Catégorie : Politique

  • SENEGAL-SOCIETE-VIOLENCE / L’attaque au cocktail Molotov de Hann-Bel Air est « un acte terroriste », selon le ministre de l’Intérieur

    SENEGAL-SOCIETE-VIOLENCE / L’attaque au cocktail Molotov de Hann-Bel Air est « un acte terroriste », selon le ministre de l’Intérieur

    Dakar, 1ᵉʳ août (APS) – L’attaque au cocktail Molotov ayant fait deux morts et cinq blessés, mardi soir, à Dakar, est un « acte terroriste », a déclaré le ministre de l’Intérieur, Antoine Diome.

    « Il s’agit d’un acte terroriste […] Nous avons été informés par la gendarmerie et les sapeurs-pompiers que sept individus encagoulés ont pris en étau un minibus de transport en commun, un minibus de la ligne 65 » du réseau de transport AFTU, a soutenu M. Diome.

    Un cocktail Molotov lancé contre un minibus transportant des passagers entre Kounoune et Colobane, dans la région de Dakar, a fait deux morts, mardi soir, dans la commune de Hann-Bel Air.

    Cinq personnes ont eu des blessures graves, selon le ministre de l’Intérieur.

    L’attaque a été menée par « sept personnes encagoulées, qui ont aussi dépossédé les passagers de leurs téléphones, de leur argent et d’autres biens », a-t-il déclaré dans un enregistrement de la Police nationale.

    Antoine Diome, qui s’exprimait depuis le lieu de l’attaque, à Hann-Bel Air, a dénoncé un « acte répréhensible, criminel et inhumain ».

    « Quel acte répréhensible, quel acte criminel, quel acte inhumain que de jeter un cocktail Molotov dans un bus transportant des Sénégalais comme vous ! » s’est-il indigné.

    L’État « va se lancer à la poursuite de ceux qui ont commis cet acte, va les rechercher, les arrêter et les livrer à la justice », a assuré le ministre de l’Intérieur.

    « Nous sommes un pays de démocratie où chacun a des droits et des devoirs. C’est cela qui nous lie. C’est cela qui nous rassemble dans une République. Penser que l’on puisse imposer une théorie de la pensée unique relève de l’illusion […] L’État prendra toutes les dispositions qui s’imposent », a-t-il promis.

    MTN/ESF/BK

  • SENEGAL-POLITIQUE / Des leaders politiques et de la société civile commentent la dissolution de Pastef-Les patriotes

    SENEGAL-POLITIQUE / Des leaders politiques et de la société civile commentent la dissolution de Pastef-Les patriotes

    Dakar, 1ᵉʳ août (APS) – La rupture du dialogue entre l’opposition et la majorité présidentielle est à l’origine de la dissolution de Pastef-Les patriotes, le parti de l’opposant Ousmane Sonko, estiment des leaders de partis politiques et des militants de la société civile.

    Arrêté vendredi 28 juillet et placé en garde à vue, le maire de Ziguinchor (sud) a été inculpé et placé sous mandat de dépôt par un juge d’instruction, lundi 31 juillet.

    Il est poursuivi en justice pour appel à l’insurrection, association de malfaiteurs, atteinte à la sûreté de l’État, complot contre l’autorité de l’État, actes et manœuvres à compromettre la sécurité publique et à créer des troubles politiques graves.

    Selon le parquet du tribunal de grande instance de Dakar, M. Sonko, candidat à l’élection présidentielle de 2024, est également soupçonné d’avoir commis des faits d’association de malfaiteurs en lien avec une entreprise terroriste, de vol d’un téléphone portable et de diffusion de fausses nouvelles.

    Quelques heures après l’annonce de son inculpation et son placement sous mandat de dépôt, le ministre de l’Intérieur, Antoine Diome, a annoncé la dissolution de Pastef-Les patriotes, son parti politique.

    Selon M. Diome, Pastef-Les patriotes a été dissous par un décret du président de la République, Macky Sall.

