Catégorie : Politique

  • SENEGAL-POLITIQUE-RELIGIONS / Le khalife de Médina Baye appelle les leaders politiques à ‘’arrêter de verser le sang des jeunes’’

    SENEGAL-POLITIQUE-RELIGIONS / Le khalife de Médina Baye appelle les leaders politiques à ‘’arrêter de verser le sang des jeunes’’

    Kaolack, 2 juin (APS) – Le khalife général de Médina Baye (centre), Cheikh Mouhamadoul Mahi Ibrahima Niass, a lancé un appel au calme et a invité les leaders politiques à ‘’arrêter de verser le sang des jeunes’’ du pays.

    S’exprimant lors de la prière du vendredi, à la grande mosquée de Médina Baye, dans la commune de Kaolack, le guide religieux a fait part de ses vifs regrets, à la suite des violences survenues la veille dans plusieurs villes sénégalaises.

    Cheikh Mouhamadoul Mahi Ibrahima Niass a adressé un message de condoléances aux familles des victimes et au peuple sénégalais.

    Il a invité les manifestants à ‘’très rapidement’’ mettre fin aux violences.

    ‘’Les jeunes qui sont morts à la fleur de l’âge sont des Sénégalais. Par conséquent, c’est le Sénégal qui a perdu ses fils’’, a souligné le guide religieux, exhortant les leaders politiques à promouvoir la paix et à ‘’arrêter de verser le sang des jeunes’’ du pays.

    ‘’La mission d’un homme politique, quelle que soit son appartenance, est de protéger les Sénégalais, surtout les jeunes’’, a dit le khalife de Médina Baye. ‘’Les guides religieux ne cessent de parler, mais on a l’impression qu’on ne les écoute pas. Beaucoup de personnes semblent perdre le sens de l’écoute.’’

    Après que l’opposant Ousmane Sonko, maire de Ziguinchor (sud), a été condamné jeudi à deux ans de prison ferme pour ‘’corruption de la jeunesse’’.

    M. Sonko a été acquitté des crimes de viol et de menaces de mort sur Adji Sarr, une employée d’un salon de beauté à Dakar.

    Il ne s’est pas présenté devant la chambre criminelle du tribunal de Dakar, qui était chargée de juger cette affaire.

    Selon le ministre de l’Intérieur, Antoine Diome, neuf personnes ont trouvé la mort dans les violences survenues jeudi.

    ADE/ESF

  • SENEGAL-RELIGIONS-POLITIQUES / Les évêques mettent en garde les Sénégalais contre ‘’les dangers de la division et de la violence’’ 

    SENEGAL-RELIGIONS-POLITIQUES / Les évêques mettent en garde les Sénégalais contre ‘’les dangers de la division et de la violence’’ 

    Dakar, 2 juin (APS) – Les évêques du Sénégal, ‘’très préoccupés par le climat social et politique’’ au Sénégal, ont invité vendredi leurs compatriotes à préserver la paix et à éviter ‘’les dangers de la division et de la violence’’.

    ‘’Non à la violence ! Oui à la paix !’’ ont lancé Mgr Benjamin Ndiaye et les autres évêques lors d’une conférence de presse donnée au cap des Biches, dans le département de Rufisque (ouest).

    Dans une déclaration remise aux journalistes, ils estiment que ‘’le climat préélectoral actuel alimente de vives tensions […] dans notre pays’’.  

    Les évêques du Sénégal déplorent ‘’les nombreuses victimes humaines, ainsi que tous les actes de destruction des biens publics et privés, dans un climat de peur et d’insécurité’’.

    Mgr Benjamin Ndiaye et ses confrères mettent en garde les Sénégalais contre ‘’les dangers de la division et de la violence’’.

    Les évêques rappellent aussi ‘’à tous le devoir de construire et de développer ensemble notre pays, dans la paix, la loyauté et le respect mutuel’’.

    De même appellent-ils les Sénégalais ‘’à la raison, à la retenue et à la responsabilité’’.

    ‘’Tous les acteurs de la politique, du social, de l’économie, ainsi que les guides religieux doivent mettre en avant l’intérêt général, promouvoir la justice, la vérité, la paix et l’équité sociale, dans leurs propos comme dans leurs actes’’, affirment les évêques.

    ‘’La Constitution de notre pays garanti[ssant] à tous la liberté d’expression’’, ils rappellent ‘’le devoir d’une prise de parole vraie, respectueuse, responsable et constructive’’.

