Catégorie : Politique

  • SENEGAL-PRESIDENCE / Macky Sall va s’adresser aux Sénégalais lundi à 20 heures via la RTS

    SENEGAL-PRESIDENCE / Macky Sall va s’adresser aux Sénégalais lundi à 20 heures via la RTS

    Dakar, 2 juil (APS) – Le chef de l’Etat, Macky Sall, va s’adresser à la nation lundi à partir de 20 heures dans un discours qui sera diffusé en direct sur la chaine de télévision publique, la RTS, a appris l’APS.

    Le discours qui sera prononcé en direct du Palais de la République sera simultanément traduit en wolof (langue nationale) sur l’ensemble du réseau synchronisé de la RTS.

    Les autres diffuseurs auront également la possibilité de retransmettre la déclaration du président de la République par le biais d’un signal disponible sur le réseau de la TNT, la télévision numérique terrestre, a indiqué la télévision publique.

    Recevant samedi au Palais de la République des dirigeants de collectivités territoriales de la majorité présidentielle, Macky Sall a annoncé sa décision de s’adresser aux Sénégalais lundi pour dire s’il sera candidat ou pas à la prochaine élection présidentielle prévue le 25 février 2024.

    Des maires et présidents de conseils départementaux de la coalition Benno Bok Yakaar, signataires d’une pétition demandant au président sortant de se représenter étaient au Palais samedi pour notamment convaincre le président de l’Alliance pour la République, de briguer un nouveau mandat.

    AKS

  • SENEGAL-POLITIQUE / Présidentielle 2024 : plus de 500 dirigeants de collectivités territoriales réclament la candidature de Macky Sall

    SENEGAL-POLITIQUE / Présidentielle 2024 : plus de 500 dirigeants de collectivités territoriales réclament la candidature de Macky Sall

    Dakar, 2 juil (APS) – Cinq cent douze dirigeants de collectivités territoriales ont déclaré samedi à Dakar avoir signé une pétition réclamant la candidature de Macky Sall à l’élection présidentielle du 25 février 2024.

    ‘’Nous […] sommes prêts à vous renouveler notre confiance pour l’intérêt, le bonheur et la gloire du Sénégal. C’est pourquoi nous signons cette pétition pour vous demander de vous présenter en 2024’’, a dit Malick Ndiaye, le maire de Gagnick, dans la région de Kaolack (centre), en lisant le texte tenant lieu de pétition, en présence du chef de l’Etat, au palais de la République.

    Une ‘’plateforme de concertation, de réflexion et d’action’’ sera créée par les maires et les présidents de conseil départemental signataires de la pétition, selon M. Ndiaye.

    La candidature de Macky Sall est ‘’une obligation pour la paix et la stabilité’’ du pays, selon les pétitionnaires.

    ‘’Nous sommes convaincus qu’un nouveau mandat de Macky Sall est indispensable…’’ ajoutent-ils, affirmant que l’actuel chef de l’Etat, au pouvoir depuis 2012, ‘’a besoin de cinq ans seulement pour rendre irréversible l’émergence’’ du Sénégal.

    ‘’Ces personnalités viennent vous prier d’être leur candidat […] Vous êtes le leader dont nous avons besoin’’, a dit Mor Ngom, le président de la chambre des élus de l’APR, le parti politique de Macky Sall.

    Selon un communiqué de l’Association des maires du Sénégal et de son homologue des présidents de conseil départemental, tous ou presque des militants de partis politiques de la coalition Benno Bokk Yaakaar, que dirige Macky Sall, la pétition a été signée par 87 % des maires du pays et 84 % des dirigeants des conseils départementaux.

    Sans avancer une date, M. a annoncé la semaine dernière qu’il dirait, après la Tabaski, s’il serait candidat ou pas.

    En les recevant au palais de la République, il a annoncé vouloir dire aux Sénégalais, lundi prochain, s’il sera candidat ou pas à l’élection présidentielle de 2024.

    L’opposition le soupçonne de vouloir briguer un nouveau mandat, ce qui, selon ses adversaires, serait une violation de la Constitution.

