Catégorie : Politique

  • SENEGAL-POLITIQUE / La caravane du candidat Cheikh Tidiane Dièye interrompue par la gendarmerie à Fissel Mbadane

    SENEGAL-POLITIQUE / La caravane du candidat Cheikh Tidiane Dièye interrompue par la gendarmerie à Fissel Mbadane

    Mbour, 21 fév (APS) – La caravane du candidat à l’élection présidentielle Cheikh Tidiane Dièye, a été stoppée, mercredi, en début d’après-midi, par la gendarmerie à Fissel Mbadane (Mbour, Ouest), a appris l’APS.

    Cheikh Tidiane Dièye avait entamé mercredi matin une tournée politique dans le département de Mbour, pour dit-il, aller à la rencontre des Sénégalais et de ses sympathisants.

    ”C’est à Fissel, après destination Thiadiaye, Sessène et Sandiara,  que la Gendarmerie est arrivée pour arrêter la causerie que nous tenions avec les populations à la gare routière“, a expliqué Cheikh Tidiane Dièye à l’APS.

    ”Elle (la Gendarmerie) nous a demandé de supprimer les autres étapes de notre tournée et elle est en train de nous escorter (18h45′), pour retourner sur Dakar“, a ajouté candidat à l’élection présidentielle.

    Selon M. Dièye, la gendarmerie a évoqué, parmi les motifs de cette mesure, ”l’absence ”d’autorisation pour faire une caravane“.

    ”Nous avons le droit d’aller à la rencontre des populations et j’ai précisé à la gendarmerie que n’avions fait aucun trouble à l’ordre public, nous n’avions pas barré la voie publique, nous étions en discussion avec les Sénégalais, ce qui relevait parfaitement de nos droits“, a expliqué Cheikh Tidiane Dièye.

    Il estime que sa coalition n’avait “pas besoin d’autorisation, (puisque) nous sommes en campagne électorale“.

    M. Dièye déplore une ”violation manifeste de ses droits“. ”Nous avons obtempéré et nous avons dit à la gendarmerie que nos droits ont été violés, mais (que) nous (n’étions) pas là pour (lui) tenir tête“, a-t-il poursuivi.

    Le candidat promet ”de continuer à travailler sur le terrain, pour qu’au 2 avril, au plus tard un autre président (de la République) soit élu“.

     

    DOB/ADI/AKS

  • SENEGAL-POLITIQUE / L’OIF se propose d’accompagner la mise en œuvre du processus électoral

    SENEGAL-POLITIQUE / L’OIF se propose d’accompagner la mise en œuvre du processus électoral

    Dakar, 21 fév (APS) – L’Organisation internationale de la francophonie (OIF), par la voix de sa secrétaire générale, Louise Mushikiwabo, a déclaré qu’elle était disposée à accompagner le Sénégal dans la mise en œuvre du processus devant conduire à la tenue d’une élection présidentielle.

    La secrétaire générale de l’OIF a émis cette idée lors d’échanges avec le président Macky Sall sur la situation politique du pays. Elle a été reçue en audience, mardi à Dakar, par le chef de l’Etat sénégalais.

    Louise Mushikiwabo a rappelé lors de cette audience que l’OIF serait, si le Sénégal le souhaite, disposée à accompagner la mise en œuvre du processus (électoral), indique un communiqué de l’organisation parvenu à l’APS.

    Elle a salué la décision du président Sall de mettre en œuvre la décision du Conseil constitutionnel du 15 février, en l’encourageant à ‘’aller rapidement dans ce sens afin de donner au peuple sénégalais une visibilité sur les prochaines étapes du processus électoral’’.

    La diplomate rwandaise a saisi l’occasion pour souligner l’importance que le président Macky Sall puisse rapidement apaiser le pays et, aux côtés de tous les acteurs sénégalais, œuvrer à préserver la stabilité du Sénégal.

    Cette stabilité ‘’est vitale, non seulement pour les populations sénégalaises mais également pour l’ensemble de la sous-région, déjà fortement secouée par de nombreuses crises politiques’’, souligne l’OIF.

    Le Conseil constitutionnel a, dans une décision rendue publique le jeudi 15 février 2024, annulé le décret par lequel le chef de l’Etat a renoncé à la convocation des électeurs pour l’élection présidentielle le 25 février.

    La haute juridiction a, dans le même temps, jugé ‘’contraire à la Constitution’’, une loi récemment adoptée par l’Assemblée nationale portant sur le report au 15 décembre du scrutin du 25 février.

