Catégorie : Politique

  • SENEGAL-POLITIQUE / Présidentielle: Khalifa Abdoul Aziz Mbaye veut promouvoir  »un Sénégal de paix, de justice et d’égalité »

    SENEGAL-POLITIQUE / Présidentielle: Khalifa Abdoul Aziz Mbaye veut promouvoir  »un Sénégal de paix, de justice et d’égalité »

    Dakar, 7 sept (APS) – Le président du mouvement  »Futursen », Khalifa Abdoul Aziz Mbaye, qui a déclaré, jeudi, sa candidature à la présidentielle de février 2024, dit vouloir promouvoir  »’un nouveau Sénégal, vecteur de paix, de justice, d’égalité, de solidarité et d’unité ».

    ‘’ (…) Je suis résolu à me battre de toutes mes forces pour promouvoir le visage d’un nouveau Sénégal, vecteur de paix, de justice, d’égalité, de solidarité et d’unité. (…) », a-t-il dit en faisant sa déclaration de candidature pour la prochaine présidentielle devant des militants, parents et collaborateurs.

    Selon lui, l’élection de février 2024 est un ‘’rendez-vous d’une importance capitale ». Elle  »marquera un tournant crucial dans la vie de notre pays et déterminera son avenir’’.

    Khalifa Abdoul Aziz Mbaye veut essayer de trouver des ‘’solutions nouvelles’’ aux difficultés auxquelles sont confrontées les Sénégalais.

     »Pour des raisons multiples, notre pays subit de grandes crises sur le plan économique et social, des crises qui impactent négativement des secteurs aussi vitaux que l’école, l’éducation d’une manière générale, la santé, l’agriculture, l’élevage, la pêche, le chômage et l’emploi des jeunes’’, a-t-il déploré.

    Le président du mouvement  »futurSen » dit avoir pour ambition de ‘’rendre au Sénégal sa fierté, sa grandeur, son unité et son optimisme pour l’avenir ».  »Je veux redonner à chaque citoyenne, à chaque citoyen sénégalais l’envie d’un destin solidaire, d’un destin en commun’’, a t-il soutenu.

    L’économiste et ancien délégué de l’Agence d’information et de promotion des corps diplomatiques sous le président Abdou Diouf est d’avis que ‘’l’injustice sociale est au cœur des fractures du pays’’.

    C’est pour cette raison, qu’il veut faire de son  »mieux » pour ‘’consolider les valeurs de nos traditions ancestrales qui ne sont pas en opposition avec les principes de la laïcité qui impose les valeurs de tolérance et de respect de l’autre dans la diversité de nos croyances et de nos convictions’’.

    Khalifa Abdoul Aziz Mbaye promet de restaurer les services publics en particulier l’école et l’hôpital.

    FD/OID

  • AFRIQUE-POLITIQUE / Gabon : le pouvoir de transition nomme un Premier ministre

    AFRIQUE-POLITIQUE / Gabon : le pouvoir de transition nomme un Premier ministre

    Dakar, 7 sept (APS) – Le pouvoir de transition au Gabon a nommé jeudi au poste de Premier ministre, l’économiste Raymond Ndong Sima, qui a été tour à tour collaborateur et opposant au président Ali Bongo, renversé par un coup d’Etat, a appris l’APS.

    La nomination de Raymond Ndong Sima a été officialisée par un décret lu à la télévision nationale.

    M. Ndong, économiste âgé de 68 ans, revient donc aux affaires après avoir dirigé entre 2012 et 2014 le gouvernement du président Ali Bongo.

    Cette nomination consacre sans doute la poursuite de l’installation du régime de transition mis en place après le renversement du fils d’Ali Bongo par des militaires.

    Le pouvoir de transition dirigé par le général, Brice Oligui Nguema, a déclaré mercredi, une semaine après le coup d’Etat, que le président Bongo était libre de ses mouvements et était  »autorisé à se rendre à l’étranger pour effectuer ses contrôles médicaux ».

    FD/AKS/OID

  • SENEGAL-POLITIQUE / Tivaouane : le nouveau bureau de la fédération PDS contesté  

    SENEGAL-POLITIQUE / Tivaouane : le nouveau bureau de la fédération PDS contesté  

    Tivaouane, 4 sept (APS) – Des militants de la fédération départementale du Parti démocratique sénégalais (PDS) de Tivaouane (ouest) déclarent rejeter le nouveau bureau dirigé par Ndiaw Thiam, le maire de Pékesse.

