Catégorie : Politique

  • SENEGAL-POLITIQUE-VIOLENCES-REACTION / ‘’Consterné’’ par les émeutes, Karim Wade invite ses compatriotes à ‘’revenir à la raison’’  

    SENEGAL-POLITIQUE-VIOLENCES-REACTION / ‘’Consterné’’ par les émeutes, Karim Wade invite ses compatriotes à ‘’revenir à la raison’’  

    Dakar, 6 juin (APS) – L’ancien ministre Karim Wade, « bouleversé » et « consterné » par les émeutes à l’origine de la mort de 16 personnes dans son pays, appelle ses compatriotes à renoncer à la violence et à « revenir à la raison ».

    « Je suis extrêmement préoccupé par la situation actuelle de notre pays […] Je suis bouleversé par ces événements qui ont causé la mort de 16 jeunes Sénégalais, dont les familles sont dévastées », écrit M. Wade dans un communiqué reçu de ses camarades du PDS, le Parti démocratique sénégalais (opposition).

    « Je suis consterné par les dommages énormes infligés à notre économie, à nos infrastructures, à notre tissu social, et par le saccage des universités », a ajouté l’ancien ministre vivant au Qatar depuis près de sept ans.

    Karim Wade « demande solennellement à tous ceux qui sont tentés par des excès de revenir à la raison ».

    Des émeutes ont fait au moins 16 morts et d’importants dégâts matériels, entre jeudi et dimanche derniers, selon un bilan officiel.

    Les violences ont éclaté après que l’opposant Ousmane Sonko a été condamné par la chambre criminelle du tribunal de Dakar à deux ans de prison ferme pour « corruption de la jeunesse ».

    Il était jugé pour viol et menaces de mort à l’encontre d’Adji Sarr, une ex-employée d’un salon de beauté à Dakar.

    Le tribunal a disqualifié les faits de viol et de menaces de mort pour lesquels il était poursuivi en corruption de la jeunesse.

    La peine de prison est susceptible de l’empêcher de se présenter à l’élection présidentielle de 2024, pour laquelle il s’est déclaré candidat, affirment ses avocats, se basant sur le Code électoral du pays.

    « Après ces jours d’émeutes et leurs cortèges de drames, il est urgent que chacun prenne conscience que nous risquons d’être entraînés dans une impasse qui peut être fatale au Sénégal », avertit Karim Wade.

    « Quatorze victimes innocentes en 2021 et 16 autres aujourd’hui »

    « Ayant été emprisonné arbitrairement pendant trois ans par une justice instrumentalisée, puis exilé loin des miens et de mon pays, je suis bien placé pour dire au président de la République, Macky Sall, et à Ousmane Sonko, que l’oppression et la violence ne peuvent conduire qu’à des échecs », déclare-t-il, ajoutant présenter ses « condoléances les plus émues »aux parents des victimes.

    Il estime que « les violences et les actes de vandalisme ne font que nuire à notre pays » et demande aux forces de sécurité et de défense de « proscrire tout recours injustifié à la force ».

    « Mon appel s’adresse également à toute la classe politique, qui a la responsabilité de privilégier le respect des institutions, le dialogue et la concertation », écrit M. Wade, jugeant « inacceptable et impardonnable » que « 14 victimes innocentes en 2021 et 16 autres aujourd’hui » soient dénombrées dans les violences consécutives à cette affaire judiciaire concernant Ousmane Sonko.

    « Les Sénégalaises et les Sénégalais ont un ardent besoin de stabilité, de sécurité, de prospérité et de paix. Nous ne pouvons répondre à leurs exigences en nous dressant violemment les uns contre les autres, en créant des divisions artificielles et en attisant les flammes de la discorde », a ajouté l’ancien ministre.

    Il dit espérer que « notre peuple saura se ressaisir ».

    Karim Wade demande aux Sénégalais de « faire preuve de retenue, de sagesse et de respect mutuel », et de « savoir rester ensemble dans l’unité, la solidarité, le respect de l’Etat de droit et de la démocratie ».

    Le fils de l’ex-président de la République avait été condamné en 2015 à six ans de prison pour des faits d’escroquerie sur les deniers publics et d’enrichissement illicite.

    Après trois ans d’emprisonnement, il avait bénéficié de la grâce du président de la République et avait été libéré. Il vit depuis 2016 au Qatar.

