Catégorie : Politique

  • SENEGAL-POLITIQUE / Présidentielle 2024 : le mouvement ‘’S’unir pour demain’’ propose la candidature de l’entrepreneur Mamadou Yattassaye

    SENEGAL-POLITIQUE / Présidentielle 2024 : le mouvement ‘’S’unir pour demain’’ propose la candidature de l’entrepreneur Mamadou Yattassaye

    Dakar, 12 sept (APS) – Le mouvement « S’unir pour demain » a décidé de porter la candidature à l’élection présidentielle du 25 février 2024 du chef d’entreprise Mamadou Yattassaye, dans le but de « bâtir un avenir meilleur » pour le Sénégal en cas de succès, a-t-on appris de son coordonnateur, Ousmane Senghor.

    « Après des discussions approfondies et une évaluation minutieuse de certaines candidatures, notre [mouvement] estime que Mamadou Yattassaye incarne la vision, l’intégrité et la capacité nécessaires pour un avenir meilleur, qui sera en parfaite harmonie avec notre désir de changement », a dit M. Senghor lors d’un point de presse.

    Le mouvement « S’unir pour demain » regroupe des mouvements et organisations de jeunes cadres soucieux d’ »unité, de « prospérité » et de « justice sociale » pour le Sénégal, selon son coordonnateur.

    « Entrepreneur et administrateur de société, notre candidat est doté en même temps d’une longue [expérience] en matière de politiques publiques et d’une compréhension profonde des défis » liés à la gestion du pays, a souligné son coordonnateur.

    « Sa vision pour l’avenir du pays est en phase avec nos aspirations en matière de citoyenneté, de prospérité, d’équité et de justice sociale », a ajouté Ousmane Senghor, invitant la jeunesse à soutenir « activement » la candidature de M. Yattassaye.

    LBD/ESF/MTN

  • SENEGAL-GOUVERNANCE / Des élus s’imprègnent davantage des règles de transparence budgétaire

    SENEGAL-GOUVERNANCE / Des élus s’imprègnent davantage des règles de transparence budgétaire

    Dakar, 12 sept (APS) – Des élus locaux et des députés des régions de Dakar et de Thiès (ouest) ont pris part, mardi, à un atelier censé améliorer leurs compétences en matière de contrôle de la gestion budgétaire des pouvoirs publics, a constaté l’APS.

    L’atelier d’une journée a été organisé à Dakar par l’Agence des États-Unis d’Amérique pour le développement international (USAID) et l’Observatoire de suivi des indicateurs de développement économique en Afrique (OSIDEA).

    L’État du Sénégal a fait preuve de « leadership » et d’ »efficacité » dans la gestion de ses finances publiques en recourant notamment aux directives de l’Union économique et monétaire ouest-africaine en matière de transparence, a reconnu Mamadou Mansour Diagne, l’un des responsables du Projet d’appui à la gestion des finances publique au Sénégal, mis en œuvre par l’USAID.

    « C’est le gouvernement sénégalais qui s’est ouvert au gouvernement américain pour solliciter son accompagnement, ce qui s’est matérialisé par la mise en place du Projet d’appui à la gestion des finances publiques », a souligné M. Diagne lors de l’ouverture de l’atelier.

    Cette initiative américaine dont bénéficie le Sénégal travaille à l’‘’amélioration de la transparence et de la participation du public au processus budgétaire’’ au Sénégal, selon Mamadou Mansour Diagne.

    « Si le Plan Sénégal émergent promeut ces dimensions-là (transparence et efficacité des finances publiques), c’est quelque chose à saluer », a-t-il dit.

    « Cet atelier […] vise à promouvoir l’éthique, l’équité et la bonne gouvernance en matière de contrôle de l’action publique », a précisé Cheikh Oumar Sy, ancien député et président de l’OSIDEA.

    L’atelier permettra en même temps aux participants de « renforcer leurs connaissances en matière de mécanismes et d’instruments de transparence budgétaire ».

    Au terme des travaux de l’atelier, ils arriveront à mieux « identifier […] les outils et mécanismes’’ favorisant ‘’la participation citoyenne au processus budgétaire », selon M. Sy.

    Cette initiative de l’USAID et de l’OSIDEA permettra aux élus de Dakar et de Thiès qui en bénéficient de contribuer à « une meilleure évaluation des politiques publiques ».