    ‘’Nous avons appris qu’un bureau de la fédération départementale de Tivaouane a été constitué […] et que Ndiaw Thiam en est le secrétaire général. Nous attendons juste que la direction nationale du parti valide cette forfaiture pour prendre la décision qu’il faudra’’, a déclaré Modou Diagne, le leader de la section PDS de Mérina Dakhar et membre de ladite fédération.

    Le nouveau bureau a été constitué à Dakar, a-t-il dit, affirmant que cette décision ‘’n’engage que ses auteurs’’.

    Le commissaire désigné par la direction nationale du PDS pour superviser ce renouvellement du bureau de la fédération départementale PDS ‘’est de connivence avec une frange minoritaire’’, selon Modou Diagne.

    ‘’C’est la première fois que je vois notre parti considérer une minorité comme la partie la plus représentative’’, a dénoncé Elhadji Mawdo Sy Guèye, un responsable du PDS dans le département de Tivaouane.

    Interrogé par l’APS sur les divergences soulevées par une partie des dirigeants de l’ex-parti au pouvoir à Tivaouane, Ndiaw Thiam s’est refusé à se prononcer sur le sujet.

    Le PDS, au pouvoir de 2000 à 2012, est confronté à des querelles de leadership dans plusieurs parties du pays.

    La formation politique d’Abdoulaye Wade, l’une des plus représentatives à l’Assemblée nationale, a entamé le renouvellement de ses instances.

    MKB/ADI/ESF

  • SENEGAL-POLITIQUE / Sédhiou : la fédération départementale PDS élit un bureau contesté par certains militants

    SENEGAL-POLITIQUE / Sédhiou : la fédération départementale PDS élit un bureau contesté par certains militants

    Sédhiou, 4 sept (APS) – Karamba Dabo et Vieux Souleymane Traoré ont été respectivement élus président et secrétaire général de la fédération départementale du Parti démocratique sénégalais (PDS) à Sédhiou (sud), mais des voix s’élèvent pour contester leur légitimité.

    ‘’À Sédhiou, le bureau de la fédération du Parti démocratique sénégalais a été élu. Karamba Dabo a été élu président, et Vieux Souleymane occupe le poste de secrétaire général du bureau’’, a déclaré Bakary Diao, le superviseur de l’assemblée générale.

    ‘’La constitution du nouveau bureau s’est faite de manière consensuelle. Les délégués des 13 communes ont choisi Karamba Dabo et Vieux Souleymane Traoré à l’unanimité’’, a-t-il souligné à la fin de la réunion de renouvellement de la direction départementale de ce parti d’opposition. ‘’C’est l’heure du travail. Les militants et sympathisants sont tous appelés à descendre sur le terrain, à aller vers les populations.’’

    M. Dabo est un entrepreneur. Le nouveau secrétaire général de la fédération, économiste de formation, est un ancien collaborateur de Karim Wade. Il a été adjoint du maire de Sédhiou.

    Des militants du PDS des communes de Bambaly, Bemet, Diendé et Marsassoum contestent la légitimité du nouveau bureau de la fédération.

    Alassane Ndiaye, un responsable du parti à Marsassoum et ancien maire de ladite commune, a signalé des ‘’divergences’’ entre les leaders locaux.

    ‘’Nous ne reconnaissons pas ce bureau qui a été installé […] aux dépens des militants de la première heure’’, a soutenu M. Ndiaye.

    ‘’C’est clair que nous allons nous battre contre ce bureau’’, a-t-il prévenu.

    Moussa Mandiang, un leader du PDS à Diendé, a dénoncé un bureau ‘’illégitime’’ en parlant de celui dirigé par Karamba Dabo et Vieux Souleymane Traoré.

    Il a été interdit à MM. Mandiang et Ndiaye d’accéder à la salle où se tenait l’assemblée générale par leurs camarades, qui leur reprochent d’avoir soutenu l’APR, le parti au pouvoir, lors des dernières élections municipales et législatives.

