Catégorie : Politique

  • SENEGAL-SOCIETE-INITIATIVE   / Abdou Khadre Gaye lance le mouvement ‘’Taxaw, citoyens debout’’

    SENEGAL-SOCIETE-INITIATIVE   / Abdou Khadre Gaye lance le mouvement ‘’Taxaw, citoyens debout’’

    Dakar, 17 août (APS) – Le mouvement ‘’Taxaw, citoyens debout’’ a entamé ses activités pour ‘’travailler au renforcement du civisme et de la citoyenneté’’, ainsi qu’à ‘’l’assainissement des mœurs politiques’’ au Sénégal, a constaté l’APS, jeudi, à Dakar.

    ‘’‘Taxaw, citoyens debout’ est un mouvement dont la mission est de travailler au renforcement du civisme, de la citoyenneté et du patriotisme, à l’assainissement des mœurs politiques, à la bonne gouvernance et au raffermissement du processus démocratique’’, a déclaré son secrétaire national, Abdou Khadre Gaye, très connu du mouvement associatif à Dakar.

    Il donnait une conférence de presse marquant le lancement des activités de la nouvelle structure, laquelle va également encourager ‘’la participation citoyenne à la gestion des institutions et des biens publics’’.

    M. Gaye a évoqué, lors du lancement de ce mouvement, la nécessité pour les Sénégalais de se tenir debout et de s’occuper de leur pays. ‘’Il est temps pour nous de changer nos comportements et de développer le Sénégal’’, a-t-il dit après avoir parlé de la situation politique, économique et sociale du pays.

    ‘’Taxaw, citoyens debout’’ aura également pour mission d’‘’informer’’, d’‘’éduquer’’, de ‘’défendre’’ et d’‘’assister les populations’’, selon son leader.

    AN/ESF

  • SENEGAL-POLITIQUE-JUSTICE / Ousmane Sonko admis au service de réanimation de l’hôpital Principal, selon une source pénitentiaire

    SENEGAL-POLITIQUE-JUSTICE / Ousmane Sonko admis au service de réanimation de l’hôpital Principal, selon une source pénitentiaire

    Dakar, 17 août (APS) – L’opposant Ousmane Sonko a été admis jeudi matin au service de réanimation de l’hôpital Principal de Dakar, a confirmé à l’APS un  responsable de l’administration pénitentiaire.

    ‘’C’est vers 4 heures du matin qu’il a été admis’’ dans ledit service, a déclaré la même source, sous le sceau de l’anonymat, en confirmant une information des avocats de l’opposant.

    Ousmane Sonko, en grève de la faim depuis plusieurs jours, selon ses avocats et ses proches, a été admis en service de réanimation ‘’par mesure de prudence, pour éviter qu’il ne pique une crise de coma’’, a expliqué le responsable pénitentiaire.

    ‘’Il est faible parce qu’il ne mange pas depuis son arrestation et son incarcération à la prison de Sébikhotane. Par contre, il accepte les soins médicaux lorsqu’il est faible’’, a-t-il précisé.

    ‘’Il garde sa lucidité’’, a poursuivi la même source.

    Ousmane Sonko, maire de Ziguinchor (sud) et ancien député, a été arrêté le 28 juillet.

    Trois jours plus tard, il a été inculpé d’appel à l’insurrection, d’association de malfaiteurs, d’atteinte à la sûreté de l’État, de complot contre l’autorité de l’État.

    L’opposant placé sous mandat de dépôt le 31 juillet est également accusé par le parquet de Dakar d’actes et manœuvres de nature à compromettre la sécurité publique et à créer des troubles politiques graves, d’association de malfaiteurs en lien avec une entreprise terroriste et de vol.

    Le jour de son inculpation, le ministre de l’Intérieur, Antoine Diome, a annoncé la dissolution de son parti, Pastef-Les patriotes.

