Catégorie : Politique

  • SENEGAL-AFRIQUE-FRANCE-MEMOIRE-EDITION / Vitrine, le magazine de l’APS sort un numéro spécial consacré au massacre des tirailleurs, lundi

    SENEGAL-AFRIQUE-FRANCE-MEMOIRE-EDITION / Vitrine, le magazine de l’APS sort un numéro spécial consacré au massacre des tirailleurs, lundi

    Dakar, 30 nov (APS) – L’Agence de presse sénégalaise (APS) a consacré un numéro spécial de son magazine, Vitrine, à la commémoration du 80e anniversaire du massacre des tirailleurs sénégalais à Thiaroye, par l’Armée française, le 1er décembre 1944.

    Au menu de cette édition spéciale figurent un dossier, des interviews avec des historiens comme le professeur Mamadou Diouf, qui préside le Comité de commémoration du massacre de Thiaroye, un reportage et des rappels sur le sens et la portée de la célébration d’un tel évènement.

    Dans les kiosques à partir de lundi, ce magazine, qui titre à sa une  »Thiaroye 44. Souvenir éternel », replace cette tragédie dans le contexte de l’époque marqué par la colonisation.

    ‘’Partis en combattants, nos vaillants tirailleurs sont sont donc revenus en conquérants. Sauf peut-être aux yeux de la puissance coloniale qui a semblé ne pas vouloir leur accorder la reconnaissance qu’ils méritaient’’, écrit le nouveau directeur général de l’APS dans un éditorial.

    C’est contre cette injustice faite à ces soldats d’Afrique subsaharienne que le gouvernement du Sénégal a décidé de célébrer en grande pompe, dimanche, le 80e anniversaire de cette page sombre de l’histoire franco-africaine, comme un rempart contre l’oubli et un message pour les générations actuelles et futures.

    En commémorant le massacre de Thiaroye, les nouveaux dirigeants sénégalais qui se réclament d’une ligne politique souverainiste disent vouloir reprendre  »l’initiative historique pour exhumer une mémoire entravée, écrire le récit d’une histoire recomposée ou tue, célébrer la mémoire des tirailleurs sénégalais et enraciner dans la conscience collective l’histoire à venir d’une communauté africaine unie et solidaire ».

    ABB/OID

  • SENEGAL-AFRIQUE-MEMOIRE / Commémoration de ‘’Thiaroye 44’’ : arrivée à Dakar des présidents Barrow et Emballo

    SENEGAL-AFRIQUE-MEMOIRE / Commémoration de ‘’Thiaroye 44’’ : arrivée à Dakar des présidents Barrow et Emballo

    Dakar, 30 nov (APS) – Les présidents de la Gambie et de la Guinée-Bissau sont arrivés à Dakar ce samedi pour participer aux cérémonies commémoratives du 80ème anniversaire du massacre des tirailleurs à Thiaroye, a t-on appris de source officielle.

    Adama Barrow et Umaru Sissoko Emballo ont été accueillis par leur homologue Bassirou Diomaye Faye, a annoncé la présidence sénégalaise sur son compte X.

    Le Sénégal commémore, dimanche, le 80ème anniversaire du ‘’Massacre de Thiaroye’’, perpétré par l’armée coloniale française.

    La cérémonie sera marquée, entre autres, par le dépôt de gerbes de fleurs au cimetière de Thiaroye par le président de la République Bassirou Diomaye Faye et ses invités.

    Le dépôt de gerbes sera suivi d’une cérémonie militaire et civile au camp lieutenant Amadou Lindor Fall de Thiaroye, d’ une prestation du rappeur sénégalais, Didier Awadi, en vidéo et chant et de la déclamation des lauréats du concours de poésie sur le thème du  »Massacre de Thiaroye ».

    L’autre moment fort de cette journée historique est la représentation de la pièce de théâtre   »Aube africaine » au Grand théâtre national Doudou Ndiaye Coumba Rose.

