Catégorie : Politique

  • SÉNÉGAL-INSITITUTIONS-AMBITIONS / Abdoulaye Daouda Diallo veut privilégier  »l’anticipation et la prospection » à la tête du CESE

    SÉNÉGAL-INSITITUTIONS-AMBITIONS / Abdoulaye Daouda Diallo veut privilégier  »l’anticipation et la prospection » à la tête du CESE

    Dakar, 9 mai (APS) – Le nouveau président du Conseil économique, social et environnemental, Abdoulaye Daouda Diallo, installé mardi dans ses fonctions, a promis de privilégier « l’anticipation et la prospection » à la tête de cette institution, en vue d’en faire un  »lieu de réceptacle et d’élaboration d’idées novatrices » aptes à éclairer l’action des décideurs publics.

    Abdoulaye Diallo, inspecteur des impôts et domaines et plusieurs fois ministre depuis 2012, occupait le poste de directeur de cabinet du président de la République avant d’être porté à la tête du Conseil économique, social et environnemental (CESE), le 24 avril dernier.

    Il remplace l’ancien Premier ministre Idrissa Seck, qui a démissionné de la présidence du Conseil économique, social et environnemental, en même temps que ses deux camarades de parti, Yankhoba Diatara et Aly Saleh Diop, quittaient le gouvernement.

    Le nouveau président du CESE a été installé, mardi, dans ses nouvelles fonctions par le deuxième vice-président du CESE, Mody Guiro, en présence du ministre en charge des relations avec les Institutions, Samba Sy.

     »Vous pouvez deviner l’honneur qui m’envahit en revenant dans cette auguste institution dont j’ai été le secrétaire général de 2004 à 2007 à une époque où elle s’appelait Conseil de la République pour les affaires économiques et sociales (CRAES) », a d’abord relevé Abdoulaye Daouda Diallo, lors de son installation officielle dans ses nouvelles fonctions.

    Il dit considérer le Conseil économique social et environnemental comme un lieu  »d’élaboration et de réceptacle d’idées novatrices ». Aussi invite-t-il ses conseils à faire preuve  »d’anticipation et de prospection pour permettre à l’institution de mieux jouer son rôle de veille et d’alerte », afin que cette institution puisse se hisser « à la hauteur des attentes des populations ».

     »Il nous faut sortir de la quotidienneté pour privilégier la prise d’initiatives et de propositions concrètes qui doivent être notre crédo », a suggéré Abdoulaye Daouda Diallo, appelant les conseillers à mettre à profit des  »partenariats avec des centres de recherches et des institutions sœurs dans le monde ».

    Selon Abdoulaye Daouda Diallo, le contexte économique, politique et environnemental actuel « appelle à cette prise de conscience ».

    Il a insisté sur les questions climatiques et la dégradation des sols, non sans évoquer la nécessité de réfléchir sur une  »adaptation du cadre juridique » face à l’émergence de nouveaux métiers.

    « La tâche est ardue et immense, mais largement à notre portée », a-t-il dit.

    Le président du Conseil économique, social et environnemental s’est toutefois félicité de la  »diversité » caractérisant le CESE dont les membres sont issus de milieux socioprofessionnels différents.

    Abdoulaye Daouda Diallo a aussi félicité son prédécesseur Idrissa Seck pour  »le travail abattu à la tête du CESE ».

    Venu représenter le gouvernement, le ministre du Travail, du Dialogue social et des Relations avec les institutions, Samba Sy a salué « les qualités personnelles et professionnelles » du nouveau président du CESE, présentant Abdoulaye Daouda Diallo comme un « modèle achevé du commis de l’Etat ».

    Il s’est dit convaincu que sa  »touche personnelle va apporter du relief » au Conseil économique, social et environnemental.

