Catégorie : Politique

  • SENEGAL-POLITIQUE-NECROLOGIE / La députée Lémou Touré inhumée en début d’après-midi à Pout

    SENEGAL-POLITIQUE-NECROLOGIE / La députée Lémou Touré inhumée en début d’après-midi à Pout

    Dakar, 18 mai (APS) – La députée Lémou Touré, décédée jeudi, à l’aéroport Blaise Diagne Diass (AIBD), a été inhumée en début d’après-midi à Pout, dans la région de Thiès, a appris l’APS de source proche de l’Assemblée nationale.

    Elue de la coalition Wallu Sénégal formée autour du Parti démocratique sénégalais (PDS, opposition), Mme Touré a rendue a rendu l’âme à l’AIBD, où elle venait d’arriver en vue d’être évacuée à Paris pour des soins.

    Le président de l’Assemblée nationale, Amadou Mame Diop, avait pris toutes les dispositions pour son transfert en France, selon une source proche de l’hémicycle qui cite un haut responsable du PDS.

    Dans un communiqué, ce dernier dit avoir appris ‘’avec tristesse’’ la nouvelle de la disparition de cette élue de la 14e législature. Il ‘’s’incline devant la mémoire de l’illustre disparue, parlementaire assidue et engagée dans la défense de ses idées et des intérêts du peuple sénégalais’’.

    Il présente ‘’ses condoléances à la famille de la défunte, au Groupe Wallu et à tout le peuple sénégalais’’.

    Dans un avis de décès signé de son secrétaire permanent, le Parti démocratique sénégalais, une formation dont elle était membre du Groupe parlementaire (Liberté, démocratie, changement) déplore ‘’une très grande perte’’.

    La direction de l’ancien parti au pouvoir ‘’présente ses sincères condoléances à la famille éplorée’’ de celle qu’elle décrit comme ‘’une militante de première heure’’. 

    Citant un responsable du PDS, une source proche de l’Assemblée nationale indique que la défunte était très impliquée dans les actions sociales.

    ASG

  • SENEGAL-POLITIQUE / Ziguinchor: Ousmane Sonko s’offre un bain de foule devant son domicile

    Ziguinchor, 17 mai (APS) – Le leader du parti PASTEF, Ousmane Sonko, est sorti, mercredi, peu avant 19 heures, pour s’offrir un bain de foule devant son domicile ziguinchorois, a constaté l’APS.

    De Lyndiane à Grand-Dakar en passant par les quartiers populaires de Ziguinchor, des centaines de jeunes et de femmes sont sortis pour acclamer le maire de la Ville.

    Après une déambulation au milieu d’une foule en liesse, Ousmane Sonko est retourné à son domicile sans faire de discours.

    La ville de Ziguinchor est depuis lundi en proie aux échauffourées entre les partisans de Ousmane Sonko et les forces de l’ordre malgré le renvoi au 23 mai prochain, en audience spéciale, du procès pour viols et menaces de mort opposant le leader de Pastef à l’ex-masseuse Adji Sarr.

    Ces manifestations ont occasionné plusieurs pertes matérielles. Un bus de l’université Assane Seck a été incendié. Le service de l’élevage a été saccagé et un de ses véhicules de fonction a été également incendié par les manifestants.

    Deux individus dont un policier ont été tués, lundi, plusieurs manifestants blessés durant les violences. La radio communautaire Kassumaye FM a été caillassée, une partie de l’Alliance française a été aussi incendiée.

    Des routes sont rendues impraticables depuis lundi , les jeunes ayant dressé des barricades sur le principales artères de la ville. Les axes qui mènent chez Ousmane Sonko sont barrés, sous l’œil vigilant de ses partisans.

    Le procès pour viol présumé de l’opposant Ousmane Sonko contre Adji Sarr a été renvoyé en audience spéciale au mardi 23 mai.

    Il s’etait ouvert mardi devant la chambre criminelle du tribunal de Dakar, sans la présence du maire de Ziguinchor, qui s’est retiré depuis plusieurs jours dans cette ville du sud du Sénégal.

    Ousmane Sonko a déclaré avoir décidé de ne plus coopérer avec la justice dans les affaires judiciaires le concernant.

