Catégorie : Politique

  • SENEGAL-ECONOMIE-PERSPECTIVES / Matam : un responsable plaide pour un dispositif pouvant « fixer les jeunes »

    SENEGAL-ECONOMIE-PERSPECTIVES / Matam : un responsable plaide pour un dispositif pouvant « fixer les jeunes »

    Matam, 10 sept (APS) – Les populations du « Dandé Mayo » nord, désignant les villages du département de Matam bordant le fleuve Sénégal, doivent bénéficier d’un « dispositif particulier » pouvant leur permettre de fixer les jeunes, plaide Abdoulaye Sy, un responsable de l’Alliance pour la République (APR, au pouvoir) originaire de cette zone.

     »Nous espérons que les choix qui seront opérés vont permettre de mettre en place un dispositif pour le Fouta en général et le Dandé Mayo en particulier afin de permettre de fixer les jeunes, à travers des projets porteurs », a-t-il dit, dimanche, au cours d’une conférence de presse.

     »Nous souhaitons aussi un dispositif pour les zones frontalières, surtout pour résorber le gap infrastructurel », a indiqué M. Sy, par ailleurs directeur de l’administration générale et de l’équipement (DAGE) au ministère de la Justice.

    Il a également préconisé la mise en place d’un dispositif devant permettre d’investir « davantage sur la jeunesse, notamment sur le sport, l’éducation, la culture avec des écoles d’excellence, des collèges et l’université [de Matam] qui se profile ».

    Selon Abdoulaye Sy, un tel dispositif devrait permettre à la jeunesse de prendre « un élan de développement exceptionnel ».

    Il a salué le choix porté sur Amadou Ba pour diriger la coalition Benno Bokk Yaakaar (BBY, majorité) lors de la présidentielle de février 2024, un choix selon lui « pertinent » et « fondé sur des critères objectifs ».

    AT/BK

     

  • SENEGAL-PRESIDENTIELLE-STRATEGIE / Khalifa Sall veut construire son projet « à partir des aspirations des populations »

    SENEGAL-PRESIDENTIELLE-STRATEGIE / Khalifa Sall veut construire son projet « à partir des aspirations des populations »

    Louga, 10 sept (APS) – L’ancien maire de Dakar Khalifa Sall, candidat déclaré à la présidentielle de février 2024, veut construire son projet à partir des aspirations et propositions des populations, afin que la mise en œuvre des politiques publiques puisse, dit-il, refléter les préoccupations des citoyens.

    « Nous voulons construire le projet du candidat à la prochaine présidentielle, Khalifa Sall, à partir des aspirations et des propositions des populations puisque notre conviction est qu’il faudra changer de paradigme », a-t-il déclaré.

    Il s’entretenait avec des journalistes, samedi, à Louga, à l’issue d’une rencontre avec ses militants et sympathisants de la région, dans le cadre d’une « tournée de mobilisation, de massification et d’information » auprès des populations du Ndiambour.

    « Nous sommes dans un processus de co-construction d’un projet pour le Sénégal dont les populations seront à la base de la formulation, mais également de la mise en œuvre des politiques », a dit le leader de la coalition Taxawu Ndakaru.

    Selon Khalifa Sall, suivant cette démarche, « les populations seront dans l’action pour [la mise en œuvre des politiques publiques], parce que nous sommes des partisans convaincus de la localisation du développement ».

    « Le développement sera local ou il ne sera pas, alors il se fera par et pour les populations », a-t-il insisté, déplorant « la gestion libérale de l’immigration irrégulière qui nécessite l’implication de la diaspora ».

    Ce phénomène de l’immigration irrégulière « s’est accentué et s’est développé parce qu’ils [les libéraux au pouvoir] n’ont pas été en mesure d’offrir aux jeunes la possibilité de rester au pays et d’y réussir », a soutenu Khalifa Sall, selon qui le PS, aux affaires de 1960 à 2000, pouvait en ce qui le concerne se prévaloir d’un bilan.

