Catégorie : Politique

  • SENEGAL-COLLECTIVITES  / Joseph Diab, nouveau coordonnateur du Collectif des adjoints au maire

    SENEGAL-COLLECTIVITES / Joseph Diab, nouveau coordonnateur du Collectif des adjoints au maire

    Dakar,  6 août (APS)-Le premier adjoint au maire de la commune de Ndiaganiao (département de Mbour), Joseph Diab a été élu, dimanche, à la tête de la coordination nationale du Collectif des adjoints aux maires du Sénégal lors d’une assemblée générale organisée au Grand théâtre Doudou Ndiaye Rose, a constaté l’APS.

    Joseph Diab, remplace à ce poste le premier adjoint au maire de Nganda (Kaffrine) Babacar Mbaye, à la tête de la structure depuis 2015.

    Le nouveau coordonnateur national du Collectif des adjoints aux maires du Sénégal va travailler avec cinq vices présidents.

    Babacar Diop, adjoint au maire de Dakar et Massamba Samb de Thiés sont respectivement premier et troisième vice président du nouveau bureau de ce collectif.

     

    AN/AKS

     

     

  • SENEGAL-POLITIQUE / Abdel Kader Boye propose le vote d’une loi d’amnistie capable de ‘’réconcilier la société avec elle-même’’

    SENEGAL-POLITIQUE / Abdel Kader Boye propose le vote d’une loi d’amnistie capable de ‘’réconcilier la société avec elle-même’’

    Dakar, 6 août (APS) – Le professeur de droit Abdel Kader Boye déplore la ‘’juridisation des différends politiques’’ au Sénégal et propose qu’une loi d’amnistie soit votée pour ‘’réconcilier la société avec elle-même’’ et permettre à tous les citoyens privés de leurs droits de voter et d’être éligibles de les recouvrer.

    Dans une interview accordée à l’Agence de presse sénégalaise et au mensuel Vitrine, le Mag de l’APS, M. Boye suggère qu’‘’une grande loi d’amnistie’’ soit votée par l’Assemblée nationale, ‘’comme cela fut fait après Mai-68 […] à l’effet de réconcilier la société avec elle-même’’.

    Cette mesure permettrait ‘’à tous les exclus judiciairement ou par simple effet mécanique […] de jouir du droit électoral’’, a ajouté l’ancien recteur de l’université Cheikh-Anta-Diop (UCAD) de Dakar.

    Abdel Kader Boye déplore par ailleurs les nombreuses modifications dont certaines lois sont l’objet au Sénégal depuis l’alternance politique de 2000. ‘’On constate depuis l’alternance de 2000 un charcutage des règles, avec des interprétations fantaisistes, motivées uniquement par des considérations politiques’’, a fustigé l’ancien doyen de la faculté des sciences juridiques et politiques de l’UCAD.

    La Constitution sénégalaise est sujette à ces nombreux changements, fait-il remarquer, estimant que ‘’rédiger un texte limitant le nombre de mandats présidentiels que quelqu’un peut exercer’’, par exemple, ‘’est à la portée de n’importe quel juriste’’, malgré les diverses interprétations à ce sujet, au Sénégal.

    ‘’Les systèmes de limitation [du nombre de mandats présidentiels] fonctionnent sans problème dans les pays où ils sont de règle : Mauritanie, Cap-Vert, Niger, Nigeria, Afrique du Sud, Kenya…’’ a fait valoir M. Boye. ‘’Il y a une rupture de confiance profonde entre la justice et les populations.’’

    Il estime qu’‘’il faut réformer le Conseil supérieur de la magistrature, réformer profondément le Code pénal et le Code de procédure pénale’’, en vue d’‘’une plus grande effectivité de la protection des droits individuels et collectifs’’.

    ‘’Enfin, réformer le système de formation des magistrats’’, a proposé l’ancien recteur de l’UCAD.

    ‘’La question du nombre de mandats est réglée depuis 2011, comme je vous l’ai dit. Il faut […] aborder franchement les problèmes de la démocratie sénégalaise, pas sous l’angle ‘comment je dois faire pour conserver le pouvoir’, mais ‘comment repenser le système des partis politiques, leur fonctionnement, leur financement, leurs droits fondamentaux et leurs obligations’’’, a-t-il poursuivi.

