Catégorie : Politique

  • SENEGAL-POLITIQUE / Le rapport du Dialogue national officiellement remis au chef de l’Etat

    SENEGAL-POLITIQUE / Le rapport du Dialogue national officiellement remis au chef de l’Etat

    Dakar, 4 mars (APS) – Le chef de l’Etat, Macky Sall, a reçu, lundi, au palais de la République, le rapport du dialogue national qui s’était tenu les 26 et 27 février au Centre international de conférences Abdou Diouf de Diamniadio, a appris l’APS de source officielle.

    Après avoir reçu symboliquement le document des mains du ministre de l’Intérieur, Sidiki Kaba, le président de la République a déclaré avoir pris note des recommandations de cette concertation des forces vives de la nation, a indiqué la même source.

    Conformément à la promesse qu’il avait faite à l’ouverture de cette concertation, Macky Sall a assuré qu’il allait saisir le Conseil constitutionnel afin de recueillir son avis au sujet de la date de l’élection et de la gestion de l’après 2 avril, la date marquant la fin de son mandat.

    Il n’a pas manqué de magnifier le travail qui lui a été soumis et de saluer « le génie sénégalais à surmonter les difficultés pour renforcer davantage notre système démocratique ».

    Plusieurs acteurs de la majorité présidentielle, de la société civile ainsi que des candidats recalés à l’élection présidentielle avaient pris part à cette concertation nationale qui avait été initiée par le président Macky Sall.

    Des leaders religieux et coutumiers ont également pris part à cette concertation sanctionnée par la proposition faite par les participants au chef de l’Etat de prendre un décret convoquant le corps électoral le 2 juin prochain pour la tenue de l’élection présidentielle initialement fixée au 25 février dernier.

    Ils ont également proposé que le président sortant, dont le mandat arrive à échéance le 2 avril, puisse rester en fonction jusqu’à l’installation de son successeur.

    Seize des dix-neuf candidats retenus par le Conseil constitutionnel n’ont pas participé à cette rencontre, de même que plusieurs franges d’acteurs se réclamant de la société civile.

    La décision de boycott de ce dialogue dit national est une des matérialisations de la crise politique que le pays traverse depuis l’annonce du report de l’élection présidentielle qui devait déboucher sur le choix d’un successeur au président Macky Sall, au pouvoir depuis 2012.

    La convocation de cette concertation est le procédé choisi par Macky Sall préalablement à la détermination d’une nouvelle date pour l’élection présidentielle.

    Il s’était notamment engagé le 16 février à “pleinement exécuter” une décision du Conseil constitutionnel invitant les autorités compétentes à fixer une date pour l’élection présidentielle, après que la juridiction a constaté l’impossibilité de l’organiser le 25 février, comme initialement prévue.

    Dans cette même décision, le Conseil constitutionnel a jugé “contraire à la Constitution”, l’adoption par l’Assemblée nationale, d’une loi repoussant au 15 décembre prochain la tenue du scrutin.

    Cette loi parlementaire a été votée le 5 février, deux jours après que le président de la République a annoncé, lors d’un discours à la nation, l’abrogation du décret par lequel il avait convoqué les électeurs aux urnes le 25 février. 

    Vague de libération d’activistes et de militants politiques

    En prenant cette décision, le 3 février, il a invoqué des soupçons de corruption concernant des magistrats parmi ceux qui ont procédé à l’examen des 93 dossiers de candidature et jugé recevables 20 d’entre eux.

    S’adressant à la nation, le chef de l’État a souhaité l’organisation d’un “dialogue national ouvert, afin de réunir les conditions d’une élection libre, transparente et inclusive dans un Sénégal apaisé”.

    Selon la loi électorale, il faut être de nationalité exclusivement sénégalaise pour briguer la magistrature suprême au Sénégal.

    Les membres du groupe parlementaire Liberté et démocratie avaient demandé et obtenu la mise en place d’une commission d’enquête parlementaire pour faire la lumière sur les allégations de corruption et de “connexions douteuses”.

