Catégorie : Politique

  • SENEGAL-PRESIDENTIELLE / Listes électorales : 5867 inscrits et 2540 modifications enregistrés à Bambey

    SENEGAL-PRESIDENTIELLE / Listes électorales : 5867 inscrits et 2540 modifications enregistrés à Bambey

    Bambey, 5 mai (APS) – Le département de Bambey a enregistré 5867 inscrits et 2540 modifications, à l’issue de la révision exceptionnelle des listes électorales, a indiqué à l’APS la présidente de la commission électorale départementale autonome (CEDA), Aïssatou Diarra.

    « Selon les dernières informations reçues, dans les douze commissions installées dans le département de Bambey, 5867 personnes se sont inscrites sur le fichier électoral et 2540 demandes de modification relatives au changement d’adresse et au changement de statut ont été enregistrées dans le cadre de la révision exceptionnelle des listes électorales », a-t-elle précisé dans un entretien accordé à l’APS.

    Elle a rappelé que cette révision exceptionnelle a été menée concomitamment avec la distribution des cartes d’électeur.  ‘’Sur les 1618 cartes reçues, 269 ont été distribuées dans le département, tandis que 1349 autres cartes sont toujours en souffrance’’, a informé Aïssatou Diarra.

    Elle a invité tous les citoyens qui s’étaient inscrits lors de la précédente révision à aller récupérer leurs cartes d’électeur au niveau des différentes commissions de distribution.

    S’agissant de la phase contentieuse qui prend fin ce samedi, elle a indiqué qu’’’aucune demande de réclamation n’est enregistrée pour le moment.’’

    Elle assure que la révision s’est déroulée dans de bonnes conditions dans l’ensemble’’, à l’exception de ‘’quelques soucis d’ordre logistique liés à la supervision du travail des commissions’’.

    MS/MK/ASG/ASB

  • SENEGAL-COLLECTIVITES / Un nouveau guide des procédures administratives de la fonction publique locale

    SENEGAL-COLLECTIVITES / Un nouveau guide des procédures administratives de la fonction publique locale

    Dakar, 5 mai (APS) – Le nouveau guide des procédures administratives et de gestion du personnel (GAGE) est destiné à aider à ‘’la compréhension et à l’interprétation des procédures d’élaboration des actes administratifs de la fonction publique locale’’, a précisé le ministre des Collectivités territoriales, de l’Aménagement et du Développement des territoires, Mamadou Talla.

    ‘’Le GAGE demeure un référentiel à usage commun qui aide à la compréhension et à l’interprétation des procédures d’élaboration des actes administratifs et de gestion du personnel de la Fonction publique locale’’, a-t-il précisé.

    Mamadou Talla présidait l’atelier de vulgarisation du guide des procédures d’administration et de gestion du personnel de la fonction publique locale. Cet outil est mis en place dans le but de vulgariser les textes législatifs et réglementaires régissant la fonction publique locale, afin de faciliter leur appropriation par l’ensemble des acteurs de la chaine de gestion des ressources humaines territoriales.

    Selon lui, il constitue dans la dynamique de la mise en œuvre effective de la fonction publique locale, ‘’un gage pour une bonne maîtrise des règles statutaires et réglementaires qui l’encadrent’’.

    ‘’Ce guide est la première édition d’une série des publications et des mises à jour qui suivront certainement, et qui sont [destinées] à faciliter l’usage pratique de l’administration et de la gestion du personnel des collectivités territoriales’’, a pour sa part indiqué le directeur du Centre national de la fonction publique locale et de la formation (CNFPLF), Abdou Khadre Ndiaye. Il a souligné que le GAGE est un outil didactique et indicatif.

    ‘’Il a été élaboré de façon inclusive en impliquant les praticiens de la décentralisation et de la gestion des ressources humaines, mais également les élus ainsi que l’intersyndicale des travailleurs des collectivités territoriales (…)’’, a-t-il rappelé.

    Le président de l’Association des maires du Sénégal (AMS), Oumar Bâ, déclare que ce guide est un ‘’premier produit important’’, attendu avec impatience pour plusieurs raisons.

    ‘’Il permettra à ce que les maires soient bien outillés pour être de bons gérants et prendre des dispositions liées à la gestion de l’administration et la gestion de la fonction publique locale’’, a-t-il poursuivi.

    ‘’Pour atteindre les projets de développement durable, les collectivités territoriales doivent être dotées des ressources humaines de qualité capables de porter ces derniers’’, a quant à lui affirmé le secrétaire général adjoint du Syndicat unique et démocratique des travailleurs municipaux, Moussa Sissokho.

