Catégorie : Politique

  • SENEGAL-POLITIQUE-JUSTICE / Parrainage : la Cour suprême rejette le recours des avocats d’Ousmane Sonko

    SENEGAL-POLITIQUE-JUSTICE / Parrainage : la Cour suprême rejette le recours des avocats d’Ousmane Sonko

    Dakar,  6 oct (APS) – L’avocat du président de l’ex-parti Pastef-les patriotes, Me Ciré Clédor Ly, s’est dit « surpris » par la décision de la Cour suprême de rejeter la requête en référé Liberté, introduite par son client, l’opposant Ousmane Sonko, à la Cour suprême contre le refus de la Direction générale des élections (DGE) de lui donner une fiche de parrainage pour la présidentielle de février 2024.

    « Nous avons été surpris que la décision soit rejetée en se fondant sur le fait que la Direction générale des élections avait le pouvoir de refuser de délivrer les fiches de parrainage alors que seul le conseil constitutionnel statue sur la question de la validité », a dit Me Ly, au sortir de l’audience.

    Il a indiqué que le juge a refusé la requête, « malgré le fait que le représentant du ministère public, l’avocat général, a abondé dans le sens des avocats d’Ousmane Sonko, et malgré le fait que dans son raisonnement, il a retenu le caractère urgent ».

    Face à cette situation, il a annoncé que « le contentieux est porté devant le tribunal compétent de Ziguinchor qui va statuer ».

    « (…) Et s’il nous donne raison, à partir de ce moment, il y aura un retard dont les juges actuels seront les seuls responsables », a-t-il averti.

    Selon lui, « le juge a dans son raisonnement reconnu que l’administration n’avait pas le droit de refuser ce droit fondamental à leur client sans base légale ». Il estime que « la loi ne donne pas la compétence à la Direction générale des élections de dire la validité ou non de la candidature de Ousmane Sonko ».

    Il a aussi assuré que « le combat va se poursuivre »,  parlant notamment d’un recours  déposé auprès de la Cour de justice de la CEDEAO, qui a été saisie sur « la violation des droits fondamentaux, dont celui de pouvoir prétendre à accéder aux plus hautes fonctions de son Etat ».

    La coalition Sonko 2024 a dénoncé, le 29 septembre dernier, le ‘’refus’’ de la Direction générale des élections (DGE) de lui remettre la fiche de collecte des parrainages des candidats à l’élection présidentielle du 25 février 2024.

    Son mandataire, le député Mohamed Ayib Daffé, a fustigé une décision ‘’illégale’’.

    Sonko 2024 avait annoncé une saisine de la Cour suprême en vue de l’annulation de la décision de la DGE.

    Mercredi dernier, les avocats d’Ousmane Sonko ont déposé un recours auprès du tribunal de grande instance de Ziguinchor (sud) en vue de l’annulation de la radiation de l’opposant des listes électorales.

    ‘’Ousmane Sonko a fait l’objet d’une mesure de radiation des listes électorales’’, a dit Me Djiby Diagne, un membre du collectif d’avocats défendant ses intérêts dans cette affaire.

    ‘’Ousmane Sonko ne s’en est rendu compte que vendredi dernier, lorsqu’il a envoyé son mandataire retirer ses fiches de collecte de parrainages’’, a déclaré Me Diagne aux journalistes, après le dépôt du recours. 

    FD/SMD/ASG

  • SENEGAL-GOUVERNEMENT / Macky Sall met fin aux fonctions des ministres et annonce la nomination d’une nouvelle équipe gouvernementale

    SENEGAL-GOUVERNEMENT / Macky Sall met fin aux fonctions des ministres et annonce la nomination d’une nouvelle équipe gouvernementale

    Dakar, 6 oct (APS) – Le président de la République, Macky Sall, a mis fin ce vendredi aux fonctions des ministres, membres du gouvernement, a appris l’APS de source officielle.

    « Le Président de la République a, en même temps, décidé de mettre en place un nouveau Gouvernement, sous la direction du Premier ministre Amadou Ba », renseigne un communiqué de la Présidence sénégalaise.

    Le texte note que le chef de l’Etat a remercié les ministres sortants  du gouvernement « pour leur engagement et le travail remarquable réalisé’.

    Les ministres de l’équipe sortante avaient été nommés le 17 septembre 2022 dans le sillage de la nomination le même jour d’Amadou Ba comme Premier ministre.

    Inspecteur des impôts et des domaines, Amadou Ba a été ministre de l’Economie et des Finances, ministre de l’Economie, des Finances et du Plan et ministre des Affaires étrangères. Il est le premier à occuper le poste de Premier ministre après sa restauration en décembre 2021.

    Amadou Ba, ancien directeur général des impôts et des domaines, est un responsable de l’Alliance pour la République, le parti de Macky Sall, dans le département de Dakar.

    Le 9 septembre dernier, le président Sall a annoncé qu’il a été choisi pour conduire Benno Bokk Yaakaar (BBY) à l’élection présidentielle du 25 février 2024.

