Catégorie : Politique

  • SENEGAL-PRESIDENTIELLE-CAMPAGNE / Mahamad Boune Abdalah Dione propose un partenariat avec le secteur privé pour la  »souveraineté économique »

    SENEGAL-PRESIDENTIELLE-CAMPAGNE / Mahamad Boune Abdalah Dione propose un partenariat avec le secteur privé pour la  »souveraineté économique »

    Dakar, 13 mars (APS)- Le candidat à l’élection présidentielle du 24 mars Mahamad Boune Abdallah Dionne a fait part devant les responsables de l’Union nationale des commerçants et industriels du Sénégal (Unacois Jappoo) de sa volonté, s’il est élu, de mener des réformes en partenariat avec le secteur privé pour la  »souveraineté économique » du Sénégal.

     »Je propose un partenariat à l’Unacois-Jappoo et au secteur privé national, car nous avons les mêmes ambitions et nous voulons les mêmes réformes pour la souveraineté économique du pays », a dit M. Dionne qui a été reçu, mardi, par l’organisation commerçante.

    Le candidat a déclaré être venu  »recueillir les besoins de l’Uancois-Jappoo pour les intégrer » dans son projet politique pour  »un Sénégal juste ».  »Une fois élu à la tête de ce pays, j’ai l’intention de collaborer avec vous, le secteur privé, pour une souveraineté économique », a t-il assuré aux commerçants et industriels.

    Il a souligné la nécessité d’une réflexion entre l’Etat et le secteur privé concernant le problème du financement.

    Pour ce qui est de l’institutionnalisation du dialogue entre le secteur privé et l’Etat, M. Dionne a estimé que c’était  »une question de volonté ».

    Le candidat de la coalition  »Dionne 2024 » a assuré que dans son programme, figure une réforme territoriale qui intègre la problématique du transport, de l’eau, etc, qui, selon lui, vont régler le problème du foncier au Sénégal.

    M. Dionne a rappelé avoir évoqué dans son livre  »Le lion, le papillon et l’abeille », le  »souverainisme économique » qu’il définit comme  »l’idéologie même qui est à la base de la souveraineté ».  »Un pays a besoin de capital mais encore plus de patrimoine », a t-il dit.

    Il faut, a t-il relevé, faire la différence entre le secteur privé national et le secteur privé étranger, estimant qu’il ne devrait pas y avoir la même fiscalité.  »Il faut une fiscalité juste pour un Sénégal juste et prospère, avec un Etat honnête », a t-il plaidé.

     »Si les sociétés étrangères payaient le minimum d’impôts, on pourrait diminuer l’impôt pour le secteur privé local, leur permettant ainsi de recruter plus d’emplois », a argué M. Dionne

    AFD/OID/SBS

  • SENEGAL-PRESIDENTIELLE-CAMPAGNE / Amadou Ba promet de créer un million d’emplois

    SENEGAL-PRESIDENTIELLE-CAMPAGNE / Amadou Ba promet de créer un million d’emplois

    Tivaouane, 13 mars (APS) – L’ancien premier ministre Amadou Ba, candidat de la mouvance au pouvoir à l’élection présidentielle du 24 mars, a promis, mardi à Tivaouane, de créer un million d’emplois au profit des jeunes, s’il était élu.

     »Dans mon programme de gouvernement, j’entends investir massivement pour que les jeunes obtiennent plus d’emplois décents. J’ai prévu de créer un million d’emplois ». a-t-il réaffirmé.

    De passage à Tivaouane,  l’ancien premier ministre a d’abord visité les différents mausolées de la cité religieuse tidiane.

    Le candidat de la mouvance présidentielle a également insisté sur sa volonté de changer le mode de financement des femmes.

    « Avec moi comme président de la République, je ferai faire aux femmes une révolution », a poursuivi Amadou Bâ, annonçant  « plus de financement avec des  sommes équivalentes à 200.000F ».

    « Ce sera avec des millions pour permettre aux femmes de bien jouer leur rôle dans la société », a-t-il ajouté, relevant que « sans les femmes, les ménages du Sénégal ne fonctionnent pas correctement ».

