Catégorie : Politique

  • SENEGAL-MONDE-VIOLENCES / Manifestations violentes : Washington et Londres appellent à la « retenue »

    SENEGAL-MONDE-VIOLENCES / Manifestations violentes : Washington et Londres appellent à la « retenue »

    Dakar, 3 juin (APS) – Les Etats-Unis d’Amérique et la Grande Bretagne font part samedi de leur préoccupation face aux manifestations violentes notées au Sénégal, avant d’appeler les parties prenantes à la « retenue », a appris l’APS auprès des deux chancelleries respectives.

    « Nous sommes préoccupés par les récentes violences survenues au Sénégal, qui vont à l’encontre de sa tradition de paix et de stabilité. En particulier, nous déplorons les pertes en vies humaines’’, lit-on dans un communiqué de l’ambassade de la Grande Bretagne à Dakar.

    Londres a appelé à la « retenue, au respect de l’Etat de droit et à la protection des personnes et des biens » en encourageant « le dialogue et la recherche d’une solution pacifique pour mettre fin à cette violence sans délai ».

    Pour sa part, le département d’Etat américain s’est également prononcé sur les troubles que vit le Sénégal depuis jeudi dernier après la condamnation à deux ans d’emprisonnement de l’opposant Ousmane Sonko dans l’affaire l’opposant à Adji Sarr, une ex-masseuse dans un salon de beauté à Dakar.

    Washington se dit « troublée et attristée par la violence et les dégâts dont nous avons été témoins dans de nombreuses régions du pays ».

    Les Etats Unis d’Amérique invitent le Sénégal à préserver son « solide bilan en matière de démocratie et de respect de l’Etat de droit ».

    « Le solide bilan du Sénégal en matière de gouvernance démocratique, d’Etat de droit et de coexistence pacifique est quelque chose dont le peuple sénégalais peut être fier à juste titre », a insisté l’Administration américaine.

    « Nous exhortons toutes les parties à exprimer leurs points de vue de manière pacifique », a mentionné le communiqué du département d’Etat américain.

    FD/MTN

  • SENEGAL-POLITIQUE / Mboro : la gendarmerie met la main sur le coffre-fort d’une station de service pillée

    SENEGAL-POLITIQUE / Mboro : la gendarmerie met la main sur le coffre-fort d’une station de service pillée

    Mboro, 3 juin (APS) – A Mboro, commune située dans la région de Thiès (ouest), la brigade locale de la gendarmerie a mis la main sur un coffre-fort détenu par des jeunes qui avaient pillé la veille la station-service de la localité, a appris l’APS de source sécuritaire.

    La station-service a été pillée par un groupe de jeunes qui a aussi emporté le coffre-fort. Dans la nuit de vendredi à samedi, une vingtaine de jeunes ont tenté d’ouvrir en vain le coffre-fort non loin d’un cimetière.

    Informés de la présence des jeunes qui s’affairaient autour d’un coffre-fort, des gendarmes ont fait une descente sur les lieux. Ils sont parvenus à mettre la main sur le coffre et interpeler un des jeunes.

    Ce dernier a balancé d’autres noms au cours de son interrogatoire. Cela a permis aux enquêteurs d’identifier « formellement des jeunes qui sont activement recherchés ».

    Les manifestants ont également endommagé près d’une cinquantaine de véhicules appartenant à des services ou à des tiers, a constaté un reporter de l’APS sur place.

    Le maire de Mboro Abdallah Tall a regretté un « parfum de règlement de comptes dans les scènes de pillage notées dans sa commune ».

    MKB/MTN

  • SENEGAL-MONDE-VIOLENCES / Antonio Guterres appelle au calme et à la retenue

    SENEGAL-MONDE-VIOLENCES / Antonio Guterres appelle au calme et à la retenue

    Dakar, 2 juin (APS) – Le Secrétaire général de l’organisation des Nations unies (ONU), Antonio Guterres, a appelé au calme et à la retenue après les violences consécutives à la condamnation à deux ans de prison ferme de  l’opposant Ousmane Sonko pour « corruption de la jeunesse ».

    Il « condamne fermement l’usage de la violence, appelle au calme et exhorte tous les acteurs à faire preuve de retenue », indique son porte-parole adjoint, Farhan Haq, dont les propos ont été rapportés par plusieurs médias.