    L’ouverture d’une information judiciaire a mis fin aux travaux de cette commission d’enquête parlementaire chargée de faire la lumière sur les accusations portées par le PDS contre des juges du Conseil constitutionnel.

    Quatre personnes ont perdu la vie dans les violences qui ont émaillé les manifestations de protestation contre le report de l’élection présidentielle.

    Ces victimes ont été enregistrées à Dakar, Saint-Louis et Ziguinchor lors de heurts ayant opposé des protestataires aux forces de l’ordre.

    Ces évènements ont été suivis, quelques jours plus tard, par une vague de libérations d’activistes et de militants arrêtés dans le cadre d’activités en lien avec leur engagement politique.

    AKS/BK

  • SENEGAL-POLITIQUE / Le rassemblement à l’appel du Front de résistance interrompu par des jets de pierre

    SENEGAL-POLITIQUE / Le rassemblement à l’appel du Front de résistance interrompu par des jets de pierre

    Dakar, 2 mars (APS) – Des échauffourées ayant mis aux prises des partisans de Khalifa Ababacar Sall et d’Ousmane Sonko ont mis fin, samedi, à Dakar, au rassemblement organisé par le Front de résistance, une structure regroupant plusieurs entités qui militent pour la tenue de l’élection présidentielle avant la fin du mandat du président Macky Sall, le 2 avril prochain.

    Plusieurs dizaines de militants et d’activistes s’étaient donnés rendez-vous au terrain des HLM Gran Yoff à l’appel du Front de résistance Fippu, pour réclamer l’organisation d’une élection présidentielle avant la fin du mandat du président en fonction.

    Des jets de pierre ont interrompu la manifestation après que des huées ont perturbé le discours du représentant de Khalifa Ababacar Sall. Des partisans de l’opposant emprisonné, Ousmane Sonko, scandaient le nom de leur leader au moment de l’allocution.

    Il s’en est suivi des jets de pierre opposant les deux camps, entrainant du coup la dispersion de cette manifestation qui se voulait pacifique.

    Le Front de résistance Fippu, une plateforme récemment mise en place, regroupe 16 des candidats à l’élection présidentielle, divers mouvements politiques et de la société civile.

    L’élection présidentielle au Sénégal, initialement prévue le 25 février, a été de facto reportée après que le président Macky Sall, a abrogé le décret convoquant les électeurs à la veille de l’ouverture de la campagne électorale, le 3 février.

    Dans un discours à la nation, le chef de l’Etat avait expliqué avoir pris cette décision pour permettre de faire la lumière sur des soupçons de corruption à l’encontre de deux des juges qui ont procédé au contrôle de validé des parrainages et des dossiers de candidature au scrutin.

    Les accusations ont notamment été portées par le Parti démocratique sénégalais (PDS), dont le dossier de candidature du leader, Karim Wade a été rejeté en raison de la double nationalité sénégalaise et française du fils de l’ancien président Abdoulaye Wade.

    Cela a entrainé une crise politico-institutionnelle sans précédent au Sénégal.

    Le 15 février dernier, le Conseil constitutionnel a jugé contraire à la constitution, une loi adoptée par l’Assemblée nationale pour reporter au 15 décembre l’élection présidentielle qui devait se tenir le 25 février.

    Dans cette même décision, la haute juridiction a révoqué le décret d’annulation de la convocation des électeurs et demandé aux autorités compétentes d’organiser l’élection présidentielle ‘’dans les meilleurs délais’’.

    Après s’être engagé le lendemain à pleinement exécuté cette décision, le chef de l’Etat a convoqué les 26 et 27 février un dialogue national à l’issue de laquelle la date du 2 juin a été proposée par les participants pour la tenue du premier tour du scrutin.

    Le président Macky Sall a promis le 28 février que les recommandations émanant de cette concertation allaient être soumises au Conseil constitutionnel.