    Les ‘’sept sages’’ n’ont pas manqué d’inviter les autorités compétentes à organiser l’élection présidentielle dans les meilleurs délais après avoir constaté l’impossibilité de le tenir à la date initiale.

    Il s’agit de développements constatés après l’annonce le 3 février du président de la République de l’abrogation du décret qu’il avait signé pour convoquer les électeurs.

    Il avait invoqué, entre autres raisons, les divergences entre le Conseil constitutionnels et l’Assemblée nationale après qu’une commission d’enquête parlementaire a été mise sur pied pour enquêter sur des soupçons de corruption et de connexions douteuses avancées par des députés du groupe parlementaire du Parti démocratique sénégalais.

    Le PDS a porté  de telles accusations après que le dossier de candidature de son leader, Karim Wade, a été déclaré irrecevable par le Conseil constitutionnel. La juridiction a invoqué la double nationalité sénégalaise et française du fils de l’ancien président Abdoulaye Wade pour motiver le rejet de son dossier. Au Sénégal, il faut être exclusivement de nationalité sénégalaise pour briguer la magistrature, selon la loi électorale.

    L’annonce du report de l’élection présidentielle a provoqué une montée soudaine de la tension politique. Quatre personnes ont ainsi perdu la vie  à Dakar, Saint-Louis et Ziguinchor, à la suite de heurts entre des forces de l’ordre et des manifestants opposés au report du scrutin.

    ABB/AKS/OID

  • SENEGAL-POLITIQUE-JUSTICE / L’opposant Ngagne Demba Touré transféré à la prison de Rebeuss, à Dakar

    SENEGAL-POLITIQUE-JUSTICE / L’opposant Ngagne Demba Touré transféré à la prison de Rebeuss, à Dakar

    Dakar, 21 fév (APS) – L’opposant Ngagne Demba Touré, arrêté mercredi par la Division des investigations criminelle (DIC) dans le cadre de l’exécution d’un mandat d’arrêt international, a été transféré à la prison de Rebeuss, à Dakar, à la suite d’une audition, a appris l’APS d’une source policière.

    M. Touré, greffier de formation et leader de la jeunesse de Pastef, le parti politique d’Ousmane Sonko, a été arrêté à son domicile, à Dakar, par la DIC pour cinq chefs d’accusation, quatre jours après son retour d’exil, selon la même source, un haut responsable de la Police nationale.

    Ce dernier, s’exprimant sous le sceau de l’anonymat, précise que le militant de l’opposition, greffier de formation, est accusé d’association de malfaiteurs en rapport avec une entreprise terroriste, d’offense au chef de l’État, d’actes de nature à compromettre la sécurité publique ou ayant entrainé des troubles politiques graves.

    Il est en même temps accusé d’atteinte à l’autorité de la justice et d’outrage à magistrat.

    Ngagne Demba Touré a regagné le Sénégal dimanche dernier, après un exil de six mois au Mali.

    Il est apparu dans plusieurs vidéos publiées par les médias, dans lesquelles on le voit acclamé par ses partisans célébrant son retour.

    La scène se passe à Grand-Yoff, un quartier de Dakar, selon plusieurs médias.

    Dans l’une des vidéos, le leader de la jeunesse du parti dissous par le président de la République, vêtu d’un t-shirt floqué avec le nom d’Ousmane Sonko, se hisse sur le toit d’une voiture, au milieu d’une foule.

    MTN/AKS/ESF

  • SENEGAL-POLITIQUE-JUSTICE / L’opposant Ngagne Demba Touré sera transféré à la prison de Rebeuss après son audition

    SENEGAL-POLITIQUE-JUSTICE / L’opposant Ngagne Demba Touré sera transféré à la prison de Rebeuss après son audition

    Dakar, 21 fév (APS) – L’opposant Ngagne Demba Touré, arrêté mercredi par la Division des investigations criminelle (DIC) dans le cadre de l’exécution d’un mandat d’arrêt international, sera transféré à la prison de Rebeuss, à Dakar, après son audition, a appris l’APS d’une source policière.

    M. Touré, greffier de formation et leader de la jeunesse de Pastef, le parti politique d’Ousmane Sonko, a été arrêté à son domicile, à Dakar, par la DIC pour cinq chefs d’accusation, quatre jours après son retour d’exil, selon la même source, un haut responsable de la Police nationale.