    L’atelier est important dans la mesure où, malgré la reconnaissance des performances du pays en matière de transparence budgétaire par l’USAID, « la gestion des deniers publics pose beaucoup de problèmes au Sénégal », a souligné Cheikh Oumar Sy.

    Le parlement sénégalais occupe la neuvième place en matière de transparence budgétaire, dans un classement concernant 13 pays d’Afrique de l’Ouest, affirme M. Sy en citant un rapport de 2021 du Réseau des organisations de suivi parlementaire en Afrique.

    L’indice du parlement ouvert (OPI), qui a permis de faire ce classement, mesure périodiquement le niveau d’ouverture des parlements sur la base de 44 indicateurs tirés des meilleures pratiques et normes dans ce domaine, selon l’ancien député.

    Les indicateurs de l’OPI sont répartis en trois dimensions, a-t-il dit en les énumérant : la transparence, la participation civique et la responsabilité publique.

    Le député Abass Fall (Yewwi Askan Wi) estime que « cette rencontre […] sur les bonnes pratiques budgétaires vient à son heure, parce qu’il y a des efforts à faire au Sénégal en matière de transparence et de gestion budgétaires ».

    « Il faut que les députés aient les outils et l’accès à l’information pour exercer pleinement l’activité de contrôle de l’action gouvernementale », a souligné M. Fall, président de la commission chargée de l’énergie et des ressources minérales à l’Assemblée nationale.

    Le député d’opposition, membre en même temps de la commission des finances de ladite institution, signale que la transparence ne peut pas s’exercer « sans l’accès à l’information ».

    Il a demandé aux organisations de la société d’aider l’Assemblée nationale à contrôler la gestion des fonds mis à la disposition des pouvoirs publics.

    Selon Cheikh Oumar Sy, les députés vont arriver à « poser de bonnes questions au gouvernement » et à disposer des « ressources et [des] informations » nécessaires à « une bonne lecture des dépenses publiques », au terme de l’atelier.

    CS/ADL/ESF/MTN

  • SENEGAL-POLITIQUE-ECONOMIE / CDC : Macky Sall met fin aux fonctions de Mame Boye Diao

    SENEGAL-POLITIQUE-ECONOMIE / CDC : Macky Sall met fin aux fonctions de Mame Boye Diao

    Dakar, 12 sept (APS) – Le président de la République a mis fin aux fonctions d’El Hadji Mamadou Diao, le directeur général de la Caisse des dépôts et consignations (CDC), a appris l’APS, mardi, d’une source officielle.

    ‘’Par décret numéro 2023-1916 du 12 septembre 2023, le président de la République a mis fin aux fonctions de monsieur El Hadji Mamadou Diao, directeur général de la Caisse des dépôts et consignations’’, annonce une note parvenue à l’APS.

    Maire de Kolda (sud) et membre de l’Alliance pour la République (APR), le parti au pouvoir, El Hadji Mamadou Diao, dit Mame Boye Diao, a fait une déclaration de candidature à l’élection présidentielle du 25 février 2024, quelques heures avant son limogeage.

    M. Diao est le candidat de la Coalition pour un Sénégal nouveau.

    Il avait été nommé directeur général de la CDC en février dernier.

    Auparavant, il était le directeur des domaines à la direction générale des impôts et des domaines.

    La CDC est un établissement public à statut spécial créé en 2006 dans le cadre de la politique générale du développement économique de l’État. Elle est dotée d’une autonomie financière.

    OID/ASG/ESF

  • SENEGAL-POLITIQUE / Elhadji Mamadou Diao a fait sa déclaration de candidature à l’élection présidentielle

    SENEGAL-POLITIQUE / Elhadji Mamadou Diao a fait sa déclaration de candidature à l’élection présidentielle

    Dakar, 12 sept (APS) – Le maire de Kolda (sud), membre de l’Alliance pour la République (APR), le parti au pouvoir, Elhadji Mamadou Diao, dit Mame Boye Diao, a annoncé mardi à Dakar sa candidature à l’élection présidentielle du 25 février 2024, sous la bannière de la Coalition pour un Sénégal nouveau.