    ‘’Pastef, à travers ses dirigeants et ses instances, a fréquemment appelé ses partisans à des mouvements insurrectionnels’’, a argué M. Diome, ce que les responsables de ladite formation politique et ses militants ne cessent de nier.

    M. Sonko est classé troisième à l’élection présidentielle de 2019, derrière l’ancien Premier ministre Idrissa Seck et Macky Sall, qui s’est fait réélire.

    Pastef-Les patriotes et ses alliés constituent l’un des principaux groupes parlementaires de la législature élue le 31 juillet 2022.

    FD/ESF/AKS

  • SENEGAL-AFRIQUE-POLITIQUE / L’ambassadeur du Gabon évoque les enjeux des élections générales du 26 août

    SENEGAL-AFRIQUE-POLITIQUE / L’ambassadeur du Gabon évoque les enjeux des élections générales du 26 août

    Dakar, 17 août (APS) – L’enjeu principal des élections générales du 26 août au Gabon réside dans le choix donné aux citoyens de choisir librement leur président de la République, députés, et maires dans un processus électoral apaisé et inclusif, a soutenu l’ambassadeur du Gabon au Sénégal, Régis Onanga Ndiaye.

    ‘’L’enjeux principal est le choix démocratique qui est donné aux citoyens gabonais de choisir librement leur président de la République, ainsi que des députés et maires dans un processus électoral apaisé, inclusif et crédible, pour 19 candidats en lice pour la présidentielle, y compris le président sortant, Ali Bongo Ondimba’’, a déclaré le diplomate dans une interview publiée jeudi par Le Soleil.

    Il a expliqué que cela était sous-tendue par un ‘’pacte social républicain’’.

    ‘’ C’est un pacte de solidarité qui renforce les liens entre tous les gabonais et gabonaises, notre unité nationale, en même temps qu’un pacte de leadership qui réitère notre ambition d’être un pays pionnier et exemplaire dans le concert des nations’’, a expliqué l’ambassadeur gabonais.

    Régis Onanga Ndiaye a ainsi évoqué la mise en œuvre par le biais des élections générales, des décisions consensuelles issues des consultations politiques de février 2023.

    Elles visaient, ‘’à rétablir le scrutin uninominal majoritaire à un tour pour la présidentielle, les législatives, les municipales et de faire coïncider le calendrier électoral de tous ces scrutins puis en réduisant la durée du mandat présidentiel de sept à cinq ans.

    ‘’Le dernier enjeu, le plus important de mon point de vue, est la préservation de la paix, de la stabilité et de la sécurité’’, a-t-il estimé.

    MFD/AKS

  • SENEGAL-MEDIAS-JUSTICE / Le journaliste Abdou Khadre Sakho libéré, l’affaire classée sans suite (syndicat)

    SENEGAL-MEDIAS-JUSTICE / Le journaliste Abdou Khadre Sakho libéré, l’affaire classée sans suite (syndicat)

    Dakar, 16 août (APS) – Le journaliste Abdou Khadre Sakho, du site d’information Senego, arrêté pour diffusion de fausses nouvelles, actes et manœuvres de nature à jeter le discrédit sur les institutions, a été libéré mercredi soir et son dossier judiciaire ‘’classé sans suite’’, a déclaré à l’APS le secrétaire général du Synpics, Ahmadou Bamba Kassé.

    Sakho avait été arrêté lundi dernier à la suite d’une audition menée par la Division des investigations criminelles.

    Il lui était reproché d’avoir écrit et publié sur le site Senego un article faisant état de ‘’négociations souterraines’’ en vue de la libération de l’opposant Ousmane Sonko.

    ‘’Abdou khadre Sakho est libre, l’affaire a été classée sans suite’’, a dit Kassé à l’APS, confirmant une information publiée par le Synpics sur sa page Facebook.

    ‘’Le jeune reporter […] ne sera [auditionné] ni par le procureur ni par un magistrat instructeur’’, écrit le Synpics, le Syndicat des professionnels de l’information et de la communication du Sénégal.