    Le leader de Pastef, maire de Ziguinchor (Sud) et candidat déclaré à l’élection présidentielle de février 2024, a été condamné, jeudi, à deux ans de prison par la Chambre criminelle du tribunal de grande instance de Dakar pour « corruption de la jeunesse ».

    Les actes de violence ont causé plus d’une dizaine de décès à Dakar et à Ziguinchor.

    FD/OID/MTN

  • SÉNÉGAL-VIOLENCES  / Touba : le Khalife invite les manifestants à « respecter la sacralité de la cité religieuse »

    SÉNÉGAL-VIOLENCES / Touba : le Khalife invite les manifestants à « respecter la sacralité de la cité religieuse »

    Touba, 3 juin (APS) – Le Khalife général des mourides Serigne Mountakha Bassirou Mbacké a invité, dans la nuit de vendredi à samedi, les manifestants à regagner leur domicile pour « veiller au respect de la sacralité de la cité du fondateur du mouridisme », les appelant « au calme et à la retenue ».

    Serigne Abdoul Ahad Bousso a transmis le message du Khalife des mourides tard dans la soirée. M. Bousso est membre du Dahira (association religieuse) Mouhadimatul Khidma, qui est en charge de la gestion de la grande mosquée de Touba.

    Des manifestations  sont survenues à Touba notamment vers la corniche de Guédé, suscitant cette sortie du Khalife général des Mourides qui a appelé les manifestants « au calme et à la retenue ».

    Différentes manifestations sont notées entre Mbacké et Touba à la suite de l’annonce du verdict du procès opposant le leader du parti Pastef Ousmane Sonko et Adji Sarr, une ex-masseuse d’un salon de beauté dakarois.

    La capitale sénégalaise et Ziguinchor, la principale ville du sud du pays constituent l’épicentre des violentes manifestations qui ont causé une dizaine de pertes en vies humaines et de nombreux dégâts matériels.

    CGD/MTN

  • SENEGAL-VIOLENCES-MEDIAS / Les médias invités à faire davantage preuve de responsabilité dans ce contexte de fortes tensions

    SENEGAL-VIOLENCES-MEDIAS / Les médias invités à faire davantage preuve de responsabilité dans ce contexte de fortes tensions

    Dakar, 2 juin (APS) – Le Conseil pour l’Observation des règles d’éthique et de déontologie dans les médias (CORED) invite les journalistes et techniciens à faire davantage preuve de responsabilité dans ce contexte de fortes tensions et annonce le report de son Assemblée générale prévue samedi.

    Dans un communiqué dont l’APS a eu connaissance, l’instance d’autorégulation invite les médias ‘’à faire davantage preuve de responsabilité dans la collecte, le traitement et surtout la diffusion des informations dans ce contexte de fortes tensions’’.

    Elle appelle les médias à ‘’ne pas se faire écho de propos qui peuvent mettre à mal la stabilité sociale’’ et les exhorte à ‘’ne pas relayer les appels à la violence, les discours stigmatisants, les propos haineux, les images choquantes, les injures et/ou tout ce qui pourrait porter atteinte à la dignité humaine’’.

    Le CORED invite les médias à ‘’faire preuve d’humanité en respectant la dignité des victimes et la douleur des familles’’, rappelant les Articles 57 du Code de la presse et 10 de la Charte des journalistes du Sénégal.

    Il assure continuer son monitoring et rappelle que les ‘’manquements’’ sont ‘’passibles de sanctions’’.

    Le CORED ‘’condamne fermement le saccage des locaux et biens du CESTI (Centre d’études des sciences et techniques de l’information) et d’autres endroits de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar (UCAD)’’.

    Il dit également condamner ‘’avec fermeté la coupure du signal de la télévision Walfadjri’’ et déplorer ‘’les restrictions d’accès à internet et aux réseaux sociaux’’.

    L’organe d’autorégulation estime que ces décisions prises par les autorités remettent ‘’en cause la liberté d’expression’’ et constituent ‘’une violation flagrante de l’Article 8 de la Constitution du Sénégal’’.

    Le CORED informe, par ailleurs, du report de son Assemblée générale initialement prévue ce samedi à la Maison de la presse Babacar Touré.