    Ce dernier, s’exprimant sous le sceau de l’anonymat, précise que le militant de l’opposition, greffier de formation, est accusé d’association de malfaiteurs en rapport avec une entreprise terroriste, d’offense au chef de l’État, d’actes de nature à compromettre la sécurité publique ou ayant entrainé des troubles politiques graves.

    Il est en même temps accusé d’atteinte à l’autorité de la justice et d’outrage à magistrat.

    Ngagne Demba Touré a regagné le Sénégal dimanche dernier, après un exil de six mois au Mali.

    Il est apparu dans plusieurs vidéos publiées par les médias, dans lesquelles on le voit acclamé par ses partisans célébrant son retour.

    La scène se passe à Grand-Yoff, un quartier de Dakar, selon plusieurs médias.

    Dans l’une des vidéos, le leader de la jeunesse du parti dissous par le président de la République, vêtu d’un t-shirt floqué avec le nom d’Ousmane Sonko, se hisse sur le toit d’une voiture, au milieu d’une foule.

    MTN/AKS/ESF

  • SENEGAL-TOURISME / Saly : la cheffe du service du tourisme s’attend au regain d’activité du secteur

    SENEGAL-TOURISME / Saly : la cheffe du service du tourisme s’attend au regain d’activité du secteur

    Mbour, 21 fév (APS) – La cheffe du pôle touristique des régions de Diourbel (centre) et Thiès (ouest), Néné Daff, dit être optimiste quant au regain de dynamisme du tourisme à Saly, l’une des principales zones touristiques du pays.

    Les risques de violence consécutifs au report de l’élection présidentielle sénégalaise ont engendré un net recul de l’activité touristique à Saly, selon des professionnels du secteur.

    ‘’Nous sommes optimistes pour la bonne relance du secteur touristique, car le Sénégal est une destination phare. Elle restera une destination paisible pour les touristes’’, a assuré Mme Daff dans un entretien avec l’APS.

    ‘’Le tourisme rime avec la stabilité’’, a-t-elle rappelé en parlant de la baisse de l’activité touristique dans cette partie du pays.

    Par crainte de violences au Sénégal, des touristes attendus à Saly ont annulé ou reporté leur voyage, ont dit des professionnels du tourisme.

    Lire aussi :

    https://aps.sn/a-saly-lincertitude-nee-du-report-de-la-presidentielle-attenue-lactivite-touristique/

    Néné Daff assure que ‘’l’État est en train de tout faire pour une bonne relance du tourisme, en posant des actes forts’’.

    ‘’Saly continue toujours d’attirer les touristes […] L’État a fait de nombreux efforts pour qu’on puisse retrouver nos plages’’, a-t-elle ajouté, rappelant que des professionnels du secteur ont bénéficié du crédit hôtelier, un fonds d’aide publique destiné au tourisme, en plus de la réhabilitation des plages.

    ‘’Saly demeurera toujours le poumon du tourisme sénégalais’’, a soutenu Mme Daff.

    DOB/ESF/ASB/AKS

  • SENEGAL-UNIVERSITES / Report de la présidentielle : un deuxième décès enregistré à l’UGB

    SENEGAL-UNIVERSITES / Report de la présidentielle : un deuxième décès enregistré à l’UGB

    Saint-Louis, 21 fév (APS) – Le bilan des manifestations consécutives au report de l’élection présidentielle du 25 février s’est alourdi avec le décès des suites de ses blessures d’un deuxième étudiant de l’Université Gaston Berger de Saint-Louis, a appris l’APS de sources concordantes.

    L’étudiant Prosper Clédor Senghor est décédé à l’hôpital Principal de Dakar, où il avait été blessé lors d’une manifestation d’étudiants de la deuxième université sénégalaise contre le renvoi du scrutin de la présidentielle au Sénégal, ont annoncé plusieurs médias.

    Il était en licence 1 de mathématiques appliquée et sciences sociales (UFR SAT).

    Sa mort a été confirmée par la chargée de communication de l’UGB, Khady Niang. Elle survient après celle d’un autre étudiant qui avait succombé à ses blessures vendredi 9 février, à l’hôpital régional de Saint-Louis.

    Il avait été blessé lors d’échauffourées opposant des étudiants de l’UGB à des forces de l’ordre.

    Au moins trois personnes ont perdu la vie à Dakar et Ziguinchor en marge de heurts entre les forces de l’ordre et des manifestants opposés au report de l’élection présidentielle.