    Plusieurs associations de professionnels des médias, dont le Conseil pour l’observation des règles d’éthique et de déontologie dans les médias au Sénégal, dénonçaient depuis lundi son arrestation et réclamaient sa libération.

    Mercredi, quelques heures avant sa libération, la Convention des jeunes reporters du Sénégal avait demandé aux autorités concernées, ‘’si elles estiment que [le journaliste] a commis un acte susceptible de poursuites judiciaires, de lui accorder la clémence’’.

    AN/ESF/MTN

  • SENEGAL-GOUVERNANCE / Une convention de partenariat signée pour le renforcement des compétences des collectivités territoriales sénégalaises

    SENEGAL-GOUVERNANCE / Une convention de partenariat signée pour le renforcement des compétences des collectivités territoriales sénégalaises

    Dakar, 16 août (APS) – Le Centre national de la fonction publique locale et de la formation (CNFPLF) a signé avec le Campus franco-sénégalais (CFS) en vue du « renforcement des compétences des collectivités territoriales » sénégalaises, a-t-on appris mercredi des deux partenaires.

    « Une étape cruciale pour le développement local durable a été franchie aujourd’hui avec la signature solennelle d’une convention-cadre de partenariat entre […] le Centre national de la fonction publique locale et de la formation et le Campus franco-sénégalais. Cette alliance marque un tournant décisif pour les collectivités territoriales sénégalaises », affirment le CNFPLF et le CFS dans un communiqué conjoint.

    L’accord a été signé lundi dernier par Abdou Khadre Ndiaye, le directeur général du CNFPLF, et le professeur Serigne Maguèye Guèye, le directeur général du CFS, selon le texte.

    Par cet accord, les deux parties « réaffirme[nt] leur engagement résolu envers […] le renforcement des compétences des collectivités territoriales du Sénégal ».

    « Fruit d’une réflexion approfondie, cette collaboration stratégique s’articule autour de la création d’une synergie dynamique pour appuyer les collectivités territoriales », ajoute le communiqué.

    « Le partenariat officiellement scellé […] résulte de discussions fructueuses et d’efforts coordonnés entre les deux institutions », soulignent le CNFPLF et le CFS.

    Ils expliquent que « ce partenariat […] concerne trois axes majeurs de collaboration.

    « En premier lieu, il vise à renforcer les compétences des acteurs locaux, avec des programmes de formation spécialement conçus pour répondre aux besoins des collectivités territoriales. Ces programmes fourniront aux élus et aux acteurs territoriaux les connaissances et compétences essentielles à une gestion publique efficace en mettant l’accent sur le développement local et durable », précise les deux partenaires.

    « Deuxièmement, ajoutent-ils, il favorise la recherche appliquée et l’innovation, à travers le développement de solutions novatrices face aux défis spécifiques des collectivités territoriales, afin de proposer des réponses concrètes et pratiques aux enjeux spécifiques auxquels ces collectivités sont confrontées ».

    Le CNFPLF et le CFS affirment enfin que « le partenariat a pour objectif d’accompagner les collectivités territoriales dans la planification de projets de développement local durable à long terme en leur fournissant une expertise académique et technique ».

    ESF/MTN

  • SENEGAL-POLITIQUE-JUSTICE / Un militant de l’ex-parti PASTEF arrêté à l’AIBD pour ‘’offense au chef de l’Etat’’ (source policière)

    SENEGAL-POLITIQUE-JUSTICE / Un militant de l’ex-parti PASTEF arrêté à l’AIBD pour ‘’offense au chef de l’Etat’’ (source policière)

    Dakar, 16 août (APS) – Léon Gningue, un militant de l’ex parti Pastef-Les Patriotes, a été arrêté mardi à l’aéroport international Blaise Diagne de Diass par des éléments de la Division des investigations criminelles (DIC), a appris l’APS de source policière.

