Catégorie : Politique

  • GAMBIE-AFRIQUE-POLITIQUE / CEDEAO : un juriste appelle à ‘’crédibiliser’’ les mécanismes de prévention des coups d’Etat

    GAMBIE-AFRIQUE-POLITIQUE / CEDEAO : un juriste appelle à ‘’crédibiliser’’ les mécanismes de prévention des coups d’Etat

    De l’envoyé spécial de l’APS, Abdou Kogne Sall

    Banjul, 23 mai (APS) – Le professeur de droit constitutionnel Kossi Mawuli Agokla a souligné, mardi, à Banjul, la nécessité de ‘’crédibiliser’’ les mécanismes d’alerte précoce pour prévenir les coups d’Etat en Afrique de l’Ouest.

    M. Agokla a insisté sur l’urgence pour la CEDEAO de mettre en œuvre son mécanisme d’alerte pour prévenir le renversement des pouvoirs démocratiquement élus dans la région.

    Il intervenait à une conférence internationale sur les changements anticonstitutionnels.

    Kossi Mawuli Agokla, ancien dirigeant du Centre régional des Nations unies pour la paix et le désarmement en Afrique, basé à Lomé, appelle en même temps à réfléchir à l’extension des compétences de la Cour de justice de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest.

    Le spécialiste du droit constitutionnel préconise aussi l’instauration d’un droit d’‘’ingérence’’ de la juridiction communautaire dans les Etats membres, de telle sorte que les auteurs des coups d’Etat soient écartés de toutes les fonctions électives.

    M. Agokla était l’un des intervenants d’un panel consacré aux mécanismes de prévention, de gestion et de règlement des conflits, au centre international de conférences Dauda Kairaba Jawara, dans la capitale gambienne.

    Les participants ont discuté de l’‘’architecture de paix et de sécurité’’ de la CEDEAO, ainsi que du mécanisme de prévention, de gestion et de règlement des conflits de l’organisation.

    Le panel faisait partie du programme d’une rencontre de cinq jours qu’organise depuis lundi la Cour de justice de l’institution régionale en vue de la ‘’tolérance zéro’’ à l’égard des auteurs des changements de gouvernement menés avec des moyens anticonstitutionnels.

    Les panelistes ont ainsi abordé les questions relatives au règlement des litiges dans le cadre du mécanisme de non-implication de la Cour de justice de la CEDEAO.

    Ils ont discuté aussi du ‘’régime des sanctions’’ et de la nécessité d’une action commune visant à rétablir l’ordre constitutionnel partout où il a été renversé au sein de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest.

    Près de 200 acteurs du monde judiciaire, politique et d’autres secteurs prennent part à cette rencontre internationale de la Cour de justice de la CEDEAO.

    AKS/ESF

  • SENEGAL-JUSTICE-POLITIQUE / Affaire Ousmane Sonko-Adji Sarr : les avocats de la défense boudent la salle d’audience

    SENEGAL-JUSTICE-POLITIQUE / Affaire Ousmane Sonko-Adji Sarr : les avocats de la défense boudent la salle d’audience

    Dakar, 23 mai (APS) – La bouderie des avocats de la défense a dominé la première audience du procès pour viol de l’opposant Ousmane Sonko contre Adji Sarr, qui accuse le maire de Ziguinchor (sud) de l’avoir violée plusieurs fois et de l’avoir menacée de mort, a constaté l’APS, mardi, à Dakar.

    Les débats ont commencé ce 23 mai devant la chambre criminelle du tribunal de Dakar, après que le tribunal a rejeté les demandes faites par les avocats du leader politique et de Ndèye Khady Ndiaye pour un nouveau renvoi du procès.

    L’audience s’est ouverte par une bataille de procédure. Me Bamba Cissé et ses confrères assurant la défense d’Ousmane Sonk ont invoqué plusieurs raisons pour obtenir de la chambre criminelle le renvoi du procès.

    Ils déclarent d’abord que M. Sonko, absent de Dakar depuis plusieurs jours, n’a pas reçu une convocation du tribunal.

    ‘’Le dossier vient d’arriver sur la table du juge’’, ont-ils ajouté pour arguer que ‘’la défense n’est pas entrée en possession des enregistrements et des vidéos’’ faisant partie du dossier. Dès lors, il ne peut pas y avoir de ‘’confrontation’’ des parties, concluent les avocats chargés de défendre Ndèye Khady Ndiaye et Ousmane Sonko.