    L’homme politique a fait part de sa réjouissance de vivre dans un pays comme le Sénégal où la coexistence pacifique entre confréries constitue le « fondement de la quiétude des populations ».

    Il a assuré que l’Etat va  renforcer l’entente entre les religions pour « éloigner le danger » qui guette le Sénégal et qui est « entretenu par des marchands d’illusion ».

    Amadou Ba s’engage à porter le nombre de bénéficiaires du programme des bourses de sécurité familiale à 500.000 .

    Selon lui,  »le surplus sera octroyé aux personnes de plus de 65 ans qui n’ont pas de retraite et qui étaient soit artisan, commerçant ou maître coranique ».

    « Si je suis élu, je compte démarrer cette volonté de soulager cette catégorie de personnes vulnérables dès cette année », a promis Ba, disant bien savoir comment s’y prendre.

    Le prétendant à la magistrature suprême du Sénégal veut aussi « prendre à bras le corps la cherté de la vie qui est devenue une réalité partout présente ».

    Il a écourté sa tournée politique à Tivaouane pour retourner à Dakar pour dit-il une « urgence » signalée.

    Toute la délégation qui l’accompagnait est restée à Tivaouane pour l’attendre.

    Louga et Saint-Louis sont les prochaines étapes de la coalition Amadou Bâ président.

    MKB/ADI/SKS/SBS/AKS

  • SENEGAL-PRESIDENTIELLE-CAMPAGNE / A Mbour, Khalifa Sall prône une réorganisation des secteurs de la pêche et du tourisme 

    SENEGAL-PRESIDENTIELLE-CAMPAGNE / A Mbour, Khalifa Sall prône une réorganisation des secteurs de la pêche et du tourisme 

    Mbour, 13 mars (APS) – Le candidat à l’élection présidentielle Khalifa Sall a prôné, mardi à Mbour (Ouest), la réorganisation des secteurs de la pêche et du tourisme, clés de voûte du développement économique de ce département de la région de Thiès.

    ”La pêche vécue par les populations de Mbour ne leur sert à rien du tout. Il faudrait supprimer les licences de pêche, réorganiser l’exploitation de nos eaux, afin que les pêcheurs puissent être les bénéficiaires premiers et majoritaires dans ce qui se fait dans ce secteur », a préconisé Khalifa Sall.

    ”Tout le monde est d’accord que les licences de pêche sont une calamité », a-t-il ajouté, estimant que la situation difficile que traverse le secteur de la pêche est commune à toutes les communautés de pêche du Sénégal.

    ”Ce n’est pas seulement à Mbour, vous allez à Yoff, Ngor, Ouakam et partout, les pêcheurs vivent les mêmes réalités. Il n’y a plus de poisson », a-t-il constaté.

    Le candidat à l’élection présidentielle a prôné une réorientation de la chaîne de valeur du tourisme.

     »Les Sénégalais qui travaillent dans les hôtels (…) méritent d’être des propriétaires d’hôtels et des actionnaires principaux d’hôtels. Ils méritent d’être des directeurs d’hôtels », a estimé Khalifa Sall.

    Le leader de la coalition  »Khalifa Président » était en caravane dans le département de Mbour. Il a rendu visite à la famille de Thierno Mansour Barro, avant de se rendre au marché central et au quai de pêche.

    DOB/ADI/SBS/OID

  • SENEGAL-PRESIDENTIELLE-PREPARATIFS / Près de 6 mille cartes d’électeur en « souffrance » dans le département de Tambacounda (préfet)

    SENEGAL-PRESIDENTIELLE-PREPARATIFS / Près de 6 mille cartes d’électeur en « souffrance » dans le département de Tambacounda (préfet)

    Tambacounda, 12 mars (APS) – Près de 6 mille cartes d’électeur sont en souffrance dans le département de Tambacounda (est), a révélé à l’APS le préfet de cette circonscription, parlant d’un taux retrait « timide » de ces sésames, de l’ordre de cinquante cartes par semaine.

     « Pour la situation des cartes, on peut noter qu’il y a un peu moins de 6000 cartes en souffrance dans tout le département », a dit Alioune Badara Mbengue.