    Il est reproché à M. Gningue des publications « assimilables à une offense au chef de l’Etat » sur ses comptes sociaux, précise la même source.

    Elle ajoute que Léon Gningue est également poursuivi pour « actes et manœuvres de nature à jeter le discrédit sur les institutions ».

    Léon Gingue, responsable de l’ex PASTEF dans la commune de Ndiaganiao, dans le département de Mbour (Thiès, ouest), est en train d’être auditionné à la Division des investigations criminelles.

    L’opposant Ousmane Sonko a été inculpé le 29 juillet dernier pour appel à l’insurrection, atteinte à la sûreté de l’État, association de malfaiteurs en lien avec une entreprise terroriste, complot contre l’autorité de l’État, actes visant à compromettre la sécurité publique et à créer des troubles politiques graves et vol.

    Il avait été condamné début juin à deux ans de prison pour corruption de la jeunesse dans le procès pour viol l’opposant à Adji Sarr, ex-employée d’un salon de massage dakarois.

    En mai, il avait écopé de six mois de prison avec sursis à l’issue d’un procès pour diffamation.

    MTN/ASG

  • SENEGAL-CUBA-DIPLOMATIE / La diplomatie cubaine célèbre ses 49 ans de relations bilatérales avec Dakar

    SENEGAL-CUBA-DIPLOMATIE / La diplomatie cubaine célèbre ses 49 ans de relations bilatérales avec Dakar

    Dakar, 12 août (APS) – Le 49e anniversaire de l’établissement des relations diplomatiques entre Cuba et le Sénégal a été célébré samedi en présence de membres de la mission diplomatique cubaine à Dakar et de fonctionnaires sénégalais dont le travail contribue au raffermissement des relations bilatérales, a constaté l’APS.

    La rencontre a eu pour cadre le restaurant du Phare des Mamelles, orné pour l’occasion de drapeaux des deux pays et d’œuvres plastiques marquant l’histoire contemporaine du pays de Fidel Castro.

    Sur le parvis du lieu de célébration trône, hissée sur un support, une copie du document qui avait été signé en 1974 par les représentants des deux pays, notamment les diplomates, Médoune Fall et Ricardo Alarcon, représentants à l’époque du Sénégal et de Cuba aux Nations unies.

    L’ambassadeur de Cuba au Sénégal, Maydolis Sosa Hilton a salué la présence de ses invités à une date aussi importante, les exhortant « à continuer à œuvrer au renforcement des liens dans les domaines qu’ils exercent avec professionnalisme et esprit de collaboration ».

    La diplomate a particulièrement insisté sur l’appui des fonctionnaires du ministère des Affaires étrangères et des Sénégalais de l’extérieur, « des interlocuteurs directs dans les rencontres officielles pour évaluer des agendas et des intérêts entre les deux gouvernements et leurs ministères des Affaires étrangères respectifs ».

    La représentante de Cuba au Sénégal n’a pas manqué de saluer le rôle joué par les institutions culturelles dans la réalisation des objectifs de travail, tels que la célébration d’événements importants dans la vie et l’histoire de Cuba.

    « Sans leur soutien, nous n’aurions pas pu rendre hommage au héros national cubain José Martí, ni célébrer la journée de la culture cubaine, pour ne citer que deux des raisons les plus significatives de la célébration des ressortissants de la plus grande des Antilles », a-t-elle indiqué.

    Maydolis Sosa Hilton a dans le même temps magnifié la visite du ministre sénégalais de la Culture, Aliou Sow, à Cuba, à l’occasion de la Foire international du Livre de La Havane.

    AKS/MTN

  • SENEGAL-PRESSE-REVUE / Les journaux se font l’écho d’un projet avorté « d’attaque au cocktail Molotov »

    SENEGAL-PRESSE-REVUE / Les journaux se font l’écho d’un projet avorté « d’attaque au cocktail Molotov »

    Dakar, 12 août (APS) – L’écrasante majorité des quotidiens reçus samedi à l’Agence de presse sénégalaise, traite en priorité d’un projet avorté d’attaque au cocktail Molotov d’envergure à Dakar et sa banlieue.

