Catégorie : Politique

  • SENEGAL-POLITIQUE / Djibril War : ‘’Nous courrons le risque de subir le même sort que le PS en 2000 et le PDS en 2012’’

    SENEGAL-POLITIQUE / Djibril War : ‘’Nous courrons le risque de subir le même sort que le PS en 2000 et le PDS en 2012’’

    Dakar, 22 août (APS) – La majorité présidentielle risque de subir le même sort que le Parti socialiste (PS) en 2000 et le Parti démocratique sénégalais (PDS) en 2012, à cause des candidatures annoncées par certains de ses responsables pour le scrutin du 25 février 2024, a déclaré Djibril War, le directeur de l’école du parti à l’Alliance pour la République (APR), la formation politique de Macky Sall.

    ‘’Avec le comportement de certains responsables de l’APR, nous courrons le risque de subir le même sort que le PS en 2000 et le PDS en 2012, malgré les nombreuses réalisations du président Macky Sall’’, a prévenu M. War dans une interview publiée mardi par le journal privé dakarois Le Quotidien.

    M. War a fait ce commentaire en parlant des candidatures annoncées par certains responsables de Benno Bokk Yaakaar (BBY).

    Le PS, après plusieurs mandats présidentiels, a été battu à l’élection de 2000. Le PDS a subi le même sort douze ans plus tard, après deux mandats de son leader, Abdoulaye Wade.

    ‘’C’est la question que tout le monde se pose. Cette situation de rivalité a créé un grand malaise dans le parti, un climat de clivage et de suspicion’’, a répondu Djibril War à la question de savoir pourquoi plusieurs responsables de la majorité manifestent la volonté d’être candidats après avoir chargé Macky Sall de choisir un candidat pour Benno Bokk Yaakaar.

    M. War a déploré la ‘’bataille de positionnement’’ menée par ces leaders ou élus de BBY.

    ‘’On peut comprendre l’impatience des Sénégalais. On peut aussi comprendre l’attitude du président [de la République] en tenant compte de ses lourdes charges quotidiennes, comme la gestion des problèmes liés à l’hivernage et les risques d’inondation, malgré les moyens déployés’’, a-t-il dit en guise de réponse à la question de savoir ce qui retarde la désignation du candidat de BBY.

    ‘’Au niveau international, le président [de la République] est souvent sollicité en raison de son leadership reconnu par ses pairs de l’Union africaine, pour le règlement de certaines crises, notamment celle du Niger’’, a argué le directeur de l’école du parti de l’APR.

    Il déplore les déclarations de candidature de certains responsables de BBY, d’autant plus que, selon lui, ‘’tous ceux qui avaient pris la parole’’ lors d’une réunion présidée par Macky Sall lui ‘’avaient donné carte blanche’’ pour qu’il choisisse le candidat de Benno Bokk Yaakaar.

    ‘’Tous ceux qui avaient  pris la parole avaient donné carte blanche au président de choisir lui-même le candidat et avaient pris l’engagement de se plier à ce choix’’, a-t-il insisté en affirmant que seuls l’ancien ministre Abdoulaye Diouf Sarr et Abdoul Aziz Diop, ministre, conseiller du président de la République, s’étaient portés volontaires pour la candidature de la majorité présidentielle.

    L’ancien Premier ministre Mahammed Dionne, l’actuel chef du gouvernement, Amadou Ba, le président du Conseil économique, social et environnemental, Abdoulaye Daouda Diallo, et le ministre de l’Agriculture, Aly Ngouille Ndiaye, seraient les favoris de la candidature de BBY, selon certains analystes politiques.

    Les leaders des partis de cette coalition ont dit avoir laissé à Macky Sall le soin de désigner le candidat de BBY.

    CN/ESF/ADC

  • SENEGAL-POLITIQUE-JUSTICE / Des personnalités de plusieurs pays réclament la libération d’Ousmane Sonko et le retrait du décret de dissolution de son parti

    SENEGAL-POLITIQUE-JUSTICE / Des personnalités de plusieurs pays réclament la libération d’Ousmane Sonko et le retrait du décret de dissolution de son parti

    Dakar, 21 août (APS) – Cent quarante et une personnalités de divers secteurs d’activité et de plusieurs pays réclament au président de la République, Macky Sall, « la mise en liberté d’office de l’opposant Ousmane Sonko » et « des autres personnes détenues pour […] leurs opinions », ainsi que le retrait du décret avec lequel Pastef-Les patriotes a été dissous.

    Ces personnalités, dont des hommes politiques, des universitaires, des avocats, des magistrats, des journalistes, des militants des droits de l’homme et des professionnels d’autres secteurs d’activité, ont publié une tribune dans laquelle elles lancent cet appel.

    « Nous […] appelons monsieur Macky Sall, président de la République du Sénégal, à […] donner les instructions nécessaires à son ministre de la Justice, afin que les chefs de parquet mettent en œuvre une procédure d’urgence pour obtenir la mise en liberté d’office d’Ousmane Sonko », écrivent les signataires de la tribune.