    ‘’Laissons à chaque Sénégalais qui en a le droit le soin de présenter sa candidature, laissons le peuple roi décider de qui va présider aux destinées du Sénégal. Au nom de tout cela, j’accepte votre invitation à porter le flambeau du Sénégal nouveau à l’élection présidentielle du 25 février 2024’’, a dit M. Diao aux journalistes, lors d’une conférence de presse.

    Il s’exprimait en présence de ses collaborateurs et de militants et sympathisants de la Coalition pour un Sénégal nouveau.Elhadji Mamadou Diao s’est engagé à apporter des réponses au ‘’désespoir’’ des jeunes qui prennent les pirogues au péril de leur vie, à la recherche d’une vie meilleure dans d’autres pays.

    Il dit vouloir construire ‘’un nouveau Sénégal’’ avec les agriculteurs, les pêcheurs, les éleveurs, avec ‘’l’ensemble des secteurs qui rythment la vie économique sénégalaise’’.

    ‘’Nous devons promouvoir le développement de l’agriculture et renforcer la recherche en privilégiant le peuple fragile’’, a dit M. Diao.

    Il affirme encore vouloir créer ‘’un Sénégal qui compte sur lui-même, ses élites et sa jeunesse, qui agit par lui-même et récolte les bénéfices de ses politiques, sans dépendre des puissances étrangères’’.

    Le candidat a souligné la nécessité d’‘’humaniser’’ l’économie sénégalaise, de réconcilier le peuple avec lui-même et de renforcer la paix et la sécurité du pays.

    Le leader de la Coalition pour un Sénégal nouveau a également promis de ‘’moderniser’’ la justice et l’administration publique, lesquelles, à son avis, doivent être ‘’des catalyseurs de développement’’.

    M. Diao a invité les acteurs politiques à éviter la violence dans les discours et à proposer des programmes capables d’impulser le développement socioéconomique du pays.

    Il dit être ‘’reconnaissant’’ envers Macky Sall pour la ‘’confiance’’ qu’il a à son égard et ses ‘’nombreuses réalisations’’ en tant que président de la République.

    ABD/OID/ESF

  • SENEGAL-POLITQUE / Matam: Aminata Touré promet de faire faire un audit de l’exploitation du phosphate

    SENEGAL-POLITQUE / Matam: Aminata Touré promet de faire faire un audit de l’exploitation du phosphate

    Matam, 12 sept (APS) – La présidente de  »Mimi 2024 », Aminata Touré, candidate déclarée à la présidentielle de février prochain, a promis, une fois élue, de faire faire un audit de l’exploitation du phosphate dans la région de Matam pour permettre aux populations de  »bénéficier » des retombées de cette ressource naturelle.

     »Nous allons faire faire un audit de l’exploitation du phosphate dans la région de Matam, car les populations ne voient pas les retombées de cette exploitation qui ne se fait presque plus. Il y a toujours des conflits entre les populations et les exploitants. C’est à l’Etat d’éclaircir cela pour que les populations bénéficient au moins de la Responsabilité sociétale d’entreprise (RSE) », a-t-elle déclaré.

    La candidate de Mimi 2024 s’exprimait lors de l’étape de Matam de sa tournée entamée mardi dans la région.

    Selon elle, les entreprises exploitant le phosphate doivent construire des écoles dans le cadre de la RSE,  »ce qui n’est pas le cas ».

     »C’est un problème auquel je vais remédier une fois au pouvoir, parce que quand vous investissez dans une zone, vous devez également investir pour le bien-être des populations », a fait savoir l’ancienne cheffe du gouvernement et garde des Sceaux, ministre de la Justice.

    Pour Aminata Touré,  »la région de Matam peut être le grenier du Sénégal grâce au fleuve ». Elle a annoncé que dans son programme, figure aussi la modernisation de l’élevage avec l’installation d’usines de fabrique du lait et d’aliment de bétail dans cette région nord.

     »Il faut aux jeunes un centre de formation aux métiers du lait pour qu’ils puissent eux-mêmes ouvrir des unités de transformation qui vont produire du lait et du fromage. C’est de cette manière que nous allons éliminer la pauvreté dans ce pays, à Matam en particulier », a dit Aminata Touré.

    L’ancienne présidente du Conseil économique, social et environnemental se rendra ce mardi à Kanel avant de revenir à Matam.