    SMD/BK/ASG

     

  • SENEGAL-JUSTICE-POLITIQUE / Mame Mbaye Niang : ‘’Ce verdict me donne encore raison’’ 

    SENEGAL-JUSTICE-POLITIQUE / Mame Mbaye Niang : ‘’Ce verdict me donne encore raison’’ 

    Dakar, 9 mai (APS) – Mame Mbaye Niang, le ministre du Tourisme et des Loisirs, s’est réjoui, lundi, à Dakar, d’avoir obtenu de la justice sénégalaise la condamnation de l’opposant Ousmane Sonko à six mois de prison avec sursis pour diffamation et injures publiques.

    ‘’On se félicite de ce verdict qui nous donne encore raison. Il montre qu’Ousmane Sonko voulait seulement entacher mon honorabilité’’, a dit M. Niang lors d’une conférence de presse donnée après l’audience du procès en appel.

    ‘’Ousmane Sonko n’a jamais dit la vérité dans ce dossier’’, a-t-il ajouté.

    Mame Mbaye Niang reproche à l’opposant et maire de Ziguinchor (sud) d’avoir dit qu’il a été épinglé dans un rapport de la haute administration sénégalaise pour sa mauvaise gestion d’un fonds de 29 milliards de francs CFA destinés à la création de milliers d’emplois.

    M. Niang affirme qu’il tenait à ‘’laver son honneur’’ à la suite de cette accusation.

    L’opposant ‘’ne peut fournir aucune preuve’’ de l’affirmation pour laquelle il était poursuivi en justice, a soutenu le ministre du Tourisme et des Loisirs, militant de premier plan du parti politique de Macky Sall.

    M. Niang est d’avis qu’Ousmane Sonko ne pouvait avoir raison, dans la mesure où il n’a jamais été coordonnateur du Programme des domaines agricoles communautaires, auquel appartenaient les 29 milliards de francs CFA en question, encore moins son ordonnateur de dépenses.

    Le procès ‘’n’a rien de politique’’, parce qu’il concerne deux citoyens dont l’un a été diffamé, a ajouté le ministre du Tourisme et des Loisirs, estimant qu’il appartenait à Ousmane Sonko d’‘’apporter les preuves de ses allégations’’.

    Pierre-Olivier Sur, l’un des avocats de Mame Mbaye Niang, estime que la justice sénégalaise a tranché ‘’avec indépendance et mesure’’.

    ‘’En aucune façon, personne ne pourra dire que l’arrêt d’aujourd’hui est politique’’, a-t-il soutenu.

    Sa condamnation est motivée dans la mesure où, depuis le verdict du jugement en première instance, Ousmane Sonko ne se présentait plus au tribunal, a fait valoir Me Sur.

    M. Sonko, candidat déclaré à l’élection présidentielle de 2024, va perdre son éligibilité si la décision rendue ce lundi par la cour d’appel de Dakar est confirmée en cassation, a déclaré Me Baboucar Cissé, l’un des avocats de la partie civile.

    ‘’La cour l’a condamné à six mois de prison avec sursis pour deux infractions et a confirmé les 200 millions francs CFA de dommages et intérêts qu’il doit payer au plaignant. Donc si cette décision est définitive, M. Ousmane Sonko va évidemment perdre son éligibilité’’, a dit Me Cissé à la presse, à sa sortie du palais de justice de Dakar.

    La cour d’appel a par ailleurs confirmé la condamnation de l’opposant en première instance à verser des dommages et intérêts de 200 millions de francs CFA au plaignant.

    Le tribunal a de même ordonné la publication du jugement dans les journaux Le Soleil, WalfQuotidien, Sud Quotidien et Le Quotidien.

    ‘’Ousmane Sonko et ses avocats ont six jours à compter de la notification de la décision pour se pourvoir en cassation. S’ils n’exercent pas cette voie de recours extraordinaire, la décision sera définitive et la conséquence du caractère définitif de cette décision sera son exclusion de la course pour la présidence de la République en 2024’’, a expliqué Me Baboucar Cissé.

    Il s’est réjoui par ailleurs de ce verdict qui, à son avis, ‘’permettra à Mame Mbaye Niang d’utiliser la contrainte par corps au cas où Ousmane Sonko refuserait de payer les dommages et intérêts fixés par le juge’’.