    Abdel Kader Boye suggère aux pouvoirs publics sénégalais d’‘’envisager un statut ou une charte des partis  politiques, afin de liquider tous les petits partis qui n’ont aucune vie démocratique’’.

    ‘’Les dissolutions de partis politiques appartiennent au passé. On ne combat pas’’ un adversaire politique en le ‘’supprimant’’, mais ‘’par la confrontation des idées et l’occupation du terrain politique’’, a soutenu M. Boye.

    ESF/AKS

  • SENEGAL-FRANCE-JUSTICE-POLITIQUE / Juan Branco emprisonné à Dakar pour appel à l’insurrection et d’autres délits

    SENEGAL-FRANCE-JUSTICE-POLITIQUE / Juan Branco emprisonné à Dakar pour appel à l’insurrection et d’autres délits

    Dakar, 6 août (APS) – L’avocat français Juan Branco, l’un des conseils de l’opposant Ousmane Sonko visé par un mandat d’arrêt international émis par la justice sénégalaise, a été conduit à la prison de Rebeuss, à Dakar, dimanche vers 3 heures, après avoir été auditionné par la Division des investigations criminelles (DIC) pour des faits présumés d’appel à l’insurrection, a appris l’APS d’une source policière.

    ‘’Il sera poursuivi pour appel à l’insurrection, diffusion de fausses nouvelles, actes et manœuvres de nature à compromettre la sécurité publique ou à occasionner des troubles graves’’, a déclaré la même source, sous le sceau de l’anonymat.

    ‘’Il ne s’agit pas d’une enquête mais d’une exécution d’un mandat d’arrêt international’’, a-t-elle précisé.

    Selon la même source, un haut responsable de la Police nationale, on lui a notifié ce mandat d’arrêt avant de le conduire à la prison de Rebeuss, située dans le centre-ville de Dakar.

    Juan Branco a été arrêté ce samedi à Rosso, une ville mauritanienne proche de la frontière entre la Mauritanie et le Sénégal.

    Après son arrestation, des agents de la Brigade d’intervention polyvalente, une unité d’élite de la Police nationale, sont allés le cueillir pour le conduire à Dakar.

    ‘’Des avocats sénégalais, dont Ciré Clédor Ly, [étaient] aussi dans les locaux de la DIC pour assister leur confrère’’, a dit la même source.

    Me Branco a séjourné à Dakar, dimanche 30 juillet, malgré le mandat d’arrêt émis à son encontre par le parquet de Dakar.

    Ce jour-là, il est intervenu à une conférence de presse des avocats d’Ousmane Sonko avant d’être emmené par ses ‘’gardes du corps’’, selon plusieurs médias.

    Le parquet de Dakar l’accuse de ‘’plusieurs faits qualifiés de crimes et délits’’, après qu’il a annoncé avoir déposé une plainte en France et une demande d’enquête à la Cour pénale internationale, à La Haye, contre Macky Sall et d’autres personnalités sénégalaises.

    Il a effectué ces démarches à la suite des violences survenues au Sénégal après la condamnation de son client à deux ans de prison ferme pour ‘’corruption de la jeunesse’’, en juin dernier.

    Macky Sall, interrogé récemment par le journal français Le Monde sur la plainte et la demande d’enquête le concernant, a jugé ‘’ridicule’’ la démarche de l’avocat français.

    MTN/ESF/AKS

  • SENEGAL-FRANCE-JUSTICE-POLITIQUE / Juan Branco arrive dans les locaux de la DIC, ce dimanche à 00h 45, selon un haut responsable de la Police nationale

    SENEGAL-FRANCE-JUSTICE-POLITIQUE / Juan Branco arrive dans les locaux de la DIC, ce dimanche à 00h 45, selon un haut responsable de la Police nationale

    Dakar, 6 août (APS) – L’avocat français Juan Branco, l’un des conseils de l’opposant Ousmane Sonko visé par un mandat d’arrêt international émis par la justice sénégalaise, est arrivé dans les locaux de la Division des investigations criminelles (DIC), à Dakar, ce dimanche à 00h 45, en vue d’une audition, a appris l’APS d’une source policière ayant requis l’anonymat.

    Me Branco a été arrêté ce samedi à Rosso, une ville mauritanienne proche de la frontière entre la Mauritanie et le Sénégal, selon la même source.

    Après son arrestation, des agents de la Brigade d’intervention polyvalente, une unité d’élite de la Police nationale, sont allés le cueillir pour le conduire à Dakar.