    « C’est pourquoi je fais partie de ceux qui croient que la diaspora sera le quatrième pilier du développement de ce pays », a-t-il indiqué, avant d’ajouter : « Si nous nous mettons en phase avec la diaspora », ses membres expliqueraient mieux « aux jeunes Sénégalais d’ici, ce qu’ils font là-bas […], ce qu’ils vont chercher là-bas qu’ils peuvent trouver ici, si le gouvernement leur offre les possibilités ».

    Il est revenu sur la situation de certains militants et leaders de l’opposition ayant maille à partir avec la justice, disant les considérer comme « des détenus politiques » qui doivent être libérés « dans les plus brefs délais ».

    Khalifa Sall dit a décidé « de reprendre ses activités, en commençant par Louga avant de continuer dans le Fouta », après avoir « observé une pause de trois mois depuis le mois de juin, en solidarité avec nos frères de [l’ancien parti] PASTEF dont le leader est emprisonné ».

    Le parti PASTEF, dissous le 31 juillet dernier pour avoir appelé à des mouvements insurrectionnels, selon le ministère de l’Intérieur, était dirigé par Ousmane Sonko, présenté comme le principal opposant au président Macky Sall.

    Sonko, qui avait déclaré sa candidature à la présidentielle de février 2024, mais a été rayé des listes électorales, a été incarcéré le 28 juillet dernier dans une affaire où il est notamment poursuivi pour « appel à l’insurrection ».

    Il avait été déjà condamné à deux ans de prison pour corruption de la jeunesse, le premier juin dernier, mais n’avait pas été incarcéré.

    Il a finalement été arrêté le 28 juillet dernier, avant d’être inculpé et placé en détention deux jours plus tard, pour « appels à l’insurrection et complot » contre l’État.

    En prison, l’opposant a alors entamé une grève de la faim qu’il a décidé de suspendre le 2 septembre dernier, après plus d’un mois de diète et après avoir été admis en soins intensifs.

    DS/BK

     

  • SENEGAL-POLITIQUE-PRESIDENTIELLE-PROFIL / Candidature de BBY : Amadou Ba, l’homme providentiel de Macky Sall

    SENEGAL-POLITIQUE-PRESIDENTIELLE-PROFIL / Candidature de BBY : Amadou Ba, l’homme providentiel de Macky Sall

    Dakar, 9 sept (APS) – Le président de la République, en faisant d’Amadou Ba le candidat de Benno Bokk Yaakaar (BBY) à l’élection présidentielle du 25 février 2024, mise sur un haut fonctionnaire pourvu d’une expérience ministérielle de grande envergure, doublé d’un engagement politique de longue date.

    Le candidat de la majorité présidentielle à la succession de Macky Sall est un fiscaliste qui a blanchi sous le harnais, de la base au sommet de l’administration des impôts et des domaines, à laquelle il a consacré vingt-cinq années avant d’entamer une riche carrière ministérielle.

    Trois ans après la suppression du poste de Premier ministre de l’architecture institutionnelle sénégalaise, Macky Sall mise sur ce cadre de la haute administration des impôts et des domaines et ancien ministre des Affaires étrangères et de l’Économie et des Finances, pour matérialiser sa restauration en 2022.

    Les relations entre le chef de l’État et l’homme qu’il choisit pour les commandes du gouvernement, le 17 septembre 2022, datent de 2006 au moins. Cette année-là, Amadou Ba devient directeur général des impôts et des domaines, une nomination qu’il dit publiquement devoir au Premier ministre de l’époque, un certain Macky Sall.

    En ce qui concerne les études, le candidat de BBY, choisi par le président de la République parmi ses plus proches collaborateurs, dont Abdoulaye Daouda Diallo, Mame Boye Diao, Mahammed Dionne et Aly Ngouille Ndiaye, est titulaire d’une maîtrise de sciences économiques (1980) de l’Université de Dakar (devenue l’université Cheikh-Anta-Diop) et d’un brevet de l’ex-École nationale d’administration et de magistrature (1988). Il intègre ensuite les impôts et domaines et en gravit les échelons, de son premier poste d’affectation à Diourbel (centre) comme inspecteur stagiaire à la direction générale de l’administration fiscale.

