Catégorie : Politique

  • SENEGAL-POLITIQUE-PERSPECTIVES / Macky Sall veut une  »rationalisation » du calendrier électoral

    SENEGAL-POLITIQUE-PERSPECTIVES / Macky Sall veut une  »rationalisation » du calendrier électoral

    Dakar, 24 juin (APS) – Le président de la République, Macky Sall, a insisté, samedi, à Dakar, sur la nécessité de travailler à une rationalisation du calendrier électoral, estimant que la récurrence des élections au Sénégal est une chose qui  »n’a pas de sens », sans compter le coût que cela représente pour le budget de l’État.

    « En 11 ans, j’ai organisé 11 élections au Sénégal. Ça n’a pas de sens et ça nous coûte cher », a dit le chef de l’État, en recevant le rapport issu des travaux du dialogue national qu’il avait lancé le 31 mai dernier.

     »Il nous faut rationaliser tout cela », a insisté le président Macky Sall, sans donner plus de détails à ce stade.

    SMD/BK

     

  • SENEGAL-POLITIQUE-PROPOSITIONS / Conclusions du dialogue national : 270 recommandations soumises aux autorités (rapporteur général)

    SENEGAL-POLITIQUE-PROPOSITIONS / Conclusions du dialogue national : 270 recommandations soumises aux autorités (rapporteur général)

    Dakar, 24 juin (APS) – Le dialogue national démarré le 31 mai dernier a débouché sur 270 recommandations et propositions dont des  »mesures phares » pouvant contribuer au développement économique et social du Sénégal, a souligné, samedi, le rapporteur général de ces concertations lancées par le chef de l’État, le 31 mai dernier, Marie Angélique Savané.

    Le rapport issu des travaux a été remis à Macky Sall, samedi, lors d’une cérémonie officielle tenue au palais de la République.

    Marie Angélique Savané a pointé « les recommandations pertinentes » qui pourraient contribuer au développement économique et social du Sénégal, en dépit de quelques désaccords à propos desquels les participants au dialogue national n’ont pas pu trouver de consensus.

    Sur les points de désaccords relevant de la commission politique, elle a évoqué les organes de tutelle et d’organisation des élections. Certains ont recommandé l’érection d’un ministère chargé des élections, d’autres (majorité présidentielle) ont plaidé pour le maintien du système actuel, a relevé Mme Savané.

    Sur ce point précis, le président de la République considère que « le Sénégal qui vote depuis 1860, n’a pas de problème de système électoral ».

    Les participants ne sont pas non plus parvenus à s’accorder au sujet du cumul des fonctions de président de la république et chef de parti. Macky Sall dit ne pas trouver  »d’incontinents » à ce sens que le président de la République demeure également « un acteur politique ».

    Concernant son éventuelle troisième candidature à la présidentielle, qui figure parmi les points de désaccords, le président de la République a annoncé qu’il va s’adresser « très bientôt » à la nation sur cette question.

    Marie Angélique Savané a cité, parmi les points d’accord, le montant de la caution qui ne doit pas dépasser 30 millions de francs CFA pour l’élection présidentielle. Le système de parrainage et la question du respect des droits civiques de certains candidats dans des procédures judiciaires ont également fait l’objet d’accords, selon le rapporteur.

    La commission culture, arts, jeunesse et sports a formulé 30 recommandations, parmi lesquelles l’adoption d’une  »charte du sport » et le renforcement de  »l’instruction civique », a-t-elle signalé, sans compter les  »88 mesures phares » de la commission économique et sociale et les 30 recommandations de la commission des ressources naturelles.

    La commission environnement et cadre de vie a formulé 38 recommandations dont une portant sur la problématique de la mobilité urbaine, sans compter également les 42 recommandations de la commission modernisation de l’Etat qui a insisté sur la  »criminalité économique et financier ».

