Catégorie : Politique

  • SÉNÉGAL-INSTITUTION / L’Assemblée nationale élit un nouveau bureau dirigé par Malick Ndiaye

    SÉNÉGAL-INSTITUTION / L’Assemblée nationale élit un nouveau bureau dirigé par Malick Ndiaye

    Dakar, 3 déc (APS) – L’Assemblée nationale du Sénégal, dirigée par le député Malick Ndiaye, a élu lundi un nouveau bureau à la suite d’intenses débats au cours d’une longue journée d’installation de la Quinzième législature, a constaté l’APS.

    Voici la composition du nouveau bureau de l’Assemblée nationale

    Président

    • Malick Ndiaye

    Vice-présidents :

    • Ismaïla Diallo, premier vice-président

    • Rokhy Ndiaye, deuxième vice-présidente

    • Cheikh Thioro Mbacké, troisième vice-président

    • Mbène Faye, quatrième vice-présidente

    • Amadou Ba N°2, cinquième vice-président

    • Oulimata Sidibé, sixième vice-présidente

    • Samba Dang, septième vice-président

    • Ramatoulaye Anta Bodian, huitième vice-présidente

    Les secrétaires élus :

    • Maïmouna Bousso, premier secrétaire élu

    • Mouhamed Sall, deuxième secrétaire élu 

    • Daba Wagnane, troisième secrétaire élu

    • Bakary Diédhiou, quatrième secrétaire élu

    • Béatrice Germaine Faye, cinquième secrétaire élu

    • Assane Diop, sixième secrétaire élu

    Les questeurs :

    • Aïcha Touré, premier questeur

    • Alphonse Mané Sambou, deuxième questeur

    AN/MTN

  • SENEGAL-INSTITUTIONS / Ousmane Sonko reconduit à la tête d’un gouvernement réaménagé

    SENEGAL-INSTITUTIONS / Ousmane Sonko reconduit à la tête d’un gouvernement réaménagé

    Dakar, 3 déc (APS) – Le Premier ministre a déclaré avoir été reconduit à la tête d’un gouvernement réaménagé comprenant 25 ministres et cinq secrétaires d’État, comme le précédent.

    Le réaménagement annoncé s’explique par la démission de Malick Ndiaye, le ministre des Infrastructures, des Transports terrestres et aériens, devenu président de l’Assemblée nationale.

    ESF/MTN

  • SENEGAL-INSTITUTIONS / Malick Ndiaye, nouveau président de l’Assemblée nationale

    SENEGAL-INSTITUTIONS / Malick Ndiaye, nouveau président de l’Assemblée nationale

    Dakar, 2 déc (APS) – Le député Malick Ndiaye, 41 ans, a été élu lundi président de l’Assemblée nationale à une écrasante majorité.

    Elu du parti des Patriotes africains du Sénégal pour le travail, l’éthique et la fraternité (Pastef-Les patriotes, majorité), M. Ndiaye a démissionné de son poste de ministre en charge des Infrastructures terrestres et des Transports terrestres et aériens.

    Jusque-là porte-parole du parti au pouvoir, le nouveau président de l’Assemblée nationale, devenu la deuxième personnalité de l’Etat, est diplômé en management, commerce international, transport et logistique.

    Son élection a été précédée d’un débat sur la compatibilité de ses fonctions de ministre dans le gouvernement avec celles de député à l’Assemblée nationale.

    Le président de séance, Alla Kane, doyen d’âge de la 15e législature, a alors lu la lettre de démission de Malick Ndiaye et décidé que l’élection du président de l’Assemblée nationale pouvait se poursuivre.

    L’interpellation relative à la légalité de la procédure de nomination du nouveau président de l’institution parlementaire a d’abord émané du député Guy Marius Sagna du parti Pastef.

    AN/AKS/MTN/ASG

  • SENEGAL-INSTITUTIONS / Début des travaux de la première session ordinaire de la nouvelle Assemblée nationale

    SENEGAL-INSTITUTIONS / Début des travaux de la première session ordinaire de la nouvelle Assemblée nationale

    Dakar, 2 déc (APS) – La première session ordinaire de l’Assemblée nationale issue des élections législatives anticipées du 17 novembre dernier a démarré ce lundi à 17h 45 minutes sous la présidence d’Alla Kane, le doyen d’âge des députés de la 15e législature, a constaté l’APS.