    ‘’C’est précisément à 00h 45 que M. Branco est arrivé à la DIC où il fera l’objet d’une audition’’, a déclaré à l’APS la même source, un haut responsable de la Police nationale.

    ‘’Des avocats sénégalais, dont Ciré Clédor Ly, sont aussi dans les locaux de la Division des investigations criminelles pour assister leur confrère’’, a-t-il ajouté.

    Le mandat d’arrêt international décerné par le parquet de Dakar à l’encontre de l’avocat français lui a été ‘’bien notifié’’.

    Me Branco a séjourné à Dakar, dimanche 30 juillet, malgré ce mandat d’arrêt. Ce jour-là, il est intervenu à une conférence de presse des avocats d’Ousmane Sonko avant d’être emmené par ses ‘’gardes du corps’’, selon plusieurs médias.

    Le parquet de Dakar l’accuse de ‘’plusieurs faits qualifiés de crimes et délits’’, après qu’il a annoncé avoir déposé une plainte en France et une demande d’enquête à la Cour pénale internationale, à La Haye, contre Macky Sall et d’autres personnalités sénégalaises.

    Il a effectué ces démarches à la suite des violences survenues au Sénégal après la condamnation de son client à deux ans de prison ferme pour ‘’corruption de la jeunesse’’, en juin dernier.

    Macky Sall, interrogé récemment par le journal français Le Monde sur la plainte et la demande d’enquête le concernant, a jugé ‘’ridicule’’ la démarche de l’avocat français.

    MTN/ESF

  • SENEGAL-POLITIQUE-JUSTICE / Les députés adoptent une loi qui fait recouvrer leurs droits civiques à Khalifa Sall et Karim Wade

    SENEGAL-POLITIQUE-JUSTICE / Les députés adoptent une loi qui fait recouvrer leurs droits civiques à Khalifa Sall et Karim Wade

    Dakar, 6 août (APS) – L’Assemblée nationale a adopté un projet de loi modifiant le Code électoral et visant à ‘’réhabiliter’’ les responsables politiques condamnés à des peines de prison déjà purgées, dont Khalifa Sall (Taxawu Senegaal) et Karim Wade (PDS), a constaté l’APS, samedi, à Dakar.

    Cent-vingt-quatre députés – sur 165 au total – ont adopté la nouvelle loi. Une voix contre la modification a été dénombrée.

    Lors du vote de la loi, des députés du groupe Yewwi Askan Wi (YAW), dirigé par Pastef-Les patriotes, le parti de l’opposant Ousmane Sonko, ont quitté l’hémicycle en guise de protestation contre l’arrestation de ce dernier et la dissolution de sa formation politique.

    La loi votée ‘’permet […] au condamné ayant purgé sa peine de recouvrer ses droits, avec sa réintégration dans le fichier électoral’’, a précisé le ministre de l’Intérieur, Antoine Diome.

    Cette modification adoptée par les députés émane d’une proposition faite lors du dialogue national lancé le 31 mai par le président de la République, Macky Sall.

    Au-delà de cette loi, le dialogue a débouché sur d’importantes avancées, dont le plafonnement de la caution pour l’élection présidentielle et le parrainage des candidats, a souligné M. Diome.

    ‘’L’adoption de cette loi relative au Code électoral va consolider les acquis du dialogue national lancé par le président de la République’’, s’est réjoui le député Malick Kébé, proche de la coalition Taxawu Senegaal, dirigée par Khalifa Sall.

    Mamadou Baba Sall, l’un des vice-présidents de l’Assemblée nationale et membre du groupe Benno Bokk Yaakaar, estime que cette loi va ‘’renforcer la démocratie et la stabilité du pays’’.

    Guy Marius Sagna, membre du groupe YAW, a aussi salué la modification du Code électoral.

    ‘’Lors des élections législatives, la coalition Yewwi Askan Wi avait mentionné dans son programme […] qu’elle allait voter, si le peuple lui confère une majorité parlementaire, une loi en faveur d’une participation inclusive aux élections’’, a rappelé M. Sagna.

    Il dit avoir déposé, le 7 mars 2023, en vertu de cet engagement pris par Yewwi Askan Wi, une proposition de loi en vue de la modification des articles L.29, L.30 et L.57 du Code électoral, dans le but de permettre à tous ceux qui le désirent de voter et d’être candidats aux élections au Sénégal.