    Parlant des points qui n’ont pas été inscrits dans les termes de référence, mais que de nombreux participants auraient souhaité aborder, Marie Angélique Savané a évoqué  »le retour du service militaire obligatoire ».

    Le président du comité de pilotage du dialogue national, Moustapha Niasse, s’est félicité de  »la maturité et de l’esprit d’ouverture » qui ont prévalu tout au long des travaux. Il a salué également « le temps record » (9 juin-22 juin) dans lequel les commissions techniques du dialogue ont travaillé.

     »C’est vous (Macky Sall) qui appréciez et entérinez nos recommandations », a indiqué Moustapha Niasse en remettant le rapport au chef de l’Etat.

    SMD/BK

     

  • SENEGAL-POLITIQUE / Conclusions du dialogue national : Macky Sall salue un  »travail de qualité » et des « propositions pertinentes »

    SENEGAL-POLITIQUE / Conclusions du dialogue national : Macky Sall salue un  »travail de qualité » et des « propositions pertinentes »

    Dakar, 24 juin (APS) – Le président de la République, Macky Sall, a salué, samedi, à Dakar, les conclusions du dialogue national qu’il avait lancé le 31 mai dernier, parlant à ce sujet d’un « travail de qualité avec des propositions pertinentes et réalistes » qu’il dit avoir acceptées  »globalement ».

    « Je vous félicite pour ce travail de qualité avec des propositions pertinentes et réalistes que j’ai acceptées globalement. Je dis bien globalement », a dit chef de l’Etat, en recevant le rapport issu des travaux du dialogue national des mains du président du comité de pilotage, l’ancien président de l’Assemblée nationale, Moustapha Niasse.

    Macky Sall s’est félicité également des douze points accords du rapport sur les 16 points à discuter. Ce qui représente, selon lui,  »des consensus forts » devant permettre d’aller vers  »des élections apaisées et des compétitions saines ».

    Le président de la République a invité le gouvernement à  »examiner le rapport avec attention », dans une perspective de  »transformer les propositions en mesures concrètes ».

    Pour donner aux conclusions du dialogue national un  »contenu plus efficace et de résilience », le chef de l’Etat a donné au gouvernement un délai d’une semaine, pour proposer à l’Assemblée nationale l’adoption de textes législatifs en procédure d’urgence.

    Macky Sall s’est également réjoui de la participation, à ce dialogue national, de nombreux acteurs politiques et de la société civile ainsi que des partis dits non alignés,  »guidés par les intérêts supérieurs de la nation ».

     »Quand on a la majorité politique, on peut bien gouverner, mais il y a des moments, il faut agir par consensus », a-t-il poursuivi, ajoutant qu’il faut « du courage et de la maturité politique pour accepter de participer à un dialogue ».

    Il se dit également  »convaincu » que le dialogue constitue  »un mérite de tout le peuple sénégalais ».  »Aucune institution internationale n’est venue nous imposer un dialogue. C’est quelque chose que nous avons tirée de nos propres ressorts culturels pour nous parler nous-mêmes », a-t-il fait valoir

    SMD/BK

     

  • SENEGAL-POLITIQUE / Douze ans après sa création, le M23 continue d’exprimer les mêmes revendications

    SENEGAL-POLITIQUE / Douze ans après sa création, le M23 continue d’exprimer les mêmes revendications

    Dakar, 23 juin (APS) – Le Mouvement des forces vives du 23-Juin a rappelé, vendredi, à Dakar, les revendications exprimées il y a douze ans par certaines élites sénégalaises, dont la création de la Cour constitutionnelle, le respect de la Constitution et la réforme du Conseil supérieur de la magistrature.

    Il y a douze ans, jour pour jour, des milliers de Sénégalais avaient vivement protesté contre la volonté d’Abdoulaye Wade de modifier la loi électorale.

    Ils contraignaient le chef de l’Etat de l’époque à retirer le projet de loi élaboré à cette fin.