    MNF/OID

  • SENEGAL-GOUVERNEMENT / Communiqué du Conseil des ministres du mercredi 17 mai 2023

    SENEGAL-GOUVERNEMENT / Communiqué du Conseil des ministres du mercredi 17 mai 2023

    Dakar, 17 mai (APS) – Le Conseil des ministres s’est tenu ce mercredi 17 mai 2023 au Palais de la République, sous la présidence du Chef de l’Etat, Son Excellence Monsieur Macky SALL.

    A l’entame de sa communication, le Président de la République a adressé, au nom de la Nation, ses condoléances les plus attristées à la Oumah Islamique et à la Communauté Qadria en particulier, suite au rappel à Dieu, hier, du vénéré Cheikh Bécaye Al Bécaye KOUNTA, Khalife général de Ndiassane.

    Le Chef de l’Etat a salué la mémoire du défunt Guide religieux, qui a toujours œuvré avec générosité pour la solidarité islamique, la paix et la stabilité du Sénégal.

    Le Président de la République a informé le Conseil avoir reçu une forte délégation du Khalife général des mourides Serigne Mountaqa Bassirou Mbacké, venue lui transmettre le message de paix et de concorde nationale délivré par le Chef religieux lors de la célébration de l’Eid el Fitr. Ledit message rencontre l’Appel au dialogue lancé par le Chef de l’Etat à toutes les forces vives de la Nation pour
    la préservation de la paix et de la stabilité dans notre pays.

    Le Chef de l’Etat a par ailleurs adressé, ses félicitations à la Communauté chrétienne à l’occasion de la célébration de la fête de l’Ascension.

    Revenant sur la qualification des lionceaux U17 à la finale de la Coupe d’Afrique des Nations de football, le Chef de l’Etat a félicité nos joueurs et leur encadrement administratif et technique pour leur brillant parcours lors de cette compétition, confirmant ainsi le leadership du football sénégalais à l’échelle continentale, au niveau des équipes nationales.

    Le Président de la République a demandé au Premier Ministre, et Ministre des Sports, de poursuivre, en relation avec la Fédération sénégalaise de Football (FSF), le renforcement de l’écosystème du football local à travers la mise en œuvre d’un programme national de développement du football cohérent et inclusif, répondant aux enjeux et défis d’un Sport national
    émergent.

    S’agissant du lancement de la Semaine nationale du Numérique « SENEGAL CONNECT 2023 » et de la remise du Grand prix du Chef de l’Etat pour l’innovation numérique, le Chef de l’Etat a félicité le Ministre de la Communication, des Télécommunications et de l’Economie numérique, Monsieur Moussa Bocar Thiam et l’ensemble des acteurs privés et partenaires de l’Etat, pour l’organisation
    réussie de cette manifestation majeure de l’agenda national.

    Le Président de la République a rappelé au Gouvernement l’option irréversible de l’Etat pour le renforcement de l’économie numérique, dans toutes ses composantes et filières avec le concept de « Sénégal Numérique 2025 », qu’il a initié depuis plusieurs années (2016), et qui est basé sur l’accès universel des sénégalaises et des sénégalais aux services de qualité à des coûts réduits.

    Dans cette dynamique, le Chef de l’Etat a demandé au Gouvernement et au Ministre en charge de l’Economie numérique d’accélérer, en liaison avec les acteurs privés, le processus d’actualisation des stratégies nationales relatives au numérique (Sénégal Numérique, Cybersécurité, développement des Startups…) en vue d’asseoir la souveraineté numérique du Sénégal.

    Dans le même élan, le Président de la République a demandé au Premier Ministre de redynamiser le Conseil national de l’Economie numérique afin de mieux intégrer la transformation numérique
    dans :

    1. le fonctionnement des administrations, notamment celles financières avec la digitalisation intégrale des régies financières ;

    2. le développement du secteur privé ;

    3. l’évolution de plusieurs secteurs (éducation, formation, santé, urbanisme, télétravail…).

    Le Chef de l’Etat a notamment signalé la nécessité de finaliser, avant octobre 2023, les travaux et l’équipement fonctionnel du Parc des technologies numériques (PTN) de Diamniadio et de veiller à l’entretien permanent et à la rentabilisation des infrastructures numériques publiques (Data center national, réseaux de fibres optiques…), selon une doctrine d’exploitation de référence.

