Catégorie : Politique

  • SENEGAL-POLITIQUE-CONCERTATIONS / Macky Sall : « Le dialogue fait partie de notre identité »

    SENEGAL-POLITIQUE-CONCERTATIONS / Macky Sall : « Le dialogue fait partie de notre identité »

    Dakar, 31 mai (APS) – Le dialogue national ouvert mercredi fait partie de l’‘’identité socioculturelle sénégalaise’’, a dit le président de la République, Macky Sall, qui dit avoir érigé la concertation en principe de gouvernance.

    ‘’Cette concertation n’est pas une première parce que le ‘diisoo’ (la concertation, en wolof) fait partie de notre identité socioculturelle. C’est pourquoi j’ai érigé le dialogue en principe de gouvernance’’, a déclaré Macky Sall à l’ouverture du dialogue national, au palais de la République, en présence de leaders de partis politiques de la majorité présidentielle et de l’opposition, d’organisations syndicales et d’autorités religieuses et coutumières, d’acteurs culturels, etc.

    Le chef de l’Etat a annoncé sa volonté de tenir ce dialogue le 3 avril, lors de son traditionnel discours à la nation, à la veille de la fête de l’Indépendance.

    Macky Sall estime que ‘’la vie nationale ne peut être monopolisée par les seuls antagonismes politiques au détriment d’autres priorités’’.

    Il a invité les participants à s’appuyer sur l’expérience des précédentes concertations, dont celle dirigée par Famara Ibrahima Sagna, ancien ministre et président de l’ancien Conseil économique et social.

    ‘’S’agissant du format du dialogue, tirant partie de l’expérience passée, nous pourrons reconduire’’ les mêmes commissions, a-t-il dit.

    Il s’agira de créer des commissions chargées des questions politiques, économiques, sociales, environnementales, de la paix et de la sécurité, des ressources naturelles, de la bonne gouvernance et de la lutte contre la corruption, de la décentralisation et de la territorialisation des politiques publiques, etc.

    Macky Sall souhaite que la concertation soit menée ‘’de façon à consolider nos acquis démocratiques par de nouveaux consensus sur le Code électoral, le processus électoral et les droits civiques et politiques’’.

    SMD/CS/FD/OID/ESF

  • SENEGAL-POLITIQUE / Le dialogue national s’est ouvert au palais de la République

    SENEGAL-POLITIQUE / Le dialogue national s’est ouvert au palais de la République

    Dakar, 31 mai (APS) – Le dialogue national s’est ouvert mercredi peu après 16 heures au palais de la République, à Dakar, en présence d’importantes personnalités politiques, religieuses et coutumières, ont constaté des journalistes de l’APS.

    La rencontre a démarré par les prières des guides catholiques et musulmans, après la présentation du chronogramme par le ministre, porte-parole et coordonnateur de la communication de la présidence de la République, Yoro Dia.

    Macky Sall a lancé un appel au dialogue entre les leaders politiques du pays, dans un climat très tendu, marqué par de nombreuses arrestations dans les rangs de l’opposition.

    En même temps qu’il a invité l’opposition au dialogue, le chef de l’Etat a nié l’existence de ‘’détenus politiques’’ au Sénégal.

    Plusieurs leaders politiques, dont le chef de l’opposition, Ousmane Sonko, ont rejeté son appel au dialogue du chef de l’Etat.

    D’autres concertations similaires tenues entre 2016 et 2021 n’ont pas abouti à des acquis démocratiques pour le pays, selon M. Sonko.

    L’ex-parti au pouvoir, le PDS d’Abdoulaye Wade, et la coalition Taxawu Senegaal, dirigée par Khalifa Sall, un ancien maire de Dakar, ont accepté de participer à la concertation.

    Macky Sall a évoqué la possibilité d’une amnistie des faits pour lesquels certains leaders politiques ont été condamnés à des peines de prison les privant de leurs droits, ceux de voter et de se faire élire notamment.

    C’est à ce titre que le PDS et Taxawu Senegaal ont accepté de prendre part au dialogue national, Karim Wade et Khalifa Sall, leurs leaders, ayant été condamnés en 2015 et 2018 à des peines de prison les privant de leurs droits politiques.

    SMD/CS/ESF

  • SENEGAL-POLITIQUE / Dialogue national : Amnesty souhaite ‘’des actes forts d’apaisement »

    SENEGAL-POLITIQUE / Dialogue national : Amnesty souhaite ‘’des actes forts d’apaisement »

    Dakar, 31 mai (APS) – Amnesty International souhaite que le dialogue national qui s’ouvre ce mercredi au Sénégal soit ‘’sincère’’ et s’accompagne de ‘’mesures très importantes’’, a déclaré sa directrice régionale pour l’Afrique de l’Ouest et du Centre, Samira Daoud.