    Concernant encore l’opposant et maire de Ziguinchor (sud), ils appellent le chef de l’État sénégalais à s’évertuer à « préserver sa vie » et à faire « respecter ses droits civiques ».

    Les signataires du texte, dont fait partie le professeur Serigne Diop, ancien ministre de la Justice du Sénégal, réclament « la mise en liberté provisoire des autres personnes détenues pour avoir exprimé librement leurs opinions et mené des activités politiques, conformément aux droits garantis par la Constitution ».

    Ils appellent Macky Sall à « retirer le décret de dissolution de Pastef, pour un retour à un ordre constitutionnel garantissant le pluralisme intégral » au Sénégal.

    « Conflits et recul de la démocratie »

    « Nous exhortons le président Macky Sall à faire mettre en œuvre ces mesures, afin de restaurer la paix, l’unité et la concorde nationale, dans un espace sous-régional marqué par des conflits et le recul de la démocratie », ajoutent M. Diop et ses coauteurs.

    Auteurs de la tribune « à titre individuel ou au nom de collectifs ou d’associations », ces « citoyens du Sénégal, d’Afrique et du monde entier » disent être « soucieux de la préservation de l’État de droit et préoccupés par la dégradation du climat politique et social » sénégalais.

    Ils affirment être préoccupés par les « menaces qui pèsent sur la concorde civile au Sénégal » et « attachés à la paix, à la stabilité et à la préservation des acquis démocratiques du pays ».

    Les auteurs de la tribune disent être « profondément attachés au respect et à la protection du droit à la vie garantie par la Constitution du Sénégal et les traités internationaux des droits humains ».

    « Les motifs de son interpellation [et] de son incarcération ont évolué […] Il est d’abord accusé de vol d’un téléphone portable, puis suivent d’autres chefs d’inculpation très graves », observent-ils en parlant d’Ousmane Sonko.

    « Son parti […] a été dissous par décret, alors qu’il participe, depuis sa création, à la vie politique, bénéficie d’une large représentation à l’Assemblée nationale et dirige des dizaines de collectivités territoriales », soulignent les auteurs du texte.

    Ils rappellent qu’« au moins trois personnes ont été tuées à la suite des manifestations de protestation contre son arrestation, qui ont éclaté [dans] le pays ». « Des arrestations massives de militants et sympathisants du parti, dont des élus, ont eu lieu et la plupart des personnes interpellées sont inculpées pour de graves chefs d’infraction et placées en détention. »

    « Sa santé s’est gravement détériorée »

    Ousmane Sonko et plusieurs militants ou sympathisants de Pastef-Les patriotes placés en détention observent une grève de la faim.

    « Sa santé s’est gravement détériorée, et il a été admis aux urgences hospitalières, dimanche 6 août 2023 », rappellent Serigne Diop et les autres auteurs de la tribune.

    Le professeur Alioune Sall, ancien juge international, Mamadou Ismaïla Konaté, avocat et ancien ministre de la Justice du Mali, Reed Brody, avocat au barreau de New York (États-Unis d’Amérique), son confrère sénégalais Abdoulaye Tine, le Burkinabè Bénéwendé Stanislas Sankara, avocat et ancien ministre, l’ancien procureur Alioune Ndao et l’ancienne Première ministre du Sénégal Aminata Touré ont signé le texte.

    L’ancien ministre gambien Demba Ali Jawo, Issa Ndiaye, ancien ministre de l’Éducation du Mali, le député ivoirien Michel Gbagbo, Mamadou Lamine Diallo, député et vice-président de l’Assemblée nationale du Sénégal, les journalistes Ibrahima Lissa Faye et Mame Gor Ngom,  le professeur Boubacar Diop, dit Buuba, font partie des auteurs de la tribune.

    Ousmane Sonko a été arrêté le 28 juillet. Trois jours plus tard, il a été inculpé d’appel à l’insurrection, d’association de malfaiteurs, d’atteinte à la sûreté de l’État, de complot contre l’autorité de l’État.

    L’opposant placé sous mandat de dépôt le 31 juillet est également accusé par le parquet de Dakar d’actes et manœuvres de nature à compromettre la sécurité publique et à créer des troubles politiques graves, d’association de malfaiteurs en lien avec une entreprise terroriste et de vol.

    Le jour de son inculpation, le ministre de l’Intérieur, Antoine Diome, a annoncé la dissolution de son parti.

    « Pastef […] a fréquemment appelé ses partisans à des mouvements insurrectionnels », a argué M. Diome, ce que les responsables de ladite formation politique et ses militants ne cessent de nier.

    M. Sonko est classé troisième à l’élection présidentielle de 2019, derrière l’ancien Premier ministre Idrissa Seck et Macky Sall, qui s’est fait réélire. Pastef-Les patriotes et ses alliés constituent l’un des principaux groupes parlementaires de la législature élue le 31 juillet 2022.