    Ce texte est écrit par le dramaturge guinéen Keita Fodeba, publié par Alioune Diop de  »Présence africaine » et mis en scène par Mamadou Seyba Traoré.

    Le 1er décembre 1944, des tirailleurs sénégalais démobilisés et renvoyés en Afrique après la seconde Guerre mondiale, sont tués à Thiaroye, par l’armée française alors qu’ils réclamaient le paiement de diverses primes et indemnités, et le versement du pécule qui leur était promis depuis des mois par les autorités politiques et militaires de la France.

    Hormis les président Gambiens et Bissau-guinéens, plusieurs autres personnalités étrangères sont attendues à la commémoration de ce massacre de soldats africains ayant participé à la libération de la France. 

    OID/ABB

  • SENEGAL-POLITIQUE / Macky Sall va renoncer à son mandat de député

    SENEGAL-POLITIQUE / Macky Sall va renoncer à son mandat de député

    Dakar, 29 nov (APS) – L’ex-président de la République, Macky Sall, élu député de la coalition Takku Wallu Sénégal aux élections législatives anticipées du 17 novembre, a fait part, vendredi, de sa volonté de renoncer à son mandat parlementaire dès l’installation de la nouvelle législature.

    ‘’Conformément à l’engagement que j’avais pris à ce sujet, je démissionnerai de mon mandat de député à l’ouverture de la prochaine législature, afin qu’il en soit tiré les conséquences de droit’’, a-t-il annoncé sur le réseau social X.

    AKS/ESF

  • SENEGAL-MONDE-DIPLOMATIE / Le chargé des relations des Emirats avec l’Afrique reçu par Bassirou Diomaye Faye (présidence)

    SENEGAL-MONDE-DIPLOMATIE / Le chargé des relations des Emirats avec l’Afrique reçu par Bassirou Diomaye Faye (présidence)

    Dakar, 29 nov (APS) – Le président Bassirou Diomaye Faye a reçu jeudi au palais de la République, Cheikh Shakhboot, le secrétaire d’Etat émirati chargé des relations avec l’Afrique, a-t-on appris de source officielle.

    Son Altesse Cheikh Shakhboot a fait le déplacement dans la capitale sénégalaise pour renouveler la volonté des Emirats arabes unis de renforcer les excellentes relations de ce pays avec le Sénégal, a notamment indiqué la présidence sénégalaise dans un message publié sur le réseau social X.

    AKS/OID

  • SENEGAL-POLITIQUE-SOCIETE / Crises politiques : Alioune Tine relève la « résilience » de la démocratie sénégalaise

    SENEGAL-POLITIQUE-SOCIETE / Crises politiques : Alioune Tine relève la « résilience » de la démocratie sénégalaise

    Saint-Louis, 29 nov (APS) – Le fondateur d’Africa Jom center Alioune Tine a mis l’accent sur la résilience de la démocratie sénégalaise, estimant qu’à chaque fois le pays « arrive toujours à se relever des graves crises politiques connues jusqu’ici ».

    « C’est cela la résilience : tomber et arriver à se relever toujours », a dit M. Tine caractérisant ainsi la démocratie sénégalaise qui est « sortie indemne de la dernière crise politique dont le dénouement a abouti à une alternance politique paisible ».

    Il répondait à une interpellation des journalistes en marge d’un colloque international de deux jours (27 et 28 novembre) organisé par le département des Sciences politiques de l’Unité de Formation et de Recherche (UFR) des lettres et sciences humaines de l’Université Gaston Berger (UGB) de Saint-Louis (nord), sur le thème « Les démocraties africaines, entre résistance et résilience : lectures à partir du cas sénégalais ».

    « Nous avons une démocratie miraculée et Il faut le reconnaître parce que nous avons des leaders qui ont quitté la prison pour le palais », a déclaré le fondateur de Africa Jom, notant que « cela est tout à fait inédit et ce n’est pas normal dans une démocratie normale ».

    Selon lui, « la démocratie sénégalaise est en train d’expérimenter cette réalité ».