    FD/OID

  • SENEGAL-POLITIQUE-VIOLENCES / Un garçon tué dans les émeutes à Pikine

    SENEGAL-POLITIQUE-VIOLENCES / Un garçon tué dans les émeutes à Pikine

    Pikine, 2 juin (APS) – Une garçon a été tué lors de manifestations survenues à Guinaw Rail, une commune d’arrondissement située dans le département de Pikine (ouest), a appris l’APS de plusieurs sources.

    Les proches de la victime étaient sans nouvelle de lui depuis jeudi. Ils ont appris son décès ce vendredi, selon les mêmes sources.

    Elles affirment que son corps était à l’hôpital roi Baudouin, à Guédiawaye (ouest), sans pouvoir dire si la victime fait partie des neuf personnes tuées jeudi ou pas, selon le bilan donné le même jour par le ministre de l’Intérieur.

    Ce vendredi, des manifestants ont saccagé plusieurs édifices publics et privés, notamment le service départemental du Trésor public de Pikine, des banques, des stations-service et des voitures, a constaté l’APS.

    Deux banques et le siège d’une institution de microfinance ont été pillés.

    Un véhicule a été incendié près du service départemental du Trésor public de Pikine.

    Ces pillages sont survenus après que l’opposant Ousmane Sonko a été condamné à deux ans de prison ferme pour ‘’corruption de la jeunesse’’, dans son procès pour viol et menaces de mort contre Adji Sarr, une ex-employée d’un salon de beauté à Dakar.

    SG/ESF

  • SENEGAL-POLITIQUE-VIOLENCES-REACTION / L’UA condamne les violences au Sénégal et appelle à leur cessation immédiate

    SENEGAL-POLITIQUE-VIOLENCES-REACTION / L’UA condamne les violences au Sénégal et appelle à leur cessation immédiate

    Dakar, 2 juin (APS) – L’Union africaine (UA) condamne les émeutes à l’origine de la mort de plusieurs personnes au Sénégal et appelle à leur cessation immédiate.

    ‘’Le président de la Commission de l’UA, Moussa Faki Mahamat, suivant de très près les événements au Sénégal, les violences ayant provoqué des morts d’hommes en particulier, les condamne fermement et appelle à leur cessation immédiate’’, lit-on dans un communiqué de l’organisation continentale.

    L’Union africaine ‘’appelle tous les acteurs politiques à observer la plus grande retenue et à éviter de tels actes, qui ternissent le visage de la démocratie sénégalaise, dont l’Afrique a toujours été fière’’, ajoute le communiqué.

    Moussa Faki Mahamat appelle également les Sénégalais ‘’au respect du droit des citoyens à exercer leurs droits de liberté d’expression et de manifestation’’.

    M. Mahamat invite également ‘’les citoyens à respecter l’ordre et la force de la loi’’, en même temps qu’il exhorte tous ‘’les acteurs à privilégier les voies du dialogue pour surmonter toutes leurs divergences, quelles qu’elles soient’’.

    De violentes manifestations ont éclaté au Sénégal après que l’opposant politique Ousmane Sonko a été condamné, jeudi matin, à une peine de deux ans de prison ferme pour ‘’corruption de la jeunesse’’.

    Neuf personnes ont trouvé la mort dans ces manifestations, selon le ministre de l’Intérieur, Antoine Diome.

    Ousmane Sonko, maire de Ziguinchor (sud) et candidat déclaré à l’élection présidentielle du 25 février 2024, était jugé pour viol et menaces de mort sur la personne d’Adji Sarr, une ex-masseuse, employée d’un salon de beauté à Dakar.

    Il ne s’est pas présenté devant la chambre criminelle du tribunal de Dakar, qui jugeait cette affaire tenant en haleine le Sénégal depuis février 2021.

    La décision judiciaire est susceptible de l’empêcher d’être candidat à l’élection présidentielle, affirment ses avocats en se basant sur le Code électoral du pays.

    FD/ESF/OID

  • SENEGAL-POLITIQUE-FOOTBALL-REACTIONS / Emeutes : Abdou Diallo et Idrissa Gana Gueye lancent un appel au calme dans leur pays

    SENEGAL-POLITIQUE-FOOTBALL-REACTIONS / Emeutes : Abdou Diallo et Idrissa Gana Gueye lancent un appel au calme dans leur pays

    Dakar, 2 juin (APS) – Les internationaux sénégalais Abdou Diallo et Idrissa Gana Gueye s’inquiètent des violences politiques dans leur pays et lancent un appel au calme.

