Catégorie : Politique

  • SENEGAL-POLITIQUE / Un militant africain des droits de l’homme appelle à la « perpétuation » de la démocratie sénégalaise

    SENEGAL-POLITIQUE / Un militant africain des droits de l’homme appelle à la « perpétuation » de la démocratie sénégalaise

    Dakar, 23 fév (APS) – Le directeur exécutif du Réseau panafricain pour la protection des droits de l’homme, Hassan Shire, a insisté, vendredi, à Dakar, pour la tenue d’une élection présidentielle « libre et transparente au Sénégal », en vue d’une passation pacifique du pouvoir qui puisse préserver la tradition démocratique du pays.

    « Il faut qu’il y ait des élections libres et transparentes. Il faut que le pouvoir se passe pacifiquement à travers les urnes et que ceux qui viendront après ce régime puissent faire perdurer cette tradition qu’ils ont héritée de ce régime », a-t-il déclaré au cours d’une rencontre avec des journalistes.

    Hassan Shire faisait le compte rendu de la  »visite de solidarité » qu’il a effectuée pendant deux jours au Sénégal, au cours de laquelle il a rencontré des acteurs de la société civile et des représentants du gouvernement sénégalais.

    « L’objectif de ces rencontres est de s’assurer que le pays veille au respect strict des droits de l’homme, à la préservation de l’Etat de droit mais également au respect des libertés », a expliqué le directeur exécutif du Réseau panafricain pour la protection des droits de l’homme qui compte, selon lui, huit antennes en Afrique.

    Il a salué les dernières déclarations du président de la République lors de son entretien avec des médias sénégalais avec lesquels il a abordé la situation politique du pays résultant du report de la présidentielle initialement prévue le 25 février.

    Le chef de l’Etat sénégalais, Macky Sall, s’est de nouveau engagé, lors de cet entretien avec quatre médias du pays, à quitter ses fonctions le 2 avril, la date de la fin de son deuxième mandat.

    Il n’a pas manqué de réaffirmer sa volonté de respecter une récente décision du Conseil constitutionnel demandant à ce que les autorités compétentes fixent une nouvelle date pour l’élection présidentielle après avoir constaté l’impossibilité de tenir le scrutin à celle initialement prévue, le 25 février.

    « Le message du président Sall d’hier nous a réconfortés sur notre position que le Sénégal est un pays de démocratie qui ne doit pas être foulée au pied », a-t-il relevé, ajoutant que l’appel à la concertation du chef de l’Etat « ne doit pas tomber dans l’oreille d’un sourd ».

    « Il faut que les Sénégalais de tout bord puissent s’unir pour perpétuer son image de pays de démocratie », a suggéré Hassan Shire, selon qui « les propos du président Macky Sall ne doivent pas être considérés comme des propos vides de sens car il a alerté sur bien des éléments ».

    Le chef de l’Etat, « a fait appel aux Sénégalais de tous bords », a insisté Hassan Shire, au sujet de l’entretien accordé par Macky Sall, lors duquel il a appelé à des concertations des  »forces vives » de la nation sénégalaise pour des consensus pouvant débloquer la situation de crise née du report de la présidentielle.

    Il estime que « même les pays de plus de cinq-cents ans de tradition démocratie ne sont pas à l’abri » de crises de la démocratie.

    « La démocratie se renouvelle au quotidien, et il faut que les peuples surveillent les acquis démocratiques dans leurs territoires respectifs », a-t-il recommandé.

    Le Sénégal fait face à une crise politique après que le chef de l’Etat a annoncé le 3 février, l’abrogation du décret qu’il avait signé pour convoquer les électeurs aux urnes, le 25 février, entrainant de facto, la suspension du processus électoral.

    Dans sa décision rendue publique le 15 février, le Conseil constitutionnel a jugé ‘’contraire à la Constitution’’ une proposition de loi portant report jusqu’au 15 décembre de l’élection présidentielle.

    La juridiction a dans le même temps annulé le décret par lequel le président de la République a renoncé à la convocation du corps électoral.

    Le report annoncé de l’élection présidentielle a été suivi de heurts mettant aux prises des forces de l’ordre et des manifestants réclamant le respect du calendrier électoral.

    Quatre décès ont été enregistrés dans ces violences à Dakar, Saint-Louis et Ziguinchor.