    Les pasteurs de l’église exhortent ‘’les jeunes et les forces vives de notre nation à ne pas céder au désespoir, ni à la manipulation au point de brûler, de saccager et de détruire les biens appartenant à autrui et à la communauté’’.

    De même invitent-ils leurs compatriotes à un ‘’retour aux valeurs, notamment le respect de la vie humaine, la promotion du bien commun et de la paix’’.

    Les évêques appellent les Sénégalais au ‘’respect des lois, des règlements et des institutions de la République, qui garantissent notre vivre ensemble’’.

    Les guides religieux catholiques invitent ‘’tous les responsables politiques et leurs militants à privilégier le bien supérieur de notre nation sur les intérêts partisans ou les ambitions personnelles’’.

    Leur déclaration a été rendue publique à la suite de violentes manifestations survenues jeudi à Dakar, Ziguinchor et d’autres villes sénégalaises.

    Selon le ministre de l’Intérieur, Antoine Diome, ces violences ont fait neuf morts.

    Elles ont éclaté après que l’opposant Ousmane Sonko, maire de Ziguinchor et candidat à l’élection présidentielle de 2024, a été condamné jeudi à deux ans de prison ferme pour ‘’corruption de la jeunesse’’.

    Il était jugé par la chambre criminelle du tribunal de Dakar pour viol et menaces de mort sur la jeune dame Adji Sarr, employée d’un salon de beauté à Dakar.

    Sonko ne s’est pas présenté devant la juridiction.

    CS/ESF

  • SENEGAL-PRESSE-REVUE / Les scènes de violence consécutives à la condamnation d’Ousmane Sonko en exergue

    SENEGAL-PRESSE-REVUE / Les scènes de violence consécutives à la condamnation d’Ousmane Sonko en exergue

    Dakar, 2 juin (APS) – Les scènes de violence qui ont éclaté à Dakar et Ziguinchor après l’annonce du verdict du procès pour viols et menaces de mort de l’opposant et maire de Ziguinchor (sud), Ousmane Sonko, contre Adji Sarr, sont au menu des quotidiens reçus vendredi à l’APS.

    De violents affrontements entre forces de l’ordre et manifestants sont survenus à Dakar à la suite du procès pour viols et menaces de mort d’Ousmane Sonko. Ce dernier a été acquitté par la chambre criminelle du tribunal de Dakar des accusations de viol et de menaces de mort sur la jeune dame Adji Sarr, mais a été condamné à deux ans de prison ferme pour ‘’corruption de la jeunesse’’.

    La juridiction l’a condamné à payer une amende de 600.000 francs CFA. Ndèye Khady Ndiaye, propriétaire du salon de massage où se seraient déroulés les faits jugés, a été acquittée de l’accusation de complicité de viol. Mais elle a été condamnée à deux ans de prison ferme pour incitation à la débauche.

    La chambre criminelle a également condamnée Mme Ndiaye à payer une amende de 600.000 francs CFA. Ousmane Sonko et Ndèye Khady Ndiaye doivent payer solidairement 20 millions de francs CFA de dommages et intérêts à Adji Sarr, selon la décision rendue par la juridiction.

    ‘’De sanglantes manifestations après la condamnation de Ousmane Sonko’’, affiche à la Une Libération, qui fait état de neuf morts entre Dakar et Ziguinchor dans de violents affrontements.

    Le journal relève que ‘’plusieurs biens publics et privés ont été saccagés, incendiés ou pillés’’. Le siège du Centre des œuvres universitaires de Dakar (COUD) et plusieurs bus universitaires ont été réduits en cendres, indique la publication, notant que l’UCAD arrête les cours et le campus social ferme jusqu’à nouvel ordre, dans un climat de restriction de l’accès aux réseaux sociaux.

    L’As décrit ‘’des scènes de violence inouïes’’. ‘’Dakar, tel un champ de ruines, un policier tué par une foule folle ; neuf morts à Ziguinchor et à Dakar ; des banques, des boutiques et des édifices pillés par des jeunes déchaînés’’, indique le journal.

    ‘’Pire que mars 2021’’, selon Les Echos, qui écrit : ‘’Ziguinchor paie un lourd tribut avec trois morts, à Pikine, un jeune de 21 ans tué ; un policier lynché sauvagement, des scènes au COUD, au CESTI, à l’EBAD et à la faculté de droit’’ de l’université Cheikh Anta Diop.