    Le Mouvement des forces vives du 23-Juin, créé à la suite de cette contestation, avait exprimé plusieurs revendications, dont « le respect et la sauvegarde de la Constitution », la création de la Cour constitutionnelle et la réforme du Conseil supérieur de la magistrature.

    Les partis politiques et les organisations de la société civile membres du M23 avaient estimé que la satisfaction de ces revendications devait faire du Sénégal une grande démocratie.

    Aujourd’hui, le M23 continue de réclamer « le renforcement des pouvoirs et des compétences des institutions et des mécanismes de contrôle des finances publiques », selon Modiène Ndiaye, son porte-parole.

    Réunis pour fêter le 12e anniversaire de ce vaste mouvement de défense de la loi électorale, de la Constitution et de la démocratie en général, ses militants ont appelé à « la refondation de la gouvernance locale », à « la décentralisation et [à] la déconcentration de l’administration », ainsi qu’au « respect des règles démocratiques ».

    Comme si les revendications de 2012 restaient intactes, Modiène Ndiaye et ses camarades continuent de réclamer « des élections transparentes, libres et sincères », dans un contexte de vives tensions politiques, Macky Sall étant soupçonné de vouloir briguer un nouveau mandat présidentiel en violation de la Constitution, selon ses adversaires politiques.

    Les militants du M23 s’élèvent aussi contre le « cumul des mandats » et exigent des dirigeants au pouvoir depuis 2012 « la rationalisation du train de vie de l’Etat, l’inventaire et le recouvrement de tous les biens fonciers, immobiliers, mobiliers et immatériels ».

    Le Mouvement des forces vives du 23-Juin parle en même temps de « l’obligation de baisser les prix des denrées de première nécessité » et de « la mise en œuvre d’actions prioritaires de lutte contre les inondations ».

    La date du 23 juin est l’occasion de « se souvenir de la lutte héroïque menée par le peuple sénégalais pour défendre sa Constitution », affirment M. Ndiaye et les autres militants du mouvement.

    « Le peuple réclame avec force et vigueur le respect et la sauvegarde de la Constitution et des règles démocratiques, la transparence et la régularité des élections », a lancé M. Ndiaye en présence d’autres leaders du M23.

    « Les Sénégalais avaient également demandé l’adoption de mesures urgentes de bonne gouvernance, la prise en charge sans délai et avec efficacité des urgences sociales », a-t-il ajouté.

    Le Mouvement des forces vives du 23-Juin déclare militer pour « une élection présidentielle à date échue, inclusive et transparente, dans la paix ».

    Ses dirigeants disent « non au pillage, au saccage et aux attaques sur des personnes et des biens publics et privés ». De même tiennent-ils à défendre la liberté d’expression.

    CS/ESF/MTN

  • SENEGAL-POLITIQUE-GENRE / Matam : élection d’un nouveau bureau paritaire au Conseil départemental

    SENEGAL-POLITIQUE-GENRE / Matam : élection d’un nouveau bureau paritaire au Conseil départemental

    Matam, 22 juin (APS) – Le Conseil départemental de Matam (nord) a procédé, jeudi, à l’élection de son bureau, suite à l’annulation de celle de l’ancienne équipe qui avait été jugée non paritaire, a constaté l’APS.

    A l’issue du vote, Amy Fall a été élue première vice-présidente de l’institution départementale présidée par Amadou Djibril Diallo.

    Balla Diacko, qui occupait le poste de premier vice-président dans le précédent bureau, devient deuxième vice-président.

    Coumba Cissé a été élue 3ème vice-présidente, alors que Moctar Sow et Aminata Sow deviennent respectivement premier et deuxième secrétaire élu.

    L’élection s’est tenue en présence du préfet de Matam, Souleymane Ndiaye.