    ESF/MTN

  • SENEGAL-COLLECTIVITES / Matam : une audience citoyenne pour sensibiliser les jeunes sur la gestion budgétaire de la commune

    SENEGAL-COLLECTIVITES / Matam : une audience citoyenne pour sensibiliser les jeunes sur la gestion budgétaire de la commune

    Matam, 21 août (APS) –  Une audience citoyenne a été organisée lundi à l’intention des jeunes de la commune de Matam (nord) pour les sensibiliser sur la gestion budgétaire communale, la provenance des ressources et le fonctionnement d’une municipalité, a constaté l’APS.

    « C’est une belle initiative à encourager et à accompagner, car la jeunesse est le fer de lance de toute nation. Cette rencontre vient à son heure. Elle permet aux jeunes de comprendre ce qui se fait au niveau des communes en matière de gestion », a expliqué le premier adjoint au maire de la commune de Matam, Mamadou Gaye.

    Il intervenait lors de l’audience citoyenne organisée par le point focal du programme « Power to Youth », en partenariat avec l’ONG Amref, en présence d’élus territoriaux.

    Il a expliqué que cette rencontre participe à la formation citoyenne des jeunes qui sont mal lotis en politique, particulièrement ceux de la région de Matam.

    Cet état de fait, selon lui,  s’explique par la sociologie qui règne dans cette région, avant d’inviter les jeunes à mettre un terme à cette situation en s’intéressant davantage à la gestion des affaires communales.

    Le secrétaire municipal de Matam, Malick Bâ, a expliqué aux jeunes participants, la provenance des ressources financières de la commune, des taxes collectées par la municipalité et les différents fonds qui lui sont alloués dans le cadre de son fonctionnement.

    « Les explications du secrétaire municipal nous ont permis de comprendre réellement le fonctionnement d’une commune. Nous sommes en mesure d’expliquer à nos parents et proches comment un budget est géré », a dit Abdoulaye Diaw, point focal du programme « Power to Youth ».

    AT/AB/MTN

     

     

  • SENEGAL-SOCIETE / Emigration irrégulière : l’Etat invité à « faire face » à la nouvelle vague de candidats

    SENEGAL-SOCIETE / Emigration irrégulière : l’Etat invité à « faire face » à la nouvelle vague de candidats

    Dakar, 21 août (APS) – La Convergence pour une alternative progressiste (CAP-2024) dirigée par l’ancien ministre du Tourisme, Alioune Sarr, a exhorté les pouvoirs publics à prendre des mesures adéquates pour faire face à la nouvelle vague de candidats à l’émigration irrégulière.

    Dans un communiqué reçu, lundi, à l’APS, la CAP-2024 a estimé que « l’’Etat doit prendre des mesures appropriées et urgentes pour juguler le fléau de l’émigration irrégulière ».

    Exprimant sa « vive préoccupation » face à la nouvelle vague de candidats à l’émigration irrégulière, cette plateforme politique dit « regretter les conséquences désastreuses qui en résultent ».

    Le texte fait notamment allusion aux « pertes importantes en vies humaines enregistrées dans beaucoup de localités du pays ».

    Une pirogue avait quitté Fass Boye, une localité de pêcheurs de la région de Thiès (ouest), le 10 juillet avec à bord une centaine de jeunes, avait annoncé la semaine dernière les autorités sénégalaises.

    L’embarcation portée disparue a finalement été retrouvée au large de l’archipel du Cap-Vert. Parmi les passagers, 63 personnes sont décédées, selon l’Organisation internationale pour les migrations (OIM), et 38 rescapées, dont 4 enfants.

    La CAP-2024 interpelle les autorités sénégalaises sur « la gravité de la situation et sur les dispositions à prendre en direction de cette jeunesse confrontée à des défis socio-économiques et politiques qui la poussent à tenter l’aventure périlleuse de la traversée des déserts et des mers, malgré tous les ravages constatés ».

    Selon la même source, « aucun pays préoccupé par son devenir ne peut se passer de sa jeunesse »

    Par ailleurs, la CAP-2024 a exprimé sa préoccupation sur la situation politique qui prévaut dans la sous-région ouest-africaine avec la crise politique au Niger où le président Mohamed Bazoum, élu démocratiquement a été renversé par une junte militaire.

    Elle a invité la CEDEAO à « user de tous les moyens pacifiques de dialogue et de concertation pour aider à surmonter cette situation délétère ».

    CS/MTN/AB

  • SENEGAL-POLITIQUE / Présidentielle 2024 : Serigne Mboup se lance pour ‘’créer l’espoir chez les Sénégalais’’ 

    SENEGAL-POLITIQUE / Présidentielle 2024 : Serigne Mboup se lance pour ‘’créer l’espoir chez les Sénégalais’’ 

    Dakar, 21 août (APS) – L’homme d’affaires et maire de la ville de Kaolack (centre), Serigne Mboup, déclare être candidat à l’élection présidentielle du 25 février 2024 par ‘’devoir moral et citoyen’’, pour ‘’créer l’espoir chez les Sénégalais’’.