    ‘’La brigade des douanes de Pikine attaquée, une gare du TER incendiées, la gare du BRT vandalisée, des banques, stations-services, magasins Auchan mis à sac’’, ajoute la publication.

    Le ministre de l’Intérieur ‘’déplore neuf morts, l’Etat bloque Facebook, YouTube, WhatsApp…’’ relève Les Echos.

    ‘’Manifs’ chaos’’, relève L’Observateur, qui fait le récit d’une ‘’journée d’apocalypse à l’Université de Dakar’’. ‘’Du feu, des pillages et des morts’’, déplore le quotidien EnQuête. ‘’Verdict fatal’’, titre Bës Bi.

    ‘’Le Sénégal bascule dans la violence’’, selon WalfQuotidien.

    ‘’Dakar et sa banlieue ont renoué, hier, avec les scènes de violences et de casses après le verdict rendu par la Chambre criminelle sur l’affaire de +viols répétitifs et menaces de mort+, condamnant Ousmane Sonko à deux ans de prison ferme. Non contents de la décision du juge, les jeunes sont sortis en masse dans beaucoup de quartiers de la capitale pour exprimer leur colère’’, écrit le journal.

    OID/ASG

  • SENEGAL-MANIFESTATIONS / Le SAES condamne fermement le saccage des biens et demande à l’Etat d’être le garant des libertés

    SENEGAL-MANIFESTATIONS / Le SAES condamne fermement le saccage des biens et demande à l’Etat d’être le garant des libertés

    Dakar, 2 juin (APS) – Le Syndicat autonome de l’enseignement supérieur (SAES) ‘’condamne fermement le saccage inacceptable des biens publics et privés dans les universités’’ et appelle l’Etat sénégalais ‘’jouer pleinement son rôle de garant des libertés individuelles et collectives’’

    Le SAES a exprimé cette prise de position sur la situation socio-politique nationale qu’il qualifie de ‘’tendue’’, à l’issue d’une réunion jeudi de son bureau national (BN). Cette réunion a été convoquée à la suite des ‘’manifestations notées dans tout le pays, afin d’examiner la situation de crise en général et celle qui prévaut dans les universités publiques, en particulier’’.

    ‘’Fidèle à ses textes et à ses principes fondamentaux qui accordent une place primordiale à la stabilité sociale nationale à travers le dialogue et la concertation’’, ‘’exprime sa forte préoccupation sur la situation sociopolitique nationale très tendue’’.

    Il ‘’regrette et fustige toutes les formes de violence, s’incline devant la mémoire des disparus et présente ses condoléances aux familles des personnes disparues et au peuple sénégalais’’. Le SAES dit aussi témoigner ‘’sa solidarité et sa compassion aux blessés et leur souhaite un prompt rétablissement’’.

    Il ‘’condamne fermement le saccage inacceptable des biens publics et privés dans les universités (supports et locaux pédagogiques, bureaux, restaurants universitaires, véhicules du patrimoine universitaire et ceux des personnels, etc.’’ et ‘’exprime toute sa solidarité envers les camarades et les personnes victimes de ces violences et actes de vandalisme’’.

    Il ‘’appelle au calme et à la retenue et interpelle le Président de la République, le Gouvernement du Sénégal, les acteurs politiques, la société civile, les forces vives de la Nation pour une pacification de l’espace public et un dialogue sincère entre tous les acteurs, sans distinction’’.

    Il ‘’demande à l’État du Sénégal de jouer pleinement son rôle de garant des libertés individuelles et collectives, d’assurer la sécurité des personnes et de leurs biens dans le respect de la loi et une justice équitable entre tous les citoyens’’.

    Il informe ‘’l’opinion publique nationale et internationale que, malgré les efforts fournis par les chercheurs et enseignants-chercheurs pour revenir à un calendrier universitaire normal, la situation politique nationale délétère et le saccage tous azimuts des infrastructures pédagogiques risquent de réduire à néant tous les sacrifices consentis’’.

    ASG

  • SENEGAL-JUSTICE-POLITIQUE / La décision de justice condamnant Ousmane Sonko peut être exécutée ‘’à tout moment’’, selon Ismaïla Madior Fall

    SENEGAL-JUSTICE-POLITIQUE / La décision de justice condamnant Ousmane Sonko peut être exécutée ‘’à tout moment’’, selon Ismaïla Madior Fall

    Dakar, 2 juin (APS) – La condamnation de l’opposant Ousmane Sonko à deux ans de prison ferme pour ‘’corruption de la jeunesse’’ peut être exécutée à ‘’tout moment’’, a déclaré le ministre de la Justice, Ismaïla Madior Fall.