    Les avocats de la défense déclarent aussi que la chambre criminelle ne leur a pas donné ‘’suffisamment’’ de temps pour qu’ils puissent ‘’consulter minutieusement les 471 pages du dossier’’.

    Pour toutes ces raisons, renvoyer le procès à une date ‘’utile’’ devient une nécessité et la garantie d’un jugement ‘’équitable’’ de l’affaire.

    Les avocats de la partie civile, conduits par Me El Hadj Diouf, se sont empressés de qualifier les arguments de leurs confrères de la défense de ‘’fallacieux’’.

    Ousmane Sonko a ‘’bien reçu’’ une convocation de la chambre criminelle

    Le procureur de la République Abdou Karim Diop a rejeté la demande de Me Bamba Cissé et de ses collègues en estimant qu’il s’agit d’une ‘’audience spéciale’’. Dès lors, ‘’il n’y a pas d’argument [valable] pour reporter le procès’’, a soutenu M. Diop.

    Issa Ndiaye, qui assure la présidence de l’audience, soutient que ‘’les droits de la défense ont été respectés’’.

    Ousmane Sonko, qui a décidé de ne plus coopérer avec la justice sénégalaise, a ‘’bien reçu’’ la convocation de la chambre criminelle, a-t-il déclaré, ajoutant que le procès peut se tenir légalement même si l’accusé ou l’un des accusés est absent.

    Devant la détermination de MM. Diop et Ndiaye, les avocats d’Ousmane Sonko boudent la salle d’audience.

    Les avocats de Ndèye Khady Ndiaye, la patronne du salon de massage où se seraient déroulés les faits de viol, s’empressent eux aussi de quitter la salle d’audience, ne parvenant à obtenir de la chambre criminelle le renvoi en août ou septembre de l’audience. Ils invoquent la grossesse de ‘’huit mois’’ de leur cliente et soutiennent qu’un renvoi à cette période devrait lui permettre de ne revenir au tribunal qu’après son accouchement.

    ‘’Les avocats ont refusé de plaider, après avoir demandé vainement le renvoi du procès’’, a fait remarquer Issa Ndiaye.

    L’avocat Macodou Ndour, commis d’office par le président du tribunal pour assurer la défense de Ndèye Khady Ndiaye, a décidé de ne faire aucune plaidoirie. ‘’Je ne peux pas participer au procès parce que je viens d’être commis. Je n’ai pas pu disposer à temps du dossier, je n’ai pas eu le temps nécessaire pour le consulter’’, a argué Me Ndour.

    La demande de renvoi est bien motivée dans la mesure où six avocats venaient de ‘’se constituer’’ pour la défense de Ndèye Khady Ndiaye, a-t-il fait valoir.

    Une fois les débats ouverts, Mme Ndiaye, inculpée d’incitation à la débauche, déclare avoir ouvert le salon de massage ‘’Sweet Beauté’’ à Dakar avec l’aide de son mari. A la suite d’un apprentissage fait dans deux instituts de beauté pour une durée globale de deux ans et demi.

    Elle a fait état de ‘’nombreuses fréquentations’’ de son salon de massage par Ousmane Sonko, qui, selon elle, s’y rendait pour des soins de massage.

    ‘’Tout ce que j’en dis m’a été rapporté par l’une de mes employées’’

    Interrogée sur la manière dont elle engageait ses employées, dont Adji Sarr, elle déclare avoir fait recours au réseau social Facebook. Mais Mme Sarr l’a démentie en déclarant être arrivée au ‘’Sweet Beauté’’ par l’intermédiaire d’‘’une connaissance’’. Les autres employées de Ndèye Khady Ndiaye ont également rejoint l’institut de beauté de la même manière, selon la plaignante.

    Aucun montant n’était fixé pour la rémunération des employés du salon de massage – ou institut de beauté -, a dit Mme Sarr, déclarant avoir été rémunérée à coups de ‘’pourboires’’ versés par la clientèle. Elle a toutefois expliqué à la chambre criminelle quatre types de massage au moins, dont les tarifs variaient entre 20.000 et 50.000 francs CFA.

    La plaignante a également décrit avec force détails les rapports intimes qu’elle prétend avoir entretenus avec Ousmane Sonko.