    Après avoir présenté les excuses de ses collègues pour le retard de l’ouverture de la session initialement prévue à 10 heures, M. Kane a fait un rappel de quelques articles du règlement intérieur encadrant le processus en cours.

    Il a par la suite demandé au plus jeune des députés de procéder à l’appel nominal des parlementaires composant la nouvelle Assemblée nationale.

    AN/AKS

  • SENEGAL-AFRIQUE-POLITIQUE / A Dakar, le président du Gabon salue l’adoption par ses compatriotes d’une nouvelle Constitution

    SENEGAL-AFRIQUE-POLITIQUE / A Dakar, le président du Gabon salue l’adoption par ses compatriotes d’une nouvelle Constitution

    Dakar, 2 déc (APS) – Le chef de l’Etat gabonais, le général Brice Clotaire Oligui Ngéma, a salué lundi à Dakar l’adoption récente par ses compatriotes d’une nouvelle Constitution pour son pays, estimant qu’elle constituait une étape majeure dans le processus de restauration des institutions du Gabon.

    Les Gabonais ont adopté, le 16 novembre dernier, par référendum, à près de 92 %, un projet de nouvelle Constitution soumis par les autorités en place depuis le renversement par des militaires, le 30 août 2023, du président Aly Bongo après 14 ans à la tête du pays.  Il avait succédé à son père, Omar Bongo décédé en 2009 à Barcelone, en Espagne.

    L’adoption de ce projet de Constitution est une étape majeure dans le processus de restauration de nos institutions. Il a été adopté par la majorité des Gabonais pour favoriser les réformes pouvant déboucher sur des élections libres et transparentes, a notamment expliqué le dirigeant gabonais.

    Intervenant lors d’un point de presse en compagnie de son homologue sénégalais Bassirou Diomaye Faye, le président du Gabon, en visite depuis samedi, dans la capitale sénégalaise, s’est d’ores-et-déjà projeté sur les nouvelles étapes de la transition politique dans son pays.

    Il a, par exemple, fait savoir que les autorités de transition vont incessamment travailler sur la rédaction d’un nouveau code électoral et sur la révision des listes électorales avant la tenue d’élections libres, transparentes et apaisée.

    Le chef de l’Etat gabonais a marqué son souhait de voir des observateurs sénégalais apporter leur contribution à la réussite du processus électoral au Gabon.

    Le Président Bassirou Diomaye Faye a, quant à lui, adressé ses félicitations à son hôte après que le peuple gabonais a plébiscité le projet de nouvelle Constitution.

    ‘’Je salue votre leadership et vous félicite pour la parfaite conduite du processus de transition au Gabon dans une démarche que vous avez bien voulu inclusive et apaisée avec un respect strict du chronogramme établi’’, a déclaré le président Faye.

    FD/AKS

  • SENEGAL-GABON-COOPERATION / Dakar et Libreville conviennent de renforcer leur partenariat

    SENEGAL-GABON-COOPERATION / Dakar et Libreville conviennent de renforcer leur partenariat

    Dakar, 2 déc (APS) – Les chefs d’Etat du Sénégal et du Gabon ont convenu lundi à Dakar de travailler à donner une nouvelle impulsion à la coopération entre leurs deux pays.

    ‘’Nos deux pays ont des atouts pour développer une coopération dynamique et renforcée. C’est pourquoi nous avons convenu avec le président Nguéma d’œuvrer ensemble pour donner une nouvelle impulsion à notre partenariat afin de le hisser à un niveau plus élevé’’, a notamment déclaré le président Bassirou Diomaye Faye.

    Il intervenait aux côtés de son homologue gabonais le général Brice Clotaire Oligui Nguéma qu’il venait de recevoir en audience au palais de la République dans le cadre d’un séjour entamé samedi dans la capitale sénégalaise.

    Devant des journalistes, le chef de l’Etat sénégalais a magnifié la richesse du cadre juridique de coopération, lequel couvre des domaines aussi variés que la politique, le domaine militaire, l’éducation, la formation professionnelle, la culture, la jeunesse, l’sport l’économie et le commerce.

    Il n’a pas ainsi manqué d’assurer que les autorités du Gabon et du Sénégal vont s’efforcer de de trouver les voies et moyens de renforcer les échanges économiques entre les deux pays.

    ‘’Les ministres des deux délégations ici présentes se retrouveront pour explorer ensemble les nombreuses opportunités pouvant permettre d’intensifier davantage nos échanges économiques et commerciaux, mais également nos échanges d’expérience dans les domaines cibles d’intérêts communs’’, a-t-il Bassirou Diomaye Faye.

