Catégorie : Politique

  • SENEGAL-SECURITE / Il faut déclarer les caravanes aux autorités administratives avant de les organiser (ministre)

    SENEGAL-SECURITE / Il faut déclarer les caravanes aux autorités administratives avant de les organiser (ministre)

    Dakar, 28 mai (APS) – L’organisation des caravanes est ‘’soumise à l’obligation d’une déclaration préalable’’, rappelle le ministre de l’Intérieur, Antoine Diome, dans un communiqué parvenu à l’APS.

    ‘’Le ministre de l’Intérieur rappelle que les caravanes sont considérées comme des cortèges et sont donc soumises à l’obligation d’une déclaration préalable, conformément à l’article 96 du Code pénal’’, écrit M. Diome.

    Le ministre de l’Intérieur rappelle cette disposition après avoir appris que, vendredi dernier, ‘’le président du parti Pastef a lancé une ‘caravane’ depuis Ziguinchor, avec pour destination Dakar, en passant par différentes régions du pays’’.

    ‘’Au cours de cette journée, des incidents ont été enregistrés dans la commune de Kolda’’, affirme-t-il en invoquant ‘’l’impératif de respecter cette formalité’’, la déclaration préalable des caravanes.

    Antoine Diome ‘’demande à tous les organisateurs de cortèges, défilés, caravanes, rassemblements de personnes et, d’une manière générale, toute manifestation sur la voie publique de s’y conformer’’.

    ‘’Dans tous les cas, soutient-il, les autorités compétentes prendront toutes les mesures nécessaires pour préserver l’ordre public et la quiétude des citoyens.’’

    Le leader du parti d’opposition Pastef-Les patriotes, Ousmane Sonko, a lancé cette semaine une ‘’caravane de la liberté’’, qui va marquer son retour à Dakar.

    A Kolda (sud), des heurts ont eu lieu entre ses partisans et les forces de l’ordre, selon plusieurs médias.

    M. Sonko, maire de Ziguinchor (sud), a séjourné pendant plusieurs jours dans cette ville où des affrontements entre ses militants et les forces ont coûté la vie à deux personnes au moins.

    Son procès pour viol présumé sur l’ex-masseuse Adji Sarr s’est ouvert devant la chambre criminelle du tribunal de Dakar à son absence.

    Cette juridiction a mis en délibéré le verdict du procès au jeudi 1er juin. Le parquet a requis dix ans de réclusion criminelle contre Ousmane Sonko.

    Dans ses réquisitions, il a demandé que le chef de l’opposition soit condamné à cinq ans d’emprisonnement ferme pour ‘’corruption de la jeunesse’’, à titre subsidiaire, autrement dit, si les faits de viol ne sont pas retenus contre lui.

    Le procureur a demandé une autre année d’emprisonnement ferme pour des faits de menaces de mort et a réclamé que 2 millions de francs CFA soient versés par le principal accusé en guise d’amende.

    ESF

  • SENEGAL-POLITIQUE / La cérémonie de lancement du dialogue national reportée à mercredi

    SENEGAL-POLITIQUE / La cérémonie de lancement du dialogue national reportée à mercredi

    Dakar, 27 mai (APS) – Le ministre, porte-parole et coordonnateur de la communication de la présidence de la République a annoncé le report au mercredi 31 mai à 16 heures de la cérémonie de lancement du dialogue national.

    ‘’La cérémonie de lancement du dialogue national initialement prévue mardi 30 mai à 16 heures est reportée au mercredi 31 mai à 16 heures’’, écrit Yoro Dia dans un communiqué dont l’APS a obtenu une copie.

    La rencontre se tiendra dans la salle des banquets du palais de la République, précise-t-il.

    L’opposition se trouve partagée sur la question du dialogue nationale, certains de ses leaders étant farouchement opposés à l’idée d’aller répondre à l’invitation du chef de l’Etat, quand d’autres sont plus disposés et favorables à cette idée mais posent des conditions à leur participation éventuelle.

    ESF

  • SENEGAL-POLITIQUE / Le ‘’Buur Saalum’’ appelle à la paix et à l’apaisement

    SENEGAL-POLITIQUE / Le ‘’Buur Saalum’’ appelle à la paix et à l’apaisement

    Kahone, 27 mai (APS) – Le ‘’Buur Saalum’’, Guédel Mbodj, a lancé un appel à l’apaisement et à la paix, en même temps qu’il a mis les populations en garde contre les ‘’affrontements’’, samedi, à Kahone (centre).