    Ndèye Khady Ndiaye a démenti une bonne partie de la version d’Adji Sarr. Mme Ndiaye déclare qu’elle était absente du salon de massage aux dates avancées par la plaignante comme étant celles des viols présumés. ‘’Tout ce que j’en dis m’a été rapporté par l’une de mes employées’’, a dit Ndèye Khady Ndiaye.

    L’affaire judiciaire Ousmane Sonko-Ndèye Khady Ndiaye contre Adji Sarr tient en haleine le Sénégal depuis mars 2021.

    M. Sonko est inculpé de viol et placé sous contrôle judiciaire depuis début 2021.

    Des manifestations survenues à la suite de son interpellation dans cette affaire ont engendré la mort d’une quinzaine de personnes et d’importants dégâts matériels.

    Dans une autre affaire judiciaire, Ousmane Sonko a été condamné, lundi 8 mai, à six mois de prison avec sursis par la cour d’appel de Dakar pour diffamation et injure publique à l’encontre du ministre du Tourisme et des Loisirs, Mame Mbaye Niang.

    La cour d’appel a confirmé sa condamnation en première instance à verser des dommages et intérêts de 200 millions de francs CFA au plaignant.

    Si la décision de la cour d’appel est confirmée en cassation, le chef de l’opposition deviendra inéligible et ne pourra donc pas se présenter à l’élection présidentielle du 25 février 2024 pour laquelle il s’est déclaré candidat.

    Selon plusieurs médias, il s’est pourvu en cassation en espérant obtenir l’invalidation de la décision de la cour d’appel de Dakar.

    CS/ESF/ASG

  • SENEGAL-POLITIQUE / Procès Ousmane Sonko-Adji Sarr : une journée calme à Ziguinchor

    SENEGAL-POLITIQUE / Procès Ousmane Sonko-Adji Sarr : une journée calme à Ziguinchor

    Ziguinchor, 23 mai (APS) – Le calme règne à Ziguinchor (sud) ce mardi, jour de la première audience du procès pour viol de son maire, l’opposant Ousmane Sonko, a constaté l’APS.

    Des heurts entre jeunes et forces de l’ordre ont éclaté dans cette ville, le 16 mai, jour de l’ouverture du procès.

    Ils ont fait deux morts, plusieurs blessés et des dégâts matériels.

    Malgré le calme qui prévaut, des partisans du maire de Ziguinchor maintiennent des barricades sur les rues situées près de son domicile pour, disent-ils, en assurer la garde.

    A Néma Kadior, des habitants ont du mal à circuler sans entrave, les voies d’accès et de sortie de ce quartier étant assiégées par des jeunes qui disent veiller à la sécurité du leader de Pastef-Les patriotes (opposition).

    Ousmane Sonko séjourne dans la ville depuis plusieurs jours, après qu’il a pris la décision de ne plus coopérer avec la justice.

    Son procès contre Adji Sarr a démarré ce mardi 23 mai devant la chambre criminelle de Dakar.

    Adji Sarr, une employée de Ndèye Khady Ndiaye, accuse l’opposant et maire de Ziguinchor de l’avoir violée plusieurs fois et de l’avoir menacée de mort.

    Ousmane Sonko est inculpé de viol et placé sous contrôle judiciaire depuis début 2021.

    MNF/ASG

  • SENEGAL-ASSEMBLEE / Les députés en séance plénière pour des questions d’actualité, jeudi

    SENEGAL-ASSEMBLEE / Les députés en séance plénière pour des questions d’actualité, jeudi

    Dakar, 23 mai (APS) – Les députés sénégalais se réuniront en séance plénière ce jeudi, à partir de à 16 heures, annonce la direction de la communication de l’Assemblée nationale, dans un communiqué parvenu à l’APS.

    ‘’L’ordre du jour porte sur des questions d’actualité au gouvernement’’, précise le texte. Le communiqué ne donne toutefois aucun détail sur ces questions d’actualité posées au gouvernement.