    Il s’agit précisément de 5924 cartes d’électeur, réparties entre Tamba-département (2716), Koussanar (1144), Missira (1082) et Makacolibantang (982).

    Une commission avait été mise en place, il y a quelques semaines, « pour accélérer le processus et permettre aux coalitions de partis et aux partis en liste de pouvoir suivre le processus, mais le retrait reste actuellement très timide », a souligné le préfet.

    Les cartes d’électeur sont toujours disponibles, ce sont les titulaires de ces documents qui tardent à venir les récupérer, a-t-il dit.

    Alioune Badara Mbengue a par ailleurs assuré que le matériel électoral est déjà sur place, ne reste que « les dernières vérifications ».

    M. Mbengue annonce avoir pris, ce mardi, l’arrêté nommant les membres des bureaux de vote et d’ici au weekend, dit-il, ils seront formés pour une bonne exécution de leur mission.

    BT/SMD/BK

  • SÉNÉGAL-PRÉSIDENTIELLE-CAMPAGNE / A Fatick, Thierno Alassane Sall en chantre de la transformation des produits agricoles

    SÉNÉGAL-PRÉSIDENTIELLE-CAMPAGNE / A Fatick, Thierno Alassane Sall en chantre de la transformation des produits agricoles

    Fatick, 12 mars (APS) – Thierno Alassane Sall, leader du parti La République des valeurs et candidat à la prochaine présidentielle, a promis, mardi, à Fatick (ouest), d’accompagner cette région pour l’exploitation de son potentiel agricole par la transformation des produits locaux.

    « Fatick a un potentiel agricole inestimable. Il pousse ici beaucoup de fruits qui doivent être transformés localement et être exportés », a-t-il déclaré lors de son passage dans la capitale régionale de cette région, dans le cadre de la campagne pour la présidentielle du 24 mars.

    Selon Thierno Alassane Sall, grâce à son potentiel agroforestier, la région de Fatick a les capacités de produire beaucoup de fruits pouvant être exportés à l’étranger.

    « La transformation de ces produits agricoles peut régler le problème de l’emploi », a-t-il dit, déplorant l’importation des jus de fruits alors que la région de Fatick dispose d’un grand potentiel dans ce domaine.

    Le candidat à l’élection présidentielle a promis, s’il est élu, de prendre les dispositions nécessaires pour « une transformation des fruits en quantité et en qualité ».

    Cela permettrait de créer de l’emploi et des usines « dans beaucoup de domaines », a-t-il conclu.

    SDI/BK

  • SENEGAL-PRESIDENTIELLE-CAMPAGNE / Mahammad Boun Abdallah Dionne promet de revenir sur l’ensemble des accords de pêche

    SENEGAL-PRESIDENTIELLE-CAMPAGNE / Mahammad Boun Abdallah Dionne promet de revenir sur l’ensemble des accords de pêche

    Dakar, 12 mars (APS) – L’ancien Premier ministre, Mahammad Boun Abdallah Dionne, s’est engagé, mardi, à annuler l’ensemble des accords de pêche liant le Sénégal à d’autres entités, s’il sortait victorieux de l’élection présidentielle dont le premier tour doit se tenir le 24 mars.

    « Au lendemain de notre élection comme président de la République, la première mesure que je prendrais, est l’annulation de tous les accords de pêche qui ont été signés par le Sénégal », a-t-il déclaré.

    Le candidat de « Dionne 2024 » intervenait après avoir signé la charte pour une pêche durable, initiée par la Coalition nationale pour une pêche durable (CONADEP).

    « Le poisson sénégalais sera en priorité pour les pêcheurs, les industries sénégalaises, mais également les femmes transformatrices du secteur de la pêche », a indiqué le candidat à la présidentielle du 24 mars.

    Il dit vouloir mettre en place une politique de subvention pour accompagner le secteur et renouveler le pacte aussi bien industriel qu’artisanal.

    Ce programme consistera à subventionner à hauteur de 80 % tout le secteur à travers notamment l’achat de matériel et de carburant pour les pirogues à la pêche industrielle.

    L’objectif visé est d’augmenter les capacités de production, selon Mahammad Boun Abdallah Dionne.