    Il n’a pas manqué dès le lendemain de réaffirmer sa décision de quitter ses fonctions le 2 avril, date d’expiration de son mandat de cinq ans à la tête du pays.

    BB/AKS/OID

  • SENEGAL-COLLECTIVITE-BUDGET / Diama : le budget stagne à 299 millions

    SENEGAL-COLLECTIVITE-BUDGET / Diama : le budget stagne à 299 millions

    Diama (Dagana), 2 mars (APS) – La commune de Diama, dans le département de Dagana (nord), a adopté vendredi un budget de 299 millions de francs CFA, dont 75 millions 677 mille destinés à l’investissement, a constaté l’Aps.

    Le montant de ce budget adopté en seconde lecture suite à une demande introduite par un agent municipal, est resté constant par rapport à l’exercice précédent.

    La session a eu lieu en présence du maire de Diama, Oumar Sow, et sous la supervision du sous-préfet de l’arrondissement de Ndiaye, Oumou Diamanka.

    Un montant de 15 millions de francs CFA est dédié à l’adduction d’eau et 21 millions à la construction d’un hangar.

    Vingt-cinq millions sont alloués à l’éducation, à raison de  18 millions pour la construction de salles de classe et 7 millions pour le mobilier et le matériel scolaire.

    La mairie a réservé 6 millions 677 mille francs CFA aux études à objectif multiple.

    Le sous-préfet de Ndiaye, Oumou Diamanka, a invité les élus locaux à travailler ‘’en parfaite synergie’’ avec les maires et ‘’éviter les querelles inutiles’’ afin de les accompagner dans leur mission.

     »Le travail dans une commune est une mission commune. Nous devons faire de notre mieux pour travailler ensemble et éviter les querelles inutiles afin d’accompagner le maire dans ses missions », a déclaré Mme Diamanka.

    OG/AMD/ASG

  • SENEGAL-COLLECTIVITE / Diama : les conseillers municipaux invités à travailler en parfaite synergie avec les maires

    SENEGAL-COLLECTIVITE / Diama : les conseillers municipaux invités à travailler en parfaite synergie avec les maires

    Diama, 2 mars (APS) – Le sous-préfet de Ndiaye, Oumou Diamanka, a invité les conseillers municipaux de Diama, dans le département de Dagana (nord), à travailler « en parfaite synergie » avec les maires et ‘’éviter des querelles inutiles’’ afin de les accompagner dans leur mission.

     »Le travail dans une commune est une mission commune. Nous devons faire de notre mieux pour travailler ensemble et éviter les querelles inutiles afin d’accompagner le maire dans ses missions », a déclaré Mme Diamanka lors du vote du budget 2024 de la commune de Diama, en présence du maire, Oumar Sow.

    En cas d’échec, la responsabilité ne peut être imputée uniquement ni au maire, ni aux conseillers locaux, mais à toute l’équipe municipale.

     »Vous avez un mandat de cinq ans et faites tout pour arriver à la hauteur des attentes de la population, de ceux qui vous ont choisi, ceux qui viendront demain après vous, car quand le maire fera le bilan avec le comptable, l’organe exécutif, vous serez également là », a-t-elle rappelé.

    Le maire, bien qu’élu par les populations, reste avant tout un agent de l’Etat, a-t-elle précisé.

    OG/AMD

  • SENEGAL-EUROPE-POLITIQUE / L’UE salue la confirmation par Macky Sall de sa décision de quitter ses fonctions le 2 avril

    SENEGAL-EUROPE-POLITIQUE / L’UE salue la confirmation par Macky Sall de sa décision de quitter ses fonctions le 2 avril

    Dakar, 1er mars (APS) – L’Union européenne a salué vendredi la confirmation par le président Macky Sall de sa décision de quitter ses fonctions le 2 avril prochain et de son engagement à faire pleinement exécuter la décision du Conseil constitutionnel du Sénégal du 15 février dernier, portant sur l’organisation de la présidentielle sénégalaise.