    ‘’La situation sociopolitique du pays nous interpelle tous. Nous en appelons à l’apaisement et à la paix. Dans les tiraillements […] et la confrontation, on ne peut rien faire avec succès’’, a déclaré Moustapha Ndiaye, le porte-parole du chef coutumier.

    Le ‘’Buur Saalum’’ a lancé cet appel à l’occasion du ‘’gamou’’ annuel de Kahone, un village situé près de Kaolack.

    ‘’On donne le mauvais exemple à la jeunesse du pays, qui doit avoir des références et des exemples pour développer ce pays-là’’, a commenté Guédel Mbodj.

    ‘’Ce n’est pas l’affrontement, encore moins le tribalisme et l’ethnicisme qui vont nous conduire au développement de notre pays’’, a prévenu le ‘’Buur Saalum’’, invitant les jeunes notamment au respect des institutions.

    ADE/ESF

  • SENEGAL-POLITIQUE / Sur son chemin de retour à Dakar, Ousmane Sonko s’offre un bain de foule à Goudomp

    SENEGAL-POLITIQUE / Sur son chemin de retour à Dakar, Ousmane Sonko s’offre un bain de foule à Goudomp

    Sédhiou, 26 mai (APS) – Le leader du parti les Patriotes africains du Sénégal pour le travail, l’éthique et la fraternité (PASTEF, opposition) Ousmane Sonko, escorté par la ‘’caravane de la liberté, a été accueilli par de nombreux militants à son arrivée ce vendredi vers 17 heures à Goudomp, dans la région de Sédhiou, a constaté l’APS.

    Du village de Kaour en passant par les quartiers populaires de Goudomp, une foule nombreuse composée de jeunes et de femmes, est sortie pour acclamer le maire de la ville de Ziguinchor.

    L’opposant Ousmane Sonko, qui séjournait dans cette métropole du sud dont il est maire, depuis le 2 mai, avait annoncé mercredi son retour à Dakar, dans le but de mener ‘’l’ultime combat’’.

    Il en avait fait l’annonce en présence d’un public nombreux et acquis à sa cause, rassemblé devant son domicile au quartier Néma Kadior. L’opposant poursuivi pour viol présumé par Adji Sarr, une employée d’un salon de massage dakarois, était revenu sur son ‘’repli stratégique’’ dans la ville dont il est le maire.

    ‘’Je vais rentrer à Dakar. Je vais partir par la route en faisant un Némékou tour que je vais nommer +Caravane de la Liberté+. Je vais partir en sillonnant toutes les villes sur mon passage et je [re]viendrai ici sans aucune égratignure’’, avait lancé M. Sonko à ses militants.

    Au milieu d’une foule en liesse, la caravane du chef de file de PASTEF s’est frayé un chemin pour prendre la direction de Kolda, l’une des régions administratives de la Casamance naturelle avec Sédhiou et Ziguinchor.

    « La marche pour la liberté et la libération du Sénégal commence ici à Sédhiou, plus particulièrement dans le département de Goudomp », a martelé Ousmane Sonko.

    Mardi, la chambre criminelle du tribunal de Dakar a mis en délibéré au 1er juin le verdict du procès de Ousmane Sonko, poursuivi pour viol par Adji, une ex-employée d’un salon de massage dakarois.

    Le parquet a requis dix ans de réclusion criminelle à son encontre à la suite l’audience spéciale qui s’est tenue au tribunal de Dakar.
    Cette audience spéciale s’était ouverte en l’absence du leader de Pastef/les Patriotes, qui est accusé de viol et de menaces de mort par l’ex-masseuse Adji Sarr.

    M. Sonko, après avoir refusé de coopérer avec la justice sénégalaise dans cette affaire, s’était retiré depuis plusieurs jours dans sa ville natale de Ziguinchor.

    OB/MTN/ASG

  • SÉNÉGAL-POLITIQUE / Situation politique : Mbagnick Diop relaie « ‘inquiétude » du secteur privé

    SÉNÉGAL-POLITIQUE / Situation politique : Mbagnick Diop relaie « ‘inquiétude » du secteur privé

    Dakar, 26 mai (APS) – Le président du Mouvement des entreprises du Sénégal (MEDS), Mbagnick Diop, a fait part vendredi de l »’inquiétude » du secteur privé au sujet de la situation politique très tendue qui prévaut au Sénégal ces derniers mois, en perspective de l’élection présidentielle de 2024.

