Catégorie : Politique

  • SENEGAL-POLITIQUE / Présidentielle 2024 : Souleymane Ndéné Ndiaye décide de présenter sa candidature

    SENEGAL-POLITIQUE / Présidentielle 2024 : Souleymane Ndéné Ndiaye décide de présenter sa candidature

    Dakar, 23 sept (APS) – L’ancien Premier ministre Souleymane Ndéné Ndiaye a déclaré, samedi, vouloir présenter sa candidature à l’élection présidentielle du 25 février 2024.

    ‘’Mes chers compatriotes, devant l’appel du devoir et au nom du sens des responsabilités, j’ai décidé de présenter ma candidature à l’élection présidentielle’’, a écrit M. Ndiaye dans une déclaration parvenue à l’APS.

    Par cette décision, l’homme politique âgé de 65 ans s’oppose au choix fait par la coalition de la majorité présidentielle – dont fait partie sa formation politique – de miser sur le Premier ministre, Amadou Ba.

    L’Union nationale pour le peuple (UNP Bokk Jeemu), son propre parti politique, va porter la candidature de l’avocat et ancien chef du gouvernement, selon la déclaration.

    ‘’J’ai décidé de présenter ma candidature, car je crois modestement avoir le profil, la personnalité, l’expérience et le programme adéquats’’, a écrit Souleymane Ndéné Ndiaye.

    ‘’Mon projet prend racine dans cette rage de vouloir changer les choses, de contribuer à […] un mieux-être [des] populations, dans un pays où règneront la justice, l’égalité des chances, l’inclusion, la démocratie…’’ a dit l’allié politique de Macky Sall.

    Il a promis de ‘’faire des propositions d’homme d’État’’ sur ‘’la problématique de la gouvernance des ressources naturelles’’ et d’autres questions majeures.

    Souleymane Ndéné Ndiaye a relevé ‘’la détresse de la jeunesse’’ et a promis d’y mettre fin.

    ‘’Soixante-trois ans après l’accession de notre pays à l’indépendance, malgré les efforts louables des présidents Léopold Sédar Senghor, Abdou Diouf, Me Abdoulaye Wade et Macky Sall, le Sénégal n’arrive toujours pas à nourrir suffisamment ses filles et fils de ses énormes potentialités agricoles’’, a-t-il soutenu.

    M. Ndiaye estime que ‘’la séquence que nous vivons est sérieuse [et] exige que soit choisi un homme d’État’’ doté d’‘’une vue précise de ce qu’il faut pour diriger notre pays’’.

    ‘’La pierre angulaire de mon projet […] est le renouveau de la politique agricole et de la souveraineté alimentaire’’, a-t-il affirmé.

    Ancien maire de Guinguinéo (centre), Souleymane Ndéné Ndiaye a été député, ministre et ministre d’État, avant de diriger le gouvernement pendant trois ans (2009-2012), sous la présidence d’Abdoulaye Wade. Pendant quatre ans, il a exercé les fonctions de président du conseil d’administration d’Air Sénégal, auxquelles l’avait nommé Macky Sall.

    ESF/AKS

  • SENEGAL-PRESSE-REVUE / Mahammed Dionne, la vedette des quotidiens de ce vendredi

    SENEGAL-PRESSE-REVUE / Mahammed Dionne, la vedette des quotidiens de ce vendredi

    Dakar, 22 sept (APS) – Les quotidiens s’appesantissent, dans leur livraison de ce vendredi, sur la candidature de l’ancien Premier ministre Mahammed Dionne à l’élection présidentielle du 25 février 2024.

    Candidat sans succès à la candidature de Benno Bokk Yaakaar (BBY), M. Dionne a fait part aux Sénégalais de son intention de briguer le mandat présidentiel.

    L’ancien chef du gouvernement ‘’crache sur le bilan qu’il partage avec Macky Sall’’, commente Kritik’.

    En promettant au peuple sénégalais un ‘’rattrapage économique et social’’, l’économiste âgé de 64 ans fait ‘’un aveu d’échec’’ de la politique menée par le président de la République, note le même journal.

    Mahammed Dionne ‘’a toujours fait montre d’une fidélité […] sans faille’’ envers Macky Sall, rappelle-t-il.

    ‘’Une deuxième candidature, donc, au sein de Benno Bokk Yaakaar, qui fera face à Amadou Ba’’, constate Bés Bi Le Jour.