    S’exprimant lors d’une réunion au palais présidentiel, le chef de l’État sortant a parlé des raisons qui l’ont conduit à porter son choix sur Amadou Ba en soulignant ses « compétences professionnelles », « sa carrière diversifiée », ainsi que sa capacité d’écoute et ses qualités de « rassembleur ».

    ASG/SMD

  • SENEGAL-POLITIQUE-ELECTION / Kaolack : un guide religieux appelle les acteurs politiques à cultiver la paix pour la stabilité du pays

    SENEGAL-POLITIQUE-ELECTION / Kaolack : un guide religieux appelle les acteurs politiques à cultiver la paix pour la stabilité du pays

    Kaolack, 5 oct (APS) – Le guide religieux Serigne Moussa Mbacké Ibn Serigne Mame Mor Mbacké Bill invite les acteurs politiques à cultiver la paix et à faire preuve de responsabilité pour la stabilité du pays.

    « Nous sommes certes des chefs religieux, mais nous sommes des citoyens comme tous les autres Sénégalais et avons notre mot à dire et nos moyens d’action sur la marche du pays », a-t-il dit en s’adressant aux acteurs impliqués dans le processus électoral lié à la présidentielle du 25 février 2024.

    « Nous appelons tout le monde, notamment les acteurs politiques, à s’inscrire dans la promotion de la paix, car rien de fructueux ne peut se faire sans la paix », a dit Serigne Moussa Mbacké Ibn Serigne Mame Mor Mbacké Bill dans un entretien  avec l’APS.

    Il participait à la Journée internationale de solidarité, célébrée ce mercredi au quartier Touba Ndorong à Kaolack (centre), à l’initiative de la Fédération des « dahiras » Mame Diarra Bousso.

    « Cultivons la paix et le moment venu, le jour de l’élection, que chacun fasse le choix qu’il estime être le meilleur. C’est aussi simple que ça ! Nous n’accepterons jamais que ce pays soit déstabilisé par qui que ce soit, parce que si tel est le cas, nous serons tous perdants », a insisté Serigne Moussa Mbacké, personnalité morale de la Fédération des « dahiras » Mame Diarra Bousso.

    Il dit être prêt à œuvrer pour « tout ce qui contribue à promouvoir la paix, la cohésion nationale et la stabilité du pays », appelant ses compatriotes à faire preuve de retenue et à faire preuve de discipline, de respect de son prochain et de tolérance, « sans lesquels rien de bon n’est possible ».

    Le rôle joué par les religieux fait qu’ »il y a des Sénégalais qui n’écoutent personne d’autre que nous. C’est pourquoi nous appelons pour la paix et promouvons des messages qui permettent de toujours cultiver la paix, en tout lieu et en toute circonstance, au grand bénéfice de ce pays que nous partageons tous », a fait valoir le marabout.

    « Nous sommes ici en train de mener la mission qui est la nôtre, mais pour autant, nous ne fermons notre porte à personne, parce que nous sommes là pour tout le monde », a-t-il assuré, priant pour que la prochaine présidentielle sénégalaise se tienne « dans la paix et la stabilité ».

    « Nous prions également pour que le meilleur pour diriger notre pays soit le prochain président de la République du Sénégal », a poursuivi Serigne Moussa Mbacké Ibn Serigne Mame Mor Mbacké Bill.

    ADE/BK/ASG

  • SENEGAL-GOUVERNEMENT / Le communiqué du Conseil des ministres du mercredi 04 octobre 2023

    SENEGAL-GOUVERNEMENT / Le communiqué du Conseil des ministres du mercredi 04 octobre 2023

    Dakar, 4 oct (APS) – Le Conseil des ministres s’est tenu ce mercredi 04 Octobre 2023 au Palais de la République, sous la présidence du Chef de l’Etat, Son Excellence, Monsieur Macky SALL.

    A l’entame de sa communication, le Président de la République a adressé, à nouveau, ses chaleureuses félicitations et ses meilleurs vœux à la Oumah islamique à l’occasion du Maouloud, évènement célébrant l’anniversaire de la naissance du Prophète Mohamed (PSL).

    Suite à ses visites dans différents foyers religieux, le Chef de l’Etat a remercié le Khalife général des Tidianes, Serigne Abacacar SY Mansour, le Khalife de Médina Baye, Serigne Mahi Ibrahima Niass, le Khalife de Léona Niassène, Cheikh Ahmed Tidiane Niasse, le Khalife de Ndiassane, Cheikh Bouh Sidi Mahtar KOUNTA, le Khalife de Thiénaba, Baye Serigne Assane SECK, , l’Imam de Léona Kanène Serigne Babacar Kane et l’ensemble des fidèles pour leur accueil chaleureux et leurs ferventes prières.

    Le Président de la République a également présenté les condoléances les plus attristées de la Nation à la communauté musulmane, suite aux rappels à Dieu : (i) le 26 septembre 2023, du Khalife de Pire, Cheikh Mansour CISSE ; (ii) le 30 septembre 2023, du Khalife Général de Medina SOUANE, El Hadji Abdoulaye Karamba SOUANE.

