Catégorie : Politique

  • SENEGAL-JUSTICE / A Dakar, 344  détenus ont bénéficié d’une liberté provisoire (officiel)

    SENEGAL-JUSTICE / A Dakar, 344 détenus ont bénéficié d’une liberté provisoire (officiel)

    Dakar, 20 fev (APS) – Quelque 344 personnes détenues à Dakar en raison d’actions en lien avec des activités politiques ont bénéficié, ces derniers jours, d’une mesure de liberté provisoire, a annoncé, mardi, la Garde des Sceaux, ministre de la Justice.

    Lors d’une conférence de presse sur l’actualité judiciaire, Me Aïssata Tall a indiqué que 272 détenus devraient également bénéficier de cette mesure dans les prochains jours.

    Selon elle, ‘’la même chose est en train d’être faite’’ dans les régions.

    Me Aïssata Tall a précisé qu’il s’agit de libération au cas par cas.

    Un nombre important d’activistes détenus depuis plusieurs mois pour divers chefs d’accusation en lien avec des activités politiques ont bénéficié, jeudi, d’une liberté provisoire.

    La ministre de la Justice a rappelé que le chef de l’État, Macky Sall, s’était engagé récemment à mettre en œuvre « un processus pragmatique d’apaisement et de réconciliation pour préserver la paix et consolider la stabilité de la nation ».

    Toutes ces personnes ont bénéficié d’une liberté provisoire sur la base des dispositions du code de procédures, à la suite de dossiers étudiés et instruits au cas par cas, par un juge d’instruction indépendant et autonome, a-t-elle expliqué.

     »Ces libérations sont des libertés provisoires. Que personne ne s’avise à penser que l’aventure s’arrête là. Les juridictions vont continuer à faire leur devoir », a-t-elle martelé.

    Elle a rappelé que ces personnes  »avaient été détenues à l’occasion de manifestations interdites causant des troubles à l’ordre public, avec des délits de droit commun imputés, l’origine de leur détention. »

     »Par conséquent, je ne veux pas dans l’euphorie ambiante que des gens voient qu’ils en ont fini avec la justice », a-t-elle insisté.

    Selon Aissata Tall Sall, il n’a jamais été question pour l’État de procéder à une libération massive. Les dossiers seront étudiés au cas par cas, en fonction de la gravité de l’acte commis ou envisagé, et non selon la tête du client.

    A l’en croire,  »rien de ce qui a été fait jusqu’ici n’est en contradiction avec la loi  pénale. On est juste en train d’apaiser le climat social et politique du pays tout en respectant la loi. »

     »La justice au Sénégal qui est service de la paix et du maintien de l’ordre public pour assurer la sécurité de l’ensemble des citoyens, prendra ainsi toutes les mesures de correction pour apaiser, tout en respectant la loi sans faiblesse coupable et sans cruauté inutile », selon la garde des sceaux.

    MK/FD/OID/AKS

  • SENEGAL-POLITIQUE-ECONOMIE / À Saly, l’incertitude née du report de la présidentielle atténue l’activité touristique

    SENEGAL-POLITIQUE-ECONOMIE / À Saly, l’incertitude née du report de la présidentielle atténue l’activité touristique

    Mbour, 20 fév (APS) – Les risques de violence consécutifs au report de l’élection présidentielle sénégalaise ont engendré un net recul de l’activité touristique à Saly (ouest), a appris l’APS des professionnels de ce secteur.

    ‘’On avait commencé à nous sortir des difficultés depuis l’année dernière, mais la situation actuelle du pays nous plonge de nouveau dans la grisaille’’, témoigne Amadou Basse, le président de l’Association des bars, cafés et restaurants touristiques du Sénégal.

    Momar Diaw, le président d’un village artisanal à Saly, partage son inquiétude. ‘’Des clients de l’étranger ont peur de venir au Sénégal. Ils nous appellent pour s’informer de la situation du pays.’’

    À Saly, le tourisme est dans la grisaille, selon Amadou Basse, un professionnel du tourisme.