    ASG/OID

     

     

     

     

  • AFRIQUE-POLITIQUE-ASSISES / CEDEAO : les mécanismes de prévention et de règlement des conflits en débat à Banjul

    AFRIQUE-POLITIQUE-ASSISES / CEDEAO : les mécanismes de prévention et de règlement des conflits en débat à Banjul

    De l’envoyé spécial de l’APS, Abdou Kogne Sall

    Banjul, 23 mai (APS) – Les participants à la conférence internationale consacrée aux changements anticonstitutionnels de gouvernement dans la sous-région ouest-africaine planchent, ce mardi, sur les mécanismes de prévention, de gestion et de règlement des conflits de la CEDEAO, a constaté l’envoyé spécial de l’APS.

    L’architecture de paix et de sécurité de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest, son mécanisme de prévention, de gestion et de règlement des conflits sont notamment au menu des échanges au deuxième jour de la rencontre abritée par le Centre international de conférences Dauda Kairaba Jawara de Banjul.

    Les panelistes vont également aborder les questions relatives au règlement des litiges dans le cadre du mécanisme de non-implication de la Cour de justice de la CEDEAO, au régime des sanctions et à la nécessité d’une action commune visant à rétablir l’ordre constitutionnel partout où elle a été renversée.

    Près de 200 acteurs du monde judiciaire, politique et de divers autres secteurs prennent part à cette rencontre internationale visant notamment à réaffirmer l’option de  »tolérance zéro de la CEDEAO pour un changement de gouvernement par des moyens anticonstitutionnels », à l’initiative de la Cour de justice de la CEDEAO.

    Dans la capitale gambienne, les autorités de la juridiction communautaire, des juristes et représentants de diverses entités de la CEDEAO ont pris part lundi à l’ouverture de la rencontre présidée par le vice-président de la Gambie, Muhammad Jallow.

    À la suite de l’ouverture officielle de la conférence internationale de trois jours les participants ont échangé sur les causes et conséquences de la récurrence des renversements des gouvernements démocratiquement élus, notamment au Mali, en Guinée et au Burkina-Faso.

    S’agissant de ces trois pays, les panélistes se sont surtout interrogés sur l’efficacité des sanctions contre les régimes issus des coups d’Etat militaires dans ces pays.

    Beaucoup ont notamment fait des propositions allant dans le sens d’aller vers des sanctions davantage ciblées sur les auteurs des putschs, alors que les populations sont considérées comme les plus impactées par lesdites restrictions.

    Pour ses organisateurs, la conférence internationale offre à la Cour l’occasion d’examiner, en collaboration avec des universitaires, des juristes et des parties prenantes des États membres, des questions juridiques thématiques importantes et d’actualité.

    AKS/ASB/OID

  • SENEGAL-POLITIQUE-JUSTICE / Procès Ousmane Sonko-Adji Sarr : rejet des demandes de renvoi

    SENEGAL-POLITIQUE-JUSTICE / Procès Ousmane Sonko-Adji Sarr : rejet des demandes de renvoi

    Dakar, 23 mai (APS) – Le président de la chambre criminelle a décidé de retenir l’affaire Ousmane Sonko-Adji Sarr, rejetant ainsi la demande de renvoi formulée par la défense.

    Les avocats de la patronne du salon ‘’Sweet beauty’’, Ndèye Khady Ndiaye, ont demandé un renvoi de l’audience, le temps de bien visionner les vidéos contenues dans le dossier. Ils ont aussi plaidé pour le renvoi du jugement, arguant que leur cliente était enceinte.

    Les avocats de Ousmane Sonko ont également sollicité le renvoi du procès.

    L’affaire Ousmane Sonko-Adji Sarr est jugée en audience spéciale, ce mardi, devant la Chambre criminelle de Dakar.

    Adji Sarr qui accuse Ousmane Sonko de  »viols répétés » et  »menaces de mort » est arrivée vêtue d’une robe rouge bordeaux.

    Ndeye Khady Ndiaye, la patronne du salon ‘’Sweet beauty’’ est également présente.

    Le leader de Pastef, Ousmane Sonko, candidat déclaré à la présidentielle de février 2024, lui ne s’est pas présenté. Ses avocats sont sur place.

    Il avait posé des conditions préalables à sa présence au procès, exigeant, entre autres, le respect de son itinéraire pour se rendre au tribunal, la levée des barricades érigées aux alentours de son domicile dakarois, à la Cité Keur Gorgui.

    Ouvert, le 16 mai, le procès pour viols présumés de l’opposant Ousmane Sonko avait été renvoyé au 23 mai, en audience spéciale.