    « C’est l’absence de dialogue qui est à l’origine de tout ce que nous vivons aujourd’hui. On a eu deux alternances politiques, on était en avance sur beaucoup de pays africains, en matière de démocratie. Les gens doivent s’asseoir pour discuter, trouver des solutions et avancer », dit l’historienne Penda Mbow, ancienne ministre et militante de la société civile.

    « Nous ne nous sommes pas battus pour en arriver à cette situation, où on dissout des partis politiques et emprisonne » des opposants, ajoute-t-elle.

    La dissolution de Pastef-Les patriotes emmène Penda Mbow à penser que « les partis politiques et leurs leaders doivent privilégier le dialogue, le débat, les propositions et les solutions à nos problèmes ».

    « Si c’est cela le résultat des nombreuses décennies de lutte et de travail qui visaient à améliorer notre démocratie, elles n’en valaient vraiment pas la peine, donc. Tous les équilibres du pays sont rompus aujourd’hui. Il est temps que les gens se ressaisissent. S’ils ne le font pas, je ne sais pas comment on pourrait s’en sortir », prévient l’historienne et ancienne ministre de la Culture.

    Penda Mbow, qui a soutenu les luttes démocratiques pendant plusieurs décennies, rappelle que « des gens se sont sacrifiés pour instaurer la démocratie comme mode de fonctionnement de notre pays et de notre société ».

    « Je suis profondément déçue de la tournure que prennent les événements au Sénégal, déçue également qu’on en arrive à cette situation de ni paix ni guerre, dans un contexte où la jeunesse est dans une situation extrêmement difficile », s’inquiète-t-elle.

    « La dissolution de Pastef pose l’éternel conflit entre les rôles de juge et de partie du président de la République »

    Djibril Gningue, l’un des dirigeants du Groupe de recherches et d’appui à la démocratie participative et à la bonne gouvernance, « une organisation non partisane, à but non lucratif », est d’avis que le placement sous mandat de dépôt d’Ousmane Sonko et la dissolution de son parti politique « sont la preuve que le procureur a des pouvoirs excessifs au Sénégal ».

    L’excès de pouvoir est contraire à la démocratie, affirme M. Gningue, estimant que « la démocratie rime avec l’équilibre des pouvoirs ».

    « Il est temps, comme cela a été suggéré lors des Assises nationales (2008-2009), qu’il y ait des réformes permettant d’instituer un juge des libertés, avec des pouvoirs pouvant lui permettre de s’opposer à de telles mesures », propose Djibril Gningue.

    Le président de la République est allé vite en besogne en dissolvant Pastef-Les patriotes, selon lui.

    « C’est une dissolution extrajudiciaire », juge-t-il, estimant que « le droit d’association fait partie des droits civiques, qui doivent faire l’objet d’une protection particulière en démocratie ».

    L’opposant Abdourahmane Diouf, leader du parti Awalé, dénonce l’emprisonnement d’Ousmane Sonko. « C’est l’aboutissement d’une justice politique qui s’acharne sur l’opposition depuis 2013 », écrit-il sur Twitter.

    Le député et ancien ministre Thierno Alassane Sall estime que « la dissolution de Pastef pose l’éternel conflit entre les rôles de juge et de partie du président de la République ».

    M. Sall, leader du parti d’opposition La République des valeurs, évoque « la nécessité absolue de dissocier ces deux rôles, pour le bien de la démocratie sénégalaise ».

    « Les fondements juridiques sur lesquels repose cette décision de dissolution sont obsolètes et scélérates. Ils ne cadrent pas avec les exigences du droit […], notamment le respect d’un certain nombre de principes comme celui du contradictoire, du caractère graduel des sanctions et des droits fondamentaux », commente Thierno Alassane Sall.

    Taxawu Senegaal, la coalition que dirige l’ancien ministre Khalifa Sall, invite le gouvernement à « prendre des mesures d’apaisement pour sauvegarder la paix, la sécurité et la stabilité sociale ».