    Le Sénégal fait face à une crise politique depuis que le président Macky Sall a annoncé avoir annulé le décret appelant les Sénégalais à élire son successeur.

    En prenant cette décision, le 3 février, il a invoqué des soupçons de corruption concernant des magistrats parmi ceux qui ont procédé à l’examen des 93 dossiers de candidature et jugé recevables 20 d’entre eux.

    S’adressant à la nation, le chef de l’État a appelé à “un dialogue national ouvert, afin de réunir les conditions d’une élection libre, transparente et inclusive dans un Sénégal apaisé”.

    L’Assemblée nationale a voté, deux jours plus tard, une proposition parlementaire reportant le scrutin présidentiel au 15 décembre prochain.

    Lors du vote, des députés protestant contre cette proposition et le report du scrutin ont été expulsés de l’hémicycle par la Gendarmerie nationale.

    Le Conseil constitutionnel a jugé contraire à la Constitution la loi reportant au 15 décembre prochain l’élection présidentielle sénégalaise.

    Il a annulé en même temps le décret avec lequel Macky Sall a renoncé à la convocation des électeurs aux urnes pour l’élection d’un nouveau président de la République, le  25 février 2024.

    Jeudi dernier, un grand nombre d’activistes et de militants en détention depuis des mois pour plusieurs chefs d’accusation ont bénéficié d’une liberté provisoire.

    AMD/CGD/ASG/AKS

  • SENEGAL-POLITIQUE-JUSTICE / L’opposant Ngagne Demba Touré arrêté pour cinq chefs d’accusation

    SENEGAL-POLITIQUE-JUSTICE / L’opposant Ngagne Demba Touré arrêté pour cinq chefs d’accusation

    Dakar, 21 fév (APS) – L’opposant Ngagne Demba Touré a été arrêté mercredi par la Division des investigations criminelles pour cinq chefs d’accusation, quatre jours après son retour d’exil, a déclaré à l’APS une source policière.

    Le responsable des jeunes de Pastef, le parti politique dissous d’Ousmane Sonko, est accusé d’association de malfaiteurs en rapport avec une entreprise terroriste, d’offense au chef de l’État, d’actes de nature à compromettre la sécurité publique ou ayant entrainé des troubles politiques graves, selon la même source, un haut responsable de la Police nationale.

    Il est également accusé d’atteinte à l’autorité de la justice et d’outrage à magistrat, a-t-il dit, sous le sceau de l’anonymat.

    M. Touré, greffier de formation, a regagné le Sénégal dimanche dernier, après un exil de six mois au Mali.

    Il est apparu dans plusieurs vidéos publiées par les médias. On le voyait acclamé par ses partisans célébrant son retour. La scène se passe à Grand-Yoff, un quartier de Dakar, selon plusieurs médias.

    Dans l’une des vidéos, le leader de la jeunesse du parti dissous par le président de la République, vêtu d’un t-shirt floqué avec le nom d’Ousmane Sonko, se hisse sur le toit d’une voiture, au milieu d’une foule.

    MTN/AKS/ESF

  • SENEGAL-POLITIQUE-JUSTICE / Etre candidat à la présidentielle n’est pas une condition pour obtenir la liberté provisoire (ministre)

    SENEGAL-POLITIQUE-JUSTICE / Etre candidat à la présidentielle n’est pas une condition pour obtenir la liberté provisoire (ministre)

    Dakar, 20 fév (APS) – La Garde des Sceaux, ministre de la Justice, Aissata Tall Sall, a précisé, mardi, que le fait d’être candidat à l’élection présidentielle n’était  pas une condition pour obtenir une liberté provisoire.

     »Il faut le rappeler et que cela soit clair pour tout le monde. Le fait d’être candidat à l’élection présidentielle n’est pas une condition pour obtenir la liberté provisoire au Sénégal », a-t-elle déclaré lors d’une conférence de presse sur l’actualité judiciaire.

    Interrogée sur la situation de Bassirou Diomaye Faye, candidat à l’élection présidentielle, placé sous mandat de dépôt depuis le 18 avril 2023 pour  »actes de natures à compromettre la paix publique, outrage à magistrat et diffamation à l’encontre d’un corps constitué », la ministre a expliqué que  »le Sénégal est un Etat de droit où la loi s’applique à tous de la même manière, sans distinction ».

    Selon la Garde des Sceaux,  »c’est au juge d’instruction de décider, sur la base d’appréciation d’éléments objectifs de son dossier, s’il doit ou non, être libéré ».