    ‘’Même s’il n’y a pas de délivrance de mandat d’arrêt, il faut dire qu’on est en matière de contumace, ce qui veut dire que l’accusé ne s’est pas présenté. Et lorsque quelqu’un est condamné par contumace, la mesure peut évidemment être exécutée à tout moment’’, a dit M. Fall à la presse étrangère au Sénégal.

    M. Sonko, maire de Ziguinchor (sud), a été condamné jeudi par la chambre criminelle du tribunal de Dakar à deux ans de prison ferme pour ‘’corruption de la jeunesse’’.

    Il ne s’est pas présenté devant cette juridiction qui le jugeait pour viol et menaces de mort sur la personne d’Adji Sarr, une ex-masseuse, employée d’un salon de beauté à Dakar.

    M. Sonko peut faire appel de la décision de la chambre criminelle dans un délai de quinze jours, si le procureur le fait arrêter ou s’il se constitue prisonnier, a expliqué à la presse l’avocat Ousmane Thiam, secrétaire général de l’Ordre des avocats du Sénégal, à la fin du procès.

    De violentes manifestations consécutives à sa condamnation ont causé la mort de neuf personnes à Dakar et à Ziguinchor, une ville dont il est le maire, a déclaré le ministre de l’Intérieur, Antoine Diome.

    ‘’Nous avons constaté des violences ayant entraîné des destructions sur des biens publics et privés. Ces violences ont malheureusement causé neuf décès à Dakar et à Ziguinchor’’, a annoncé M. Diome lors d’un point de presse, dans la nuit de jeudi à vendredi.

    En raison de ces violentes manifestations, ‘’l’Etat du Sénégal, en toute souveraineté, a décidé de suspendre temporairement l’usage de certaines applications digitales par lesquelles se font les appels à la violence et à la haine’’, a ajouté M. Diome.

    ESF

  • SENEGAL-POLITIQUE-VIOLENCES  / Neuf personnes tuées dans des manifestations à Dakar et à Ziguinchor, selon le ministre de l’Intérieur

    SENEGAL-POLITIQUE-VIOLENCES / Neuf personnes tuées dans des manifestations à Dakar et à Ziguinchor, selon le ministre de l’Intérieur

    Dakar, 2 juin (APS) – Neuf personnes ont été tuées au cours de violentes manifestations, jeudi, à Dakar et à Ziguinchor, a déclaré le ministre de l’Intérieur, Antoine Diome.

    ‘’Nous avons constaté des violences ayant entraîné des destructions sur des biens publics et privés. Ces violences ont malheureusement causé neuf décès à Dakar et à Ziguinchor’’, a annoncé M. Diome lors d’un point de presse, dans la nuit de jeudi à vendredi.

    De violentes manifestations ont eu lieu dans la capitale sénégalaise et dans d’autres villes du Sénégal, dont Ziguinchor. 

    Elles ont eu lieu à la suite de l’annonce de la condamnation de l’opposant Ousmane Sonko, maire de Ziguinchor, dans le sud du pays, à deux ans de prison ferme pour ‘’corruption de la jeunesse’’, dans son procès pour viol et menaces de mort sur la personne d’Adji Sarr, une ex-masseuse, employée d’un salon de beauté à Dakar.

    En présence du porte-parole du gouvernement, Abdou Karim Fofana, et du ministre de la Communication, Moussa Bocar Thiam, Antoine Diome a annoncé une restriction temporaire des réseaux sociaux au Sénégal.

    ‘’L’Etat du Sénégal, en toute souveraineté, a décidé de suspendre temporairement l’usage de certaines applications digitales par lesquelles se font les appels à la violence et à la haine’’, a-t-il dit.

    M. Diome a aussi invité les médias classiques à ne pas ‘’diffuser des messages de haine’’.

    ‘’Nous rappelons aux médias l’importance du respect du Code de la presse, qui permet à l’autorité administrative de prévenir ou de faire cesser toute atteinte à la sûreté de l’Etat ou à l’intégrité du territoire national’’, a prévenu le ministre de l’Intérieur.

    MTN/ESF

  • SENEGAL-POLITIQUE-JUSTICE-REACTIONS / Emeutes : Sadio Mané regrette « trop de sang coulé » et appelle à un retour à la paix

    SENEGAL-POLITIQUE-JUSTICE-REACTIONS / Emeutes : Sadio Mané regrette « trop de sang coulé » et appelle à un retour à la paix

    Dakar, 2 juin (APS) – L’international sénégalais de football, Sadio Mané a invité, jeudi, « les parties prenantes de la nation sénégalaise à « unir immédiatement leurs efforts pour faire revenir la paix » dans le pays.