    Il soutient, lui, que la loi fondamentale l’autorise à présenter sa candidature au scrutin présidentiel de 2024.

    Son premier mandat de sept ans ne doit pas être pris en compte, selon lui, en raison de la modification constitutionnelle par voie référendaire de 2016.

    Mais Macky Sall a déclaré dans un livre publié en janvier 2019 aux éditions Cherche Midi (France), ‘’Le Sénégal au cœur’’ (176 pages), qu’il devait exercer en vertu de la Constitution modifiée en 2016 son ‘’dernier mandat’’ s’il était réélu en 2019.

    FD/ESF/AKS

  • SENEGAL-POLITIQUE-VIOLENCES / Macky Sall : ‘’Le Sénégal ne peut pas se permettre de regarder anéantir ses investissements’’

    SENEGAL-POLITIQUE-VIOLENCES / Macky Sall : ‘’Le Sénégal ne peut pas se permettre de regarder anéantir ses investissements’’

    Dakar, 2 juil (APS) – Le président de la République a dénoncé, samedi, à Dakar, les violences à l’origine de la mort de 16 personnes au moins et d’importants dégâts matériels en estimant que ‘’le Sénégal ne peut pas se permettre’’ de regarder des ‘’casseurs’’ anéantir ses investissements.

    ‘’Le Sénégal ne peut pas se permettre, en raison de son niveau de développement, de regarder anéantir tous ses investissements par une bande de casseurs […] sur la base de je ne sais quelle considération’’, a soutenu Macky Sall.

    Pour la première fois, il s’exprimait publiquement sur les violences à l’origine de la mort de 16 personnes selon le gouvernement, de 23 selon Amnesty International et de 29 à 30 personnes selon le parti d’opposition Pastef-Les patriotes d’Ousmane Sonko.

    Le président de la République recevait, ce samedi, au palais de la République, 475 maires de Benno Bokk Yaakaar (BBY), la coalition qui l’a fait élire et réélire. Trente-sept présidents de conseil départemental ont pris part à la rencontre.

    ‘’Le Sénégal s’est endetté pour construire des [infrastructures] comme le train express régional, qui fait la fierté de tout un peuple. Le train, ce n’est pas pour moi. Je n’ai pas besoin de le prendre pour aller à l’AIBD (aéroport international Blaise-Diagne) ou à Diamniadio. C’est évident, c’est pour les populations’’, a soutenu Macky Sall en parlant des pillages survenus après la condamnation d’Ousmane Sonko à deux ans de prison ferme pour ‘’corruption de la jeunesse’’, le 1er juin.

    ‘’Pourquoi détruire un tel ouvrage ?’’ s’est demandé le chef de l’Etat en parlant du BRT, une infrastructure de transport de masse dont le chantier a été vandalisé.

    M. Sall a dénoncé l’‘’indiscipline’’ à l’origine, selon lui, de ces pillages. ‘’Nous mettrons un terme à cela’’, a-t-il promis.

    La peine requise contre l’opposant, qui était jugé pour viol et menaces de mort sur la demoiselle Adji Sarr, est susceptible de l’empêcher de se présenter à l’élection présidentielle de 2024 pour laquelle il s’est déclaré candidat, affirment ses avocats en se basant sur le Code électoral.

    Des services de l’administration publique, des banques, des infrastructures routières et universitaires, des mairies, des voitures et d’autres biens publics ou privés ont été saccagés ou incendiés lors des violentes manifestations survenues au Sénégal entre le 1er et le 3 juin.

    L’Association des maires du Sénégal et celle réunissant les dirigeants des conseils départementaux ont signé une pétition demandant à Macky Sall de faire acte de candidature en 2024 et ont promis de le soutenir.

    Selon un communiqué des deux associations de dirigeants de collectivités territoriales, tous ou presque des militants de partis politiques membres de la coalition BBY, la pétition a été signée par 87 % des maires du Sénégal et 84 % des présidents de conseil départemental.

    Macky Sall déclare qu’il dira aux Sénégalais, lundi, s’il sera candidat ou pas à l’élection présidentielle du 25 février 2024.