    Il indique contrairement à d’autres pays où les gens tombent et n’arrivent pas à se relever, au Sénégal les hommes politiques arrivent toujours à une solution malgré l’ampleur de la crise.

    « Il faut travailler à ne pas tomber car la démocratie est en dents de scie et demeure une entreprise structurelle ».

    Il a salué le rôle joué par des forces sociales comme les religieux qui par exemple ont contribué au dénouement de la crise politique consécutive à ce qui est communément appelé le jour du 23 juin 2011.

    M. Tine indique que l’ancien khalife général des Mourides Serigne Sidy Mokhtar Mbacké avait reçu la société civile et avait joué sa partition pour le dénouement d’une crise politique très profonde à l’époque. Cela démontre ainsi pour lui ‘’que les religieux sont là pour toutes les catégories de population et non pas pour le pouvoir seulement’’.

    Le fondateur d’Africa Jom a par ailleurs souligné que sa structure et l’UGB travaillent à l’émergence d’une véritable école de sciences politiques à Saint-Louis.

    Alassane Ndao, chef de département Sciences politiques de l’UGB, a aussi salué la « prouesse » réussie par la démocratie sénégalaise récemment par le dénouement heureux de la crise politique connue par le pays.

    « On nous promet le pire, on connaît des crises parfois aiguës mais le Sénégalais parvient toujours à s’en sortir », a-t-il dit.

    Il l’a expliqué par l’existence de « mécanismes de régulation » au sein de la société plaidant pour que cela puisse s’étendre aux autres pays africains.

    Ce colloque a été une occasion de passer en revue le rôle des hommes religieux, du juge et d’autres acteurs qui ont souvent permis à cette démocratie de « régler ses crises ».

    AMD/ASB/MTN

  • SENEGAL-FRANCE-MEMOIRE / Thiaroye 44 : Macron reconnaît le ‘‘massacre’’ des tirailleurs sénégalais par la France

    SENEGAL-FRANCE-MEMOIRE / Thiaroye 44 : Macron reconnaît le ‘‘massacre’’ des tirailleurs sénégalais par la France

    Dakar, 28 nov (APS) – Le président sénégalais Bassirou Diomaye Faye a déclaré, jeudi, que son homologue français lui a adressé une lettre dans laquelle Emmanuel Macron affirme que ‘’la France se doit de reconnaître’’ qu’il y a eu un ‘’massacre’’ dans le camp militaire de Thiaroye, en périphérie de Dakar, le 1er décembre 1944.

     »Je dois vous révéler que j’ai reçu aujourd’hui une lettre du président Macron dans laquelle il reconnaît que ce fut en effet un massacre », a dit le président Faye , répondant à une question de savoir si son pays s’attend à des excuses officielles de la France sur cette tragédie perpétrée par l’armée coloniale.

    Ce pas consistant à reconnaître que c’est un massacre doit ouvrir la porte à une collaboration parfaite pour la manifestation de toute la vérité sur ce douloureux évènement de Thiaroye, a ajouté le chef de l’Etat au micro de plusieurs médias français dont l’AFP.

    Répondant à une question de savoir s’il existe des réticences de Paris dans la manifestation de la vérité sur ce qui s’est réellement passé à Thiaroye, Bassirou Diomaye Faye s’est voulu on ne peut plus clair.

     »Evidemment il y a quelque chose qui a été caché. On a régulièrement cherché à mettre une chape de plomb sur cette histoire-là. Et nous pensons pour cette fois que l’engagement de la France sera totale, quelle sera franche et collaborative et qu’elle sera entière », a-t-il affirmé.

    Rfi rapporte que dans cette lettre, le chef de l’État français écrit que ‘’la France se doit de reconnaître que ce jour-là, la confrontation de militaires et de tirailleurs qui exigeaient que soit versé l’entièreté de leur solde légitime, a déclenché un enchaînement de faits ayant abouti à un massacre’’.

    Dans son courrier, Emmanuel Macron estime aussi qu’il ‘’importe d’établir autant que possible les causes et faits ayant mené à cette tragédie’’.