    « Trop de sang a déjà coulé depuis deux ans. Attention, nous devons preserver notre jeunesse, c’est notre première richesse », a réagi le joueur du Bayern Munich (élite allemande) sur son compte Instagram.

    « J’aime le Sénégal », a déclaré l’ailier des Lions qui a illustré son message avec une photo des couleurs nationales.

    D’autres footballeurs sénégalais, comme Famara Diédhiou d’Alanyaspor (Turquie) et Mamadou Lamine Guèye de Metz (Ligue 2 française) ont déploré la situation et en appellent à la « sérénité, la paix  et au calme. »

    De violentes manifestations ont eu lieu dans plusieurs quartiers et villes sénégalaises pour protester contre la condamnation de l’opposant Ousmane Sonko.

    Le leader des Patriotes africains du Sénégal pour le travail, l’éthique et la fraternité (PASTEF), a été condamné jeudi à deux ans de prison ferme pour « corruption de la jeunesse ».

    Au Total neuf personnes ont été tuées entre Dakar et Ziguinchor (sud) ville dont l’opposant est le maire.

    SK/MTN

     

     

  • SENEGAL-JUSTICE-POLITIQUE-VIOLENCES / Kaolack : le siège de la SENELEC vandalisé par des manifestants

    SENEGAL-JUSTICE-POLITIQUE-VIOLENCES / Kaolack : le siège de la SENELEC vandalisé par des manifestants

    Kaolack, 1er juin (APS) – Des manifestants ont pillé le siège de la Société nationale d’électricité du Sénégal (Senelec) à Kaolack (centre), a constaté l’APS, jeudi.

    Les pillards, des jeunes pour la plupart, protestaient contre la condamnation de l’opposant Ousmane Sonko, le leader des Patriotes africains du Sénégal pour le travail, l’éthique et la fraternité (PASTEF).

    M. Sonko, acquitté par la chambre criminelle du tribunal de grande instance de Dakar des accusations de viol et de menaces de mort sur la jeune dame Adji Sarr, a été condamné à deux ans de prison ferme pour ‘’corruption de la jeunesse’’.

    Au marché central de Kaolack, des affrontements ont eu lieu entre manifestants et forces de l’ordre, qui usé de gaz lacrymogènes pour disperser la foule et rétablir l’ordre.

    Les commerçants ont été obligés de suspendre leurs activités.

    Dans certains quartiers, des jeunes en furie ont brûlé des pneus mais la police veille au grain pour prévenir tout débordement.

    C’est le cas de Dialègne, un quartier situé près de la cité religieuse, Médina Baye, où le domicile de l’ex-maire de Kaolack, Mariama Sarr, actuelle ministre de la Formation professionnelle, de l’Apprentissage et de l’Insertion, a été la cible de manifestants qui ont cassé des vitres.

    Un bâtiment destiné aux activités politiques de Mouhamed Ndiaye Rahma, ministre, conseiller du président de la République, a été pris pour cible par les manifestants, qui ont également cassé des vitres du siège de ce leader local de l’Alliance pour la République (parti au pouvoir), avant de viser une station-service située en face de la Chambre de commerce, d’industrie et d’agriculture de Kaolack.

    Cette station-service appartenant à la société Total a été saccagée par des jeunes, dont certains ont été interpellés par la Police nationale.

    ADE/OID/ESF

  • SENEGAL-POLITIQUE-JUSTICE-VIOLENCES / Des manifestants pillent de nombreux services publics à Pikine

    SENEGAL-POLITIQUE-JUSTICE-VIOLENCES / Des manifestants pillent de nombreux services publics à Pikine

    Pikine, 1er juin (APS) – Plusieurs services publics et des voitures ont été pillés ou incendiés par des manifestants en furie, à Pikine (ouest), à la suite de la condamnation à deux ans de prison ferme du maire de Ziguinchor (sud), Ousmane Sonko, pour des faits de ‘’corruption de la jeunesse’’, a constaté l’APS.

    Les manifestants ont occupé plusieurs rues de cette ville avant de saccager les édifices publics, dont la mairie de Pikine-Est et la bibliothèque municipale.

    De nombreuses voitures, dont des minibus et des véhicules appartenant aux douanes, ont été incendiés.