    Mais Guy Marius Sagna, comme ses collègues du groupe YAW, n’a pas pris part au vote de la nouvelle loi.

    Ils sont sortis de l’hémicycle après le débat parlementaire.

    CS/MTN/ESF

  • SENEGAL-JUSTICE / L’avocat Juan Branco arrêté en Mauritanie, selon une source policière sénégalaise

    SENEGAL-JUSTICE / L’avocat Juan Branco arrêté en Mauritanie, selon une source policière sénégalaise

    Dakar, 5 août (APS) – Juan Branco, avocat français de l’opposant Ousmane Sonko visé par un mandat d’arrêt international émis par la justice sénégalaise pour ‘’plusieurs faits qualifiés de crimes et délits’’, a été arrêté ce samedi à Rosso, une ville mauritanienne située près de la frontière entre la Mauritanie et le Sénégal, a déclaré une source policière à l’APS.

    Me Branco sera ramené à Dakar, selon la même source, un responsable de la Police nationale qui a requis l’anonymat.

    Plusieurs médias sénégalais ont annoncé la présence, dimanche 30 juillet, à Dakar, de ce citoyen français membre du pool d’avocats d’Ousmane Sonko, malgré le mandat d’arrêt international émis contre lui par la justice locale depuis le 14 juillet.

    Le même jour, Me Branco avait pris la parole lors d’une conférence de presse donnée par les avocats de l’opposant sénégalais, dans un hôtel proche du centre-ville de Dakar.

    Ses ‘’gardes du corps’’ l’avaient emmené après qu’il a fini de s’adresser à la presse, selon des journalistes présents à cette conférence de presse.

    Son client, Ousmane Sonko, a été arrêté vendredi 28 juillet et placé sous mandat de dépôt trois jours plus tard.

    Il est inculpé d’appel à l’insurrection, d’association de malfaiteurs, d’atteinte à la sûreté de l’État, de complot contre l’autorité de l’État, d’actes et de manœuvres à compromettre la sécurité publique et à créer des troubles politiques graves.

    Le parquet du tribunal de grande instance de Dakar accuse également le maire de Ziguinchor (sud) d’association de malfaiteurs en lien avec une entreprise terroriste, de vol d’un téléphone portable et de diffusion de fausses nouvelles.

    ‘’Après avoir revu la compilation des déclarations, écrits et posts […] du sieur Juan Branco, il a été relevé des éléments qui, manifestement, sont de nature à engager sa responsabilité pénale’’, a déclaré le chef du parquet de Dakar, le 14 juillet, en parlant de Juan Branco.

    Abdou Karim Diop annonçait en même temps avoir ‘’décidé de l’ouverture d’une information judiciaire contre [lui] pour plusieurs faits qualifiés de crimes et délits’’.

    Juan Branco a été expulsé du Sénégal en mars dernier. Venu défendre Ousmane Sonko dans son procès pour diffamation contre le ministre du Tourisme, Mame Mbaye Niang, il avait traité le chef de l’Etat sénégalais, Macky Sall, de ‘’tyran’’ et avait lancé ‘’un appel à l’insurrection’’ dans le pays, selon le ministre de l’Intérieur, Antoine Diome.

    Me Branco a annoncé avoir déposé une plainte en France et une demande d’enquête à la Cour pénale internationale, à La Haye, contre Macky Sall, pour ‘’crimes contre l’humanité’’.

    Il a effectué ces démarches à la suite des violences survenues au Sénégal après la condamnation de son client à deux ans de prison ferme pour ‘’corruption de la jeunesse’’.

    Macky Sall juge ‘’ridicule’’ le dépôt de la demande d’enquête le concernant en même temps que d’autres personnalités sénégalaises.

    ‘’Nous n’accepterons pas d’entrer dans ce jeu de diversion’’, a-t-il soutenu lorsque le journal Le Monde l’a interrogé sur ce sujet.

    MTN/AKS/ESF

  • SENEGAL-POLITIQUE / Ziguinchor : décès d’un garçon blessé lors d’une manifestation liée à l’arrestation d’Ousmane Sonko

    SENEGAL-POLITIQUE / Ziguinchor : décès d’un garçon blessé lors d’une manifestation liée à l’arrestation d’Ousmane Sonko

    Ziguinchor, 4 juil (APS) – Un garçon a succombé à ses blessures, vendredi, à l’hôpital régional de Ziguinchor (sud), à la suite d’une manifestation organisée contre l’emprisonnement de l’opposant Ousmane Sonko, dans cette ville, a appris l’APS de la famille de la victime et d’une source hospitalière.