    ‘’Je ne me présenterai plus devant cette justice pour répondre à quoi que ce soit’’

    ‘’La cour a fixé la contrainte par corps au maximum à deux années. Cela veut dire que si aujourd’hui M. Mame Mbaye Niang devrait exécuter cette décision et que M. Ousmane Sonko ne paie pas le montant des dommages et intérêts, le plaignant a la possibilité de l’envoyer en prison. La contrainte par corps est fixée par la cour au maximum à deux ans’’, a expliqué Me Cissé.

    Contactés par l’APS, Mes Bamba Cissé et Cheikh Koureyssi Ba, deux des avocats d’Ousmane Sonko, ont dit qu’ils n’étaient pas disponibles pour commenter la condamnation de leur client.

    L’audience de ce lundi s’est déroulée sans la présence de M. Sonko, qui a déclaré dimanche soir avoir pris la décision de ne plus coopérer avec la justice.

    ‘’J’ai même fait l’objet d’une agression dans l’enceinte du tribunal. C’est pourquoi j’ai pris la décision […] de ne plus collaborer avec cette justice’’, a soutenu M. Sonko dans une déclaration faite le même jour et publiée sur sa page Facebook.

    Il a rappelé plusieurs incidents survenus au cours des audiences du procès en diffamation que lui a intenté le ministre Mame Mbaye Niang.

    ‘’Si l’Etat ne peut pas me garantir le minimum de sécurité, ce qui devait être ordinaire, je ne me présenterai plus devant cette justice pour répondre à quoi que ce soit’’, a insisté le chef de l’opposition et maire de Ziguinchor.

    C’est une ‘’décision ferme’’, qu’il ‘’assume’’, a-t-il ajouté à quelques heures d’une audience du procès en appel l’opposant à Mame Mbaye Niang.

    CS/ESF

  • SENEGAL-JUSTICE-POLITIQUE / Ousmane Sonko va perdre son éligibilité, si la décision est définitive (avocat)

    SENEGAL-JUSTICE-POLITIQUE / Ousmane Sonko va perdre son éligibilité, si la décision est définitive (avocat)

    Dakar, 8 mais (APS) – L’opposant Ousmane Sonko, candidat déclaré à l’élection présidentielle de 2024, va perdre son éligibilité si la décision rendue ce lundi par la cour d’appel de Dakar est confirmée en cassation, a déclaré Me Baboucar Cissé, l’un des avocats de la partie civile, Mame Mbaye Niang.

    ‘’La cour l’a condamné à six mois de prison avec sursis pour deux infractions et a confirmé les 200 millions francs CFA de dommages et intérêts qu’il doit payer au plaignant. Donc si cette décision est définitive, M. Ousmane Sonko va évidemment perdre son éligibilité’’, a dit Me Cissé à la presse, à sa sortie du palais de justice de Dakar.

    Ousmane Sonko, maire de Ziguinchor (sud), a été condamné lundi à six mois de prison avec sursis par la cour d’appel de Dakar pour diffamation et injure publique.

    Le leader de Pastef-Les patriotes était jugé en appel pour diffamation dans une affaire l’opposant au ministre du Tourisme et des Loisirs, Mame Mbaye Niang.

    La cour d’appel a par ailleurs confirmé la condamnation de l’opposant en première instance à verser des dommages et intérêts de 200 millions de francs CFA au plaignant.

    Le tribunal a de même ordonné la publication du jugement dans les journaux Le Soleil, WalfQuotidien, Sud Quotidien et Le Quotidien.

    ‘’Ousmane Sonko et ses avocats ont six jours à compter de la notification de la décision pour se pourvoir en cassation. S’ils n’exercent pas cette voie de recours extraordinaire, la décision sera définitive et la conséquence du caractère définitif de cette décision sera son exclusion de la course pour la présidence de la République en 2024’’, a expliqué Me Baboucar Cissé.

    Il s’est réjoui par ailleurs de ce verdict qui, à son avis, ‘’permettra à Mame Mbaye Niang d’utiliser la contrainte par corps au cas où Ousmane Sonko refuserait de payer les dommages et intérêts fixés par le juge’’.