    Dans un communiqué, M. Sall, ancien député et ancien maire de Dakar, réclame « la libération [d’]Ousmane Sonko et le rétablissement » des droits qui lui sont octroyés en tant que leader d’un parti politique.

    CS/ESF/BK

  • SENEGAL-POLITIQUE  / Diaobé : un mort et un blessé dans une manifestation liée à l’arrestation d’Ousmane Sonko

    SENEGAL-POLITIQUE / Diaobé : un mort et un blessé dans une manifestation liée à l’arrestation d’Ousmane Sonko

    Kolda, 1er août (APS) – Un paysan a été tué et une autre personne blessée lors d’affrontements entre des gendarmes et des manifestants à Diaobé, dans la région de Kolda (sud), a appris l’APS de la veuve de la victime et des médias locaux.

    L’homme aurait reçu un projectile au bas-ventre lorsqu’il a croisé sur son chemin des manifestants et des gendarmes en revenant de son champ, a dit sa veuve, Cira Camara.

    « Mon mari a été atteint par un projectile au niveau du bas-ventre alors qu’il revenait du champ. Évacué au poste de santé de Diaobé, il a rendu l’âme », a-t-elle déclaré à la presse locale.

    Des témoins ont signalé avoir vu une personne blessée à la cuisse et évacuée au poste de santé de ladite commune, lors d’une manifestation.

    Des heurts ont éclaté à Diaobé à la suite du placement sous mandat de dépôt de l’opposant Ousmane Sonko et de la dissolution de Pastef-Les patriotes, son parti politique, lundi 31 juillet.

    Des jeunes en colère ont saccagé des commerces dans ladite commune.

    Une source sécuritaire a signalé plusieurs arrestations parmi les manifestants, sans en préciser le nombre.

    MG/ESF/MTN

  • SENEGAL-POLITIQUE-JUSTICE / Arrestation d’Ousmane Sonko : le F24 dénonce une ‘’logique répressive’’ et une ‘’chasse à l’homme’’

    SENEGAL-POLITIQUE-JUSTICE / Arrestation d’Ousmane Sonko : le F24 dénonce une ‘’logique répressive’’ et une ‘’chasse à l’homme’’

    Dakar, 1er août (APS) – Le mouvement F24, réagissant à l’arrestation de l’opposant Ousmane Sonko, l’un de ses dirigeants, dénonce une ‘’logique répressive’’ et une ‘’chasse à l’homme entamée depuis plusieurs mois’’ contre le leader de Pastef-Les patriotes.

    ‘’Le F24 condamne avec la dernière énergie l’arrestation arbitraire […] de l’un de ses membres, M. Ousmane Sonko, ainsi que toutes les mesures liberticides prises dans ce contexte, telles que la suspension de l’Internet des données mobiles, les restrictions de la circulation et les interdictions des manifestations’’, déclare ce mouvement constitué de partis politiques, de syndicats de travailleurs et d’organisations de la société civile.

    Dans un communiqué parvenu à l’APS, ses dirigeants disent apporter leur soutien au Pastef-Les patriotes.

    Ils exigent aussi ‘’la fin des poursuites contre Messieurs Ousmane Sonko et Aliou Sané, ainsi que la libération de tous les prisonniers politiques’’.

    ‘’Le F24 invite le président Macky Sall à mettre un terme à la spirale de la violence répressive’’, lit-on dans le communiqué.

    Ses leaders disent regretter que ‘’le président Macky Sall et son gouvernement restent sourds aux appels à la désescalade, à l’apaisement et à la fin des restrictions des espaces de liberté’’.

    ‘’Conformément à sa charte, le F24 réaffirme sa détermination à s’opposer à tous les artifices juridico-politiques visant à entraver arbitrairement la participation de ses membres à la prochaine élection présidentielle, ainsi que son engagement inébranlable à défendre les acquis démocratiques et les libertés publiques’’, poursuit le communiqué.