    Le chef de l’Etat sénégalais a réaffirmé, jeudi, sa décision de quitter ses fonctions le 2 avril, correspondant à la fin officielle de son mandat, assurant que la date de son départ « reste absolument ferme ».

    « Le Dialogue national a proposé le 2 juin 2024 comme nouvelle date de l’élection présidentielle au Sénégal. Je remercie les forces vives pour ces assises. Toutefois je tiens à préciser que je quitterai mes fonctions au terme de mon mandat le 2 avril, comme je l’ai déjà indiqué. La date de mon départ reste absolument ferme », a déclaré Macky Sall sur le réseau social X.

    « L’Union européenne salue la confirmation par le président Macky Sall de quitter ses fonctions au terme de son mandat le 2 avril prochain et se félicite de l’engagement du président de la République à faire pleinement exécuter [la décision du Conseil constitutionnel] portant sur l’organisation de la présidentielle sénégalaise, a notamment déclaré Nabila Massrali, porte-parole de l’UE, au cours d’une conférence presse.

    La position de l’Union européenne consistait à se référer à la décision du Conseil constitutionnel du Sénégal rendue le 15 février et qui appelle les autorités à l’organisation de l’élection présidentielle dans les meilleurs délais tenant compte du fait que le scrutin ne pouvait pas être reportée au-delà de la durée du mandat présidentiel, a-t-elle rappelé.

    « L’Union européenne prend également acte de la confirmation de la liste des candidats à l’élection présidentielle et prend note de la consultation politique des 26 et 27 février dont les propositions après présentation au président de la République seront soumises au Conseil constitutionnel », a ajouté Nabila Massrali.

    Elle a de nouveau appelé les autorités du Sénégal « à respecter les aspirations légitimes des citoyens et de toutes les forces vives de la nation à préserver la démocratie, les libertés fondamentales et l’Etat de droit ».

    Le Sénégal est en proie à une crise politique après que le chef de l’Etat, Macky Sall, a annoncé le 3 février l’abrogation du décret convoquant le corps électoral, le 25 février, pour la tenue de la présidentielle.

    Le président Macky Sall a invoqué des suspicions de corruption agitées par le Parti démocratique sénégalais (PDS), à l’encontre de deux juges du Conseil constitutionnel au sujet du rejet du dossier de candidature de son leader à l’élection présidentielle, Karim Meïssa Wade, pour double nationalité.

    Cette annonce a été suivie, deux jours plus tard, du vote d’une loi reportant au 15 décembre prochain l’élection présidentielle initialement prévue le 25 février dernier.

    Dans une décision rendue le 15 février, le Conseil constitutionnel a jugé cette loi contraire à la Constitution.

    Il a annulé en même temps le décret avec lequel Macky Sall a renoncé à la convocation des électeurs aux urnes pour l’élection d’un nouveau président de la République, le 25 février.

    Le 16 février, à travers un communiqué, le chef de l’Etat s’était notamment engagé à pleinement exécuter une décision du Conseil constitutionnel invitant les autorités compétentes à fixer une date pour l’élection présidentielle.

    Quatre personnes ont perdu la vie dans les violences qui ont émaillé les manifestations de protestation contre le report annoncé de l’élection présidentielle.

    Ces victimes ont été enregistrées à Dakar, Saint-Louis et Ziguinchor lors de heurts ayant opposé des protestataires aux forces de l’ordre.

    Ces évènements ont été suivis, quelques jours plus tard, par une vague de libérations d’activistes et de militants arrêtés dans le cadre d’activités en lien avec leur engagement politique.

