Catégorie : Politique

  • SENEGAL-JUSTICE-POLITIQUE / Annulation de la radiation d’Ousmane Sonko du fichier électoral : l’Agent judiciaire de l’État à couteaux tirés avec l’UMS

    SENEGAL-JUSTICE-POLITIQUE / Annulation de la radiation d’Ousmane Sonko du fichier électoral : l’Agent judiciaire de l’État à couteaux tirés avec l’UMS

    Dakar, 13 oct (APS) – L’Agent judiciaire de l’État et l’Union des magistrats du Sénégal (UMS) se sont lancés dans une dispute par voie de presse après l’annulation, par le tribunal de grande instance de Ziguinchor (sud), de la radiation d’Ousmane Sonko du fichier électoral.

    Le président du tribunal de grande instance de Ziguinchor a annulé la radiation de l’opposant des listes électorales, jeudi 12 octobre, mais les avocats chargés de la défense des intérêts de l’État ont décidé de faire appel de ce verdict.

    L’Agent judiciaire de l’État soutient dans un communiqué que ‘’cette audience s’est tenue dans des conditions indignes d’un procès équitable’’, car ‘’le juge n’a cessé […] de multiplier les violations de la loi’’.

    Il déclare que le juge est allé ‘’jusqu’à ignorer sa récusation formulée vivement par les représentants de l’État’’.

    ‘’En raison de ces graves circonstances, l’État a […] décidé d’intenter un recours contre cette décision, afin que la loi soit rigoureusement appliquée’’, poursuit le défenseur de ses intérêts devant les juridictions.

    ‘’En tout état de cause, argue-t-il, Ousmane Sonko ne peut être réintégré sur les listes électorales.’’

    L’UMS, elle, déclare avoir ‘’appris avec stupéfaction’’ la réaction de l’Agent judiciaire de l’État à la décision rendue par le président du tribunal d’instance de Ziguinchor.

    ‘’L’UMS condamne vigoureusement les attaques contenues dans ledit communiqué et visant un juge qui a rendu une décision dans le sens qu’il croit conforme à la loi’’, affirme son bureau exécutif.

    L’Union des magistrats du Sénégal ‘’rappelle que le seul débat judiciaire valable est celui qui se tient au prétoire et non par voie de presse’’.

    Dès lors, poursuit son bureau exécutif, ‘’si une partie à une procédure judiciaire […] estime ses intérêts lésés, il lui est loisible d’exercer les voies de recours prévues par la loi et de laisser la juridiction compétente statuer’’.

    ‘’Doit ainsi être bannie toute action attentatoire à l’indépendance de la justice et à l’honneur des acteurs qui l’incarnent’’, fait valoir l’UMS.

    Le syndicat de la magistrature ‘’invite les parties de tous bords à se plier à ces principes et à faire preuve de courtoisie et de délicatesse dans le traitement des affaires judiciaires’’.

    ESF/MTN

  • SENEGAL-POLITIQUE-JUSTICE / Le tribunal de Ziguinchor annule la radiation d’Ousmane Sonko du fichier électoral, l’État décide d’interjeter appel

    SENEGAL-POLITIQUE-JUSTICE / Le tribunal de Ziguinchor annule la radiation d’Ousmane Sonko du fichier électoral, l’État décide d’interjeter appel

    Dakar, 12 oct (APS) – Le tribunal de grande instance de Ziguinchor (sud) a annulé la radiation d’Ousmane Sonko du fichier électoral, ont déclaré, jeudi, les avocats de l’opposant, mais leurs confrères chargés de la défense des intérêts de l’État ont décidé de faire appel de ce verdict.

    ‘’Le juge a pris ses responsabilités en disant qu’Ousmane Sonko doit être réintégré, réinscrit, par les services compétents du ministère de l’Intérieur’’, a dit Me Joseph Etienne Ndione à la presse.

    ‘’Nous rendons grâce à Dieu […] Nous avons rencontré un juge courageux […] Dans ce pays, il y a des juges indépendants. Et le juge Sabassy Faye en fait partie […] Il a donné l’ordre aux services compétents du ministère de l’Intérieur de réintégrer Ousmane Sonko sur les listes électorales’’, a ajouté Me Ndione.