    Par ailleurs, le Président de la République a rappelé son attachement à la maitrise stratégique de la problématique de la Cybersécurité. A ce titre, il a demandé au Premier Ministre, au Ministre en charge des Finances, au Ministre de l’Economie numérique et au Ministre, Secrétaire général de la Présidence de la République de prendre toutes les mesures administratives et techniques nécessaires, en vue : (i) d’assurer la protection optimale des données et des infrastructures d’information critiques; (ii) d’une meilleure régulation des réseaux sociaux ; (iii) de consolider la résilience du Sénégal face aux cyberattaques et d’asseoir la confiance numérique.

    Enfin, le Chef de l’Etat a invité le Premier Ministre à tenir une réunion interministérielle sur les projets numériques du Sénégal dans le but d’accélérer, dans tous les domaines, la transformation numérique du pays en cohérence avec le Plan Sénégal Emergent (PSE), dont le PAP 3 doit intégrer les projets prioritaires de renforcement de la souveraineté numérique.

    Revenant sur le nouveau programme du Sénégal avec le Fonds monétaire international (FMI), le Président de la République a félicité le Gouvernement, notamment le Premier Ministre, le Ministre des Finances et du Budget et le Ministre de l’Economie, du Plan et de la Coopération, pour le travail de qualité accompli en vue de la conclusion satisfaisante des négociations avec le FMI, pour un nouveau programme économique et financier, d’un montant de 1150 milliards FCFA sur trois (3) ans (2023-2026).

    A cet effet, le Chef de l’Etat a demandé au Premier Ministre et aux Ministres sectoriels de veiller au respect des engagements du Gouvernement en termes de réformes attendues et de renforcement
    de la gestion des finances publiques.

    Sur le climat social, la gestion et le suivi des affaires intérieures, le Chef de l’Etat est revenu sur :

    ● la consolidation de la paix et du développement durable de la région naturelle de Casamance : en se félicitant de la signature de l’acte III de l’accord de paix conclu entre l’Etat du Sénégal et l’initiative pour la réunification des ailes politiques et armées au nom de Diakaye.

    Le Président de la République a saisi l’occasion pour réitérer sa main tendue à toutes les personnes engagées pour la paix définitive en Casamance, conformément à Son Appel lancé le 02 mars 2023 à Goudomp, lors de sa tournée économique dans la région de Sédhiou.

    Le Chef de l’Etat a ainsi salué la tenue de la cérémonie de dépôt des armes, le samedi 13 mai 2023, à Mongone dans la commune de Djignaky. Le Président de la République a félicité les membres du Comité ad hoc, les organisations et parties prenantes qui ont permis d’aboutir à la finalisation de cette phase essentielle dans la consolidation de la paix en Casamance.

    Le Chef de l’Etat a, dès lors, demandé au Gouvernement de poursuivre la mise en œuvre des engagements déjà pris, en facilitant l’installation et l’insertion des ex-combattants recensés ; la réalisation d’infrastructures de désenclavement et socio-économiques de base dans les localités sécurisées ; ainsi que la prise en charge 3 Communiqué du Conseil des Ministres du 17 mai 2023 des questions administratives et de développement durable, évoquées durant le processus de pacification des zones concernées.

    ● la relance du mouvement navétanes : en demandant au Premier Ministre et Ministre des Sports de préparer un programme spécial de relance du Mouvement Navétanes, impliquant toutes les parties prenantes. Le Président de la République a annoncé l’audience qu’il accordera, au courant du mois de juin 2023, à toutes les composantes du Mouvement Navétanes, en vue de la relance des activités de vacances dans le cadre du programme spécial de soutien qui sera validé lors du Conseil Présidentiel prévu.

    Dans sa communication, le Premier Ministre est revenu sur le suivi de la coordination de l’activité gouvernementale en évoquant :
    ● sa visite à Saint Louis ;

    ● la Conférence de l’Association des Services correctionnels d’Afrique ;

    ● la réunion interministérielle sur l’approvisionnement en matériaux des projets routiers et
    autoroutiers ;

    ● la réunion sur les projets du secteur l’Enseignement supérieur ;

    ● la réunion sur la phase 2 du TER ;

    ● la phase finale de la Coupe du monde des U20 et la candidature du Sénégal pour
    l’organisation de la CAN 2027.