    ‘’Je suis candidat à l’élection présidentielle de 2024. Après réflexion, j’estime que c’est mon devoir moral et citoyen de présenter ma candidature’’, a dit M. Mboup dans une interview publiée lundi par le quotidien privé dakarois L’Observateur.

    L’homme d’affaires dit être conscient de toutes les charges qui incombent à un président de la République, mais il est d’avis que celles du monde des affaires sont plus complexes que celles-là. ‘’J’en suis conscient mais je sais que ce que nous faisons dans nos entreprises est plus compliqué que gérer l’État’’, a-t-il soutenu.

    ‘’À la mairie, les gens comptent sur vous, mais vous n’avez pas de pouvoir parce que si le préfet ou le percepteur vous bloque, vous ne travaillez pas. Qui peut bloquer le travail du chef de l’État ?’’ a expliqué Serigne Mboup, estimant que ‘’si le président de la République ne travaille pas, c’est qu’il l’aura voulu’’.

    ‘’Le président de la République est l’unique personne qui peut changer le pays et les comportements des Sénégalais, et booster le développement’’, a poursuivi le maire de Kaolack, ajoutant : ‘’Avoir été un ‘ndongo daara’ (élève de l’école coranique) est plutôt un atout, parce que cette éducation et cet apprentissage nous ont permis d’avoir un esprit ouvert et d’être résilients.’’

    Le maire de Kaolack, l’un des plus grands hommes d’affaires du pays, soutient être capable de le diriger. ‘’On (les anciens élèves de l’école coranique) n’a pas de limite à nous fixer […] Aujourd’hui, si on me proposait de diriger la NASA, j’accepterais volontiers, sans appréhension aucune’’, a-t-il déclaré.

    ‘’Je vais essayer de convaincre le peuple sénégalais’’

    La gestion d’un pays revient à ‘’mettre les gens qu’il faut à la place qu‘il faut’’ et à ‘’superviser’’ l’exercice des missions qu’on leur confie, a dit M. Mboup, président de la Chambre de commerce, d’industrie et d’agriculture de Kaolack et ancien président de l’Union nationale des chambres de commerce, d’industrie et d’agriculture du Sénégal.

    ‘’Ce qui motive également ma candidature, c’est que, actuellement, les ‘daara’ ont évolué et je veux montrer aux ‘ndongo daara’ qu’ils peuvent […] accéder à n’importe quel poste’’ stratégique, a-t-il poursuivi. ‘’Je vais m’entourer de personnalités sérieuses et reconnues dans leur domaine : des universitaires, des opérateurs économiques, des intellectuels de haute facture…’’ a-t-il promis en cas de succès à l’élection présidentielle.

    Serigne Mboup dit être en mesure de collecter le nombre de parrainages exigé pour la participation des candidats au scrutin présidentiel.

    ‘’Lors des dernières élections législatives, on s’y est pris à la dernière minute. Et en un mois, on a eu plus de 75.000 parrainages. Mais à l’arrivée, à cause de coquilles sur les noms, seuls 27.000 parrainages étaient valables’’, a-t-il rappelé.

    ‘’Je vais essayer de convaincre le peuple sénégalais. Je vais faire comme j’ai fait à Kaolack [lors des élections municipales] en appelant tout le monde à travailler au profit du Sénégal’’, a assuré M. Mboup. ‘’Nous voulons créer l’espoir chez les Sénégalais.’’

    CS/ESF/ADC

  • SENEGAL-POLITIQUE-DECLARATION / Présidentielle 2024 : Mamoudou Ibra Kane, candidat pour réaliser ‘’l’épanouissement économique et social’’ de ses compatriotes

    SENEGAL-POLITIQUE-DECLARATION / Présidentielle 2024 : Mamoudou Ibra Kane, candidat pour réaliser ‘’l’épanouissement économique et social’’ de ses compatriotes

    Dakar, 21 août (APS) – Le journaliste Mamoudou Ibra Kane a fait une déclaration de candidature à l’élection présidentielle du 25 février prochain en promettant de mobiliser les moyens nécessaires à l’épanouissement économique et social des Sénégalais, ont annoncé plusieurs médias.

    ‘’Après concertation avec les membres du mouvement citoyen ‘Demain, c’est Maintenant’’, après des tournées auprès d’autorités religieuses et coutumières, mais aussi des échanges fructueux avec des compatriotes de toutes les couches de notre société, je déclare ma candidature à l’élection présidentielle du 25 février 2024’’, écrit Kane dans sa déclaration de candidature reçue à l’APS.

    ‘’J’ai pris cette décision avec gravité. Si je suis candidat, c’est parce que je suis en mesure d’apporter des solutions aux problèmes de notre Sénégal du temps actuel, confronté aux défis de l’emploi pour les jeunes, de la santé, de l’éducation, de l’agriculture, de l’élevage, de la pêche, de l’industrialisation…’’ ajoute-t-il.