    Il s’est blessé en prenant part à ladite manifestation, jeudi.

    Deux autres personnes ont trouvé la mort lors d’un rassemblement de partisans de M. Sonko, en début de semaine, dans cette ville dont il est le maire.

    MNF/OID/ESF

  • SENEGAL-POLITIQUE / Violences à Dakar, Thiès et Ziguinchor : FDS-Les Guelwaars réclame des « enquêtes impartiales »

    SENEGAL-POLITIQUE / Violences à Dakar, Thiès et Ziguinchor : FDS-Les Guelwaars réclame des « enquêtes impartiales »

    Dakar, 4 août (APS) – Les violences à l’origine de pertes en vies humaines et de dégâts matériels au cours de cette semaine, dans les régions de Dakar, Thiès (ouest) et Ziguinchor (sud), sont « des actes d’une extrême gravité qui ne doivent pas rester impunis », soutient FDS-Les Guelwaars (opposition), qui réclame l’ouverture d’‘’enquêtes impartiales », afin d’en « punir les coupables ».

    « Les incendies de bus qui ont provoqué des pertes humaines à Dakar et d’importants dégâts matériels à Thiès sont […] des actes d’une extrême gravité qui ne doivent pas rester impunis », déclare cette formation politique dirigée par le maire de Thiès, Babacar Diop.

    « Des enquêtes impartiales s’imposent pour faire la lumière sur ces crimes et punir les coupables », soutient FDS-Les Guelwaars dans un communiqué parvenu à l’APS.

    Les leaders de ce parti politique disent « déplor[er] profondément que des vies innocentes soient perdues de façon injustifiée ».

    « Nous appelons à la retenue et à la protection des droits de l’homme dans toutes les circonstances. Nous nous engageons donc à défendre les principes démocratiques, à résister fermement à toute forme d’autoritarisme et à lutter pour un Sénégal où chaque voix compte et où chaque citoyen est respecté », promettent-ils.

    Un cocktail Molotov lancé contre un bus du réseau de transport AFTU a fait deux morts et cinq blessés, mardi, dans la commune de Hann-Bel Air, à Dakar.

    Trois bus ont été réduits en cendre au quartier Médina Fall, dans la commune de Thiès.

    Deux personnes ont trouvé la mort dans des manifestations survenues lundi à Ziguinchor (sud), à la suite de l’inculpation et du placement sous mandat de dépôt d’Ousmane Sonko, le maire de ladite ville, a déclaré le ministre de l’Intérieur, Antoine Diome, le même jour. Une autre personne en réanimation depuis cinq jours, au centre hospitalier régional de Ziguinchor, a succombé vendredi.

    Il confirme le bilan communiqué à l’APS par des sources hospitalières locales, quelques heures plus tôt.

    LBD/ESF/MTN

  • SENEGAL-POLITIQUE / La dissolution de Pastef-Les patriotes ‘’marque un tournant inquiétant dans l’histoire’’ du pays, selon FDS-Les Guelwaars

    SENEGAL-POLITIQUE / La dissolution de Pastef-Les patriotes ‘’marque un tournant inquiétant dans l’histoire’’ du pays, selon FDS-Les Guelwaars

    Dakar, 4 août (APS) – La dissolution de Pastef-Les patriotes, le parti de l’opposant Ousmane Sonko, « marque un tournant inquiétant dans l’histoire » du Sénégal et « risque d’étouffer la diversité des voix et des opinons » dans le pays, s’inquiète FDS-Les Guelwaars, la formation politique dirigée par Babacar Diop, le maire de Thiès.

    « La décision du pouvoir […] de dissoudre le parti d’opposition Pastef et d’emprisonner son leader, Ousmane Sonko, marque un tournant inquiétant dans l’histoire de notre pays », s’indigne M. Diop et ses camarades dans un communiqué parvenu à l’APS.

    « En outre, la dissolution d’un grand parti politique risque d’étouffer la diversité des voix et des opinions, qui est fondamentale pour une société démocratique », s’alarme FDS-Les Guelwaars.

    La formation politique dirigée par M. Diop, enseignant à l’université Cheikh-Anta-Diop de Dakar, souligne la « gravité de cette situation qui met en péril le pluralisme politique, fondement essentiel de notre démocratie ».