    AU TITRE DES COMMUNICATIONS DES MINISTRES

    ● le Ministre des Affaires étrangères et des Sénégalais de l’Extérieur a fait une communication sur la situation internationale ;

    ● le Ministre des Finances et du Budget a fait une communication sur le nouveau programme économique et financier du Sénégal avec le FMI 2023-2026 ;

    ● le Ministre de l’Economie, du Plan et de la Coopération a fait une communication sur les états d’avancement du 5e recensement général de la population et de l’habitat (RGPH5), de
    l’élaboration du plan d’action prioritaire n° 3 (PAP 3) du PSE et du processus du « Rebasing » du PIB.

    AU TITRE DES TEXTES LEGISLATIFS ET REGLEMENTAIRES
    Le Conseil a examiné et adopté :

    ● le projet de décret portant organisation du Ministère du Pétrole et des Energies.

    Fait à Dakar le 17 mai 2023
    Le Ministre du Commerce, de la Consommation
    et des Petites et moyennes Entreprises,
    Porte-parole du Gouvernement
    Abdou Karim FOFANA

    OID

  • SENEGAL-POLITIQUE-ECONOMIE-APPEL / Violences politiques : l’Unacois-Jappo exprime son inquiétude et propose sa médiation

    SENEGAL-POLITIQUE-ECONOMIE-APPEL / Violences politiques : l’Unacois-Jappo exprime son inquiétude et propose sa médiation

    Dakar, 17 mai (APS) – L’Union nationale des commerçants et industriels du Sénégal (Unacois-Jappo) a fait part de ses « profondes inquiétudes » devant les scènes de violence politique enregistrées durant ces derniers jours à Dakar et dans d’autres villes du pays, en faisant part de sa volonté de mener une médiation entre les acteurs politiques.

    « Les préoccupations politiques des uns et des autres ne doivent pas remettre en cause les importants bonds économiques réalisés durant ces dernières années au Sénégal », a déclaré Ousmane Sy Ndiaye, son secrétaire exécutif, lors d’une rencontre avec des journalistes, en présence du président de l’UNACOIS-Jappo, Idy Thiam.

    Selon lui, les images de violence diffusées par certaines télévisions et des plateformes de réseaux sociaux « n’honorent pas le Sénégal et pourraient secouer les relations de confiance entre des opérateurs économiques et leurs partenaires à l’étranger ».

    M. Ndiaye a aussi invité le ministère de l’Intérieur à penser à mettre en place des « ceintures de sécurité » autour des marchés traditionnels, comme c’est le cas avec certaines grandes surfaces.

    Evoquant les scènes de violence politique notées ces derniers jours, dont la persistance pourrait avoir un impact sur l’activité économique, il a fait part de la disponibilité de l’Unacois-Jappo à mener une médiation en vue de « rétablir » la confiance entre les acteurs politiques.

    « Le Sénégal a toujours fait preuve de suffisamment de ressorts pour surpasser des crises politiques », a rappelé le secrétaire exécutif de l’UNACOIS-Jappo, ajoutant que « rien de grand ne peut se réaliser dans ce pays sans la paix ».

    SMD/OID/ASG

  • SENEGAL-COLLECTIVITES / Kaffrine : les membres du conseil municipal formés à l’élaboration du budget d’une commune

    SENEGAL-COLLECTIVITES / Kaffrine : les membres du conseil municipal formés à l’élaboration du budget d’une commune

    Kaffrine, 17 mai (APS) – Les conseillers municipaux de Kaffrine (centre) ont entamé mercredi matin une session de formation sur l’élaboration du budget d’une commune, a constaté l’APS.

    Cette formation est initiée par la mairie de Kaffrine et Alphadev, une organisation non gouvernementale sénégalaise (ONG) dédiée à la promotion socioéconomique.

    ‘’Nous sommes là dans le cadre d’une formation des élus locaux de Kaffrine sur le processus budgétaire. C’est dans le cadre d’un programme qui a pour finalité une meilleure participation à l’élaboration et à la mise en œuvre des politiques publiques’’, a expliqué le directeur exécutif d’Alphadev, Mor Diakhaté.

    ‘’Les conseillers municipaux en général ne sont pas des spécialistes de l’administration communale. Certains d’entre eux ignorent même les textes. C’est pourquoi nous nous formons à l’élaboration du processus budgétaire, une étape importante dans le fonctionnement d’une collectivité territoriale’’, a expliqué Moustapha Diop, le premier adjoint du maire de Kaffrine.