    AMN/ASG

  • SENEGAL-POLITIQUE / L’AMS et l’ADS adhèrent à l’appel au dialogue du président Sall

    SENEGAL-POLITIQUE / L’AMS et l’ADS adhèrent à l’appel au dialogue du président Sall

    Dakar, 4 mai (APS) – L’Association des maires du Sénégal (AMS) et celle des départements du Sénégal (ADS) se sont dit favorables, ce jeudi, à l’appel au dialogue lancé par le président de la République, Macky Sall, invitant tous les acteurs à s’impliquer en vue d’apporter leurs contributions pour préserver la cohésion sociale.

    ‘’Appréciant l’appel au dialogue formulé par le président de la République, nous avons décidé d’apporter notre soutien total (…). C’est une nécessité, c’est une obligation démocratique qui nous permettra de continuer à vivre dans la paix et dans une parfaite symbiose’’, a déclaré Oumar Ba, le président de l’Association des maires du Sénégal (AMS).

    Il lisait une déclaration conjointe de l’AMS et de l’ADS dirigée par Ahmed Youssouph Benjalloune, en présence des membres des bureaux des deux associations.

    Il a rappelé que la décision du chef de l’Etat de lancer cet appel au dialogue fait suite aux nombreuses demandes formulées dans ce sens par les autorités religieuses, les leaders d’opinion et les partenaires du Sénégal.

    Oumar Ba et ses collègues invitent les autres acteurs à se joindre à ce dialogue dans le cadre duquel ‘’tout peut être discuté’’.

    ‘’C’est une bonne initiative, cet appel que nous souhaitons le plus large possible. Que ce soit tous les acteurs qui participent de près ou de loin à la vie socio-politique, ils devraient pouvoir être impliqués et apporter leur point de vue, leur contribution’’, a insisté M. Ba, également maire de Ndiob.

    Il a salué à sa juste valeur la tenue de cette concertation qui devrait déboucher sur des résolutions en perspective de la présidentielle du 25 février 2024.

    ‘’Il n’est jamais trop tard pour bien faire. Le moment est opportun puisque nous allons vers des joutes électorales et les positions en un moment se sont crispées’’, a-t-il fait valoir.

    Les associations des élus locaux ont également abordé la question relative au financement de la campagne agricole pour laquelle le chef de l’Etat a alloué une enveloppe de 100 milliards FCFA en vue de l’atteinte de la souveraineté alimentaire du Sénégal.

    Elles souhaitent être impliquées dans la mise en œuvre de la politique agricole et dans la réflexion et la définition de la stratégie à adopter dans le cadre de la gestion de cette enveloppe mise à la disposition des agriculteurs.

    Macky Sall a lancé un appel au dialogue entre leaders politiques de la majorité présidentielle et de l’opposition, dans un climat très tendu, marqué par de nombreuses arrestations dans les rangs de l’opposition.

    Les personnes arrêtées l’ont été lors de manifestations survenues en marge du procès en diffamation entre le ministre Mame Mbaye Niang, militant de l’APR, le parti politique du chef de l’Etat, et l’opposant Ousmane Sonko, maire de Ziguinchor (sud).

    FD/ASG/AB

  • SENEGAL-POLITIQUE / Présidentielle : DCM prône un processus électoral « ouvert, sincère et apaisé »

    SENEGAL-POLITIQUE / Présidentielle : DCM prône un processus électoral « ouvert, sincère et apaisé »

    Dakar, 4 mai (APS) – Le mouvement citoyen ‘’Demain, c’est maintenant’’ (DCM) a plaidé jeudi pour un processus électoral  »ouvert, sincère et apaisé’’ en perspective de l’élection présidentielle du 25 févier 2024.

    ‘’Concernant les élections présidentielles de 2024, le mouvement «Demain, c’est maintenant» plaide pour un processus ouvert, sincère et apaisé’’, a déclaré son leader Mamadou Ibra Kane, au cours d’ une conférence de presse axée sur les faits saillants de l’actualité nationale et internationale.

    Le mouvement ‘’s’oppose à toute perspective de troisième candidature du président sortant, et exige l’ouverture du jeu électoral à tout Sénégalais répondant aux critères d’éligibilité. Il réaffirme également son attachement à la préservation des libertés individuelles et collectives’’, a précisé M. Kane.

    DCM salue l’appel au  »dialogue politique » lancé par le président de la République, Macky Sall, tout en lui demandant de  »préciser  » les contours d’une implication effective de toutes les forces vives de la Nation en vue d’asseoir l’ancrage irréversible de la démocratie au Sénégal.

    Le mouvement citoyen appelle à une  »prolongation des phases de révisions du fichier électoral en vue de garantir un vote massif et éclairé des citoyens, seuls maîtres du jeu électoral ».