    Après sa formation professionnelle initiale au Sénégal, le jeune fonctionnaire jette son dévolu sur l’Institut international d’administration publique de Paris pour se perfectionner. Il se rend ensuite à Baltimore, aux États-Unis d’Amérique, pour étancher sa soif de savoir-faire. L’École nationale des impôts de Clermont-Ferrand, en France, l’accueille pour un stage de formation.

    Chef d’inspection des impôts et des domaines à Dakar-Plateau (1990-1992), Amadou Ba devient ensuite commissaire contrôleur des assurances à la direction des assurances, jusqu’au milieu des années 90, et accède au poste d’inspecteur vérificateur des enquêtes fiscales.

    Amadou Ba, l’artisan du Code général des impôts et du Plan Sénégal émergent, selon certains fonctionnaires 

    L’actuel chef du gouvernement a piloté le centre des grandes entreprises de la direction des impôts et des domaines, puis la direction des impôts (2004) et la direction générale des impôts et des domaines (2006). Pour certains fonctionnaires de l’administration fiscale et financière, il est l’artisan du Code général des impôts en vigueur depuis 2013 et du Plan Sénégal émergent, dont il a négocié le financement avec des partenaires économiques internationaux en 2014.

    Nommé ministre de l’Économie et des Finances, le 2 septembre 2013, dans le gouvernement d’Aminata Touré, Amadou Ba entame une importante carrière ministérielle au cours de laquelle il ne dirigera que des ministères dits de souveraineté : l’Économie, les Finances, le Plan, puis les Affaires étrangères.

    Mais en novembre 2020, il est écarté du gouvernement en même temps que d’autres poids lourds, dont Mouhamadou Makhtar Cissé (Énergie) et Aly Ngouille Ndiaye (Intérieur) : les ex-ministres sont victimes de leur trop-plein d’ambitions et se seraient mis à préparer silencieusement la succession du chef, selon la rumeur.

    Mais, par ces retrouvailles dont la politique a le secret, le haut fonctionnaire doublé d’un militant de l’Alliance pour la République (APR) et ancien membre du Parti socialiste (PS) retourne au gouvernement et en prend la direction. Auparavant, il passait pour la coqueluche des médias, même s’il ne siégeait plus au Conseil des ministres et n’exerçait aucune fonction officielle.

    Amadou Ba est un homme de belle allure. Des costumes de belle coupe et une mise toujours irréprochable.

    Né le 17 mai 1961 à Dakar, c’est de cette ville qu’il fait sa base politique en adhérant à l’APR, le parti politique de Macky Sall, qui le fait élire député en juillet 2022.

    On se trompe en le prenant pour « un néophyte en politique »

    Marié et père de trois enfants, le quatrième Premier ministre de Macky Sall est décrit dans son entourage comme un féru de sport, de lecture et de jeux de l’esprit.

    Le chef de l’État l’a nommé Premier ministre en raison de plusieurs qualités qu’énumère le secrétaire général de la présidence de la République, Oumar Samba Bâ, le 17 septembre 2022, au palais présidentiel : ‘’compétence’’, ‘’dévouement’’, ‘’pragmatisme’’ et ‘’efficacité’’.

    S’exprimant lors d’une réunion au palais présidentiel, ce samedi 9 septembre, le chef de l’État a parlé des raisons qui ont conduit au choix d’Amadou Ba en invoquant sa ‘’carrière diversifiée’’, ainsi que sa capacité d’écoute et ses qualités de ‘’rassembleur’’.

    L’actuel Premier ministre, en homme providentiel, dirige en même temps, depuis plusieurs mois, les ministères de l’Élevage et des Sports, en remplacement d’Aly Saleh Diop et de Yankhoba Diatara.

    ‘’Les analystes politiques, les adversaires et même ses partisans ont fini de se tromper à son sujet [en le prenant pour] un néophyte en politique’’, note à son sujet le site d’information Seneweb en septembre 2022, considérant sa candidature aux élections législatives de 2017 (sans succès) et de 2022 comme ‘’la résurrection d’un dinosaure’’.

    Selon le même média, le candidat choisi ce samedi 9 septembre 2023 par Macky Sall pour conduire BBY à l’élection présidentielle de 2024 faisait déjà partie des leaders socialistes des Parcelles Assainies, dans les années 90. Proche de Mamadou Diop, qui fut maire de Dakar pendant longtemps, Amadou Ba est élu conseiller municipal PS de la capitale en 1996.