    CS/BK/AKS

  • SENEGAL-UNIVERSITES / UCAD : le Collectif des amicales se plie à la décision d’interdiction de sa marche

    SENEGAL-UNIVERSITES / UCAD : le Collectif des amicales se plie à la décision d’interdiction de sa marche

    Dakar, 23 fèv (APS) – Le Collectif des amicales de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar s’est élevé contre l’interdiction de la marche pacifique qu’elle prévoyait d’organiser ce vendredi à Dakar pour réclamer la réouverture de cet établissement de l’enseignement supérieur.

    Le Collectif des amicales de l’UCAD dit dénoncer l’interdiction de sa marche pacifique qu’il prévoyait d’organiser cet après-midi, tout en invitant le Conseil académique à prendre ses responsabilités en décidant de la ‘’réouverture imminente’’ de cet établissement d’enseignement supérieur.

    « Nous sommes au regret de vous informer que la marche pacifique qui était prévue ce vendredi 23 février à 15h, visant à réclamer l’ouverture des deux campus (pédagogique et social) de l’Université Cheikh Anta DIOP de Dakar, est reportée à une date ultérieure », peut-on lire dans un communiqué de cette instance regroupant les différentes associations estudiantines de l’UCAD.

    Le document rendu public le même jour précise que cette décision préfectorale est motivée par un « risque de perturbation majeure de la libre circulation des personnes et des biens, compte tenu des problèmes de mobilité actuellement rencontrés dans notre itinéraire ».

    « Nous dénonçons vivement cet abus de pouvoir parce que le droit de manifester est permis aux citoyens par la constitution sénégalaise et appelons à la solidarité et à la vigilance de toute la communauté estudiantine », peut-on y lire.

    Ce regroupement d’associations estudiantines a déclaré en même temps lancer un « appel solennel » aux membres du conseil académique de prendre leurs responsabilités et de décider la réouverture imminente de l’université  ».

    L’Université Cheikh Anta DIOP de Dakar est fermée depuis le mois de juin 2023, en raison de violentes manifestations intervenues dans la capitale sénégalaise et dans d’autres villes de l’intérieur après la condamnation de l’opposant politique Ousmane Sonko.

    Récemment, la Faculté des lettres et sciences humaines a annoncé une reprise en présentiel des cours de remédiation comptant pour le second semestre de l’année académique 2022-2023, du 3 au 31 janvier.

    Les sites retenus pour ces cours de remédiation sont le Centre international de commerce extérieur du Sénégal, le lycée Maurice Delafosse et de l’Institut islamique de Dakar, ont précisé les autorités universitaires dans un communiqué.

    SMD/AKS/OID

  • SENEGAL-AFRIQUE-DIPLOMATIE / Macky Sall a quitté Dakar pour Abuja, hôte d’un sommet extraordinaire de la Cedeao

    SENEGAL-AFRIQUE-DIPLOMATIE / Macky Sall a quitté Dakar pour Abuja, hôte d’un sommet extraordinaire de la Cedeao

    Dakar, 23 fév (APS) – Le président Macky Sall a quitté Dakar ce vendredi pour se rendre à Abuja, la capitale du Nigeria où doit se dérouler samedi un sommet extraordinaire de la Cedeao, la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’ouest, a appris l’APS de source officielle.

    La rencontre va être consacrée à la situation politique et sécuritaire dans l’espace communautaire après le retrait de l’organisation du Mali, du Burkina Faso et du Niger, a indiqué la présidence sénégalaise dans un message publié sur le réseau social X.

    AKS/ASG

  • SENEGAL-POLITIQUE / Washington exhorte les parties prenantes à fixer une date pour l’élection présidentielle

    SENEGAL-POLITIQUE / Washington exhorte les parties prenantes à fixer une date pour l’élection présidentielle

    Dakar, 23 fév (APS) – Le Département d’Etat américain a salué la confirmation par le président sénégalais, Macky Sall, de son intention de se retirer à l’issue de son mandat et appelé à la détermination d’une nouvelle date pour l’élection présidentielle.

    ‘’Nous saluons la confirmation par le président Sall de son intention de se retirer à la fin de son mandat le 2 avril.  Nous exhortons les parties prenantes à fixer une date pour l’élection’’, a réagi la diplomatie américaine à l’annonce faite jeudi soir du chef de l’Etat sénégalais.

     »Je compte le 2 avril quitter mes fonctions de président de la République’’, a notamment déclaré Macky Sall lors d’une interview avec des médias sénégalais. Il a précisé que le dialogue auquel il appelle devra permettre de déterminer la date de l’élection présidentielle.