    AKS/BK

  • SENEGAL-SOCIETE / Les condamnations de la classe politique après l’agression de la journaliste Maïmouna Ndour Faye

    SENEGAL-SOCIETE / Les condamnations de la classe politique après l’agression de la journaliste Maïmouna Ndour Faye

    Dakar, 1er mars (APS) – Des candidats à l’élection présidentielle et figures de vie politique sénégalaise ont condamné l’agression dont a été victime jeudi dans la soirée la journaliste Maïmouna Ndour Faye devant son domicile, et réclamé que la lumière soit faite sur cette affaire.

    La directrice de 7 Tv, une chaine de télévision privée, a été admise aux urgences de l’hôpital militaire de Ouakam après avoir été poignardée par un individu alors qu’elle rejoignait son domicile après le travail. ‘’Elle souffre atrocement, mais sa vie est hors de danger’’, confiait à une télévision privé (TFM), vendredi au matin, un de ses collègues.

    La classe politique, dans son ensemble, a réagi à cette agression, à l’image du candidat à l’élection présidentielle Khalifa Ababacar Sall, qui fait part de sa « totale indignation face à l’agression barbare de la journaliste Maïmouna Ndour Faye ».

    « Cet acte violent ne trouve aucune justification dans une démocratie qui consacre la liberté d’expression. Je souhaite prompt rétablissement à la directrice de 7 Tv. J’exige que toute la lumière soit faite sur cette affaire et que les auteurs soient poursuivis », a indiqué l’ancien maire de Dakar dans un message publié sur le réseau social X.

    « Barbarisation anonyme et rampante de notre société »

    Aly Ngouille Ndiaye, également candidat à l’élection présidentielle, a utilisé la même plateforme pour exprimer sa peine après « l’agression odieuse » dont a été victime Maïmouna Ndour Faye, journaliste et directrice générale de 7 Tv.

    « Je condamne vigoureusement cet acte barbare.  Je lui souhaite un prompt rétablissement et exige que toute la lumière soit faite sur cette affaire », a-t-il écrit.

     « Je condamne, et nous condamnons tous la barabarisation anonyme et rampante de notre société. […] Le Sénégal juste et solidaire que nous voulons, sera un pays de véritable fraternité et de convergence vers notre idéal commun », a pour part déclaré l’ancien Premier ministre, Mahammed Boun Abdallah Dionne, candidat à la magistrature suprême.

    De son côté, le candidat Thierno Alassane Sall dit espérer qu’une enquête sera diligentée pour qu’une telle agression ne reste pas impunie.

    « La journaliste a souvent prévenu qu’elle était menacée, on ne l’a pas prise au sérieux. Elle-même a pris sans doute l’affaire à la légère ou peut-être n’a-t-elle pas vu changer le pays où nous vivons », a ajouté Thierno Alassane Sall.

    Les directoires de campagne des candidats se sont également joints au concert de condamnation. Il en est ainsi de celui du candidat Amadou Ba qui déplore « un acte barbare et inacceptable dans une démocratie majeure et ouverte à l’image du modèle sénégalais ».

    Dans un communiqué parvenu à l’APS, le directoire de campagne du candidat de la mouvance présidentielle estime que les auteurs de l’agression contre Maimouna Ndour Faye « doivent être recherchés, trouvés et punis à la hauteur de leur acte ignoble ».

    La « coalition Diomaye Président », qui porte la candidature de Diomaye Faye, membre du parti dissous Pastef, a tenu à témoigner son soutien et sa solidarité à la journaliste, sa famille et ses collègues.

    « Lumière doit être faite dans les meilleurs délais sur cette agression »

    « Nous formulons pour elle les sincères vœux d’un prompt rétablissement sans la moindre séquelle. Nous demandons par ailleurs aux autorités compétentes de faire le nécessaire pour élucider cette affaire afin que justice soit faite », souligne la « coalition Diomaye Président » dans un communiqué.

    Abdourahmane Diouf, candidat recalé à l’élection présidentielle, parle d’un « réveil brutal » avec l’agression de la journaliste Maïmouna Ndour Faye. « Je condamne avec la dernière énergie cet acte odieux à l’encontre de la dignité humaine », a-t-il déclaré sur le réseau social X.