    La ‘’médiatisation à outrance’’ de la situation politique sénégalaise est à l’origine de la rareté des étrangers à Saly, l’une des principales zones touristiques, selon M. Diaw.

    ‘’Le tourisme est très sensible. Avec Internet et les médias, il suffit juste qu’il y ait un petit problème, que les gens en font un traitement à outrance, pour que ça impacte le secteur’’, commente-t-il.

    La haute saison touristique bat habituellement son plein à cette période de l’année, rappellent les acteurs interrogés, s’empressant de faire observer que ce n’est pas le cas maintenant.

    Amadou Basse, trouvé dans un restaurant huppé de Saly, déplore la faible affluence des visiteurs en cette période. ‘’Le restaurant que vous voyez derrière moi est souvent fréquenté par de nombreux clients. Aujourd’hui, il n’y a que deux tables qui sont occupées’’, fait-il remarquer.

    Momar Diaw, président d’un village artisanal à Saly

    ‘’À ce stade de la saison touristique, la station balnéaire de Saly grouillait de monde. Maintenant, vous ne voyez presque personne’’, signale M. Basse.

    Des touristes attendus dans cette ville très touristique ont annulé ou reporté leur voyage, selon Moussa Gadji, dirigeant d’une association d’artisans. ‘’Nous avons des amis qui devaient venir, mais ils ont annulé leur réservation parce qu’ils ont eu peur de venir à cause de ce que les médias disent de la situation politique sénégalaise’’, dit M. Gadji.

    Des travailleurs s’exprimant souvent sous le sceau de l’anonymat affirment avoir observé une faible affluence des touristes à Saly et l’annulation de réservations faites auprès de nombreux gérants d’hôtels.

    Moussa Gadji, dirigeant d’une association d’artisans, s’inquiète de la situation du tourisme à Saly.

    ‘’L’hôtellerie souffre de la situation politique du pays’’, résume un professionnel du tourisme rencontré à la réception d’un grand hôtel, ajoutant : ‘’Nous avons ouvert un dossier d’annulation des réservations de clients à l’étranger. Des séminaires ont été reportés.’’

    ‘’Là où il y avait une centaine de visiteurs en cette période de haute saison, on n’en trouve qu’une trentaine’’, témoigne Momar Diaw, faisant état de gains journaliers en chute de 100.000 à 25.000, voire 20.000 francs CFA.

    DOB/ASB/ESF/OID

  • SENEGAL-POLITIQUE / Présidentielle: le Conseil constitutionnel publie une liste de 19 candidats après le retrait de Rose Wardini

    SENEGAL-POLITIQUE / Présidentielle: le Conseil constitutionnel publie une liste de 19 candidats après le retrait de Rose Wardini

    Dakar, 20 fev (APS) – Le Conseil constitutionnel a rendu publique, mardi, une nouvelle liste de 19 candidats à l’élection présidentielle après le retrait de Rose Wardini.

    ‘’Il est donné acte à Rose Wardini du retrait de sa candidature’’, déclare le Conseil dans sa décision dont l’APS a eu connaissance.

    Avec le retrait de Mme Wardini, la liste des candidats à la présidentielle dont la nouvelle date n’a pas été fixée s’établit désormais comme suit :

    1) Boubacar CAMARA
    2) Cheikh Tidiane DIEYE
    3) Dethie FALL
    4) Daouda NDIAYE
    5) Habib SY
    6) Khalifa Ababacar SALL
    7) Anta Babacar NGOM
    8) Amadou BA
    9) Idrissa SECK
    10) Aliou Mamadou DIA
    11) Serigne MBOUP
    12) Papa Djibril FALL
    13) Mamadou Lamine DIALLO
    14) Mahammed Boun Abdallah DIONNE
    15) El Hadji Malick GAKOU
    16) Aly Ngouille NDIAYE
    17) El Hadji Mamadou DIAO
    18) Bassirou Diomaye Diakhar FAYE
    19) Thierno Alassane SALL

    La présidente du mouvement Sénégal Nouveau, Rose Wardini, placée sous contrôle judiciaire à la suite de la découverte supposée de sa double-nationalité sénégalaise et française, a annoncé, lundi à Dakar, le retrait de sa candidature à l’élection présidentielle.