    Poursuivant sur l’année scolaire 2023-2024 et la consolidation de l’école du futur, le Chef de l’Etat a saisi l’occasion de ce Conseil, pour adresser ses encouragements et ses meilleurs vœux de succès aux enseignants, aux personnels administratifs, aux élèves et à toute la communauté éducative.

    Le Président de la République a demandé au Premier Ministre et aux Ministres concernés de prendre les dispositions requises pour assurer le bon déroulement de l’année scolaire 2023-2024 sur l’étendue du territoire national.

    A cet effet, le Chef de l’Etat a rappelé au Gouvernement la nécessité de poursuivre ses investissements, déjà très importants, dans le secteur et de renforcer le management global de l’Ecole sénégalaise, afin d’asseoir la transformation, la stabilité sociale et les performances durables du système éducatif, gages de l’atteinte des objectifs du Plan Sénégal Emergent (PSE).

    Le Président de la République a, en outre, indiqué au Gouvernement, l’impératif du renforcement de la vocation républicaine de l’Ecole à former, dès le cycle élémentaire, des citoyens modèles avec la généralisation dans les programmes des cours d’instruction civique et de promotion de la citoyenneté.

    Dans cette perspective, le Chef de l’Etat a invité le Gouvernement à accentuer :

    1. l’amélioration du cadre de vie dans les établissements scolaires (avec une architecture, des bâtiments et équipements modernes et adaptés) et la maitrise stratégique de la carte scolaire (en relation avec la carte universitaire) ;
    2. la transformation digitale intensive du système éducatif national ;
    3. la formation professionnelle et technique (avec le renforcement notable de l’orientation des jeunes vers des formations et métiers conformes aux besoins de de la Nation)
    4. le développement du Sport à l’école et de l’éducation artistique et culturelle ;
    5. l’émergence et la consolidation académique des lycées d’excellence et des classes préparatoires ;

    6. le plan de réforme des examens et concours (notamment le Baccalauréat et le BFEM) en cohérence avec le calendrier scolaire et universitaire ;

    1. l’évaluation de la mise en œuvre des onze (11) décisions issues du Conseil Présidentiel du 06 août 2015 sur les conclusions des Assises de l’Education et de la Formation.

    Revenant sur la fin de la campagne agricole et la préparation de la campagne de commercialisation, le Président de la République a demandé au Premier Ministre de procéder à l’évaluation globale, à mi-parcours de la campagne agricole dans toutes les zones de production du pays.

    Le Chef de l’Etat a invité, en outre, le Premier Ministre à engager avec les Ministères impliqués et les acteurs du secteur agricole, le processus de mise en place des dispositifs de collecte, de conservation et de commercialisation des productions agricoles (notamment l’arachide), au regard du niveau de développement des cultures, des récoltes attendues.

    Le Président de la République a rappelé au Gouvernement, l’urgence de veiller à la préservation des cultures et à l’accélération de la mise en place des magasins de stockage des productions agricoles et horticoles.

    Abordant le projet de loi de finances pour l’année 2024 et la préparation de la session budgétaire, le Président de la République a demandé au Gouvernement de prendre toutes les dispositions pour un bon déroulement de la session budgétaire programmée dans les prochains jours.

    S’agissant des infrastructures culturelles, notamment le Mémorial de Gorée, le Chef de l’Etat a demandé aux Ministres chargés des Finances et de la Culture, en rapport avec l’APIX, d’examiner les modalités de relance de ce projet majeur.

    Sur le climat social, la gestion et le suivi des affaires intérieures, le Président de la République est revenu sur les sujets suivants :

    • l’évaluation des mesures de lutte contre la vie chère : en demandant au Premier Ministre et au Ministre du Commerce, de la Consommation et des PME de finaliser, avant la fin du mois d’octobre 2023, un rapport exhaustif sur les mesures prises par l’Etat, il y a un an, pour améliorer le pouvoir d’achat des populations et lutter contre la vie chère, notamment avec la fixation des prix des denrées de consommation courante et la régulation des loyers ;
    • l’accélération de l’exécution des projets d’électrification rurale : en demandant au Ministre du Pétrole et des Energies d’intensifier : (i) la mise en œuvre de l’ensemble des projets d’électrification en cours en vue du raccordement rapide de nombreuses localités du milieu rural ; (ii) le déploiement de la phase II du programme des lampadaires solaires dans les communes et villages prioritaires.
    • l’entretien du réseau routier : en demandant au Ministre des Infrastructures, des Transports terrestres et du Désenclavement de prendre toutes les dispositions en relation avec les collectivités territoriales, pour assurer une prise en charge de l’entretien des routes et de certains ouvrages d’art fortement dégradés durant l’hivernage ;
    • le lancement de la campagne de sensibilisation pour la lutte contre le cancer « Octobre rose » : en demandant au Gouvernement d’accompagner durant la période indiquée, le succès des activités de lutte contre le cancer.

    Dans sa communication, le Premier Ministre est revenu sur le suivi de la coordination de l’activité gouvernementale en évoquant :

    • le Conseil interministériel sur la rentrée scolaire ; • le Salon international des Mines ; • la réunion sur les projets infrastructurels ; 3 Communiqué du Conseil des Ministres du 04 Octobre 2023 • le lancement de la campagne de vaccination du cheptel ; • la remise du drapeau national à l’équipe de Football des sourds ; • le suivi de la gestion des inondations ; • la situation de la campagne agricole.