    ESF/MTN

  • SENEGAL-POLITIQUE / Les députés en séances plénières à partir de mercredi

    SENEGAL-POLITIQUE / Les députés en séances plénières à partir de mercredi

    Dakar, 6 juin (APS) – Les députés sénégalais se réuniront en séances plénières de mercredi à vendredi, annonce un communiqué de la Direction de la communication de l’Assemblée nationale.

    ‘’L’ordre du jour de la séance plénière du mercredi 07 juin 2023 à 09 heures est relatif à l’examen du Projet de loi n°13 /2023 portant sur le Code de l’Environnement. Le Ministre de l’Environnement, du Développement durable et de la Transition écologique défendra ce projet de loi’’, informe-t-elle.

    Jeudi, ce sera au tour du ministre de l’Agriculture, de l’Equipement rural et de la Souveraineté alimentaire de faire face aux députés à partir de 9 heures, pour l’examen du Projet de loi n°01/2023 modifiant la loi n°2004-16 du 04 juin 2004 portant loi d’orientation agro-sylvo-pastorale.

    Ces séances seront clôturées avec le passage du ministre de l’Elevage et des Productions animales, qui viendra défendre le Projet de loi n°02/2023 portant sur le Code pastoral, vendredi à 9 heures.

    ASG/MTN

     

  • SENEGAL-POLITIQUE / Émeutes : 20 organisations de la société civile invitent Macky Sall et Ousmane Sonko à un ‘’dialogue direct’’

    SENEGAL-POLITIQUE / Émeutes : 20 organisations de la société civile invitent Macky Sall et Ousmane Sonko à un ‘’dialogue direct’’

    Dakar, 5 juin (APS) – La Synergie des organisations de la société civile pour la paix (SOS/Paix) appelle le chef de l’Etat et le leader de l’opposition, dans une déclaration faite lundi à la presse, à entretenir ‘’un dialogue direct’’ en vue d’‘’une sortie de crise immédiate’’ au Sénégal, à la suite des violences politiques à l’origine de la mort de 16 personnes.

    ‘’Pour une sortie de crise immédiate, nous appelons à un dialogue direct entre les deux principaux protagonistes de ces événements, le président de la République, Macky Sall, et l’opposant Ousmane Sonko, président de Pastef’’, affirment ces organisations.

    SOS/Paix ‘’s’engage à rencontrer’’ les leaders politiques concernés, ‘’dans les plus brefs délais’’, pour ‘’faciliter une sortie de crise définitive’’.

    La déclaration a été faite devant la presse par ses leaders, dont Boubacar Ba (Forum du justiciable), Moundiaye Cissé (ONG 3D), Ababacar Fall (GRADEC), le professeur Babacar Guèye (COSCE), Sadikh Niass (RADDHO), Abibatou Samb (ONDH), Cheikh Oumar Sy (OSIDEA) et Khady Fall Tall (AFAO).

    Ces leaders de la société civile ont invité Macky Sall et Ousmane Sonko à se parler directement, à la suite d’émeutes ayant fait au moins 16 morts et d’importants dégâts matériels, selon un bilan officiel.

    Les violences ont éclaté jeudi, après que M. Sonko a été condamné par la chambre criminelle du tribunal de Dakar à deux ans de prison ferme pour ‘’corruption de la jeunesse’’.

    Il était jugé pour viol et menaces de mort à l’encontre d’Adji Sarr, une ex-employée d’un salon de beauté à Dakar.

    Le tribunal a disqualifié les faits de viol et de menaces de mort pour lesquels il était poursuivi en corruption de la jeunesse.

    La peine de prison est susceptible de l’empêcher de se présenter à l’élection présidentielle de 2024, pour laquelle il s’est déclaré candidat, affirment ses avocats, se basant sur le Code électoral du pays.

    ‘’S’abstenir de tout acte de violence’’

    ‘’Notre cher pays, le Sénégal, est dans une instabilité politique, sociale et économique permanente […] Les affrontements entre les forces de l’ordre et les manifestants ont occasionné une quinzaine de morts et d’importants dégâts matériels. Ils menacent gravement les fondements de la démocratie et de la République et remettent en cause la paix et la stabilité de notre pays’’, s’indignent les 20 organisations de la société civile.

    Elles appellent ‘’les acteurs au calme et à la sérénité, pour un retour rapide de la paix et de la stabilité’’.