    Le président du Sénégal a exhorté les secteurs privés des deux pays à renforcer leurs collaborations et à s’impliquer davantage dans le développement de la coopération par l’investissement et le commerce.

    Les deux Chefs d’Etats ont également échangé sur des questions liées menaces sur la paix et la sécurité, les changements climatiques, les crises économiques et les risques de désintégration du multilatéralisme, selon le dirigeant sénégalais.

    De son côté, le président gabonais a salué ‘’l’excellence des relations’’ entre les deux pays, déclarant avoir passé en revue avec le président Faye, des sujets d’intérêt commun dans les domaines politiques, militaires et économiques.

    ‘’Nous avons convenu d’explorer les voies et moyens de rendre chaque jour plus dynamique et plus fructueuse notre coopération’’, a-t-il répété.

    FD/AKS

  • SENEGAL-AFRIQUE-SECURITE / L’accord de défense avec la France ‘’n’apportait plus aucune valeur ajoutée réelle’’ au Tchad (Mahamat Idriss Deby)

    SENEGAL-AFRIQUE-SECURITE / L’accord de défense avec la France ‘’n’apportait plus aucune valeur ajoutée réelle’’ au Tchad (Mahamat Idriss Deby)

    Dakar, 2 déc (APS) – Le président tchadien, Mahamat Idriss Deby, a estimé que l’accord de coopération en matière de défense liant son pays à la France, officiellement rompu jeudi, n’apportait au Tchad ‘’aucune valeur ajoutée réelle sur le terrain militaire’’.

    ‘’Cet accord de défense ne nous apportait aucune valeur ajoutée réelle sur le terrain militaire où nous faisons face seuls, à des défis variés et sérieux, notamment des attaques de dimension terroriste’’, a déclaré dimanche le chef de l’Etat tchadien.

    Intervenant lors d’une adresse à la nation, Mahamat Idriss Deby a affirmé que l’accord signé à une autre époque par d’autres acteurs et dans un contexte différent, était devenu au fil du temps obsolète, complétement obsolète.

    Dans la foulée de déclarations faites jeudi dans des médias français par le chef de l’Etat sénégalais actant de facto le départ prochain des 350 militaires français établis au Sénégal, Ndjamena a, dans un communiqué émanant de son ministère des Affaires étrangères, annoncé sa décision de rompre l’accord de défense que le Tchad avait signé avec la France.

    Cette décision de rupture rendue publique quelques heures après une visite du chef de la diplomatie française, Jean-Noël Barrot ‘’ne concerne que l’accord de coopération militaire dans sa configuration actuelle’’.

    Cet accord avait été signé à une autre époque avec d’autres acteurs, de part et d’autre dans un contexte tout aussi différent’’, a expliqué le président du Tchad en répétant qu’il ne correspondait plus ni aux réalités sécuritaires, géopolitiques et stratégiques de son pays, encore moins à ses attentes légitimes quant à la pleine expression de sa souveraineté.

    ‘’La rupture de cet accord doit engendrer au niveau de nos forces de défense et de sécurité plus de la responsabilité, d’engagement et de concentration pour mieux défendre l’intégrité du Tchad et assurer la sécurité de ses citoyens’’, a-t-il fait valoir.

    Le président de la République du Tchad n’a pas manqué d’insister sur le fait que la décision de rupture n’avait pas été prise de manière légère.

    ‘’Elle résulte d’une réflexion approfondie et d’une évaluation minutieuse. Elle répond à un engagement pris devant le peuple tchadien à travers un projet de société ayant mis en exergue la promesse de bâtir des relations réciproques et équilibrées avec des pays frères et amis dans un esprit d’indépendance et de respect de la souveraineté des Etats’’, a-t-il tenu à rappeler.

    Pour Mahamat Idriss Deby, le Tchad en tant qu’Etat souverain fort de ses 66 ans de marche depuis la proclamation de son indépendance, est pleinement en droit et même dans l’obligation de définir librement ses relations internationales, de choisir les formes de coopération qu’il souhaite et de conduire sa politique de défense en fonction de ses priorités.

    AKS/ASG

  • SÉNÉGAL-INSTITUTION / Le député Alla Kane va présider les travaux d’ouverture de la nouvelle Assemblée nationale

    SÉNÉGAL-INSTITUTION / Le député Alla Kane va présider les travaux d’ouverture de la nouvelle Assemblée nationale

    Dakar, 2 déc (APS) – Le député de Pastef, Alla Kane, doyen d’âge des élus, va ce lundi présider l’ouverture officielle de la première session ordinaire de Assemblée nationale conformément au règlement intérieur de l’institution parlementaire.