    L’ex-parti au pouvoir, l’une des formations politiques les plus représentatives à l’Assemblée nationale, a entamé le renouvellement de ses instances.

    OB/ESF

  • SENEGAL-POLITIQUE-RELIGIONS / Une fédération d’associations islamiques appelle à la libération des personnes détenues pour des délits d’opinion

    SENEGAL-POLITIQUE-RELIGIONS / Une fédération d’associations islamiques appelle à la libération des personnes détenues pour des délits d’opinion

    Dakar, 3 sept (APS) – La Coordination des associations et mouvements islamiques du Sénégal (CAMIS) a réclamé, dimanche, la libération des acteurs politiques arrêtés pour des délits d’opinion et des autres citoyens placés en détention préventive pour des délits mineurs liés à des manifestations.

    La CAMIS appelle les autorités du pays à s’atteler à « la libération de tous les acteurs politiques en détention pour délit d’opinion ou agissement politique depuis l’éclatement de l’affaire dite de Sweet Beauté ».

    « Cette affaire [est] l’élément déclencheur de toute cette vague de contestation et de répression dont les conséquences sont incommensurables […] pour notre pays », affirme-t-elle dans une déclaration parvenue à l’APS.

    La CAMIS fait allusion à l’affaire judiciaire qui a valu à l’opposant Ousmane Sonko une condamnation à une peine de prison de deux ans ferme pour « corruption de la jeunesse », le 1er juin dernier.

    Arrêté depuis le 28 juillet pour d’autres chefs d’accusation, M. Sonko était jugé dans cette affaire pour le viol et des menaces de mort dont l’accusait la demoiselle Adji Sarr.

    Les faits de viol et de menaces de mort pour lesquels l’opposant a été acquitté se sont déroulés, selon la plaignante, dans le salon Sweet Beauté, situé dans un quartier de Dakar.

    « Apaisement de la tension politique et sociale »

    La Coordination des associations et mouvements islamiques du Sénégal réclame aussi « la libération de tous les autres citoyens en détention préventive pour des délits mineurs liés aux manifestations et à l’expression de leur opinion ».

    Selon la plateforme des Forces vives de la nation F24, qui réunit des partis politiques, des syndicats de travailleurs et des organisations de la société civile, au moins 1.062 personnes sont en prison « pour leur opinion ou leur appartenance politique ». Aucune source indépendante ne fournit des données sur les arrestations concernant les leaders politiques et leurs partisans.

    Les dirigeants de la fédération d’associations et de mouvements islamiques souhaitent « le lancement d’un processus de réconciliation nationale avec l’ensemble des acteurs de la société politique, civile et religieuse ».

    La CAMIS « appelle tous les citoyens du pays […] à unir leur parole, à renoncer à la division et à préserver l’esprit de tolérance et de convivialité ».

    Elle « les exhorte à se refuser à proférer toute parole et à diffuser tout message pouvant compromettre la stabilité du pays ».

    La Coordination des associations et mouvements islamiques du Sénégal « manifeste toute sa disponibilité à accompagner le processus de réconciliation » auquel elle invite les leaders politiques notamment.

    Elle dit se réjouir « des signaux de décrispation qui s’affichent, à travers la libération d’acteurs politiques en détention et l’annonce de la suspension de la grève de la faim faite par le leader politique Ousmane Sonko et d’autres acteurs politiques, qui avaient opté pour cette forme de protestation ».

    La CAMIS exhorte les Sénégalais à « l’apaisement de la tension politique et sociale ».

    ESF/MTN/OID

  • SENEGAL-RELIGION-POLITIQUE / Magal: Anta Babacar Ngom Diack reçue par Serigne Abdou Karim Mbacké

    SENEGAL-RELIGION-POLITIQUE / Magal: Anta Babacar Ngom Diack reçue par Serigne Abdou Karim Mbacké

    Touba, 2 sept (APS) – La candidate déclarée à l’élection présidentielle de février 2024, Anta Babacar Ngom Diack, a été reçue, vendredi, à Touba par Serigne Abdou Karim Mbacké ibn Serigne Fallou, a t-on appris auprès de son équipe.

    Dans un communiqué, elle précise que la présidente du mouvement Alternative pour la relève citoyenne (ARC) effectuait une visite de courtoisie au responsable religieux en prélude de la célébration du grand Magal de Touba, prévue lundi.