    AT/MTN

  • SENEGAL-GOUVERNANCE-TERRES / Jean-Pierre Senghor : ‘’Il ne faut pas exagérer la question foncière’’

    SENEGAL-GOUVERNANCE-TERRES / Jean-Pierre Senghor : ‘’Il ne faut pas exagérer la question foncière’’

    Dakar, 22 juin (APS) – La terre, un ‘’intrant majeur’’ pour l’agriculture et un ‘’facteur de cohésion sociale’’ en même temps, doit être bien gérée par les pouvoirs publics, reconnaît le secrétaire exécutif du Conseil national de sécurité alimentaire, Jean-Pierre Senghor, tout en invitant les usagers à ne pas ‘’exagérer la question foncière’’, car le Sénégal concentre encore d’importants ‘’espaces vierges et vides’’.

    ‘’Dans un pays comme le nôtre où l’agriculture est le moteur de l’économie, la terre est un intrant majeur. Le foncier revêt des enjeux sociaux, économiques et politiques. Il est important que des institutions comme [la CNDT] puissent prendre à bras-le-corps la question du foncier en faisant de la prévention des conflits’’, a souligné M. Senghor.

    L’ingénieur agronome s’est entretenu avec l’APS en marge d’un atelier organisé par la Commission nationale du dialogue des territoires (CNDT) sur ‘’la prévention, la médiation et la résolution des conflits fonciers’’.

    Même si la terre est ‘’un facteur de cohésion sociale’’ et les litiges dont elle est l’objet nombreux, ‘’je m’empresse de dire aussi qu’il ne faut pas exagérer la question foncière’’, a soutenu le secrétaire exécutif du Conseil national de sécurité alimentaire.

    ‘’Souvent, on la brandit comme une épée, une menace. Pourtant, on n’a pas de problème de terres. On a beaucoup de terres dans ce pays. Nous avons près de 10 millions d’hectares de terres agricoles […] Nous avons tellement d’espaces de terres vierges et vides…’’ a-t-il argué.

    Activer les ‘’mécanismes traditionnels de résolution des conflits fonciers’’

    ‘’Nous avons plein d’espaces inoccupés dans ce pays […] Nous n’avons pas de problèmes de terres. Les terres existent, c’est l’accès qui pose problème. Comment faire pour que les terres disponibles soient accessibles ? C’est de cela qu’il faut discuter’’, a soutenu Jean-Pierre Senghor, ajoutant : ‘’Si vous êtes en Casamance et que vous voulez travailler dans la vallée du fleuve Sénégal, vous devez pouvoir le faire, et vice versa.’’

    Il suggère que l’Etat prenne ‘’à bras-le-corps’’ la question de la terre et s’arrange pour ‘’jouer le rôle d’arbitre’’ dans sa gestion.

    ‘’Pour prévenir les conflits, il faut les lister. Les intérêts sont parfois divergents mais on devrait d’abord catégoriser les usages de la terre […] Il faut que l’Etat crée les conditions pour que ceux qui veulent travailler la terre puissent le faire, quelles que soient leurs origines’’, a suggéré M. Senghor en parlant du thème de l’atelier de la CNDT.

    ‘’C’est cela que l’Etat doit faire et éviter de se laisser intimider par […] des questions qui sont un faux problème pour moi. Il faut nourrir les Sénégalais. Il ne faut pas hésiter à le faire. C’est le rôle de l’Etat’’, a-t-il déclaré.

    Le socio-anthropologue Cheikh Oumar Ba, chercheur et spécialiste des questions de développement agricole et rural, a insisté pour sa part sur la nécessité de réduire l’ampleur des litiges fonciers au Sénégal. ‘’Nous devons entretenir le dialogue sur la gouvernance des terres […] Si on n’aide pas les acteurs à réduire les conflits, cela peut porter préjudice au Sénégal’’, a-t-il prévenu.

    Les conflits liés à la terre prennent diverses formes allant des limites mal définies entre certaines communes aux disputes entre éleveurs et agriculteurs désireux de contrôler des ressources foncières, en passant par les litiges relatifs à l’habitat, a rappelé M. Ba, l’un des animateurs de l’atelier.

