Catégorie : Politique

  • SENEGAL-JUSTICE / Le procès d’Ousmane Sonko contre Adji Sarr renvoyé à mardi prochain

    SENEGAL-JUSTICE / Le procès d’Ousmane Sonko contre Adji Sarr renvoyé à mardi prochain

    Dakar, 16 mai (APS) – Le procès pour viol présumé de l’opposant Ousmane Sonko contre Adji Sarr a été renvoyé en audience spéciale au mardi 23 mai, a constaté un reporter de l’APS.

    Il s’est ouvert ce matin devant la chambre criminelle du tribunal de Dakar, sans la présence du maire de Ziguinchor, qui s’est retiré depuis plusieurs jours dans cette ville du sud du Sénégal.

    Ousmane Sonko a déclaré avoir décidé de ne plus coopérer avec la justice dans les affaires judiciaires le concernant.

    « Vous avez constaté que l’accusé principal, Ousmane Sonko, ne s’est pas présenté comme il l’avait annoncé. Ce n’est pas une surprise pour nous de la partie civile », a dit aux journalistes l’avocat El Hadj Diouf, chargé de la défense de la plaignante.

    « Nous nous opposons énergiquement à ce renvoi. Le procès est obligatoire […] On a eu suffisamment de temps pour se préparer à ce procès […] Qu’on juge cette affaire aujourd’hui et qu’on en finisse », avait-il soutenu devant le tribunal.

    Le dossier, « extrêmement volumineux », comprend « 471 pages, en plus des enregistrements, des vidéos et des photos », selon l’avocat Moussa Sarr, chargé de la défense de Ndèye Khady Ndiaye.

    Mme Ndiaye est la propriétaire d’un salon de massage situé à Dakar, dans lequel se seraient déroulés les faits de viol dont Adji Sarr accuse Ousmane Sonko.

    Elle est inculpée des faits d’incitation à la débauche.

    « En raison du caractère extrêmement volumineux du dossier, il fallait renvoyer le procès à une date plus lointaine pour nous permettre de mieux organiser la défense des intérêts de Ndèye Khady Ndiaye », a dit Me Moussa Sarr.

    « C’est un renvoi d’office, à la suite d’une irrégularité de procédure, parce que le parquet a enrôlé le dossier à la date d’aujourd’hui alors que toutes les prescriptions légales n’ont pas été respectées », a-t-il soutenu. « En aucune manière, ce dossier ne pouvait être retenu et jugé aujourd’hui parce que l’article 246 du code de procédure pénale a été bafoué. »

    D’ici à mardi prochain, les avocats de la défense verront « s’il faut demander encore le renvoi de l’audience à une date assez lointaine pour organiser notre défense », a-t-il poursuivi.

    « Le procureur a enrôlé le dossier à une mauvaise date »

    La chambre criminelle ayant tenu un interrogatoire de Ndèye Khady Ndiaye lundi 15 mai, l’audience doit se tenir au moins trois jours plus tard, a expliqué Me Sarr.

    « Le procureur a enrôlé le dossier à une mauvaise date […] Le président du tribunal, lui, a réparé cette violation en renvoyant l’affaire à mardi prochain », a-t-il dit aux journalistes.

    Auparavant, devant le tribunal, Me Moussa Sarr a réclamé un renvoi de l’audience à « un mois, voire quarante-cinq jours », afin qu’il puisse avoir suffisamment de temps pour « organiser » la défendre de Ndèye Khady Ndiaye.

    L’affaire judiciaire Ousmane Sonko-Ndèye Khady Ndiaye contre Adji Sarr tient en haleine le Sénégal depuis mars 2021.

    Adji Sarr, une employée de Ndèye Khady Ndiaye, accuse l’opposant et maire de Ziguinchor de l’avoir violée plusieurs fois et de l’avoir menacée de mort.

    Ousmane Sonko est inculpé de viol et placé sous contrôle judiciaire depuis début 2021. Ses avocats, présents au tribunal, ne se sont pas prononcés sur le renvoi de l’audience.

    Des manifestations consécutives à son interpellation en mars 2021 ont engendré la mort d’une quinzaine de personnes et d’importants dégâts matériels.

    Dans une autre affaire judiciaire, Ousmane Sonko a été condamné, lundi 8 mai, à six mois de prison avec sursis par la cour d’appel de Dakar pour diffamation et injure publique à l’encontre du ministre du Tourisme et des Loisirs, Mame Mbaye Niang.