    Certains quotidiens considèrent la candidature de M. Dionne comme la fin de son appartenance à la majorité présidentielle, mais Tribune en doute. ‘’Deux grilles de lecture se dégagent. Primo : la perspective d’une lutte fratricide entre frères aux aspirations divergentes. Secundo : une manœuvre politique digne de Machiavel pour permettre au régime en place de ratisser large’’, analyse le journal.

    WalfQuotidien affirme qu’‘’on ne peut pas, pour le moment, dire avec exactitude si Mahammed Dionne est parrainé par son mentor et ami, Macky Sall, ou s’il bénéficie de soutiens de responsables de Benno’’.

    Le même journal est d’avis que sa candidature est une ‘’menace sérieuse’’ pour Amadou Ba, le candidat choisi par Macky Sall au nom de la majorité présidentielle.

    La primature, ‘’un catalyseur d’ambitions’’ présidentielles

    ‘’Mahammed Dionne officialise son divorce avec [BBY] et son mentor, Macky Sall’’, affirme Sud Quotidien.

    ‘’S’affranchir de la tutelle de Macky Sall, à qui il a toujours obéi au doigt et à l’œil ! C’est l’acte fort posé hier par l’ancien Premier ministre’’, lit-on dans L’info.

    Le Quotidien pose la question de savoir ce que ‘’vaut Mahammed Dionne sans la machine de Benno’’. Il ajoute que ‘’l’ancien Premier ministre veut faire de sa proximité avec Macky Sall le carburant de son ambition’’.

    ‘’La candidature de Mahammed Boun Abdallah Dionne relève d’un choix contraire à celui du président Macky Sall. Là où d’autres ont préféré garder le silence, il a pris ses responsabilités en disant qu’il y va’’, a dit à Vox Populi un analyste politique.

    ‘’La rébellion surprise’’, titre EnQuête en décrivant l’ancien chef du gouvernement comme un candidat ‘’sans appareil politique’’.

    Le même journal estime qu’‘’il faut désormais présenter comme un ancien [allié politique] de Macky Sall’’.

    ‘’Beaucoup d’observateurs n’en reviennent pas avec sa rébellion. Qu’est-ce qui s’est donc passé pour que Mahammed Dionne s’émancipe de Macky Sall ?’’ se demande EnQuête.

    Cette nouvelle candidature emmène L’As à étudier le rapport qu’entretiennent les anciens Premiers ministres avec le pouvoir.

    La primature est considérée par le journal comme ‘’un catalyseur d’ambitions’’ présidentielles.

    ‘’De l’indépendance à aujourd’hui, seuls trois Premiers ministres n’ont pas eu à afficher une volonté de briguer la magistrature suprême’’, observe L’As, précisant qu’il s’agit de Mame Madior Boye, de Mamadou Lamine Loum et de Habib Thiam.

    ‘’Directeur de campagne de Macky Sall lors de la présidentielle de 2019, Mahammed Dionne se battra désormais pour lui-même’’, fait observer Le Soleil.

    ESF

  • SENEGAL-POLITIQUE / Présidentielle 2024 : l’Union sociale libérale annonce un congrès d’investiture de Me Abdoulaye Tine

    SENEGAL-POLITIQUE / Présidentielle 2024 : l’Union sociale libérale annonce un congrès d’investiture de Me Abdoulaye Tine

    Dakar, 22 sept (APS) – L’Union sociale libérale (USL), un parti d’opposition, annonce la tenue d’un congrès prévu en octobre prochain en vue de l’investiture de son candidat à l’élection présidentielle du 25 février 2024, l’avocat Abdoulaye Tine, membre du barreau de Paris.

    La candidature de Me Tine sera soutenue par ‘’une cinquantaine de mouvements citoyens, de partis politiques et de personnalités indépendantes’’, déclare l’USL dans un communiqué parvenu à l’APS.

    ‘’Les préparatifs [du congrès d’investiture] sont déjà en cours’’, ajoute la même source.

    L’avocat sénégalais du barreau de Paris dirige l’Union sociale libérale.