    De même, l’ancienne Première ministre Aminata Touré dit également condamner « avec la dernière énergie une agression sauvage », ajoutant espérer que « le coupable de cet acte odieux sera rapidement retrouvé et traduit en justice ».

    La Task Force républicaine, cadre de réflexion de l’Alliance pour la République (APR), a dénoncé « un acte lâche, ignoble et criminel ».

    Elle dit marquer sa solidarité et sa compassion à la victime ainsi qu’à l’ensemble de ses collaborateurs et parents. La Task Force républicaine « sollicite des autorités compétentes que lumière soit faite dans les meilleurs délais sur cette agression ».

    AKS/BK

  • AFRIQUE-POLITIQUE-REACTION / Tchad : Mahamat Faki exprime son « profond regret » suite à la mort de l’opposant Yaya Dillo

    AFRIQUE-POLITIQUE-REACTION / Tchad : Mahamat Faki exprime son « profond regret » suite à la mort de l’opposant Yaya Dillo

    Dakar, 1er mars (APS) – Le président de la Commission de l’Union africaine (UA), Moussa Faki Mahamat, a fait part de son « profond regret », après la mort de plusieurs personnes au Tchad, parmi lesquels figure l’opposant Yaya Dillo, tué mercredi à Ndjaména, la capitale tchadienne, dans l’assaut par l’armée du siège de son parti.

    « Le président de la Commission de l’Union africaine (UA), S.E Moussa Faki Mahamat regrette profondément le recours à la violence qui a entraîné mort et blessures d’hommes au Tchad », lit-on dans un communiqué parvenu à l’APS.

    M. Dillo était le principal opposant à la junte tchadienne du général Mahamat Idriss Déby Itno dont il est le cousin.

    Il était accusé d’avoir attaqué, dans la nuit de mardi à mercredi, les locaux des services de renseignements, après l’arrestation d’un de ses partisans pour « tentative d’assassinat contre le président de la Cour suprême ».

    En réaction, l’armée tchadienne a donné l’assaut contre les locaux de sa formation, le Parti socialiste sans frontières (PSF), où il s’était retranché et n’a pas voulu se rendre.

    Dans son communiqué, Moussa Faki Mahamat a réitéré son appel aux acteurs politiques tchadiens pour le respect du « principe immuable de l’Union africaine, celui du règlement pacifique des différends » politiques.

    Il a également rappelé « l’impérieuse nécessité pour le Tchad de renouer de façon authentique avec le dialogue inclusif de toutes les forces politiques, sociales, civiles et militaires pour un avenir de stabilité, de démocratie et de prospérité partagée ».

    ABB/SBS/BK

  • SENEGAL-POLITIQUE / Des universitaires appellent le Conseil constitutionnel à fixer une date pour la présidentielle

    SENEGAL-POLITIQUE / Des universitaires appellent le Conseil constitutionnel à fixer une date pour la présidentielle

    Dakar, 1er mars (APS) – Le Collectif des universitaires pour la démocratie (CUD) s’est élevé vendredi contre les recommandations issues du dialogue national tenu lundi et mardi derniers à Diamniadio, et appelé le Conseil constitutionnel à fixer une date pour la tenue de l’élection présidentielle avant la date du 2 avril, marquant la fin du mandat du président Macky Sall.

    “Le CUD exhorte le Conseil constitutionnel à fixer une date pour l’élection présidentielle avant la fin du mandat du président de la République en fonction“, ont indiqué les membres de la structure lors d’une conférence de presse.

    Dans une déclaration lue par Ibrahima Sylla, un de ses membres, le CUD a notamment rejeté les conclusions issues du dialogue national qui s’est déroulé du 26 au 27 février dernier, au Centre international de conférences Abdou Diouf de Diamniadio.