    Ousmane Sonko ‘’est forclos’’

    Me Bamba Cissé, l’un de ses collègues, a salué l’attitude du juge qui a tranché le recours déposé la semaine dernière. ‘’Il y a des magistrats […] qui ne se soumettent qu’à l’autorité de la loi […] Nous pouvons garder l’espoir’’, a-t-il commenté.

    Me Ciré Clédor Ly estime que ‘’c’est une victoire’’. ‘’Il faut la savourer. Le combat sera très long […] La décision d’aujourd’hui va inspirer d’autres juridictions et d’autres pays’’, a poursuivi Me Ly.

    Les avocats de M. Sonko avaient déposé un recours auprès du tribunal de grande instance de Ziguinchor, mercredi 4 octobre, en vue de l’annulation de la radiation de l’opposant des listes électorales.Leurs confrères chargés de défendre les intérêts de l’État dans cette affaire ont décidé de se pourvoir en cassation, a déclaré l’un d’eux, Me Abdou Dialy Kane.

    ‘’Il est établi qu’Ousmane Sonko est forclos. L’acte lui a été notifié le 19 septembre. Son recours a été déposé le 4 octobre, alors que la loi lui accordait un délai de cinq jours. Par voie de conséquence, il est […] forclos. C’est la raison pour laquelle nous allons nous pourvoir en cassation. Et la Cour suprême va nous départager’’, a argué Me Kane.

    ‘’Le juge a rendu une décision […] que nous ne partageons pas’’, a-t-il insisté, soutenant que ‘’Sabassy Faye n’a pas pu analyser tous les arguments […] développés’’ par les deux parties.

    Ousmane Sonko s’est rendu compte de sa radiation du fichier électoral, vendredi 29 septembre, lorsque son mandataire est allé retirer ses fiches de collecte de parrainages auprès de la direction générale des élections (DGE), a déclaré Me Djiby Diagne aux journalistes, après le dépôt du recours, la semaine dernière.

    ‘’Seul le Conseil constitutionnel statue sur la question de la validité des candidatures’’

    Des sources officielles ont fait état, depuis plusieurs semaines, de sa radiation du fichier électoral, à la suite de son arrestation survenue le 28 juillet dernier.

    Un huissier de justice n’avait pas été commis pour lui remettre la notification de cette décision de l’administration électorale, selon ses avocats.

    La coalition Sonko 2024 a dénoncé, vendredi 29 septembre, le ‘’refus’’ de la direction générale des élections de remettre au mandataire d’Ousmane Sonko, le député Mohamed Ayib Daffé, la fiche de collecte des parrainages des candidats à l’élection présidentielle.

    La Cour suprême, saisie par les leaders de Sonko 2024 en vue de l’annulation de la décision de la DGE, a rejeté la requête en référé introduite par les avocats de l’opposant.‘’Nous avons été surpris que la décision soit rejetée sur la base du fait que la direction générale des élections a le pouvoir de refuser de délivrer les fiches de parrainage’’, avait déclaré Me Ciré Clédor Ly.

    ‘’Seul le Conseil constitutionnel statue sur la question de la validité des candidatures à l’élection présidentielle’’, avait argué Me Ly.

    Il soutient que ‘’la loi ne donne pas la compétence à la direction générale des élections de dire la validité ou non de la candidature d’Ousmane Sonko’’.

    Ousmane Sonko a été inculpé pour des faits d’appel à l’insurrection, d’association de malfaiteurs, d’atteinte à la sûreté de l’État et de complot contre l’autorité de l’État, le 31 juillet.

    ‘’Des mouvements insurrectionnels’’

    Le jour de son inculpation, le ministre de l’Intérieur, Antoine Diome, a annoncé la dissolution de son parti, Pastef-Les patriotes.

    ‘’Pastef, à travers ses dirigeants et ses instances, a fréquemment appelé ses partisans à des mouvements insurrectionnels’’, a argué M. Diome, ce que les responsables de ladite formation politique et ses militants ne cessent de nier.