    « L’emprisonnement d’un opposant politique, surtout sur la base d’accusations sujettes à caution, constitue une menace directe pour les droits et les libertés de chaque citoyen », le parti politique dirigé par le maire de Thiès.

    La dissolution de Pastef-Les patriotes et l’emprisonnement de son leader font craindre aux militants de FDS-Les Guelwaars une situation où « le pouvoir se concentre et devient incontrôlable en sapant les principes fondamentaux de la démocratie : la liberté d’expression, la participation politique et l’État de droit ».

    « Nous appelons à la vigilance et à l’unité »

    « Pour toutes ces raisons, FDS-Les Guelwaars réaffirme son soutien à Ousmane Sonko, au Pastef et à tous les défenseurs de la démocratie au Sénégal ».

    « Nous appelons à la vigilance et à l’unité face à ces menaces, car l’autoritarisme ne prospère que lorsque les citoyens sont divisés et réduits au silence », ajoute ce parti d’opposition.

    Arrêté vendredi 28 juillet et placé en garde à vue, M. Sonko, maire de Ziguinchor (sud), a été inculpé et placé sous mandat de dépôt par un juge d’instruction, lundi 31 juillet.

    Il est poursuivi en justice pour appel à l’insurrection, association de malfaiteurs, atteinte à la sûreté de l’État, complot contre l’autorité de l’État, actes et manœuvres à compromettre la sécurité publique et à créer des troubles politiques graves.

    Selon le parquet du tribunal de grande instance de Dakar, M. Sonko, candidat à l’élection présidentielle de 2024, est également soupçonné d’avoir commis des faits d’association de malfaiteurs en lien avec une entreprise terroriste, de vol d’un téléphone portable et de diffusion de fausses nouvelles.

    Quelques heures après l’annonce de son inculpation et son placement sous mandat de dépôt, le ministre de l’Intérieur, Antoine Diome, a annoncé la dissolution de Pastef-Les patriotes, son parti politique.

    ESF/MTN

  • AFRIQUE-POLITIQUE-SECURITE / Niger : la délégation de la CEDEAO n’a pas rencontré le chef de la junte

    AFRIQUE-POLITIQUE-SECURITE / Niger : la délégation de la CEDEAO n’a pas rencontré le chef de la junte

    Dakar, 4 août (APS) -Une délégation de la CEDEAO arrivée jeudi au Niger dans le cadre d’une  »médiation amicale concluante » de la crise née du renversement de l’ordre constitutionnel, est repartie de la capitale sans rencontrer le le chef de la junte, le général Abdourahamane Tchiani

    Les émissaires de Bola Tinubu, le président en exercice de la CEDEAO, avaient fait le déplacement pour ‘’pour obtenir par le dialogue le retour à l’ordre constitutionnel’’.

    Il était prévu de rencontrer le chef de la junte en premier « pour présenter les demandes des dirigeants de la CEDEAO « , selon le site de France 24 citant un communiqué de la présidence du Nigeria.

    La CEDEAO a imposé de lourdes sanctions à Niamey et donné aux putschistes un ultimatum devant s’achever à dimanche pour rétablir dans ses fonctions le président Mohamed Bazoum, renversé le 26 juillet. L’organisation n’a pas exclu l’usage de la force armée pour contraindre les putschistes à rétablir Mohamed Bazoum, le président démocratiquement élu.

    Cette délégation conduite par l’ancien chef de l’État nigérian Abdulsalami Abubakar devait « tout faire » pour une « résolution à l’amiable » de la crise au Niger.

    Malheureusement c’est à l’aéroport que le général Moussa Barmou a rejeté les décisions de la CEDEAO et éconduit les envoyés spéciaux.

    Dans un entretien accordé à Washington Post, le président Bazoum qui se dit ‘’otage’’, a appelé les États-Unis et la communauté internationale à rétablir l’ordre constitutionnel dans son pays.
    Le CNSP dans un communiqué lu à la télévision nationale par le colonel-major Amadou Abdramane, a signalé que le pays fera face à toute ‘’agression’’.

    ‘’Toute agression ou tentative d’agression contre l’État du Niger verra une riposte immédiate et sans préavis des Forces de défense et de sécurité nigériennes sur un de ses membres, à l’exception des pays amis suspendus’’, préviennent-ils.

    FD/AKS/SBS/