    ‘’L’arbitrage et l’allocation des ressources foncières posent souvent problème. Ça débouche quelquefois sur des conflits violents’’, a-t-il souligné, proposant d’‘’identifier d’abord les types de conflit et d’étudier les médiations possibles’’.

    ‘’Une réforme consensuelle’’

    Il faut en même temps ‘’prévenir les conflits et faire en sorte qu’on puisse les résoudre quand ils éclatent. On a des mécanismes traditionnels de résolution des conflits fonciers, autour des chefs de village, des marabouts et d’autres personnalités. On peut améliorer la façon de gérer la terre, sans que ce soit conflictuel’’, a ajouté Cheikh Oumar Ba.

    De même invite-t-il les acteurs concernés à ‘’aller définitivement vers la réforme que tous les acteurs attendent depuis plusieurs années’’.

    ‘’Il ne faut pas être théorique, il faut qu’on s’entende sur des éléments clés […] On a besoin d’investir, de sécuriser les terres des populations, on doit pouvoir trouver un consensus’’, a poursuivi M. Ba en parlant de la réforme de la politique foncière annoncée par les pouvoirs publics.

    ‘’Si on veut atteindre la souveraineté alimentaire, on ne doit pas transformer toutes les terres du Sénégal en terres d’habitat. On doit préserver le pastoralisme aussi. Nous devons arbitrer définitivement sur ces questions et voir les solutions qui existent, qui ont été proposées dans le cadre de la CNRF (Commission nationale de la réforme foncière, qui a été dissoute). Il faut peut-être réactualiser les solutions qui font l’objet d’un consensus’’, a proposé le chercheur.

    Il dit souhaiter que l’initiative de la CNDT puisse ‘’permettre à l’Etat de disposer enfin d’une réforme foncière avant la fin de l’année’’. ‘’On souhaite que le Sénégal adopte une réforme consensuelle, au profit des générations à venir notamment.’’

    Le président de la Commission nationale du dialogue des territoires, Benoit Sambou, a insisté sur la prévention des litiges fonciers, ‘’qui sont de plus en plus récurrents’’.

    Il a évoqué la nécessité pour la CNDT de bien connaître la nature des conflits et leurs causes.

    ‘’Certaines collectivités territoriales ne peuvent plus investir, faute de terres’’, a signalé M. Sambou.

    ESF/ASG

  • SENEGAL-PARLEMENT-FINANCES / Un débat d’orientation budgétaire, lundi, à l’Assemblée nationale

    SENEGAL-PARLEMENT-FINANCES / Un débat d’orientation budgétaire, lundi, à l’Assemblée nationale

    Dakar, 21 juin (APS) – Les députés sont convoqués en séance plénière, lundi à 10 heures, pour un débat d’orientation budgétaire, annonce un communiqué de la direction de la communication de l’Assemblée nationale.

    ESF

  • SENEGAL-INSTITUTIONS / Six questions écrites de Guy Marius Sagna aux membres du gouvernement

    SENEGAL-INSTITUTIONS / Six questions écrites de Guy Marius Sagna aux membres du gouvernement

    Dakar, 21 juin (APS) – Le député Guy Marius Sagna, du groupe Yewwi Askan Wi (opposition), déclare, dans un courrier transmis à l’APS, avoir adressé au gouvernement six questions écrites relatives, entre autres sujets, au ‘’blocus […] imposé à Ziguinchor’’, aux cours en ligne à dispenser par l’université Cheikh-Anta-Diop de Dakar et au sort de trois étudiants placés en détention.

    ‘’J’ai interpellé le gouvernement […] à travers six questions écrites’’, affirme M. Sagna, énumérant, parmi ses interrogations destinées aux ministres, celles relatives aux ‘’arriérés de salaires dus par l’Etat aux jeunes du programme Xëyu ndaw ñi’’, aux travailleurs de la SN HLM à qui ‘’l’Etat doit des parcelles et de l’argent’’, et à la loi d’orientation sociale.