    ‘’La cour a fixé la contrainte par corps au maximum à deux années. Cela veut dire que si aujourd’hui M. Mame Mbaye Niang devrait exécuter cette décision et que M. Ousmane Sonko ne paie pas le montant des dommages et intérêts, le plaignant a la possibilité de l’envoyer en prison. La contrainte par corps est fixée par la cour au maximum à deux ans’’, a expliqué Me Cissé.

    Contactés par l’APS, Mes Bamba Cissé et Cheikh Koureyssi Ba, deux des avocats d’Ousmane Sonko, ont dit qu’ils n’étaient pas disponibles pour commenter la condamnation de leur client.

    ‘’Nous sommes en réunion. Nous allons communiquer plus tard’’, a répondu Me Ba à l’APS.

    L’audience de ce lundi s’est déroulée sans la présence de M. Sonko, qui a déclaré dimanche soir avoir pris la décision de ne plus coopérer avec la justice.

    ‘’J’ai même fait l’objet d’une agression dans l’enceinte du tribunal. C’est pourquoi j’ai pris la décision […] de ne plus collaborer avec cette justice’’, a soutenu M. Sonko dans une déclaration faite le même jour et publiée sur sa page Facebook.

    Il rappelé plusieurs incidents survenus au cours des audiences du procès en diffamation que lui a intenté le ministre Mame Mbaye Niang, un militant de premier plan de l’APR, le parti politique du président de la République.

    ‘’Si l’Etat ne peut pas me garantir le minimum de sécurité, ce qui devait être ordinaire, je ne me présenterai plus devant cette justice pour répondre à quoi que ce soit’’, a insisté le chef de l’opposition et maire de Ziguinchor.

    C’est une ‘’décision ferme’’, qu’il ‘’assume’’, a-t-il ajouté à quelques heures d’une audience du procès en appel l’opposant à Mame Mbaye Niang.

    ABD/AMN/MTN/ESF

  • SENEGAL-JUSTICE-POLITIQUE / Ousmane Sonko condamné en appel à six mois de prison avec sursis pour diffamation et injures publiques

    SENEGAL-JUSTICE-POLITIQUE / Ousmane Sonko condamné en appel à six mois de prison avec sursis pour diffamation et injures publiques

    Dakar, 8 mai (APS) – L’opposant Ousmane Sonko a été condamné lundi à six mois de prison avec sursis par la cour d’appel de Dakar pour diffamation et injures publiques, a constaté l’APS.

    Le leader de Pastef-Les patriotes était jugé en appel pour diffamation dans une affaire l’opposant au ministre du Tourisme et des Loisirs, Mame Mbaye Niang.

    La cour d’appel a par ailleurs confirmé la condamnation de M. Sonko en première instance à verser des dommages et intérêts de 200 millions de francs CFA au plaignant.

    Le tribunal a aussi ordonné la publication du jugement dans les journaux Le Soleil, WalfQuotidien, Sud Quotidien et Le Quotidien.

    Le ministère public avait requis une peine de deux ans de prison, dont un an ferme à l’encontre d’Ousmane Sonko pour ‘’faux, usage de faux, diffamation et injures publiques’’.

    Le procureur avait également demandé au juge d’ordonner l’arrestation immédiate de l’opposant, qui était absent à l’audience.

    Le leader de Pastef-Les patriotes et maire de Ziguinchor (sud) avait été condamné en première instance à deux mois de prison avec sursis et à payer 200 millions de francs CFA au plaignant.

    Ce matin, un calme plat régnait aux abords du palais de justice de Dakar, qui étaient quadrillés par la police avant le démarrage du procès, a constaté l’APS.

    Les voies menant au palais de justice étaient sous haute surveillance policière. Déployés en nombre, les policiers veillaient au grain, certains à bord de véhicules blindés.

    Chaque ruelle menant au tribunal était contrôlée par au moins une dizaine de policiers. Les gendarmes se chargeaient de l’accès et de la sécurité à l’intérieur de l’édifice situé à Rebeuss, un quartier du centre-ville de Dakar.

