Dakar, 9 août (APS) – Ngoné Mbengue, membre du mouvement Taxawou Sénégal, a été élue, mercredi, 1ère adjointe au maire de la ville de Dakar, en remplacement de Abass Fall du parti Pastef.
La tenue d’une nouvelle élection des adjoints au maire de la ville de Dakar fait suite à un arrêt de la Cour suprême invalidant le précédent scrutin qui n’avait pas respecté la parité.
Le vote se poursuit pour élire les autres adjoints au maire Barthélémy Toye Dias, membre de Taxawu Sénégal, le mouvement présidé Khalifa Sall.
L’ex-Pastef et Taxawu Sénégal avaient remporté ensemble la Ville de Dakar en janvier 2022 sous la bannière de la coalition de l’opposition Yewwi askan wi.
Le gouvernement a annoncé récemment la dissolution de Pastef après l’emprisonnement de son leader Ousmane Sonko pour, entre autres charges, »appel à l’insurrection »
Dakar, 8 août (APS) – Le président de la Guinée-Bissau, Umaro Sissoco Embaló, a nommé, lundi, une personnalité de l’opposition, Geraldo Martins, au poste de Premier ministre, ont annoncé plusieurs médias.
Le nouveau chef du gouvernement bissau-guinéen a été ministre des Finances, sous la présidence de José Mario Vaz (2014-2020).
Il est vice-président du PAIGC, le Parti africain pour l’indépendance de la Guinée et du Cap-Vert, principale formation politique de la coalition Pai-Terra Ranka (opposition).
Cette coalition a obtenu la majorité absolue aux élections législatives du 4 juin dernier en faisant élire 54 des 102 députés du pays.
Le Madem, le parti du président de la République, n’a obtenu que 29 sièges.
Selon la Constitution bissau-guinéenne, le poste de Premier ministre revient au parti détenteur de la majorité des sièges à l’Assemblée nationale.
La nomination de Geraldo Martins à la tête du gouvernement ouvre une période de cohabitation dans ce pays d’Afrique de l’Ouest souvent confronté aux crises politiques.
M. Martins remplace Nuno Gomes Nabiam, qui était Premier ministre depuis l’arrivée d’Umaro Sissoco Embaló au pouvoir, en février 2020.
Dakar, 7 août (APS) – Le Sénégal ne peut pas accepter des entreprises terroristes qui visent à renverser l’ordre constitutionnel ou bien déstabiliser l’Etat, a déclaré lundi le ministre de la Justice Garde des Sceaux, Ismaïla Madior Fall, assurant que tous les moyens seront mis en œuvre pour traduire en justice les auteurs de l’attaque au cocktail molotov contre un bus à Yarakh.
»Les actes terroristes commis à Yarakh dénotent de la volonté criminelle de leurs auteurs. Tous les moyens seront mis en œuvre pour les traduire en justice (…). C’est un acte terroriste prévu par la législation (…). Le Sénégal ne peut pas accepter des entreprises terroristes qui visent à renverser l’ordre constitutionnel ou bien déstabiliser l’Etat », a-t-il dit.
Le ministre de la Justice animait une conférence de presse sur les actualités judiciaires.
Selon lui, »les actes terroristes sont des faits criminels pour les auteurs et leurs complices » comme prévu par ‘’la législation’’ sénégalaise.
Ces actes, a-t-il précisé, ‘’sont des faits qui font l’objet de condamnation pénale, notamment la réclusion criminelle à perpétuité’’.
Ismaïla Madior Fall a prévenu ceux qui seraient tentés de commettre de tels actes, avant d’appeler les Sénégalais « au calme et à la sérénité ».
Selon lui, ‘’le Sénégal est un Etat de droit, un Etat qui se caractérise par sa stabilité politique exemplaire ». »Le Sénégal est entré en démocratie avant bien des pays européens, des pays américains, c’est pays où l’Etat est fort, l’Etat est debout avec des institutions fortes », a-t-il encore soutenu.
Dakar, 7 août (APS) – Me Juan Branco, sous le coup d’une expulsion du territoire sénégalais, s’est illustré »ces derniers temps par des attaques contre l’Etat du Sénégal, contre ses institutions », a dit lundi, le ministre de la Justice, Garde des Sceaux.
»Il a été noté l’arrestation de Me Juan Branco qui s’est illustré ces derniers temps par des attaques contre l’Etat du Sénégal, contre ses institutions. Il a essayé d’expérimenter la théorie de la révolution et de l’insurrection au Sénégal en appelant les gens à casser », a notamment déclaré Ismaïla Madior Fall lors d’une conférence de presse.
L’avocat franco-espagnol Juan Branco, emprisonné à Dakar au cours de ce week-end, a été libéré lundi.