    Le procès s’était ouvert sans le maire de Ziguinchor, retiré depuis quelques jours dans cette ville du sud du Sénégal dont il est l’édile.

    Ousmane Sonko a indiqué avoir décidé de ne plus collaborer avec la justice dans cette affaire politico-judiciaire qui tient en haleine le Sénégal depuis mars 2021 et dans le cadre de laquelle il est accusé de  »viols répétés » et  »menaces de mort » présumés par une masseuse dakaroise.

    Adji Sarr, qui travaillait dans le salon de massage ‘’Sweat Beauty’’, accuse depuis février 2021, le leader de Pastef, Ousmane Sonko, de ‘’viols répétitifs et de menaces de mort’’.

    L’opposant, maire de Ziguinchor, et ancien député, sous contrôle judiciaire depuis mars 2021, nie les faits et soutient être la cible d’un ‘’complot’’ tramé par ses adversaires politiques.

    Le déclenchement de cette affaire avait provoqué de violentes manifestations occasionnant la mort de 14 personnes et de nombreuses destructions en mars 2021.

     

    CS/OID

  • SENEGAL-PRESSE-REVUE / Les quotidiens à fond sur le feuilleton judicaire Ousmane Sonko-Adji Sarr

    SENEGAL-PRESSE-REVUE / Les quotidiens à fond sur le feuilleton judicaire Ousmane Sonko-Adji Sarr

    Dakar, 23 mai (APS) – Les quotidiens reçus à l’Agence de presse sénégalaise (APS) mettent l’accent sur l’affaire Ousmane Sonko-Adji Sarr, jugée en audience spéciale, ce mardi, devant la Chambre criminelle de Dakar.

    Ouvert, le 16 mai, le procès pour viols présumés de l’opposant Ousmane Sonko a été renvoyé au 23 mai, en audience spéciale. Le procès s’était ouvert sans le maire de Ziguinchor, retiré depuis quelques jours dans cette ville du sud du Sénégal dont il est l’édile.

    Ousmane Sonko a indiqué avoir décidé de ne plus collaborer avec la justice dans cette affaire politico-judiciaire qui tient en haleine le Sénégal depuis mars 2021 et dans le cadre de laquelle il est accusé de  »viols répétés » et  »menaces de mort » présumés par une masseuse dakaroise.

     »Un Stress sans fin’’, titre Enquête qui relève des  »incertitudes » autour de ce procès Sonko-Adji Sarr. ‘’Suspense sur la présence d’Ousmane Sonko à ce procès, il (Ousmane Sonko) n’a reçu aucune convocation, soutient un de ses avocats, Me Ousseynou Ngom, l’Etat sourd aux exigences de Sonko pour prendre part à ce procès’’, indique le journal.

    Le leader du parti Pastef- les-Patriotes avait posé des conditions préalables à sa présence au procès, exigeant, entre autres, le respect de son itinéraire pour se rendre au tribunal, la levée des barricades érigées aux alentours de son domicile dakarois, à la Cité Keur Gorgui.

    Pour Sud Quotidien, Sonko fait  »face à son destin’’.  »Comme lors de la précédente audience boycottée par le leader de Pastef au nom de la désobéissance civile, ce nouveau rendez-vous qui est au centre des débats, s’annonce cruciale pour l’ancien candidat arrivé troisième à la dernière présidentielle’’, souligne le journal.

    Le Quotidien signale que le leader de Pastef n’avait pas quitté Ziguinchor lundi dans la soirée pour venir prendre part au procès.

    ‘’Sonko snobe encore la Justice’’, dit WalfQuotidien, évoquant un long feuilleton judicaire en vue.  »Attendu à la barre de la Chambre criminelle de Dakar, Ousmane Sonko, a décidé d’après des sources dignes de foi de ne pas comparaitre tant que les conditions qu’il a posées ne sont pas remplies’’, écrit dans ses colonnes le journal.

     »Sonko, le dernier combat pour la survie », selon le quotidien Bës Bi.  »En ce mardi, jour de son procès en chambre criminelle, Ousmane Sonko vit, depuis Ziguinchor où il s’est retranché, les heures
    les plus déterminantes de son destin présidentiel. Entre l’option de la contumace brandie, l’idée d’une condamnation, c’est aussi la survie de son parti qui est en jeu face au pouvoir décidé à le
    freiner », écrit le journal.