    M. Sonko est arrivé troisième à l’élection présidentielle de 2019, derrière l’ancien Premier ministre Idrissa Seck et Macky Sall, qui s’est fait réélire lors de ce scrutin.

    Pastef-Les patriotes et ses alliés constituent l’un des principaux groupes parlementaires de la législature actuelle.

    MNF/ESF/MTN

  • SENEGAL-POLITIQUE / Des militants de la société civile lancent les ‘’Jeudis citoyens’’ en vue d’une élection présidentielle apaisée

    SENEGAL-POLITIQUE / Des militants de la société civile lancent les ‘’Jeudis citoyens’’ en vue d’une élection présidentielle apaisée

    Dakar, 12 oct (APS) –Un regroupement d’organisations de la société civile, dont Présence chrétienne, ont lancé une série de rencontres, les ‘’Jeudis citoyens’’, pour inciter les Sénégalais, les leaders politiques et leurs partisans notamment, à travailler à ‘’une élection apaisée’’ en 2024, a constaté l’APS, jeudi, à Dakar.

    ‘’Dans ce contexte préélectoral marqué par beaucoup de crispations et de tensions sociales, nous pensons que cette nouvelle initiative sera un espace de dialogue pour promouvoir la paix’’, a dit Paul Dominique Corréa, le président de l’association Présence chrétienne.

    Les organisations membres de cette nouvelle structure ont décidé de tenir des rencontres bimensuelles dont le but sera d’appeler les citoyens à ‘’consolider la paix’’ au Sénégal, pour éviter de nouvelles violences politiques dans le pays.

    ‘’Au cours des ‘Jeudis citoyens’, nous allons, avec l’aide des compatriotes, dont les potentiels candidats, avoir des discussions sur les projets de société et les thématiques qui intéresseront tous les citoyens’’, a expliqué M. Corréa.

    ‘’Au sortir de cette série de rencontres, nous aurons une meilleure compréhension et une bonne vision des enjeux’’ de l’élection présidentielle, a dit le président de Présence chrétienne.

    L’expert électoral Ndiaga Sylla était l’invité de la première rencontre des ‘’Jeudis citoyens’’.

    ‘’Il y a deux grandes réformes. La première est liée à la restauration du droit de vote des personnes ayant été condamnées avec la modification des articles L28 et L29 du code électoral’’, a rappelé M. Sylla en parlant des récentes modifications permettant à certains électeurs de voter, malgré leur condamnation à une peine de prison.

    Le ‘’parrainage optionnel’’ est la seconde réforme majeure, selon Ndiaga Sylla. Il fait allusion à la possibilité donnée aux candidats à l’élection présidentielle de collecter des parrainages auprès des électeurs, des députés ou des maires et présidents de conseil départemental, pour que leur candidature soit acceptée par le Conseil constitutionnel.

    Le coordonnateur du Forum social sénégalais et membre du comité d’organisation des ‘’Jeudis citoyens’’, Mamadou Mignane Diouf, invite les candidats à ‘’venir discuter de leur programme’’ à ces rencontres organisées par la société civile.

    ‘’Ces rencontres sont une occasion pour les candidats de s’adresser aux populations pour leur faire part de leurs propositions, loin des insultes et des invectives’’, a souligné M. Diouf.

    LBD/ESF/MTN

  • SENEGAL-POLITIQUE / Présidentielle 2024 : le PUR mise sur Aliou Mamadou Dia, un inconnu au bataillon

    SENEGAL-POLITIQUE / Présidentielle 2024 : le PUR mise sur Aliou Mamadou Dia, un inconnu au bataillon

    Dakar, 12 oct (APS) – Le Parti de l’unité et du rassemblement (PUR, opposition) a désigné le fonctionnaire international Aliou Mamadou Dia, très peu connu des Sénégalais, candidat à l’élection présidentielle du 25 février 2024.

    Le candidat de ce parti d’opposition semble avoir des atouts à faire valoir à une élection présidentielle en raison de son parcours, qui l’a conduit à des rôles de premier plan dans la résolution et la prévention des crises en Afrique centrale et dans le Sahel.