    Elle a exprimé ce souhait lors du lancement de la campagne et du plaidoyer sur ‘’la surexploitation des ressources halieutiques à Saniang’’, en Gambie.

    Le président Macky Sall lance ce mercredi le coup d’envoi du ‘’dialogue national’’. L’opposition sénégalaise se trouve partagée sur la question du dialogue national, certains de ses leaders étant farouchement opposés à l’idée d’aller répondre à l’invitation du chef de l’Etat, quand d’autres sont plus disposés et favorables à cette idée mais posent des conditions à leur participation éventuelle.

    Ce dialogue national s’ouvre dans un climat de tensions politiques. Le verdict du procès de l’opposant Ousmane Sonko, accusé de viols par la masseuse Adji Sarr, doit être rendue ce jeudi.

    Samira Daoud dit attendre de ce dialogue un message et des actes ‘’forts’ de la part des autorités sénégalaises de manière selon elle à   permettre d’’’apaiser la situation’’. Cela aidera, dit-elle, à ‘’contenir’’ la colère des populations.

    Elle a également appelé les autorités sénégalaises à ‘’revenir à la raison et à respecter’’ les principes fondamentaux du droit sénégalais mais aussi du droit international auxquels l’Etat du Sénégal a souscrit’’. Elle estime qu’il faut ‘’vraiment aller dans le sens d’un plus grand respect des libertés et du droit’’.

    CS/ASG

  • SENEGAL-POLITIQUE-LIBERTES / La plateforme F24 dénonce ‘’la violation des droits’’ de trois de ses leaders

    SENEGAL-POLITIQUE-LIBERTES / La plateforme F24 dénonce ‘’la violation des droits’’ de trois de ses leaders

    Dakar, 30 mai (APS) – La plateforme des Forces vives du Sénégal F24, constituée de partis d’opposition et d’organisations de la société civile, ‘’dénonce […] la violation des droits’’ de trois de ses dirigeants, en l’occurrence le leader de Gëm Sa Bopp, Bougane Guèye, le chef de l’opposition, Ousmane Sonko, et Aliou Sané, son vice-coordonnateur.

    M. Guèye ‘’a été lâchement attaqué’’, tandis que M. Sonko ‘’a été enlevé et conduit manu militari chez lui à la Cité Keur Gorgui, où il est de fait séquestré en toute illégalité’’.

    Le leader de l’opposition est ‘’systématiquement’’ privé de ‘’toute visite, même de ses avocats’’, déclare la plateforme d’organisations de la société civile et de partis politiques F24 dans un communiqué parvenu à l’APS.

    ‘’Le troisième a été sévèrement gazé, brutalisé, arrêté et conduit [dans un] commissariat [de police] où l’accès a été interdit à son avocat en toute violation […] du Code de procédure pénale sénégalais’’, affirme l’organisation en parlant d’Aliou Sané, dont elle ‘’exige la libération immédiate et sans condition’’.

    Sané, également journaliste et militant du mouvement ‘’Y en a marre’’, a été auditionné par la police judiciaire avant d’être placé en garde à vue ce mardi, a déclaré à l’APS son avocat, Me Moussa Sarr.

    ‘’Mes collègues sont allés au domicile de M. Ousmane Sonko ce matin, mais ils n’ont pas pu y accéder. Ils ont même été gazés au moment où ils faisaient leur interview avec la presse’’, a dit à l’APS Me Bamba Cissé, l’un des avocats du leader de l’opposition.

    Le ‘’respect strict de la légalité’’

    Les partis politiques membres de F24 réclament aussi ‘’la cessation des violences exercées sur messieurs Ousmane Sonko et Bougane Guèye’’.

    ‘’F24 constate avec regret […] les multiples atteintes aux droits des citoyens, qui alimentent les frustrations et expliquent la montée des tensions’’, lit-on dans le communiqué.

    ‘’La plateforme rappelle à tous les citoyens que leurs actions doivent s’inscrire dans la recherche de la paix, notre principale ressource, qui doit être préservée à tout prix’’, ajoutent ses leaders.

    Les partis politiques et organisations concernés ‘’demande[nt] aux Sénégalais d’éviter la violence et d’arrêter les destructions de biens, qu’ils soient communs ou appartenant à des particuliers’’.