    ”Après avoir longuement réfléchi sur la situation politique actuelle du pays et soucieuse comme l’ensemble des citoyennes et concitoyens de la nécessité de faire des efforts utiles à la préservation de la paix sociale, consciente des valeurs dont je suis porteuse et auxquelles je suis profondément attachées et qui fondent mes actions de tous les jours (….) vu  mon attachement aux valeurs républicaines (…) j’ai décidé, en toute souveraineté, et après large concertation avec mes compagnons du mouvement Sénégal nouveau, mes parents et amis, de retirer ma candidature à l’élection présidentielle”, a-t-elle déclaré en conférence de presse.

    ‘’Le jour finira par se lever très bientôt sur une certitude, la renonciation à cette nationalité tant décriée. Toutes les preuves attestant de la sincérité de ma déclaration sur l’honneur” seront mises à la disposition du juge, a t-elle ajouté.

    Après avoir passé avec brio l’étape du parrainage et du contrôle de régularité de sa candidature à l’élection présidentielle par le Conseil constitutionnel, le docteur Wardini a été rattrapée par des accusations de parjure au sujet de sa déclaration sur l’honneur versée à son dossier de candidature.

    Elle est notamment accusée de ne s’être prévalue que de la nationalité sénégalaise alors qu’elle disposerait par alliance du statut de citoyenne française.

    Au Sénégal, il faut être exclusivement de nationalité sénégalaise pour briguer la magistrature suprême, selon la loi électorale.

    L’affaire concernant l’une des deux femmes candidates à l’élection présidentielle a été agitée après que le Conseil constitutionnel a déclaré irrecevable la candidature du leader du Parti démocratique sénégalais (PDS), Karim Wade en raison de sa double-nationalité sénégalaise et française.

    Rose Wardini a été placée sous contrôle judiciaire le 6 février après avoir été inculpée pour ‘’escroquerie au jugement, faux en écriture authentique et publique, inscription sous une fausse qualité, inscription tendant à dissimuler une incapacité, souscription à une déclaration inexistante sur son inégalité et sur sa présence sur une liste’’.

    Elle avait été, cinq jours plus tôt, placée en garde à vue et entendue par des enquêteurs de la division des investigations criminelle avant d’être présentée à un juge.

    Selon l’Article 34 de la Constitution, ‘’en cas d’empêchement définitif ou de retrait d’un des candidats entre l’arrêt de publication de la liste des candidats et le premier tour, l’élection est poursuivie avec les autres candidats en lice. Le Conseil constitutionnel modifie en conséquence la liste des candidats. La date du scrutin est maintenue’’.

    Estimant que la paix et la stabilité du pays sont au-dessus de toute ambition, Rose Wardini, gynécologue de formation et très active dans les œuvres sociales, dit avoir renoncé à ses ambitions, espérant que cela facilitera la poursuite du processus électoral et la tenue de l’élection présidentielle avant le 2 avril 2024, fin du mandat du président Macky Sall

    OID

  • SENEGAL-POLITIQUE-CRISE / Le PIT appelle à « raffermir l’exception sénégalaise »

    SENEGAL-POLITIQUE-CRISE / Le PIT appelle à « raffermir l’exception sénégalaise »

    Dakar, 20 fév (APS) – Le Parti de l’indépendance et du travail (PIT, majorité) invite « toutes les forces politiques », ainsi que les différents segments de la vie sociale et religieuse du Sénégal, « à cautionner sans réserve » le dialogue préconisé par le chef de l’Etat « pour préserver notre pays du chaos et pour maintenir voire raffermir l’exception sénégalaise en Afrique », indique-t-il dans une résolution de son dernier comité central.