    Le Soleil met en exergue la politique de l’emploi des jeunes et titre  »Le plaidoyer du Premier ministre Amadou Bâ ». Présidant le deuxième salon de la jeunesse, de l’emploi et de la mobilité au Grand Théâtre de Dakar, le Premier ministre, Amadou Bâ a plaidé pour un investissement dans l’éducation, la formation et la création d’emplois, fondements d’une société prospère, rapporte le journal.

    AB/OID

  • SENEGAL-POLITIQUE / Un religieux suggère des ‘’attitudes conciliantes’’ pour décrisper le climat politique

    SENEGAL-POLITIQUE / Un religieux suggère des ‘’attitudes conciliantes’’ pour décrisper le climat politique

    Dakar, 22 mai (APS) – Serigne Dial Thiaw Lahi, fils du khalife général des layènes, a invité lundi les acteurs politiques à adopter des ‘’attitudes conciliantes’’, chose inhérente, selon lui, à un ‘’dialogue fructueux et apaisé pour sortir des situations tendues’’.

    Serigne Dial Thiaw Lahi, par ailleurs chef de cabinet du khalife général des layènes, s’exprimait en marge d’une audience accordée au Groupe de facilitation, qui est composé d’Alioune Tine, du professeur Babacar Guèye et d’autres personnalités de la société civile.

    En faisant allusion à une maxime attribuée au théologien musulman Al-Ghazali, il a invité les acteurs politiques et tous les Sénégalais, à ‘’ne pas rester figés dans des convictions, mais plutôt aller vers des consensus en adoptant des attitudes conciliantes’’.

    Selon le fils du khalife, qui s’est réjoui de cette initiative pour la préservation de la paix au Sénégal, ‘’le Groupe de facilitation ne doit pas limiter ses consultations aux seules autorités religieuses, il devra aller à la rencontre de tous les citoyens sénégalais qui doivent apprendre à mieux écouter leur prochain’’.

    ‘’Tout le monde aspire à vivre dans la paix et la tranquillité’’, a-t-il rappelé.

    ‘’Nous sommes dans un pays de croyants et à chaque fois que nous sommes face à de telles situations périlleuses, il nous semble utile de retourner aux autorités religieuses pour les appeler à la rescousse’’, a de son côté déclaré le professeur Babacar Guèye, concernant les raisons de la visite du Groupe de facilitation.

    Il a réitéré son appel envers les acteurs politiques concernés à aller vers des ‘’compromis acceptables’’.

    La visite du Groupe de facilitation survient à la veille du procès pour viol présumé de l’opposant Ousmane Sonko. Ce procès s’était ouvert mardi dernier à Dakar avant d’être renvoyé en huitaine en audience spéciale.

    A la veille de sa comparution, des heurts avaient éclaté entre forces de l’ordre et manifestants à Ziguinchor (sud), avant de se prolonger le jour du procès et les jours suivants dans cette ville du sud du pays, ainsi que dans plusieurs quartiers de Dakar.

    Ousmane Sonko est inculpé de viol et placé sous contrôle judiciaire depuis début 2021. Ses avocats, présents au tribunal, ne se sont pas prononcés sur le renvoi de l’audience.

    Des manifestations consécutives à son interpellation en mars 2021 ont engendré la mort d’une quinzaine de personnes et d’importants dégâts matériels.

    Dans une autre affaire judiciaire, Ousmane Sonko a été condamné, lundi 8 mai, à six mois de prison avec sursis par la cour d’appel de Dakar pour diffamation et injure publique à l’encontre du ministre du Tourisme et des Loisirs, Mame Mbaye Niang.

    La cour d’appel a confirmé sa condamnation en première instance à verser des dommages et intérêts de 200 millions de francs CFA au plaignant.

    Le ministère public avait requis une peine de deux ans de prison, dont un an ferme à l’encontre de M. Sonko, poursuivi pour faux, usage de faux, diffamation et injure publique.

    Le procureur avait également demandé au juge d’ordonner l’arrestation immédiate de l’opposant, absent à l’audience.

    Si la décision de la cour d’appel est confirmée en cassation, l’opposant deviendra inéligible et ne pourra donc pas se présenter à l’élection présidentielle du 25 février 2024 pour laquelle il s’est déclaré candidat.