Le conseil d’Ousmane Sonko a été arrêté samedi en Mauritanie et envoyé à la prison de Rebeuss, dans la capitale sénégalaise.
Il a été mis sous contrôle judiciaire, avec un ordre d’expulsion vers la France.
Visé par un mandat d’arrêt international émis par la justice sénégalaise, l’avocat franco-espagnol séjournait à Dakar au moins depuis dimanche 30 juillet.
Ce jour-là, il est intervenu à une conférence de presse des avocats d’Ousmane Sonko, près du centre-ville de Dakar, avant d’être emmené par ses ‘’gardes du corps’’.
Arrêté en Mauritanie, samedi, près de la frontière avec le Sénégal, il a été auditionné par la Division des investigations criminelles, un démembrement de la police sénégalaise.
Me Branco a ensuite été inculpé d’appel à l’insurrection, de diffusion de fausses nouvelles, d’actes et manœuvres de nature à compromettre la sécurité publique ou à occasionner des troubles graves.
Le mandat d’arrêt le concernant avait été émis après qu’il a annoncé avoir déposé une plainte en France et une demande d’enquête à la Cour pénale internationale, à La Haye, contre Macky Sall et d’autres personnalités sénégalaises.
Il a effectué ces démarches à la suite des violences survenues au Sénégal après la condamnation de son client à deux ans de prison ferme pour ‘’corruption de la jeunesse’’, en juin dernier.
Le ministre de la Justice a indiqué que »sur la base de ces infractions, un mandat d’arrêt international a été délivré par un juge d’instruction à son encontre pour les faits d’insurrection, d’actes de nature à troubler la sécurité publique et parfois même des appels à l’insurrection pour renverser l’ordre constitutionnel ».
Malgré ces charges qui pèsent sur lui, l’avocat franco-espagnol est entré sur le territorial sénégalais de façon ‘’irrégulière’’ et voulait en ressortir de la même manière, a relevé Ismaïla Mador Fall.
»Du fait du succès de la coopération policière internationale, il a été appréhendé en Mauritanie et remis aux autorités policières du Sénégal. Il a été conduit à la maison d’arrêt et de correction de Rebeuss. Il a été présenté à un juge d’instruction », a-t-il expliqué.
Avec son arrestation, le juge d’instruction a exécuté le mandat d’arrêt international délivré contre Me Juan Branco, selon le Garde des Sceaux.
‘’Une fois qu’on l’arrête, le mandat d’arrêt a rempli sa fonction (…). Le juge l’a inculpé et lui a accordé la liberté provisoire’’, a-t-il dit.
Le ministre de la Justice a rappelé que l’avocat pouvait rester dans les liens de la détention pour les besoins de l’information judiciaire et que cela pouvait même dépasser 6 mois. Mais le juge d’instruction »a souverainement décidé de l’inculper et de lui accorder la liberté provisoire ».
Il a assuré que le ministère public ne s’est pas opposé à cette décision du juge parce que l’avocat »n’est pas ressortissant sénégalais; il n’a pas la nationalité sénégalaise; il a sa famille; il a sa profession ».
M. Fall a indiqué que dans le cadre des accords de coopération judiciaire entre la France et le Sénégal, Me Juan Branco pourrait être condamné et incarcéré dans son pays.
‘’Nous pouvons à tout moment coopérer avec la France lorsqu’il y a un besoin d’administration de la justice; il n’y avait pas donc de raison de le garder dans les liens de la détention mais il reste sous contrôle judiciaire c’est à dire que la procédure de l’information judiciaire continue », a-t-il fait valoir.
Ismaïla Madior Fall a annoncé que l’avocat sénégalais Me Babacar Ndiaye, soupçonné d’avoir aidé M. Branco durant son séjour au Sénéga, a lui aussi bénéficié d’une liberté provisoire et placé sous contrôle judicaire.
Il en est de même pour son acolyte Me Babacar Ndiaye arrêté pour ‘’une éventuelle complicité’’ avec l’avocat franco-espagnol. ‘’Il bénéficie d’une liberté provisoire et il est sous contrôle judiciaire’’, a renseigné le professeur Fall.
Dakar, 7 août (APS) – L’opposant Ousmane Sonko transféré de la prison de Sébikhotane à l’hôpital Principal de Dakar à la suite d’une détérioration de son état de santé liée à la grève de la faim qu’il a entamée depuis son incarcération, »se porte mieux », a assuré le ministre de la Justice, Ismaïla Madior Fall.
« Tout se passe bien, il n y a pas de danger (….). Ousmane Sonko est admis à l’hôpital principal (…) à son arrivée, il a reçu des soins se porte mieux à la suite de cela », a t-il déclaré lors d’une conférence de presse.