    Le quinquagénaire a servi plusieurs agences spécialisées de l’ONU, dont le Programme des Nations unies pour le développement (PNUD), dans ces deux régions du continent. Il est le représentant du PNUD au Cameroun depuis avril 2023.

    Auparavant, le fonctionnaire international a occupé des postes à responsabilités, celui de coordonnateur des agences des Nations unies au Togo, par exemple, pendant plusieurs années.

    Depuis une vingtaine d’années, M. Dia est au service des Nations unies. De nombreux Sénégalais se sont demandé qui était celui-là lorsque le PUR a déclaré l’avoir désigné candidat à l’élection présidentielle de 2024.

    ‘’C’est quelqu’un de très attaché à son terroir. Il ne peut pas mener des activités politiques en raison de sa carrière de fonctionnaire international, mais il n’a pas été parachuté. C’est un militant qui travaille en douce pour notre parti’’, a témoigné Cheikh Tidiane Youm, le secrétaire général national du Parti de l’unité et du rassemblement.

    ‘’Il n’est pas tombé du ciel’’, assure M. Youm en rappelant que M. Dia a grandi à Thiadiaye (ouest) et y a fait l’école primaire et le collège comme lui, avant de rejoindre le lycée Demba-Diop de Mbour (ouest).

    La gouvernance démocratique, la décentralisation, la réforme du secteur public, l’accès à la justice, la promotion de l’État de droit et l’emploi font partie des secteurs dans lesquels il a travaillé.

    L’entrepreneuriat, le leadership féminin, la cohésion sociale, la consolidation de la paix et la sécurité font également partie de ses compétences.

    Aliou Mamadou Dia est titulaire d’un doctorat de géographie de l’université Cheikh-Anta-Diop de Dakar. Il a enseigné à l’Institut des sciences de la terre de la même université et au laboratoire de géosciences de l’université de Marne-la-Vallée, en France.

    ‘’Il est connu pour sa compétence et sa personnalité. C’est quelqu’un de très intègre et imbu de plusieurs valeurs. Je le connais depuis le collège. C’est un homme très studieux, posé, réfléchi et très brillant’’, témoigne Cheikh Tidiane Youm.

    Le PUR, créé en 1998, est l’un des partis politiques les plus actifs de la vie politique sénégalaise des six dernières années.

    Seul, il a fait élire des députés en 2017. En 2022, allié au Pasef-Les patriotes d’Ousmane Sonko et à d’autres partis, le PUR a obtenu plusieurs sièges à l’Assemblée nationale. En 2019, son candidat, El Hadji Issa Sall, était l’un des rares – cinq au total – à avoir franchi l’étape des parrainages et à briguer le mandat présidentiel.

    NSS/ESF/MTN

  • SENEGAL-POLITIQUE / Un atelier de la DGE sur les changements du code électoral, vendredi

    Dakar, 12 oct (APS) – La direction générale des élections (DGE) va organiser un atelier d’information sur ‘’les innovations apportées au code électoral’’, vendredi à 10 heures, à la Maison de la presse Babacar-Touré, à Dakar, annonce un communiqué parvenu à l’APS.

    ESF/MTN

  • SENEGAL-GOUVERNEMENT-PROFIL   / Doudou Ka à l’Economie, au-delà du profil de l’emploi, la récompense d’un compagnon de la première heure

    SENEGAL-GOUVERNEMENT-PROFIL   / Doudou Ka à l’Economie, au-delà du profil de l’emploi, la récompense d’un compagnon de la première heure

    Dakar, 12 oct (APS) –  Doudou Ka est le tout nouveau ministre de l’Économie, du Plan et de la Coopération chargé de ‘’préparer et d’appliquer la politique arrêtée par le chef de l’Etat en matière économique et financière, de planification du développement’’, un portefeuille majeure, qui récompense sans doute la fidélité d’un engagement auprès de Macky Sall dès les premières heures, mais correspond aussi au profil de l’homme, ingénieur financier, diplômé de l’Ecole nationale des Ponts et Chaussées de Paris.