    La cour d’appel a confirmé sa condamnation en première instance à verser des dommages et intérêts de 200 millions de francs CFA au plaignant.

    Le ministère public avait requis une peine de deux ans de prison, dont un an ferme à l’encontre de M. Sonko, poursuivi pour faux, usage de faux, diffamation et injure publique.

    Le procureur avait également demandé au juge d’ordonner l’arrestation immédiate de l’opposant, qui était absent à l’audience.

    Si la décision de la cour d’appel est confirmée en cassation, le chef de l’opposition deviendra inéligible et ne pourra donc pas se présenter à l’élection présidentielle du 25 février 2024 pour laquelle il s’est déclaré candidat.

    Selon plusieurs médias, il s’est pourvu en cassation en espérant obtenir l’invalidation de la décision de la cour d’appel de Dakar.

    ESF/BK/ASG

  • SENEGAL-POLITIQUE / Le Groupe de facilitation appelle à la ‘’préservation valeurs’’ de la République

    SENEGAL-POLITIQUE / Le Groupe de facilitation appelle à la ‘’préservation valeurs’’ de la République

    Dakar, 16 mai (APS) – Le Groupe de facilitation, constitué d’Alioune Tine, de l’ancienne ministre Ndioro Ndiaye et d’autres personnalités de la société civile, appelle dans un communiqué à la ‘’préservation des valeurs de la République’’, les garants, selon ses membres, de la cohésion et de la paix sociales.

    Le groupe signale que ses membres se sont réunis pour ‘’examiner’’ la situation politique nationale qui, à leurs yeux, est de plus en ‘’plus tendue et inquiétante’’.

    Il invite aussi les leaders politiques à créer ‘’les conditions de succès d’un dialogue inclusif’’, ajoute le communiqué.

    Alioune Tine et ses collègues promettent de ‘’poursuivre les rencontres et concertations avec les autorités religieuses, les acteurs politiques, la société civile et les organisations socioprofessionnelles, afin de contribuer à la paix, à la sécurité et à la stabilité de plus en plus menacée de notre pays’’.

    Ils déplorent la ‘’mort accidentelle’’ du policier Khassim Diédhiou, survenue lors de manifestations, lundi, à Ziguinchor (sud).

    Ziguinchor et d’autres villes du pays ont été, lundi, le théâtre de violentes manifestations.

    Des manifestants, disant craindre que l’opposant Ousmane Sonko soit emmené de force à Dakar, pour le jugement d’une affaire de viol dont il est accusé, s’étaient réunis lundi à son domicile pour, disent-ils, assurer sa sécurité.

    Adji Sarr accuse M. Sonko, le leader de Pastef–Les patriotes et maire de Ziguinchor, de l’avoir violée plusieurs fois et de l’avoir menacée de mort.

    Le 7 mai dernier, il avait déclaré avoir pris la décision de ‘’ne plus coopérer’’ avec la justice sénégalaise dans cette affaire qui tient en haleine le pays depuis mars 2021.

    L’affaire est jugée par la chambre criminelle du tribunal de Dakar, qui a renvoyé l’audience au mardi 23 mai. 

    CS/ASG/ESF

  • Le procès de l’opposant Ousmane Sonko renvoyé à mardi prochain

    Le procès de l’opposant Ousmane Sonko renvoyé à mardi prochain

    Dakar, 16 mai (APS) – Le procès pour viols présumés de l’opposant Ousmane Sonko a été renvoyé à mardi prochain, en audience spéciale, a constaté un reporter de l’APS.

    Ce procès s’était ouvert ce matin à Dakar, sans le maire de Ziguinchor, retiré depuis quelques jours dans cette ville du sud du Sénégal dont il est l’édile.

    Ousmane Sonko a indiqué avoir décidé de ne plus collaborer avec la justice dans cette affaire politico-judiciaire qui tient en haleine le Sénégal depuis mars 2021 et dans le cadre de laquelle il est accusé de « viols répétés » et « menaces de mort » présumés par une masseuse dakaroise.

     

    ESF/MTN/BK

  • SENEGAL-SOCIETE-MANIFESTATIONS / Deux corps sans vie découverts à Dakar et Ziguinchor (ministère de l’Intérieur)

    SENEGAL-SOCIETE-MANIFESTATIONS / Deux corps sans vie découverts à Dakar et Ziguinchor (ministère de l’Intérieur)

    Dakar, 16 mai (APS) – Le ministère de l’Intérieur déclare dans un communiqué que ses services ont été informés lundi soir de la découverte de deux corps sans vie à Dakar et Ziguinchor (sud), en lien avec les manifestations notées le même jour dans ces deux localités du pays.

