattre la corruption une fois au pouvoir, car, selon elle,  »c’est révoltant de voir aujourd’hui au Sénégal des fonctionnaires milliardaires ».

    Dans son programme de campagne, Anta Babacar Ngom s’engage à préserver les droits des femmes pour leur assurer un épanouissement et une autonomisation, à se battre  »pour la justice et l’équité » et  »remettre le Sénégal dans l’ordre ».

    MS/ADC

  • SENEGAL-PRESIDENTIELLE-CAMPAGNE / A Tivaouane, Khalifa Sall promet de corriger le mode de délivrance des licences de pêche

    SENEGAL-PRESIDENTIELLE-CAMPAGNE / A Tivaouane, Khalifa Sall promet de corriger le mode de délivrance des licences de pêche

    Tivaouane, 16 mars (APS) – Le leader de la coalition « Khalifa 2024 », Khalifa Ababacar Sall, a promis, vendredi, de corriger, s’il est élu président de la République, le mode de délivrance des licences de pêche qu’il juge « scandaleux » au Sénégal.

    « Ce qui se passe dans la façade maritime est tout simplement scandaleux et inacceptable. Avec Khalifa Ababacar Sall comme président de la République, la manière de délivrer les licences de pêche va radicalement changer », a dit l’ancien maire de Dakar.

    « Ce qui est plus dramatique dans cette partie de la façade maritime, notamment Cayar, Fass-Boye, c’est la raréfaction des poissons », a regretté le candidat de la coalition « Khalifa2024 ».

    Il a dénoncé le fait que zones exclusives, jadis dédiées, soient aujourd’hui « sérieusement concurrencées » par les bateaux étrangers, si bien que « les poissons nobles n’existent plus ».

    Disant comprendre l’attitude des jeunes qui bravent la mer « à la recherche d’un hypothétique Eldorado », il promet, une fois au pouvoir, une « correction très concrète, dès les premiers mois de magistère, en tant chef de l’État du Sénégal ».

    Khalifa Sall promet également de protéger la production horticole.

    À ce sujet, il dit noter, dans la zone des Niayes, un « sentiment d’abandon » chez les acteurs de cette filière.

    Non seulement les populations « ne peuvent plus vivre de leur labeur, mais les terres sont surexploitées et les productions ne sont pas bien vendues », déplore-t-il, relevant qu’elles « subissent le diktat des concurrents sans l’assistance de l’État ».

    Il a aussi insisté sur le défaut de conservation, qui impacte leur niveau de vie.

    En plus du manque de terres arables, du déficit de fertilisants, il a évoqué la « concurrence déloyale » dont souffrent les horticulteurs, tout en leur promettant protection, conformément aux règles de l’Organisation mondiale du commerce (OMC).

    L’OMC préconise le libre-échange dans tous les domaines, sauf dans le secteur agricole, où il privilégie les productions nationales, a-t-il expliqué.

    De ce fait, les États signataires ont la possibilité de fermer leurs frontières jusqu’à l’épuisement de toute la production nationale.

    « Pourquoi les autorités ne le font pas pour nos producteurs ? », s’est demandé le leader de Taxawou Sénégal, qui promet d’appliquer le règlement de l’OMC dans le domaine de la production horticole, s’il devient président.

    Après avoir effectué la grande prière du vendredi, en compagnie de sa délégation, Khalifa Ababacar Sall a fait cap sur la commune de Ngaye-Meckhé, après avoir rendu visite aux autorités religieuses de Ndiassane.

    MKB/ADI/BK

  • SENEGAL-POLITIQUE-ECLAIRAGE / Ousmane Sonko revient sur les points de discussion avec le pouvoir lors de son séjour carcéral

    SENEGAL-POLITIQUE-ECLAIRAGE / Ousmane Sonko revient sur les points de discussion avec le pouvoir lors de son séjour carcéral

    Dakar, 15 mars (APS) – L’opposant Ousmane Sonko a confirmé, vendredi, avoir été démarché lors de son séjour carcéral par des émissaires mandatés par le pouvoir pour des discussions allant dans le sens d’une décrispation de la vie politique au Sénégal.

    Selon l’opposant, ces discussions ont tourné autour de trois points, à savoir le report de l’élection présidentielle, le vote d’une loi d’amnistie et la tenue d’un dialogue national.

