Catégorie : Politique

  • SENEGAL-POLITIQUE /  »Bonne gouvernance, citoyenneté et démocratie » au menu des ‘’Jeudi citoyens’’, à 16h

    SENEGAL-POLITIQUE /  »Bonne gouvernance, citoyenneté et démocratie » au menu des ‘’Jeudi citoyens’’, à 16h

    Dakar, 26 oct (APS) – L’ONG Présence chrétienne et le Réseau des Anciens Jécistes d’Afrique organisent, ce jeudi, à 16h à La Maison de la presse, une rencontre sur le thème : ‘’Bonne gouvernance, citoyenneté et démocratie’’, annonce un communiqué transmis à l’APS.

    Ce débat entre dans le cadre des ‘’Jeudi citoyens’’ initiés par Présence Chrétienne et le Réseau des Anciens Jécistes d’Afrique/Sénégal, des acteurs ‘’engagés pour la paix et la cohésion nationale’’.

    Ce programme a pour but de ‘’contribuer à la paix et à la cohésion sociale’’, en perspective des échéances électorales de février 2024, expliquent les initiateurs.

    Ils estiment que ‘’le Sénégal s’apprête à entrer dans une phase cruciale de son histoire politique, avec l’élection présidentielle du 25 février 2024, dont le processus controversé fait craindre des lendemains incertains’’.

    L’initiative ‘’Jeudi citoyens’’ se veut  »un cadre d’échanges avec tous les citoyens, les jeunes, les femmes, les acteurs du processus électoral, les candidats à l’élection’’.

    L’objectif est de ‘’parvenir à un diagnostic de l’environnement politique actuel et de déterminer le rôle de tous les acteurs dans le processus de pacification du climat social et politique du Sénégal, seul garant d’une élection libre et transparente’’, selon les initiateurs.

    Pour chaque session, ils comptent mettre ‘’deux candidats face aux citoyens avec un thème du jour’’.

    NAN/OID

  • SENEGAL-POLITIQUE / Des organisations de la société civile dénoncent ‘’des violations de la loi électorale par le ministère de l’Intérieur’’

    SENEGAL-POLITIQUE / Des organisations de la société civile dénoncent ‘’des violations de la loi électorale par le ministère de l’Intérieur’’

    Dakar, 25 oct (APS) – Vingt et une organisations de la société civile sénégalaise ont dénoncé, mercredi, les ‘’restrictions’’ faites aux leaders de l’opposition et les ‘’violations de la loi électorale par le ministère de l’Intérieur’’.

    Dans une déclaration parvenue à l’APS, la Synergie des organisations de la société civile pour la paix (SOS/Paix) et d’autres organisations fustigent ‘’des restrictions de tous ordres à l’endroit des acteurs politiques ou partis d’opposition, et des violations de la loi électorale par le ministère de l’Intérieur chargé […] de la gestion du fichier général des électeurs’’.

    ‘’En dépit d’une décision de justice ordonnant la réintégration de M. Ousmane Sonko sur les listes électorales, le ministère de l’Intérieur refuse d’appliquer ladite décision, défiant l’autorité judiciaire’’, soutiennent-elles.

    ‘’Le pourvoi en matière de contentieux sur l’inscription sur les listes électorales n’est pas suspensif’’, arguent Démocratie, droits humains et développement (3D), la Ligue sénégalaise des droits humains (LSDH), le Forum social sénégalais, Afrikajom Center, Présence chrétienne et les autres signataires de la déclaration.

    Ces organisations font allusion à la décision de l’Agent judiciaire de l’État et des avocats de l’État de faire appel de la décision du tribunal de Ziguinchor annulant la radiation de l’opposant Ousmane Sonko du fichier électoral et ordonnant sa réintégration.

    Malgré cette décision, la direction générale des élections, placée sous la tutelle du ministère de l’Intérieur, a déclaré vouloir attendre la décision du procès en appel pour savoir s’il faut ou pas remettre les fiches de parrainage au mandataire de M. Sonko.