    De même exhortent-elles ‘’le gouvernement à tout mettre en œuvre pour restaurer l’ordre et la sécurité des personnes et des biens, dans le strict respect des droits de l’homme’’.

    Le professeur Babacar Guèye et les autres leaders de la société civile invitent aussi ‘’les acteurs de l’opposition et du pouvoir à privilégier un dialogue franc et sincère pour trouver des consensus forts, permettant de surmonter les épreuves que traverse notre pays’’.

    Ils souhaitent que ‘’les acteurs politiques de tous bords’’ fassent preuve de ‘’plus de retenue en prenant des mesures de décrispation et en appelant les manifestants à s’abstenir de tout acte de violence’’.

    SOS/Paix propose aux pouvoirs publics de ‘’réduire la population carcérale en libérant les détenus de délit mineur ou d’opinion’’.

    Selon la Police nationale, quelque 500 personnes ont été arrêtées lors des émeutes, entre jeudi et dimanche.

    ‘’Nous saluons l’effort de retenue et de patience des forces de défense et de sécurité, malgré les incidents déplorables’’, affirment les organisations de la société civile.

    Elles invitent les autorités sénégalaises au ‘’rétablissement du réseau’’ Internet, qui fait l’objet de restrictions en raison des messages de ‘’haine’’ qu’il permet de véhiculer, selon le gouvernement.

    ESF/ASG

  • SENEGAL-POLITIQUE-SECURITE / Manifestations : « La situation est maitrisée », selon le Directeur de la sécurité publique

    SENEGAL-POLITIQUE-SECURITE / Manifestations : « La situation est maitrisée », selon le Directeur de la sécurité publique

    Dakar, 4 juin (APS) –La situation est revenue à la normale à Dakar et à Ziguinchor (sud) où les Forces de défense et de sécurité sont « déterminées à faire respecter l’ordre public », a assuré dimanche le Directeur de la Sécurité publique, le Commissaire-divisionnaire Ibrahima Diop.

    « La situation est revenue au calme et à la tranquillité à Dakar et à Ziguinchor. La situation est maitrisée. La Police nationale est déterminée à assurer la sécurité des personnes et des biens et à faire respecter l’ordre public », a déclaré.

    Au cours de ce point de presse, le commissaire Mamadou Gueye, directeur d Bureau des relations publiques de la Police a projeté des images « montrant des individus avec des armes à feu ».

    MTN

  • SENEGAL-SECURITE / Manifestations : 500 personnes, dont des mineurs et des étrangers, arrêtées (Police)

    SENEGAL-SECURITE / Manifestations : 500 personnes, dont des mineurs et des étrangers, arrêtées (Police)

    Dakar, 4 juin (APS) –Quelque 500 manifestants dont des mineurs et des personnes étrangères ont été interpelées jeudi et vendredi à Dakar et dans d’autres régions au cours des manifestations survenues après le verdict du procès Ousmane Sonko-Adji Sarr, a-t-on appris de la direction nationale de la Police.

    « Cinq cents personnes ont été appréhendées au cours des manifestations. Parmi elles, il y a des mineurs et des étrangers. Ces individus étaient principalement armés et dangereux », a déclaré le commissaire divisionnaire Ibrahima Diop, directeur de la sécurité publique.

    Il s’exprimait au cours d’un point de presse, dimanche en début de soirée, en présence d’autres responsables de la Police nationale, dont le commissaire Serigne Faye, chef du Groupement opérationnel de Dakar, le commissaire central de Dakar, Cheikh Dramé, et le commissaire Mouhamadou Gueye, directeur du bureau des relations publiques de la Police nationale.

    « La plupart des personnes arrêtées étaient en possession de cocktails Molotov, d’armes blanches et d’armes à feu de gros calibre », a fait savoir le chef de la sécurité publique.

    Il a fait remarquer que les forces de sécurité ont ‘’fait face à des manifestants violents, qui ne cherchent pas à exprimer des opinions, mais qui sont engagées dans des activités subversives’’.

    Pour la Police nationale, « les actions des manifestants ont visé des infrastructures essentielles de l’Etat tels que des usines d’eau et des installations électriques, des transports publics, ainsi que des établissements financiers ».

    « L’objectif des manifestants est de perturber l’activité économique et d’instaurer un climat de terreur chez les populations », a insisté Ibrahima Diop.