    Les transports s’effectuant par voie maritime et au moyen des bus de la société nationale Dakar Dem Dikk entre Ziguinchor (sud) et Dakar sont ‘’suspendus’’ depuis ‘’plusieurs jours’’, a écrit l’opposant, demandant aux ministres concernés les raisons de ces ‘’mesures’’. ‘’A quand le retour à la normale ?’’ interroge-t-il.

    Le député estime que les étudiants de l’université Cheikh-Anta-Diop de Dakar n’ont pas tous les outils nécessaires pour suivre des enseignements à distance.

    Guy Marius Sagna pose plusieurs interrogations sur ce sujet, après que les autorités de ladite université ont décidé de recourir à l’enseignement à distance, des saccages commis récemment dans plusieurs facultés empêchant le déroulement des cours en présentiel.

    De même demande-t-il au gouvernement quelles mesures ont été prises pour ‘’une solution définitive’’ aux ‘’problèmes’’ concernant des ‘’dizaines’’ de personnes auxquelles l’Etat doit, selon lui, des parcelles et/ou de l’argent, à Thiès (ouest).

    M. Sagna interroge aussi le gouvernement sur le sort des étudiants Yaya Bodian, Lamine Dabo et Daniel Tapha Diatta, ‘’accusés d’avoir participé aux saccages d’infrastructures’’ de l’université Cheikh-Anta-Diop.

    Il demande aux ministres concernés s’il est ‘’vrai que l’Etat reste devoir deux mois d’arriérés de salaires à 3.000 jeunes du programme Xëyu ndaw ñi affectés au ministère de l’Environnement’’.

    Le parlementaire cherche ‘’la cause de ces arriérés’’ et veut savoir quelles mesures ont été prises pour ‘’des solutions définitives à ce problème’’.

    Il pose aussi au gouvernement la question de savoir quand sera publié le décret d’application de l’article 29 de la loi d’orientation sociale, qui fixe un pourcentage d’emplois destinés aux personnes vivant avec un handicap et titulaires de diplômes autorisant leur accès à la fonction publique.

    ESF/AKS/MTN

  • SENEGAL-POLITIQUE / Le préfet de Dakar interdit plusieurs rassemblements prévus entre vendredi et dimanche

    SENEGAL-POLITIQUE / Le préfet de Dakar interdit plusieurs rassemblements prévus entre vendredi et dimanche

    Dakar, 21 juin (APS) – Le préfet de Dakar, Mor Talla Tine, a publié mercredi des arrêtés interdisant trois rassemblements prévus vendredi et dimanche prochains dans la capitale, dont l’un est une initiative de la coalition d’opposition Yewwi Askan Wi.

    M. Tine a invoqué des ‘’risques de troubles à l’ordre public’’ et d’‘’entrave à la libre circulation des personnes et des biens’’, ainsi que des ‘’risques d’infiltration’’ des organisateurs du rassemblement prévu vendredi à 15 heures, place de la Nation.

    Cette manifestation est une initiative du Mouvement des forces vives de la nation, une organisation regroupant des partis politiques et des organisations de la société civile opposés à une éventuelle candidature de Macky Sall à l’élection présidentielle du 25 février 2024.

    Les ‘’risques de troubles à l’ordre public’’ et d’‘’entrave à la libre circulation des personnes et des biens’’ sont également les motifs avancés par le préfet de Dakar pour interdire la marche prévue dimanche à 15 heures entre le cimetière saint Lazare et la cité Keur Gorgui.

    Des militants de partis politiques membres de la coalition Yewwi Askan Wi sont organisateurs de ce rassemblement.

    La marche prévue vendredi à 15 heures, entre la place de l’Indépendance et le palais de la République, est également interdite.

    Cheikh Niass, le président-directeur général du groupe de presse Wal Fadjri (privé), fait partie des organisateurs de cette manifestation, selon l’arrêté d’interdiction du préfet.