    Bassirou Diomaye Faye est candidat à l’élection présidentielle sous la bannière  »Diomaye président ». Ses partisans et de nombreuses voix s’élèvent pour réclamer sa libération afin de lui permettre de battre campagne.

    La ministre de la Justice a par ailleurs souligné, concernant le retour d’exil d’un des cadres de l’ex Pastef, Ngagne Demba Touré, que tous les mandats d’arrêts émis jusqu’ici, s’exécuteront également, conformément à la loi.

    MK/OID/AKS

  • SENEGAL-POLITIQUE / Un fonctionnaire des Nations unies exhorte à  »créer un environnement propice à une élection pacifique »

    SENEGAL-POLITIQUE / Un fonctionnaire des Nations unies exhorte à  »créer un environnement propice à une élection pacifique »

    Dakar, 20 fév (APS) – Le représentant spécial du Secrétaire général et chef du Bureau des Nations unies pour l’Afrique de l’ouest et le sahel (UNOWAS), reçu mardi par le président Macky Sall, a exhorté ‘’tous les acteurs nationaux à œuvrer ensemble afin de créer un environnement propice à une élection pacifique et transparente dans le cadre de la Constitution sénégalaise’’.

    Leonardo Santos Simão a été reçu en audience par le président de République, Macky Sall, avec lequel il a échangé sur « les récents développements politiques » dans le pays, rapporte un communiqué transmis à l’APS.

    Selon la même source, le représentant spécial de l’UNOWAS a échangé avec le chef de l’Etat ‘’sur divers sujets relatifs à la paix et à la sécurité dans la sous-région’’ et ‘’les récents développements politiques au Sénégal’’.

    Le fonctionnaire des Nations unies a salué l’engagement constant du Sénégal pour la consolidation de la paix et la démocratie en Afrique de l’Ouest et au Sahel.

    Il a réitéré le soutien continu des Nations unies ‘’à accompagner les efforts du pays visant à consolider la démocratie, promouvoir la paix, la stabilité et le développement durable’’.

    FD/OID/AKS 

  • SENEGAL-POLITIQUE-ELECTION / Macky Sall invité à organiser la présidentielle en tenant compte des limites fixées par le Conseil constitutionnel

    SENEGAL-POLITIQUE-ELECTION / Macky Sall invité à organiser la présidentielle en tenant compte des limites fixées par le Conseil constitutionnel

    Dakar, 20 fév (APS) –  La plateforme ‘’Aar Sunu élection’’ a annoncé, mardi, avoir adressé une requête au chef de l’Etat pour attirer son attention ‘’sur l’urgence’’ de publier le décret fixant la date de l’élection présidentielle en tenant compte des limites fixées par le Conseil constitutionnel.

    Dans ce courrier, les responsables de la plateforme ont indiqué que la date de l’élection présidentielle doit être fixée au plus tard le dimanche 03 mars pour permettre au chef de l’Etat d’inscrire son action ‘’dans le respect des délais fixés’’ par la Constitution, conformément aux dispositions rappelées dans la décision du Conseil constitutionnel.

    Aar Sunu election, une plateforme regroupant des organisations se réclamant de la société civile, a appelé à un nouveau rassemblement, samedi, pour exiger la tenue de l’élection présidentielle avant l’échéance du mandat du président de la République.

    “Dans la lutte pour la tenue de l’élection présidentielle dans les plus brefs délais, nous prévoyons un rassemblement populaire le samedi 24 février. Le lieu de cette activité sera communiqué ultérieurement’’, a déclaré Malick Diop, un responsable de la plateforme, lors d’une conférence.

    Des milliers de personnes ont manifesté le samedi 17 février sur les Deux voies de Liberté VI, un quartier de Dakar, à l’appel de la plateforme ‘’Aar Sunu election’’ (protéger notre élection), pour réclamer, entre autres, le respect du calendrier électoral.

    Le Conseil constitutionnel a annulé une loi votée 5 février par l’Assemblée nationale pour reporter au 15 décembre l’élection présidentielle initialement fixée au 25 février.

    La haute juridiction a estimé que cette loi portant dérogation aux dispositions de l’article 31 de la Constitution est ‘’contraire à la Constitution’’.

    Dans un communiqué, le chef de l’État a promis de mener, ‘’sans tarder’’ et ‘’dans les meilleurs délais’’, les ‘’consultations nécessaires’’ pour l’organisation de l’élection présidentielle.

    BB/OID/AKS