    AU TITRE DES COMMUNICATIONS DES MINISTRES

    • le Ministre des Affaires étrangères et des Sénégalais de l’Extérieur a fait une communication sur la 78e Assemblée générale des Nations unies ;
    • le Ministre de l’Eau et de l’Assainissement a fait une communication sur la réforme de la gestion du service public de l’assainissement dans les zones urbaines, péri-urbaines et les gros centres ruraux ;
    • le Ministre de la Santé et de l’action sociale a fait une communication sur la campagne « Octobre Rose » ; la journée mondiale de la santé mentale et la journée mondiale de la vue.

    AU TITRE DES TEXTES LEGISLATIFS ET REGLEMENTAIRES

    Le Conseil a examiné et adopté :

    • le projet de loi de finances pour l’année 2024 ;
    • le projet de décret fixant les modalités de gestion et d’administration du Fonds intergénérationnel ;
    • le projet de décret portant régime financier des collectivités territoriales ;
    • le projet de décret abrogeant et remplaçant le décret 2023-1696 du 03 Août 2023 modifiant le décret n° 2022-2308 du 30 décembre 2022 portant régime de mise en œuvre des sanctions financières ciblées liées au financement du terrorisme et de la prolifération des armes de destruction massive ;
    • le projet de décret modifié portant application de la loi n° 2024-14 du 28 mars 2014 relative à la fabrication, au conditionnement, à l’étiquetage, à la vente et à l’usage du tabac.

    AU TITRE DES MESURES INDIVIDUELLES

    Le Président de la République a pris les décisions suivantes :

    Au titre du Ministère de la Justice:

    • le Colonel Abdoulaye DIAGNE, précédemment Chef de la Chaine Administration logistique à l’Etat Major du Haut Commandement de la Gendarmerie nationale, est nommé Directeur général de l’Administration pénitentiaire, en remplacement du colonel Jean Bertrand BOCANDE, appelé à d’autres fonctions.
    • Au titre du Ministère des Affaires étrangères et des Sénégalais de l’Extérieur :
    • Madame Ramatoulaye Bâ FAYE, Conseiller des Affaires étrangères Principal, précédemment Ambassadeur du Sénégal en Tunisie, est nommé Ambassadeur Extraordinaire et Plénipotentiaire de la République du Sénégal auprès de Sa Majesté WillemAlexander, Roi des Pays-Bas, en remplacement de Monsieur Momar GUEYE, appelé à faire valoir ses droits à une pension de retraite.
    • Monsieur Cheikh Mouhamadou Bamba LO, Conseiller des Affaires étrangères, Directeur de Cabinet du Ministre des Affaires étrangères et des Sénégalais de l’Extérieur, est élevé au rang d’Ambassadeur.
    • Monsieur Ibrahima CISSE, Conseiller des Affaires étrangères, Directeur de Cabinet du Ministre auprès du Ministre des Affaires étrangères et des Sénégalais de l’Extérieur, chargé des Sénégalais de l’Extérieur, est élevé au rang d’Ambassadeur.
    • Madame Dieynaba Touré BATHILY, Conseiller des Affaires étrangères principal, précédemment Premier Conseiller à l’Ambassade du Sénégal en Türkiye, est nommé Directeur des Affaires juridiques et consulaires au Ministère des Affaires étrangères et des Sénégalais de l’Extérieur, avec rang d’Ambassadeur, en remplacement de Monsieur Kémoko DIAKITE, appelé à d’autres fonctions.
    • Monsieur Ousmane Camara NDIONGUE, Conseiller des Affaires étrangères principal, précédemment Ministre-Conseiller à l’Ambassade du Sénégal au Portugal, est nommé Directeur Europe, Amérique Océanie au Ministère des Affaires étrangères et des Sénégalais de l’Extérieur, avec rang d’Ambassadeur, en remplacement de Monsieur Paul Benoît Barka SARR, appelé à d’autres fonctions.

    Au titre du Ministère de l’Intérieur :

    • Monsieur William MANEL, Administrateur civil Principal, précédemment Gouverneur de la Région de Kaffrine, est nommé Directeur général de l’Administration territoriale, en remplacement de Monsieur Mamadou Moustapha NDAO, admis à faire valoir ses droits à une pension de retraite.
    • Monsieur Oumar Mamadou BALDE, Administrateur civil Principal, précédemment Gouverneur de la Région de Tambacounda, est nommé Gouverneur de la Région de Thiès, en remplacement de Monsieur Alioune Badara MBENGUE, appelé à d’autres fonctions ;
    • Monsieur Guédji DIOUF, Administrateur civil Principal, précédemment Gouverneur de la Région de Ziguinchor, est nommé Gouverneur de la Région de Tambacounda, en remplacement de Monsieur Oumar Mamadou BALDE, appelé à d’autres fonctions ;
    • Monsieur El hadji Bouya AMAR, Administrateur civil Principal, précédemment Gouverneur de la Région de Louga, est nommé Gouverneur de la Région de Kaffrine, en remplacement de Monsieur William MANEL, appelé à d’autres fonctions ;
    • Madame Ndèye Nguénare MBODJI, Administrateur civil Principal, précédemment Préfet du Département de Louga, est nommée Gouverneur de la Région de Louga, en remplacement de Monsieur El Hadji Bouya AMAR, appelé à d’autres fonctions ;
    • Monsieur Mor Talla TINE, Administrateur civil Principal, précédemment Préfet du Département de Dakar, est nommé Gouverneur de la Région de Ziguinchor, en remplacement de Monsieur Guédji DIOUF, appelé à d’autres fonctions ;
    • Monsieur Serigne Babacar KANE, Administrateur civil Principal, précédemment Préfet du Département de Rufisque, est nommé Gouverneur de la Région de Sédhiou, en remplacement de Monsieur Papa Demba DIALLO, appelé à d’autres fonctions.