    “En demandant la réintégration des candidats déjà éliminés dans un dialogue auquel 17 des 19 candidats déjà retenus, et proposé la date du 2 juin pour la tenue de la présidentielle, les conclusions du dialogue national contreviennent à la décision du Conseil constitutionnel’’, ont estimé les membres du CUD.

    Pour ce collectif regroupant 300 universitaires, les concertations auraient dû être menées avec les services du ministère de l’Intérieur, notamment la Direction générale des élections, la Commission électorale nationale autonome (CENA) et les 19 candidats retenus par le Conseil constitutionnel.

    BB/AKS/ASG

  • SENEGAL-POLITIQUE / Sidiki Kaba évoque une éventuelle reprise du processus électoral 

    SENEGAL-POLITIQUE / Sidiki Kaba évoque une éventuelle reprise du processus électoral 

    Dakar, 29 fév (APS) – Le ministre de l’Intérieur, Sidiki Kaba, a évoqué, jeudi, à Dakar, une éventuelle reprise du processus électoral, au cas où le président de l’Assemblée nationale succèderait à Macky Sall à partir du 2 avril, la date marquant la fin du mandat du chef de l’État sortant.

    Sidiki Kaba estime que ‘’c’est le président de l’Assemblée nationale qui devient automatiquement président de la République’’, à supposer que le Conseil constitutionnel serait amené à constater une ‘’vacance du pouvoir’’.

    Il s’entretenait avec des journalistes, deux jours après la clôture du dialogue national organisé par Macky Sall, préalablement au choix d’une date pour la tenue de l’élection présidentielle initialement prévue le 25 février.

    Le président de l’Assemblée nationale, accédant ainsi aux plus hautes fonctions de l’État, sera alors ‘’tenu d’organiser l’élection dans un délai de soixante à quatre-vingt-dix jours, ce qui signifie qu’il n’y a plus de droits acquis’’, qu’il n’y a plus 19 candidats retenus à l’issue de la première phase de vérification effectuée par le Conseil constitutionnel, ‘’c’est la réouverture des candidatures’’, a-t-il-précisé.

    ‘’Donc, tout le processus va reprendre, c’est ce qui va se passer si c’est le président de l’Assemblée nationale qui devient président de la République’’, a insisté M. Kaba.

    Le ministre de l’Intérieur estime que ‘’dans ce cas de figure, les pouvoirs du président de l’Assemblée nationale seront aussi très limités’’.

    ‘’Il y a un certain nombre d’actions qu’il ne peut pas faire, et qui sont énumérées dans la Constitution. Son pouvoir principal reste l’organisation de l’élection présidentielle’’, a-t-il- souligné.

    Les participants au dialogue national ont proposé que le chef de l’État convoque par décret les électeurs aux urnes, le 2 juin prochain, pour la tenue de l’élection présidentielle initialement fixée au 25 février dernier.

    Ils ont également proposé que le président sortant, dont le mandat prend fin le 2 avril, puisse rester en fonction jusqu’à l’installation de son successeur.

    Le dialogue national s’est tenu lundi et mardi derniers, sans la participation de 16 des 19 candidats retenus par le Conseil constitutionnel.

    Plusieurs acteurs se réclamant de la société civile n’ont pas participé à cette concertation visant notamment à fixer la date de la présidentielle.

    L’annonce du report de l’élection a plongé le pays dans une crise politique, d’où la tenue de cette concertation préalablement à la détermination d’une nouvelle date pour l’élection présidentielle.

    Des soupçons de corruption

    Le président sortant s’était notamment engagé, le 16 février, à ‘’pleinement exécuter’’ une décision du Conseil constitutionnel l’invitant à fixer une date pour l’élection présidentielle, après que la haute juridiction a constaté l’impossibilité de l’organiser le 25 février.

    Dans cette même décision, le Conseil constitutionnel a jugé ‘’contraire à la Constitution’’ l’adoption par l’Assemblée nationale d’une loi reportant le scrutin au 15 décembre prochain.