    ‘’Les visites de proximité et autres manifestations des leaders de l’opposition dans le cadre de la collecte des parrainages sont systématiquement interrompues, voire interdites, au moment où le candidat de la majorité sillonne librement le pays en organisant meetings et caravanes’’, soutiennent les organisations de la société civile.

    Elles estiment que ‘’cette situation, qui engendre une discrimination en faveur de certains acteurs politiques, n’est pas de nature à permettre l’organisation d’une élection libre, inclusive, transparente et apaisée’’.

    ‘’Veiller à l’intégrité et à la transparence du processus électoral’’

    ‘’Nous […] exigeons du ministère de l’Intérieur, et particulièrement de l’administration, le respect de la loi, une neutralité sans équivoque dans la gestion du processus électoral [et] une impartialité sans faille à l’endroit des candidats’’, ajoutent les auteurs de la déclaration.

    La LSDH, 3D et leurs cosignataires appellent le ministère chargé des élections à ‘’assurer le bon déroulement du processus électoral, conformément à sa mission de contrôle et de supervision’’ du scrutin présidentiel à venir.

    Ces organisations recommandent en même temps ‘’à l’administration de s’abstenir de tous [les] actes et attitudes remettant en cause sa neutralité et portant un sérieux coup à la confiance des acteurs politiques’’.

    La direction générale des élections, elle, est invitée ‘’à rendre publiques les informations sur chaque étape du processus électoral’’.

    La déclaration recommande ‘’à l’administration et aux institutions de régulation de veiller à l’intégrité et à la transparence du processus électoral’’.

    L’APS a tenté vainement de joindre par téléphone le responsable du service de communication du ministère de l’Intérieur, dans le but de recueillir sa version des faits dénoncés par les organisations de la société civile.

    ESF/MTN

  • SENEGAL-POLITIQUE / La plateforme F24 dénonce ‘’les injustices’’ liées au processus électoral

    SENEGAL-POLITIQUE / La plateforme F24 dénonce ‘’les injustices’’ liées au processus électoral

    Dakar, 23 oct (APS) – La plateforme des forces vives F24 ‘’dénonce vigoureusement’’, dans un communiqué parvenu lundi à l’APS, ‘’les injustices qui entachent d’ores et déjà le processus électoral’’.

    ‘’La fin de non-recevoir opposée par l’administration électorale à une ordonnance exécutoire est la forme paroxystique du règne […] du non-droit érigé en mode de gouvernance par monsieur Macky Sall’’, déclare cette organisation réunissant des partis politiques et des syndicats de travailleurs.

    ‘’Pour F24, la non-réinscription sur les listes électorales et la non-délivrance de fiches de parrainage au candidat […] Ousmane Sonko, en violation de la décision du juge, sont l’expression d’une volonté […] d’éliminer une fois de plus un candidat à la présidentielle, comme ce fut déjà le cas en 2019’’, est-il écrit dans le communiqué.

    La direction générale des élections (DGE) a déclaré attendre la décision judiciaire du procès en appel de l’affaire relative à la radiation d’Ousmane Sonko du fichier électoral pour savoir s’il faut ou pas remettre les fiches de parrainage au mandataire de l’opposant.

    Dans un communiqué, le directeur général des élections, Tanor Thiendella Fall tient à ‘’préciser qu’il n’y a pas encore de décision définitive, l’État du Sénégal ayant décidé d’exercer les voies de recours qui s’offrent à lui’’.

    ‘’Par conséquent, le dossier suit toujours son cours judiciaire. Au terme dudit processus, l’État du Sénégal se conformera à la décision rendue’’, argue M. Fall.

    Le président du tribunal de grande instance de Ziguinchor (sud), saisi d’un recours des avocats de M. Sonko, a jugé ‘’irrégulière’’ sa radiation des listes électorales, l’a annulée et a ordonné sa réinscription.

    L’Agent judiciaire de l’État et les avocats de l’État ont déclaré vouloir faire appel de cette décision.

    ‘’La loi électorale est le socle [de] la démocratie’’

    M. Sonko, candidat à l’élection présidentielle du 25 février prochain, a été arrêté le 28 juillet dernier et inculpé d’appel à l’insurrection, d’association de malfaiteurs, d’atteinte à la sûreté de l’État et de complot contre l’autorité de l’État.