    Au titre du Ministère de l’Economie, du Plan et de la Coopération:

    • Monsieur Souleymane DIALLO, Ingénieur Statisticien Economiste, précédemment Coordonnateur de la Direction générale de la Planification et des Politiques économiques (DGPPE), est nommé Directeur général de la Planification et des Politiques économiques au Ministère de l’Economie, du Plan et de la Coopération, en remplacement de monsieur Monsieur Mouhamadou Bamba Diop, appelé à d’autres fonctions.

    Au titre du Ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation :

    • Madame Awa Ndiaye DIOP, Administrateur civil, est nommé Secrétaire général de l’Université du Sine Saloum El Hadj Ibrahima NIASS (USSEIN), poste vacant.

    Au titre du Ministère du Commerce, de la Consommation et des PME :

    • Madame Ndèye Oumou NDIAYE, Juriste, est nommée Secrétaire général de l’Agence sénégalaise de Promotion des Exportations (ASEPEX) en remplacement de Monsieur Bathie CISS, appelé à d’autres fonctions.

    Fait à Dakar, le 04 Octobre 2023 Le Ministre du Commerce, de la Consommation et des Petites et moyennes Entreprises, Porte-parole du Gouvernement Abdou Karim FOFANA

    OID

  • SENEGAL-POLITIQUE / Cheikh Hadjibou Soumaré a fait sa déclaration de candidature à l’élection présidentielle

    SENEGAL-POLITIQUE / Cheikh Hadjibou Soumaré a fait sa déclaration de candidature à l’élection présidentielle

    Dakar, 4 oct (APS) – L’ancien Premier ministre Cheikh Hadjibou Soumaré a annoncé, mercredi, à Dakar, sa candidature à l’élection présidentielle du 25 février 2024.

    ‘’Je demande aux Sénégalais […] de me faire confiance et de porter leur choix sur ma personne pour l’élection à venir, en parrainant d’abord ma candidature’’, a déclaré M. Soumaré.

    ‘’Les fonctions politiques et administratives que j’ai exercées m’ont permis de mieux appréhender les servitudes de la charge de servir le Sénégal et les populations les plus démunies’’, a-t-il fait valoir.

    En raison de ‘’l’acuité des problèmes qui assaillissent’’ les Sénégalais, le futur président de la République ‘’ne doit pas être dans le tâtonnement’’, a-t-il dit.

    ‘’Je me ferais l’obligation, si la démocratie politique fait de moi votre président de la République au soir du 25 février, d’engager sans délai ce combat de la démocratie sociale, à travers des discussions honnêtes, justes et sincères avec toutes les forces sociales et politiques’’, a promis Cheikh Hadjibou Soumaré.

    L’ancien ministre du Budget, ancien président de la Commission de l’UEMOA également, appelle par ailleurs ses compatriotes à éviter de recourir à la violence.

    ‘’Nous devons bannir la violence. Le Sénégal a toujours été un exemple de paix et de stabilité’’, a-t-il dit.

    M. Soumaré souhaite aussi que les ‘’jeunes détenus’’ à la suite de violentes manifestations soient libérés pour ‘’regagner leurs familles’’.

    DOB/ESF/OID

  • SENEGAL-POLITIQUE-JUSTICE / Les avocats d’Ousmane Sonko déposent un recours contre sa radiation du fichier électoral

    SENEGAL-POLITIQUE-JUSTICE / Les avocats d’Ousmane Sonko déposent un recours contre sa radiation du fichier électoral

    Ziguinchor, 4 oct (APS) – Les avocats d’Ousmane Sonko ont déposé un recours auprès du tribunal de grande instance de Ziguinchor (sud) en vue de l’annulation de la radiation de l’opposant des listes électorales, a constaté l’APS, mercredi.

    ‘’Ousmane Sonko a fait l’objet d’une mesure de radiation des listes électorales’’, a dit Me Djiby Diagne, un membre du collectif d’avocats défendant ses intérêts dans cette affaire.

    ‘’Ousmane Sonko ne s’en est rendu compte que vendredi dernier, lorsqu’il a envoyé son mandataire retirer ses fiches de collecte de parrainages’’, a déclaré Me Diagne aux journalistes, après le dépôt du recours.