    Âgé de 87 ans, Alla Kane, né en 1936 à Gatté, député élu sous la bannière de la coalition Pastef – Les Patriotes, a dirigé les débats inauguraux, comme le prévoit la tradition parlementaire.

    Le doyen d’âge va être  assisté par les deux plus jeunes députés désignés comme secrétaires de séance dont Anne Marie Yacine Tine, elle aussi élue de Pastef. Ensemble, ils vont superviser les travaux qui vont incessamment débuter jusqu’à l’élection du nouveau président de l’Assemblée nationale.

    Les 165 députés de la quinzième législature ont ainsi fait leur entrée parlementaire dans une Assemblée nationale largement dominée par le parti au pouvoir, Pastef – Les Patriotes, qui détient 130 sièges.

    AN/OID/AKS

  • SENEGAL-POLITIQUE-JUSTICE / Saint-Louis : ouverture du procès des 80 personnes arrêtées lors de la campagne pour les législatives

    SENEGAL-POLITIQUE-JUSTICE / Saint-Louis : ouverture du procès des 80 personnes arrêtées lors de la campagne pour les législatives

    Saint-Louis, 2 déc (APS) – Le procès de 80 personnes arrêtées à la suite de violences ayant émaillé le passage de la caravane d’une coalition d’opposants à Saint-Louis lors de la campagne électorale des législatives de novembre dernier, s’est ouvert ce lundi, a constaté l’APS.

    Cette audience spéciale initialement prévue à la salle d’audience du tribunal de grande instance de Saint-Louis, jugée exiguë, a été délocalisé  à la Chambre de commerce, d’industrie et d’agriculture de la ville.

    A l’ouverture du procès, les avocats de la défense ont demandé l’annulation de la procédure. Ils estiment que les prévenus n’avaient pas été informés au moment de leur arrestation de leur droit d’être assistés par un conseil.

    Le procureur a rejeté cette demande soulignant que cet acte a été mentionné sur leurs procès-verbaux d’audition.

    Ces prévenus, des préposés à la sécurité de la caravane de « Sam Sa Kaddu″, une des coalitions qui étaient en lice pour les élections législatives de 17 novembre dernier, avaient été placés sous mandat de dépôt après avoir été inculpés pour vol avec violence, port d’armes sans autorisation et violation de l’arrêté du 22 octobre du ministre de l’Intérieur.

    Ils sont suspectés d’avoir attaqué des commerçants qui scandaient le nom d’Ousmane Sonko, la tête de liste du parti au pouvoir, au passage de leur caravane. Des blessures graves avaient été enregistrées dans les rangs des commerçants du marché de Sor, à Saint-Louis.

    AMD/ASB/AKS

  • SENEGAL-INSTITUTIONS / Ousmane Sonko : « Je reste à la Primature »

    SENEGAL-INSTITUTIONS / Ousmane Sonko : « Je reste à la Primature »

    Dakar, 2 déc (APS) – Le Premier ministre Ousmane Sonko élu député a laissé entendre, lundi, qu’il continuerait d’exercer ses fonctions de chef du gouvernement, estimant que le président de la République avait besoin de lui à ses côtés.

    ‘’Normalement, je reste à la Primature et je souhaite un bon mandat à tous les députés’’, a-t-il déclaré au micro de la RTS à son arrivée à l’Assemblée nationale pour l’installation des députés de la 15e législature.

    ‘’Je suis venu à l’Assemblée nationale déposer ma lettre de démission. Le président de la République a besoin de moi à ses côtés’’, a-t-il ajouté. Ousmane Sonko à mené la liste nationale du parti au pouvoir, Pastef-les Patriotes, aux élections législatives anticipées du 17 novembre dernier.

    Le débat sur le maintien à son poste du Premier ministre a été agité après que le parti dirigé par Ousmane Sonko est sorti victorieux des élections législatives.  Certains acteurs politiques et de la société civile préconisant qu’il migre à l’Assemblée nationale pour en occuper la présidence. 

    Les Patriotes africains du Sénégal pour le travail, l’éthique et la fraternité, largement vainqueurs du scrutin, détiennent 130 des 165 sièges de la 15e législature. 

    OID/AKS