    ‘’Je ne peux pas vous répondre, quelle que soit la beauté de votre message. Mais ce sera fait. Lundi, Inch’Allah (s’il plaît à Dieu), je vais le faire’’, a répondu M. Sall aux maires et aux présidents de conseil départemental reçus au palais de la République.

    FD/ES/AKS

  • SENEGAL-POLITIQUE / Présidentielle 2024 : Macky Sall dira, lundi, s’il sera candidat ou pas

    SENEGAL-POLITIQUE / Présidentielle 2024 : Macky Sall dira, lundi, s’il sera candidat ou pas

    Dakar, 1er juil (APS) – Le président de la République, Macky Sall, a annoncé samedi à Dakar vouloir dire aux Sénégalais, lundi prochain, s’il sera candidat ou pas à l’élection présidentielle du 25 février 2024.

    ‘’Je ne peux pas vous répondre, quelle que soit la beauté de votre message. Mais ce sera fait. Lundi, Inch’Allah (s’il plaît à Dieu), je vais le faire’’, a répondu M. Sall aux maires et aux présidents des conseils départementaux qu’il recevait au palais de la République.

    L’Association des maires du Sénégal et son homologue réunissant les dirigeants des conseils départementaux ont signé une pétition lui demandant de faire acte de candidature en 2024 et ont promis de le soutenir.

    Selon un communiqué des deux associations de dirigeants de collectivités territoriales, tous ou presque des militants de partis politiques de la coalition qu’il dirige, la pétition a été signée par 87 % des maires du Sénégal et 84 % des présidents des conseils départementaux.

    Sans avancer une date, Macky Sall a annoncé la semaine dernière qu’il dirait, après la Tabaski, s’il serait candidat ou pas.

    ‘’Le pétrole et le gaz suscitent des convoitises’’

    L’opposition le soupçonne de vouloir briguer un nouveau mandat en 2024, ce qui, selon ses adversaires, serait une violation de la Constitution.

    Il soutient, lui, que la loi fondamentale l’autorise à présenter sa candidature au prochain scrutin présidentiel.

    Son premier mandat de sept ans ne doit pas être pris en compte, selon lui, en raison de la modification constitutionnelle par voie référendaire de 2016.

    Mais Macky Sall a déclaré dans un livre publié en janvier 2019 aux éditions Cherche Midi (France), ‘’Le Sénégal au cœur’’ (176 pages), qu’il devait exercer en vertu de la Constitution modifiée en 2016 son ‘’dernier mandat’’ s’il était réélu en 2019.

    Les revenus tirés du pétrole et du gaz seront répartis en vertu d’une loi déjà votée, a-t-il rappelé en présence des maires et des présidents de conseil départemental l’invitant à faire acte de candidature.

    ‘’Nous avons déjà [préparé] la gestion de ces ressources par une loi très claire, qui définit les modalités d’utilisation des revenus issus du pétrole et du gaz’’, a dit le chef de l’Etat.

    ‘’Le pétrole et le gaz suscitent des convoitises […] C’est pour cela que nous devons rester vigilants’’, a poursuivi Macky Sall.

    Le Sénégal a déjà voté une loi qui encadre la répartition des revenus attendus de l’exploitation prévue à la fin de cette année des gisements de pétrole et de gaz du pays, a-t-il insisté.

    FD/ESF

  • SENEGAL-AFRIQUE-DIPLOMATIE / Le Sénégal prend la présidence du Conseil de paix et de sécurité de l’UA

    SENEGAL-AFRIQUE-DIPLOMATIE / Le Sénégal prend la présidence du Conseil de paix et de sécurité de l’UA

    Dakar, 1er juil (APS) – Le Sénégal va présider pour le mois de juillet le Conseil de paix et de sécurité de l’Union africaine, a appris l’APS de source officielle, samedi.

    ‘’Après la présidence de l’Union africaine (2022-2023), le Sénégal est encore honoré d’assurer, pour le mois de juillet, celle du Conseil de paix et de sécurité de l’organisation continentale’’, a annoncé le ministère sénégalais des Affaires étrangères.