    ‘’Le sang coule à flot et la situation se dégrade. Il faut que ceux qui peuvent régler les choses le fassent au plus vite, indépendamment des opinions personnelles. Des vies sont en jeu !’’ a réagi Abdou Diallo sur son compte Twitter.

    ‘’J’attendais le procès pour la grosse affaire qui secoue le Sénégal dans l’espoir d’y voir clair […] C’est tout ce que je demande, à l’instar de beaucoup de concitoyens’’, a ajouté le défenseur de Leipzig.

    Diallo estime que le fait d’exprimer ‘’son soutien au peuple sur des réseaux [sociaux] qui ne fonctionnent même plus au Sénégal n’a plus de sens’’.

    Il fait allusion au blocage d’Internet au Sénégal par les pouvoirs publics après l’éclatement de violentes manifestations dans le pays.

    ‘’Ô Allah, nous te demandons de rétablir la paix et la sécurité dans notre cher Sénégal. Protège ses habitants de la violence, de l’injustice et du mal. Remplis leurs cœurs de patience, de compassion et de compréhension’’, a écrit Idrissa Gana Gueye.

    Le milieu de terrain d’Everton dit prier pour que ‘’la vérité et la justice prévalent sur l’oppression et l’injuste’’.

    Gueye souhaite que ‘’ceux qui ont perdu des êtres chers trouvent le réconfort’’.

    D’autres footballeurs sénégalais, dont Sadio Mané, Mamadou Lamine Gueye, Famara Diédhiou et Krepin Diatta, ont également manifesté leur soutien à leur pays.

    De violentes manifestations ont éclaté au Sénégal après que l’opposant politique Ousmane Sonko a été condamné à une peine de deux ans de prison ferme pour ‘’corruption de la jeunesse’’.

    Neuf personnes ont trouvé la mort dans ces manifestations, selon le ministre de l’Intérieur, Antoine Diome.

    Ousmane Sonko, maire de Ziguinchor (sud), était jugé pour viol et menaces de mort sur la personne d’Adji Sarr, une ex-masseuse, employée d’un salon de beauté à Dakar.

    Il ne s’est pas présenté devant la chambre criminelle du tribunal de Dakar, qui jugeait cette affaire tenant en haleine le Sénégal depuis février 2021.

    SK/ESF/OID

  • SENEGAL-SOCIETE-LIBERTES  / Amnesty International condamne ‘’les restrictions d’accès aux réseaux sociaux’’ et ‘’la coupure du signal de Walf TV’’

    SENEGAL-SOCIETE-LIBERTES / Amnesty International condamne ‘’les restrictions d’accès aux réseaux sociaux’’ et ‘’la coupure du signal de Walf TV’’

    Dakar, 2 juin (APS) – Amnesty International déclare dans un communiqué condamner ‘’les restrictions d’accès aux réseaux sociaux et la coupure du signal de la chaîne de télévision privée Walf TV par les autorités sénégalaises’’.

    ‘’Nous condamnons les restrictions d’accès aux réseaux sociaux et la coupure du signal de la chaîne de télévision privée Walf TV par les autorités sénégalaises, dans le contexte des manifestations violentes qui ont eu lieu à Dakar, Ziguinchor et Kaolack, entre autres villes’’, déclare Samira Daoud, la directrice régionale du bureau Afrique de l’Ouest et du Centre de ladite organisation de défense des droits de l’homme.

    ‘’Ces restrictions au droit à la liberté d’expression et à l’information constituent des mesures arbitraires contraires au droit international et ne sauraient être justifiées par des impératifs de sécurité’’, argue Mme Daoud.

    Le ministre de l’Intérieur, Antoine Diome, déclare que ‘’l’Etat du Sénégal, en toute souveraineté, a décidé de suspendre temporairement l’usage de certaines applications digitales par lesquelles se font les appels à la violence et à la haine’’.

    Amnesty International appelle par ailleurs les autorités sénégalaises à ‘’libérer sans conditions Aliou Sané, le coordonnateur de ‘Y en a marre’ détenu depuis le 30 mai, ainsi que deux membres de FRAPP, Bentalebe Sow, détenu depuis le 31 mai, et Tapha Diop, arrêté alors qu’il allait s’enquérir des nouvelles de personnes placées en détention’’.