    CTS/ASG

  • SENEGAL-POLITIQUE / Le PIT veut ‘’un dialogue national constructif et inclusif’’

    SENEGAL-POLITIQUE / Le PIT veut ‘’un dialogue national constructif et inclusif’’

    Dakar, 17 mai (APS) – Le Parti de l’indépendance et du travail (PIT), s’inquiétant de ‘’la gravité de la situation politique et sociale nationale’’, appelle ‘’l’ensemble des forces éprises de paix et de justice du pays’’ à s’engager dans ‘’la voie d’un dialogue national constructif et inclusif’’ impliquant les acteurs politiques, syndicaux, de la société civile et des secteurs économiques, ainsi que les autorités religieuses et coutumières.

    Dans un communiqué, le secrétariat du comité central du PIT dit relever ‘’la gravité de la situation politique et sociale nationale, caractérisée par des manifestations violentes de plus en plus fréquentes et aux conséquences tragiques’’.

    ‘’Ces manifestations, disséminées dans différentes localités, débouchent, outre sur de nombreuses dégradations de biens, sur des actes de rapine, et surtout sur des pertes en vies humaines, particulièrement chez les jeunes’’, lit-on dans le communiqué.

    Le secrétariat du comité central du PIT ‘’condamne avec la plus grande énergie ces actes d’une extrême barbarie et demande leur cessation immédiate’’. Il met en cause des ‘’forces organisées, dont les traits dominants sont, en plus de la propension à la violence, le recours à la stigmatisation tous azimuts, à la manipulation et au refus de l’Etat de droit’’, avec le risque de détruire les fondements de la société sénégalaise.

    Pour empêcher cela, le secrétariat du comité central du PIT ‘’en appelle ainsi à l’ensemble des forces éprises de paix et de justice du pays pour nous engager dans la voie d’un dialogue national constructif et inclusif de tous les acteurs politiques, syndicaux, de la société civile, des secteurs économiques, ainsi que de toutes les autorités religieuses et traditionnelles’’.

    Aussi le PIT se dit-il ‘’disposé à prendre toutes les initiatives nécessaires, dans le respect de l’Etat de droit et des principes de justice, pour agir avec tous ceux qui partagent ses idéaux de paix, de progrès social pour un Sénégal uni et toujours inscrit dans une véritable perspective de développement’’.

    BK/ASG/ESF

  • SENEGAL-JUSTICE-REACTIONS / Violentes manifestations : Abdou Diallo appelle les acteurs à faire preuve de  »discernement » et de  »justesse »

    SENEGAL-JUSTICE-REACTIONS / Violentes manifestations : Abdou Diallo appelle les acteurs à faire preuve de  »discernement » et de  »justesse »


    Dakar, 17 mai (APS) – L’international sénégalais de RB Leipzig (élite allemande), Abdou Diallo, a invité mardi les acteurs politiques de son pays à faire preuve, « au vu de l’actualité dramatique », de « discernement et de justesse » dans l’intérêt du peuple.

    « Et pour ceux qui pourraient contribuer au bien de mon pays par leur acte ou leur parole, je leur demande seulement de faire preuve de discernement et de justesse dans l’intérêt du peuple », a-t-il écrit sur son compte twitter.

    Selon lui, cette prise de parole ne traduit aucune idée de sa part de « parler » des questions politiques, ou encore moins à « inciter ou influencer  » les gens.

    « Au vu de l’actualité dramatique. Je me sens obligé de parler. Vous m’avez apporté tellement que je suis même mal à l’aise face à ces souffrances car finalement impuissant. », a-t-il regretté, présentant ses condoléances aux familles des victimes. Il a dit que ce message est sa « modeste contribution » et espère qu’il « touchera le cœur de ceux qui peuvent réellement agir. »

    Un policier a trouvé la mort dans des affrontements survenus lundi à Ziguinchor (sud) entre les forces de l’ordre et des partisans de l’opposant Ousmane Sonko qui devait être jugé ce mardi par la chambre criminelle du tribunal de Dakar pour viol présumé et menaces de mort sur Adji Sarr, une employée d’un salon de massage situé à Dakar.

    Les services du ministère de l’Intérieur ont découvert, le même jour, deux corps sans vie à Dakar et Ziguinchor, en lien avec les manifestations qui ont éclaté un peu partout dans le pays.