    AT/OID

  • SENEGAL-POLITIQUE /  Pikine  : BBY salue le choix porté sur Amadou Bâ pour la présidentielle de 2024

    SENEGAL-POLITIQUE /  Pikine : BBY salue le choix porté sur Amadou Bâ pour la présidentielle de 2024

    Pikine, 11 sept (APS) – La  coordination des leaders de partis et mouvements alliés de Benno Bokk Yaakar du département de Pikine (banlieue de Dakar), saluant le choix du Premier ministre, comme candidat de la majorité présidentielle à l’élection de février 2024, a appelé  ‘’à l’unité, à l’ouverture, à la générosité, à la mobilisation, au sacrifice et à l’engagement militant afin de permettre au Sénégal de poursuivre sa marche vers l’émergence’’, a-t-on appris.

     »La  coordination des leaders de partis et mouvements  alliés de Benno Bokk Yaakar appelle à l’unité, à l’ouverture, à la générosité, à la mobilisation, au sacrifice et à l’engagement militant afin de permettre au Sénégal de poursuivre sa marche vers l’émergence’’, lit-on sur un communiqué de cette coordination transmis à l’APS, dimanche.

    Le Premier ministre Amadou Bâ a été officialisé samedi pour être candidat de BBY à l’élection présidentielle sénégalaise du 25 février 2024 lors d’une rencontre regroupant les leaders de la coalition Benno Bokk Yaakar. La rencontre tenue au Palais de la République, a été présidée, par le président Macky Sall.

    Selon le communiqué, les responsables de cette coordination départementale pensent également que la désignation  » d’Amadou Bâ, basée sur des critères de compétences professionnelles, de carrière diversifiée, des fonctions déterminantes et transversales dans l’Etat, ne souffre d’aucune inconstance ».

    «Elle est aussi basée sur sa maitrise du Plan Sénégal émergent, sa capacité à fédérer les forces nécessaires, ses qualités d’humilité, d’écoute et de rassembleur, qui, créent, selon le texte, un atout majeur pour une victoire éclatante au soir du 25 février 2024».

    SG/AB

  • SENEGAL-ECONOMIE-PATRONAT / Les entreprises victimes des émeutes de juin n’ont obtenu ‘’aucun dédommagement’’, selon Baïdy Agne

    SENEGAL-ECONOMIE-PATRONAT / Les entreprises victimes des émeutes de juin n’ont obtenu ‘’aucun dédommagement’’, selon Baïdy Agne

    Dakar, 11 sept (APS) – Le président du Conseil national du patronat (CNP), Baïdy Agne, déplore que les entreprises victimes des émeutes de juin dernier au Sénégal n’aient obtenu ‘’aucun dédommagement’’ de l’État.

    ‘’Le calme est revenu, y compris d’un point de vue financier pour les entreprises qui ont été touchées. Le seul problème pour ces entreprises, c’est qu’elles n’obtiennent aucun dédommagement, ni de l’État ni de la CEDEAO, [au moment où] ils appliquent des sanctions aux autres pays’’, a regretté M. Agne dans une interview accordée à Jeune Afrique et à RFI.

    ‘’Le sort des entrepreneurs n’est pas pris en compte’’ à la suite des émeutes consécutives à une condamnation judiciaire de l’opposant Ousmane Sonko, en juin dernier, a soutenu le président du CNP.

    Le Conseil national du patronat a déploré la perte de centaines de milliards de francs CFA dans de nombreux secteurs, après ces violentes manifestations.

    ‘’Des entreprises du secteur privé du pétrole et du gaz, de la grande distribution, des télécommunications et du numérique ont été brûlées, pillées et vandalisées. Il s’en est suivi un arrêt des activités économiques quasi généralisé pendant trois jours. Au total, des centaines de milliards de francs CA ont été perdus en investissements et en chiffres d’affaires’’, avait déclaré M. Agne, quelques jours après les émeutes.

    Parlant à Jeune Afrique et à RFI, il a relevé l’incapacité du secteur privé sénégalais à absorber le nombre de personnes qui arrivent chaque année sur le marché du travail. ‘’Nous avons des populations jeunes. Au Sénégal, chaque année, à peu près 200.000 personnes arrivent dans le monde du travail. Or, la capacité du secteur privé aujourd’hui n’est pas suffisante pour les absorber’’, a souligné le président du CNP, l’une des plus grandes organisations patronales du pays.