    « Dans tout le Sénégal, 718 km de côte maritime, nous n’avons qu’un port de pêche. Notre engagement est de bâtir au Sénégal, sur les cinq ans de la durée du mandat unique que je souhaite faire, deux ports de pêche supplémentaires », a-t-il poursuivi.

    Il a souligné que son souhait est que ce nombre soit porté à cinq au cours du mandat suivant.

    Concernant la protection de l’environnement, il a demandé aux acteurs de la pêche d’être plus vigilants en perspective de la production de gaz et de pétrole au Sénégal.

    « Je demanderai au secteur d’être plus exigeant en termes de pollution marine, d’écosystème et également de respect des normes en ce qui concerne la pêche illégale », a-t-il conclu.

    AMN/AKS/BK

  • SENEGAL-PRESIDENTIELLE-CAMPAGNE / Le PUR s’étoffe pour accroître les chances d’Aliou Mamadou Dia, son candidat

    SENEGAL-PRESIDENTIELLE-CAMPAGNE / Le PUR s’étoffe pour accroître les chances d’Aliou Mamadou Dia, son candidat

    Dakar, 12 mars (APS) – Le Parti de l’unité et du rassemblement (PUR), a signé, mardi, à Dakar une charte avec plus 80 organisations et mouvements politiques dont l’objectif est de bâtir une coalition pouvant assurer la victoire à Aliou Mamadou Dia, son candidat à l’élection présidentielle du 24 mars.

    ‘’Nous sommes très honorés de recevoir plus de 80 organisations et partis politiques. Il s’agit d’alliés qui viennent de Tamba,  Thiès,  Ziguinchor et de toutes les régions du Sénégal‘’, a déclaré Aliou Mamadou Dia à la cérémonie de présentation des alliés du PUR en vue de l’élection présidentielle du 24 mars, en présence de représentants de plusieurs de ces mouvements et organisations politiques. 

    ‘’C’est au peuple de construire le pays. Vous les responsables de mouvements,  je vous ai choisi pour construire ce Sénégal et aider les populations’’ a-t-il dit à ses nouveaux alliés. 

    ‘’Je sais que vous êtes en contact de façon permanente avec les populations. Vous connaissez les difficultés des populations et vous êtes toujours à leurs côtés », a-t-il ajouté.

    Aliou Mamadou Dia a magnifié « l’engagement de l’ensemble des alliés et les à invités à investir le terrain pour convaincre les populations », en rappelant son option de faire une campagne de proximité.

    “Nous sommes une coalition qui cherche à transformer la vie sociale des Sénégalais.  C’est le temps de l’action, il faut descendre sur le terrain et rencontrer les populations’’, a-t-il fait valoir  non sans souligner qu’un vent de changement devrait impérativement souffler pour sauvegarder les intérêts du Sénégal.

    “Si nous voulons avancer, nous devons œuvrer à l’instauration de la culture du respect et de la sincérité en mettant avant les intérêts du Sénégal », a-t-il souligné. 

    De son côté, Ousseynou Ndiaye, président du Mouvement des patriotes pour une action citoyenne et transparente, a salué la vision politique du Pur. 

    “Nous avons signé cette charte pour travailler avec le Pur. À partir d’aujourd’hui, nous allons sans relâche œuvrer pour le triomphe de notre coalition. J’appelle les Sénégalais résidents et ceux de la diaspora à se regrouper autour du programme de notre leader pour construire notre pays », a-t-il lancé.

    ABD/AKS/ASG

  • SENEGAL-PRESIDENTIELLE-PROFIL / Anta Babacar Ngom, la surprise du chef

    SENEGAL-PRESIDENTIELLE-PROFIL / Anta Babacar Ngom, la surprise du chef

    Dakar, 12 mars (APS) – Personne ne l’a vue venir. Tel un ovni (objet volant non identifié), Anta Babacar Ngom, 38 ans, est apparue dans le champ politique quand personne ou presque ne l’attendait.

    Peu d’observateurs auraient d’ailleurs parié, ne serait-ce qu’un kopek, sur cette ‘’fille de’’, bombardée PDG de Sedima, une entreprise familiale prospère évoluant dans l’aviculture, la production d’aliment de volaille, etc.