    Dans un communiqué parvenu à l’Agence de presse sénégalaise, la diplomatie sénégalaise fait savoir que ce mandat allait s’inscrire au service de la paix sur le continent africain.

    ‘’Les réponses communautaires aux défis sécuritaires en Afrique et la mission de terrain du Conseil de paix et de sécurité de l’UA au Sahel seront au centre de cette présidence’’, souligne le communiqué.

    Parmi les priorités de la présidence sénégalaise du CPS figurent la réunion consultative périodique avec le Conseil économique social et culturel (ECOSOCC) de l’UA et l’examen du rapport semestriel du président de la Commission de l’UA sur les élections sur le continent, indique la source.

    Le Conseil de paix et de sécurité de l’UA est un organe décisionnel permanent en matière de prévention, de gestion et de règlement des conflits en Afrique.

    Il est composé de 15 Etats membres élus pour la plupart pour un mandat de deux ans et constitue un système de sécurité collective et d’alerte rapide, ‘’un pilier fondamental de l’Architecture africaine de paix et de sécurité (APSA)’’.

    AKS

  • SENEGAL-POLITIQUE / Le gouvernement va organiser des élections  »transparentes, inclusives et paisibles » (PM)

    SENEGAL-POLITIQUE / Le gouvernement va organiser des élections  »transparentes, inclusives et paisibles » (PM)

    Dakar, 29 juin (APS) – Le Premier ministre Amadou Ba a fait part, jeudi, de la volonté du gouvernement d’organiser  »des élections transparentes, inclusives et paisibles » en 2024 en mettant en oeuvre les conclusions et recommandations issues du dialogue national.

     »Le président de la République a demandé au gouvernement de préparer et de lui soumettre, dans les meilleurs délais, les textes de loi nécessaires à la mise en œuvre des points de convergence pour que notre pays s’achemine dans l’intérêt national vers des élections transparentes, inclusives et paisibles », a dit M. Ba.

    Il s’exprimait à la fin de la prière de la fête de Tabaski à la grande mosquée de Dakar où il représentait le chef de l’Etat absent du territoire pour les besoins du pèlerinage à La Mecque.

    Amadou Ba était entouré de Antoine Félix Diome, le ministre de l’Intérieur, et d’Alioune Ndoye, le ministre de l’Environnement et du développement durable et de la transition écologique

    Selon lui, les conclusions et recommandations importantes formulées lors du dialogue national constituent la base d’un consensus au sein de la classe politique, la société civile, etc.

    Il a annoncé que le président de la République recevra dans les prochains jours les acteurs économiques.

    ‘’Le dialogue national n’est pas que politique. Il intègre l’ensemble des autres segments tels que l’économie, l’environnement, les ressources naturelles, le sport, la Culture, etc’’, a souligné le PM.

    Amadou Ba a assuré que ‘’les conclusions issues de ce dialogue national feront l’objet d’un examen et d’une mise en œuvre diligents’’.

    CS/OID

  • SENEGAL-TABASKI-POLITIQUE / Le Premier ministre sollicite des prières pour  »l’apaisement de l’espace politique »

    SENEGAL-TABASKI-POLITIQUE / Le Premier ministre sollicite des prières pour  »l’apaisement de l’espace politique »

    Dakar, 29 juin (APS) – Le Premier ministre, Amadou Ba, a invité, jeudi, les guides religieux à prier pour l’apaisement de l’espace politique, soulignant que c’est dans une paix véritable que l’on peut  »bâtir une Nation prospère, travailler et améliorer les conditions de vie de l’ensemble de nos compatriotes ».

    Amadou Ba s’exprimait à la fin de la prière de l’Aïd el Kébir ou Tabaski à la grande mosquée de Dakar où il représentait le chef de l’Etat parti à La Mecque pour les besoins du pèlerinage. Le PM  était accompagné des ministres de l’Intérieur, Antoine Félix Diome, et de l’Environnement et du Développement durable et de la transition écologique, Alioune Ndoye.