    Selon plusieurs médias, il s’est pourvu en cassation en espérant obtenir l’invalidation de la décision de la cour d’appel de Dakar.

    SMD/MD/ASG/BK/ESF

  • SENEGAL-POLITIQUE / A Ziguinchor, des habitants déplorent les barricades

    SENEGAL-POLITIQUE / A Ziguinchor, des habitants déplorent les barricades

    Ziguinchor, 22 mai (APS) – Des partisans du maire de Ziguinchor (sud), Ousmane Sonko, ont érigé des barricades sur les rues situées près de son domicile pour, disent-ils, en assurer la garde.

    A Néma Kadior, des habitants ont du mal à circuler sans entrave, car les voies d’accès et de sortie de ce quartier sont assiégées par des jeunes qui disent veiller à la sécurité du leader de Pastef-Les patriotes (opposition), à quelques heures de son procès pour viol prévu mardi 23 mai au tribunal de Dakar.

    ‘’Je suis désolé. Cette situation doit être gérée par l’Etat. Nous sommes dans un pays de droit […] Nous invitons l’Etat à garantir notre libre circulation’’, lance un conducteur de moto ‘’Jakarta’’, se présentant comme un partisan d’Ousmane Sonko.

    Ses activités économiques sont bloquées depuis une semaine à cause du siège du domicile d’Ousmane Sonko, l’un de ses voisins, par les partisans de l’opposant.

    ‘’Trop, c’est trop ! Nous voulons la paix. Il faut qu’on en finisse avec ce procès’’, lance Daouda Diallo, empêché, lui aussi, de vaquer convenablement à ses occupations par les occupants de la rue où se trouve son domicile.

    Ibrahima Mangane dit être ‘’dépassé’’ par la manière dont les jeunes ont érigé les barricades et bloqué le passage. ‘’Nous invitons nos camarades à rester calmes’’, ajoute M. Mangane, l’un des habitants de Néma Kadior, affirmant être un militant de Pastef-Les patriotes.

    D’autres quartiers de Ziguinchor, dont Lyndiane et Grand-Dakar, sont également difficiles à traverser à cause des barricades dressées dans les rues par des jeunes revendiquant leur appartenance au parti politique de M. Sonko.

    Ce lundi, le calme est revenu à Ziguinchor où des heurts entre jeunes et forces de l’ordre ont fait deux morts et des dégâts matériels.

    Ousmane Sonko séjourne dans la ville depuis plusieurs jours, après qu’il a pris la décision de ne plus coopérer avec la justice.

    Le procès pour viol de l’opposant contre Adji Sarr a été renvoyé la semaine dernière en audience spéciale au mardi 23 mai, quelques minutes après qu’il s’est ouvert devant la chambre criminelle du tribunal de Dakar, sans sa présence.

    Ndèye Khady Ndiaye, la propriétaire du salon de massage dans lequel se seraient déroulés les faits de viol, doit être jugée en même temps que M. Sonko.

    Elle est inculpée des faits d’incitation à la débauche.

    Adji Sarr, une employée de Ndèye Khady Ndiaye, accuse l’opposant et maire de Ziguinchor de l’avoir violée plusieurs fois et de l’avoir menacée de mort.

    Ousmane Sonko est inculpé de viol et placé sous contrôle judiciaire depuis début 2021.

    Des manifestations consécutives à son interpellation en mars 2021 ont engendré la mort d’une quinzaine de personnes et d’importants dégâts matériels.

    Dans une autre affaire judiciaire, il a été condamné, lundi 8 mai, à six mois de prison avec sursis par la cour d’appel de Dakar pour diffamation et injure publique à l’encontre du ministre du Tourisme et des Loisirs, Mame Mbaye Niang.

    Si la décision de la cour d’appel est confirmée en cassation, le chef de l’opposition deviendra inéligible et ne pourra donc pas se présenter à l’élection présidentielle du 25 février 2024 pour laquelle il s’est déclaré candidat.

    Selon plusieurs médias, il s’est pourvu en cassation en espérant obtenir l’invalidation de la décision de la cour d’appel de Dakar.