    Cette loi d’initiative parlementaire a été votée le 5 février, deux jours après que le président de la République a annoncé, lors d’un discours adressé à la nation, l’abrogation du décret par lequel il avait convoqué les électeurs aux urnes le 25 février.

    En prenant cette décision, le 3 février, il a invoqué des soupçons de corruption concernant des magistrats parmi ceux qui ont procédé à l’examen des 93 dossiers de candidature et jugé recevables 20 d’entre eux, puis 19, après que le médecin Rose Wardini a jeté l’éponge.

    Les membres du groupe parlementaire Liberté et démocratie avaient demandé et obtenu la mise en place d’une commission d’enquête parlementaire chargée de faire la lumière sur les allégations de corruption et de ‘’connexions douteuses’’.

    L’ouverture d’une information judiciaire a mis fin aux travaux de cette commission d’enquête chargée de plancher sur les accusations portées par le PDS contre des juges du Conseil constitutionnel.

    ABD/BK/ESF/AKS

  • SENEGAL-POLITIQUE-SOCIETE / Le khalife de Thiénéba appelle les Sénégalais à cultiver la paix

    SENEGAL-POLITIQUE-SOCIETE / Le khalife de Thiénéba appelle les Sénégalais à cultiver la paix

    Thiès, 29 fév (APS) – Le khalife du foyer religieux musulman de Thiénaba, Serigne Assane Seck, a appelé, jeudi, à Thiès, les Sénégalais à cultiver la paix et à bannir la violence qui ne saurait être une solution aux problèmes du pays.

    « Unissez-vous et mettez vos cœurs et vos esprits au service de tout ce qui pourra construire le pays. Pour notre part, nous avons plus de 80 ans, nous ne sommes plus concernés, nous allons bientôt rejoindre le Prophète Mouhamed (PSL) au Paradis, pour vous laisser avec votre Sénégal », a dit Serigne Assane Seck.

    Il sortait d’un entretien avec le maire de Thiès, à qui il était venu rendre une « visite privée » à l’hôtel de ville de la cité du rail.

    « Engagez-vous dans tout ce qui contribue à pacifier le pays, et abstenez-vous de tout ce qui conduit à la violence », a dit le religieux depuis son véhicule, s’adressant surtout à la jeunesse sénégalaise, peu avant son retour, en compagnie d’une délégation allégée.

    « Nous, les personnes âgées, nous sommes déjà partis, c’est vous les jeunes qui allez rester et ce qui est dans le pays vous appartient. Si vous le détruisez, ce sera à vos dépens et si vous le préservez, ce sera à votre profit », a poursuivi l’octogénaire, en langue wolof.

    Il a invité les Sénégalais à se donner la main et à « ne pas chercher la violence », qui  « ne règle rien ». « Seule la paix vous sera bénéfique », a-t-il insisté.  

    « Nous prions que Dieu bénisse (le Sénégal) entre vos mains et vous soutienne », a lancé le patriarche de Thiénaba, dans un contexte où le pays traverse une crise politique avec des soubresauts répétitifs depuis 2021.

    Babacar Diop, le maire de Thiès, a dit adhérer à l’appel à la paix de celui qu’il a présenté comme son « père » et son « guide spirituel ». « C’est un message que nous devons tous décoder et (nous devons) aujourd’hui travailler pour la paix », a poursuivi l’édile, candidat à la présidentielle, recalé aux parrainages.

    « Ce que je souhaite, c’est la paix, la stabilité, de vivre dans un Etat de droit, c’est aussi le respect de la Constitution de notre pays, a dit Diop. C’est là où se trouve notre sécurité. Il y va de notre intérêt à tous, y compris celui du président de la République ».

    L’édile de Thiès s’est dit « honoré » de recevoir  le khalife de Thiénaba et de bénéficier de ses prières, de ses conseils et recommandations. Il a, selon lui, prié pour le conseil municipal et les populations de Thiès.

    ADI/BK