     »Aujourd’hui, le secteur privé est inquiet. Le patronat est inquiet. L’environnement des affaires est inquiet, parce que nous sommes pris en otage par les politiques et personne n’a une lisibilité objective de ce qui va arriver », a déploré Mbagnick Diop, invité vendredi de la rédaction de l’APS en prélude des Cauris d’or qu’organise le MEDS, le 10 juin prochain.

     »Lorsque nous sommes à l’étranger avec nos homologues, nous constatons que la situation politique inquiète les potentiels investisseurs », a-t-il poursuivi.

    Le président du MEDS a déploré ce qu’il qualifie de  »prise en otage » du pays par les hommes politiques, notant que  »le Sénégalais n’est aujourd’hui formaté que par la politique ».

     »Il n’y a pas que les politiques au Sénégal. Il y a aussi des scientifiques, des artistes et des capitaines d’industrie. Mais, on n’entend que les hommes politiques », a-t-il regretté. Selon Mbagnick Diop, le Sénégal est dans un  »tournant décisif » et  »nous ne devons pas laisser la parole aux seuls politiciens qui ne vont parler que de politique et d’invectives ».

     »Nous avons un pays très envié et nous devons maintenir le cap pour que le Sénégal reste un havre de paix », a-t-il exhorté, insistant sur la nécessité de  »dialoguer pour revenir à ce que le Sénégal a toujours connu en termes de respect et de solidarité ».

    L’opérateur économique a également invité les acteurs politiques à aller vers des  »compétitions saines », disant constater  »la montée d’une animosité entre les principaux acteurs politiques qui ne sont plus dans l’adversité ». Cette situation, a-t-il insisté,  »inquiète le potentiel investisseur qui a besoin d’un environnement des affaires propice et serein ».

                                                              »Changement dans le mauvais sens »

    Le président du MEDS a également déploré le ‘’désœuvrement d’une frange importante des jeunes (…) qui sont sur les réseaux sociaux, en proie à des manipulations ».

     »Il faut éviter de casser. Il faut assister les jeunes et leur donner des perspectives, les amener à prendre conscience de ce que nous avons. Nous sommes un pays envié dans le monde […] », a-t-il relevé.

     »Je ne pense pas qu’il soit nécessaire de casser ce pays pour arriver au pouvoir. Nous devons tous prendre conscience de ce que nous vivons et mettre en avant le Sénégal. Le plus important, c’est le Sénégal », a-t-il ajouté.

     »La tendance aujourd’hui est de tout casser. Au Sénégal, on change de paradigme mais dans le mauvais sens. C’est à nous de porter le Sénégal et de faire tous notre job. Et c’est la somme de tout cela qui va faire développer le pays », a-t-il estimé.

    SMD/OID/ASG

  • AFRIQUE-POLITIQUE-ASSISES / Banjul : Rideau sur la conférence internationale consacrée aux changements anticonstitutionnels de gouvernement

    AFRIQUE-POLITIQUE-ASSISES / Banjul : Rideau sur la conférence internationale consacrée aux changements anticonstitutionnels de gouvernement

    De l’envoyé spécial de l’APS, Abdou Kogne Sall

    Banjul, 26 mai (APS) – La conférence internationale de Banjul consacrée aux changements anticonstitutionnels de gouvernement s’est achevée, jeudi, dans la soirée, avec l’adoption d’une série de recommandations visant, entre autres, à renforcer l’Etat de droit et lutter plus efficacement contre les renversements de l’ordre constitutionnel en Afrique de l’Ouest, a constaté l’envoyé spécial de l’APS.

    Les participants à la rencontre démarrée, lundi, dans la capitale gambienne, ont notamment appelé la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest à veiller à ce que les droits des citoyens soient préservés des effets négatifs des sanctions contre les auteurs de coups d’État militaires.

    Les quinze pays membres de l’espace communautaire ont été invités à s’engager en faveur du renforcement des idéaux démocratiques et de la promotion de l’Etat de droit.

    Les Etats de la CEDEAO doivent s’engager en faveur d’idéaux démocratiques solides, du renforcement de l’Etat de droit comme spécifié par les divers instruments internationaux, souligne le communiqué sanctionnant la conférence.