    ‘’Pour le Sénégal, dans la relation d’État à État, on ne peut pas dire que le pays soit anti-France. Dans le secteur privé, nous n’avons pas de problèmes non plus parce que beaucoup d’entreprises françaises sont membres de notre organisation et nous avons les mêmes préoccupations dans l’environnement des affaires, dans nos discussions avec les administrations fiscales, douanières…’’ a répondu Baïdy Agne à une question relative au ‘’sentiment anti-français’’ en Afrique.

    ‘’En revanche, a-t-il signalé, on peut lire une volonté claire des Africains à être un peu plus souverains, à avoir une plus grande maîtrise de leur économie, de leur pays et de ce qu’ils font.’’

    Le président du CNP, président-directeur général, actionnaire ou investisseur de plusieurs entreprises plaide pour une plus grande implication du secteur privé local dans l’exécution des projets de l’État.

    ‘’Je pense que tout le monde est pour une préférence nationale. Sur les marchés, nous devons l’intégrer. Cela ne signifie pas donner carte blanche à la non-compétence, mais dans le contexte actuel, et, surtout dans des projets structurants, il faut que l’on puisse impliquer le secteur privé local’’, a dit M. Agne.

    ‘’Je suis favorable à cette solution’’, a-t-il insisté. ‘’On peut s’attendre à terme à une préférence panafricaine, continentale. Ainsi, l’Afrique sera plus forte face aux investisseurs venus d’autres continents.’’

    ESF/AKS

  • SENEGAL-POLITIQUE-EDITION / Madiambal Diagne publie ‘’Macky Sall derrière le masque’’ pour ‘’rétablir une certaine vérité historique’’

    SENEGAL-POLITIQUE-EDITION / Madiambal Diagne publie ‘’Macky Sall derrière le masque’’ pour ‘’rétablir une certaine vérité historique’’

    Dakar, 11 sept (APS) – Le journaliste et président-directeur général du groupe de presse Avenir Communication (privé), Madiambal Diagne, présente son ouvrage ‘’Macky Sall derrière le masque’’ (357 pages) comme ‘’un livre de témoignages’’ visant à ‘’rétablir une certaine vérité historique’’ sur les douze années au pouvoir du chef de l’Etat.

    ‘’C’est un livre de témoignages, à travers lequel j’ai voulu faire un travail qui se veut exhaustif [et] rétablir une certaine vérité historique sur des situations que nous avons vécues au cours des douze années de gouvernance de Macky Sall’’, a expliqué Diagne en présentant le livre au public, dimanche.

    Avec cet ouvrage publié par les Éditions du Quotidien (groupe Avenir Communication), l’auteur estime ‘’avoir rendu justice à un homme qui est constamment attaqué, dont la fonction l’empêche d’apporter des réponses’’ à ses détracteurs.

    ‘’J’ai rendu justice à ce qu’on appelle […] l’exercice de la fonction de président de la République’’, a-t-il dit, ajoutant avoir apporté des réponses ‘’à des choses […] totalement fausses’’, concernant le premier personnage de l’Etat depuis 2012.

    ‘’L’auteur plonge les lecteurs dans le cœur du pouvoir politique en y décrivant les grandes mutations politiques du Sénégal depuis 2012, et même bien avant’’ cette année-là, explique une note de présentation du livre.

    Madiambal Diagne évoque des ‘’confidences’’ que lui a faites le président de la République en l’informant, par exemple, en 2019, de sa volonté de faire d’Amadou Ba, l’actuel Premier ministre, le candidat de Benno Bokk Yaakaar à l’élection présidentielle de 2024.

    Il aborde, parmi d’autres sujets, la ‘’complicité’’ entre Macky Sall et son épouse.

    Le ministre, conseiller en communication du président de la République, Yoro Dia, qui a préfacé le livre, invite les Sénégalais à le lire pour ‘’avoir une autre idée’’ de Macky Sall que celles qu’ils ont déjà de lui.

    ‘’Madiambal Diagne nous invite à faire connaissance avec un Macky Sall sans le masque, Macky Sall côté jardin, côté privé, avec un grand sens de l’humour’’, a écrit le préfacier.