    La candidate Anta Babacar Ngom est titulaire d’un master 1 en économie de l’université York de Toronto, d’un Master 2 en management international de Projets et NTIC de l’université Paris Dauphine.

    Elle est également titulaire d’un Exécutive MBA en communication de Science Po Paris. Elle est la directrice générale depuis 2015 de la SEDIMA (Sénégalaise de distribution de matériel avicole), l’entreprise fondée par son père en 1976.

    MK/OID

  • SENEGAL-POLITIQUE-JUSTICE / Ousmane Sonko suspend sa grève de la faim

    SENEGAL-POLITIQUE-JUSTICE / Ousmane Sonko suspend sa grève de la faim

    Dakar, 2 sept (APS) – L’opposant Ousmane Sonko a suspendu la grève de la faim qu’il observait depuis près d’un mois, a déclaré, samedi, El Hadji Malick Ndiaye, le secrétaire à la communication de Pastef-Les patriotes, son parti politique dissous par les autorités sénégalaises.

    ‘’Ousmane Sonko vient de suspendre sa grève de la faim’’, a écrit M. Ndiaye sur sa page Facebook.

    Placé sous mandat de dépôt depuis le 31 juillet, l’opposant avait arrêté de s’alimenter pour dénoncer son emprisonnement.

    Ses partisans, les responsables de la coalition Yewwi Askan Wi (opposition) et ses avocats ne cessaient d’alerter les autorités judiciaires sur son état de santé qu’ils jugeaient préoccupant, une conséquence, selon eux, de sa grève de la faim.

    ‘’L’état de santé de monsieur Ousmane Sonko a atteint, ce jour du 30 août 2023, un seuil alarmant, au point qu’il est à craindre que les seuls soins médicaux ne puissent plus lui éviter une dégradation irréversible de ses organes vitaux’’, a averti l’un de ses avocats, Me Ciré Clédor Ly, mercredi 30 août.

    M. Sonko, maire de Ziguinchor (sud), a été évacué de la prison de Sébikhotane (région de Dakar) à l’hôpital Principal de Dakar, dimanche 6 août.

    À la suite d’un malaise survenu dans la nuit du 16 au 17 août, il a été transféré au service de réanimation du même hôpital, a déclaré récemment le service de communication de la direction de l’administration pénitentiaire.

    Ousmane Sonko, ancien député, a été arrêté le 28 juillet dernier.

    Trois jours plus tard, il a été inculpé d’appel à l’insurrection, d’association de malfaiteurs, d’atteinte à la sûreté de l’État, de complot contre l’autorité de l’État.

    L’opposant est également accusé par le parquet de Dakar d’actes et manœuvres de nature à compromettre la sécurité publique et à créer des troubles politiques graves, d’association de malfaiteurs en lien avec une entreprise terroriste et de vol.

    Le jour de son inculpation, le ministre de l’Intérieur, Antoine Diome, a annoncé la dissolution de son parti, Pastef-Les patriotes.

    ‘’Pastef, à travers ses dirigeants et ses instances, a fréquemment appelé ses partisans à des mouvements insurrectionnels’’, a argué M. Diome, ce que les responsables de ladite formation politique et ses militants ne cessent de nier.

    M. Sonko est arrivé troisième à l’élection présidentielle de 2019, derrière l’ancien Premier ministre Idrissa Seck et Macky Sall, qui s’est fait réélire à l’issue de ce scrutin.

    Pastef-Les patriotes et ses alliés constituent l’un des principaux groupes parlementaires de la législature élue le 31 juillet 2022.

    MTN/ESF

  • SENEGAL-POLITIQUE-JUSTICE / Les autorités priées d’accorder ‘’des grâces exceptionnelles’’ aux personnes détenues pour des délits mineurs ou des raisons politiques

    SENEGAL-POLITIQUE-JUSTICE / Les autorités priées d’accorder ‘’des grâces exceptionnelles’’ aux personnes détenues pour des délits mineurs ou des raisons politiques

    Dakar, 31 août (APS) – La Synergie des organisations de la société civile pour la paix (SOS/Paix) invite les autorités sénégalaises à accorder « des grâces exceptionnelles » aux citoyens détenus pour des délits mineurs et ayant déjà été jugés, et de remettre en liberté les personnes arrêtées pour l’expression de leur opinion ou leur participation à des manifestations.