    Le 1er décembre 1944, des soldats d’Afrique subsaharienne appelés tirailleurs sénégalais ont été tués à l’arme automatique dans le camp de Thiaroye, à une quinzaine de kilomètres de Dakar, par l’armée coloniale pour avoir réclamé le paiement de leurs arrières de solde et diverses primes et indemnités. 

    Le bilan de 35 morts donné par les autorités françaises, estimé à dix fois plus par des historiens, est l’une des grandes pommes de discorde entre Paris et les Etats dont étaient originaires les 1 600 soldats démobilisés après avoir participé à la libération de la France lors de la seconde Guerre mondiale. 

    Dimanche, le président Bassirou Diomaye Faye va présider la commémoration du 80e anniversaire du massacre des tirailleurs à Thiaroye, en présence de plusieurs dirigeants africains et du ministre français des Affaires étrangères, Jean-Noël Barrot.

    ABB/OID

  • SENEGAL-INSTITUTIONS / La première session ordinaire de l’Assemblée nationale s’ouvre, lundi

    SENEGAL-INSTITUTIONS / La première session ordinaire de l’Assemblée nationale s’ouvre, lundi

    Dakar, 28 nov (APS) – Le président de la République a signé un décret, jeudi, fixant au lundi 02 décembre 2024, la date d’ouverture de la première session ordinaire de l’Assemblée nationale nouvellement élue, a-t-on appris de source officielle.

     »A la suite de la proclamation officielle ce mercredi 27 novembre 2024 des résultats définitifs des élections législatives du 17 novembre 2024 par le Conseil constitutionnel, le président de la République a signé le décret numéro 2024-32-90 du 28 novembre 2024 fixant au lundi 02 décembre 2024, la  date d’ouverture de la première session ordinaire de l’Assemblée nationale nouvellement élue », indique le ministre-conseiller, porte-parole de la présidence de la République dans un communiqué.

    OID/ASB

  • SENEGAL-FRANCE-MEMOIRE / Le chef de l’Etat préside, dimanche, les cérémonies de commémoration du 80ème anniversaire du ‘’Massacre de Thiaroye’’

    SENEGAL-FRANCE-MEMOIRE / Le chef de l’Etat préside, dimanche, les cérémonies de commémoration du 80ème anniversaire du ‘’Massacre de Thiaroye’’

    Dakar, 27 nov (APS) – Le chef de l’Etat a annoncé, mercredi en Conseil des ministres, qu’il présidera, le dimanche 1er décembre 2024, en présence de nombreuses délégations étrangères, les cérémonies de commémoration du 80ème anniversaire du ‘’Massacre de Thiaroye’’, a appris l’APS de source officielle.

     »Le président de la République a informé le Conseil qu’il présidera, le dimanche 1er décembre 2024, en présence de nombreuses délégations étrangères, les cérémonies de commémoration du 80ème anniversaire du +Massacre de Thiaroye+ »’, indique le communiqué du Conseil des ministres.

    Le 1er décembre 1944, des Tirailleurs sénégalais démobilisés et renvoyés en Afrique après la seconde Guerre mondiale, sont tués à Thiaroye, par l’Armée française alors qu’ils réclamaient le paiement de leurs indemnités et le versement du pécule qui leur était promis depuis des mois par les autorités politiques et militaires de la France.

    Le Sénégal a décidé de commémorer le 80ème anniversaire du ‘’Massacre de Thiaroye’’.

    La cérémonie sera marquée, entre autres, par le dépôt de gerbes de fleurs au cimetière de Thiaroye par le président de la République Bassirou Diomaye Faye et ses invités.

    Le dépôt de gerbes sera suivi d’une cérémonie militaire et civile au camp lieutenant Amadou Lindor Fall de Thiaroye avec une prestation du rappeur sénégalais, Didier Awadi en vidéo et chant et aussi la déclamation des lauréats du concours de poésie sur le thème du  »Massacre de Thiaroye ».