    DCM a décidé par ailleurs de signer la charte du Mouvement des forces vives du Sénégal – F24, qui regroupe des centaines d’organisations, dont des partis politiques et des organisations de la société civile.  Le F24 appelle les leaders signataires de ladite charte à s’engager pour  »le respect des principes » qui épargnent définitivement le Sénégal de tout débat relatif au troisième mandat.

    Concernant une éventuelle candidature de DCM à la présidentielle de 2024, Mamadou Ibra Kane informe que le mouvement fera part aux Sénégalais très prochainement de sa  »démarche sur ce sujet ».

     »Demain, c’est maintenant’’ est un mouvement citoyen lancé le 25 févier 2023  par le journaliste et directeur général du groupe Emedia Invest, Mamadou Ibra Kane, avec l’esprit d’une citoyenneté active,  responsable, éclairée et engagée’’.

    Plusieurs cadres de DCM ainsi que le coordonnateur de la plateforme F24, Mamadou Mbodji, ont pris part à cette conférence de presse.

    ABD/AB/ASG

  • SENEGAL-COLLECTIVITES/ / Mamadou Talla prône une mobilisation forte pour relever le défi de l’autonomisation des territoires

    SENEGAL-COLLECTIVITES/ / Mamadou Talla prône une mobilisation forte pour relever le défi de l’autonomisation des territoires

    Dakar, 4 mai (APS) – Le ministre des Collectivités territoriales, de l’Aménagement et du Développement des territoires, Mamadou Talla, a appelé, jeudi, à une ‘’mobilisation forte’’ pour relever le défi de l’autonomisation des territoires.

    ‘’Je lance donc un appel à tous les acteurs et partenaires pour une mobilisation forte autour de ce défi, pour des territoires autonomes, car toute action de développement trouve son espace de réalisation sur un territoire’’, a-t-il déclaré, lors de la revue annuelle conjointe 2022 de son ministère.

    Selon lui, bien que l’autonomisation des territoires reste un défi de taille, il demeure à la portée des acteurs et des partenaires. Il a souligné que c’est ce qui justifie son appel à une mobilisation forte autour de ce défi. L’autonomisation des territoires est, selon lui, la première condition pour que ces derniers soient porteurs de développement.

    Mamadou Talla a relevé que dans la longue marche pour l’avènement de territoires porteurs de développement durable, il est important que la territorialisation des politiques publiques entre dans sa phase active.

    Malgré les importants acquis enregistrés, dit-il, il reste beaucoup à faire en termes de pilotage et de gestion, de gouvernance territoriale, de cohérence territoriale et également de financement du développement territorial.

    Il a rappelé qu’au titre de l’année 2022, des réalisations et des réformes importantes ont été enregistrées, notamment le renforcement du capital humain des administrations locales, à travers un nouveau dispositif de la fonction publique locale.

    Il a cité également la mise en place des mécanismes de financement de l’adaptation au changement climatique, la réalisation des cartes thématiques, la cartographie, la mise en œuvre du projet de désenclavement des zones de production dans plusieurs communes, comme Gaé (Dagana), Keur Momar Sarr (Louga), etc.

    M. Talla a aussi évoqué le renforcement continu du fonds alloué aux collectivités territoriales pour l’année 2022, d’un montant de presque 100 milliards de FCFA.

    Il a assuré que l’ambition clairement affichée ‘’est de renforcer significativement les volumes des transferts financiers de l’Etat aux collectivités territoriales. Cet accompagnement de l’Etat va se poursuivre et se renforcer’’.

    ‘’Nous suggérons la mise en place des plans communaux de territorialisation de développement. Il faut des ressources pour pouvoir construire des grands centres de développement territorial et le secteur privé doit s’y investir’’, a pour sa part soutenu le président de l’Association des maires du Sénégal (AMS), Oumar Bâ.

    Il a magnifié la numérisation de l’état civil, tout en rappelant que la sécurisation des données relève de la souveraineté d’un pays.

    ‘’Il faut que les collectivités territoriales soient capacitées pour pouvoir capter les offres des marchés au niveau tant national qu’international’’, a-t-il fait valoir.

    AMN/ASG/ASB

  • SENEGAL-MEDIAS-POLITIQUE-LIBERTES / Le Mouvement des forces vives du Sénégal F24 dénonce ‘’les nombreuses arrestations de journalistes au Sénégal’’

    SENEGAL-MEDIAS-POLITIQUE-LIBERTES / Le Mouvement des forces vives du Sénégal F24 dénonce ‘’les nombreuses arrestations de journalistes au Sénégal’’

    Dakar, 3 mai (APS) – Le Mouvement des forces vives du Sénégal F24, constitué d’une centaine d’organisations, dont des partis politiques et des organisations de la société civile, a dénoncé, mercredi, à Dakar, ‘’les nombreuses arrestations de journalistes au Sénégal’’.