    Dans ce texte intitulé ‘’Un président qui vous rassemble’’, l’ex-directeur général du groupe de presse privé E-Media Invest s’engage à mobiliser les moyens nécessaires à l’épanouissement économique et social de ses compatriotes. ‘’L’Etat que je dirigerai, si telle est votre volonté, mobilisera naturellement les moyens nécessaires à l’épanouissement économique et social de chacune et de chacun.’’

    ‘’J’aperçois, au loin, un horizon dégagé et un boulevard d’opportunités. Le métier de journaliste offre un privilège à nul autre pareil : celui de pouvoir écouter le pouls de ma société. Durant mes trente ans de carrière professionnelle, en témoin privilégié, j’ai écouté et j’ai entendu. J’ai vu et constaté. Ainsi, j’ai pris toute la mesure des difficultés que traverse notre cher Sénégal’’, a déclaré Mamoudou Ibra Kane.

    Il dit avoir refusé de ‘’continuer à rester un spectateur passif’’. ‘’C’est la raison de mon engagement. Je me sens pleinement concerné.’’

    ‘’Le Sénégal d’aujourd’hui et de demain a besoin d’être conduit par un président bâtisseur de progrès, d’espoir et d’espérance, un président porteur de paix et de joie’’, a-t-il écrit.

    Kane promet, s’il est élu à la présidence du Sénégal, d’être ‘’un président qui partage vos peines, un président qui rassemble, rassure et vous ressemble’’, également ‘’un président qui met réellement la patrie avant l’intérêt d’un parti’’.

    ‘’Je mettrai fin à toutes les formes de discrimination’’

    Mamoudou Ibra Kane estime que ‘’le management solitaire et autocratique est révolu’’. ‘’Si vous m’accordez vos suffrages, nous pourrons bâtir ensemble un autre Sénégal : un Sénégal inclusif, un Sénégal juste, un Sénégal de l’éthique et de l’équité, un Sénégal du pragmatisme, un Sénégal organisé et méthodique, un Sénégal du mérite récompensé.’’

    ‘’Je serai le président de la cohésion nationale. Un président qui rassemble…’’ affirme-t-il, s’engageant à ‘’restaurer l’image fissurée du Sénégal, naguère connu comme pays de tolérance et de cohésion’’. ‘’Je mettrai fin à toutes les formes de discrimination et de stigmatisation basées sur le sexe, sur l’âge, sur la race, sur la région, sur la religion, sur l’ethnie’’, promet le journaliste.

    Il dit aussi être déterminé à combattre la corruption au Sénégal. ‘’Nous combattrons la corruption sans faiblesse et sans pitié. Nous redresserons les torts et œuvrerons pour une société plus équitable, fondée sur la justice, la vérité, la réconciliation et l’espérance.’’

    ‘’Avec ‘Demain, c’est Maintenant’, la citoyenneté sera au début, au milieu et à la fin de notre projet de société et de notre offre programmatique qui repose sur 12 axes’’, poursuit-il.

    Il s’agit de ‘’la restauration des valeurs et [de] la responsabilité citoyenne’’, de ‘’la refondation des institutions’’, du ‘’renforcement de la démocratie et de l’État de droit’’, de ‘’la rectification des erreurs de nos gouvernants’’ et de ‘’la réduction du train de vie de l’État’’.

    ‘’La reprise en charge du devenir de la nation en intégrant davantage les générations futures dans la définition des politiques publiques et l’exploitation des ressources nationales’’ fait partie des 12 axes de sa gestion, de même que ‘’le respect de la chose publique, ce bien commun’’.

    ‘’La revalorisation du secteur privé, la réorganisation du secteur informel, la résolution de la problématique de l’emploi des jeunes ; le renforcement de l’industrialisation du Sénégal’’ et ‘’la réappropriation de nos produits locaux’’ figureront dans les priorités du gouvernement qu’il va constituer en cas de succès, écrit-il.

    Diplômé du Centre d’études des sciences et techniques de l’information de l’université Cheikh-Anta-Diop de Dakar, Mamoudou Ibra Kane est une figure majeure de l’audiovisuel sénégalais. Il a exercé le métier de journaliste dans les plus grands groupes de la presse privée du pays. Présentateur vedette de la radio Wal Fadjri, il en démissionne au début des années 2000 pour prendre en main la direction de la Radio Futurs Médias.

    Directeur général du groupe Futurs Médias, créé par le chanteur Youssou Ndour, ministre, conseiller du président de la République, il est devenu administrateur du groupe E-Media Invest. Il s’est démis de ses fonctions pour présenter sa candidature à l’élection présidentielle, sous la bannière du mouvement ‘’Demain, c’est Maintenant’’.