    ‘’Désescalade et apaisement, vérité et dialogue sont à privilégier pour préserver la stabilité de notre cher pays. La violence et la manipulation ne feront pas céder les citoyens […] qui useront de tous les moyens légaux pour une élection présidentielle inclusive et sincère, transparente et apaisée’’, préviennent les leaders du mouvement.

    Arrêté vendredi 28 juillet et placé en garde à vue, Ousmane Sonko, maire de Ziguinchor (sud), a été inculpé et placé sous mandat de dépôt par un juge d’instruction, lundi 31 juillet.

    Il est poursuivi en justice pour appel à l’insurrection, association de malfaiteurs, atteinte à la sûreté de l’État, complot contre l’autorité de l’État, actes et manœuvres à compromettre la sécurité publique et à créer des troubles politiques graves.

    Selon le parquet du tribunal de grande instance de Dakar, M. Sonko est également soupçonné d’avoir commis des faits d’association de malfaiteurs en lien avec une entreprise terroriste, de vol d’un téléphone portable et de diffusion de fausses nouvelles.

    Quelques heures après l’annonce de son inculpation et de son placement sous mandat de dépôt, le ministre de l’Intérieur, Antoine Diome, a annoncé la dissolution de Pastef-Les patriotes, son parti politique.

    M. Sonko est candidat à l’élection présidentielle de 2024.

    Deux personnes ont trouvé la mort dans des manifestations tenues à Ziguinchor, à la suite de son placement sous mandat de dépôt et de la dissolution de Pastef-Les patriotes, selon le ministre de l’Intérieur et des sources hospitalières.

    ESF/OID

  • SENEGAL-POLITIQUE / Pastef-Les patriotes promet de recourir aux voies légales pour faire annuler sa dissolution

    SENEGAL-POLITIQUE / Pastef-Les patriotes promet de recourir aux voies légales pour faire annuler sa dissolution

    Dakar, 1er août (APS) – Pastef-Les patriotes, le parti de l’opposant Ousmane Sonko, va user des ‘’voies légales’’ pour faire annuler la décision du président de la République relative à sa dissolution, a déclaré son bureau politique national.

    Cette formation politique a été dissoute par un décret du chef de l’Etat, Macky Sall, a annoncé le ministre de l’Intérieur, Antoine Diome, lundi 31 juillet.

    ‘’Pastef, à travers ses dirigeants et ses instances, a fréquemment appelé ses partisans à des mouvements insurrectionnels’’, ce qui ‘’a entraîné de lourdes conséquences incluant de nombreuses pertes en vies humaines, de nombreux blessés, ainsi que des actes de saccage et de pillage de biens publics et privés’’, a écrit M. Diome dans un communiqué.

    ‘’Pastef-Les patriotes n’a […] pas encore reçu une quelconque notification de sa dissolution. Et dès que nous la recevrons, nous l’attaquerons par les voies légales, car ce décret est d’une illégalité flagrante’’, a déclaré le bureau politique national du parti d’Ousmane Sonko, dans un communiqué.

    Il dénonce en même temps une mesure ‘’antidémocratique’’ et dit considérer sa dissolution comme ‘’un acte administratif abusif et illégal’’.

    ‘’La seule chose qui vaille, c’est la participation’’ de son leader et ‘’porteur du projet Pastef’’, Ousmane Sonko, ‘’à la présidentielle de 2024’’, soutient le parti.

    Cette formation politique a été ‘’légalement constituée’’ et s’acquitte de ‘’toutes [ses] obligations légales’’, soutient son bureau politique national.

    ‘’Pastef n’a jamais commis une infraction et n’a jamais fait l’objet de poursuites’’ judiciaires, arguent ses dirigeants.

    L’annonce de la dissolution du parti est survenue quelques heures après que son leader, candidat à l’élection présidentielle de 2024, a été inculpé et placé sous mandat de dépôt par un juge d’instruction.