    MTN

  • SENEGAL-POLITIQUE-TELECOM / L’Etat suspend temporairement l’internet des données mobiles (offciel)

    Dakar, 4 juin (APS) -L’internet des données mobiles est suspendu temporairement sur certaines plages horaires en raison de la diffiusion de messages haineux et subvsersifs dans un contexte de troubles à l’ordre public, a appris l’APS du Ministère de la Communication, des Télécommunications et de l’Economie numérique.

    Dans un communiqué rendu public dimanche à la mi-journée, le département de la Communication a informé que l’internet des données mobiles est suspendu de façon « temporaire dans certaines localités du pays et sur certaines plages horaires ».

    L’Etat justifie cette décision par la diffusion de message de haine et de subversion dans un contexte de troubles à l’ordre public.

    De violentes manifestations ont eu lieu dans la capitale sénégalaise et dans d’autres villes du Sénégal, dont Ziguinchor à la suite de l’annonce de la condamnation de l’opposant Ousmane Sonko à deux ans de prison ferme pour « corruption de la jeunesse », dans son procès pour viol et menaces de mort sur la personne d’Adji Sarr, une ex-masseuse, employée d’un salon de beauté à Dakar.

    Un nouveau décès s’est ajouté samedi à la liste des pertes en vies humaines, portant le bilan à 16 morts depuis jeudi, début des manifestations, a appris l’APS du Ministère de l’Intérieur.

    A Dakar et à Ziguinchor des manifestants en furie ont saccagé ces trois derniers jours, plusieurs édifices publics et privés notamment des banques, des stations-service, des magasins, entres autres.

    Ils ont, par moments et par endroits, bloqué la circulation de plusieurs grandes artères et incendié des véhicules.

    MTN

  • SENEGAL-POLITIQUE / Manifestations : le bilan porté à 16 morts, selon le Ministère de l’Intérieur

    SENEGAL-POLITIQUE / Manifestations : le bilan porté à 16 morts, selon le Ministère de l’Intérieur

    Dakar, 4 juin (APS) –Un nouveau décès s’est ajouté samedi à la liste des pertes en vies humaines, portant le bilan à 16 morts depuis jeudi, début des manifestations, a appris l’APS du Ministère de l’Intérieur.

    « Il y a eu un décès hier (samedi). Avec le neuf morts de jeudi et les six de vendtedi, le bilan est revu à 16 morts depuis le début des manifestations », a expliqué la même source à l’APS.

    De violentes manifestations ont eu lieu dans la capitale sénégalaise et dans d’autres villes du Sénégal, dont Ziguinchor à la suite de l’annonce de la condamnation de l’opposant Ousmane Sonko à deux ans de prison ferme pour « corruption de la jeunesse », dans son procès pour viol et menaces de mort sur la personne d’Adji Sarr, une ex-masseuse, employée d’un salon de beauté à Dakar.

    MTN

  • SENEGAL-POLITIQUE-ENFANCE / Violences : des acteurs dénoncent l’implication des enfants dans les manifestations

    SENEGAL-POLITIQUE-ENFANCE / Violences : des acteurs dénoncent l’implication des enfants dans les manifestations

    Dakar, 3 juin (APS) –Des acteurs de la protection de l’enfant ont dénoncé l’implication des enfants dans les manifestations socio-politiques et publiques au Sénégal ayant occasionné des décès et invité les parties prenantes et les parents à tout mettre en œuvre pour assurer leur protection.

    « Nous, acteurs de la protection de l’enfant, nous déplorons l’implication des enfants dans les événements socio-politiques et manifestations publiques au Sénégal ayant déjà occasionné des décès y compris des enfants », ont-ils dit dans un communiqué parvenu à l’APS.

    Selon eux, « les  effets  négatifs  des  remous  sociopolitiques  peuvent  entrainer  la cessation de certains services sociaux de base comme l’éducation, et impacter sur la santé mentale des enfants et leur intégrité physique ».

    Les acteurs de la protection de l’enfant encouragent « les autorités  nationales  à  assurer  toutes  les  conditions  nécessaires  pour assurer la continuité pédagogique et permettre aux enfants de poursuivre leur apprentissage dans des espaces sûrs, dans la paix et dans la sécurité la plus totale ».

    Les acteurs de la protection de l’enfant ont aussi invité « les différentes parties à bannir toute implication des enfants  dans les manifestations publiques et à éviter que les enfants soient instrumentalisés ou se retrouvent dans des situations à risque ».