Selon lui, »il résulte des compte-rendu de l’administration pénitentiaire que le samedi matin, Ousmane Sonko a pris son petit déjeuner. Il aurait donc interrompu sa grève de la faim et que dans la plupart des prisons aussi, ceux qui sont en grève de la faim ont arrêté leur grève de la faim ».
Le ministre de la Justice a indiqué qu’à »la suite des dernières arrestations que nous avons connues, il y a eu dans les établissements pénitenciers du Sénégal, un mot d’ordre de grève de la faim, une diète comme on l’appelle qui a été émis ».
Il a rappelé que la grève de la faim peut être »totale » ou »partielle ».
»En cas de grève de la faim totale, on ne mange pas, on ne boit pas et on ne prend pas aussi aucune substance artificielle qui peut soutenir l’organisme. (….) Il y a la grève partielle, c’est à dire qu’on ne s’alimente pas, mais on boit de l’eau pour que le corps ne se déshydrate pas. C’est l’option de la grève de la faim de la plupart des pensionnaires des établissements pénitentiaires du Sénégal », a expliqué Ismaïla Madior Fall.
Selon lui, Ousmane Sonko ne mangeait pas mais buvait de l’eau depuis qu’il a entamé sa grève de la faim, le 31 juillet.
Il a déploré »les tentatives de désinformation » de l’opinion nationale sur l’état de santé du responsable politique.
»Je vois dans des réseaux sociaux des militants de son parti qui disent qu’il est mal en point (…). Donc c’est un fake. Il n’est pas malade. Il est bien suivi dans un centre où il y a un plateau technique pour assurer correctement sa prise en charge sanitaire », a-t-il assuré.
Il a signalé que d’autres détenus admis au Pavillon spécial de l’hôpital LeDantec ont pour l’essentiel arrêté leur grève à l’exception du journaliste Pape Alé Niang.
»’Pape Alé Niang continue sa grève de la faim. Tous les pensionnaires de l’hôpital acceptent les soins et se portent mieux mais lui n’accepte pas les soins », a déclaré M. Fall qui rappelle que ce choix peut avoir »des conséquences dommageables ».
Malgré ce refus, »l’hôpital assure un suivi et un contrôle réguliers sur son état », a dit le ministre de la Justice.
L’opposant Ousmane Sonko, leader de Pastef-Les Patriotes, a été inculpé, le 31 juillet, et placé sous mandat de dépôt pour appel à l’insurrection, association de malfaiteurs, atteinte à la sureté de l’État, complot contre l’autorité de l’État, actes et manœuvres à compromettre la sécurité publique et à créer des troubles politiques graves, association de malfaiteurs en lien avec une entreprise terroriste, mais également vol de téléphone portable, entre autres.
Dans la foulée, le ministre de l’Intérieur a annoncé que le parti les Patriotes du Sénégal pour le travail, l’éthique et la fraternité (PASTEF) a été officiellement dissous, justifiant cette décision par le fait que »Pastef, à travers ses dirigeants et ses instances, a fréquemment appelé ses partisans à des mouvements insurrectionnels ».
Dakar, 7 août (APS) – L’avocat franco-espagnol Juan Branco, sous le coup d’une expulsion du territoire sénégalais, à la suite de son placement sous contrôle judiciaire est présentement à l’Aéroport international Blaise Diagne de Diass d’où il devra s’envoler pour la France, a-t-on appris de source policière.
»Il est présentement à l’aéroport international Blaise Diagne pour les besoins de son refoulement en France », a confié la même source, soulignant que »M. Branco était dans une direction de la police pour les formalités d’expulsion ». Il a été ensuite conduit à l’aéroport pour son expulsion vers la France, a ajouté ce haut cadre de la police.
L’avocat franco-espagnol Juan Branco, emprisonné à Dakar au cours de ce week-end, a été libéré lundi.
Me Branco, qui défendait l’opposant Ousmane Sonko dans un procès pour viol et menaces de mort, a été arrêté samedi en Mauritanie et envoyé à la prison de Rebeuss, dans la capitale sénégalaise.
Il a été mis sous contrôle judiciaire, avec un ordre d’expulsion vers la France.
Visé par un mandat d’arrêt international émis par la justice sénégalaise, l’avocat franco-espagnol séjournait à Dakar au moins depuis dimanche 30 juillet.
Ce jour-là, il est intervenu à une conférence de presse des avocats d’Ousmane Sonko, près du centre-ville de Dakar, avant d’être emmené par ses ‘’gardes du corps’’.
Arrêté en Mauritanie, samedi, près de la frontière dudit pays avec le Sénégal, il a été auditionné par la Division des investigations criminelles, un démembrement de la police sénégalaise.
Me Branco a ensuite été inculpé d’appel à l’insurrection, de diffusion de fausses nouvelles, d’actes et manœuvres de nature à compromettre la sécurité publique ou à occasionner des troubles graves.