    Des manifestants ont saccagé aussi une station d’essence située près du commissariat de police de Thiaroye.

    Une banque située près de l’hôpital Dominique, à Pikine, a subi l’assaut des pillards, qui ont dressé des barricades et jeté des pneus en flammes dans les rues de la ville.

    Les pillages ont eu lieu après que l’opposant Ousmane Sonko a été acquitté par la chambre criminelle du tribunal de Dakar des accusations de viol et de menaces de mort sur la jeune dame Adji Sarr et condamné à deux ans de prison ferme pour ‘’corruption de la jeunesse’’.

    De violentes manifestations ont eu lieu dans plusieurs quartiers de Guédiawaye (ouest) et Pikine, comme à Dakar et dans d’autres villes sénégalaises à la suite du verdict du procès d’Ousmane Sonko.

    Trois personnes ont été tuées à Ziguinchor, la ville dont M. Sonko est le maire, dans des heurts entre manifestants et forces de l’ordre, a appris l’APS de plusieurs sources hospitalières.

    SG/ESF/OID

  • SENEGAL-POLITIQUE-JUSTICE-VIOLENCES / Trois personnes tuées à Ziguinchor lors d’affrontements entre manifestants et forces de l’ordre

    SENEGAL-POLITIQUE-JUSTICE-VIOLENCES / Trois personnes tuées à Ziguinchor lors d’affrontements entre manifestants et forces de l’ordre

    Ziguinchor, 1er juin (APS) – Trois personnes ont trouvé la mort dans des heurts survenus jeudi à Ziguinchor (sud) entre manifestants et forces de l’ordre, a appris l’APS de plusieurs sources hospitalières.

    Les affrontements ont eu lieu après l’annonce du verdict du procès pour viol et menaces de mort de l’opposant et maire de Ziguinchor (sud), Ousmane Sonko, contre Adji Sarr, devant la chambre criminelle du tribunal de Dakar.

    Sidiya Diatta, l’une des victimes, est âgé d’une trentaine d’années et est membre des Jeunes patriotes du Sénégal (JPS), la section jeunesse du parti politique de M. Sonko.

    Il a succombé à ses blessures lorsqu’il a été évacué à l’hôpital de la Paix, à Ziguinchor.

    Omar Sarr est décédé dans les mêmes circonstances à l’hôpital régional de Ziguinchor, selon une source hospitalière.

    Ousmane Badio, un mécanicien, est décédé vers 18 h 45 à l’hôpital Silence de Ziguinchor, après avoir été blessé durant les heurts entre forces de l’ordre et manifestants.

    Les affrontements ont engendré des pertes matérielles.

    Un bus de l’université Assane-Seck et une voiture appartenant au service régional de l’élevage ont été incendiés, et les locaux dudit service saccagés.

    Le collège de Lyndiane 1, l’école primaire Amath-Barry et une maison appartenant à une militant de l’Alliance pour la République (parti au pouvoir) ont également été pillés.

    Des pillards ont mis le feu à l’unité de formation et de recherche en santé de l’université Assane-Seck.

    De violents affrontements entre forces de l’ordre et manifestants sont survenus à Dakar à la suite du procès pour viol et menaces de mort d’Ousmane Sonko.

    Le chef de l’opposition a été acquitté par la chambre criminelle du tribunal de Dakar des accusations de viol et de menaces de mort sur la jeune dame Adji Sarr, mais il a été condamné à deux ans de prison ferme pour ‘’corruption de la jeunesse’’.

    La juridiction l’a condamné à payer une amende de 600.000 francs CFA.

    Ndèye Khady Ndiaye, propriétaire du salon de massage où se seraient déroulés les faits jugés, a été acquittée de l’accusation de complicité de viol.

    Mais elle a été condamnée à deux ans de prison ferme pour incitation à la débauche.

    La chambre criminelle a également condamnée Mme Ndiaye à payer une amende de 600.000 francs CFA.

    Ousmane Sonko et Ndèye Khady Ndiaye doivent payer solidairement 20 millions de francs CFA de dommages et intérêts à Adji Sarr, selon la décision rendue par la juridiction.

    M. Sonko, jugé par contumace, peut faire appel de la décision de la chambre criminelle dans un délai de quinze jours, si le procureur le fait arrêter ou s’il se constitue prisonnier, a expliqué à la presse l’avocat Ousmane Thiam, secrétaire général de l’Ordre des avocats du Sénégal.

    MNF/ESF/OID