    L’opposant, remis en liberté jeudi soir, affirme avoir rejeté « toutes ces propositions », arguant qu’il ne négocie pas « avec un pistolet sur la tempe ».

    Le leader du parti dissous Pastef rencontrait des journalistes, en compagnie de Bassirou Diomaye Faye, candidat de cette formation à la présidentielle du 24 mars.

    Cette rencontre avec les journalistes coïncidait avec la première intervention publique de MM. Sonko et Faye, depuis leur remise en liberté jeudi soir.

    Les émissaires mandatés par le pouvoir pour le rencontrer justifiaient le report du scrutin par le fait que le maire de Ziguinchor et « un autre candidat recalé » par le Conseil constitutionnel, « ne pouvaient pas manquer à cette élection présidentielle ».

     « S’il y a quelqu’un qui devait contester ces décisions du Conseil constitutionnel, cela devait être moi », a-t-il martelé, en faisant allusion à ses déboires avec la justice qui ont contrarié son ambition de porter candidat.

    Détenu depuis fin juillet sous divers chefs d’accusation, dont appel à l’insurrection, Ousmane Sonko était présenté comme le principal challenger du président Macky Sall, avant d’être arrêté puis placé en détention.

    Candidat déclaré à la présidentielle de 2024, il a été disqualifié par le Conseil constitutionnel, ce qui a conduit son camp à désigner avec son assentiment son bras droit Bassirou Diomaye Faye, détenu depuis avril 2023, pour le remplacer à l’élection.

    La candidature du lieutenant de M. Sonko, en détention depuis près d’un an, pour notamment diffusion de fausses nouvelles et outrage à magistrat, a été finalement validée par le Conseil constitutionnel, pour le compte de la coalition « Diomaye Président ».

    « L’essentiel était que +le projet+ arrive à placer des candidats. Et cela, on l’a réussi. Ce projet dépasse nos petites personnes », a-t-il poursuivi.

    S’agissant de la question de la loi portant amnistie générale des faits commis entre le 1ᵉʳ février 2021 et le 25 février 2024, en lien avec des manifestations ou ayant des motivations politiques, Ousmane Sonko a rappelé son opposition à cette initiative, si cette loi devait couvrir « les crimes de sang et de meurtre ».

    De fait, ses députés ont voté contre cette loi finalement adopté par l’Assemblée nationale, le 6 mars dernier, 94 députés ayant voté en faveur de ce texte, 49 s’étaient prononcés contre son adoption. Il y a eu 3 abstentions.

    Il a assuré que si son candidat remporte les élections, il ne compte pas s’inscrire dans « une dynamique de vengeance, mais dans une démarche de rétablissement de la justice ».

    S’adressant à ses militants, il a insisté sur la nécessité de « combler » ce qu’il a appelé un « gap ou écart de communication entre la hiérarchie et la base ».

     « Quand on suit quelqu’un, il faut apprendre à lui faire confiance », a-t-il souligné, notant qu’il « arrive un moment où il faut voir les deux faces de la pièce ».

    Parlant de la nécessité d’adapter sa stratégie en fonction de l’évolution de la situation, il a fait référence à une tradition coranique relative à un pacte signé le prophète Mouhamed (PSL) avec les notables de la société mecquoise de l’époque.

    En dépit de l’incompréhension et des critiques de ses plus proches collaborateurs, ce pacte avait permis à la religion naissante de gagner dix ans d’accalmie pour se préparer à ce qui est relaté dans la sourate « la grande victoire » ou l’ouverture de La Mecque.

    SMD/AFD/MTN/BK

  • SENEGAL-PRESIDENTIELLE-CAMPAGNE / Déthié Fall mise sur les potentialités de la région de Sédhiou pour stimuler son développement

    SENEGAL-PRESIDENTIELLE-CAMPAGNE / Déthié Fall mise sur les potentialités de la région de Sédhiou pour stimuler son développement

    Sédhiou, 15 mars (APS) – Déthié Fall, candidat de la coalition « Dethié2024 » à la présidentielle du 24 mars, compte tirer parti, s’il est élu, des potentialités naturelles de la région de Sédhiou (sud) pour stimuler son développement.