    ESF/ADC

  • MONDE-AFRIQUE-ECONOMIE-MEDIAS / Au forum des médias des BRICS, Cheikh Tidiane Gadio plaide pour la formation de grands blocs régionaux en Afrique

    MONDE-AFRIQUE-ECONOMIE-MEDIAS / Au forum des médias des BRICS, Cheikh Tidiane Gadio plaide pour la formation de grands blocs régionaux en Afrique

    Johannesburg, 19 août (APS) – L’ancien ministre sénégalais des Affaires étrangères Cheikh Tidiane Gadio a plaidé, samedi, à Johannesburg, au 6e forum des médias des BRICS, pour la  formation de grands blocs régionaux en Afrique, invitant la République populaire de Chine à encourager les Etats du continent à aller vers cette dynamique.

    ‘’Concernant notre opinion personnelle, sans faire de l’ingérence, la Chine devrait encourager ses partenaires africains à s’engager résolument dans la construction de grands blocs régionaux (…) je suis convaincu que l’émiettement de nos Etats et la balkanisation de nos peuples dans 54 Etats va plomber tous les efforts des Africains eux-mêmes et ceux de leurs plus grands partenaires et amis’’, a déclaré Cheikh Tidiane Gadio en introduisant une communication intitulée ‘’L’Afrique face aux défis des partenariats innovants’’.

    S’exprimant devant quelque 200 participants-dirigeants de médias, journalistes, experts, ministres, homme d’affaires, etc-, M. Gadio, ministre des Affaires étrangères du Sénégal de 2000 à 2009, a estimé que ‘’54 Etats africains, c’est une compétition ruineuse et paralysante depuis les indépendances des années 60’’.

    ‘’Le résultat, selon le député à l’Assemblée nationale, est là : zéro pays africain émergent. Et pourtant en 1960, la Chine et beaucoup de pays asiatiques comme l’Afrique, affrontaient les souffrances infligées aux peuples du Tiers-Monde par le sous-développement : famines régulières, malnutrition, analphabétisme, absence d’infrastructures de base, de structures de santé, d’éducation, conflits internes, guerres, etc.’’.

    Cheikh Tidiane Gadio a relevé que ‘’tous les grands pays asiatiques ou toutes les nations millénaires ou pluri-séculaires asiatiques sont des World global players ou des nations sur la voie d’une émergence indéniable’’.

    L’Afrique, quant à elle, déplore-t-il, ‘’restée divisée, affaiblie, et livrée à des partenaires plus puissants, mieux organisés’’.

    Autant ‘’la Chine soutient l’Afrique aux Nations Unies et vice- versa, autant en puissance amie’’,  Pékin ‘’devrait encourager les États Africains à se regrouper et à bâtir des Unions politiques et économiques crédibles, viables et fortes’’, a-t-il estimé.

    Selon lui, ‘’c’est l’intérêt de la Chine de parler à une entité regroupant les 15 Etats de la CEDEAO: 400 millions d’habitants, 5 millions de km2, d’immenses ressources en pétro-gaz, café, cacoa, or, diamant, bauxite, fer et d’autres minerais dont l’Uranium (…)’’.

    ‘’En plus de toutes ces ressources abondantes, l’espace CEDEAO comme les autres régions de l’Afrique, détient la ressources la plus précieuse à nulle autre pareille : la ressource Jeunesse. Près de 300 millions de jeunes sur une population de 400 millions d’habitants’’, a dit l’ancien ministre, soulignant que ces observations étaient également valables pour la SADC (Communauté de développement des Etats de l’Afrique australe).

    Selon Cheikh Tidiane Gadio, ‘’une CEDEAO transformée en une fédération des Etats de l’Afrique de l’Ouest pourrait recevoir des méga-projets infrastructurels et autres dans le cadre des immenses chantiers des routes de la soie’’.

    Il estime que ‘’parler à cinq interlocuteurs africains représentant des fédérations régionales fortes serait plus bénéfique et plus efficace que de parler à 54 Etats qui sont presque tous encore en friche et qui ont des besoins similaires’’.

    OID/ASG

  • MONDE-AFRIIQUE-ECONOMIE-MEDIAS / Le 6e Forum des médias des BRICS s’ouvre ce samedi à Johannesburg

    MONDE-AFRIIQUE-ECONOMIE-MEDIAS / Le 6e Forum des médias des BRICS s’ouvre ce samedi à Johannesburg

    De l’envoyé spécial de l’APS, Ousmane Ibrahima Dia

    Johannesburg, 19 août (APS) – Le 6e Forum des médias des BRICS (Brésil, Russie, Inde, Chine, Afrique du Sud) s’ouvre ce samedi à Johannesburg en présence des dirigeants et journalistes des médias des cinq pays et de nombreux invités venus du continent africain.

    Ce 6e forum dont le thème est ‘’Les BRICS et l’Afrique : Renforcer le dialogue médiatique pour un avenir partagé et impartial’’ se tient en prélude du sommet des BRICS qu’abrite l’Afrique du Sud.

    Les BRICS est l’acronyme pour désigner l’Alliance Brésil, Russie, Inde, Chine et Afrique du Sud, cinq économies émergentes qui entendent peser sur l’échiquier mondial.