    Des signes avant-coureurs devaient pourtant les alerter. Car, Anta Babacar Ngom a franchi avec brio l’immense obstacle de l’obtention de parrains. Un exploit, au moment où des cadors de la vie politique sénégalaise ont été, soit tout bonnement recalés, soit appelés à compléter leur liste trop courte de parrains.

    Et comme le dit l’adage, qui veut aller loin ménage sa monture. La présidente du mouvement Alternative pour une relève citoyenne (ARC) l’a visiblement bien assimilé en investissant, dès les premières heures, le terrain, à la quête de parrains à sa candidature. A la surprise générale, elle réussit à les obtenir du premier coup.

    Au vu des péripéties qui ont jalonné cette étape, rien que la validation par le Conseil constitutionnel de sa liste de parrains constitue une prouesse. Mais que ce fut dur ! Il a fallu pour Anta Babacar Ngom respirer l’odeur des grenades lacrymogènes tout le long de ses tournées dans des localités du pays.

    Cet apprentissage de la politique à la sénégalaise aux allures de bizutage montre que, pour elle, le jeu en vaut la chandelle.  Et il semble qu’elle n’a encore rien vu. C’était juste le teaser, pourrait-on dire pour emprunter un jargon cinématographique.

    Connaissant le paysage politique sénégalais et la période électorale, très souvent émaillés de tensions, le film proprement dit, la campagne électorale, se caractérise par son agitation.

    Provocations tous azimuts, attaques de convois, bagarres généralisées, tout ce qui caractérise la violence politique y passe, mais, pour Anta Babacar Ngom, l’engagement en politique obéit à des principes.

    ‘’Mon engagement portera sur l’éducation et la formation professionnelle pour révéler une nouvelle génération de leaders qui sera apte à relever les défis futurs’’, disait-elle, en août dernier, lors du lancement de son mouvement.

    Elle avait ajouté vouloir ‘’faire renaître l’espoir chez les jeunes et les populations sénégalaises en général’’.

    Après avoir franchi l’obstacle des parrainages, une première pour une femme dans l’histoire politique du Sénégal, voici donc Anta Babacar Ngom, définitivement qualifiée pour la présidentielle du 24 mars. Sans parti politique, sans carrière dans l’administration, elle devra lutter pied à pied pour se faire une place dans un univers dominé par les hommes. Dans un pays où, de surcroît, les relents patriarcaux ont la peau dure.

                                                            Femme leader

    Cela ne semble pas ébranler outre mesure cette femme leader, PDG du holding familial, Sedima, employant près de 800 salariés et riche d’un chiffre d’affaires de 42 milliards de francs CFA.

    Son père Babacar, lui a mis le pied à l’étrier en 2016, alors qu’elle n’avait que 30 ans, à son retour du Canada et de la France, où elle a été formée.

    Créée en 1976, l’entreprise Sedima est active dans l’aviculture, l’aliment de volaille, mais également dans l’immobilier et la boulangerie.

    Présent au Mali et au Congo-Brazzaville, le groupe gère depuis 2018 la franchise KFC au Sénégal.

    Si cette expérience managériale dans le privé ne suffit pas, Anta Babacar Ngom, qui a fait partie de l’équipe de campagne de Macky Sall en 2012, pourra miser sur le jeunisme et la photogénie. Des atouts certes pas décisifs, mais non-négligeables à l’ère des élections 2.0. Feu Djibo Ka, Abdoulaye Bathily ont, en leur temps, joué sur l’un, l’autre ou les deux registres.

    Le premier était d’ailleurs appelé par le doux sobriquet de ‘’Peul bu rafèt’’ (Le Peul élégant, en wolof). Quant au second, les militants de son parti, la LD/MPT, n’hésitaient pas à chauffer ses meetings, chantant en chœur : ‘’Il est beau, il est jeune’’.

    Aujourd’hui, avec l’apport des médias sociaux, Anta Babacar Ngom peut rajouter à ces atouts, sa présence remarquée sur les réseaux sociaux.

    D’ailleurs, sur une de ses vidéos publiées sur TikTok, on la voit vêtue d’un jeans et d’un polo, marchant, puis pressant, cheveux au vent, avant de sauter dans sa rutilante voiture, le tout en images au ralenti. Une communication à l’ère du numérique qui renvoie à la campagne à l’américaine.