    M. Ka était précédemment ministre des Transports aériens et du Développement des infrastructures aéroportuaires, après avoir occupé les postes de Directeur général de l’AIBD SA et du FONGIP (Fonds de garantie des investissements prioritaires) depuis l’accession de Macky Sall à la magistrature suprême en 2012.

    Dans l’architecture gouvernementale, le ministre de l’Economie, du Plan et de la Coopération est chargé ‘’de préparer et d’appliquer la politique arrêtée par le chef de l’Etat en matière économique et financière, de planification du développement, de population, de statistiques et de coopération’’.

    Concernant la planification, il ‘’élabore des réflexions prospectives et des visions à long terme ; prépare les documents de planification, en dirige les études préparatoires et s’assure de sa cohérence avec les plans territoriaux ; coordonne l’élaboration des politiques sectorielles en relation avec les ministères techniques ; veille au suivi de l’exécution du Plan et des politiques sectorielles ;’’, etc.

    Dans le domaine de la coopération internationale, il est chargé de ‘’rechercher les ressources extérieures pour le financement des programmes de développement, en rapport avec le ministère en charge des Finances, le ministère en charge des Affaires étrangères et les ministères sectoriels concernés’’.

    Il ‘’suit l’exécution des conventions et accords de financement relatifs aux projets et programmes ; prépare et conduit, en collaboration avec les structures concernées les programmes de promotion des investissements privés ; promeut en concertation avec les structures concernées le développement du secteur privé et des investissements productifs générateurs d’emplois’’, etc.

    Doudou Ka, 49 ans, est un ingénieur financier, diplômé de l’Ecole nationale des Ponts et Chaussées de Paris, après des études à Ziguinchor, au Collège Sacré Cœur de Dakar, au lycée Parisien Turgot, au lycée Janson-de-Sailly pour les classes préparatoires aux écoles d’ingénieur, selon la note biographique reçue de ses services.

    Il est titulaire d’un DEUG en Sciences obtenu en 1999 à l’université Paris VI (Pierre et Marie Curie) avant d’intégrer l’Ecole nationale des Ponts et Chaussées de Paris d’où il sort en 2001 avec le titre d’ingénieur civil des ponts et chaussées.

    Doudou Ka a travaillé au Cabinet Deloitte & Touch en tant que consultant et à la Société nationale de télécommunications du Sénégal (Sonatel) comme ingénieur financier en 2001.

    Il sera nommé à la fin de 2002, conseiller technique du Directeur général de l’Agence de promotion des investissements et grands travaux (APIX) chargé des projets de l’autoroute à péage Dakar-Thiès, du nouvel aéroport international Blaise Diagne, du chemin de fer Dakar-Bamako et d’une nouvelle capitale administrative.

    M.Ka a travaillé à partir de 2004 à la Banque d’affaires marocaine Capital où il dirige le Pôle Énergie, Transport et Infrastructures. Il a en chargé le redémarrage de la liaison maritime Dakar-Ziguinchor et la structuration du financement du nouvel aéroport international de Diass.

    En 2006, il est nommé Directeur administratif et financier et du système d’information de la nouvelle société sénégalo-marocaine chargée de l’exploitation de la ligne maritime Dakar-Ziguinchor.

    En 2011, il intègre l’équipe de campagne du candidat Macky Sall et deviendra en avril 2012, après sa victoire, Conseiller spécial chargé de la coordination du Pôle des Grands Projets de l’État auprès du tout nouveau président de la République.

    Doudou Ka devient, en 2013, le tout-premier Directeur du Fonds de garantie des investissements prioritaires (FONGIP) dédié aux PME et PMI, aux groupements de femmes et de jeunes et à tout porteur de projet.

    En novembre 2020, il est nommé Directeur général de la Société anonyme Aéroport international Blaise Diagne (AIBD) et en septembre 2022, il devient ministre des Transports aériens et du Développement des infrastructures aéroportuaires.