    Ils ‘’exige[nt] des autorités administratives et judiciaires un respect strict de la légalité’’.

    Des heurts entre militants de l’opposition et forces de l’ordre sont survenus lundi et mardi à Dakar, après que des leaders de la plateforme F24 ont été interdits d’accès au domicile d’Ousmane Sonko à Dakar.

    Dimanche après-midi, les forces de sécurité ont mis fin à une série de rassemblements que tenait M. Sonko depuis vendredi dans plusieurs villes du pays.

    Ils l’ont conduit de force à son domicile, a déclaré dimanche soir le ministre de l’Intérieur.

    ESF/ASG

  • SENEGAL-POLITIQUE / BBY va organiser ‘’un vaste rassemblement’’, le 3 juin, place de la Nation

    SENEGAL-POLITIQUE / BBY va organiser ‘’un vaste rassemblement’’, le 3 juin, place de la Nation

    Dakar, 30 mai (APS) – Benno Bokk Yaakaar (BBY), la coalition de partis politiques de la majorité présidentielle, va organiser ‘’un vaste rassemblement’’, le 3 juin prochain, place de la Nation, à Dakar, ‘’pour célébrer les principes de la République’’, a annoncé mardi un de ses porte-parole, Seydou Guèye.

    ‘’Notre coalition a décidé d’organiser un vaste rassemblement pour la République, le 3 juin 2023, sur la place de la Nation. Nous allons ainsi célébrer les principes de la République et porter encore plus haut la grandeur de la nation sénégalaise, qui est une et indivisible’’, a-t-il dit lors d’une conférence de presse.

    Plusieurs leaders politiques de la majorité présidentielle, dont le Premier ministre, Amadou Ba, ont pris part à la rencontre de BBY avec les journalistes.

    ‘’Ce rassemblement est donc celui de la République, celui de la démocratie, celui du peuple sénégalais, qui est imbu des valeurs de solidarité et de paix, de sécurité et de stabilité’’, a ajouté Seydou Guèye.

    La majorité présidentielle appelle les ‘’forces vives de la nation’’ à prendre part à ce rassemblement.

    Depuis sa création en 2012, BBY défend la République, l’Etat de droit et la démocratie, selon M. Guèye.

    Evoquant le dialogue politique qui va s’ouvrir mercredi après-midi au palais de la République, à l’initiative du président du chef de l’Etat, il a salué, au nom de Benno Bokk Yaakaar, la ‘’gouvernance inclusive’’ de Macky Sall.

    BBY a réaffirmé son attachement sans réserve à son leader, dont ‘’l’œuvre colossale à la tête’’ du pays ‘’est saluée par notre peuple’’, a dit Seydou Guèye, également porte-parole de l’APR, l’une des composantes de la coalition.

    FD/OID/ESF

  • SENEGAL-PARLEMENT-ECONOMIE / Des séances plénières de l’Assemblée nationale, jeudi et vendredi

    SENEGAL-PARLEMENT-ECONOMIE / Des séances plénières de l’Assemblée nationale, jeudi et vendredi

    Dakar, 30 mai (APS) – Les députés sont convoqués à des séances plénières prévues jeudi à 10 heures et vendredi à 16 heures, annonce un communiqué de la direction de la communication de l’Assemblée nationale.

    La première rencontre va porter sur des questions orales.

    Lors de la seconde séance plénière, les députés vont examiner les projets de loi relatifs aux lois de règlement des gestions budgétaires 2018, 2019 et 2020.

    ESF

  • SENEGAL-POLITIQUE / Aliou Sané, de ‘’Y en a marre’’ et de F24, arrêté lors de heurts à Dakar (avocat)

    SENEGAL-POLITIQUE / Aliou Sané, de ‘’Y en a marre’’ et de F24, arrêté lors de heurts à Dakar (avocat)

    Dakar, 29 mai (APS) – Le journaliste Aliou Sané, membre du mouvement ‘’Y en marre’’ et de la coalition de partis politiques et d’organisations de la société civile F24, a été arrêté lundi à Dakar, a appris l’APS de Me Moussa Sarr, son avocat.

    Selon Me Sarr, Sané a été appréhendé par les forces de l’ordre en même temps que d’autres personnes dont il ignore le nombre et l’identité.

    Abdou Khafor Kandji, un militant de ‘’Y en a marre’’, a confirmé à l’APS l’arrestation du journaliste et militant de la coalition F24.