    A ceux qui lui collent l’étiquette du ‘’Macky-compatible’’, elle dit : ‘’C’est en unissant nos forces que nous pourrons défendre efficacement les principes de notre démocratie et garantir le respect des règles électorales’’.

    De chef d’entreprise à président de la République, la marche est on ne peu plus haute.

    Certains en Afrique et ailleurs, Marc Ravalomanana à Madagascar, Patrice Talon au Bénin, feu Silvio Berlusconi en Italie, ont réussi à la franchir. Pourquoi pas Anta Babacar Ngom, au Sénégal ?

    ABB/AKS/SBS/ASG

  • SENEGAL-PRESIDENTIELLE-PROFIL / Thierno Alassane Sall, un défenseur de la République et de ses valeurs  

    SENEGAL-PRESIDENTIELLE-PROFIL / Thierno Alassane Sall, un défenseur de la République et de ses valeurs  

    Thiès, 12 mars (APS) – Sur la liste des dix-neuf candidats retenus pour l’élection présidentielle du 24 mars, Thierno Alassane Sall (TAS), en acronyme, forme avec Idrissa Seck, le duo de ceux qu’il convient d’appeler les « candidats de Thiès ». La particularité de son orientation politique peut résider dans son engagement sans faille pour la défense de la République et de ses valeurs.

    Le fils d’imam, moulé dans les valeurs islamiques dès son jeune âge, en garde encore les empreintes, indélébiles.

    Son défunt père Amadou Tidiane Sall a eu à diriger les prières à la grande mosquée de Grand-Thiès.

    Le nom de son parti, République des valeurs, est une inspiration qui n’est certainement pas étrangère à cette ambiance de piété dans laquelle il a baigné, enfant.

    Thierno (qui signifie aussi marabout, en langue Pulaar), comme l’appellent les intimes, a fait ses études primaires à l’école des HLM Route de Dakar, à Thiès. Il a fréquenté le lycée Malick Sy de la cité du rail, où il obtient son baccalauréat. Il est ensuite allé poursuivre ses études à l’étranger, plus précisément en Tunisie, où il s’inscrit à l’École nationale d’ingénieurs de Sfax.

    Avec son diplôme d’ingénieur en télécommunications et en aviation civile, obtenu dans cet établissement tunisien, il est recruté une fois de retour au pays, à l’Agence pour la sécurité de la navigation aérienne en Afrique et à Madagascar (ASECNA), basée à Dakar. Une carrière de 22 ans qui l’a conduit jusqu’aux Comores pour, aime-t-il rappeler, lui faire payer ses prises de positions qui n’agréaient pas toujours la hiérarchie.

    Il a occupé les fonctions d’auditeur de l’aviation civile pour le compte de l’Organisation de l’aviation civile internationale (OACI) en Afrique, en Europe et en Asie.

    TAS a aussi été chef du Département sécurité et qualité à la direction générale de l’ASECNA et directeur de la navigation aérienne de l’Agence nationale de l’aviation civile du Sénégal (ANACS).

    À l’ASECNA, où il a passé le plus gros de sa carrière professionnelle, il a aussi occupé le poste de chef de l’Inspection technique. Ce, avant d’être nommé membre de l’équipe des 19 experts mondiaux choisis pour la mise en place de l’annexe 19 de l’OACI sur la sécurité aérienne, Safety Management Panel (SMP).

    Engagement politique

    Son engagement politique est présenté comme le fait du hasard. Avec l’avènement de Macky Sall en 2012, il se voit confier la direction de l’Autorité de régulation des télécommunications et des postes (ARTP), où il fait un passage éclair, d’avril 2012 à octobre 2012.

    Thierno Alassane Sall est ensuite nommé, successivement, ministre des Infrastructures et des Transports aériens, avant d’avoir en charge le portefeuille de l’Énergie de 2015 à 2017.