    Le sommet se tient en Afrique du Sud du 22 au 24 août sur le thème : ‘’ Les BRICS et l’Afrique ».

    L’agenda du forum des médias prévoit une cérémonie d’ouverture ponctuée par les prises de parole du ministre Fu Hua, président exécutif du BRICS Media Forum et président de l’agence de presse Xinhua, du ministre de la Culture et du Tourisme de Chine, Hu Heping, de Dakota Legoete, membre du comité exécutif de l’ANC.

    Interviendront également Andrey Kondrashov, directeur général de l’agence TASS, (Russie), Hélio Doyle, président de Empresa Brasil de Comunicação (Brésil), Dmitrii Gornostaev, rédacteur en chef adjoint de Sputnik International News Media (Russie), Srinivasan Ramani, rédacteur en chef adjoint de The Hindu (Inde), Alexey Nikolov, directeur général de Russia Today, (Russie), entre autres.

    Les organisateurs annoncent une intervention de Cheikh Tidiane Gadio, ancien ministre des Affaires étrangères du Sénégal, Président de l’Institut des Stratégies Panafricaines.

    Durant deux jours, les participants aborderont à travers différents panels le rôle des médias dans la formation d’un nouvel ordre mondial, le rôle des médias dans le développement de l’Afrique et l’apport des médias dans le développement d’une économie verte.

    Le Forum des médias des BRICS, proposé par l’Agence de presse chinoise Xinhua, a été lancé conjointement en 2015 par les principaux médias du Brésil, de Russie, d’Inde, de la Chine et d’Afrique du Sud.

    Le 5e Forum avait lancé un plan d’actions 2022-2023, lequel exhortait les médias des 5 pays à ‘’jouer leur rôle en tant que ponts pour générer une synergie forte afin d’assurer un partenariat de haute qualité des BRICS et de renforcer le mécanisme des BRICS dans toute la mesure du possible’’.

    OID/ASG

  • SENEGAL-SOCIETE-ECONOMIE  / Voici le nouveau décret fixant le SMIG et le SMAG

    SENEGAL-SOCIETE-ECONOMIE / Voici le nouveau décret fixant le SMIG et le SMAG

    REPUBLIQUE DU SENEGAL

    Un Peuple – Un But – Une Foi

    Décret n° 2023-1710 fixant le salaire minimum interprofessionnel garanti (SMIG) et le salaire minimum agricole garanti (SMAG)

    LE PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE,

    VU la Constitution ;

    VU la loi n° 97-17 du 1 décembre 1997 portant Code du Travail, notamment en son article L. 109, modifiée ;

    VU le décret n° 2022-1774 du 17 septembre 2022 portant nomination du Premier Ministre ;

    VU le décret n° 2022-1775 du 17 septembre 2022 portant nomination des ministres et fixant la composition du Gouvernement ;

    VU le décret n° 2022-1777 du 17 septembre 2022 portant répartition des services de l’Etat et du contrôle des établissements publics, des sociétés nationales et des sociétés à participation publique entre la Présidence de la République, la Primature et les ministères ;

    VU le décret n° 2022-1803 du 26 septembre 2022 relatif aux attributions du Ministre du Travail, du Dialogue social et des Relations avec les Institutions ;

    SUR le rapport du Ministre du Travail, du Dialogue social et des Relations avec les Institutions,

    DECRETE : Article premier. – Le taux horaire du salaire minimum interprofessionnel garanti (SMIG) des travailleurs relevant des professions soumises au régime de la durée légale hebdomadaire de travail de quarante heures est fixé à 370,526 francs CFA.

    Article 2. – Le salaire minimum garanti des travailleurs relevant des entreprises agricoles et assimilées est fixé au taux forfaitaire horaire de 236,865 francs CFA.

    Article 3. Entrent dans le décompte du salaire minimum garanti, les avantages en nature ayant le caractère de complément de salaire, mais en sont exclues les sommes versées à titre de majoration pour heures supplémentaires ou de remboursement de frais.

    Article 4. Lorsque la fourniture de la ration journalière de vivres est assurée au travailleur, en application des dispositions de l’article L.107 du Code du Travail, par les soins de l’employeur, celui-ci pourra retenir sur sa paie, à titre de remboursement du coût de cette nourriture:

    – pour la ration journalière, une somme, pour la journée de travail, équivalant au maximum à deux (2) fois le taux horaire minimum agricole garanti ;

    –  pour un seul repas, une somme, par journée de travail, équivalant au maximum à une (1) fois le taux horaire minimum agricole garanti.

    Article 5. – Sont abrogées toutes dispositions contraires au présent décret et notamment le décret n° 2019-103 du 16 janvier 2019 fixant les salaires minima interprofessionnel et agricole garantis.

    Article 6. Les dispositions du présent décret prennent effet à compter du 1er juillet 2023.