    DOB/ESF

  • SENEGAL-RELIGION-POLITIQUE-APPEL / Les prêtres invitent l’Etat à ‘’veiller au bon déroulement’’ de l’élection présidentielle

    SENEGAL-RELIGION-POLITIQUE-APPEL / Les prêtres invitent l’Etat à ‘’veiller au bon déroulement’’ de l’élection présidentielle

    Dakar, 21 sept (APS) – L’union du Clergé du Sénégal (UCS) invite, à travers un communiqué reçu, jeudi, à l’APS, l’Etat du Sénégal ‘’à veiller au bon déroulement de la prochaine élection présidentielle, dans la transparence, l’équité et le respect du choix des citoyens’’.

    Les prêtres du Sénégal exhortent l’Etat ‘’à tout mettre en œuvre pour la préservation de la paix sociale et de la dignité humaine et à soutenir les initiatives de développement social et économique dans la société et les Sénégalais, à promouvoir le dialogue interreligieux dans le respect mutuel et la compréhension pour une coexistence pacifique’’, rapporte le texte qui sanctionne les travaux de la 45e  assemblée générale de l’UCS, organisée du 18 au 21 septembre.

    L’Archidiocèse de Dakar a accueilli à cette occasion plus de deux cents prêtres diocésains venant des sept diocèses du Sénégal ‘’pour rendre grâce au Seigneur et célébrer fraternellement ce demi-siècle au service de Dieu et de son peuple », selon le texte qui indique que cette assemblée générale a eu pour  thème : ’’L’UCS hier et aujourd’hui : historique, figures marquantes et perspectives missionnaire’’.

     

     

    L’UCS, selon le communiqué,  appelle les Sénégalais  ’’à bannir, toute forme de violence physique ou verbale, afin de favoriser la conscience citoyenne et l’esprit démocratique’’ et  à la ‘’prudence face à l’instrumentalisation et à la manipulation des consciences ».

    Les prêtres recommandent par ailleurs aux Sénégalais de ‘’valoriser leurs potentialités pour le bénéfice de notre Nation, face aux fléaux de l’émigration avec son lot de mortalité et de drames ». Ils appellent à  »la promotion d’une fraternité ecclésiale et un dialogue ouvert aux autres religions et cultures, dans l’esprit de la Synodalité’’.

    Ils encouragent aussi ‘’la promotion de la recherche théologique et de la production littéraire au sein de l’Église du Sénégal »’, saluant la tenue de cette assemblée générale marquée à sa clôture par ‘’des sentiments profonds de gratitude, de fierté et d’engagement envers le clergé’’.

    Cette assemblée a montré ‘’l’importance cruciale de la collaboration entre prêtres et laïcs pour une Église dynamique et évangélisatrice’’, souligne l’UCS.

    CS/AB/OID

     

  • SENEGAL-MEDIAS-EDITION / Une réédition de ‘’Mémoire corrective’’, près de 200 portraits satiriques de Pape Samba Kane

    SENEGAL-MEDIAS-EDITION / Une réédition de ‘’Mémoire corrective’’, près de 200 portraits satiriques de Pape Samba Kane

    Dakar, 21 sept (APS) – L’Harmatan Sénégal vient de publier en deux tomes le livre ‘’Mémoire corrective’’, une galerie de portraits de personnalités de plusieurs pays et de divers milieux professionnels rédigés par le journaliste et écrivain Pape Samba Kane entre 1987 et 1996.

    Les textes publiés par l’éditeur sénégalais l’avaient été dans le journal satirique Le Cafard libéré, dont Kane, analyste politique, essayiste, poète et romancier, était le directeur de publication.

    Le premier tome (346 pages) comprend une centaine de portraits, le second (366 pages) en compte environ 90.

    Papa Samba Kane a fait les portraits de ‘’visages emblématiques de la vie nationale’’, selon son défunt confrère Mame Less Camara, préfacier de l’un des volumes.

    En lisant Kane, ‘’on a comme l’impression de se promener dans une sorte de galerie des portraits de ceux dont les propos et les actes font l’objet, depuis si longtemps, de toutes les attentions des médias sénégalais’’, a remarqué Camara, décédé en avril dernier.

    ‘’Le trait du portraitiste, tour à tour moqueur, tendre, complice ou féroce – sans jamais être ni méchant ni vulgaire – donne une dimension supplémentaire à ces hommes et femmes’’ auxquels s’est intéressé le journaliste, a ajouté Mame Less Camara.

    ‘’Tout cela est décrit dans un style qui renouvelle le portrait en tant que genre rédactionnel’’, auquel l’auteur a donné ‘’des titres de noblesse’’, a écrit le préfacier, lui-même objet d’un portrait publié le 1er septembre 1994 par Le Cafard libéré.