    Dimanche soir, Ousmane Sonko a fait part de sa décision de ne plus coopérer avec la justice.

    Il argue avoir fait l’objet d’une agression dans l’enceinte du tribunal lors des audiences de première instance.

    M. Sonko a rappelé les incidents survenus au cours des audiences du procès en diffamation que lui a intenté le ministre du Tourisme et des Loisirs, Mame Mbaye Niang, un militant de premier plan de l’Alliance pour la République, le parti politique de Macky Sall.

    L’opposant a été condamné en première instance à deux mois de prison avec sursis et à 200 millions de francs CFA de dommages et intérêts, le 30 mars dernier.

    Le plaignant et le parquet avaient aussitôt fait appel de ce jugement en première instance.

    AMN/ABD/MTN/BK

  • SENEGAL-JUSTICE / Deux ans de prison dont un ferme requis en appel contre Ousmane Sonko

    SENEGAL-JUSTICE / Deux ans de prison dont un ferme requis en appel contre Ousmane Sonko

    Dakar, 8 mai (APS) – Le ministère public a requis lundi une peine de deux ans dont un ferme à l’encontre d’Ousmane Sonko pour  »faux, usage de faux, diffamation et injures » dans le procès en appel l’opposant au ministre du Tourisme, Mame Mbaye Niang, a constaté l’APS.

    Le procureur a également demandé au juge d’ordonner l’arrestation immédiate de l’opposant absent de l’audience. Le verdict sera incessamment rendu.

    Le leader du parti Pastef avait été condamné à 2 mois de prison avec sursis et à payer 200 millions de francs au plaignant.

    M. Niang accuse le maire de Ziguinchor d’avoir dit qu’il a été épinglé par un rapport de la haute administration sénégalaise pour la gestion d’un fonds de 29 milliards de francs CFA du Programme des domaines agricoles communautaires, destiné à la création de milliers d’emplois.

     

    AMN/ABD/AKS

  • SENEGAL-JUSTICE / Procès de Sonko pour diffamation : les abords du tribunal sous haute surveillance policière

    SENEGAL-JUSTICE / Procès de Sonko pour diffamation : les abords du tribunal sous haute surveillance policière

    Dakar, 8 mai (APS) – Un calme plat règne aux abords du Palais de justice de Dakar quadrillés par la police alors que doit démarrer le procès en appel de l’opposant Ousmane Sonko pour diffamation, a constaté l’APS.

    Les différentes voies menant au Palais de justice de Dakar sont en ce lundi 8 mai sous forte surveillance policière. Déployés en nombre, les policiers veillent au grain certains à bord de pick-up ou de véhicules blindés.

    Chaque ruelle menant au tribunal est contrôlée par au moins une dizaine de policiers alors que les éléments de la gendarmerie se chargent de l’accès et de la sécurité à l’intérieur de l’édifice situé à Rebeuss, un quartier de la capitale.

    Dimanche dans la soirée, le leader du parti Pestef a fait part de sa décision de ne pas participer à l’audience de ce lundi au tribunal de Dakar et appelé ses partisans à la mobilisation.

    Faisant part de sa décision de ne plus collaborer avec la justice sénégalaise, l’opposant estime avoir fait l’objet d’une agression dans l’enceinte du tribunal.

    Il rappelé plusieurs incidents survenus au cours des audiences du procès en diffamation que lui a intenté le ministre du Tourisme, Mame Mbaye Niang, un militant de premier plan de l’APR, le parti politique du président de la République.

    L’opposant a été condamné en première instance à deux mois de prison avec sursis et à 200 millions de francs CFA de dommages et intérêts, le 30 mars dernier.

    Le plaignant et le parquet avait aussitôt fait appel de ce jugement en première instance.

    Jusque-là, toutes les convocations du maire de Ziguinchor ont été émaillées d’incidents opposant les forces de l’ordre à ses partisans.