    ‘’Y en a marre’’ est un mouvement d’activistes sénégalais. FRAPP, que dirige le député Guy Marius Sagna, a fait de la défense de la souveraineté économique du Sénégal sa vocation.

    La section sénégalaise d’Amnesty International appelle aussi les pouvoirs publics du Sénégal à mener des enquêtes sur la mort de plusieurs personnes au cours des violentes manifestations survenues jeudi à Dakar et dans d’autres villes du pays.

    ‘’Nous appelons également les autorités sénégalaises à diligenter des enquêtes crédibles et indépendantes sur les morts enregistrées dans le contexte des manifestations, à Dakar et à Ziguinchor’’, déclare Seydi Gassama, le directeur exécutif d’Amnesty Sénégal.

    ‘’Nous rappelons aux autorités sénégalaises que la force ne doit être utilisée que lorsqu’elle est nécessaire et de manière proportionnée. La vie et l’intégrité physique de toutes et tous doit être respectée et protégée par les forces de l’ordre’’, lit-on dans le communiqué.

    De violentes manifestations ont éclaté au Sénégal après que l’opposant politique Ousmane Sonko a été condamné à une peine de deux ans de prison ferme pour ‘’corruption de la jeunesse’’.

    Neuf personnes ont trouvé la mort dans ces manifestations, selon le ministre de l’Intérieur, Antoine Diome.

    Ousmane Sonko, maire de Ziguinchor, était jugé pour viol et menaces de mort sur la personne d’Adji Sarr, une ex-masseuse, employée d’un salon de beauté à Dakar.

    Il ne s’est pas présenté devant la chambre criminelle du tribunal de Dakar, qui jugeait cette affaire tenant en haleine le Sénégal depuis février 2021.

    Ses avocats, se basant sur le Code électoral du Sénégal, estiment que la décision judiciaire est susceptible de l’empêcher d’entrer en lice à l’élection présidentielle du 25 février 2024, pour laquelle il s’est déclaré candidat.

    ESF/OID

  • SENEGAL-MONDE-DIPLOMATIE / Les réactions internationales s’enchainent au lendemain des violences meurtrières

    SENEGAL-MONDE-DIPLOMATIE / Les réactions internationales s’enchainent au lendemain des violences meurtrières

    Dakar, 2 juin (APS) – Les réactions internationales se sont enchaînées au lendemain des violences meurtrières qui ont suivi l’annonce de la condamnation à deux ans d’emprisonnement ferme de l’opposant Ousmane Sonko par un tribunal de Dakar.

    Le leader de Pastef, maire de Ziguinchor (Sud) et candidat déclaré à l’élection présidentielle de février 2024, a été condamné, jeudi, à deux ans de prison par la Chambre criminelle du tribunal de grande instance de Dakar pour ‘’corruption de la jeunesse’’.

    Il était jugé pour des accusations de « viols répétitifs » et « menaces » de mort. Des accusations portées à son encontre par Adji Sarr, une jeune employée d’un salon de beauté de Dakar. L’opposant était absent du procès.

    L’annonce du verdict a entrainé des violences à Dakar, Zigunchor et d’autres localités du pays. Neuf morts et de nombreux dégâts matériels ont été enregistrés, a fait savoir jeudi dans la soirée, le ministre de l’Intérieur, Antoine Felix Diome.

    Dans un communiqué relayé sur le réseau social Twitter, l’Union européenne s’inquiète de la montée des tensions politiques et sociales et déplore la mort des neuf personnes.

    ‘’Il est primordial de préserver les fondements de la démocratie, l’Etat de droit et respect des droits et des libertés’’, a tweeté l’UE.

    De son côté, la communauté économique des Etats de l’Afrique de l’ouest (CEDEAO) dont le Sénégal est membre, a, dans un communiqué, ‘’condamné les violences qui ont causé des pertes en vies humaines et appelé au règlement des différends’’.

    La France, ancienne puissance coloniale, s’est dite ‘’extrêmement préoccupée’’ par les violences.

    Dans un communiqué de son ministère des Affaires étrangères, le gouvernement français appelle à  »la retenue, à cesser les violences et à résoudre cette crise, dans le respect de la longue tradition démocratique du Sénégal’’.

    AKS/OID