    Mor Talla Tine a invoqué des ‘’risques de troubles à l’ordre public’’ et d’‘’entrave à la libre circulation des personnes et des biens’’ pour ne pas autoriser ce rassemblement prévu ‘’au nom du groupe Wal Fadjri’’.

    Le ministre de la Communication, Moussa Bocar Thiam, a interdit la chaîne Walf TV de diffuser ses programmes durant la période du jeudi 1er juin au samedi 1er juillet 2023, soit trente jours.

    ‘’Le groupe Wal Fadjri n’a cessé de diffuser en boucle des images de violence exposant les adolescents’’, a soutenu M. Thiam, estimant que ‘’ces images sont accompagnées de propos […] incitant à la violence et portant manifestement atteinte à la sécurité de l’Etat’’, ce dont se défend le groupe de presse.

    ESF/AKS

  • SENEGAL-PRESSE-REVUE / Les sujets politiques à la Une des quotidiens

    SENEGAL-PRESSE-REVUE / Les sujets politiques à la Une des quotidiens

    Dakar, 20 juin (APS) – Les sujets politiques se rapportant au dialogue national initié par le président de la République et au  »dialogue du peuple » lancé par la plateforme les forces vives de la nation (F24) sont au menu des quotidiens reçus mardi à l’Agence de presse sénégalaise (APS).

    ‘’Les acteurs du dialogue politique cherchent la clé’’ autour des candidatures de Karim Wade, de Khalifa Sall et de Macky Sall, selon Sud Quotidien.

    ‘’En lieu et place des articles L29, et L 30 du code électoral, note le journal, les acteurs engagés dans le dialogue politique visent la modification de l’article L28 à la réintégration des personnes radiées des listes électorales à la suite de condamnation’’. Outre la réhabilitation et la mesure d’amnistie visées par cette disposition, il a été proposé d’ajouter à cette liste la grâce présidentielle. Une Commission technique sera chargée de trancher cette posture, a poursuivi la publication.

    Pour Source A, malgré que les acteurs soient tombés d’accord sur l’introduction de la grâce dans les dispositions du code pour permettre à des personnes frappées d’inéligibilité de pouvoir se présenter en 2024, il n’en demeure pas moins qu’il y a ‘’une position polémique’’ incarnée par la société civile et l’opposition prenant part au dialogue. ’’La frange de l’opposition qui pend part à ce dialogue n’a pas voulu entendre parler de troisième candidature de Macky Sall’’,a souligné le quotidien.

    La publication note que de son côté, la société civile a préféré prendre son contrepied en estimant que cette question doit être tranché par le Conseil constitutionnel. Une position qu’elle partage avec la majorité présidentielle.

    ’’Cassures sur les candidatures’’, titre L’Observateur.  »La question de la candidature et celle des droits civiques et politiques n’ont pas été réglées hier, par la Commission politique du dialogue national. N’ayant pas trouvé de consensus sur ces questions, les acteurs ont décidé de poursuivre les travaux aujourd’hui », rapporte L’Obs.

    Pendant ce temps, selon l’Info, la plateforme F-24 passe à l’offensive à travers le lancement de son  »dialogue avec le Peuple » à la Cité Keur Gorgui.

    Le F-24 opposé à une candidature de Macky Sall en 2024 appelle les Sénégalais à  »célébrer ensemble le 23 juin dans la communion (…) et à donner un cacher populaire inédit à la grande mobilisation populaire du 14 juillet prochain’’, indique le Journal.

    Après une première rencontre dispersée, le F24 relance ‘’son dialogue du peuple’’, selon le quotidien Bës Bi.

    ‘’Après une première tentative étouffée, les forces vives de la nation (F24) sont revenues à la charge par la relance du +dialogue du peuple+. En conférence de presse hier, leaders de l’opposition et acteurs de la société civile ont jeté les nouvelles bases de ces rencontres contre le pouvoir en place’’, écrit le journal.

    AB/OID