    Arrêté vendredi 28 juillet et placé en garde à vue, Ousmane Sonko, maire de Ziguinchor (sud), est poursuivi en justice pour appel à l’insurrection, association de malfaiteurs, atteinte à la sûreté de l’État, complot contre l’autorité de l’État, actes et manœuvres à compromettre la sécurité publique et à créer des troubles politiques graves.

    Selon le parquet du tribunal de grande instance de Dakar, M. Sonko est également soupçonné d’avoir commis des faits d’association de malfaiteurs en lien avec une entreprise terroriste, de vol d’un téléphone portable et de diffusion de fausses nouvelles.

    Deux personnes ont trouvé la mort dans des manifestations tenues à Ziguinchor à la suite de son inculpation et de la dissolution de son parti.

    ESF/AKS

  • SENEGAL-POLITIQUE / Deux morts dans des manifestations à Ziguinchor, après l’arrestation d’Ousmane Sonko, selon le ministre de l’Intérieur

    SENEGAL-POLITIQUE / Deux morts dans des manifestations à Ziguinchor, après l’arrestation d’Ousmane Sonko, selon le ministre de l’Intérieur

    Dakar, 1er août (APS) – Deux personnes ‘’de sexe masculin’’ ont trouvé la mort dans des manifestations survenues lundi à Ziguinchor (sud), à la suite de l’inculpation et du placement sous mandat de dépôt d’Ousmane Sonko, a déclaré le ministre de l’Intérieur, Antoine Diome.

    ‘’Le ministre de l’Intérieur a été informé de la découverte de deux corps sans vie de sexe masculin, lors de manifestations à Ziguinchor’’, a annoncé M. Diome dans un communiqué.

    Au nom du chef de l’État, il présente ses ‘’condoléances aux familles éplorées et aux proches des victimes’’.

    Le ministre de l’Intérieur invite en même temps les populations au ‘’calme’’ et à la ‘’sérénité’’.

    ‘’Toutes les dispositions’’ nécessaires ‘’sont prises pour préserver la paix et la tranquillité dans le pays’’, a ajouté Antoine Diome.

    De violentes manifestations ont éclaté à Ziguinchor, ville dont Ousmane Sonko est le maire, à la suite de son inculpation et de son placement sous mandat de dépôt.

    Pastef-Les patriotes, son parti politique, a été dissous par un décret du président de la République, Macky Sall, a annoncé M. Diome, quelques heures après l’inculpation de l’opposant, ancien député classé troisième à l’élection présidentielle de 2019 et candidat à celle de 2024.

    Des barricades étaient érigées par des manifestants sur les principales rues de Ziguinchor, lundi. Des branches d’arbres et des poubelles étaient jetées sur les artères de la ville, où le calme est revenu dans la soirée.

    Trois personnes ont été blessées dans les échauffourées, selon des sources hospitalières.

    Six autres ont été interpellées, selon une source policière.

    MTN/ESF

  • SENEGAL-POLITIQUE / Manifestations : deux décès enregistrés à Ziguinchor (sources hospitalières)

    SENEGAL-POLITIQUE / Manifestations : deux décès enregistrés à Ziguinchor (sources hospitalières)

    Ziguinchor, 31 juil (APS) – Deux jeunes ont succombé à leurs blessures, lundi, à la suite des manifestations violentes qui ont éclaté dans les rues de Ziguinchor (sud), après le placement sous mandat de dépôt de l’opposant Ousmane Sonko, leader de l’ex parti Pastef les Patriotes, a appris l’APS de source hospitalière.

    La première victime, qui était admise dans un hôpital, a succombé à ses blessures après avoir été blessée dans ces manifestations.

    La seconde personne décédée a rendu l’âme au moment de son évacuation vers une structure sanitaire, a indiqué à l’APS une source hospitalière.

    De violentes manifestations ont éclaté cet après-midi à Ziguinchor, ville dont Ousmane Sonko est le maire.