    Le comité central du PIT s’est réuni en session ordinaire le 18 février dernier, pour notamment écouter et discuter d’un « important rapport » de son bureau politique portant « sur l’analyse approfondie de la situation politique nationale marquée par une grave crise politico-judiciaire inédite et complexe, liée à l’élection présidentielle ».

    « Analysant la situation du pays, le comité central constate avec regret que la grave crise politique a été provoquée et nourrie par diverses manœuvres entreprises pour le report de l’élection présidentielle, en violation des dispositions de la Constitution, fondement de la République », peut-on lire dans une résolution.

    Le comité central du PIT « considère que le non-respect des prérogatives des institutions de la République a gravement contribué à la genèse et au développement de cette crise politique », laquelle, « tout en ébranlant la République dans ses fondements, a menacé du coup la stabilité des Institutions, la paix civile et exposé le pays à une aventure dangereuse ».

    En « prenant la pleine mesure des dangers encourus du fait de cette situation aussi grave qu’inédite », il « se réjouit de la sage décision du Conseil Constitutionnel en date du 15 février 2024 », qui « abroge toutes les dispositions non conformes à la Constitution et demande explicitement aux autorités compétentes de tenir l’élection présidentielle dans les meilleurs délais ».

    Selon la résolution rendue publique par le comité central du PIT, « cette invite à revenir à la légalité constitutionnelle, actée et acceptée par le président de la République, est une solution de sortie de crise », et « traduit, en même temps, la réalité forte de la prévalence de l’État de droit dans notre pays ».

    Le comité central salue l’engagement du président de la République « à exécuter pleinement la décision du Conseil constitutionnel. Dans le même élan, et pour résorber la crise », il « engage le Parti de l’indépendance et du travail du Sénégal à participer activement aux initiatives » du chef de l’Etat, « en vue de l’organisation d’une élection présidentielle apaisée, libre, démocratique et transparente ».

    De même, invite-t-il « toutes les forces politiques, celles de la société civile (expression en principe d’une vraie citoyenneté préoccupée de stabilité), les centrales syndicales (soucieuses en toute circonstance de l’intérêt des travailleurs) et les autorités religieuses et coutumières (garantes de la paix sociale et civile), à cautionner sans réserve ce nécessaire dialogue pour préserver notre pays du chaos et pour maintenir voire raffermir l’exception sénégalaise en Afrique ».

    Dans un message radiotélévisé à la nation, le président Macky Sall avait annoncé avoir décidé d’annuler son décret convoquant les électeurs aux urnes pour la présidentielle initialement prévue le 25 février.

    Il a invoqué des soupçons de corruption concernant des magistrats parmi ceux qui ont procédé à l’examen des 93 dossiers de candidature et jugé recevables 20 d’entre eux.

    L’Assemblée nationale a voté, deux jours plus tard, une proposition parlementaire reportant le scrutin présidentiel au 15 décembre prochain.

    Le Conseil constitutionnel a jugé contraire à la Constitution la loi reportant au 15 décembre prochain l’élection présidentielle.

    Il a annulé en même temps le décret avec lequel Macky Sall a renoncé à la convocation des électeurs aux urnes pour l’élection d’un nouveau président de la République, le 25 février, tout en invitant les autorités concernées à organiser la présidentielle  »dans les meilleurs délais ».

    BK/ASG

  • SENEGAL-COLLECTIVITES / Matam : la commune de Dabia se dote d’un bureau municipal paritaire

    SENEGAL-COLLECTIVITES / Matam : la commune de Dabia se dote d’un bureau municipal paritaire

    Matam, 20 fév (APS) – Le conseil municipal de Dabia (dépt. de Matam) a mis en place un bureau paritaire suite à un recours déposé par des conseillers pour non-respect de la parité au sein de l’équipe municipale, a appris l’APS de source autorisée.

     »Avec le nouveau bureau du conseil municipal, Penda Sow devient la première adjointe au maire Yaya Abdoul Kane », a informé  le 4ème adjoint au maire, Yéro Farba Sy, dans un entretien accordé lundi à l’APS.