    ABD/AKS

  • SENEGAL-JUSTICE-POLITIQUE / Ousmane Sonko : ‘’J’ai pris la décision de ne plus coopérer avec cette justice’’

    SENEGAL-JUSTICE-POLITIQUE / Ousmane Sonko : ‘’J’ai pris la décision de ne plus coopérer avec cette justice’’

    Dakar, 8 mai (APS) – L’opposant Ousmane Sonko a déclaré dimanche soir avoir pris la décision de ‘’ne plus coopérer avec [la] justice’’ sénégalaise.

    ‘’J’ai même fait l’objet d’une agression dans l’enceinte du tribunal. C’est pourquoi j’ai pris la décision […] de ne plus coopérer avec cette justice’’, a soutenu M. Sonko dans une déclaration faite le même jour et publiée sur sa page Facebook.

    Il rappelé plusieurs incidents survenus au cours des audiences du procès en diffamation que lui a intenté le ministre Mame Mbaye Niang, un militant de premier plan de l’APR, le parti politique du président de la République.

    ‘’Si l’Etat ne peut pas me garantir le minimum de sécurité, ce qui devait être ordinaire, je ne me présenterai plus devant cette justice pour répondre à quoi que ce soit’’, a insisté le chef de l’opposition et maire de Ziguinchor (sud).

    C’est une ‘’décision ferme’’, qu’il ‘’assume’’, a-t-il ajouté à quelques heures d’une audience du procès en appel l’opposant à Mame Mbaye Niang.

    ‘’Même dans l’enceinte du tribunal, je ne suis pas en sécurité. Au même moment, on permet au plaignant de se rendre au tribunal avec ses propres gardes du corps et ses militants’’, a dénoncé Ousmane Sonko.

    Il a été condamné en première instance à deux mois de prison avec sursis et à 200 millions de francs CFA de dommages et intérêts, le 30 mars dernier.

    Une peine en dépit de laquelle le leader de l’opposition sénégalaise reste éligible à la présidentielle du 25 février 2024, pour laquelle il s’est déclaré candidat.

    M. Niang accuse le maire de Ziguinchor d’avoir dit qu’il a été épinglé par un rapport de la haute administration sénégalaise pour la gestion d’un fonds de 29 milliards de francs CFA du Programme des domaines agricoles communautaires, destiné à la création de milliers d’emplois.

    Le ministre a fait appel du verdict rendu le 30 mars.

    Le procureur, qui avait requis deux ans de prison dont un an ferme à l’encontre de M. Sonko, a également interjeté appel.

    Ousmane Sonko pourrait être convoqué de nouveau par la police judicaire ou un tribunal pour les faits de viol dont l’accuse Adji Sarr, une jeune dame.

    M. Sonko est placé sous contrôle judiciaire depuis plus de deux ans, dans le cadre de l’instruction de cette affaire. Il nie les accusations de la plaignante.

    ESF

  • SENEGAL-INSTITUTION / CESE : Abdoulaye Daouda Diallo va s’installer mardi

    SENEGAL-INSTITUTION / CESE : Abdoulaye Daouda Diallo va s’installer mardi

    Dakar, 7 mai (APS) – Le nouveau président du Conseil économique, social et environnemental (CESE), Abdoulaye Daouda Diallo, prendra fonctions lors d’une cérémonie prévue mardi à 11 heures à l’auditorium Mamba- Guirassy de ladite institution, annonce un communiqué parvenu à l’APS.

    ESF/SMD

  • SENEGAL-POLITIQUE / Pas de dialogue sans ‘’la libération de tous les détenus politiques et d’opinion’’, selon les FDS-Les Guelwaars

    SENEGAL-POLITIQUE / Pas de dialogue sans ‘’la libération de tous les détenus politiques et d’opinion’’, selon les FDS-Les Guelwaars

    Dakar, 5 mai (APS) – Les Forces démocratiques du Sénégal-Les Guelwaars (opposition) exigent du président de la République le respect d’un certain nombre de conditions, dont ‘’la libération de tous les détenus politiques et d’opinion’’, avant leur participation au dialogue politique.