    Un livre d’‘’une immense richesse’’

    ‘’Le portrait, en tant que genre journalistique, est aujourd’hui déserté’’, constate l’ancien ministre Mamadou Diop Decroix, dans la postface de l’un des tomes.

    Il estime que ‘’Pape Samba Kane montre à suffisance l’intérêt que peut avoir ce genre de témoignage pour l’histoire’’.

    ‘’En un mot, cet ouvrage […] montre éloquemment que le très talentueux Pape Samba Kane est certainement le grand maître du portrait et […] du portrait satirique, genre qui suppose une double maîtrise : celle du portrait et celle de la satire, adossées à celle de la langue’’, commente le professeur Djibril Samb, lauréat de la médaille d’argent de l’Académie française.

    Le second tome, dont il signe la préface, ‘’est d’une immense richesse’’, a reconnu M. Samb, notant que les personnes portraiturées viennent d’Afrique, d’Asie, d’Amérique latine et d’Europe, une diversité à retrouver également dans le premier volume du livre.

    Le journaliste Mamadou Amat juge que ‘’les deux ouvrages sont l’aboutissement de dix années d’animation régulière de ce qui fut la rubrique phare de l’hebdomadaire satirique de la grande époque, cette période des audacieux pionniers de l’expansion de la presse indépendante’’.

    Le livre ‘’Mémoire corrective’’, enrichi des œuvres des dessinateurs Oumar Diakité, dit Odia, et Alphonse Mendy, ‘’permettra aux plus jeunes […] de se faire une meilleure idée de certains grands événements de la dernière décennie du XXe siècle’’, ajoute Amat dans la postface du second tome.

    ESF/FKS/ASG/OID

  • SENEGAL-POLITIQUE / Présidentielle 2024 : l’ancien Premier ministre Mahammed Dionne annonce sa candidature

    SENEGAL-POLITIQUE / Présidentielle 2024 : l’ancien Premier ministre Mahammed Dionne annonce sa candidature

    Dakar, 21 sept (APS) – L’ingénieur économiste Mahammed Dionne, Premier ministre du Sénégal de 2014 à 2019, a fait part à ses compatriotes de sa volonté de briguer le mandat présidentiel en 2024.

    ‘’Oui je suis candidat à l’élection présidentielle du 25 février 2024. Oui je m’engage’’, a écrit M. Dionne dans une déclaration.

    ‘’Mon engagement politique et mon parcours personnel auprès du président Macky Sall […] m’inclinaient naturellement à la poursuite d’un tel combat au sein de la majorité présidentielle’’, a ajouté l’ancien chef du gouvernement.

    Mahammed Dionne promet au peuple sénégalais ‘’une refondation et un réajustement des règles de la vie économique, politique et sociale’’, ainsi que ‘’de nouveaux moteurs de promotion d’une véritable souveraineté économique’’.

    Il s’engage, dans sa déclaration de candidature, à mener, en cas de succès, ‘’une gouvernance institutionnelle plus déconcentrée et plus équilibrée’’, ‘’une meilleure protection des libertés individuelles et publiques, par une justice indépendante’’.

    La rénovation du service public et l’‘’appropriation par le peuple de nos ressources naturelles’’ feront partie des priorités de son gouvernement, s’il est élu, a promis M. Dionne.

    Macky Sall, président de Benno Bokk Yaakaar (BBY), a désigné Amadou Ba, le Premier ministre, candidat de ladite coalition à l’élection présidentielle de 2024.

    Le président du Conseil économique, social et environnemental, Abdoulaye Daouda Diallo, Aly Ngouille Ndiaye et Elhadji Mamadou Diao étaient candidats à la candidature de BBY.

    Le premier a promis de soutenir la candidature du chef du gouvernement.

    Aly Ngouille Ndiaye a annoncé avoir démissionné de ses fonctions de ministre de l’Agriculture, quelques heures après que le Premier ministre a été choisi.

    Elhadji Mamadou Diao, qui a fait une déclaration de candidature trois jours après la désignation d’Amadou Ba, a été limogé par Macky Sall de ses fonctions de directeur général de la Caisse des dépôts et consignations.