    Les dirigeants de la plateforme des forces vives F24 tiennent à rappeler que ‘’la loi électorale est le socle [de] la démocratie’’, et qu’‘’il ne revient pas à la DGE de porter atteinte aux droits fondamentaux d’un candidat […] et de creuser le manque de confiance des acteurs impliqués dans ce processus électoral’’.

    ‘’F24 dénonce et condamne fermement le traitement inéquitable réservé par les autorités aux candidats de l’opposition […] Paradoxalement, le candidat du pouvoir, Amadou Ba, poursuit sereinement sa campagne sous le couvert de sa fonction et avec les moyens de l’État’’, soutiennent-ils, dénonçant ‘’ces injustices politiques’’.

    ‘’F24 […] continuera à surveiller attentivement l’évolution de la situation, afin de garantir une élection présidentielle inclusive, équitable et transparente en 2024, ainsi que le respect des droits de tous les Sénégalais’’, assurent ses leaders.

    Ils expriment par ailleurs leur ‘’solidarité inébranlable envers les enseignants et les étudiants en détention, à Ousmane Sonko, à Bentaleb Sow, aux femmes détenues en grève de la faim, ainsi qu’à tous les autres détenus, notamment Aliou Sané, Pape Abdoulaye Touré, Modou Ndiaye’’.

    ‘’F24 exige leur libération immédiate et appelle la communauté internationale à porter une attention particulière à leur situation’’, ajoute le communiqué.

    ESF/MTN

  • SENEGAL-POLITIQUE-ANIMATION / FDS-Les Guelewaar inaugure son siège à Dakar

    SENEGAL-POLITIQUE-ANIMATION / FDS-Les Guelewaar inaugure son siège à Dakar

    Dakar, 21 oct (APS) – Le maire de Thiès et président des Forces démocratiques du Sénégal (FDS-Les Guelewaar), Babacar Diop, a procédé samedi à l’inauguration du siège de sa formation politique à Dakar, dans la commune de Dieuppeul-Derklé.

    « Aujourd’hui est un grand jour pour nous. Ce jour qui marque l’ouverture de notre siège, de notre quartier général qui est à la hauteur de notre rang, de notre dignité et de nos aspirations », a déclaré l’édile de la capitale du rail.

    « Etre Guelewaar, c’est être le premier, c’est être le meilleur », a dit Babacar Diop, en présence de militants, sympathisants et responsables de son parti.

    Se disant « prêt à changer le Sénégal », il a fait part de son ambition de « construire la première force politique du Sénégal […], une nouvelle majorité politique et sociale, un parti de masse, un parti de combat, mais aussi un parti de gouvernance différent des autres partis ».

    « C’est un parti qui veut construire un corps de serviteurs », pour « un changement radical de cap », a indiqué le président des FDS-Les Guelewaar, avant de remercier ses militants et sympathisants, en leur demandant de l’accompagner dans la mission qu’il s’est assignée, à savoir conforter « la souveraineté » du pays.

    « Nous assistons à l’érosion de notre démocratie, à la mort de notre démocratie. Nous sommes passés de la démocratie au régime d’exception », a dit le maire de Thiès, pour fustiger le mode de gouvernance du régime actuel au pouvoir.

    Il a aussi évoqué la recrudescence de l’émigration irrégulière, avec « de nombreux jeunes sénégalais » tentant de rejoindre l’Europe au moyen d’embarcation de fortune, une situation qui ne s’explique que par « le désespoir », selon Babacar Diop.

    Il a par ailleurs exhorté la Direction générale des élections à remettre les fiches de parrainage au mandataire de l’opposant Ousmane Sonko, après la décision du Tribunal d’instance de Ziguinchor ordonnant sa réintégration sur les listes électorales.

    M. Diop a assuré que les opérations de collecte de parrainage pour sa candidature « avancent correctement » et que l’objectif fixé sera atteint avant la fin de l’échéance.