    Selon Me Moussa Sarr, il a été emmené au commissariat de police de Dieuppeul, à Dakar.

    L’avocat dit avoir attendu pendant trois heures devant les locaux dudit commissariat sans pouvoir rencontrer son client. ‘’Tout suspect a le droit d’être assisté par son avocat, dès son interpellation’’, a-t-il rappelé, considérant l’‘’interdiction’’ faite à lui de s’entretenir avec son client comme une conséquence des ‘’dérives autoritaires qu’il y a dans ce pays’’.

    Des heurts entre policiers et militants de l’opposition ont eu lieu lundi dans plusieurs quartiers dakarois, dont Liberté 6 et Keur Gorgui, où est domicilié l’opposant Ousmane Sonko.

    Selon Abdou Khafor Kandji, Aliou Sané a été arrêté en tentant de s’opposer à une interdiction faite aux leaders de F24 d’entrer dans le domicile de M. Sonko, à qui ils rendaient visite.

    ‘’Nous dénonçons avec la dernière énergie cette interdiction d’accéder chez le président Ousmane Sonko. Aussitôt arrivés aux environs de son domicile, nous avons été gazés sans explication’’, a écrit l’opposant Déthié Fall sur sa page Facebook.

    ‘’Aucun fondement juridique ne peut justifier la mise en barricade du domicile d’un citoyen sénégalais’’, a ajouté M. Fall, l’un des leaders de la coalition F24.

    Dimanche, les forces de l’ordre ont interrompu la ‘’caravane de la liberté’’ qu’organisait depuis deux jours le leader du parti d’opposition Pastef-Les patriotes, Ousmane Sonko.

    Il s’agit d’une série de rassemblements que M. Sonko voulait tenir sur le chemin le conduisant de Ziguinchor (sud) à Dakar, après plusieurs jours passés dans cette ville du sud du pays dont il est le maire.

    ‘’On a pu encadrer le leader de Pastef jusqu’à son domicile, où il a été déposé’’, a dit le ministre de l’Intérieur, Antoine Diome, dans un entretien avec la RTS1.

    ESF

  • SENEGAL-POLITIQUE / Babacar Diop appelle à la mise en place d’un large front pour ‘’sauver la démocratie sénégalaise’’

    SENEGAL-POLITIQUE / Babacar Diop appelle à la mise en place d’un large front pour ‘’sauver la démocratie sénégalaise’’

    Dakar, 29 mai (APS) – Le président de Forces démocratiques du Sénégal (FDS-Les Guelwaars, opposition), Babacar Diop, a appelé, lundi, à Dakar, à la mise en place d’un large front pour sauver la démocratie sénégalaise.

    ‘’(…) nous en appelons à la mise en place d’un large front pour sauver notre démocratie en danger. Notre front de la démocratie sera une stratégie de pénétration des institutions afin de les transformer et non une stratégie de destruction des institutions’’, a dit M. Diop lors d’une conférence de presse.

    Cette rencontre avec les médias était axée sur le bilan de sa tournée politique en France, le dialogue politique convoqué par le président de la République et la proposition d’un nouveau pôle politique autour du projet ‘’Le Nouveau Sénégal’’.

    A propos du front pour la démocratie, Babacar Diop, par ailleurs maire de Thiès, a expliqué qu’il ‘’sera le front de la paix, de la stabilité et de la radicalité dans la non-violence’’.

    ‘’Nous pouvons transformer le Sénégal et ses institutions dans la stabilité et dans la préservation de l’unité nationale’’, a-t-il dit.

    Selon lui, ‘’la démocratie sénégalaise est entre deux feux : celui de la violence de l’autoritarisme (…) et un populisme primaire (…)’’.

    Il a ajouté que ‘’Fds-Les Guelwaars refuse de choisir entre l’autoritarisme et le populisme primaire’’.

    S’agissant du dialogue national par le président Macky Sall, mercredi, Fds-Les Guelwaars ‘’a décidé de ne pas y participer’’, selon Babacar Diop, qui estime que ‘’les conditions d’un dialogue sincère et franc ne sont pas encore réunies dans ce Sénégal transformé en une énorme prison’’.

    Par contre, Fds-Les Guelwaars ‘’a décidé de participer au +Penccum Senegaal+, le dialogue initié’’ par le Mouvement F24’’, a annoncé M. Diop qui invite le président Macky Sall à ‘’renoncer à la tentation (…) du troisième mandat qui reste un incendie qui embrase nos démocraties africaines’’.