    ABD/ESF/AB

  • SENEGAL-POLITIQUE-PRESIDENTIELLE-ANALYSE / BBY ne pouvait pas trouver un profil meilleur que celui d’Amadou Ba, selon l’analyste politique Ibou Fall

    SENEGAL-POLITIQUE-PRESIDENTIELLE-ANALYSE / BBY ne pouvait pas trouver un profil meilleur que celui d’Amadou Ba, selon l’analyste politique Ibou Fall

    Dakar, 10 sept (APS) – Benno Bokk Yaakaar (BBY), la coalition de la majorité, ne pouvait pas trouver un profil meilleur que celui d’Amadou Ba pour sa candidature à l’élection présidentielle du 25 février 2024, soutient le journaliste et analyste politique Ibou Fall, selon lequel il reste au Premier ministre maintenant de démontrer son « talent politique ».

    « Je crois que Macky Sall ne pouvait pas trouver un profil meilleur que celui d’Amadou Ba en raison de la stature d’homme d’État de ce dernier : directeur général des impôts et des domaines, ministre de l’Économie et des Finances, ministre des Affaires étrangères et Premier ministre », a-t-il dit dans un entretien avec l’APS.

    « C’est un choix logique. Maintenant, Amadou Ba a-t-il du talent politique ? Macky Sall doit en savoir quelque chose de plus que tout le monde. C’est maintenant le talent politique d’Amadou Ba qui reste à prouver », a analysé Ibou Fall.

    À son avis, la démission d’Aly Ngouille Ndiaye du ministère de l’Agriculture démontre que certains leaders de la coalition vont rejeter l’invitation faite par BBY à ses partis membres de soutenir le candidat choisi, Amadou Ba.

    « Certains d’entre eux ont un agenda personnel. Aly Ngouille Ndiaye a démissionné. Sera-t-il le seul à réagir comme ça ? Certains membres fondateurs de l’APR (le parti de Macky Sall) disent qu’ils étaient là avant Amadou Ba. Vont-ils faire contre mauvaise fortune bon cœur en se rangeant derrière Amadou Ba ? Ce n’est pas évident. On verra, dans les semaines à venir », a commenté Ibou Fall.

    Certains leaders de BBY, dont Youssou Ndour, qui a démissionné de ses fonctions de ministre-conseiller du président de la République, « étaient là parce qu’ils avaient un lien personnel avec Macky Sall, pas avec la coalition Benno Bokk Yaakaar », a-t-il souligné.

    « Il peut y avoir un jeu de chaises musicales au sein de Benno Bokk Yaakaar. Les semaines à venir nous édifieront », a ajouté l’analyste politique.

    Amadou Ba a été désigné candidat de BBY par le président de ladite coalition, Macky Sall, samedi 9 septembre, aux dépens d’autres candidats, dont le président du Conseil économique, social et environnemental, Abdoulaye Daouda Diallo, et le directeur général de la Caisse des dépôts et consignations, Mame Boye Diao.

    L’ancien Premier ministre Mahammed Dionne et Aly Ngouille Ndiaye convoitaient également la candidature de la coalition.

    Amadou Ba, pourvu d’une carrière ministérielle de grande envergure au cours des dix dernières années, a été élu conseiller municipal PS (Parti socialiste) de Dakar dans les années 1990 et député de BBY aux élections législatives de 2017 et de 2022.

    ESF/BK

  • SENEGAL-POLITIQUE-PRESIDENTIELLE / Candidature de BBY : Amadou Ba accepte ‘’avec humilité et responsabilité’’ d’avoir été choisi

    SENEGAL-POLITIQUE-PRESIDENTIELLE / Candidature de BBY : Amadou Ba accepte ‘’avec humilité et responsabilité’’ d’avoir été choisi

    Dakar, 10 sept (APS) – Le Premier ministre, Amadou Ba, déclare accepter « avec responsabilité et humilité » d’avoir été choisi candidat de Benno Bokk Yaakaar (BBY) à l’élection présidentielle du 25 février 2024 et invite ladite coalition à poursuivre avec lui « la marche de notre pays vers l’émergence ».

    « La conférence des leaders de [BBY] m’a fait l’honneur de me désigner comme candidat à la prochaine élection présidentielle. J’accepte avec responsabilité et humilité le choix porté sur ma personne », a réagi M. Ba sur le réseau social X (ex-Twitter).

    « Je remercie profondément le président de la République […] et m’engage dans son sillage à poursuivre la mise en œuvre de sa vision déclinée dans le Plan Sénégal émergent », a-t-il ajouté.