    L’homme est né à Grand-Dakar et a passé une partie de son enfance dans ce populeux quartier où on le surnomme Bayal, selon Seneweb.

    ESF/MTN

  • SENEGAL-POLITIQUE-ASSURANCES / Macky Sall : « La victoire est à portée de main de BBY »

    SENEGAL-POLITIQUE-ASSURANCES / Macky Sall : « La victoire est à portée de main de BBY »

    Dakar, 9 sept (APS) – La coalition de la majorité est assurée de remporter l’élection présidentielle de février prochain, si elle maintient l’unité dans ses rangs, a assuré, samedi, à Dakar, son leader, Macky Sall, soulignant que « la victoire est à portée de main » de Benno Bokk Yaakaar (BBY).

    « La victoire est à portée de main », a-t-il répondu à des journalistes, lors d’une réunion au palais de la République, au cours de laquelle il a annoncé la désignation de l’actuel Premier ministre, Amadou Ba, comme candidat de la majorité constituée du parti au pouvoir et de ses alliés.

    « Notre coalition est largement majoritaire dans ce pays. Le seul défi, c’est l’unité. J’espère que le message a été très clair et que les leaders se sont engagés » dans cette voie, a dit le chef de l’État.

    Il a encouragé les leaders de sa coalition à construire « un discours d’unité » et à poursuivre les efforts en matière de développement  et de protection sociale. Macky Sall les a aussi appelés à « s’occuper davantage de la jeunesse ».

    « Nous avons beaucoup fait pour la jeunesse, mais vous savez que le défi majeur de l’Afrique, c’est sa jeunesse. Nous avons un poids démographique qui est au-dessus des capacités des États, et donc les efforts qui sont faits ne sont pas suffisants », a-t-il-souligné.

    Amadou Ba a été choisi parmi d’autres prétendants à la candidature de BBY, dont Abdoulaye Daouda Diallo, le président du Conseil économique, social et environnemental, Mame Boye Diao, le directeur général de la Caisse des dépôts et consignations, l’ancien Premier ministre Mahammed Dionne, et le ministre de l’Agriculture, Aly Ngouille Ndiaye.

    Ce dernier a démissionné du gouvernement et de ses responsabilités à l’APR, le parti politique de Macky Sall, après la désignation d’Amadou Ba.

    ABD/BK/ESF

  • SENEGAL-PRESIDENTIELLE-MOTIVATIONS / Le souci de la continuité motive le choix du candidat de BBY, selon Macky Sall

    SENEGAL-PRESIDENTIELLE-MOTIVATIONS / Le souci de la continuité motive le choix du candidat de BBY, selon Macky Sall

    Dakar, 9 sept (APS) – Le souci d’assurer la continuité de la conduite des politiques publiques bâties autour du Plan Sénégal émergent (PSE) a guidé le choix porté sur Amadou Ba pour la direction de Benno Bokk Yaakaar (BBY) à l’élection présidentielle de février prochain, a déclaré le président de ladite coalition, Macky Sall.

    « Après avoir écouté les uns et les autres et pris en considération toutes les suggestions, nous avons mis en avant la préservation de la République et de la démocratie, la sauvegarde de la paix et de la stabilité pour la poursuite des politiques publiques autour du socle que constitue le Plan Sénégal émergent », a-t-il-dit.

    Selon Macky Sall, l’actuel chef du gouvernement a le profil pour rassembler les militants de l’Alliance pour la République (APR), le parti présidentiel, ceux des autres formations politiques membres de BBY et au-delà de ces deux entités.

    « Il connaît assez le Plan Sénégal émergent pour en assurer la poursuite des politiques économiques, sociales et environnementales », a ajouté le président sortant, qui a décidé de ne pas briguer un troisième mandat.

    Il est revenu sur le processus de sélection du candidat de BBY, disant avoir « même proposé une sorte de primaires par le vote des grands électeurs ».

    « Mais cette idée a été écartée par la plupart des candidats et des leaders qui craignaient qu’une telle démarche puisse être source de divisions […] nuisibles à la coalition », a souligné Macky Sall.