    « Dakar frôle l’enfer », titre le journal Bés Bi le jour au sujet d’un projet d’attaque au cocktail Molotov. Le journal qui retrace le « film d’une attaque spectaculaire », insiste sur un projet de grande envergure minutieusement par des individus armés de cocktails Molotov que la Sûreté urbaine a déjoué.

    « Un groupe de personnes dont le cerveau a été arrêté. Il avait pour cibles plusieurs quartiers de Dakar dont le centre-ville de la capitale, Pikine, Yoff, Keur Mbaye Fall, Parcelles assainies, la VDN, l’autoroute à péage et d’autres endroits stratégiques », rapporte la publication.

    « La police arrête une dizaine de personnes dans un projet d’actes terroristes », signale le journal Enquête. Traitant un communiqué du Bureau des relations publiques de la Police, le journal fait état de l’arrestation d’un groupe de personnes qui allait « perpétrer des actes terroristes à Dakar ».

    Ce qui fait dire au journal le Quotidien que la Sûreté urbaine a tout simplement « déjoué un attentat à Dakar ». Le journal du groupe A  venir communication explique que les 11 personnes logeaient à Sam Notaire dans la banlieue dakaroise. « Il leur est reproché d’avoir voulu poser des actes terroristes », précise le journal.

    Le Soleil qui parle « d’actes assimilables à du terrorisme », va plus loin en informant que les personnes interpelées sont passés aux aveux en balançant deux maires.

    « La sûreté urbaine a démantelé des groupes de plus d’une vingtaine d’individus qui ont mouillé deux maires de communes de Dakar », écrit le Soleil.

    « Deux semaines après les menées subversives qui ont ensanglanté Dakar et Ziguinchor, les forces de défense et de sécurité, n’ont pas lâché prise dans leur traque d’individus ayant posé des actes de terrorisme (…) les meneurs de cette bande neutralisée, étaient en intelligence avec des hommes politiques », rapporte le Soleil.

    Le journal l’Observateur qui juge que les aveux sont « terrifiants », explique que les personnes arrêtées faisaient partie d’une « dizaine de cellules secrètes qui entrevoyaient des attaques dans divers points de Dakar (…) ces responsables de cellules secrètes ont été arrêtés et placés sous mandat de dépôt avec un arsenal de pièces à conviction », informe l’Observateur.

    Il y a deux semaines, un cocktail Molotov a été lancé contre un minibus transportant des passagers entre Kounoune et Colobane, dans la région de Dakar. Il avait fait deux morts et cinq blessés.

    MTN

  • SENEGAL-POLITIQUE / les conseillers municipaux de Pastef-les Patriotes ont décliné les postes proposés (Barthélémy Dias)

    SENEGAL-POLITIQUE / les conseillers municipaux de Pastef-les Patriotes ont décliné les postes proposés (Barthélémy Dias)

    Dakar, 10 août (APS) – Les conseillers municipaux du parti d’opposition Pastef-les Patriotes, dissout récemment, n’ont pas été évincés mais ont décliné les propositions qui leur ont été faites dans le bureau municipal, a indiqué jeudi le maire de la ville de Dakar, Barthélémy Dias.

    Cette nouvelle élection est une décision de la Cour d’Appel qui a demandé de reprendre le vote pour respecter la parité, a-t-il dit lors d’un point de presse sur l’installation du bureau municipal de la ville de Dakar et les polémiques qu’elle a occasionnées.

    Sur la première mouture des adjoints aux maires proposée, Mouhamed Moctar Magassouba et Nzalé Carméline Eva Kassoka de Pastef étaient respectivement à la place de sixième et de dix-septième adjoints au maire. Le bureau est composé de 19 membres.