    SG/BK

  • SENEGAL-POLITIQUE-JUSTICE / Remise des fiches de parrainage à Ousmane Sonko : la DGE dit attendre que le pourvoi en cassation soit tranché

    SENEGAL-POLITIQUE-JUSTICE / Remise des fiches de parrainage à Ousmane Sonko : la DGE dit attendre que le pourvoi en cassation soit tranché

    Dakar, 20 oct (APS) – La direction générale des élections (DGE) déclare attendre la décision du procès en appel de l’affaire relative à la radiation d’Ousmane Sonko du fichier électoral pour savoir s’il faut ou pas remettre les fiches de parrainage au mandataire de l’opposant.

    Dans un communiqué, le directeur général des élections, Tanor Thiendella Fall tient à ‘’préciser qu’il n’y a pas encore de décision définitive, l’État du Sénégal ayant décidé d’exercer les voies de recours qui s’offrent à lui’’.

    ‘’Par conséquent, le dossier suit toujours son cours judiciaire. Au terme dudit processus, l’État du Sénégal se conformera à la décision rendue’’, argue M. Fall.

    Il rappelle que le ministère de l’Intérieur, chargé de l’organisation des élections, a reçu du département de la Justice, le 11 juillet dernier, une liste comprenant les noms de ‘’personnes condamnées à être radiées ou retirées du fichier électoral’’.

    Le nom d’Ousmane Sonko faisait partie de cette liste, selon le directeur général des élections.

    Le président du tribunal de grande instance de Ziguinchor (sud), saisi d’un recours des avocats de M. Sonko, a jugé ‘’irrégulière’’ sa radiation des listes électorales, l’a annulée et a ordonné sa réinscription.

    L’Agent judiciaire de l’État et les avocats de l’État ont déclaré vouloir faire appel de cette décision.

    ‘’Une entrave à l’exécution d’une décision de justice’’ 

    L’huissier de justice requis pour notifier à la DGE la décision judiciaire du tribunal de Ziguinchor et le mandataire d’Ousmane Sonko, chargé de récupérer ses fiches de parrainage, ‘’ont été tous les deux éconduits et empêchés d’accéder aux locaux’’ de la direction générale des élections, jeudi, selon les avocats de l’opposant.

    Dans un communiqué, ils dénoncent ‘’une entrave à l’exécution d’une décision de justice’’ et à ‘’l’exercice de la fonction d’huissier de justice’’.

    Les avocats de l’opposant et maire de Ziguinchor soutiennent que l’appel envisagé par l’Agent judiciaire de l’État ‘’n’est pas de nature à suspendre l’exécution de la décision de réintégration’’ d’Ousmane Sonko dans le fichier électoral.

    M. Sonko, candidat à l’élection présidentielle du 25 février prochain, a été inculpé pour des faits d’appel à l’insurrection, d’association de malfaiteurs, d’atteinte à la sûreté de l’État et de complot contre l’autorité de l’État, le 31 juillet.

    Le jour de son inculpation, le ministre de l’Intérieur, Antoine Diome, a annoncé la dissolution de son parti, Pastef-Les patriotes.

    ‘’Pastef, à travers ses dirigeants et ses instances, a fréquemment appelé ses partisans à des mouvements insurrectionnels’’, a argué, à l’époque, M. Diome, ce que les responsables de ladite formation politique et ses militants ne cessent de nier.

    M. Sonko est arrivé troisième à l’élection présidentielle de 2019, derrière l’ancien Premier ministre Idrissa Seck et Macky Sall, qui s’est fait réélire lors de ce scrutin.

    Pastef-Les patriotes et ses alliés constituent l’un des principaux groupes parlementaires de la législature actuelle.

    ESF/OID

  • SENEGAL-POLITIQUE / L’Assemblée nationale a renouvelé ses commissions permanentes

    SENEGAL-POLITIQUE / L’Assemblée nationale a renouvelé ses commissions permanentes

    Dakar, 20 oct (APS) – L’Assemblée nationale a procédé, jeudi, au renouvellement de ses 14 commissions permanentes, dont la plupart sont dirigées par des députés membres du groupe Benno Bokk Yaakaar.