    « C’est dire que le choix d’aujourd’hui est un choix concerté et collégial », a-t-il insisté, avant de lancer un « vibrant appel à l’unité de tous les candidats à la candidature », qui, dit-il, « avaient tous des arguments à faire valoir ».

    Il les a remerciés pour « leur capacité à apprendre les enjeux et les priorités, tout en invitant chacun d’eux à mettre la survie et la victoire de Benno au-delà de toutes les ambitions individuelles ».

    L’ancien président de l’Assemblée nationale Moustapha Niasse, chargé de conduire la concertation en vue de la désignation du candidat de BBY, à la demande du président de la République, dit avoir reçu 12 candidats à la candidature pour des entretiens de quatre-vingt-dix minutes pour chacun.

    « J’ai reçu certains candidats à deux reprises et même trois pour d’autres. J’ai échangé aussi au téléphone avec certains d’entre eux », a-t-il-précisé.

    Amadou Ba a été choisi parmi d’autres prétendants à la candidature de BBY, dont Abdoulaye Daouda Diallo, le président du Conseil économique, social et environnemental, Mame Boye Diao, le directeur général de la Caisse des dépôts et consignations, l’ancien Premier ministre Mahammed Dionne, et le ministre de l’Agriculture, Aly Ngouille Ndiaye.

    Ce dernier a démissionné du gouvernement et de ses responsabilités à l’APR, le parti politique de Macky Sall, après la désignation d’Amadou Ba.

    ABD/BK/ESF

  • SENEGAL-POLITIQUE-PRESIDENTIELLE / BBY dit être à fond derrière Amadou Ba

    SENEGAL-POLITIQUE-PRESIDENTIELLE / BBY dit être à fond derrière Amadou Ba

    Dakar, 9 sept (APS) – La conférence des leaders de la coalition Benno Bokk Yaakaar (BBY) a fait part, samedi, à Dakar, de sa détermination à porter la candidature d’Amadou Ba à l’élection présidentielle du 25 février 2024.

    La coalition réunissant le parti au pouvoir et ses alliés a assuré son candidat de cet engagement, dans une motion signée par ses leaders et rendue publique à la suite de la désignation de M. Ba, Premier ministre depuis le 17 septembre 2022.

    ‘’Nous avons décidé de porter la candidature de monsieur Amadou Ba à l’élection présidentielle du 25 févier 2024. Nous mettrons tout en œuvre pour que tous les leaders de la coalition s’emploient à assurer une victoire éclatante de notre coalition’’, a déclaré El Hadji Momar Samb, leader du Rassemblement des travailleurs africains-Sénégal (RTA-S).

    M. Samb avait été chargé de lire la motion en question, lors d’une réunion au palais de la République, au cours de laquelle le président sortant, Macky Sall, a annoncé avoir décidé de porter son choix sur Amadou Ba, qui va conduire BBY à l’élection présidentielle.

    La conférence des leaders de BBY dit exhorter le candidat choisi à ‘’faire preuve d’humilité, à avoir un esprit rassembleur pour que la coalition [de la majorité] puisse triompher […] dans la paix et la démocratie’’.

    Dans sa motion, la conférence des leaders de Benno Bokk Yaakaar a également félicité Macky Sall pour ‘’les nombreuses réalisations’’ qu’il a faites depuis son arrivée à la présidence du Sénégal.

    Amadou Ba a été choisi parmi d’autres prétendants à la candidature de BBY, dont Abdoulaye Daouda Diallo, le président du Conseil économique, social et environnemental, Mame Boye Diao, le directeur général de la Caisse des dépôts et consignations, l’ancien Premier ministre Mahammed Dionne, et le ministre de l’Agriculture, Aly Ngouille Ndiaye.

    Ce dernier a démissionné du gouvernement et de ses responsabilités à l’APR, le parti politique de Macky Sall, après la désignation d’Amadou Ba.