    « Le ministère de l’Intérieur a été informé lundi de la découverte des corps sans vie de deux jeunes (…) », peut-on lire dans un communiqué parvenu à l’APS, mardi.

    Un de ces deux corps a été identifié comme celui de « Pape Amadou Keita, qui aurait succombé des suites d’une blessure par arme blanche au quartier Keur Mbaye Fall », à Dakar, indique le communiqué. Le second corps, non encore identifié, est celui d’une personne « décédée au quartier Néma 2 de Ziguinchor ».

    Le ministre de l’Intérieur dit exhorter vivement les parents à éviter que leurs enfants participent à des « manifestations violentes », qui « sont souvent le terrain de prédilection d’individus malveillants qui en profitent pour commettre des agressions, des vols, des pillages et autres actes de vandalisme ».

    La ville de Ziguinchor et plusieurs autres comme Dakar, la capitale, ont été lundi le théâtre de manifestations violentes qui ont provoqué la mort d’un policier, dans le cadre de cette procédure judiciaire pour “viols répétés » et “menaces de mort » ouverte contre l’opposant Ousmane Sonko.

    Des manifestants, disant craindre que M. Sonko soit transporté de force à Dakar, s’étaient regroupés lundi autour de son domicile, pour, disent-ils le  »sécuriser ».

    L’opposant, leader du parti Pastef – Patriotes du Sénégal pour le travail, l’éthique et la fraternité – est accusé de  »viols répétés » et de  »menaces de mort » présumés par une masseuse dakaroise.

    Le 7 mai dernier, il avait déclaré avoir pris la décision de ‘’ne plus coopérer’’ avec la justice sénégalaise dans cette affaire qui tient en haleine le pays depuis mars 2021.

    MTN/BK

     

  • SENEGAL-POLITIQUE-MANIFESTATIONS / Kaolack : des manifestants perturbent la circulation sur la route nationale 1 avec des pneus brulés

    SENEGAL-POLITIQUE-MANIFESTATIONS / Kaolack : des manifestants perturbent la circulation sur la route nationale 1 avec des pneus brulés

    Kaolack, 16 mai (APS) – Des jeunes, à bord de vélotaxis communément appelés ‘’Jakarta’’, ont bloqué lundi la circulation sur la route nationale numéro un (RN1) à Kaolack (centre) où ils ont brulé des pneus, pour manifester leur soutien à Ousmane Sonko, président de Pastef-les patriotes (opposition), a constaté le correspondant de l’APS.

    Leurs manifestations ont eu lieu à l’entrée de la capitale du Saloum à hauteur de la station EDK non loin de la gare routière ‘’Garage Dakar’’. Il a fallu l’intervention des forces de défense et de sécurité pour disperser ces jeunes.

    Le président de Pastef-Les patriotes, Ousmane Sonko doit être jugé mardi par la chambre criminelle du tribunal de Dakar pour viol présumé et menaces de mort sur Adji Sarr, une employée d’un salon de beauté situé à Dakar.

    Le calme est revenu dans cette zone de la commune de Kaolack même si dans le reste de la commune, les populations vaquaient tranquillement  à leurs occupations.

    ADE/ADC

  • SENEGAL-POLITIQUE / Des leaders de Yewwi Askan Wi à Ziguinchor pour soutenir Ousmane Sonko

    SENEGAL-POLITIQUE / Des leaders de Yewwi Askan Wi à Ziguinchor pour soutenir Ousmane Sonko

    Ziguinchor, 15 mai (APS) – Des leaders de la coalition Yewwi Askan Wi (opposition) ont organisé, lundi, à Ziguinchor, un point de presse pour manifester leur soutien à leur camarade Ousmane Sonko, a constaté l’APS.

    ‘’Nous sommes à Ziguinchor pour apporter un soutien décisif, massif, amical et fraternel à Ousmane Sonko’’, a déclaré Malick Gackou en présence de Cheikh Tidiane Diéye, Aida Mbodj et Birame Souléye Diop.

     »L’heure est grave, la Nation est secouée. C’est la raison pour laquelle dans ces moments historiques de la vie d’une Nation, ne pas se lever est synonyme de trahison et de complicité’’, a-t-il laissé entendre, ajoutant que  ‘’le combat d’Ousmane Sonko, est un combat pour la liberté, la démocratie et l’Etat de droit de la République’’.