    Des sources officielles ont fait état, depuis plusieurs semaines, de la radiation de M. Sonko du fichier électoral, à la suite de son arrestation. Un huissier de justice n’a pas été commis pour remettre la notification de sa radiation du fichier électoral à l’opposant, selon ses avocats.

    ‘’C’est la raison pour laquelle le pool d’avocats a introduit un recours’’ auprès du tribunal de grande instance de Ziguinchor en vue de l’‘’annulation’’ de cette mesure.

    ‘’Cette procédure va prospérer’’, a soutenu Djiby Diagne, ajoutant que les moyens mobilisés pour la défense de leur client ‘’sont costauds’’.

    La coalition Sonko 2024 a dénoncé, vendredi dernier, le ‘’refus’’ de la direction générale des élections (DGE) de remettre au mandataire d’Ousmane Sonko, le député Mohamed Ayib Daffé, la fiche de collecte des parrainages des candidats à l’élection présidentielle du 25 février 2024.

    La Cour suprême sera saisie par les leaders de Sonko 2024 en vue de l’annulation de la décision de la DGE, a annoncé M. Daffé, le même jour.

    ‘’Toute la documentation nécessaire pour être en règle a été réunie’’

    ‘’Toute la documentation nécessaire pour être en règle a été réunie. Nous nous sommes présentés à la DGE avec un dossier complet, qui comporte les documents dûment signés par le candidat à la candidature de Sonko 2024, Ousmane Sonko, les notifications du mandataire, du coordonnateur national du parrainage du candidat, des 14 délégués régionaux et de leurs suppléants’’, a argué M. Daffé à sa sortie des locaux de la direction générale des élections.

    Ousmane Sonko, le candidat de Sonko 2024, a été arrêté le 28 juillet dernier. Trois jours plus tard, il a été inculpé d’appel à l’insurrection, d’association de malfaiteurs, d’atteinte à la sûreté de l’État, de complot contre l’autorité de l’État, etc.

    Le jour de son inculpation, le ministre de l’Intérieur, Antoine Diome, a annoncé la dissolution de son parti, Pastef-Les patriotes.

    ‘’Pastef, à travers ses dirigeants et ses instances, a fréquemment appelé ses partisans à des mouvements insurrectionnels’’, a argué M. Diome, ce que les responsables de ladite formation politique et ses militants ne cessent de nier.

    M. Sonko est arrivé troisième à l’élection présidentielle de 2019, derrière l’ancien Premier ministre Idrissa Seck et Macky Sall, qui s’est fait réélire lors de ce scrutin. Pastef-Les patriotes et ses alliés constituent l’un des principaux groupes parlementaires de la législature actuelle.

    MNF/ESF/ASG

  • SENEGAL-SANTE / Cancers féminins: près de 70 % des maris divorcent dans les six mois suivant l’annonce de la maladie de leur conjoint, selon un économiste

    SENEGAL-SANTE / Cancers féminins: près de 70 % des maris divorcent dans les six mois suivant l’annonce de la maladie de leur conjoint, selon un économiste

    Dakar, 3 oct (APS) – Soixante-dix pour cent des hommes divorcent dans les six mois qui suivent la découverte du cancer chez leur conjoint, a déclaré l’économiste et ancien ministre El Hadji Ibrahima Sall, président de House of Peace and Sharing (HPS), une association dédiée à la lutte contre les cancers féminins et le cancer des albinos.

    ‘’Moins d’un époux sur 10 accompagne leur femme à l’hôpital et près des 70 % des maris divorcent dans les six mois qui suivent la découverte de la maladie’’ chez leur conjoint, a déclaré M. Sall dans une interview publiée mardi par le journal Bés Bi Le Jour.

    ‘’La lutte contre les cancers féminins et le cancer des albinos figure en première [ligne], dans mon engagement politique et social’’, a soutenu l’ancien ministre du Plan.

    Le leader du parti ‘’Demain la République’’ affirme que ‘’la pauvreté des femmes atteintes de cancer, l’absence de soutien psychologique de leur époux et [la] non-assistance’’ dont elles sont victimes durant ‘’leur parcours de soins’’ l’ont poussé à s’engager avec HPS.

    C’est pourquoi, a expliqué M. Sall, ‘’depuis 2012, l’association HPS, qui couvre l’ensemble du territoire national, s’est engagée à accompagner les patients, à travers des frais partagés lors des explorations fonctionnelles, les soins et la réparation post-chirurgie’’.

    ‘’Beaucoup de mesures doivent être prises pour la lutte contre les cancers’’

    HPS intervient également dans ‘’la réinsertion des patientes en rémission, par des activités génératrices de revenus’’, et ‘’l’accompagnement en soins palliatifs et en fin de vie’’, ajoute son président.

    Une ‘’évaluation’’ menée par cette association montre ‘’l’insuffisance de la politique de soutien’’ des pouvoirs publics aux malades, a dit l’ancien ministre.

    Il estime que ‘’beaucoup de mesures doivent être prises pour la lutte contre les cancers’’ au Sénégal.