    Réputé travailleur, rigoureux et doté d’un franc-parler certain, son passage dans ce ministère a coïncidé avec d’importantes découvertes d’hydrocarbures offshore, mais également avec le redressement de la Senelec, la société publique d’électricité. Cette période a été aussi marquée par des investissements substantiels dans la production d’énergie électrique et solaire et l’électrification rurale.

    En tant que responsable des cadres de l’Alliance pour la République (APR), une de ses missions étaient, en même temps, de faire rayonner Thiès, mais également d’asseoir le parti présidentiel dans sa ville natale où l’opposant Idrissa Seck régnait en maître absolu.

    Il ne s’est pas fait prier pour multiplier les réalisations. Selon un de ses proches, « à Thiès, toutes les nouvelles routes sont l’œuvre de Thierno Alassane Sall : cité Malick Sy, Sofraco, Parcelles Assainies, Grand-Thiès, l’Esplanade de la grande mosquée de Grand-Thiès, route de Diakhao, Fandène et Moussanté. »

    Abdoul Mbaye, ancien Premier ministre, a dit à son propos dans son ouvrage « Servir » : « Monsieur Thierno Alassane Sall est un technocrate membre influent du parti présidentiel. J’ai eu le net sentiment qu’il faisait de la politique par conviction. Je me souviens un jour lui avoir dit : quand je te vois, je regrette de ne m’être engagé en politique, car j’ai conscience qu’on peut faire de la politique dans notre pays sans vendre son âme ».

    Parallèlement à ses activités politiques, l’ancien ministre milite pour le bien-être des couches défavorisées.

    Mais en mai 2017, il sort du gouvernement, à cause de « divergences irréconciliables » avec le président Sall autour de de l’affaire Petro-Tim et des contrats entre l’Etat du Sénégal et Total qu’il dénonçait. Cette séquence est retracée dans son livre « Le protocole de l’Élysée. Confidences d’un ancien ministre sénégalais du pétrole », publié en septembre 2020, aux éditions Fauves. Un ouvrage très critique de la gestion des ressources naturelles du pays depuis 2000.

    C’est sur ces désaccords avec le chef de l’État, portant sur les négociations des contrats d’exploration du pétrole et du gaz au Sénégal, qu’il quittera le gouvernement et le parti présidentiel.  Il mettra sur pied sa propre formation politique : la République des Valeurs, avec laquelle il compte conquérir le cœur des élections sénégalais au soir du scrutin présidentiel du 24 mars prochain.

    ADI/ABB/AKS/BK

  • SENEGAL-CAMPAGNE-PRESIDENTIELLE / Saint-Louis : Aly Ngouille Ndiaye promet de régler le problème de la brèche

    SENEGAL-CAMPAGNE-PRESIDENTIELLE / Saint-Louis : Aly Ngouille Ndiaye promet de régler le problème de la brèche

    Saint-Louis, 12 mars (APS) – Le candidat à l’élection présidentielle Aly Ngouille Ndiaye promet de régler le problème de la brèche de Saint-Louis à l’origine de nombreux chavirements mortels de pirogues de pêcheurs sur la Langue de Barbarie, s’il accédait à la magistrature suprême.

     »Pour la brèche, nous allons trouver une solution et je m’y engage durant mon mandat », a dit le leader de la coalition AlyNgouille2024 lundi à Saint-Louis où il s’est rendu au quartier des pêcheurs de Guet-Ndar dans le cadre de la campagne électorale pour la présidentielle du 24 mars.

    Le candidat à la présidentielle a aussi promis de régler le problème de la rareté des ressources par diverses mesures comme celle de trouver des licences aux petites pirogues qui ne peuvent plus évoluer à Diattara, lieu de pêche où se trouve actuellement la plateforme gazière.

     »Cette plateforme n’est pas prête à quitter mais nous allons trouver une alternative en négociant des licences de pêche pour les petites pirogues avec la Mauritanie », a dit M. Ndiaye qui explique la rareté des ressources par également l’activité des bateaux jusque dans les espaces réservées aux petites pirogues.

    Un port de pêche et un quai de pêche figurent aussi dans le programme de Aly Ngouille qui promet à Saint-Louis une usine de transformation de poisson pour faire revenir la ressource halieutique en déperdition dans les cotes saint-louisiennes.

    AMD/ASB/SKS/OID