    Pour Cheikh Tidiane Dièye, membre du mouvement  »Avenir Sénégal Bi nou Beug »,  »le pouvoir est le seul responsable de cette situation qui prévaut actuellement à Ziguinchor ».

    ‘’L’essentiel est en danger. C’est notre démocratie considérée comme un modèle qui est en danger. C’est la République qui s’est effondrée ce lundi. C’est l’Etat de droit qui s’effrite (….) », a-t-il martelé.

    Selon lui,  »Ousmane Sonko a toujours répondu à la convocation de la justice malgré ceux qui soutiennent le contraire, racontent des contrevérités ».  »Il respecte les institutions. Ils ont toujours voulu l’humilier par tous les moyens’’, a déploré Cheikh Tidiane Diéye.

    La police a dispersé à l’aide de gaz lacrymogènes des militants de Pastef-Les patriotes réunis par centaines devant le domicile à Ziguinchor de leur leader et maire de la ville, Ousmane Sonko.

    Les militants de Pastef-Les patriotes s’étaient réunis tôt le matin au domicile de Ousmane Sonko, bloquant le passage entre l’université Assane-Seck et les quartiers Boucotte, Grand-Dakar, Lyndiane et Néma.

    Ousmane Sonko doit être jugé ce mardi par la chambre criminelle du tribunal de Dakar pour viol présumé et menaces de mort sur Adji Sarr, une employée d’un salon de massage situé à Dakar.

    MNF/SBS/OID

  • SENEGAL-POLITIQUE-VIOLENCE / Un policier tué dans des heurts entre forces de l’ordre et partisans d’Ousmane Sonko

    SENEGAL-POLITIQUE-VIOLENCE / Un policier tué dans des heurts entre forces de l’ordre et partisans d’Ousmane Sonko

    Ziguinchor, 15 mai (APS) – Un policier a trouvé la mort dans des affrontements survenus lundi à Ziguinchor (sud) entre les forces de l’ordre et des partisans de l’opposant Ousmane Sonko, a appris l’APS d’une source hospitalière.

    La mort du policier a été confirmée par une source sécuritaire contactée par téléphone par l’APS.

    Trois blessés parmi les partisans d’Ousmane Sonko ont été évacués à l’hôpital de la Paix, situé dans la ville de Ziguinchor, dont l’opposant est le maire.

    Des centaines de jeunes s’étaient réunis devant son domicile, tôt le matin.

    Les heurts sont survenus lorsque la police est venue les disperser à l’aide de gaz lacrymogènes.

    Les partisans d’Ousmane Sonko ont riposté avec des jets de pierres, à Néma Kadior notamment, un quartier de la ville.

    Ils accusent le pouvoir d’‘’instrumentaliser la justice’’ pour empêcher leur leader politique de se présenter à l’élection présidentielle du 25 février 2024.

    Ousmane Sonko, leader de Pastef-Les patriotes (opposition), doit être jugé ce mardi par la chambre criminelle du tribunal de Dakar pour viol présumé et menaces de mort sur Adji Sarr, une employée d’un salon de massage situé à Dakar.

    D’abord, selon plusieurs quotidiens, M. Sonko, présent à Ziguinchor depuis une semaine, devait se présenter au greffe de la chambre criminelle du tribunal de Dakar, ce lundi matin.

    Des spécialistes du droit pénal interrogés par la presse affirment que la loi autorise le président de la chambre criminelle de demander à la force publique de le faire venir s’il ne défère pas à la convocation.

    Il lui est loisible aussi, selon la loi, de le faire juger par contumace, sans sa présence.

    Ousmane Sonko a déclaré, le 7 mai, avoir pris la décision de ‘’ne plus coopérer avec [la] justice’’ sénégalaise.

    ‘’J’ai même fait l’objet d’une agression dans l’enceinte du tribunal. C’est pourquoi j’ai pris la décision […] de ne plus coopérer avec cette justice’’, a-t-il soutenu.

    M. Sonko a été condamné, lundi 8 mai, à six mois de prison avec sursis par la cour d’appel de Dakar pour diffamation et injure publique à l’encontre du ministre du Tourisme et des Loisirs, Mame Mbaye Niang.

    La cour d’appel a confirmé sa condamnation en première instance à verser des dommages et intérêts de 200 millions de francs CFA au plaignant.