    Le bureau paritaire a été mis en place lors d’une réunion du conseil municipal, au terme de laquelle Farba Samba Diew, Goury Niasse et Yéro Farba Sy sont devenus deuxième, troisième et quatrième adjoints au maire.

    La création d’un marché hebdomadaire dans le Dandé Mayo était le deuxième point inscrit à l’ordre du jour de la réunion.  »Nous avons constaté que dans tout le Dandé Mayo, il n’existe pas un marché hebdomadaire. C’est dans ce sens que le conseil municipal a décidé d’en implanter un à Dial Peul », a expliqué Yéro Farba Sy.

    Il estime que ce marché va beaucoup apporter à la commune, mais aussi aux populations de cette zone et à celles de la Mauritanie voisine.

    L’élection du nouveau bureau s’est tenue en présence du sous-préfet de l’arrondissement des Agnam, Mamadou Bâ.

    AT/SKS

  • SENEGAL-POLITIQUE / Le PDS invite Macky Sall à  »agir dans l’intérêt supérieur du peuple »

    SENEGAL-POLITIQUE / Le PDS invite Macky Sall à  »agir dans l’intérêt supérieur du peuple »

    Dakar, 19 fév (APS) – Le Parti démocratique sénégalais (PDS) et la coalition Karim 2024 ont invité, lundi à Dakar, le président de la République, Macky Sall, à prendre des mesures allant dans le sens de l’intérêt supérieur du peuple sénégalais afin de lui garantir un avenir démocratique et prospère.

    « Nous appelons le président de la République à agir dans l’intérêt supérieur du peuple sénégalais en prenant les mesures nécessaires pour garantir un avenir démocratique paisible et prospère pour notre cher Sénégal », a déclaré Mamadou Lamine Thiam, président du groupe parlementaire liberté-démocratie et changement lors d’un point de presse tenu au siège de la formation politique de l’ancien président Abdoulaye Wade.

    Selon M. Thiam, le PDS et ses alliés prendront part aux consultations annoncées par le chef de l’Etat en vue « de garantir une élection présidentielle apaisée, inclusive, transparente et non contestable ».

    Jeudi, le Conseil constitutionnel a jugé contraire à la Constitution la loi parlementaire adoptée le 15 février et portant report au 15 décembre de l’élection présidentielle du 25 février. Cette loi avait été votée le 5 février par l’Assemblée nationale.

    La coalition Karim 2024 estime que la décision du Conseil Constitutionnel confirme la position du parti démocratique sénégalais sur l’impossibilité d’organiser l’élection présidentielle le 25 février.

    « Cette décision du Conseil Constitutionnel enjoint aux autorités compétentes de fixer dans les meilleurs délais une nouvelle date pour la tenue du scrutin présidentiel », a rappelé Mamadou Lamine Thiam.

    Il a évoqué ‘’les défaillances’’ du processus électoral à l’origine de l’exclusion de la candidature de Karim Meïssa Wade de la liste finale des candidats à la présidentielle du 25 février.

    La coalition Karim 2024 a renouvelé sa demande de création d’une Cour constitutionnelle dont les décisions pourraient faire l’objet d’un recours.

    « La coalition Karim 2024 reste résolument engagée dans la défense des valeurs démocratiques de paix et dans la lutte pour un Sénégal où la souveraineté du peuple sera pleinement respectée et où les élections refléteront fidèlement la volonté des citoyens », a soutenu M. Thiam.

    Il a invité l’ensemble des partis alliés à se tenir prêts pour réserver un accueil populaire à Karim Wade et lui assurer une brillante victoire à l’élection présidentielle dont la nouvelle date sera fixée par le président de la République à l’issue de la concertation nationale.

    FD/AKS/OID

  • SENEGAL-POLITIQUE / Rose Wardini, un  »faux raccord’’ dans une présidentielle inédite

    SENEGAL-POLITIQUE / Rose Wardini, un  »faux raccord’’ dans une présidentielle inédite

    Dakar, 19 fév (APS) – Se retirer de la course à la présidentielle après avoir franchi tous les obstacles n’était sans doute pas un scénario envisagé par Rose Wardini, obligée de jeter l’éponge à la suite de son inculpation et son placement sous contrôle judiciaire.