    Dans un communiqué relayé sur le réseau social X, le Bureau africain du Département d’Etat américain a insisté sur l’importance de fixer la date de l’élection présidentielle afin de permettre aux Sénégalais de choisir leur prochain président dans un avenir proche.

    ‘’Grâce à ces mesures, les dirigeants sénégalais préserveront l’honorable tradition démocratique du pays’’, a rapporté le communiqué relayé par l’ambassade des Etats-Unis d’Amérique à Dakar.

    Le Sénégal traverse une crise politique depuis la suspension du processus électoral matérialisée par l’annonce du président Sall de l’abrogation du décret qu’il avait signé pour convoquer les électeurs aux urnes le 25 février.

    AKS/ASG

  • SENEGAL-POLITIQUE / La date de l’élection présidentielle et la période post-2 avril au menu de la concertation

    SENEGAL-POLITIQUE / La date de l’élection présidentielle et la période post-2 avril au menu de la concertation

    Dakar, 22 fev (APS) – Le président Macky Sall a annoncé, jeudi soir, vouloir tenir la concertation à laquelle il a convié ‘’les forces vives de la nation’’ lundi et mardi prochains pour déterminer la date de l’élection présidentielle et la continuité du pouvoir à l’expiration de son mandat, le 2 avril.

    Cette rencontre de deux jours portera sur la détermination de la nouvelle date de l’élection présidentielle et sur la continuité du pouvoir au-delà de la date de l’expiration du mandat présidentiel, le 2 avril., a-t-il expliqué lors d’une interview avec quatre groupes de médias sénégalais.

    ‘’Le décret [fixant la nouvelle date de la présidentielle] ne peut être pris avant que la concertation ne se réunisse ; et j’ai convoqué cette concertation le lundi. (…) On devrait entre lundi et mardi terminer puisqu’il n’y a pas beaucoup de sujets en réalité qui doivent être traités, choisir une date pour l’élection et qu’est-ce qu’il faut faire concernant l’après-2 avril »’, a-t-il notamment déclaré.

    Macky Sall a estimé que les deux sujets peuvent être simples si les gens mettent en avant l’intérêt supérieur de la nation, dès lors que la participation du président à la tête du pays n’est plus en jeu.

    ABB/OID/AKS

  • SENEGAL-POLITIQUE / Macky Sall :  »seul le dialogue peut nous permettre de passer cette situation »

    SENEGAL-POLITIQUE / Macky Sall :  »seul le dialogue peut nous permettre de passer cette situation »

    Dakar, 22 fév (APS) – Le chef de l’Etat sénégalais a estimé jeudi soir que seul le dialogue entre toutes les forces vives de la nation peut permettre de passer cette situation de crise et fixer une nouvelle date pour la tenue de l’élection présidentielle.

     »Tous les candidats et il y a également les partis politiques qui sont prêts à venir discuter parce qu’il faut bien que l’on discute parce que seul le dialogue peut nous permettre de passer cette situation », a-t-il dit lors d’une interview accordée à quatre groupes de médias sénégalais.

    Le président de la République a déclaré que des acteurs sont disposés à répondre favorablement à son appel au dialogue en vue de la tenue d’une nouvelle date pour le scrutin présidentiel.

    ‘’Je ne connais pas de candidats qui refusent le dialogue’’, a-t-il dit.

    Il a rappelé que ce n’était pas la première fois que le Sénégal organise le dialogue.

    Le chef de l’Etat a précisé que les concertations qui vont démarrer lundi concerne les acteurs politiques notamment les candidats à la présidentielle, la majorité, l’opposition, les non-alignés et aussi la société civile et les forces vives de la nation.

    ‘’Vous avez les candidats qui ont été dans ce processus, tous les candidats qui en dernier ressort ont été validés (…) »’, a-t-il fait valoir.

    Macky Sall a fait part de sa volonté de décrisper l’espace politique et social à travers ce dialogue et la libération de détenus.

    ‘’Dans le cadre du dialogue et de l’apaisement que j’ai souhaité, j’ai indiqué ces derniers temps à mon gouvernement la nécessité de prendre des dispositions pour faciliter la libération d’un certain nombre de détenus et aller même au-delà puisque le pays aujourd’hui a besoin de pardon. Le pays a besoin de réconciliation. Le pays a besoin de traverser cette période dans la paix, la stabilité’’, a-t-il indiqué.