    ‘’Le plaidoyer de tous les guides religieux et leurs prières sont plus que nécessaires pour sauvegarder cet élan d’unité et ce consensus autour de l’apaisement de l’espace politique’’, a-t-il lancé.

    ‘’C’est dans une paix véritable que l’on peut bâtir une Nation prospère, travailler dans la joie, améliorer les conditions de vie de l’ensemble de nos compatriotes’’, a-t-il dit.

    Selon lui, l’Aïd el Kébir est  »une occasion » de  »rendre grâce à Dieu et de prier pour la paix, l’unité et la concorde dans notre pays en mettant l’intérêt du Sénégal au-dessus de toute autre considération ».

    Le Premier ministre a assuré que le président de la République et son gouvernement ‘’sont conscients des enjeux et défis de l’heure au regard des menaces sécuritaires’’.

    Les pouvoirs publics  »sont aussi conscients des dangers de l’extrémisme radical qui cherche à anéantir les fondements de l’Etat et à s’attaquer au modèle religieux pacifique du Sénégal dans le but de nous imposer des idéologies et des pratiques qui n’ont produit ailleurs que violence et chaos », a t-il ajouté.

    Il a souligné  que la Tabaski qui  »perpétue la tradition du prophète » est la fête  »de l’unité et de la cohésion autour d’un idéal supérieur, l’Unicité de Dieu comme l’illustre si bien la famille d’Abraham ».

    L’Aïd el Kébir est également, selon lui,  »la fête de la miséricorde que Dieu manifeste à l’endroit des croyants lorsqu’ils se soumettent à sa Volonté ».

    Poursuivant son propos, M. Ba a indiqué que c’est ‘’la fête de transcendance qui symbolise le triomphe de la personne sur l’ego et la promotion des valeurs fondamentales telle que la paix, le respect et la solidarité’’.

    La Tabaski  »nous offre l’agréable opportunité de raffermir les liens familiaux et d’exprimer notre compassion à l’endroit de celles de ceux parmi nous qui sont dans le besoin », a t-il encore relevé.

    L’Aïd el Kébir communément appelé Tabaski au Sénégal célèbre un épisode relaté dans le Coran où Dieu demanda à Ibrahim de sacrifier son fils, Ismaël, pour éprouver sa foi. Alors que l’homme s’apprêtait à immoler l’enfant à l’aide d’un couteau, l’ange Jibril arrêta son geste et remplaça le corps de l’enfant par un bélier.

    Une grande partie de la communauté musulmane sénégalaise célébre, ce jeudi, l’Aïd el Kébir.

    L’autre partie des musulmans a choisi de commémorer le sacrifice d’Abraham, mercredi, à l’instar des musulmans d’autres pays, dont l’Arabie Saoudite où le pèlerinage à La Mecque a pris fin le même jour.

    CS/OID

  • SENEGAL-POLITIQUE / Ousmane Sonko invite les Sénégalais à poursuivre avec lui son ‘’projet’’ de conquête du pouvoir

    SENEGAL-POLITIQUE / Ousmane Sonko invite les Sénégalais à poursuivre avec lui son ‘’projet’’ de conquête du pouvoir

    Dakar, 28 juin (APS) – Le leader de Pastef-Les patriotes s’est adressé à ses militants et à la communauté musulmane, à l’occasion de la célébration de la Tabaski, le sacrifice d’Abraham, en les invitant à poursuivre avec lui son ‘’projet’’ de conquête du pouvoir.

    ‘’Certains étaient avec nous mais par peur ou pour d’autres raisons, ils se sont désengagés. Ça ne doit pas nous empêcher de poursuivre notre chemin’’, a dit M. Sonko en s’exprimant en wolof.

    ‘’Ceux qui déroulent ce projet avec moi sont des gens désintéressés’’, a-t-il ajouté dans un enregistrement devenu viral, notamment sur sa page Facebook.