    ESF/ASG

  • SENEGAL-AFRIQUE-DIPLOMATIE  / Coup d’État au Niger : Macky Sall dit espérer que ‘’la raison va finir par prévaloir’’ chez les putschistes

    SENEGAL-AFRIQUE-DIPLOMATIE / Coup d’État au Niger : Macky Sall dit espérer que ‘’la raison va finir par prévaloir’’ chez les putschistes

    Dakar, 21 sept (APS) – Le président sénégalais, Macky Sall, déclare espérer que ‘’la raison va finir par prévaloir’’ chez les putschistes nigériens et les pousser à remettre le pouvoir aux civils.

    ‘’J’ai l’espoir que la raison va finir par prévaloir et que la junte va prêter attention à ce qui se passe, pour ne pas nous pousser à l’ultime décision […] Je pense qu’il est possible d’avancer raisonnablement vers une solution’’, a-t-il affirmé dans une interview accordée à France 24 et à RFI.

    ‘’Pour le moment, c’est le président du Nigeria, Bola Tinubu, qui est chargé du dossier en tant que président en exercice de la CEDEAO. Il a envoyé des émissaires et est actif pour la recherche d’une solution’’, a poursuivi Macky Sall.

    Le président sénégalais dit attendre, pour sa part, les résultats des efforts fournis par son homologue nigérian en vue de la restitution du pouvoir aux civils, au Niger. ‘’J’attends qu’il (Bola Tinubu) nous informe des résultats de ses démarches, pour que nous puissions apprécier et adopter une position commune’’, a-t-il dit.

    ‘’Le Nigeria fait tout pour trouver une solution diplomatique. Va-t-on en trouver ? C’est ce que j’espère. Autrement, dans un délai qui ne sera pas éloigné, on devra nous retrouver pour évaluer cette situation’’, a ajouté Macky Sall.

    L’‘’option militaire ne peut être faite que lorsque toutes les pistes auront été explorées’’

    ‘’On ne peut pas continuer à laisser un président élu être traité en prisonnier chez lui […] Il va falloir évoluer’’, a-t-il dit.

    M. Sall assure que depuis le sommet de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), au cours duquel un ultimatum avait été donné aux putschistes pour la restitution du pouvoir aux civils, ‘’toutes les options sont sur la table, y compris l’option militaire’’. ‘’Étant entendu que c’est la dernière option à entreprendre’’, a-t-il précisé.

    ‘’Depuis lors, il y a évidemment des initiatives diplomatiques et des discussions ‘underground’, sous la direction du Nigeria. Cette option militaire ne peut être faite que lorsque toutes les pistes auront été explorées’’, a dit le président du Sénégal.

    Des militaires se sont emparés du pouvoir au Niger, le 26 juillet dernier.

    Quelques jours après le coup d’État, les dirigeants des pays membres de la CEDEAO ont menacé d’envoyer une force militaire au Niger pour le retour au pouvoir de Mohamed Bazoum, le président déchu, si la junte ne se retirait pas de la tête du pays dans une semaine.

    Les putschistes bénéficient du soutien des autorités du Burkina Faso, de la Guinée et du Mali, arrivées elles-mêmes au pouvoir par des coups d’État.

    ESF/ADL/ASG

  • SENEGAL-POLITIQUE-AGRICULTURE / Malick Gackou propose de faire de Podor l’un des leviers de la souveraineté alimentaire du pays

    SENEGAL-POLITIQUE-AGRICULTURE / Malick Gackou propose de faire de Podor l’un des leviers de la souveraineté alimentaire du pays

    Podor, 20 sept (APS) – Le département de Podor (nord), avec ses immenses terres et ses nombreux cours d’eau, doit être utilisé comme levier de la souveraineté alimentaire du pays, estime l’opposant Malick Gackou.

    ‘’La vallée du fleuve Sénégal, le département de Podor surtout, concentre un immense potentiel agricole que nous devons valoriser’’, a dit M. Gackou.

    Le leader du Grand Parti (GP) s’entretenait avec la presse locale, à l’occasion d’une visite qu’il effectuait auprès des chefs religieux et des militants de sa formation politique.

    Il propose le lancement d’un programme national d’intensification de la production alimentaire.

    Ce programme doit comporter un volet dédié à la construction d’infrastructures de base, a-t-il dit.

    Une telle initiative peut aider à l’aménagement des terres et à la construction d’ouvrages d’irrigation ‘’fiables et écologiquement viables’’, selon le leader du GP.