    Le ministère public avait requis une peine de deux ans de prison, dont un an ferme à l’encontre de M. Sonko pour faux, usage de faux, diffamation et injure publique.

    Le procureur avait également demandé au juge d’ordonner l’arrestation immédiate de l’opposant, qui était absent à l’audience.

    Si la décision de la cour d’appel est confirmée en cas de pourvoi en cassation, le chef de l’opposition deviendra inéligible et ne pourra donc pas se présenter à l’élection présidentielle du 25 février 2024 pour laquelle il s’est déclaré candidat.

    MNF/SBS/ESF/MTN/ASG

  • SENEGAL-POLITIQUE-JUSTICE / Ziguinchor : la police disperse les partisans d’Ousmane Sonko réunis devant son domicile

    SENEGAL-POLITIQUE-JUSTICE / Ziguinchor : la police disperse les partisans d’Ousmane Sonko réunis devant son domicile

    Ziguinchor, 15 mai (APS) – La police a dispersé à l’aide de gaz lacrymogènes des militants de Pastef-Les patriotes réunis par centaines devant le domicile à Ziguinchor (sud) de leur leader et maire de la ville, Ousmane Sonko, a constaté l’APS.

    Des militants de son parti politique interrogés par la presse locale accusent le pouvoir d’‘’instrumentaliser la justice’’ pour empêcher leur candidat de se présenter à l’élection présidentielle du 25 février 2024.

    Les militants de Pastef-Les patriotes s’étaient réunis tôt le matin au domicile de M. Ousmane Sonko, bloquant le passage entre l’université Assane-Seck et les quartiers Boucotte, Grand-Dakar, Lyndiane et Nema.

    Ousmane Sonko doit être jugé ce mardi par la chambre criminelle du tribunal de Dakar pour viol présumé et menaces de mort sur Adji Sarr, une employée d’un salon de massage situé à Dakar.

    D’abord, selon plusieurs quotidiens, M. Sonko, présent à Ziguinchor depuis une semaine, doit se présenter au greffe de la chambre criminelle du tribunal de Dakar, ce lundi matin.

    Des spécialistes du droit pénal interrogés par la presse affirment que la loi autorise le président de la chambre criminelle de demander à la force publique de le faire venir s’il ne défère pas à la convocation.

    Il lui est loisible aussi, selon la loi, de le faire juger par contumace, sans sa présence.

    L’opposant Ousmane Sonko a déclaré, le 7 mai, avoir pris la décision de ‘’ne plus coopérer avec [la] justice’’ sénégalaise.

    ‘’J’ai même fait l’objet d’une agression dans l’enceinte du tribunal. C’est pourquoi j’ai pris la décision […] de ne plus coopérer avec cette justice’’, a-t-il soutenu.

    Ousmane Sonko a été condamné, lundi 8 mai, à six mois de prison avec sursis par la cour d’appel de Dakar pour diffamation et injure publique à l’encontre du ministre du Tourisme et des Loisirs, Mame Mbaye Niang.

    La cour d’appel a confirmé sa condamnation en première instance à verser des dommages et intérêts de 200 millions de francs CFA au plaignant.

    Le ministère public avait requis une peine de deux ans de prison, dont un an ferme à l’encontre de M. Sonko pour faux, usage de faux, diffamation et injure publique.

    Le procureur avait également demandé au juge d’ordonner l’arrestation immédiate de l’opposant, qui était absent à l’audience.

    Si la décision de la cour d’appel est confirmée en cas de pourvoi en cassation, le chef de l’opposition deviendra inéligible et ne pourra donc pas se présenter à l’élection présidentielle du 25 février 2024 pour laquelle il s’est déclaré candidat.

    MNF/ESF

  • SENEGAL-POLITIQUE-JUSTICE / Ziguinchor : une présence massive de militants de Pastef-Les patriotes devant le domicile d’Ousmane Sonko

    SENEGAL-POLITIQUE-JUSTICE / Ziguinchor : une présence massive de militants de Pastef-Les patriotes devant le domicile d’Ousmane Sonko

    Ziguinchor, 15 mai (APS) – Des centaines de militants de Pastef-Les patriotes se sont réunis lundi matin devant le domicile à Ziguinchor (sud) de leur leader politique, Ousmane Sonko, à vingt-quatre heures de l’ouverture de son procès pour viol présumé sur la jeune dame Adji Sarr, a constaté l’APS.