    Voici la nouvelle liste des présidents de commission :

    • commission des finances et du contrôle budgétaire : Seydou Diouf ;
    • commission des affaires économiques : Mady Danfakha (Wallu Sénégal) ;
    • commission de l’aménagement du territoire, de l’urbanisme, de l’habitat, des infrastructures et des transports : Sokhna Ba N° 2 (Yewwi Askan Wi) ;
    • commission du développement rural : Cheikh Seck ;
    • commission du développement durable et de la transition écologique : Rokhaya Diouf ;
    • commission de l’énergie et des ressources minérales : Abass Fall (Yewwi Askan Wi) ;
    • commission des lois, de la décentralisation, du travail et des droits humains : Moussa Diakhaté ;
    • commission des affaires étrangères, des Sénégalais de l’extérieur et de l’intégration africaine : Mamadou Oury Baïlo Diallo ;
    • commission de la défense et de la sécurité : Nicolas Ndiaye ;
    • commission de l’éducation, de la jeunesse, des sports et des loisirs : Oumar Sy (Yewwi Askan Wi ) ;
    • commission de la culture et de la communication : Malick Fall ;
    • commission de la santé, de la population, des affaires sociales et de la solidarité nationale : Mame Guèye Diop ;
    • commission de la comptabilité et du contrôle : Amy Ndiaye ;
    • commission des délégations : Mohamed Ayib Salim Daffé (Yewwi Askan Wi).

    ESF/OID

  • SENEGAL-ELECTION-INTERNET  / Collecte et traitement de données personnelles : la CDP publie un mini-guide des bonnes pratiques

    SENEGAL-ELECTION-INTERNET / Collecte et traitement de données personnelles : la CDP publie un mini-guide des bonnes pratiques

    Dakar, 20 oct (APS) – La Commission de protection des données personnelles (CDP) annonce avoir publié un mini-guide visant à ‘’rappeler à toutes les personnes concernées leurs obligations’’ en matière de ‘’respect des principes qui gouvernent la collecte et le traitement des données à caractère personnel’’.

    La CDP affirme dans un communiqué parvenu vendredi à l’APS avoir mis ce ‘’mini-guide’’ à la disposition des candidats à l’élection présidentielle de 2024, des collecteurs et des parrains des candidats.

    Le document indique que ‘’les bonnes pratiques à mettre en œuvre, en conformité avec la loi numéro 2008-12 du 25 janvier 2008 portant sur la protection des données à caractère personnel’’.

    Avec cette publication, ‘’la CDP incite au respect des obligations qui incombent aux candidats, aux partis politiques ou aux coalitions de partis, tout comme aux membres de leur équipe de campagne’’, lit-on dans le communiqué.

    L’organe public chargé de la protection des données personnelles rappelle que ‘’les données à caractère personnel collectées à des fins de parrainage [des candidats à l’élection présidentielle] ne peuvent être réutilisées pour d’autres finalités’’.

    ‘’Le mini-guide est disponible gratuitement sur support papier et téléchargeable sur le site internet de la CDP’’, affirme le communiqué.

    ABB/SBS/ESF

  • SENEGAL-CAMEROUN-COOPERATION / Dakar et Yaoundé veulent mettre en place une commission mixte pour enrichir et élargir leur partenariat (diplomate sénégalais)

    SENEGAL-CAMEROUN-COOPERATION / Dakar et Yaoundé veulent mettre en place une commission mixte pour enrichir et élargir leur partenariat (diplomate sénégalais)

    +++De l’envoyé spécial de l’APS à Yaoundé Daouda Ba+++

    Yaoundé, 20 oct (APS) – Le Sénégal et le Cameroun travaillent à la tenue prochaine d’une commission mixte de coopération en vue notamment d’enrichir et d’élargir les accords de partenariats liant les deux Etats, a annoncé à l’APS, l’ambassadeur du Sénégal accrédité dans ce pays d’Afrique centrale

     »Nous travaillons présentement pour la tenue de la grande rencontre mixte de coopération entre le Sénégal et le Cameroun pour revoir dans sa globalité cette coopération afin de voir comment l’enrichir, l’approfondir, et l’élargir », a relevé le diplomate sénégalais.