    ‘’Qu’il s’agisse du cancer et des autres maladies, notre société doit se mobiliser pour soulager la douleur et la souffrance des personnes atteintes. C’est toute la réforme de la politique et du système de santé que nous envisageons’’ de mettre en place, a poursuivi le candidat à l’élection présidentielle.

    SKS/OID/ESF

  • SENEGAL-POLITIQUE / Présidentielle 2024 : El Hadji Ibrahima Sall s’engage à se battre contre ‘’la confiscation de la démocratie par les partis politiques’’

    SENEGAL-POLITIQUE / Présidentielle 2024 : El Hadji Ibrahima Sall s’engage à se battre contre ‘’la confiscation de la démocratie par les partis politiques’’

    Dakar, 3 oct (APS) – L’économiste et ancien ministre El Hadji Ibrahima Sall, candidat à l’élection présidentielle du 25 février 2024, déclare vouloir, à l’aide de son programme de gouvernance, ‘’mettre fin à la confiscation de la démocratie [sénégalaise] par les partis politiques’’.

    ‘’Aujourd’hui, la grande priorité nationale consiste à engager toutes les réformes nécessaires pour mettre fin à la confiscation de la démocratie par les partis politiques et imposer le ruissellement des richesses nationales sur les populations les plus démunies’’, a dit M. Sall dans une interview publiée ce mardi par le journal Bés Bi Le Jour.

    ‘’Mon programme donne deux solutions institutionnelles à ce problème : la création d’un Haut Conseil du contrôle citoyen et l’initiative de régionalisation intégrale du Sénégal’’, a ajouté l’ancien ministre du Plan. Il est d’avis que ‘’la défense de la démocratie est l’une des questions majeures de notre époque’’.

    Estimant que la démocratie sénégalaise ‘’est menacée par l’élite dirigeante et la vague populiste venue des foules’’, M. Sall souligne qu’il ‘’était dès lors impératif de donner des réponses à ces deux dérives’’.

    ‘’La réponse que je préconise à travers le Haut Conseil du contrôle citoyen […] est une réponse définitive à la confiscation du pouvoir démocratique par les partis politiques. Tous nos compatriotes […] y trouveront une réponse satisfaisante à leurs inquiétudes et à leurs revendications’’, a promis El Hadji Ibrahima Sall.

    Un programme comprenant plus de 600 mesures 

    Son programme est le fruit d’‘’un travail rigoureux de plusieurs années de diagnostic des raisons profondes de l’inefficacité des politiques publiques et de l’effondrement de notre modèle social’’, a-t-il dit.

    M. Sall promet, s’il obtient le nombre de parrainages requis et arrive à convaincre le Conseil constitutionnel de la recevabilité de sa candidature, de présenter aux Sénégalais un programme de gouvernance comprenant ‘’plus de 600 mesures’’.

    Ces mesures concerneront la famille, la société, l’emploi, l’éducation, la santé, l’enseignement supérieur, la sécurité, la défense, la justice, la jeunesse, la culture, les sports, etc. ‘’Ce programme, le moment venu, sera partagé avec les Sénégalais’’, a-t-il dit, ajoutant avoir publié un livre contenant ‘’plus de 100 propositions’’ faites à ses compatriotes.

    CN/ESF/OID

  • SENEGAL-POLITIQUE / Présidentielle 2024 : El Hadji Ibrahima Sall juge ‘’inquiétante’’ la pléthore de candidats

    SENEGAL-POLITIQUE / Présidentielle 2024 : El Hadji Ibrahima Sall juge ‘’inquiétante’’ la pléthore de candidats

    Dakar, 3 oct (APS) – Le leader de Demain la République, El Hadji Ibrahima Sall, juge ‘’inquiétante’’ pour la démocratie sénégalaise la pléthore de candidatures déclarées à la présidentielle de février 2024, estimant que la fonction de président de la République est une ‘’fonction grave et sérieuse’’.

    ‘’C’est inquiétant pour notre démocratie qu’il y ait autant de candidats et que chacun a priori puisse exercer les fonctions de président de le République’’, a-t-il dit dans un entretien paru dans le quotidien Bés Bi le jour de ce mardi.

    Ancien ministre du Plan et candidat déclaré à la présidentielle février 2024, El Hadji Ibrahima Sall,  rappelle que la fonction de président de le République ‘’est grave et sérieuse’’.

    ‘’Il faut une vingtaine d’années pour bâtir un homme d’Etat. Un pays n’est pas une tontine de quartier, ni une boutique de rue. Combien de candidats ont une expertise dans les secteurs sensibles de la défense nationale et de l’économie ? Combien de candidats ont, enfin, une expérience de direction des hommes ?’’, s’est-il demandé.

    Selon lui, ‘’cette insensibilité politique constitutive à la prolifération des candidats impactera négativement et assurément la stabilité sociale et économique de notre pays. C’est une réalité qui annonce une très mauvaise saison. C’est la preuve que le parrainage n’est pas la solution à l’inflation de candidats’’.

    L’auteur du livre ‘’Un autre Sénégal est possible’’ est d’avis que ‘’le système actuel est discriminatoire et constitue une source certaine de méfiance’’.