    La présidente du mouvement Sénégal Nouveau, placée sous contrôle judiciaire à la suite de la découverte supposée de sa double nationalité sénégalaise et française, a annoncé, lundi à Dakar, le retrait de sa candidature à l’élection présidentielle.

     »Après avoir longuement réfléchi sur la situation politique actuelle du pays et soucieuse comme l’ensemble des citoyennes et concitoyens de la nécessité de faire des efforts utiles à la préservation de la paix sociale, consciente des valeurs dont je suis porteuse et auxquelles je suis profondément attachées et qui fondent mes actions de tous les jours (….) vu  mon attachement aux valeurs républicaines (…) j’ai décidé, en toute souveraineté, et après large concertation avec mes compagnons du mouvement Sénégal nouveau, mes parents et amis, de retirer ma candidature à l’élection présidentielle”, a-t-elle déclaré en conférence de presse.

    ‘’Le jour finira par se lever très bientôt sur une certitude, la renonciation à cette nationalité tant décriée. Toutes les preuves attestant de la sincérité de ma déclaration sur l’honneur” seront mises à la disposition du juge, a-t-elle ajouté.

    Après avoir passé avec brio l’étape du parrainage et du contrôle de régularité de sa candidature à l’élection présidentielle par le Conseil constitutionnel, Wardini a été rattrapée par des accusations de parjure au sujet de sa déclaration sur l’honneur versée à son dossier de candidature.

    Elle est notamment accusée de ne s’être prévalue que de la nationalité sénégalaise alors qu’elle disposerait par alliance du statut de citoyenne française. Au Sénégal, il faut être exclusivement de nationalité sénégalaise pour briguer la magistrature suprême, selon la loi électorale.

    Tout semblait pourtant marcher comme sur des roulettes pour la native de Kaolack, une des belles histoires du contrôle de régularité des candidatures à l’élection présidentielle. Passant sans difficulté l’étape des parrainages à la surprise de bon nombre d’observateurs qui n’avaient sans doute pas mesuré, le parcours, l’engagement, l’investissement et l’ambition de la présidente de l’ONG, Médecine pour la solidarité (Medisol).

    Issue d’une célèbre famille libano-sénégalaise originaire de Latmingué, au cœur du Saloum, Rose Wardini dont la mère est originaire du Baol, est une gynécologue obstétricienne qui s’est distinguée depuis plus de dix ans avec sa structure Medisol, dans des actions humanitaires à travers notamment ses fameuses caravanes médicales gratuites à travers le pays.

    Son engagement tient d’un serment fait à sa mère : celui de toujours œuvrer en faveur des démunis. Une promesse qu’elle s’est évertuée à respecter depuis qu’elle est devenue médecin au début des années 1990.

    Après une scolarité brillante sanctionnée par un baccalauréat série scientifique au lycée Valdiodio Ndiaye de Kaolack, Rose Wardini débarque à l’université de Dakar. Elle rejoint en 1984 son mari en Côte d’Ivoire malgré qu’elle avait déjà entamé ses études de médecines.

    Elle poursuivra ses études dans ce pays. Le Doctorat en poche, Rose Wardini revient à Dakar pour démarrer sa spécialisation en gynécologie qu’elle termine en 1992.

    Elle organise des caravanes médicales gratuites depuis 2003 au profit des populations et personnes démunies.

    Parmi ses dix frères et sœurs, on compte le Colonel Antoine Wardini, ancien Commandant de la zone militaire numéro 5 (Centre) et directeur des Relations Publiques des Armées (DIRPA), Soham El Wardini, maire de Dakar par intérim et Emile Wardini, ancien banquier.

    Rose Wardini est la plus jeune des filles dans cette famille de onze enfants, huit garçons et trois filles.