    Le leader de FDS- les Guelwaars a fait aussi le bilan de sa tournée à  l’étranger du 9 au 22 mai 2023 pour rencontrer les Sénégalais.

    ‘’Ce voyage a permis de renforcer le réseau de notre parti dans la diaspora. De nombreux cadres sénégalais ont décidé de rejoindre notre formation politique pour travailler avec nous à la construction d’une majorité démocratique et sociale au Sénégal’’, s’est -il félicité.

    Babacar Diop a annoncé qu’il va proposer le projet ‘’Le Nouveau Sénégal’’ dont les grandes lignes ‘’seront présentées au mois de juillet à travers un séminaire national qui regroupera des intellectuels et universitaires vivant au Sénégal et dans la diaspora’’.

    ABD/OID

  • SENEGAL-POLITIQUE / Les forces de sécurité mettent fin à ‘’la caravane de la liberté’’ d’Ousmane Sonko

    SENEGAL-POLITIQUE / Les forces de sécurité mettent fin à ‘’la caravane de la liberté’’ d’Ousmane Sonko

    Dakar, 28 mai (APS) – Les forces de l’ordre ont interrompu la ‘’caravane de la liberté’’ de l’opposant Ousmane Sonko et l’ont conduit à son domicile à Dakar, a déclaré dimanche soir le ministre de l’Intérieur, Antoine Diome.

    ‘’On a pu encadrer le leader de Pastef jusqu’à son domicile, où il a été déposé’’, a dit M. Diome dans un entretien avec la RTS1.

    Ousmane Sonko, après un séjour de plusieurs jours à Ziguinchor (sud), entendait dérouler une ‘’caravane de la liberté’’, une série de rassemblements, sur le chemin le conduisant à Dakar.

    ‘’Lorsque le véhicule à bord duquel il se trouvait a été contrôlé, il était en compagnie d’autres personnes. On a découvert des armes, des lance-pierres […] qui peuvent être utilisés dans le cadre de manifestations contre les forces de sécurité’’, a déclaré le ministre de l’Intérieur.

    Il précise qu’Ousmane Sonko ‘’n’a pas été arrêté mais il a été encadré et conduit chez lui’’.

    Antoine Diome a confirmé la mort d’une personne lors d’un rassemblement tenu à Kolda (sud) par M. Sonko et ses partisans. Plusieurs médias en faisaient état depuis samedi.

    ‘’Vous avez tous entendu le leader de Pastef déclarer depuis Ziguinchor qu’il va faire une caravane au cours de laquelle des rassemblements seraient organisés. Lors de la première étape, il y a eu mort d’homme […] à Kolda’’, a déclaré M. Diome.

    Il se demande si ‘’l’Etat va […] rester les bras croisés pour constater des morts ou des blessés, des pillages ou des dégradations de biens appartenant à l’Etat ou à des privés’’. ‘’La réponse ne peut être que négative’’, s’est-il empressé de répondre.

    Pour le déroulement de la ‘’caravane de la liberté’’ du leader de l’opposition, ‘’il fallait d’abord une déclaration’’ auprès des autorités administratives, a argué M. Diome.

    ‘’Que ce soit le leader de Pastef ou tout autre leader, s’il y a violation de la loi, l’Etat a le devoir d’y mettre fin. C’est dans ces conditions que cette décision a été prise’’, a-t-il ajouté en parlant du voyage forcé de l’opposant vers son domicile.

    ESF

  • SENEGAL-NIGERIA-DIPLOMATIE / Macky Sall à Abuja pour l’investiture de son nouvel homologue nigérian

    SENEGAL-NIGERIA-DIPLOMATIE / Macky Sall à Abuja pour l’investiture de son nouvel homologue nigérian

    Dakar, 28 mai (APS) – Le président du Sénégal, Macky Sall, a quitté Dakar dimanche pour se rendre à Abuja, la capitale fédérale du Nigeria, où il prendra part à la cérémonie d’investiture du nouveau président de ce pays, Bola Tinubu, a appris l’APS de la présidence sénégalaise.

    A son départ de l’aéroport Léopold-Sédar-Senghor, le chef de l’Etat a été salué par le Premier ministre, Amadou Ba, et d’autres autorités, selon la même source.

    Elle ajoute que le retour de Macky Sall à Dakar est prévu lundi.

    Bola Tinubu, ancien sénateur et gouverneur de l’Etat de Lagos âgé de 71 ans, a été élu président de la première économie du continent et pays le plus peuplé d’Afrique, le 25 février dernier.

    AKS/ESF