    Le président de la Cour de justice de la CEDEAO, Edward Amaoko Asante, a, lors de la cérémonie de clôture, appelé à la nomination dans les meilleurs délais d’une autorité chargée de l’exécution des arrêts de la juridiction communautaire dans certains de ses Etats membres.

    ‘’Je voudrais lancer solennellement un appel au Bénin, au Cap-Vert, à la Guinée-Bissau, au Niger, à la Sierra Leone et au Liberia de procéder à la nomination d’une autorité chargée de veiller à l’exécution des arrêts de la Cour de justice de la CEDEAO’’, a notamment déclaré le juge ghanéen.

    La rencontre internationale qui avait réuni plus de 200 participants, des juristes, militants des droits de l’homme et membres de juridictions des Etats membres de la CEDEAO, entre autres, a été clôturée en présence du ministre gambien de la Justice, Dauda Jallow.

    La manifestation organisée au Centre international de conférences Dauda Kairaba Jawara de Banjul à l’initiative de la Cour de Justice de la CEDEAO visait à donner l’occasion aux participants de débattre de questions juridiques liées à l’actualité dans l’espace communautaire, a-t-on appris des organisateurs.

    Cette neuvième conférence de la juridiction communautaire s’est tenue dans un contexte régional marquée au cours des deux dernières années, par des renversements de l’ordre constitutionnel dans trois Etats membres de la CEDEAO, le Mali, la Guinée et le Burkina Faso.

    Cela a sans doute justifié le thème choisi pour cette conférence : ‘’La tolérance zéro de la CEDEAO aux changements  de gouvernement par des moyens anticonstitutionnels’’.

    AKS/ASB

  • SENEGAL-MUSIQUE-SOCIETE / Ismaël Lô appelle les Sénégalais a faire régner la paix ‘’partout’’

    SENEGAL-MUSIQUE-SOCIETE / Ismaël Lô appelle les Sénégalais a faire régner la paix ‘’partout’’

    Saint-Louis, 26 mai (APS) – L’auteur-compositeur et chanteur sénégalais Ismaël Lô a invité jeudi soir ses compatriotes à dépasser le climat de tension pour faire retrouver au pays ‘’son sourire d’antan’’, et à se ressaisir ‘’pour que la paix règne partout’’.

    ‘’Il y a une tension aujourd’hui et ce n’est pas conforme à l’image de notre pays. Il faudrait que les gens se ressaisissent pour que la paix règne partout’’, a-t-il dit à la fin de sa prestation à l’ouverture de la 31-ème édition du Festival international de jazz de Saint-Louis (nord) dont il est, avec son groupe, l’une des têtes d’affiche.

    ‘’J’ai chanté pour la paix parce qu’avec la paix, on peut construire beaucoup de choses. Sans la paix, c’est toujours catastrophe. Le Sénégal est un pays de paix, tranquille’’, a poursuivi le musicien, ajoutant : ‘’Je prie pour que les cœurs s’apaisent, que les gens retrouvent le sourire d’antan. Qu’on le dise ou pas, nous sommes stressés.’’

    Appréciant le spectacle qu’il a donné avec son groupe, Ismaël Lô a dit que ‘’c’est un énorme plaisir’’ pour lui de jouer à Saint-Louis. ‘’C’est un plaisir de me produire chez moi, au Sénégal, a-t-il dit. Ce festival existe depuis des années et Dieu a fait que cette année, j’ai été invité à jouer ici avec mon groupe. J’en suis heureux et honoré.’’

    Pendant près de 90 minutes, Ismaël Lô et ses musiciens ont joué des succès de leur répertoire, allant de ‘’Baykat’’ à Sophia, en passant par ‘’Madame’’, ‘’Taar du sëy’’, Mànko’’, ‘’Jàmmu Africa’’, ‘’Di Dibi rekk’’…

    Le chanteur a remercié les organisateurs de lui avoir donné l’opportunité de jouer ‘’devant ce public merveilleux (…) qui a suivi et s’est éclaté’’, relevant, en réponse à une question sur le peu de spectacles qu’il donne au Sénégal : ‘’Je suis là. C’est vrai que je ne suis pas constamment au Sénégal, mais si on m’invite je viens. Je ne peux pas débarquer comme ça sur une scène pour jouer. Il faut que les conditions soient créées pour que je vienne jouer. C’est ce qu’on a eu aujourd’hui au Festival international de jazz de Saint-Louis’’.