    Le président de la République est d’avis que le Sénégal doit poursuivre sa trajectoire d’émergence au-delà même de la présidentielle qui sera bientôt dépassée.

    ‘’Au-delà de l’élection qui va passer très bientôt, nous avons besoin de voir notre pays poursuivre sa trajectoire d’émergence pour le bénéfice de nos populations. Donc, on ne peut pas faire d’émergence sans la paix, sans la stabilité’’, a-t-il soutenu.

    FD/OID

  • SENEGAL-POLITIQUE / Report de la présidentielle : Macky Sall dit accueillir avec beaucoup de peine les condamnations internationales

    SENEGAL-POLITIQUE / Report de la présidentielle : Macky Sall dit accueillir avec beaucoup de peine les condamnations internationales

    Dakar, 22 fév (APS) – Le président Macky Sall a déclaré jeudi soir avoir accueilli beaucoup de peine les réactions de condamnation à l’internationale qui ont suivi l’annonce du report de l’élection présidentielle initialement prévue le 25 février.

    ‘’Je l’accueille avec beaucoup de peine. (…) des partenaires qui sont avec le Sénégal, qui travaillent avec nous sur les mêmes principes, lorsqu’il se passe quelque chose dans notre pays, doivent d’abord venir à la source, voir ce qu’il se passe exactement, au lieu de se suffire de commentaires qui condamnent de façon préélémentaire, de façon très violente parfois, le président de la République, le Sénégal’’, a-t-il dit lors d’une interview avec quatre médias dont la télévision nationale.

    ‘’Cela m’a fait de la peine’’, a ajouté Macky Sall, soulignant que ‘’tous les pays peuvent avoir des difficultés conjoncturelles’’.

    Selon lui, ‘’le Sénégal n’a violé aucune loi’’.

    Il estime que ‘’personne ne peut dire que le président de la République, en abrogeant le décret convoquant le collège électoral n’était pas dans son droit’’.

    ‘’Le Sénégal est un véritable Etat de droit’’, a soutenu Macky Sall, évoquant la procédure législative et l’annulation par le Conseil constitutionnel de la loi reportant l’élection présidentielle et du décret abrogeant la convocation du corps électoral.

    Il a dénoncé une ‘’levée de bouclier’’, une ‘’campagne de presse aux antipodes’’ de sa ‘’pratique de démocrate’’’ depuis qu’il est à la tête du pays

    ‘’Je suis venu en gagnant des élections, je viens de l’opposition, c’est moi qui ai proposé la réforme qui a fixé définitivement la limitation et la durée du mandat du président de la République’’, a-t-il rappelé.

    Macky Sall a dit avoir refusé ‘’d’être tenté par un troisième mandat’’.

    ‘’Je ne mérite pas cette campagne internationale nauséabonde. Je n’ai violé aucune règle. Je suis un homme libre. Je la dénonce’’, a-t-il dit.

    OID/AKS

  • SENEGAL-POLITIQUE / Macky Sall veut créer les conditions d’une réconciliation et d’une élection présidentielle transparente

    SENEGAL-POLITIQUE / Macky Sall veut créer les conditions d’une réconciliation et d’une élection présidentielle transparente

    Dakar, 22 fév (APS) – Le président Macky Sall, a fait part, jeudi à Dakar, de sa volonté, à travers le vote d’une loi, de créer les conditions d’un apaisement, d’une réconciliation et d’une élection présidentielle transparente et libre.

    ‘’On veut créer les conditions d’un apaisement d’une réconciliation et d’une élection présidentielle transparente libre et démocratique, et ce qui va permettre d’assurer la suite vers un Sénégal de stabilité et de paix’’, a-t-il déclaré lors d’une interview accordée en direct à la télévision publique (RTS) à quatre groupes de médias sénégalais.

    Il répondait notamment à une question d’une journaliste sur l’idée agitée d’un vote d’un projet de loi d’amnistie de faits survenus ces dernières années dans le pays.

    Le président Sall a en outre confirmé que des bonnes volontés ont travaillé afin qu’il y ait une réconciliation et un pardon. Il n’a pas manqué de signaler que sa volonté d’aller dans ce sens était antérieure à l’intervention de ces bonnes volontés.