    Les parents son aussi invités à « dialoguer avec les enfants et à redoubler de vigilance à leur égard, pour les maintenir à l’écart des scènes de violence et des situations à risque pour leur protection et leur bien-être ».

    Les aceurs de la protection de l’enfant demandent aux autorités nationales à « prendre toutes les mesures pour mobiliser activement les services de prévention et de prise en charge des  enfants  victimes  ou  témoins  de  violences ainsi  que  les  enfants  et  adolescents appréhendés ».

    L’Etat  est invité « à rechercher et sanctionner les auteurs des actes compromettant la sécurité et le bien-être des enfants ».

    les  acteurs  nationaux  et  locaux,  les  médias  et  les  responsables communautaires,  sont aussi exhortés à  « multiplier  les  messages  de  sensibilisation  en  direction  des  familles sur l’importance de renforcer la surveillance et la sécurité de leurs enfants ».

    SK/MTN

  • SENEGAL-POLITIQUE-VIOLENCES / Antoine Diome parle de 15 morts en 48h et accuse des « forces occultes »

    SENEGAL-POLITIQUE-VIOLENCES / Antoine Diome parle de 15 morts en 48h et accuse des « forces occultes »

    Dakar, 3 juin (APS) – 15 personnes ont été tuées au cours de violentes manifestations entre jeudi et vendredi à Dakar et à Ziguinchor, a révélé samedi le ministre de l’Intérieur, Antoine Diome.

    Dans une liaison téléphonique avec la TFM (Télévision futurs médias, privée), le ministre de l’Intérieur a fait le point sur les pertes en vies humaines suite aux violentes manifestations notées à Dakar et à Ziguinchor, en parlant de « 15 personnes tuées dans les dernières 48 heures ».

    Le ministre de l’Intérieur a aussi accusé une infiltration des manifestants à Dakar et dans les régions.

    « En mars 2021, j’avais parlé de l’existence de forces occultes. Beaucoup n’y croyait pas. Mais effectivement il y’ a une infiltration massive de forces occultes », a insisté Antoine Diome.

    De violentes manifestations ont eu lieu dans la capitale sénégalaise et dans d’autres villes du Sénégal, dont Ziguinchor à la suite de l’annonce de la condamnation de l’opposant Ousmane Sonko à deux ans de prison ferme pour « corruption de la jeunesse », dans son procès pour viol et menaces de mort sur la personne d’Adji Sarr, une ex-masseuse, employée d’un salon de beauté à Dakar.

    MTN

  • SENEGAL-COLLECTVITES-POLITIQUE / La Mairie de Pikine nord saccagée par des manifestants

    SENEGAL-COLLECTVITES-POLITIQUE / La Mairie de Pikine nord saccagée par des manifestants

    Pikine, 3 juin (APS) – Des manifestants en furie ont attaqué et pillé les locaux de la Mairie de Pikine Nord dans la banlieue de Dakar,  a confirmé à l’APS, Ibrahima Khalil Mandiang, chef de cabinet du maire de cette collectivité territoriale.

    « Les manifestants ont attaqué l’Etat civil, avant de passer aux différents bureaux. Ils n’ont rien laissé. Ils ont mis le feu sur le bâtiment », a-t-il réagi après le passage de la foule.

    Ces casses sont intervenues suite aux échauffourées opposant depuis jeudi, des manifestants et Forces de défense et sécurité suite à la condamnation de l’opposant Ousmane Sonko à deux ans de prison ferme.

    Selon M. Mandiang, les casseurs se « sont introduits dans tous les bureaux et emporté tout le matériel trouvé sur place ».

    « Ils n’ont rien laissé derrière eux. La Mairie avait aussi stocké une aide en denrées alimentaires (riz, huile, sucre). Ils ont tous emporté lors de  leur passage », a regretté le chef de cabinet de l’édile de Pikine Nord.

    Dans plusieurs endroits des départements de Pikine et de Keur Massar, des forces de défense et de sécurité sont positionnées dans tous les points stratégiques de cette partie de la région de Dakar.

    Dans la banlieue de Dakar des manifestants en furie ont saccagé ces trois derniers jours, plusieurs édifices publics et privés notamment des banques, des stations-service, des magasins, entres autres.

    Ils ont, par moments et par endroits, bloqué la circulation de plusieurs grandes artères de la banlieue de Dakar et incendié des véhicules.

    SG/MTN