    Elle promettait dans son programme de mettre en œuvre une politique de développement inclusif, mettant notamment l’accent ‘’sur la création d’emplois, une éducation de qualité, un accès favorable des populations aux soins médicaux, la formation, le développement de l’entrepreneuriat et la protection de l’environnement’’.

    AKS/SKS/OID

  • SENEGAL-POLITIQUE / Présidentielle : Rose Wardini annonce le retrait de sa candidature

    SENEGAL-POLITIQUE / Présidentielle : Rose Wardini annonce le retrait de sa candidature

    Dakar, 19 fév (APS) – La présidente du mouvement Sénégal Nouveau, Rose Wardini, placée sous contrôle judiciaire à la suite de la découverte supposée de sa double-nationalité sénégalaise et française, a annoncé, lundi à Dakar, le retrait de sa candidature à l’élection présidentielle.

     »Après avoir longuement réfléchi sur la situation politique actuelle du pays et soucieuse comme l’ensemble des citoyennes et concitoyens de la nécessité de faire des efforts utiles à la préservation de la paix sociale, consciente des valeurs dont je suis porteuse et auxquelles je suis profondément attachées et qui fondent mes actions de tous les jours (….) vu  mon attachement aux valeurs républicaines (…) j’ai décidé, en toute souveraineté, et après large concertation avec mes compagnons du mouvement Sénégal nouveau, mes parents et amis, de retirer ma candidature à l’élection présidentielle », a-t-elle déclaré en conférence de presse.

    ‘’Le jour finira par se lever très bientôt sur une certitude, la renonciation à cette nationalité tant décriée. Toutes les preuves attestant de la sincérité de ma déclaration sur l’honneur » seront mises à la disposition du juge, a t-elle ajouté.

    Après avoir passé avec brio l’étape du parrainage et du contrôle de régularité de sa candidature à l’élection présidentielle par le Conseil constitutionnel, le docteur Wardini a été rattrapée par des accusations de parjure au sujet de sa déclaration sur l’honneur versée à son dossier de candidature.

    Elle est notamment accusée de ne s’être prévalue que de la nationalité sénégalaise alors qu’elle disposerait par alliance du statut de citoyenne française.

    Au Sénégal, il faut être exclusivement de nationalité sénégalaise pour briguer la magistrature suprême, selon la loi électorale.

    L’affaire concernant l’une des deux femmes candidates à l’élection présidentielle a été agitée après que le Conseil constitutionnel a déclaré irrecevable la candidature du leader du Parti démocratique sénégalais (PDS), Karim Wade en raison de sa double-nationalité sénégalaise et française.

    Rose Wardini a été placée sous contrôle judiciaire le 6 février après avoir été inculpée pour ‘’escroquerie au jugement, faux en écriture authentique et publique, inscription sous une fausse qualité, inscription tendant à dissimuler une incapacité, souscription à une déclaration inexistante sur son inégalité et sur sa présence sur une liste’’.

    Elle avait été, cinq jours plus tôt, placée en garde à vue et entendue par des enquêteurs de la division des investigations criminelle avant d’être présentée à un juge.

    Selon l’Article 34 de la Constitution, ‘’en cas d’empêchement définitif ou de retrait d’un des candidats entre l’arrêt de publication de la liste des candidats et le premier tour, l’élection est poursuivie avec les autres candidats en lice. Le Conseil constitutionnel modifie en conséquence la liste des candidats. La date du scrutin est maintenue’’.

    Estimant que la paix et la stabilité du pays sont au-dessus de toute ambition, Rose Wardini, gynécologue de formation et très active dans les œuvres sociales, dit avoir renoncé à ses ambitions, espérant que cela facilitera la poursuite du processus électoral et la tenue de l’élection présidentielle avant le 2 avril 2024, fin du mandat du président Macky Sall.