     »Les collègues du Pastef ont décliné les propositions qui leur ont été faites. Ils ont refusé de siéger pour le compte et le nom du Pastef. Lors de l’installation du premier bureau, nous n’avons pas réussi à faire entrer la coalition BBY. Ces deux postes que nos amis du Pastef ont rejeté pour des raisons qui leur sont propres et je le répète nous respectons les procédures parce que nous sommes en politique », a dit le maire de Dakar, ajoutant que ce sont deux postes qui ont été  »donnés » aux coalitions Benno Bokk Yaakaar et et à Wàllu’’.

    ‘’Nous sommes là pour servir le peuple de Dakar. Nous avons pris l’option de servir le peuple de Dakar dans la solidarité mais aussi dans la responsabilité. Le conseil municipal de la ville de Dakar, c’est 100 conseillers municipaux. Il y a des partis qui n’ont qu’un seul conseiller et qui sont membres du bureau’’, a-t-il relevé.

    Barthélémy Dias a déploré  »les propos calomnieux » qui veulent faire croire à l’opinion publique qu’il a évincé les membres de Pastef, le parti de l’opposant de Ousmane Sonko. ‘’Il y a ce que je considère comme étant de la calomnie politique (…). On ne peut pas aujourd’hui, parce qu’on est dans une situation difficile, une injustice que nous avons vécu avant eux, une situation que nous avons connue avant eux’’, a-t-il regretté.

    FD/ADC

  • SENEGAL-POLITIQUE-PECHE / Saint-Louis : Anta Babacar Ngom promet de revoir les accords de pêche

    SENEGAL-POLITIQUE-PECHE / Saint-Louis : Anta Babacar Ngom promet de revoir les accords de pêche

    Saint-Louis, 10 août (APS) – Le leader de l’Alliance pour la relève citoyenne (ARC), Anta Babacar Ngom, candidate déclarée à la présidentielle de février 2024, ambitionne de revoir les accords de pêche avec l’Union européenne, lesquels, selon elle, ont surtout contribué à appauvrir les professionnels de la pêche.

    ‘’Ces accords ne profitent guère aux professionnels et il faut se demander à qui cela profite’’, a dit Mme Ngom au cours d’une rencontre d’échange avec les professionnels de la pêche à Guet-Ndar.

    Elle promet de revoir ces accords, estimant qu’ils ont surtout contribué à la raréfaction des ressources halieutiques et expliquent en partie le choix des jeunes d’embarquer sur les pirogues pour aller en Europe. ‘’Les jeunes n’ont plus d’activités car la ressource se fait rare et ils ne trouvent leur salut que dans ces voyages risqués’’, a dit le leader de l’ARC.

    A Guet-Ndar, Anta Babacar Ngom a rappelé les raisons qui l’ont poussée à entrer en politique. Elle estime que l’heure est venue de faire confiance aux jeunes et aux femmes afin de changer positivement ce pays qui regorge de ressources.

    Pour elle, à la prochaine présidentielle,  »les femmes ne vont élire personne d’autre qu’une de leurs sœurs ». Mme Ngom qui se définit comme une  »créatrice d’emplois », estime que l’heure est venue de faire confiance à ceux qui ont fait leurs preuves dans des secteurs d’activités économiques au Sénégal.

    ‘’Nous avons tout obtenu grâce à de multiples sacrifices et nous ne sommes pas nés avec une cuillère d’argent à la bouche’’, a-t-elle déclaré, avouant ‘’n’avoir connu l’électricité à la maison qu’à l’âge de douze ans’’.

    Elle a rendu hommage aux braves femmes évoluant dans le secteur de la transformation et a déploré le dénuement dans lequel elles travaillent. Anta Babacar Ngom a aussi plaidé pour des infrastructures de conservation du poisson pour leur faciliter la tâche.

    AMD/OID/ADC