    S’exprimant au nom de SOS/Paix, lors d’une conférence de presse, Moundiaye Cissé, l’un de ses dirigeants, a souhaité que les autorités du pays accordent « des grâces exceptionnelles » à tous les citoyens détenus pour des délits mineurs et ayant déjà fait l’objet d’un jugement, « afin d’apaiser le climat politique très tendu » au Sénégal.

    « Nous demandons à l’État d’accorder la liberté provisoire aux citoyens en détention préventive pour des délits mineurs liés aux manifestations et à l’expression de leur opinion », a déclaré Malick Diop, le président de la Plate-forme des acteurs non-étatiques, une organisation membre de SOS/Paix.

    Moundiaye Cissé, directeur exécutif de l’organisation non gouvernementale 3D (Démocratie, droits humains et développement), et les autres leaders d’organisations membres de SOS/Paix exhortent en même temps les détenus refusant de s’alimenter à « cesser la grève de la faim ».

    L’association d’organisations de la société civile a prévu, selon ses leaders, de rencontrer le ministre de la Justice et son collègue chargé de l’Intérieur pour leur demander de faire libérer les détenus.

    SOS/PAIX, constituée d’une vingtaine d’organisations, a également lancé un appel au « calme » et au « respect de l’État de droit » à l’endroit des jeunes.

    Ses dirigeants invitent par ailleurs les citoyens sénégalais à aller retirer leur carte d’électeur, qui est un « moyen efficace d’expression de la souveraineté populaire ».

    « Médiation »

    SOS/Paix appelle les leaders politiques et les militants des partis politiques à « adopter un comportement responsable » et à « cesser la diffusion de messages de nature à compromettre la stabilité sociale » du pays.

    Le regroupement d’organisations de la société civile va poursuivre sa « médiation », afin de « préserver la paix et la cohésion sociale, qui font du Sénégal un modèle démocratique ».

    Selon la plateforme des Forces vives du Sénégal F24, qui est constituée de partis politiques, d’organisations syndicales et de la société civile, quelque 1.062 personnes ont été placées en détention « pour leur opinion ou leur appartenance politique ».

    Beaucoup d’entre elles ont été arrêtées lors de manifestations interdites par les autorités administratives ou au cours des violences consécutives à la condamnation de l’opposant Ousmane Sonko – lui aussi est placé en détention – à deux ans de prison ferme pour « corruption de la jeunesse », dans le procès pour viol et menaces de mort que lui a intenté la demoiselle Adji Sarr.

    CN/LBD/ESF/MTN

  • SENEGAL-AFRIQUE-CRISES / Afrique de l’ouest : Macky Sall invite les autorités religieuses à s’impliquer dans la résolution des crises

    SENEGAL-AFRIQUE-CRISES / Afrique de l’ouest : Macky Sall invite les autorités religieuses à s’impliquer dans la résolution des crises

    Touba, 31 août (APS) – Le chef de l’Etat, Macky Sall, a exhorté jeudi les autorités religieuses à s’impliquer davantage pour la résolution des tensions socio-politiques qui agitent la sous-région en lien notamment avec le différend entre la CEDEAO et les autorités militaires du Niger.

    Les nouvelles autorités nigériennes sont soutenues par celles du Burkina Faso et du Mali, opposées à toute intervention militaire des troupes de l’organisation communautaire pour rétablir l’ordre constitutionnel à Niamey, après le renversement du président Bazoum.

    Tout en disant privilégier la voie pacifique, la CEDEAO a annoncé qu’elle comptait envoyer une « force en attente » pour restaurer l’ordre constitutionnel au Niger si le président Mohamed Bazoum n’était pas rétabli au pouvoir.

    Face à cette menace, le Burkina Faso et le Mali ont décidé d’apporter leur soutien au coup d’État au Niger, avertissant qu’une « intervention militaire » pour rétablir le président renversé « s’assimilerait à une déclaration de guerre » contre leurs deux pays.