    ABD/BK/ESF

  • SENEGAL-POLITIQUE-INSTITUTIONS  / Aly Ngouille Ndiaye démissionne du gouvernement

    SENEGAL-POLITIQUE-INSTITUTIONS / Aly Ngouille Ndiaye démissionne du gouvernement

    Dakar, 9 sept (APS) – Le ministre de l’Agriculture, de l’Équipement rural et de la Souveraineté alimentaire, Aly Ngouille Ndiaye, a démissionné du gouvernement et de ses responsabilités à l’Alliance pour la République (APR), le parti politique de Macky Sall, a appris l’APS, samedi, du service de communication de son département ministériel.

    La démission de M. Ndiaye est survenue peu de temps après la désignation, le même jour, du Premier ministre, Amadou Ba, comme candidat de la coalition Benno Bokk Yaakaar (majorité) à l’élection présidentielle du 25 février 2024.

    Il était l’un des prétendants favoris à la candidature de BBY.

    MTN/ESF

  • SENEGAL-POLITIQUE-DECISION  / Amadou Ba, le candidat de BBY à la présidentielle de 2024 (officiel)

    SENEGAL-POLITIQUE-DECISION / Amadou Ba, le candidat de BBY à la présidentielle de 2024 (officiel)

    Dakar, 9 sept (APS) – Amadou Ba, actuel chef du gouvernement sénégalais, va conduire Benno Bokk Yaakaar (BBY) à l’élection présidentielle du 25 février 2024, a annoncé, samedi, le président de la République, Macky Sall, chef de ladite coalition.

    S’exprimant lors d’une réunion au palais présidentiel, le chef de l’État sortant a parlé des raisons qui l’ont conduit à porter son choix sur Amadou Ba en soulignant ses « compétences professionnelles », « sa carrière diversifiée », ainsi que sa capacité d’écoute et ses qualités de « rassembleur ».

    Aussi a-t-il appelé ses collaborateurs, militants et sympathisants à soutenir le candidat choisi, qui va désormais porter l’ambition de son camp de remporter la prochaine élection présidentielle.

    ABD/BK/ESF

  • SENEGAL-POLITIQUE / Youssou Ndour démissionne de ses fonctions ministérielles et de Benno Bokk Yaakaar

    SENEGAL-POLITIQUE / Youssou Ndour démissionne de ses fonctions ministérielles et de Benno Bokk Yaakaar

    Dakar, 8 sept (APS) – Le mouvement Fekke Ma Ci Boole a annoncé la démission de son président, Youssou Ndour, de ses fonctions de ministre et de membre de la coalition Benno Bokk Yaakaar.

    « Le conseil exécutif [de Fekke Ma Ci Boole] manifeste son soutien total [à] Youssou Ndour à la suite de sa démission de ses fonctions de ministre, conseiller [du président de la République], et de membre de la coalition Benno Bokk Yaakaar », déclare un communiqué de la structure politique.

    Youssou Ndour, après avoir soutenu la candidature de Macky Sall à l’élection présidentielle de 2012, a été nommé ministre de la Culture et du Tourisme.

    Près d’un an et demi plus tard, il est ensuite nommé ministre, conseiller du président de la République.

    ESF/MTN

  • SENEGAL-PRESSE-REVUE / Les quotidiens prédisent l’‘’implosion’’ de BBY après la désignation de son candidat à l’élection présidentielle

    SENEGAL-PRESSE-REVUE / Les quotidiens prédisent l’‘’implosion’’ de BBY après la désignation de son candidat à l’élection présidentielle

    Dakar, 8 sept (APS) – La coalition Benno Bokk Yaakaar (BBY) s’exposera à une ‘’implosion’’ lorsque son leader, Macky Sall, aura choisi son candidat à l’élection présidentielle du 25 février 2024 parmi les nombreux prétendants, affirme une bonne partie de la presse de ce vendredi.

    ‘’Plus que cinq mois à la tête du pays, Macky Sall […] n’est plus vu comme cette constante par laquelle se nouait le destin dans l’espace présidentiel’’, commente Kritik’, selon lequel le leader de BBY est ‘’mis au défi par ses lieutenants et [est] dos au mur pour le choix imminent d’un candidat’’.

    À Benno Bokk Yaakaar, ‘’nous sommes loin de l’époque de la fidélité absolue’’, poursuit le même journal en évoquant la possibilité d’une ‘’implosion de l’APR (le parti politique de Macky Sall) et de Benno Bokk Yaakaar’’, une fois le candidat de la majorité présidentielle désigné.