    L’autre moment fort de cette journée historique est la représentation de la pièce de théâtre   »Aube africaine » au Grand théâtre national Doudou Ndiaye Coumba Rose.

    Ce texte est écrit par le dramaturge guinéen Keita Fodeba et publié par Alioune Diop de  »Présence africaine » et mis en scène par Mamadou Seyba Traoré.

    D’autres activités sont aussi au programme pour célébrer ces héros partis en France pour combattre pendant la deuxième guerre mondiale pour la France. Ils ont été massacrés pour avoir demandé leurs pécules le 1er décembre 1944.

    OID/ASB

  • SENEGAL-INSTITUTIONS / Le chef de l’Etat va fixer la date d’ouverture de la première session de l’Assemblée nationale (officiel)

    SENEGAL-INSTITUTIONS / Le chef de l’Etat va fixer la date d’ouverture de la première session de l’Assemblée nationale (officiel)

    Dakar, 27 nov (APS) – Le chef de l’Etat a annoncé, mercredi, en Conseil des ministres, qu’il prendra un décret pour fixer la date d’ouverture de la première session de l’Assemblée nationale nouvellement élue conformément à la Constitution.

    ‘’A l’entame de sa communication, le Président de la République a informé le Conseil qu’il fixera, par décret, la date d’ouverture de la première session de l’Assemblée nationale nouvellement élue conformément à la Constitution’’, rapporte le communiqué du Conseil des ministres sans d’autres précisions.

    Le Conseil constitutionnel a proclamé, mercredi, les résultats définitifs des élections législatives anticipées du 17 novembre confirmant la large victoire du parti des Patriotes africains du Sénégal pour le travail, l’éthique et la fraternité (Pastef, pouvoir) qui rafle 130 des 165 sièges que compte l’Assemblée nationale.

    Dans sa décision consultée par l’APS, le Conseil constitutionnel signale que ses services n’ont enregistré aucune contestation après la publication des résultats provisoires par la Commission nationale de recensement des votes siégeant à la Cour d’appel de Dakar.

    Sur 7 371 891 électeurs inscrits lors de ces législatives, 3 650 120 ont voté. Quelque 26 487 bulletins nuls ont été relevés, soit 3 623 633 suffrages valablement exprimés.

    Les élections législatives ont enregistré un taux de participation de 49,51%. Le quotient national est de 68370, 43. 

    Le parti Pastef a enregistré 1 991 770 voix et obtenu 29 sièges au scrutin national et 101 sièges au scrutin majoritaire soit un total de 130 sièges.

    La coalition Takku Wallu a eu 16 sièges (national et départemental) avec 531 466 voix, suivie de Diam ak Njarin qui a obtenu 330 865 voix pour 5 sièges au scrutin national et 2 au scrutin départemental, soit 7 sièges au total.

    La coalition Sam sa Kaddu a enregistré 222 060 pour 3 sièges sur la liste nationale.

    La coalition La marche des Territoire/And Nawlé a obtenu 47 636 voix et gagné deux sièges (national et départemental).

    Les coalitions And ci Koolute Nguir Sénégal (21391 voix) Sénégal Kesse (25822 voix), And Bessal sénégal (20765 voix), Pôle alternative 3ème voie kiraay Ak Natangué (26775 voix), Sopi Sénégal (22991 voix), Farlu (28 303 voix) et l’entité indépendante les Nationalistes/Jel Linu Moom ont chacune obtenu un siège de député.

    OID/ABB

  • SENEGAL-GOUVERNEMENT / Le Communiqué du Conseil des ministres du mercredi 27 novembre 2024

    SENEGAL-GOUVERNEMENT / Le Communiqué du Conseil des ministres du mercredi 27 novembre 2024

    Dakar, 27 nov (APS) – Le Chef de l’Etat, Son Excellence, Monsieur Bassirou Diomaye Diakhar FAYE a présidé, ce mercredi 27 novembre 2024, la réunion hebdomadaire du Conseil des Ministres, au Palais de la République.