    S’adressant au public pour la première fois depuis les violentes manifestations survenues au Sénégal du 1er au 3 juin, Ousmane Sonko s’est appesanti sur l’origine de la célébration de l’Aïd el-Kebir, le sacrifice d’Abraham, qu’il a commémoré ce mercredi en même temps qu’une partie des fidèles au Sénégal.

    D’autres musulmans vont célébrer la Tabaski jeudi.

    Le leader de Pastef-Les patriotes a encouragé les musulmans, les Sénégalais en général, à mieux s’entraider.

    Privé par les forces de l’ordre des visites de ses proches, de ses militants et de ses avocats depuis plusieurs semaines, M. Sonko a déclaré avoir reçu de nombreux cadeaux à l’occasion de la Tabaski, dont plusieurs béliers, l’un provenant, selon lui, de Serigne Cheikh Saliou Mbacké, l’un des guides de la communauté mouride.

    Le maire de Ziguinchor (sud) a évoqué le pèlerinage aux lieux saints de l’islam, en Arabie Saoudite, et a dit souhaiter que soient exaucées par le Seigneur les prières des milliers de Sénégalais actuellement en terre saoudienne pour le cinquième pilier de l’islam.

    De même a-t-il invité les Sénégalais à ‘’éviter les tensions’’ et à ‘’prier pour la stabilité’’ du Sénégal.

    Ousmane Sonko a donné rendez-vous à ses compatriotes, dans les prochains jours, pour une nouvelle déclaration.

    Selon le ministère de l’Intérieur, 16 personnes ont trouvé la mort dans les manifestations survenues après la condamnation de l’opposant à deux ans de prison ferme pour ‘’corruption de la jeunesse’’.

    Amnesty International, dont le bureau pour l’Afrique de l’Ouest et du Centre est basé à Dakar, a annoncé la mort de 23 personnes dans les violences, le parti de M. Sonko estimant que les heurts survenus entre le 1er et le 3 juin ont fait 29, voire 30 morts.

    La peine requise contre l’opposant, qui était jugé pour viol et menaces de mort sur la demoiselle Adji Sarr, est susceptible de l’empêcher de se présenter à l’élection présidentielle de 2024 pour laquelle il s’est déclaré candidat, affirment ses avocats en se basant sur le Code électoral.

    Des services de l’administration publique, des banques, des infrastructures routières et universitaires, des mairies, des voitures et d’autres biens publics ou privés ont été saccagés ou incendiés lors des manifestations de début juin.

    ESF/ASG

  • SENEGAL-POLTIQUE / Dialogue national : Amadou Mame Diop évoque le ‘’rôle déterminant’’ de l’Assemblée nationale

    SENEGAL-POLTIQUE / Dialogue national : Amadou Mame Diop évoque le ‘’rôle déterminant’’ de l’Assemblée nationale

    Dakar, 27 juin (APS) – L’Assemblée nationale, ‘’creuset du débat démocratique et vitrine des valeurs’’ de la société sénégalaise, a un rôle déterminant dans la mise en œuvre des conclusions du Dialogue national, selon son président.

    ‘’ L’Assemblée nationale qui est à la fois le creuset du débat démocratique et la vitrine des valeurs de notre société jouera ainsi toute sa partition. Nous avons, en effet, un rôle déterminant dans la mise en œuvre des conclusions du Dialogue national’’, a relevé Amadou Mame Diop, lundi, à la clôture de la session consacrée au débat d’orientation budgétaire.

    M. Diop a salué l’initiative du président de la République, dont l’appel à toutes les forces vives de la Nation au Dialogue, a conduit à un large consensus sur des questions majeures de notre démocratie’’.

    Le président de la République, Macky Sall, a reçu, samedi, à Dakar, les conclusions du dialogue national qu’il avait lancé le 31 mai dernier

    Macky Sall s’est félicité des douze points accords du rapport sur les 16 points à discuter.

    Le président de la République a invité le gouvernement à  ‘’examiner le rapport avec attention’, dans une perspective de ‘’transformer les propositions en mesures concrètes’’.

    Pour donner aux conclusions du dialogue national un ‘’contenu plus efficace et de résilience’’, le chef de l’Etat a donné au gouvernement un délai d’une semaine, pour proposer à l’Assemblée nationale l’adoption de textes législatifs en procédure d’urgence.