    L’innovation technologique, la formation des acteurs ruraux et la facilitation de l’accès au crédit pour les agriculteurs, avec des taux d’intérêt abordables, font partie du programme économique du Grand Parti, selon son leader.

    Malick Gackou suggère la construction en grand nombre d’équipements de stockage et de transformation des produits agricoles, dans le département de Podor, pour lui faire jouer pleinement son rôle dans la souveraineté alimentaire du pays.

    Il dit avoir appris avec étonnement que Podor, malgré ses quatre cours d’eau, se fait ravitailler en poisson par d’autres villes du pays et la Mauritanie.

    AHD/ESF/ASG

  • SENEGAL-MONDE-POLITIQUE / Au monde, Macky Sall promet une élection présidentielle libre et transparente en 2024

    SENEGAL-MONDE-POLITIQUE / Au monde, Macky Sall promet une élection présidentielle libre et transparente en 2024

    Dakar, 20 sept (APS) – Le président Macky Sall a réaffirmé mardi à la tribune des Nations unies son engagement à veiller à la tenue le 24 février prochain au Sénégal d’une élection présidentielle démocratique, libre et transparente.

    ‘’Le 25 février 2024, se tiendra l’élection présidentielle sénégalaise. Comme les précédentes, elle sera démocratique, libre et transparente. Et le 2 avril, je passerai le pouvoir à mon successeur après 12 ans à la tête de notre pays’’, a-t-il notamment déclaré lors de son adresse à l’Assemblée générale ordinaire des Nations unies.

    Dans sa communication aux allures d’adieu, Macky Sall, a notamment remercié les pays membres des Nations unies pour leur amitié et leur collaboration.

    ‘’Porter la voix du Sénégal, nouer et entretenir des amitiés dans ce concert des nations où s’harmonisent nos efforts communs vers nos fins communes, aura été un grand honneur pour moi’’, a souligné le chef de l’Etat.

    Il n’a pas ainsi manqué d’exprimer sa gratitude à ses collègues, en les priant d’accueillir son futur successeur avec la même amitié et la même considération.

    ‘’Je suis confiant que dans la tradition sénégalaise d’ouverture et de dialogue, mon successeur sera fidèle aux relations d’amitié confiante qui unissent notre pays et tous les membres des Nations Unies’’, a-t-il assuré.

    Macky Sall qui va quitter le pouvoir en avril prochain après avoir exercé deux mandats à la tête du Sénégal participe à New York à sa dernière session ordinaire de l’Assemblée générale des Nations unies en tant que chef d’Etat.

     

    AKS

  • SENEGAL-MONDE-POLITIQUE / Les adieux de Macky Sall à la tribune des Nations unies

    SENEGAL-MONDE-POLITIQUE / Les adieux de Macky Sall à la tribune des Nations unies

    Dakar, 20 sept (APS) – Le chef de l’Etat sénégalais Macky Sall a réitéré à la tribune des Nations unies son engagement à passer le témoin en avril 2024 à son successeur, présentant ses adieux à ses pairs.

    “Le 25 février 2024, se tiendra l’élection présidentielle sénégalaise. Comme les précédentes, elle sera démocratique, libre et transparente. Et le 2 avril, je passerai le pouvoir à mon successeur après 12 ans à la tête de notre pays’’, a dit M. Sall sous des applaudissements.

    Il s’adressait à la tribune des Nations unies au cours de la 78ème session de l’Assemblée générale de l’institution internationale. Il a remercié les pays membres de l’ONU pour “leur amitié et leur collaboration’’.

    “Porter la voix du Sénégal, nouer et entretenir des amitiés dans ce concert des nations où s’harmonisent nos efforts communs vers nos fins communes, aura été un grand honneur pour moi’’, a déclaré le chef de l’Etat à la fin de son allocution à l’Assemblée générale des Nations unies.

    Au nom du peuple sénégalais, j’exprime  “ma gratitude à tous mes collègues, en les priant d’accueillir mon successeur avec la même amitié et la même considération’’.

    Je garderai pour tous les mêmes sentiments d’amitié et d’estime cordiales.

    “Je suis confiant que dans la tradition sénégalaise d’ouverture et de dialogue, mon successeur sera fidèle aux relations d’amitié confiante qui unissent notre pays et tous les membres des Nations Unies’’, a-t-il dit.

    MTN/AKS