    Les principales artères de la ville sont barricadées. Des débris de briques, des braches d’arbres, des poubelles et des tas d’immondices obstruent les artères principales de la principale ville du sud. La circulation est fortement ralentie, voire à l’arrêt.

    Trois personnes ont été blessées dans les échauffourées. Six autres ont été interpelées, selon une source policière.

    MNF/MTN/ASG

  • SENEGAL-POLITIQUE-DECISION / Le parti Pastef les Patriotes dissous par le gouvernement (officiel)

    SENEGAL-POLITIQUE-DECISION / Le parti Pastef les Patriotes dissous par le gouvernement (officiel)

    Dakar, 31 juil (APS) – Le parti les Patriotes du Sénégal pour le travail, l’éthique et la fraternité (PASTEF) a été officiellement dissous ce lundi par décret, a annoncé le ministre de l’Intérieur, Antoine Félix Abdoulaye Diome.

    « (…) le parti politique Pastef est dissous par décret n° 2023-1407 du 31 juillet 2023 », écrit-il dans un communiqué.

    Il justifie cette décision par le fait que « Pastef, à travers ses dirigeants et ses instances, a fréquemment appelé ses partisans à des mouvements insurrectionnels ».

    «  »Cela a entrainé de lourdes conséquences, incluant de nombreuses pertes en vies humaines, de nombreux blessés, ainsi que des actes de saccage et de pillage de biens publics et privés », poursuit le ministre de l’Intérieur.

    Il cite à cet égard les «  »graves troubles à l’ordre public enregistrés au cours de la première semaine du mois de juin 2023, après ceux du mois de mars 2021 ».

    Selon le ministre de l’Intérieur, cette dissolution fait suite à « ces évènements qui constituent un sérieux et permanent manquement aux obligations des partis politiques ».

    Pour justifier cette décision, l’Etat a aussi mis en avant les  « dispositions de l’article 4 de la Constitution et de l’article 4 de la loi n° 81-17 du 06 mai 1981 relative aux partis politiques, modifiée par la loi n° 89-36 du 12 octobre 1989 ».

    Le communiqué annonce que « les biens du parti dissous seront liquidés conformément aux dispositions légales et réglementaires en vigueur ».

    Cette décision survient quelques heures après l’inculpation et le placement sous mandat de dépôt du leader de PASTEF Ousmane Sonko, par un juge d’instruction pour plusieurs chefs d’inculpation.

    M. Sonko, arrêté et placé en garde à vue vendredi, est poursuivi en justice pour sept chefs d’accusation, dont celui d’appel à l’insurrection.

    ‘’Appel à l’insurrection, association de malfaiteurs, atteinte à la sureté de l’État, complot contre l’autorité de l’État, actes et manœuvres à compromettre la sécurité publique et à créer des troubles politiques graves, association de malfaiteurs en lien avec une entreprise terroriste, mais également vol de téléphone portable’’ figurent aussi parmi les charges retenues par le procureur de la République près le Tribunal de grande instance hors classe de Dakar, Abdou Karim Diop.

    Ousmane Sonko est également poursuivi pour diffusion de fausses nouvelles.

    Le parti PASTEF  été fondé en janvier 2014 par des jeunes cadres de l’administration publique sénégalaise, du secteur privé, des professions libérales, des milieux enseignants et des hommes d’affaires.

    En juin dernier, son leader a été jugé et condamné à deux ans de prison ferme dans le procès pour viol l’oppoSant à Adji Sarr, une ex-masseuse d’un salon de beauté dakarois.

    M. Sonko n’a pas comparu devant la chambre criminelle du tribunal de grande instance de Dakar, qui l’a reconnu coupable de ‘’corruption de la jeunesse’’.

    Jugé pour des faits de viol et de menaces de mort sur la demoiselle Adji Sarr, il a déclaré n’avoir jamais reçu une convocation de la chambre criminelle lui demandant de comparaître. La juridiction l’a démenti.