    Khare Diouf s’entretenait avec des journalistes sénégalais dont l’envoyé spécial de l’APS en marge de la 27ème édition du festival « Ecrans noirs » qui se tient dans la capitale camerounaise du 14 au 21 octobre.

    Selon l’ambassadeur du Sénégal, « tous les dossiers sont déjà prêts et on a beaucoup d’accords dans le pipeline qui sont déjà stabilisés pour pouvoir être signés à l’occasion de la grande rencontre de commission mixte de coopération qui devrait se tenir incessamment à Yaoundé ».

    Il a précisé que cette rencontre mixte devrait se tenir depuis longtemps, mais a été retardée par la pandémie du coronavirus.

    Outre les nombreux accords liant à présent les deux pays, le diplomate Sénégalais s’est aussi félicité des « échanges fréquents » entre Dakar et Yaoundé, notamment dans le domaine de la culture et de l’enseignement supérieur.

    Evoquant l’état actuel de la coopération, l’ambassadeur du Sénégal a rappelé « les très bons rapports existant depuis très longtemps entre les deux pays ».

    « Il y a un va et vient très dynamique entre le Sénégal et le Cameroun. Chaque semaine, pratiquement, je délivre une cinquantaine de visas à des hommes d’affaires, des artistes, des footballeurs, des étudiants. Bref toute une panoplie de Camerounais (…) qui se rendent au Sénégal », s’est réjoui M. Diouf.

    Il a également parlé d’une « forte communauté sénégalaise » vivant au Cameroun et « qui y trouve son compte ».

    Selon lui, le nombre de Sénégalais établis au Cameroun est estimé entre cinq et six mille, répartis en majorité à Yaoundé et Douala, respectivement capitale administrative et économique du pays.

    « Dans tout le pays y compris même dans les villages, nos compatriotes sont installés un peu partout. Il y en a certains qui sont là depuis dix ans d’autres depuis quarante ans. Et ils sont bien installés. Ils travaillent en toute sécurité dans le respect, la sérénité et la confiance des populations camerounaises », a encore fait valoir l’ambassadeur, magnifiant  un « brassage extrêmement important » entre les deux communautés.

    DOB/FKS/SMD/OID

  • SENEGAL-PRESSE-REVUE / Le refus de fiche de parrainage à Ousmane Sonko mis en exergue 

    SENEGAL-PRESSE-REVUE / Le refus de fiche de parrainage à Ousmane Sonko mis en exergue 

    Dakar, 20 oct (APS) – Les publications reçues vendredi à l’APS traitent en priorité des sujets politiques, affichant un intérêt certain au refus par la Direction générale des élections (DGE) de fiche de parrainage au mandataire de l’opposant sénégalais Ousmane Sonko.

    “Sonko, pas (encore) au bout de ses peines’’, titre le journal L’Info, rapportant que la Direction générale des élections a refusé de recevoir le mandataire d’Ousmane Sonko venu récupérer ses fiches de parrainage après la décision de justice demandant sa réintégration sur les listes électorales.

    Le mandataire de l’opposant, le député Ayib Daffé a confié au journal qu’il a été “éconduit comme un mal-propre de manière discourtoise et inélégante par la DGE’’.

    Cette situation pousse le journal Kritik’ à se demander si l’administration électorale au Sénégal est sous contrôle citoyen. “La DGE est-elle sous tutelle ?’’, s’interroge Kritik’.

    Le journal évoque le changement intervenu au ministère de l’Intérieur avec l’arrivée de Me Sidiki Kaba qui a remplacé Antoine Diome (…) mais les actes posés par la DGE laissent perplexes sur la neutralité de l’administration électorale’’.

    Walfadjri assimile ce refus des fiches de parrainages à Ousmane Sonko comme une “loi piétinée’’. Dans un article intitulé “Le pouvoir refuse d’abdiquer’’, la publication rapporte que les avocats de l’opposant Ousmane Sonko ont appelé l’Etat au respect des décisions de justice.