    Mardi, jour du procès, la ville de Ziguinchor est toujours en proie aux échauffourées entre les partisans de Ousmane Sonko et les forces de l’ordre malgré le renvoi au 23 mai prochain, en audience spéciale, du procès. Ousmane Sonko ne s’étant pas rendu au tribunal.

    SK/ADC

  • SENEGAL-SOCIETE / Ziguinchor toujours en proie aux échauffourées, plusieurs dégâts matériels

    SENEGAL-SOCIETE / Ziguinchor toujours en proie aux échauffourées, plusieurs dégâts matériels

    Ziguinchor, 16 mai (APS) – La ville de Ziguinchor est toujours en proie aux échauffourées entre les partisans de Ousmane Sonko et les forces de l’ordre malgré le renvoi au 23 mai prochain, en audience spéciale, du procès pour viols et menaces de mort opposant le leader de Pastef à l’ex-masseuse Adji Sarr, constate l’APS.

    Ces manifestations ont occasionné plusieurs pertes matérielles. Un bus de l’université Assane Seck a été incendié. Le service de l’élevage a été saccagé et un de ses véhicules de fonction a été également incendié par les manifestants.

    Deux individus dont un policier ont été tués, lundi, plusieurs manifestants blessés durant les violences. La radio communautaire Kassumaye FM a été caillassée, une partie de l’Alliance française a été aussi incendiée.

    Des routes sont rendues impraticables, les jeunes ayant dressé des barricades sur le principales artères de la ville. Les axes qui mènent chez Ousmane Sonko sont barrés, sous l’œil vigilant de ses partisans.

    A Dakar, le procès pour viol présumé de l’opposant Ousmane Sonko contre Adji Sarr a été renvoyé en audience spéciale au mardi 23 mai, a constaté un reporter de l’APS.

    Il s’est ouvert ce matin devant la chambre criminelle du tribunal de Dakar, sans la présence du maire de Ziguinchor, qui s’est retiré depuis plusieurs jours dans cette ville du sud du Sénégal.

    Ousmane Sonko a déclaré avoir décidé de ne plus coopérer avec la justice dans les affaires judiciaires le concernant.

     »Vous avez constaté que l’accusé principal, Ousmane Sonko, ne s’est pas présenté comme il l’avait annoncé. Ce n’est pas une surprise pour nous de la partie civile », a dit aux journalistes l’avocat El Hadj Diouf, chargé de la défense de la plaignante.

     »Nous nous opposons énergiquement à ce renvoi. Le procès est obligatoire […] On a eu suffisamment de temps pour se préparer à ce procès […] Qu’on juge cette affaire aujourd’hui et qu’on en finisse », avait-il soutenu devant le tribunal.

    Le dossier,  »extrêmement volumineux », comprend  »471 pages, en plus des enregistrements, des vidéos et des photos », selon l’avocat Moussa Sarr, chargé de la défense de Ndèye Khady Ndiaye.

    Mme Ndiaye est la propriétaire du salon de massage dakarois, dans lequel se seraient déroulés les faits de viol dont Adji Sarr accuse Ousmane Sonko.

    Elle est inculpée des faits d’incitation à la débauche.

     »En raison du caractère extrêmement volumineux du dossier, il fallait renvoyer le procès à une date plus lointaine pour nous permettre de mieux organiser la défense des intérêts de Ndèye Khady Ndiaye », a dit Me Moussa Sarr.

     »C’est un renvoi d’office, à la suite d’une irrégularité de procédure, parce que le parquet a enrôlé le dossier à la date d’aujourd’hui alors que toutes les prescriptions légales n’ont pas été respectées », a-t-il soutenu.  »En aucune manière, ce dossier ne pouvait être retenu et jugé aujourd’hui parce que l’article 246 du code de procédure pénale a été bafoué ».

    D’ici à mardi prochain, les avocats de la défense verront  »s’il faut demander encore le renvoi de l’audience à une date assez lointaine pour organiser notre défense », a-t-il poursuivi.

     »Le procureur a enrôlé le dossier à une mauvaise date »

    La chambre criminelle ayant tenu un interrogatoire de Ndèye Khady Ndiaye lundi 15 mai, l’audience doit se tenir au moins trois jours plus tard, a expliqué Me Sarr.