    La prestation d’Ismaël Lô et de son groupe a été précédée de celle d’Anne Paceo, batteuse et compositrice française, et son quintet. Le programme du festival prévoit des concerts jusqu’à lundi, des prestations ‘’Off’’, différentes activités parallèles (défilés de mode, carnaval, journée de reboisement…)

    ADC/MTN

  • AFRIQUE-POLITIQUE-ASSISES / CEDEAO : les Etats membres doivent œuvrer au renforcement des idéaux démocratiques (communiqué)

    AFRIQUE-POLITIQUE-ASSISES / CEDEAO : les Etats membres doivent œuvrer au renforcement des idéaux démocratiques (communiqué)

    De l’envoyé spécial de l’APS, Abdou Kogne Sall

    Banjul, 25 mai (APS) – Les quinze pays membres de la CEDEAO ont été invités jeudi, à Banjul, à s’engager en faveur du renforcement des idéaux démocratiques et de la promotion de l’état de droit.

    Les Etats de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) doivent s’engager en faveur d’idéaux démocratiques solides, du renforcement de l’Etat de droit comme spécifié par les divers instruments internationaux, souligne le communiqué sanctionnant une conférence internationale sur les changements anticonstitutionnels de gouvernement.

    La rencontre, clôturée jeudi, était organisée au Centre international de conférence Dauda Kairaba Jawara de Banjul, à l’initiative de la Cour de justice de la CEDEAO.

    Les pays de l’espace communautaire sont ainsi invités à « conduire des élections régulières, libres et équitables conformément aux lois constitutionnelles de chaque Etat membre’’, rapporte le document dont l’APS a reçu copie.

    Les participants à la Conférence de Banjul ont lancé un appel aux Etats membres allant dans le sens de s’attaquer aux mauvaises conditions économiques des citoyens tout en combattant l’analphabétisme, la prolifération et la circulation des armes légères.

    Le renforcement des moyens de règlement des litiges électoraux et de la garantie de l’indépendance du pouvoir judiciaires figurent parmi les recommandations émises par les participants pour combattre plus efficacement les changements de gouvernement par des moyens anticonstitutionnels.

    AKS/ASG/MTN

  • AFRIQUE-POLITIQUE-ASSISES / Sanctions contre les auteurs de coups d’Etat : la CEDEAO invitée à préserver les droits des citoyens

    AFRIQUE-POLITIQUE-ASSISES / Sanctions contre les auteurs de coups d’Etat : la CEDEAO invitée à préserver les droits des citoyens

    De l’envoyé spécial de l’APS : Abdou Kogne Sall

     Banjul, 25 mai (APS) – Les participants à la Conférence de Banjul sur les changements anticonstitutionnels de gouvernement ont appelé jeudi la CEDEAO à veiller à ce que les droits des citoyens soient préservés des effets négatifs des sanctions contre les auteurs de coups d’État militaires.

    Ils ont invité la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest à sanctionner les auteurs de changements par des moyens anticonstitutionnels et leurs collaborateurs, tout en veillant à ce que les droits des citoyens ordinaires soient protégés contre les effets négatifs des sanctions politiques et économiques.

    Cet appel fait partie d’une liste de recommandations contenues dans le communiqué final de la rencontre qui avait débuté lundi au Centre international de conférence Dauda Kairaba Jawara de Banjul.

    Les participants à la conférence organisée par la Cour de justice de la CEDEAO ont ainsi souligné la nécessité pour l’organisation communautaire d’évaluer l’efficacité des sanctions et de mettre en place un guide de leur mise en œuvre.

    La CEDEAO est dans le même temps appelée à notamment amender son protocole sur la démocratie et la bonne gouvernance en y incluant le concept de participation plus large et une nouvelle approche de la bonne gouvernance fondée sur les droits humains et le contrôle populaire.

    La Conférence de Banjul a dans le même temps débouché sur un appel lancé à l’organisation communautaire, afin qu’elle adopte un moyen rapide et efficace de s’attaquer aux « causes profondes » des crises et conflits liés aux mauvaises conditions socio-économiques des États membres et aux mauvaises conditions de vie des citoyens.

    Les participants ont plaidé pour un renforcement des institutions de la CEDEAO et notamment sa Cour de justice dans son rôle de surveillance de l’espace communautaire, en vue de lui permettre, éventuellement par le biais d’un amendement, de pouvoir être saisie de questions électorales.

    AKS/BK/MTN