    Article 7.- Le Ministre des Finances et du Budget et le Ministre du Travail, du social et des Relations avec les Institutions sont chargés, chacun en ce qui le concerne, de l’exécution du présent décret qui sera publié au Journal officiel.

    Fait à Dakar, le 07 août 2023

    *Le document a été signé, naturellement, par le Président de la République, Macky SALL, et le Premier Ministre, Amadou BA. Mais des difficultés techniques nous empêchent de reproduire leur signature.

  • SENEGAL-JUSTICE-POLITIQUE / L’administration des prisons assure offrir une bonne prise en charge médicale aux détenus en grève de la faim, dont Ousmane Sonko

    SENEGAL-JUSTICE-POLITIQUE / L’administration des prisons assure offrir une bonne prise en charge médicale aux détenus en grève de la faim, dont Ousmane Sonko

    Dakar, 18 août (APS) – La direction générale de l’administration pénitentiaire sénégalaise assure avoir pris « toutes les dispositions nécessaires » pour offrir « une meilleure prise en charge médicale » aux prisonniers Mouhamadou Samba Djim, dit Hannibal, Cheikh Bara Ndiaye et Ousmane Sonko.

    Ces mesures ont été prises « avec le concours des services de santé de l’hôpital Principal de Dakar », où ils ont été admis.

    « À la date du 18 août 2023, ils sont au nombre de trois au service de réanimation de l’hôpital Principal de Dakar », précise un communiqué du service de communication de la direction générale de l’administration pénitentiaire.

    La même source « tient à préciser que toutes les dispositions nécessaires sont prises, avec le concours des services de santé de l’hôpital principal de Dakar, pour offrir aux malades une meilleure prise en charge médicale ».

    Mouhamadou Samba Djim, incarcéré à la prison de Rebeuss, à Dakar, depuis le 14 février, a entamé une grève de la faim, le 28 juillet, selon le communiqué.

    « Il a été transféré, le 10 août 2023, au service de réanimation de l’hôpital Principal de Dakar, après un malaise constaté à l’infirmerie de l’établissement pénitentiaire », lit-on dans le texte.

    Surnommé Hannibal, Mouhamadou Samba Djim est un Sénégalais qui vivait au Canada, selon plusieurs médias.

    Il est présenté également comme un militant de Pastef-Les patriotes, le parti d’Ousmane Sonko, dont le ministre de l’Intérieur, Antoine Diome, a annoncé la dissolution, le 31 juillet dernier.

    M. Djim est accusé d’avoir commis des actes de nature à occasionner des troubles politiques graves.

    Cheikh Bara Ndiaye, placé en détention depuis le 9 juin, est « affaibli par un refus de s’alimenter », affirme la direction générale de l’administration pénitentiaire.

    « Il sera transféré aux urgences de l’hôpital Principal de Dakar à la suite d’un malaise, le 4 août 2023 », ajoute-t-elle.

    Cheikh Bara Ndiaye, chroniqueur de la chaîne privée Walf TV, est accusé d’appel à l’insurrection et d’actes de nature à compromettre la sécurité publique.

    « Des mouvements insurrectionnels »

    L’opposant Ousmane Sonko, placé sous mandat de dépôt depuis le 31 juillet à la prison de Sébikhotane, dans la région de Dakar, présente « une faiblesse générale liée à son refus de s’alimenter », selon le communiqué de l’administration des prisons.

    « Il a été évacué le 6 août au pavillon Teranga de l’hôpital Principal de Dakar. À la suite d’un malaise survenu dans la nuit du 16 au 17 août 2023, aux environs 1 heure 42 minutes, il sera transféré au service de réanimation de l’hôpital Principal de Dakar », explique la même source.

    Le maire de Ziguinchor (sud), ancien député, a été arrêté le 28 juillet.

    Trois jours plus tard, il a été inculpé d’appel à l’insurrection, d’association de malfaiteurs, d’atteinte à la sûreté de l’État, de complot contre l’autorité de l’État.

    L’opposant, placé sous mandat de dépôt le 31 juillet, est également accusé par le parquet de Dakar d’actes et manœuvres de nature à compromettre la sécurité publique et à créer des troubles politiques graves, d’association de malfaiteurs en lien avec une entreprise terroriste et de vol.

    Le jour de son inculpation, le ministre de l’Intérieur, Antoine Diome, a annoncé la dissolution de son parti, Pastef-Les patriotes.

    « Pastef, à travers ses dirigeants et ses instances, a fréquemment appelé ses partisans à des mouvements insurrectionnels », a argué M. Diome, ce que les responsables de ladite formation politique et ses militants ne cessent de nier.

    M. Sonko s’était classé troisième à l’élection présidentielle de 2019, derrière l’ancien Premier ministre Idrissa Seck et Macky Sall, qui s’était fait réélire à l’issue de ce scrutin.

    Pastef-Les patriotes et ses alliés constituent l’un des principaux groupes parlementaires de la législature élue le 31 juillet 2022.

    ESF/BK