    Amadou Ba, désigné par le président de BBY, Macky Sall, samedi 9 septembre, appelle les militants de la coalition de la majorité présidentielle à « s’unir pour la poursuite et l’accélération de la marche de notre pays vers l’émergence ».

    Le Premier ministre a été choisi parmi d’autres prétendants à la candidature de BBY, dont le président du Conseil économique, social et environnemental, Abdoulaye Daouda Diallo, le directeur général de la Caisse des dépôts et consignations, Mame Boye Diao, l’ancien Premier ministre Mahammed Dionne et le ministre de l’Agriculture, Aly Ngouille Ndiaye.

    Ce dernier a démissionné du gouvernement et de ses responsabilités à l’APR, le parti politique de Macky Sall, après la désignation d’Amadou Ba.

    Pour sa part, la Task Force républicaine (TFR), qui réunit des cadres du parti de Macky Sall, s’honore de l’ »excellent parcours politique » du candidat choisi. « Notre candidat, qui a une riche trajectoire académique et administrative, a aussi un excellent parcours politique », affirme-t-elle dans un communiqué.

    « Cette candidature est celle de la poursuite du PSE »

    Selon les cadres de l’APR, Amadou Ba a fait gagner le « oui » à Dakar, lors du référendum de 2016 sur la Constitution, et a dirigé avec succès la liste départementale de BBY à Dakar, lors des élections législatives de 2017.

    Coordonnateur régional de Benno Bokk Yaakaar à Dakar, lors de l’élection présidentielle de 2019, il a contribué de manière « déterminante » à la victoire de Macky Sall, selon la Task Force républicaine.

    « La TFR […] soutient ce choix et invite, au-delà des segments de la coalition BBY, les forces vives de notre pays à porter cette candidature, qui est celle de la poursuite du PSE », lit-on dans le communiqué.

    Cette instance de l’APR « invite les candidats à la candidature qui n’ont pas été choisis à s’inscrire dans la dynamique unitaire ».

    « Pour rester dans notre dynamique de paix, de stabilité, d’émergence et de cohésion nationale, la nécessité d’avoir à la tête du Sénégal un homme d’expérience, de devoir, d’humilité et d’ambition relève d’une évidence », souligne la TFR.

    Elle se tient prête à « aider à la mise en place d’un dispositif dynamique et inclusif de conquête des suffrages, pour une large victoire populaire au premier tour » du scrutin présidentiel.

    Dans un communiqué, le président de l’Assemblée nationale, Amadou Mame Diop, dit saluer le choix fait par le président de la République et « s’engage à le soutenir pleinement ».

    « Conformément à la ligne que j’ai toujours défendue tout au long du processus » de désignation du candidat de BBY, « devant les instances de notre parti et de la coalition, je m’engage à le soutenir en vue d’une victoire entière » au scrutin présidentiel, a écrit M. Diop dans un communiqué.

    « C’est dans l’unité que résident notre force et le secret de l’efficacité de Benno Bokk Yaakaar. Plus que jamais, la cohésion et l’unité sont des valeurs essentielles à la préservation de la dynamique victorieuse de la coalition », a-t-il souligné.

    « Son parcours […] est un atout »

    Les leaders de BBY ont « tous une responsabilité à assumer » pour le triomphe électoral de Benno Bokk Yaakaar, a ajouté le président de l’Assemblée nationale en promettant de s’inscrire « totalement dans cette démarche unitaire ».

    Le ministre de la Communication, des Télécommunications et de l’Économie numérique, Moussa Bocar Thiam, s’est également réjoui de la désignation du Premier ministre pour la conduite de BBY à la prochaine élection présidentielle.

    « Son parcours marqué par la rigueur, la sérénité, l’esprit inclusif et la maîtrise des enjeux socioéconomiques du Sénégal, dans un monde en mutation constante, est un atout », a souligné M. Thiam.

    Sidiki Kaba, le ministre des Forces Armées, « réaffirme avec vigueur [sa] détermination à soutenir cette candidature jusqu’à [une] victoire éclatante ».

    M. Kaba « exhorte toutes les populations de Tambacounda à soutenir sans faille le candidat Amadou Ba, dont le choix résulte d’une large concertation ».

    Le ministre des Forces Armées fait partie des leaders politiques de la majorité présidentielle à Tambacounda (est).

    ESF/BK