    ‘’J’avais déjà indiqué qu’il nous fallait aller vers l’inclusion et vers la paix. Cet apaisement est antérieur à toutes ces démarches. C’est quelque chose de constant cela devra permettre de faire des prises de contact directes ou indirectes’’, a-t-il rappelé.

    Evoquant le vote éventuel d’une loi d’amnistie, le président Macky Sall a laissé entendre qu’il s’agirait pour le pays d’aller de l’avant.

    ‘’L’amnistie est obtenue avec le vote d’une loi votée par l’Assemblée nationale. Le président ne peut exprimer qu’une volonté. L’amnistie ne s’adresse pas à des personnes mais à des faits et les efface pour dire que nous voulons oublier. C’est pénible mais il nous faut aller de l’avant’’, a-t-il fait valoir.

    AKS/OID

  • SENEGAL-POLITIQUE / Macky Sall promet de fixer ‘’immédiatement’’ une nouvelle date pour la présidentielle si un consensus est trouvé

    SENEGAL-POLITIQUE / Macky Sall promet de fixer ‘’immédiatement’’ une nouvelle date pour la présidentielle si un consensus est trouvé

    Dakar, 22 fev (APS) – Le président Macky Sall a promis, jeudi, de signer ‘’immédiatement’’ le décret fixant la nouvelle date de l’élection présidentielle si un consensus est trouvé au terme de la concertation avec les  »forces vives de la nation’’, qu’il compte mener lundi et mardi prochains.

    ‘’Si on trouve ce consensus, je prendrai le décret immédiatement pour fixer la [nouvelle] date’’ de l’élection présidentielle, a-t-il affirmé au cours d’une interview accordée à quatre groupes de médias sénégalais.

    ‘’Si le consensus n’est pas trouvé, je renverrai l’ensemble au niveau du Conseil constitutionnel, en ce moment qui avisera’’, a ajouté Macky Sall.

    A la question de savoir s’il passera le pouvoir le 2 avril, date d’expiration de son dernier mandat, à son successeur si une date est fixée pour la tenue du scrutin, Macky Sall a souligné qu’il ne peut y avoir de passation de pouvoir s’il ‘’n’y a pas d’élection’’.

    ‘’Il ne peut y avoir de successeur tant qu’il n’y a pas d’élection; que le processus électoral arrive à terme, qu’on élise un président de la République, qu’il entre en exercice, c’est-à-dire qu’il prête serment devant le Conseil constitutionnel, en ce moment il [le président sortant] fait la passation’’, a dit Macky Sall.

    Au cas où le processus actuel ne permet pas la passation de témoin entre lui et son successeur à l’expiration de son mandat le 2 avril, Macky Sall a agité l’idée d’une période de transition.

    ‘’En tout cas, si le processus ne finit pas et qu’il y a un second tour, le président élu prendra le témoin du président qui fera cette transition entre le 2 avril et la date de l’élection et l’installation du nouveau président’’, a-t-il fait savoir.

    ABB/OID/AKS

  • SENEGAL-POLITIQUE / Macky Sall : ‘’Je compte quitter mes fonctions de président de la République, le 2 avril ’’

    SENEGAL-POLITIQUE / Macky Sall : ‘’Je compte quitter mes fonctions de président de la République, le 2 avril ’’

    Dakar, 22 fév (APS) – Le président Macky Sall a déclaré jeudi qu’il comptait quitter ses fonctions à la fin de son mandat, le 2 avril.

    ‘’Je compte le 2 avril quitter mes fonctions de président de la République’’, a-t-il affirmé lors d’une interview accordée à quatre groupes de médias sénégalais.

    Le chef de l’Etat a en même temps dit que le dialogue auquel il a appelé devra permettre de déterminer ce qui devra advenir, en estimant que le pays ne peut pas rester sans président de la République.

    ‘’Le dialogue devra trancher et faire une proposition. Si un consensus peut être obtenu sur la suite c’est souhaitable. Je souhaite que les acteurs qui doivent venir autour de moi vont regarder l’intérêt supérieur de la nation’’, a-t-il expliqué en promettant d’écouter ce que le dialogue dira.

    A la fin, le Conseil constitutionnel pourrait être amené à clarifier la question. En réalité, n’eut été le débat ambiant la Constitution a régler cette question, selon le chef de l’Etat.

    ‘’Il appartiendra au Conseil constitutionnel de dire ce qui doit être fait et tout le monde devra s’y accorder’’, a-t-il encore dit.

    AKS/OID