    OID/ASB

     

  • SENEGAL-GOUVERNEMENT / Modou Diagne Fada, Aliou Sow et Oumar Sarr, le trio ‘’rescapé’’ du régime d’Abdoulaye Wade

    SENEGAL-GOUVERNEMENT / Modou Diagne Fada, Aliou Sow et Oumar Sarr, le trio ‘’rescapé’’ du régime d’Abdoulaye Wade

    Dakar, 12 oct (APS) – Nommé ministre des Collectivités territoriales, de l’Aménagement et du Développement des territoires, Modou Diagne Fada, comme Aliou Sow (Culture et Patrimoine) et Oumar Sarr (Mines et Géologie), a la particularité d’avoir gagné la confiance d’Abdoulaye Wade et de Macky Sall jusqu’à la fin de leur régime.

    Plusieurs fois ministre sous la présidence Wade, M. Diagne revient aux affaires en intégrant le gouvernement pour la première fois sous le régime de Macky Sall.

    Ministre de la Jeunesse, puis de l’Environnement et de la Protection de la nature dans différents gouvernements entre 2000 et 2012, l’ancien dirigeant du mouvement étudiant est de nouveau ministre, après s’être vu confier la direction générale de la SONACOS, la principale huilerie du pays, par Macky Sall.

    Avant lui, seuls Oumar Sarr (Mines et Géologie) et Aliou Sow (Culture et Patrimoine) ont eu le privilège d’être membres des gouvernements des deux régimes qui se sont succédé au Sénégal depuis la première alternance politique.

    Aliou Sow était ministre de la Jeunesse et de l’Emploi dans le deuxième gouvernement du régime d’Abdoulaye Wade en remplacement de Modou Diagne Fada.

    Il exerçait les fonctions de ministre de la Décentralisation et des Collectivités locales dans le gouvernement dirigé par Souleymane Ndéné Ndiaye, le dernier de la présidence d’Abdoulaye Wade.

    Son collègue Oumar Sarr a été pendant plusieurs années ministre de l’Urbanisme, de l’Habitat et de la Construction, après la première alternance.

    MTN/ESF

  • SENEGAL-GOUVERNEMENT-PROFIL / Thérèse Faye Diouf récolte les fruits d’un engagement politique de la première heure

    SENEGAL-GOUVERNEMENT-PROFIL / Thérèse Faye Diouf récolte les fruits d’un engagement politique de la première heure

    Dakar, 12 oct (APS) – La nomination de Thérèse Faye Diouf aux fonctions de ministre du Développement communautaire, de la Solidarité nationale et de l’Équité sociale et territoriale couronne l’engagement politique précoce de la maire de Diarrère (centre) aux côtés du président de la République, Macky Sall, et de son parti politique, l’Alliance pour la République (APR).

    Étudiante en sociologie à l’université Cheikh-Anta-Diop (UCAD) de Dakar, elle fait partie des membres fondateurs de l’APR et des piliers du Mouvement des élèves et étudiants républicains.

    Elle a dirigé cette instance du parti au pouvoir pendant plusieurs années. Membre du directoire politique de l’APR, Mme Diouf, maire de Diarrère depuis 2014, a été récompensée pour son militantisme, dès l’arrivée de Macky Sall au pouvoir en 2012 : elle est nommée directrice générale de l’Agence nationale de la petite enfance et de la case des tout-petits.

    Très active dans les associations d’étudiants, Thérèse Faye Diouf s’est fait connaître davantage en mars 2011, lorsqu’elle est accusée en même temps que d’autres étudiants d’une… ‘’tentative de coup d’État’’ par le ministre de l’Intérieur, Cheikh Tidiane Sy.

    Le parti au pouvoir, le PDS, faisait payer à son mentor, Macky Sall, son ralliement à l’opposition.

    Titulaire d’un master en sciences politiques de l’UCAD, l’ancienne employée de l’Assemblée nationale ne manque jamais l’occasion de se prévaloir d’un engagement politique sans faille.

    Après l’agence chargée des cases des tout-petits, Mme Diouf a été nommée administratrice générale du très stratégique Fonds de garantie des investissements prioritaires.

    Son entrée au gouvernement peut être considérée comme la récompense de son infatigable engagement aux côtés du président de la République et de son parti politique.