    A l’entame de sa communication, le Président de la République a informé le Conseil qu’il fixera, par décret, la date d’ouverture de la première session de l’Assemblée nationale nouvellement élue conformément à la Constitution.

    Revenant sur la question de la transformation systémique des universités publiques, le Chef de l’Etat a rappelé au Premier Ministre l’urgence de prendre toutes les mesures idoines afin d’assurer la continuité des activités pédagogiques et la stabilité sociale dans les universités et les établissements d’enseignement supérieur publics.

    Il a, à cet effet, demandé au Ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation et au Ministre des Finances et du Budget de mettre en œuvre, en relation avec les Recteurs et les Directeurs des Centres des Œuvres sociales universitaires, un plan d’urgence, sous la supervision du Premier Ministre, pour la livraison, selon un calendrier maitrisé, de tous les chantiers relatifs aux amphithéâtres, salles de cours, restaurants et pavillons engagés par l’Etat dans les universités publiques.

    Le Président de la République accorde une attention particulière à la maitrise des budgets des universités, des centres des œuvres sociales ainsi que des structures du Ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation.

    A ce sujet, il a invité le Premier Ministre à finaliser un audit des dépenses universitaires et sociales et de faire engager sans délais un processus d’optimisation du fonctionnement des universités et centres des œuvres sociales en relation avec toutes les parties prenantes.

    Le Chef de l’Etat a souligné, dans cette dynamique de rénovation de la gouvernance universitaire, l’importance de promouvoir, en synergie avec la communauté universitaire, un modèle économique consensuel pour assurer le fonctionnement adéquat et les performances consolidées du système universitaire et de recherche.

    Eu égard à l’accroissement significatif annuel des effectifs d’étudiants, le Gouvernement devra en accord avec les universités, arrêter une nouvelle politique de gestion du capital humain en vue d’asseoir une meilleure planification du processus d’orientation des nouveaux bacheliers et de fixer les postes budgétaires d’enseignants pour leur prise en charge adéquate.

    Il a demandé au Ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation de réfléchir, dans un esprit de complémentarité, à la mutualisation de certaines fonctions en tenant compte de la carte universitaire dont les objectifs doivent être conformes à la stratégie de montée en puissance des Pôles territoires.

    Pour clore ce chapitre, le Président de la République a invité le Ministre en charge de l’Enseignement supérieur à accélérer, en relation avec le Ministre de l’Economie, du Plan et de la Coopération, la finalisation de la lettre de politique sectorielle de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation.

    Cette nouvelle feuille de route devra favoriser le repositionnement stratégique du secteur de l’Enseignement supérieur dans les politiques publiques et son rôle majeur dans la préparation et la valorisation du capital humain national, axe prioritaire de la « Vision Sénégal 2050 ».

    Le Chef de l’Etat a abordé la problématique du renforcement du rôle des « daara » dans le système d’éducation et de formation. Les « daara » constituent un des piliers majeurs de l’éducation des enfants dans notre pays. Toutefois, ces établissements scolaires particuliers ne sont pas fondamentalement intégrés dans le système éducatif officiel aussi bien dans l’enseignement général, professionnel ou technique.

    C’est pourquoi, il a rappelé au Gouvernement l’impératif d’une meilleure intégration des « daara » dans le système éducatif officiel à travers une cartographie exhaustive des établissements, la création d’un statut pour les établissements et les enseignants, dûment formés dans des centres spécialisés, le développement de la formation professionnelle des apprenants en vue de faciliter leur insertion dans la vie socio-économique.

    Il a exhorté le Ministre de l’Education nationale à finaliser avec toutes les parties prenantes les réformes consensuelles et essentielles pour moderniser le fonctionnement des « daara ». Il a, en outre, informé le Conseil qu’il présidera la Journée nationale des « Daara » qui sera célébrée le jeudi 28 novembre 2024.