    ‘’On quitte le navire comme [on l’a fait avec] Abdou Diouf en 2000 et Abdoulaye Wade en 2012’’, observe Bés Bi Le Jour en parlant des ‘’départs’’ de certains alliés de Macky Sall.

    Il parle du cas de Youssou Ndour, dont le mouvement politique, Fekke Ma Ci Boole, a annoncé avoir démissionné de Benno Bokk Yaakaar. L’artiste musicien s’est également démis de ses fonctions de ministre, conseiller du président de la République, selon la structure politique qu’il dirige.

    ‘’Les tractations et déchirements font rage [et] certains de ses proches ont déjà tracé leur voie’’, ajoute Bés Bi Le Jour, estimant que ce sont là ‘’les prémices de l’implosion’’ de BBY.

    ‘’Si dans son camp des velléités de rébellion s’annoncent, les responsables qui traînent des casseroles n’osent pas défier le choix du chef’’, commente Tribune.

    Le journal rappelle que le rapport de la Cour des comptes mettant en cause des fonctionnaires et responsables politiques de BBY impliqués dans les détournements présumés de l’argent destiné à la lutte contre la pandémie de Covid-19 ‘’n’est pas […] classé sans suite, même s’il n’a pas encore donné lieu à des poursuites judiciaires’’.

    EnQuête annonce que Macky Sall a convoqué au palais de la République, ce samedi, les leaders de Benno Bokk Yaakaar en vue de la désignation du candidat de la majorité présidentielle.

    ‘’Macky Sall n’a-t-il pas tardé à dévoiler le nom de l’heureux élu ? On assiste à une véritable guerre des tranchées depuis quelques semaines, et il sera difficile pour certains de se ranger derrière un candidat’’, s’il leur arrive de n’avoir pas été choisis, lit-on dans EnQuête.

    L’Observateur annonce des ‘’rencontres politiques’’ qui se tiendront ‘’avant et après’’ la ‘’proclamation du choix’’ du leader de la majorité présidentielle.

    Ce sera l’‘’occasion pour Macky Sall d’exposer les raisons de son choix et de sensibiliser [les leaders politiques] à la nécessité de rester unis, pour rester au pouvoir’’, lit-on dans le même journal.

    ‘’Une grande expérience politique et administrative’’

    ‘’Le chef de Benno Bokk Yaakaar devra user de pédagogie pour dissuader certains candidats à la candidature, qui sont déterminés à passer outre son choix. Certains sont décidés à [convoiter] les suffrages des Sénégalais, contre vents et marées’’, écrit WalfQuotidien.

    Le même journal flaire ‘’un air de révolte dans le camp de la majorité présidentielle’’.

    Sud Quotidien, concernant la collecte de parrainages des candidats, évoque la difficulté qu’auront ces derniers à éviter les doublons de nature à compromettre leur candidature.

    Le 27 septembre, les candidats à l’élection présidentielle vont entamer les opérations de collecte de parrainages, ce qui ‘’s’annonce comme un test grandeur nature en raison des dernières innovations apportées’’ au système électoral, souligne Sud Quotidien.

    Le Soleil s’est intéressé aux candidatures féminines à l’élection présidentielle. L’ancienne Première ministre Aminata Touré, les anciens ministres Aminata Assome Diatta et Aïda Mbodj, la femme d’affaires Anta Babacar Ngom et le médecin Rose Wardini veulent convoiter les suffrages en 2024, selon le journal.

    ‘’Ces candidates […] ont, pour la plupart, une grande expérience politique et administrative. C’est le cas d’Aminata Touré, dont la trajectoire politique est soutenue par de solides compétences intellectuelles. Aïda Mbodj, elle, a blanchi sous le harnais, en plus de ses responsabilités ministérielles’’, analyse l’historienne Penda Mbow.

    ‘’Aminata Assome Diatta présente, de son côté, un discours très structuré. Elle dispose d’un expérience politique avérée’’, a dit Mme Mbow au journal Le Soleil.

    ESF/ASG