     »Le procureur a enrôlé le dossier à une mauvaise date […] Le président du tribunal, lui, a réparé cette violation en renvoyant l’affaire à mardi prochain », a-t-il dit aux journalistes.

    Auparavant, devant le tribunal, Me Moussa Sarr a réclamé un renvoi de l’audience à  »un mois, voire quarante-cinq jours », afin qu’il puisse avoir suffisamment de temps pour  »organiser » la défendre de Ndèye Khady Ndiaye.

    L’affaire judiciaire Ousmane Sonko-Ndèye Khady Ndiaye contre Adji Sarr tient en haleine le Sénégal depuis mars 2021.

    Adji Sarr, une employée de Ndèye Khady Ndiaye, accuse l’opposant et maire de Ziguinchor de l’avoir violée plusieurs fois et de l’avoir menacée de mort.

    Ousmane Sonko est inculpé de viol et placé sous contrôle judiciaire depuis début 2021. Ses avocats, présents au tribunal, ne se sont pas prononcés sur le renvoi de l’audience.

    Des manifestations consécutives à son interpellation en mars 2021 ont engendré la mort d’une quinzaine de personnes et d’importants dégâts matériels.

    Dans une autre affaire judiciaire, Ousmane Sonko a été condamné, lundi 8 mai, à six mois de prison avec sursis par la cour d’appel de Dakar pour diffamation et injure publique à l’encontre du ministre du Tourisme et des Loisirs, Mame Mbaye Niang.

    La cour d’appel a confirmé sa condamnation en première instance à verser des dommages et intérêts de 200 millions de francs CFA au plaignant.

    Le ministère public avait requis une peine de deux ans de prison, dont un an ferme à l’encontre de M. Sonko, poursuivi pour faux, usage de faux, diffamation et injure publique.

    Le procureur avait également demandé au juge d’ordonner l’arrestation immédiate de l’opposant, qui était absent à l’audience.

    Si la décision de la cour d’appel est confirmée en cassation, le chef de l’opposition deviendra inéligible et ne pourra donc pas se présenter à l’élection présidentielle du 25 février 2024 pour laquelle il s’est déclaré candidat.

    Selon plusieurs médias, il s’est pourvu en cassation en espérant obtenir l’invalidation de la décision de la cour d’appel de Dakar.

    MNF/OID/AKS

  • AFRIQUE-POLITIQUE / Mauritanie : le parti au pouvoir rafle plusieurs communes de la région du Gorgol (CENI)

    AFRIQUE-POLITIQUE / Mauritanie : le parti au pouvoir rafle plusieurs communes de la région du Gorgol (CENI)

    Matam, 16 mai (APS) – El Insaf, le parti au pouvoir en Mauritanie,  a remporté plusieurs communes de la région du Gorgol, sept dans le département de Maghama, deux dans celui de Kaédi, deux à Lexeiba et autant à Mounguel, a annoncé la Commission électorale nationale indépendante (CENI)

    Dans le département de Kaédi, El Insaf a remporté les communes de Tokomadji, une municipalité distante de Matam de 10 km et de Djewol, d’après les résultats publiés sur la plateforme électronique de la CENI.

    La formation politique du président Mohammed Ould Ghazouani est également très en avance dans la commune de Kaédi après le dépouillement de plus de 90% des bulletins de vote.

    Le parti au pouvoir a cependant été battu dans les communes de Néré Walo et de Tifondé Civé, non loin de Djamel, une localité frontalière dans la partie sénégalaise. Ces deux municipalités ont été remportées respectivement par le Parti républicain pour la démocratie et le renouveau (PRDR) et l’Union pour la démocratie et le progrès (UDP).

    Dans le département de Maghama, El Insaf sort vainqueur dans sept des huit communes.

    L’Union pour la démocratie et le progrès en a gagné une seule, Wali Djantang.

    A Lexeiba, El Insaf a raflé deux des quatre communes, laissant l’UDP et Tewassoul les deux autres, Betenguel et Talhaya.

    L’UDP, qui talonne le parti présidentiel dans beaucoup de communes, a remporté le même nombre de municipalités dans le département de Mounguel. Toutes les deux formations en ont gagné deux.

    L’Alliance nationale pour la démocratie (AND) a remporté le scrutin dans la commune de Azguelem Tiyab.