    Parlant de la prise en charge et de l’inclusion des personnes vivant avec un handicap et de la célébration, le 03 décembre 2024, de la Journée internationale des personnes handicapées, le Président de la République a rappelé au Gouvernement la place primordiale de cette importante frange vulnérable de la population dans les politiques d’équité et d’inclusion sociale.

    Il a invité le Ministre de la Santé et de l’Action sociale et le Ministre de la Famille et des Solidarités à renforcer les interventions de l’Etat en leur faveur. Il a demandé aux Ministres concernés de finaliser l’évaluation de l’application de la loi d’orientation sociale n° 2010-15 du 06 juillet 2010 relative à la promotion et à la protection des droits des personnes handicapées, notamment le système des cartes d’égalité des chances, et de préparer une nouvelle stratégie nationale d’accompagnement des personnes vivant avec un handicap.

    Par ailleurs, le Chef de l’Etat a indiqué au Premier Ministre l’importance de faciliter, selon les diplômes obtenus et des critères établis, les recrutements et les nominations des personnes vivant avec un handicap dans les secteurs publics et parapublics. L’insertion des personnes vivant avec un handicap au sein des entreprises privées doit tout aussi être encouragée par le biais du dialogue social avec les organisations d’employeurs.

    Il a demandé aux Ministres en charge de l’Education, de la Formation professionnelle et de l’Enseignement supérieur d’accorder une attention particulière aux écoles, entités et centres spécialisés dédiés à l’éducation, à la formation et à l’insertion des personnes vivant avec un handicap.

    Enfin le Président de la République a informé le Conseil qu’il présidera, le dimanche 1er décembre 2024, en présence de nombreuses délégations étrangères, les cérémonies de commémoration du 80ème anniversaire du « Massacre de Thiaroye ».

    Dans sa communication, le Premier Ministre, après avoir rappelé les directives du Chef de l’Etat au Gouvernement relatives à l’instauration d’un cadre de dialogue social constructif et permanent avec les partenaires sociaux et les syndicats, a demandé au Ministre chargé du travail et aux Ministres concernés de lui communiquer, dans les plus brefs délais, l’état de prise en charge des points de revendications accompagné du calendrier des rencontres envisagées ou déjà tenues avec ces structures entre avril et novembre 2024.

    Sur cette base, il soumettra à Monsieur le Président de la République le calendrier des réunions qu’il compte tenir avec les principales organisations syndicales, en vue de définir les contours d’un nouveau pacte de stabilité sociale.

    Abordant la gestion des halles et marchés à la suite de l’incendie survenu récemment au marché central de Thiès, le Premier Ministre a demandé au Ministre chargé du commerce de procéder à l’évaluation du Programme de Modernisation et de Gestion des Marchés (PROMOGEM), en vue de proposer, dans les meilleurs délais, un plan d’action de mise en œuvre effective des attributions conférées à cette structure.

    Dans cette attente, il a invité le Ministre de l’Intérieur et de la Sécurité publique, en relation avec les autres Ministres compétents et les autorités administratives et locales, à prendre les mesures urgentes appropriées pour notamment le contrôle et la mise en place de dispositifs de protection civile adéquats.

    Enfin, le Premier Ministre a rappelé l’importance à accorder par les départements ministériels à la mise en œuvre diligente des directives issues du Conseil des Ministres ainsi que des conseils et réunions interministériels, dans le cadre de la gestion axée sur les résultats.

    AU TITRE DES COMMUNICATIONS DES MINISTRES :

    • Le Ministre de l’Agriculture, de la souveraineté alimentaire et de l’Elevage a fait une communication sur la préparation de la campagne de commercialisation agricole

    AU TITRE DES TEXTES LEGISLATIFS ET REGLEMENTAIRES

    Le Conseil a examiné et adopté :

    • Au titre de la Primature : Le projet de décret portant création et fixant les règles d’organisation et de fonctionnement du Bureau opérationnel de Coordination et de Suivi des Projets et Programmes (BOCS).

    Le Ministre de la Formation Professionnelle, Porte-Parole du Gouvernement Amadou Moustapha Njekk SARRE