    “L’Etat fait fi des décisions de justice. La DGE a refusé de donner les fiches de parrainage au mandataire d’Ousmane Sonko, malgré la décision de justice rejetant sa radiation des listes électorales rendues par le tribunal de grande instance de Ziguinchor (sud)’’

    Sud Quotidien constate que “Sonko est toujours sur la touche’’. Le journal du groupe Sud communication met surtout le curseur sur la réaction des conseillers juridiques de l’opposant sénégalais en détention.

    “Le collectif des avocats d’Ousmane Sonko ont vigoureusement dénoncé ce refus de la DGE de recevoir son mandataire qui était parti remettre la notification de la décision du juge de Ziguinchor’’, rapporte Sud Quotidien.

    Pour sa part le journal Le Témoin considère que “’Etat est dans le Macky…du non droit’’. Le journal analyse ce refus de donner les fiches de parrainage au mandataire d’Ousmane Sonko comme une “énième et scandaleuse entorse du Sénégal à l’état de droit’’.

    Pendant ce temps la nouvelle ministre de la Justice Aissata Tall Sall semble donner des gages comme pour rassurer sur l’indépendance de la justice au Sénégal.

    “Aissata Tall Sall liste les quatre grands axes de sa mission’’, titre L’AS. “La justice est le seul nom d’u département ministériel qui porte le nom d’une vertu. La première mission sera de rendre la justice transparente. Un porte-parole du ministère de la Justice sera nommé’’, a déclaré M. Sall dans des propos rapportés par L’AS.

    Selon le journal, “la promotion de l’efficacité du travail, la diligence dans le traitement des dossiers judiciaires et l’audit des longues détentions seront les autres axes d’intervention de la nouvelle ministre de la Justice’’.

    C’est ce qui fait dire au journal Source A qu’Aissata Tall Sall “bouillonne d’énergie’’.

    “Il n’y a rien qui puisse justifier que le temps de l’horloge soit suspendu à la justice (…) parce que ceux-là qui subissent les longues détentions sont des gens pauvres qui ne peuvent payer un avocat, qui n’ont pas de parents pour faire des interventions, qui ne connaissent personne et qui croupissent en prison’’, a déclaré l’avocate dans Source A.

    MTN

  • SENEGAL-GOUVERNEMENT-DIPLOMATIE-PASSATION / Ismaila Madior Fall va inscrire son action dans ‘’la continuité’’

    SENEGAL-GOUVERNEMENT-DIPLOMATIE-PASSATION / Ismaila Madior Fall va inscrire son action dans ‘’la continuité’’

    Dakar, 19 oct (APS) – Le nouveau ministre des Affaires étrangères, Ismaila Madior Fall, a promis, jeudi, d’inscrire son action à la tête de ce département ministériel dans ‘’la continuité’’.

     »Le mode d’action va être très simple : travailler essentiellement dans la continuité’’, a-t-il déclaré lors de la cérémonie de passation de service avec Aissata Tall Sall.

    Il a ainsi salué le travail de sa prédécesseure qui a été ‘’une excellente ministre des Affaires étrangères’’.

     »J’arrive donc en terrain largement défriché et je marcherai sur vos pas en droite ligne de la politique diplomatique tracée par le président de la République, Macky Sall », a dit M. Fall, précédemment ministre de la Justice.

     

    Le nouveau chef de la diplomatie sénégalaise a par ailleurs ajouté qu’il s’attèlera à ‘’faire du Sénégal une force de propositions’’, notamment dans la région ouest-africaine.

    ‘’Je vais essayer, au regard des circonstances, tout de même, de continuer à faire du Sénégal une force de propositions dans un contexte sous-régional particulier, marqué par des crises multiples’’, a-t-il fait savoir.

    Selon lui,  »la légitimité » du Sénégal dans le concert des Nations l’y oblige.

    ‘’Notre pays a la légitimité pour formuler des propositions dans les crises, qui secouent la sous-région et le monde. Nous en avons la diplomatie, le rayonnement pour intervenir dans les conflits ravageurs de notre époque’’, a-t-il souligné.

    La passation de service s’est déroulée en présence d’Annette Seck Ndiaye, la ministre auprès du ministre des Affaires étrangères et des Sénégalais de l’Extérieur, chargée des Sénégalais de l’extérieur.

    ABB/OID