    Faisant allusion aux manifestations violentes enregistrées suite à la condamnation de l’opposant Ousmane Sonko, il a relevé que ‘’ces derniers temps’’, le Sénégal ‘’a connu des troubles graves avec des violences, des destructions de biens publics et privés, à l’intérieur comme à l’extérieur dans certains Consulats’’.

    Il a ajouté que ‘’ces évènements qui ont considérablement perturbé les activités économiques et sociales, ont malheureusement entraîné des pertes en vies humaines et des blessés’’.

    Présentant ses  »condoléances émues » aux familles des victimes et souhaitant ‘’un prompt rétablissement aux blessés’’, Amadou Mame Diop a estimé que ‘’du reste, personne ne saurait accepter l’inacceptable’’.

    Selon lui, ‘’ces actes inqualifiables ont conduit à la destruction d’infrastructures économiques, administratives et sociales et entamé l’image du Sénégal’’.

    Il a ainsi salué ‘’la décision de l’Etat de mettre en œuvre les procédures nécessaires en vue de mettre la lumière sur ces évènements et de situer les responsabilités’’.

    Pour Amadou Mame Diop, ‘’notre salut à tous se trouve, en effet, dans la préservation et la défense de l’Etat de droit’’.

    ‘’Nous devons aussi cultiver la paix, la concorde et la compréhension mutuelle afin de renforcer la cohésion nationale et la stabilité du pays’’, a-t-il dit.

    Il estime que ‘’plus globalement, nous devons être dans une quête permanente de paix, de démocratie, de sécurité, de concertation, dans le respect des valeurs républicaines qui cimentent l’âme de notre Nation unie, dans sa diversité’’.

    Selon lui, ‘’dans ce contexte lourd de menaces, le génie de notre peuple ainsi que les valeurs et vertus que nous ont légué les Anciens sont, à coup sûr, des remparts solides pour faire face ensemble à ces défis’’.

    OID/AKS

     

  • SENEGAL-POLITIQUE-AFFAIRES / La ministre de l’Economie rassure les partenaires et les investisseurs

    SENEGAL-POLITIQUE-AFFAIRES / La ministre de l’Economie rassure les partenaires et les investisseurs

    Dakar, 27 juin (APS) – La ministre de l’Economie, du Plan et de la Coopération, Oulimata Sarr, a fait part mardi à Dakar de son optimisme quant aux capacités du Sénégal à mener, jusqu’à son terme, un processus électoral, tout restant débout.

    ‘’Je fais partie des personnes qui sont convaincues qu’en 2024, nous irons à des élections et le Sénégal restera debout’’, a-t-elle déclaré lors de l’ouverture d’un atelier de partage sur la relance du conseil présidentiel de l’investissement.

    La ministre en charge de l’Economie réagissait à une interpellation de Théodore Proffe, représentant des partenaires techniques et financiers à cette rencontre. Il a notamment émis des inquiétudes relativement à ‘’la période difficile’’ que traverse le Sénégal.

    ‘’Si vous vous souvenez en 2022, nous avons organisé des élections locales, législatives et un scrutin de renouvellement du Haut conseil des collectivités territoriales (HCCT) et nous sommes toujours debout’’, a-t-elle fait valoir.

    Pour Oulimata Sarr, le Sénégal est sur ‘’les rampes de l’émergence’’.

    ‘’Nous tablons d’ailleurs sur des taux de croissance élevés. Aujourd’hui, nous faisons partie du top 10 mondial avec une croissance du PIB de 8%’’, a soutenu la ministre de l’Economie.

    ‘’Je ne suis pas d’accord que nous traversons des périodes difficiles. Nous venons de conclure un dialogue national dont une partie était consacrée aux questions économiques’’, a-t-elle laissé entendre.

    Mme Sarr a assuré que son département travaille sur ‘’trois grands chantiers de l’économie nationale, lesquels vont continuer après février 2024’’.

    CS/AKS/OID