    Dans le département de Mbout qui compte 9 communes, seuls 19 des 110 bureaux de vote ont été dépouillées, soit 17,53% de taux de dépouillement

    Selon les informations disponibles sur la plateforme de la CENI, seules 22 communes ont été complétement dépouillées sur les 31 communes que compte cette région.

    Les Mauritaniens s’étaient rendus aux urnes samedi pour élire des députés, maires et conseils régionaux.

    AT/AKS/OID

  • SENEGAL-POLITIQUE / Les femmes de l’APR lancent ‘’Jamm Mo Gën Fitna’’, un mouvement dédié à la promotion de la paix et du dialogue

    SENEGAL-POLITIQUE / Les femmes de l’APR lancent ‘’Jamm Mo Gën Fitna’’, un mouvement dédié à la promotion de la paix et du dialogue

    Dakar, 16 mai (APS) – Les femmes de l’Alliance pour la République (APR), le parti politique de Macky Sall, annoncent avoir lancé la campagne nationale ‘’Jamm Mo Gën Fitna’’, une initiative dédiée à la promotion du dialogue et à la préservation de la paix au Sénégal.

    Après la cérémonie de lancement du mouvement dans un contexte dominé par des tensions politiques dans le pays, elles disent vouloir organiser une ‘’caravane’’ pour sensibiliser sur la paix et le dialogue.

    ‘’Cette caravane permettra d’organiser, d’outiller et d’accompagner les sympathisants et les responsables locaux’’ de l’APR dans les collectivités territoriales, affirment-elles dans des documents parvenus à l’APS.

    Les leaders de ‘’Jamm Mo Gën Fitna’’ déclarent vouloir favoriser ‘’la création de cadres dynamiques de dialogue et de concertation, d’espaces d’expression, de réflexion et d’échange avec les communautés, particulièrement les jeunes et les femmes’’.

    Les femmes de l’APR invitent par ailleurs les leaders politiques à participer au dialogue politique souhaité par le président de la République, Macky Sall.

    ‘’Nous devons revenir à la raison, valoriser notre remarquable modèle démocratique’’, ajoutent-elles.

    Les promotrices de ‘’Jamm Mo Gën Fitna’’ estiment que ‘’la prochaine et décisive présidentielle […] déchaîne de grandes passions en même temps qu’elle sert de terreau à l’émergence de forces obscures’’.

    Devant une telle situation, il est souhaitable à leurs yeux de ‘’revenir à la raison’’ et de ‘’valoriser notre remarquable modèle démocratique’’, a déclaré Ndèye Saly Diop Dieng, la présidente du Mouvement national des femmes de l’APR, lors du lancement du mouvement.

    ‘’Renforcer la cohésion sociale, l’unité nationale et la paix’’

    ‘’La situation est très difficile et très tendue. Elle asphyxie l’économie. En tant que femmes politiques et mères, nous avons un rôle à jouer et un mot à dire pour l’apaiser et appeler les gens à la sérénité’’, a expliqué à l’APS Aminata Angélique Manga, chargée de la communication de la nouvelle structure et membre de l’Union nationale des femmes de l’APR.

    Selon elle, les leaders de ‘’Jamm Mo Gën Fitna’’ vont effectuer des visites auprès des chefs religieux pour prêcher la paix et promouvoir ‘’la paix, le dialogue et la concertation, pour qu’on puisse revenir à la sérénité’’.

    ‘’Incontestablement, notre pays est à la croisée des chemins. La préservation de son unité […] s’impose à tous nos compatriotes. Le Mouvement national des femmes de l’Alliance pour la République […] ne ménagera aucun effort pour la réussite de ce dialogue qui permettra, entre autres résultats, de renforcer la cohésion sociale, l’unité nationale et la paix qui caractérisent le Sénégal’’, a ajouté Mme Dieng dans une allocution prononcée lors du lancement de ‘’Jamm Mo Gën Fitna’’.

    Elle soutient que ‘’notre pays connaîtra, avant, pendant et après l’élection de février 2024, la stabilité, la paix et la sécurité’’.

    Le lancement de ‘’Jamm Mo Gën Fitna’’ survient dans des moments de vives tensions, avec des affrontements fréquents entre forces de l’ordre et certains militants de leaders politiques opposés à une candidature de Macky Sall à l’élection présidentielle du 25 février 2024.

    CS/ESF/ASG