    MNF/ESF/ASG

  • SENEGAL-PRESSE-REVUE / La position de Cheikh Tidiane Gadio sur une éventuelle troisième candidature de Macky Sall à la Une

    SENEGAL-PRESSE-REVUE / La position de Cheikh Tidiane Gadio sur une éventuelle troisième candidature de Macky Sall à la Une

    Dakar, 22 mai (APS) – La sortie de l’ancien ministre des Affaires étrangères Cheikh Tidiane Gadio, demandant à Macky Sall de ne pas se présenter à la prochaine élection présidentielle, et la réception des Lionceaux, vainqueurs de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN), sont entre autres sujets au menu des quotidiens reçus lundi à l’APS.

    ‘’Invité de l’émission Jury du dimanche JDD sur iTV, Dr Cheikh Tidiane Gadio espère que le président Macky Sall ne va pas écouter les Cassandre du Palais sur la troisième candidature’’, rapporte le quotidien L’As.

    ‘’Il invite Ousmane Sonko à revenir à de meilleurs sentiments ainsi que toute la classe pour ne pas faire basculer le Sénégal qui est en proie au péril jihadiste’’, ajoute la publication qui parle des ‘’vérités’’ de Cheikh Tidiane Gadio.

    Cheikh Tidiane Gadio ‘’avait combattu le 3e mandat de Abdoulaye Wade dont il a été le ministre des Affaires étrangères pendant près de 10 ans. Allié du président Macky Sall, il est convaincu que ce dernier fait son deuxième et dernier mandat’’, rapporte le quotidien Bës Bi.

    A propos de l’éventualité d’une troisième candidature, WalfQuotidien constate que Cheikh Tidiane Gadio ‘’lâche’’ Macky Sall.

    ‘’Le président de la République, Macky Sall, ne doit pas compter sur Cheikh Tidiane Gadio pour briguer un troisième mandat à la tête du Sénégal. Invité de l’émission Jury du dimanche sur les plateformes de e-Medias, il a marqué son désaccord en l’invitant à renoncer à une troisième candidature. Il lui conseille, de la manière la plus sincère et possible, de refuser de toutes ses forces de céder aux sirènes, aux vociférations des gens autour de lui’’, écrit Walf.

    Selon Sud Quotidien, ‘’Gadio bloque Macky’’. Cheikh Tidiane Gadio, député de la mouvance présidentielle, invite le chef de l’Etat à ‘’se ressaisir parce qu’il n’a plus rien à prouver’’ et à ‘’refuser de toutes ses forces de céder aux sirènes et aux vociférations des gens qui sont autour de lui’’, souligne Sud.

    Cheikh Tidiane Gadio ‘’demande à Macky Sall de sortir par la grande porte’’, se fait écho le quotidien EnQuête. ‘’L’ancien ministre des Affaires étrangères sous Abdoulaye Wade, Cheikh Tidiane Gadio, ‘’demande à Macky Sall de ne pas se présenter à la prochaine élection présidentielle (…). A ses yeux, pour l’honneur du pays et du président de la République, il faudrait renoncer à tout projet de troisième candidature’’, écrit le journal.

    Selon Vox Populi, ‘’Gadio conseille à Macky Sall de sortir par la grande porte’.

    Au sujet d’une éventuelle candidature à la présidentielle de 2024, le quotidien Bës Bi note que Macky Sall ‘’étoffe sa défense’’.

    Le journal rapporte que ‘’dans son édition du week-end, Le Figaro révèle que le chef de l’Etat a consulté l’avis d’un constitutionnaliste français du nom de Guillaume Drago. Le journal français affirme que ce dernier en a déduit que Macky Sall peut se représenter en 2024’’.

    ‘’Un pas de plus pour Macky Sall dans la volonté qui lui est prêtée de faire un 3e mandat. Après le ‘ni oui ni non’, le ‘c’est juridiquement possible’, le président de la République se tourne vers les constitutionnalistes français pour s’assurer que sa candidature est valable’’, commente la publication.

    Pour La Tribune, ‘’Macky Sall décroche un juriste français pour forcer sa 3ème candidature’’.

    En sport, Le Soleil souligne que ‘’Macky Sall gâte’’ les Lionceaux, vainqueurs de la CAN U17.

    ‘’Macky Sall remet ça ! De retour hier après leur sacre à la CAN U17, les Lionceaux ont été récompensés d’une prime spéciale de 10 millions de francs chacun par le chef de l’Etat’’, écrit Le Quotidien.

    OID