Le mandat d’arrêt le concernant avait été émis après qu’il a annoncé avoir déposé une plainte en France et une demande d’enquête à la Cour pénale internationale, à La Haye, contre Macky Sall et d’autres personnalités sénégalaises.
Il a effectué ces démarches à la suite des violences survenues au Sénégal après la condamnation de son client à deux ans de prison ferme pour ‘’corruption de la jeunesse’’, en juin dernier.
Dakar, 7 août (APS) – L’avocat franco-espagnol Juan Branco, emprisonné à Dakar au cours de ce week-end, a été libéré lundi, a appris l’APS de l’un de ses conseils et confrères, Me Abdinar Ndiaye.
Me Branco, qui défendait l’opposant Ousmane Sonko dans un procès pour viol et menaces de mort, a été arrêté samedi en Mauritanie et envoyé à la prison de Rebeuss, dans la capitale sénégalaise.
Il a été mis sous contrôle judiciaire, avec un ordre d’expulsion vers la France, selon Me Ndiaye.
Visé par un mandat d’arrêt international émis par la justice sénégalaise, l’avocat franco-espagnol séjournait à Dakar au moins depuis dimanche 30 juillet.
Ce jour-là, il est intervenu à une conférence de presse des avocats d’Ousmane Sonko, près du centre-ville de Dakar, avant d’être emmené par ses ‘’gardes du corps’’.
Arrêté en Mauritanie, samedi, près de la frontière dudit pays avec le Sénégal, il a été auditionné par la Division des investigations criminelles, un démembrement de la police sénégalaise.
Me Branco a ensuite été inculpé d’appel à l’insurrection, de diffusion de fausses nouvelles, d’actes et manœuvres de nature à compromettre la sécurité publique ou à occasionner des troubles graves.
Le mandat d’arrêt le concernant avait été émis après qu’il a annoncé avoir déposé une plainte en France et une demande d’enquête à la Cour pénale internationale, à La Haye, contre Macky Sall et d’autres personnalités sénégalaises.
Il a effectué ces démarches à la suite des violences survenues au Sénégal après la condamnation de son client à deux ans de prison ferme pour ‘’corruption de la jeunesse’’, en juin dernier.
Dakar, 6 août (APS) – La cyberattaque au niveau du site internet de l’Agence nationale de l’aviation civile et de la météorologie (ANACIM) n’a pas « atteint les données de l’agence qui sont sauvegardées », a appris l’APS des responsables de cette structure.
« Les données de notre site officiel sont sauvegardées car c’est une sauvegarde qui se fait à temps réel », ont indiqué les responsables de l’ANACIM dans une note transmise à l’APS.
« Des explications de nos techniciens, il faut retenir que c’est juste la page indexe qui a été touchée pour faire passer un message », a signalé la source.
Dimanche, à la mi-journée, le site de l’ANACIM a été atteint par des Hackers. Ces derniers qui ne sont pas encore identifiés ont laissé un message à la page d’accueil du site appelant à « Libérer Juan Branco ».
« L’attaque n’a affecté en rien le travail de l’ANACIM qui est digitalisé à plusieurs niveaux (…) comme toute administration moderne, le site n’est pas la seule porte d’entrée de l’ANACIM pour certains usagers », ont rassuré les responsables de la structure.
Ils ont annoncé un « rétablissement en cours », ainsi que l’existence de « différentes plateformes digitales qui permettent des prolongements comme les mails et les téléphones pour recevoir certaines demandes ».
Dakar,6 Août (APS)- Le président du comité scientifique du Collectif des adjoints au maire du Sénégal, Babacar Sarr a émis dimanche, plusieurs propositions allant, entre autres, dans le sens d’une revalorisation de leurs indemnités.
‘’ Nous proposons la revalorisation des indemnités des adjoints aux maires du Sénégal’’, a-t-il dit en marge d’une assemblée générale à laquelle ont participé des dizaines d’adjoints au maire.
Babacar Sarr a dans le même temps émis la proposition de débiter ces indemnités des budgets des communes afin de sécuriser ces émoluments qui restent souvent des mois sans être perçus.
Le président du comité scientifique a aussi sollicité que la couverture sanitaire soit étendue aux adjoints au maire et aux conseillers municipaux.
Il a également demandé d’aller vers le changement de la dénomination de ‘’l’adjoint maire’’ par ‘’le maire-adjoint’’ avant de plaider pour une reconnaissance juridique de leur Collectif.
Le représentant du ministre des Collectivités territoriales, du Développement et de l’Aménagement du territoire, Momar Gueye venu présider la rencontre déclaré avoir pris bonne note des recommandations en annonçant au passage que le ministre, Mamadou Talla allait recevoir mardi les responsables du collectif.