    MTN/SMD/ESF

  • SENEGAL-GOUVERNEMENT-PROFIL / Daouda Dia, un gestionnaire doublé d’un politicien de premier plan à la tête du ministère de l’Élevage

    SENEGAL-GOUVERNEMENT-PROFIL / Daouda Dia, un gestionnaire doublé d’un politicien de premier plan à la tête du ministère de l’Élevage

    Matam, 11 oct (APS) – Le nouveau ministre de l’Élevage et des Productions animales, Daouda Dia, est un gestionnaire et un leader politique de premier plan en même temps.

    M. Dia, maire d’Orkadiéré (nord) depuis 2009, a été élu député au cours des trois dernières législatures (2012, 2017 et 2022).

    Depuis onze ans, il exerce les fonctions de premier questeur de l’Assemblée nationale.

    Le nouveau ministre est originaire de Wendou Bosséabé, un village du département de Kanel. Il a obtenu un baccalauréat scientifique en 1994 au lycée Valdiodio-Ndiaye de Kaolack (centre) et un diplôme supérieur de gestion, quatre ans plus tard.

    Son frère Harouna Dia, célèbre homme d’affaires, lui confie à la fin des années 1990 la gestion d’une entreprise familiale dédiée à l’exportation du sel et du poisson fumé vers plusieurs pays d’Afrique de l’Ouest.

    Daouda Dia a ensuite été à la tête d’une importante poissonnerie que Harouna Dia a installée au Burkina Faso, selon un de ses proches.

    ‘’Cette entreprise deviendra un géant en matière d’exportation de poissons congelés en ravitaillant le Burkina Faso, le Mali, le Niger et le Nigeria’’, ajoute la même source, sous le sceau de l’anonymat.

    En 2009, M. Dia entame une carrière politique en dirigeant la liste de ‘’Dekkal Ngor’’ – sous la conduite d’un Macky Sall évincé de la présidence de l’Assemblée nationale – aux élections municipales et départementales.

    Dans le département de Kanel, la liste conduite par Daouda Dia obtient la majorité des sièges dans quatre communes, dont Orkadiéré.

    De 2012 à son entrée dans le gouvernement, mercredi 11 octobre, M. Dia était l’un des deux députés du département de Kanel. Il a dirigé les listes de la coalition Benno Bokk Yaakaar aux élections législatives de 2012, 2017 et 2022, dans ce même département où il est réputé très proche des populations.

    AT/ESF

  • SENEGAL-INSTITUTIONS / Tous les changements opérés dans le gouvernement

    SENEGAL-INSTITUTIONS / Tous les changements opérés dans le gouvernement

    Dakar, 11 oct (APS) – Le président de la République, Macky Sall, et le Premier ministre, Amadou Ba, ont procédé à d’importants changements dans le gouvernement, dont la liste des nouveaux membres a été publiée ce mercredi.

    Dans les ministères dits de souveraineté, l’ex-ministre des Forces Armées, Sidiki Kaba, devient ministre de l’Intérieur en remplacement d’Antoine Diome, lequel est appelé à s’occuper du stratégique département du Pétrole et des Énergies.

    Le député Oumar Youm, président du groupe Benno Bokk Yaakaar à l’Assemblée nationale, devient ministre des Forces armées.

    L’avocate Aïssata Tall Sall, ex-ministre des Affaires étrangères, a permuté avec l’ex-garde des Sceaux, ministre de la Justice, Ismaïla Madior Fall.

    Dans les portefeuilles ministériels dits de souveraineté, on observe aussi le maintien de Mamadou Moustapha Ba aux Finances et au Budget.

    Amadou Mansour Faye reste au département des Infrastructures, des Transports terrestres et du Désenclavement, tandis que Samba Ndiobène Ka, l’ex-ministre du Développement communautaire, est promu à la tête du ministère de l’Agriculture, de l’Équipement rural et de la Souveraineté alimentaire. Il remplace Aly Ngouille Ndiaye, démissionnaire en raison de son ambition de diriger le pays.

    Doudou Ka quitte le ministère des Transports aériens et des Infrastructures aéroportuaires pour s’occuper d’un département dit de souveraineté, l’Économie, le Plan et la Coopération, en remplacement d’Oulimata Sarr.