    Le candidat de la coalition « Déthié2024 », dont la caravane est arrivée le même jour, dans cette région, a souligné la nécessité de « tirer parti des potentialités naturelles [du pays] pour stimuler le développement économique du Sénégal en général et de Sédhiou en particulier ».

    Déthié Fall a appelé les jeunes à « s’engager activement pour apporter un changement radical au système de gouvernance » actuellement en vigueur, ce qui garantit selon lui « un avenir meilleur pour tous ».

    La caravane du leader du Parti républicain pour le progrès (PRP, opposition) a sillonné les artères de la capitale du Pakao, le candidat s’arrêtant par moments pour discuter des « défis » auxquels la région de Sédhiou se trouve confrontée.

    Il a cité à ce sujet des problèmes liés à la santé, à l’éducation, à la transformation des produits locaux et à l’environnement, tout en saluant l’accueil qui lui a été réservé.

    « Mes chers camarades de Sédhiou, je suis très satisfait de l’accueil que vous m’avez réservé ici », a-t-il lancé à l’endroit des populations et de ses sympathisants.

    Il a rencontré les militants et sympathisants de son parti dans la région de Sédhiou et exposé son programme « bon à vivre et bon à voir », axé sur plusieurs points, dont l’exploitation des ressources naturelles pour favoriser la création d’emplois.

    Déthié Fall a par ailleurs fait part de sa satisfaction relative à la remise en liberté de l’opposant Ousmane Sonko, leader du parti dissous Pastef, et de son lieutenant Bassirou Diomaye Faye, candidat de la coalition « Diomaye Président » à la présidentielle.

    OB/BK/MTN

  • SENEGAL-POLITIQUE-CAMPAGNE   / Thierno Alassane Sall promet des hôpitaux mobiles pour les zones désenclavées de Matam

    SENEGAL-POLITIQUE-CAMPAGNE   / Thierno Alassane Sall promet des hôpitaux mobiles pour les zones désenclavées de Matam

    Matam, 15 mars (APS) – Le candidat de la République des Valeurs à la présidentielle du 24 février, Thierno Alassane Sall, a promis de mettre à la disposition des populations des zones enclavées des hôpitaux mobiles pour faciliter leur accès aux soins de santé.

    « Les populations qui vivent dans certaines zones de la région souffrent souvent de maladies héréditaires et ont du mal à se soigner, surtout celles qui se trouvent dans les zones enclavées. Nous avons la ferme résolution de mettre à la disposition de ces personnes des hôpitaux mobiles qui vont leur permettre d’avoir accès aux soins », a-t-il dit.

    Thierno Alassane Sall s’exprimait vendredi à l’occasion d’une caravane organisée à Matam et Ourossogui, dans le cadre de la campagne électorale pour le prochain scrutin présidentiel.

    Dans le domaine de l’éducation, M. Sall se dit décidé à prendre à bras-le-corps la question du manque d’enseignants, notamment dans le département de Ranérou, où selon lui 110 écoles n’ont pas assez d’enseignants.

    « Nous voulons faire en sorte que les enfants de l’une des régions les plus défavorisées du pays ne soient pas aussi défavorisés par l’enseignement public, parce que leurs écoles ne disposent pas les qualités et l’encadrement nécessaires », a promis le député à l’Assemblée nationale.

    L’ancien ministre de l’Energie a aussi évoqué la question de l’exploitation des phosphates dans le département de Kanel.

    Sur ce sujet, il a soutenu que la zone d’exploitation est « totalement oubliée » en termes de transformation, « alors que les sociétés minières exploitant le phosphate chargent des camions remplis d’engrais destinés à l’exportation ».

    Dans le domaine de l’agriculture, il a déploré « l’échec total » de politiques agricoles dans la région de Matam qui dispose pourtant de terres arables en quantité suffisante, selon lui.

    Pour résoudre ce problème, il promet d’insister sur l’enseignement technique dans cette région, pour que l’agriculture et les métiers liés à la transformation agricole « soient au cœur » de la formation avec le programme « Ecole-champ ».

    « Nous voulons que nos paysans soient les plus compétitifs au monde, et qu’ils aient des rendements très élevés », a-t-il dit.

    AT/BK