    ‘’Considérant que toutes les concertations politiques initiées par le chef de l’Etat depuis son arrivée au pouvoir n’ont abouti à aucun consensus majeur visant à approfondir notre démocratie, les FDS-Les Guelwaars considèrent que […] tout dialogue doit nécessairement passer par le respect [de plusieurs] exigences préalables’’, déclare ce parti d’opposition.

    Parmi ces exigences figure ‘’la libération de tous les détenus politiques et d’opinion’’, affirme la formation politique dirigée par Babacar Diop, maire de Thiès (ouest) et enseignant à l’université Cheikh-Anta-Diop de Dakar.

    Les FDS-Les Guelwaars exigent ‘’la renonciation à une troisième candidature juridiquement illégale, moralement inacceptable et politiquement porteuse d’instabilité’’ du président sortant, Macky Sall.

    Babacar Diop et ses camarades réclament ‘’l’engagement ferme et solennel du président de la République à organiser des élections libres, transparentes et inclusives, avec la participation de tous les acteurs qui le souhaitent’’.

    Ils veulent ‘’la désignation d’une personnalité indépendante et consensuelle pour piloter le processus du dialogue’’.

    De même réclament-ils, avant de participer au dialogue politique souhaité par le chef de l’Etat, ‘’l’engagement ferme et solennel du président de la République à appliquer intégralement et sans réserve les conclusions issues du dialogue’’.

    Le parti d’opposition appelle à ‘’un dialogue sincère et constructif’’.

    ‘’Les précédentes tentatives de dialogue initiées par le président ont été dévoyées’’, soutient-il, ajoutant que les dialogues entamés en 2016 et en 2019 n’ont pas servi à ‘’rechercher un consensus fort et des solutions durables aux défis nationaux’’.

    ‘’Le ‘dialogue national’ de 2016, qui avait mobilisé l’essentiel des partis politiques et des forces vives de la nation, n’était qu’un subterfuge pour masquer la réforme constitutionnelle proposée par Macky Sall, qui a prolongé son mandat présidentiel de deux ans et a relégué au second plan les conclusions des Assises nationales’’, soutiennent les FDS-Les Guewaars.

    ‘’De même, le ‘dialogue politique’ de 2019 a été exploité pour justifier le report des élections locales, ainsi que la poursuite des violations des droits de l’opposition, certains leaders étant injustement exclus du jeu électoral et d’autres faisant l’objet d’un harcèlement judiciaire’’, dénoncent-ils.

    ‘’Personne n’est détenu au Sénégal pour ses opinions politiques’’

    Macky Sall a lancé un appel au dialogue entre les leaders politiques du pays, dans un climat très tendu, marqué par de nombreuses arrestations dans les rangs de l’opposition.

    Les personnes arrêtées l’ont été lors de manifestations survenues en marge du procès en diffamation entre le ministre Mame Mbaye Niang, militant de l’APR, le parti politique du chef de l’Etat, et l’opposant Ousmane Sonko, maire de Ziguinchor (sud).

    En même temps qu’il invite l’opposition au dialogue, le chef de l’Etat nie l’existence de ‘’détenus politiques’’ au Sénégal. ‘’On viole la loi, on brûle et on pille. Tout individu qui fait cela est arrêté […] Ça n’a rien à voir avec les droits de l’homme. Personne n’est détenu au Sénégal pour ses opinions politiques’’, a-t-il déclaré dans une interview accordée à la radio privée RFM, le 22 avril.

    Plusieurs leaders politiques, dont le chef de l’opposition, Ousmane Sonko, ont rejeté l’appel au dialogue du chef de l’Etat.

    D’autres dialogues tenus entre 2016 et 2021 n’ont pas abouti à des acquis démocratiques pour le pays, selon M. Sonko.

    L’ex-parti au pouvoir, le PDS d’Abdoulaye Wade, a accepté de participer à la concertation si un certain nombre de conditions sont réunies.

    Macky Sall a promis à l’un de ses leaders, l’ancien ministre Karim Wade, et à Khalifa Sall, ancien maire de Dakar, une amnistie des faits pour lesquels ils ont été condamnés à des peines de prison les privant de leurs droits de voter et de se faire élire.

    ESF/ASG