    Face à ce risque d’escalade et aux autres tensions dans la sous-région, le chef de l’Etat en appelle à l’implication des autorités religieuses en vue de prêcher la bonne parole.

    « Face aux multiples tensions enregistrées dans la sous-région, je pense que les autorités religieuses doivent prendre la parole pour inviter les parties concernées à un retour à l’orthodoxie pour une Afrique de paix et de développement », a-t-il déclaré devant le khalife général des mourides, Serigne Mountakha Bassirou Mbacké.

    Venu rendre à ce dernier une visite de courtoisie à quelques jours du grand Magal de Touba, prévu lundi, le chef de l’Etat a réitéré sa ferme volonté de préserver la paix au Sénégal.

    « Comme j’ai eu à le dire dans le passé, tant que je serai à la tête du pays, je ne ménagerai aucun effort pour garantir la paix et la stabilité », a-t-il assuré.

    Arrivé à Touba aux environs de 18 heures, le président Sall s’est entretenu avec le patriarche de Darou Miname pendant une trentaine de minutes.

    Accompagné notamment de la première Dame Marème Faye, il a été accueilli par le ministre de l’Intérieur Antoine Abdoulaye Félix Diome, qui était en compagnie du gouverneur de Diourbel, Ibrahima Fall, et des autorités administratives et religieuses de la région.

    Le porte-parole du Khalife général des mourides, Serigne Bassirou Mbacké Abdou Khadre Mbacké a décliné le message du Khalife général devant le chef de l’Etat Macky Sall.

    Il a profité de cette visite pour magnifier les chantiers réalisés par le khalife général des mourides, notamment l’Université Cheikh Ahmadou Bamba de Touba.

    Le chef de l’Etat a par ailleurs rappelé les importantes réalisations de son gouvernement dans la ville sainte, citant en particulier l’autoroute Ila Touba, l’hôpital Cheikhoul Khadim, les travaux d’assainissement et de voiries urbaines.

    MS/ASB/ASG/MTN

  • SENEGAL-POLITIQUE / Podor : Alioune Diop élu secrétaire général de la fédération départementale du PDS

    SENEGAL-POLITIQUE / Podor : Alioune Diop élu secrétaire général de la fédération départementale du PDS

    Ndioum, 31 août (APS) – Alioune Diop, l’actuel directeur de cabinet d’Abdoulaye Wade, a été élu secrétaire général de la fédération départementale du Parti démocratique sénégalais (PDS, opposition) à Podor (nord), a annoncé, jeudi, à la presse locale Abou Sidy Ba, l’un des responsables locaux de ladite formation politique.

    M. Diop remplace Moussa Sow. Ce dernier a démissionné du PDS depuis plusieurs années et a rejoint le parti au pouvoir, l’Alliance pour la République (APR). Il dirige actuellement le PUMA, le Programme d’urgence de modernisation des axes et territoires.

    Abdoulaye Racine Kane, ancien directeur de cabinet de Karim Wade, a été élu président de la fédération départementale PDS de Podor, selon Abou Sidy Ba, qui s’est adressé à la presse à la fin d’une assemblée générale à huis clos.

    M. Kane remplace Amadou Kane Diallo, un ancien directeur général du Conseil sénégalais des chargeurs, qui a également rejoint l’APR.

    Des représentants des 22 sections communales membres de la fédération PDS de Podor ont pris part au renouvellement de cette instance de l’ex-parti au pouvoir, selon M. Ba.

    « Les travaux ont été supervisés par une commissaire politique désignée par le parti », a-t-il dit, ajoutant : « Nous avons renouvelé nos instances dans un esprit fraternel, et le consensus a prévalu ».

    « Je me réjouis du travail fait par les militants de Podor », a dit la commissaire politique Maïmouna Cissokho, après avoir supervisé l’assemblée générale de renouvellement de la fédération départementale. « Podor a montré la voie à suivre, a souligné Mme Cissokho. Dans beaucoup de localités, des divergences ont retardé le renouvellement des instances de notre parti », a-t-elle fait observer.

    Le parti de l’ex-président de la République, Abdoulaye Wade, a entamé le renouvellement de ses instances.

    La formation libérale fondée en 1974 n’a pas procédé au renouvellement de ses structures depuis plusieurs années.

    AHD/AMD/ESF/MTN