    La peine de prison requise est susceptible de l’empêcher de présenter sa candidature à l’élection présidentielle du 25 février 2024, selon ses avocats.

    De violentes manifestations ont eu lieu à Dakar et dans d’autres villes du pays après la condamnation d’Ousmane Sonko à deux ans de prison ferme.

    Elles ont entraîné la mort de 16 personnes, selon le ministère de l’Intérieur. Amnesty International a fait état de 23 morts, l’opposition parlant de 29, voire 30 morts.

    MTN/ASG

  • SENEGAL-POLITIQUE-JUSTICE / Ousmane Sonko inculpé et placé sous mandat de dépôt (avocat)

    SENEGAL-POLITIQUE-JUSTICE / Ousmane Sonko inculpé et placé sous mandat de dépôt (avocat)

    Dakar, 31 juil (APS) – L’opposant Ousmane Sonko, leader de Pastef-Les Patriotes, a été inculpé, lundi, et placé sous mandat de dépôt par un juge d’instruction pour plusieurs chefs d’inculpation, a annoncé un de ses avocats.

    Arrêté vendredi et placé en garde à vue, il est poursuivi en justice pour huit chefs d’accusation, dont celui d’appel à l’insurrection.

    Il est poursuivi pour ‘’appel à l’insurrection, association de malfaiteurs, atteinte à la sureté de l’État, complot contre l’autorité de l’État, actes et manœuvres à compromettre la sécurité publique et à créer des troubles politiques graves, association de malfaiteurs en lien avec une entreprise terroriste, mais également vol de téléphone portable’’, selon le procureur de la République près le Tribunal de Grande Instance hors classe de Dakar, Abdou Karim Diop.

    Ousmane Sonko est également poursuivi pour diffusion de fausses nouvelles.

    OID/AKS

  • SENEGAL-JUSTICE-MESURE / Le ministère de la Communication annonce la suspension temporaire de l’internet des données mobiles sur certaines plages horaires

    SENEGAL-JUSTICE-MESURE / Le ministère de la Communication annonce la suspension temporaire de l’internet des données mobiles sur certaines plages horaires

    Dakar, 31 juil (APS) – Le ministère de la Communication, des Télécommunications et de l’Economie numérique a annoncé la suspension temporaire de l’internet des données mobiles sur certaines plages horaires à partir de ce lundi  »dans un contexte de menace de troubles à l’ordre public’’.

    Dans un communiqué, le ministère de la Communication  informe qu’en ‘’raison de la diffusion de messages haineux et subversifs relayés sur les réseaux sociaux dans un contexte de menace de troubles à l’ordre public, l’internet des données mobiles est suspendu temporairement sur certaines plages horaires à partir du lundi 31 juillet 2023’’.

    Selon le document signé par le ministre Moussa Bocar Thiam, ‘’les opérateurs de téléphonie sont tenus de se conformer aux réquisitions notifiées’’.

    Arrêté vendredi et placé en garde à vue, est poursuivi en justice pour sept chefs d’accusation, dont celui d’appel à l’insurrection, l’opposant Ousmane Sonko sera présenté à un Juge d’instruction ce lundi.

    Il est poursuivi pour ‘’appel à l’insurrection, association de malfaiteurs, atteinte à la sureté de l’État, complot contre l’autorité de l’État, actes et manœuvres à compromettre la sécurité publique et à créer des troubles politiques graves, association de malfaiteurs en lien avec une entreprise terroriste, mais également vol de téléphone portable’’, selon le procureur de la République près le Tribunal de Grande Instance hors classe de Dakar, Abdou Karim Diop.

    Le gouvernement avait pris une mesure similaire au mois de juin, lors des manifestations qui avaient éclaté à Dakar et Ziguinchor après la condamnation de Ousmane Sonko pour ‘’corruption de la jeunesse’’ dans l’affaire ‘’de viols et de menaces de mort’’ qui l’opposait à la masseuse Adji Sarr.

    OID/AKS