    ‘’Nous aurions pu inspirer notre pays en lui faisant adopter une procédure de sélection qui prend en compte des considérations d’ordre programmatique’’, a-t-il argué, affirmant qu’il ‘’est même envisageable que l’on fît usage de procédures d’auditions publiques’’.

    Il est convaincu qu’une ‘’telle innovation implique la présence d’un organe crédible, impartiale et apolitique pour prendre les décisions finales’’. Et ‘’un minimum de parcours professionnel et académique devrait être exigé de tous les candidats à la magistrature suprême’’.

    ‘’Quoi qu’il en soit, il est impératif de desserrer l’étau que l’argent exerce sur notre système démocratique en sélectionnant à la candidature suprême des entrepreneurs qui ont pignon sur rue et fonctionnaires qui se sont enrichis dans les régis financières de l’Etats‘’, a recommandé le leader de Demain la République.

    CN/ASG/OID

  • SENEGAL-POLITIQUE / Présidentielle 2024 : des mandataires de candidats s’inquiètent du parrainage externe

    SENEGAL-POLITIQUE / Présidentielle 2024 : des mandataires de candidats s’inquiètent du parrainage externe

    Dakar, 2 oct (APS) – Des représentants de candidats à la candidature à l’élection présidentielle du 25 février 2024 disent saluer la réforme du code électoral, tout en exprimant, lundi, à Dakar, leurs inquiétudes concernant les doublons en matière de parrainage.

    Le professeur de droit public Mounirou Sy, mandataire de la coalition Dionne 2024, de l’ancien Premier ministre Mahammed Dionne, s’est inquiété du ‘’doublon externe’’. Le parrainage est dit externe lorsqu’une personne a parrainé deux ou plusieurs candidats, ce que n’autorise pas la loi électorale.

    M. Sy s’entretenait avec les journalistes, en marge d’une rencontre de la direction générale des élections (DGE) avec les représentants et mandataires des candidats à la candidature au prochain scrutin présidentiel. La réunion portait essentiellement sur les réformes du code électoral.

    Lorsqu’un électeur, un maire, un président de conseil départemental ou un député parraine deux ou plusieurs candidats, le parrainage n’est comptabilisé que pour le premier candidat à avoir déposé ses parrainages au greffe du Conseil constitutionnel, selon le code électoral.

    ‘’Dans ce cas, le parrainage n’est valable que pour le premier candidat à avoir déposé ce qu’il a collecté. Les autres seront appelés à changer’’ le parrainage externe de l’électeur, maire, président de conseil départemental ou député, a précisé Massène Papa Guèye, mandataire de la Coalition pour un Sénégal nouveau, du candidat Elhadji Mamadou Diao, dit Mame Boye Diao, l’ex-directeur général de la Caisse des dépôts et consignations.

    ‘’C’est une excellente opportunité que la DGE nous a offerte pour affiner nos connaissances. Le code électoral fait partie des textes qui ne se comprennent qu’à la pratique’’, a reconnu Mounirou Sy.

    L’universitaire propose à la DGE, concernant la collecte des parrainages, d’‘’élaguer’’ la disposition du code électoral relative à la commune et de la remplacer par une disposition relative à la région. ‘’Cette mesure ne facilite pas la collecte et le traitement des données issues des fiches de parrainage’’, a-t-il fait valoir.

    Une innovation majeure du Code électoral 

    ‘’J’ai entendu dire ce matin qu’il y avait 126 candidats à la candidature. À la rencontre avec la DGE, on nous a fait part de quelque 160 fiches de parrainage remises à des candidats’’, a ajouté M. Guèye, considérant le parrainage comme ‘’un excellent filtre’’ de la pléthore de candidatures.

    Le représentant du candidat Aly Ngouille Ndiaye, Daouda Ka, propose que la direction générale des élections tienne des réunions d’information avec les techniciens et les informaticiens des candidats. ‘’On nous a remis des clés USB à ne pas modifier. Nous sommes des juristes pour la plupart’’, a-t-il dit, soulignant que les informaticiens au service des candidats ont un rôle à jouer dans la collecte de parrainages.

    En vertu d’une loi adoptée en juillet dernier par l’Assemblée nationale, tout candidat à l’élection présidentielle sénégalaise doit obtenir les signatures de 0,6 à 0,8 % – soit 44.231 à 58.975 électeurs – du nombre d’électeurs inscrits sur le fichier électoral.

    Une partie de ces signatures doit provenir au moins de sept régions, à raison de 2.000 pour chacune.

    Une innovation majeure : il est loisible au candidat à la candidature aussi de recourir au parrainage parlementaire, pour lequel il doit collecter au moins 13 signatures, soit 8 % de l’effectif des députés, tout comme il a la possibilité de collecter des signatures ou parrainages auprès des présidents des conseils municipaux (les maires) et départementaux.

    Pour cette dernière option, tout prétendant au mandat présidentiel qui y recourt doit réunir 120 signatures au moins, soit 20 % de l’effectif des présidents des conseils municipaux et départementaux.

    Chacun des électeurs ne peut parrainer qu’un candidat, ce qui est valable également pour les députés et les dirigeants des mairies et des conseils départementaux.

    SMD/ESF/OID