    Des militants interrogés disent être « prêts à s’opposer à une éventuelle arrestation » de M. Sonko, le maire de la ville.

    Ils ont bloqué le passage entre l’université Assane-Seck et les quartiers Boucotte, Néma 2, Grand-Dakar et Lyndiane.

    Selon la presse de ce lundi, Ousmane Sonko est appelé à comparaître devant la chambre criminelle du tribunal de Dakar, chargée de juger l’affaire dite Sweet Beauté, du nom du salon de massage dans lequel Adji Sarr prétend avoir été violée plusieurs fois par le chef de l’opposition.

    L’opposant est placé sous contrôle judiciaire depuis début 2021, dans le cadre de l’instruction du dossier.

    Des manifestations consécutives à son interpellation ont engendré la mort d’une quinzaine de personnes et d’importants dégâts matériels en mars 2021.

    Sonko, présent à Ziguinchor depuis une semaine, doit d’abord se présenter au greffe de la chambre criminelle du tribunal de Dakar, ce lundi matin, selon plusieurs quotidiens.

    Des spécialistes du droit pénal interrogés par la presse affirment que la loi autorise le président de la chambre criminelle à demander à la force publique de le faire venir s’il ne défère pas à la convocation.

    Il lui est loisible aussi, selon la loi, de le faire juger par contumace, sans sa présence.

    L’opposant Ousmane Sonko a déclaré, le 7 mai, avoir pris la décision de « ne plus coopérer avec [la] justice » sénégalaise.

    « J’ai même fait l’objet d’une agression dans l’enceinte du tribunal. C’est pourquoi j’ai pris la décision […] de ne plus coopérer avec cette justice », a-t-il soutenu.

    Ousmane Sonko a été condamné, lundi 8 mai, à six mois de prison avec sursis par la cour d’appel de Dakar pour diffamation et injure publique à l’encontre du ministre du Tourisme et des Loisirs, Mame Mbaye Niang.

    La cour d’appel a confirmé sa condamnation en première instance à verser des dommages et intérêts de 200 millions de francs CFA au plaignant.

    Le ministère public avait requis une peine de deux ans de prison, dont un an ferme à l’encontre de M. Sonko pour faux, usage de faux, diffamation et injure publique.

    Le procureur avait également demandé au juge d’ordonner l’arrestation immédiate de l’opposant, qui était absent à l’audience.

    Si la décision de la cour d’appel est confirmée en cas de pourvoi en cassation d’Ousmane Sonko, le chef de l’opposition deviendra inéligible et ne pourra donc pas se présenter à l’élection présidentielle du 25 février 2024 pour laquelle il s’est déclaré candidat.

    MNF/ESF/BK

  • SENEGAL-CHINE-DIPLOMATIE / Le président de l’Assemblée populaire de Chine est arrivé à Dakar pour une visite officielle de 72 heures

    SENEGAL-CHINE-DIPLOMATIE / Le président de l’Assemblée populaire de Chine est arrivé à Dakar pour une visite officielle de 72 heures

    Dakar, 14 mai (APS) – Le président du comité permanent de l’Assemblée populaire nationale de Chine, Zhao Leji, est arrivé, dimanche soir, à Dakar, pour une visite officielle de 72 heures au Sénégal, a constaté l’APS.

    L’avion du président de l’Assemblée populaire de Chine a atterri peu après 18 heures 30 à l’aéroport militaire Léopold Sedar Senghor de Dakar. L’hôte chinois est accompagné d’une délégation d’une centaine de personnes.

    Il a été accueilli sur le tarmac de l’aéroport par le président de l’Assemblée nationale du Sénégal, Amadou Mame Diop, avec lequel il aura une séance de travail, lundi.

    Zhao Leji, qui effectue sa visite officielle à l’invitation de son homologue sénégalais, rencontrera le président Macky Sall le même jour.

    Son séjour sera ponctué par une visite prévue mardi au parc industriel de Diamniadio (ouest).

    Le docteur Malick Diop, un des vice-présidents de l’Assemblée nationale sénégalaise, a salué la venue du président du comité permanent de l’Assemblée nationale populaire de Chine, estimant qu’elle traduisait le ‘’niveau exceptionnel’’ des relations entre Dakar et Pékin.

    ‘’Les discussions et les travaux nous permettront d’avancer sur beaucoup de dossiers qui concernent les deux institutions. Toute cette période permettra aux deux pays d’élargir leur partenariat’’, a souligné M. Diop.

    AMN/AKS