    Cheikh Oumar Anne est resté au ministère de l’Éducation nationale, Moussa Baldé a fait de même pour l’Enseignement supérieur, la Recherche et l’Innovation.

    Mariama Sarr conserve le ministère de la Formation professionnelle, de l’Apprentissage et de l’Insertion, Serigne Mbaye Thiam reste au département de l’Eau et de l’Assainissement.

    Fatou Diané va continuer à diriger le ministère de la Femme, de la Famille et de la Protection des enfants, Marie Khémess Ngom Ndiaye est maintenue au portefeuille de la Santé et de l’Action sociale.

    Oumar Sarr va poursuivre la gestion du ministère des Mines et de la Géologie.

    Alioune Ndoye reste ministre de l’Environnement, du Développement durable et de la Transition écologique. C’est valable pour Pape Sagna Mbaye pour les Pêches et l’Économie maritime, Samba Sy pour le Travail, le Dialogue social et les Relations avec les institutions, Abdoulaye Saydou Sow pour l’Urbanisme, le Logement et l’Hygiène publique, Abdou Karim Fofana, pour le Commerce, la Consommation et les Petites et moyennes entreprises. M. Fofana reste en même temps porte-parole du gouvernement.

    Moustapha Diop est également maintenu au ministère du Développement industriel et des Petites et moyennes industries.

    Antoine Mbengue entre au gouvernement pour la première fois pour s’occuper des Transports aériens et du Développement des infrastructures aéroportuaires, tout comme Thérèse Faye Diouf, la nouvelle ministre du Développement communautaire, de la Solidarité nationale et de l’Équipé sociale et territoriale.

    Oulimata Sarr, Sophie Gladima et Mamadou Talla quittent le gouvernement

    L’ancien ministre de l’Environnement et ex-directeur général de la SONACOS (huileries et arachide), Modou Diagne Fada, est appelé à gérer les Collectivités territoriales, l’Aménagement et le Développement des territoires en remplacement de Mamadou Talla.

    Victorine Anquediche Ndèye conserve le ministère de la Microfinance, de l’Économie sociale et solidaire.

    Pape Malick Ndour reste à la Jeunesse, à l’Entrepreneuriat et à l’Emploi, Mame Mbaye Niang poursuit sa mission au Tourisme et aux Loisirs, tout comme Aliou Sow va poursuivre l’exercice de ses fonctions ministérielles au ministère de la Culture et du Patrimoine historique.

    Moussa Bocar Thiam va continuer à gérer la Communication, les Télécommunications et l’Économie numérique, et Gallo Ba, la Fonction publique et la Transformation du secteur public.

    Lat Diop, l’ex-directeur général de la Loterie nationale sénégalaise, et Daouda Dia, sont de nouveaux ministres. Ils vont s’occuper des Sports, pour le premier nommé, de l’Élevage et des Productions animales pour le second.

    Birame Faye, l’ex-ministre délégué chargé de la Sécurité de proximité et de la Protection civile, est promu ministre de l’Artisanat et de la Transformation du secteur informel. Il remplace Pape Amadou Ndiaye, qui devient ministre délégué auprès du ministre des Infrastructures, des Transports terrestres et du Désenclavement.

    M. Ndiaye est chargé du Développement des chemins de fer.

    El Hadji Momar Samb devient ministre délégué auprès du garde des Sceaux, ministre de la Justice, chargé de la Bonne gouvernance de la Promotion des droits humains. Il remplace Mamadou Saliou Sow, le nouveau ministre délégué chargé de la Sécurité de proximité et de la Protection civile, auprès du ministre de l’Intérieur.

    Issakha Diop conserve la Prévention et la Gestion des inondations en restant ministre délégué auprès du ministre de l’Eau et de l’Assainissement.

    Oulimata Sarr (Économie, Plan et Coopération), Sophie Gladima (Pétrole et Énergies) et Mamadou Talla (Collectivités territoriales, Développement et Aménagement des territoires) ne font plus partie du gouvernement.

    SBS/ESF/SMD/MTN