    PD/OID/AKS

  • SENEGAL-POLITIQUE / Des universitaires évoquent l’urgence de fixer une nouvelle date pour l’élection présidentielle

    SENEGAL-POLITIQUE / Des universitaires évoquent l’urgence de fixer une nouvelle date pour l’élection présidentielle

    Dakar, 19 fév (APS) – Le Collectif des universitaires pour la démocratie (CUD) a invité, lundi, le président de la République, Macky Sall, à tenir compte de l’urgence de fixer la nouvelle date de l’élection présidentielle à la suite de son engagement à ‘’donner plein effet’’ à la décision du Conseil constitutionnel.

    ‘’Le CUD invite le président Macky Sall à tenir compte de l’urgence de fixer la nouvelle date de l’élection présidentielle en donnant plein effet à la décision du Conseil constitutionnel’’, a indiqué ce regroupement d’universitaires dans un communiqué rendu public le même jour.

    Le chef de l’Etat s’est engagé, vendredi, à  »faire pleinement appliquer » la décision prise la veille par le Conseil constitutionnel d’annuler le report de l’élection présidentielle et du décret qu’il avait signé pour abroger celui par lequel il avait convoqué le corps électoral le 25 février.

    La haute juridiction, après avoir jugé que la loi adoptée par l’Assemblée pour reporter l’élection présidentielle du 25 février était ‘’contraire’’ à la Constitution, a demandé aux autorités compétentes de tenir le scrutin ‘’dans les meilleurs délais’’.

    Le Collectif des universitaires pour la démocratie encourage le président Sall à garder cette posture ‘’conforme aux exigences fondamentales de l’ordre constitutionnel et des valeurs intrinsèques de la démocratie’’.

    Le CUD a salué la décision du président de la République de procéder à des consultations allant dans le sens de l’exécution de la décision du Conseil constitutionnel.

    Il dit ainsi  »prendre bonne note » de l’esprit d’ouverture du chef de l’Etat dans son engagement à lancer des concertations tout en rappelant que de telles consultations devraient permettre de déterminer par consensus la date de l’élection (premier et second tour) avant le 02 avril 2024.

    AFD/AKS

  • SENEGAL-POLITIQUE / Ngagne Demba Touré, un cadre de Pastef, met fin à son exil

    SENEGAL-POLITIQUE / Ngagne Demba Touré, un cadre de Pastef, met fin à son exil

    Dakar, 18 déc (APS) – L’opposant Ngagne Demba Touré, leader des jeunes de Pastef, le parti politique dissous d’Ousmane Sonko, a regagné le Sénégal ce dimanche après un exil de six mois au Mali, a appris l’APS de plusieurs sources concordantes.

    M. Touré, greffier de formation, est apparu dans plusieurs vidéos publiées par les médias. On le voit acclamé par des partisans célébrant son retour.

    La scène se passe à Grand-Yoff, un quartier de Dakar, selon plusieurs médias.

    Dans l’une des vidéos, le leader de la jeunesse du parti dissous par le président de la République, vêtu d’un t-shirt floqué avec le nom d’Ousmane Sonko, se hisse sur le toit d’une voiture, au milieu d’une foule.

    Son retour survient à la suite de la libération de nombreux militants de l’opposition, activistes et anonymes arrêtés lors de manifestations à Dakar et dans d’autres villes du pays.

    Ngagne Demba Touré avait déclaré avoir choisi la voie de l’exil.

    Dimanche, la Rencontre africaine pour la défense des droits de l’homme déclare que 664 détenus ont été libérés depuis jeudi.

    Cette vague de libérations est survenue après que le chef de l’État a fait part, lors du Conseil des ministres du 8 février, de sa volonté d’‘’engager les voies et moyens de mettre en œuvre un processus pragmatique d’apaisement et de réconciliation dans le but de préserver et de consolider la stabilité du pays’’.

    Macky Sall a demandé à la garde des Sceaux, ministre de la Justice, Aïssata Tall Sall, de prendre les dispositions nécessaires pour ‘’pacifier l’espace public, dans la perspective du dialogue national et de l’organisation de la prochaine élection présidentielle’’.

    AKS/OID/ESF