    ‘’Aujourd’hui, un de vos confrères était devant le juge et une information judiciaire a été ouverte à son encontre’’, a déclaré Mamadou Mbdoj, son coordonnateur.

    Il donnait une conférence de presse, à l’occasion de la célébration de la Journée internationale de la liberté de la presse.

    Babacar Touré, directeur d’un site d’information, a été inculpé et placé sous contrôle judiciaire ce mercredi, pour des faits de diffamation, de mise en danger de la vie d’autrui et de diffusion de fausses nouvelles.

    Le Mouvement des forces vives du Sénégal F24 a fustigé aussi l’arrestation de Thioro Mandela, une animatrice de la chaîne privée Walf TV, placée en détention pour des faits d’association de malfaiteurs, de collecte illicite de données à caractère personnel et de diffusion d’images contraires aux bonnes mœurs.

    Mamadou Mbodj et ses camarades ont dénoncé également l’arrestation survenue depuis deux mois du journaliste Pape Ndiaye, également employé par Walf TV. Ndiaye est poursuivi en justice pour diffusion de fausses nouvelles.

    De la 73e place en 2022, le Sénégal a reculé de 31 places cette année pour se rapprocher des pays considérés par Reporters sans frontières comme les ennemis de la liberté de la presse.

    Le Mouvement des forces vives du Sénégal F24 déclare par ailleurs qu’il ‘’n’est pas concerné’’ par le dialogue politique auquel le président de la République, Macky Sall, a convié les leaders de l’opposition.

    Il invite ‘’tous les Sénégalais à participer massivement et de façon pacifique au rassemblement’’ qu’organisent ses leaders le 12 mai prochain.

    Lors de cette manifestation, ils vont appeler les autorités gouvernementales à organiser une ‘’élection présidentielle inclusive et transparente’’ en 2024.

    Le Mouvement des forces vives du Sénégal F24 a été lancé le 16 avril à Dakar pour s’opposer à une candidature de Macky Sall à l’élection présidentielle de 2024 et obtenir la libération des ‘’détenus politiques’’

    Khalifa Sall, ancien maire de Dakar, Ousmane Sonko, maire de Ziguinchor (sud), Abdourahmane Diouf, le professeur Mary Teuw Niane, l’ancienne Première ministre Aminata Touré et l’ancien ministre Cheikh Bamba Dièye font partie de ses leaders.

    ABD/ESF

  • SENEGAL-GOUVERNEMENT / Communiqué du Conseil des ministres du mecredi 03 mai 2023

    SENEGAL-GOUVERNEMENT / Communiqué du Conseil des ministres du mecredi 03 mai 2023

    Dakar, 3 mai (APS) – Le Conseil des ministres s’est tenu ce mercredi 03 mai 2023 au Palais de la République, sous la présidence du Chef de l’Etat, son Excellence, Monsieur Macky SALL.

    A l’entame de sa communication, le Président de la République a saisi l’occasion de la célébration de la fête du Travail 2023, pour adresser ses chaleureuses félicitations au Ministre du Travail, du Dialogue social et des relations avec les Institutions, aux travailleuses et aux travailleurs, au Haut Conseil du Dialogue social et à l’Administration du travail.

    Après la réception, en présence de l’ensemble du Gouvernement et des représentants du Patronat, des cahiers de doléances des centrales syndicales, le Chef de l’Etat a salué le sens des responsabilités des centrales syndicales et réaffirmé sa disponibilité à toujours renforcer le dialogue social tripartite entre l’Etat, le Patronat et les Syndicats, en vue de soutenir davantage l’entreprise, de protéger au mieux les travailleurs et d’assurer une stabilité sociale durable, propice à l’émergence du Sénégal.

    Dans cet esprit, le Président de la République a indiqué au Premier Ministre, l’impératif d’assurer un suivi régulier de l’état de prise en charge des doléances sectorielles à travers une évaluation trimestrielle selon des modalités consensuelles définies avec les partenaires sociaux. Le Chef de l’Etat a, à cet effet, souligné, la nécessité d’installer des comités du dialogue social dans tous les secteurs et de désigner un point focal « dialogue social » dans chaque ministère.

    Au regard des efforts notables consentis par l’Etat pour augmenter significativement les rémunérations des agents publics et atténuer les effets de la vie chère sur les ménages, le Président de la République a insisté sur l’urgence de finaliser les négociations tripartites dans le secteur privé.

    Dans cette dynamique, le Chef de l’Etat a demandé au Premier Ministre de préparer avec les partenaires sociaux, un nouveau Pacte de stabilité sociale et d’émergence économique, dont la signature pourrait intervenir d’ici fin juillet 2023.

    Par ailleurs, le Président de la République est revenu sur la protection sociale des travailleurs, notamment ceux relevant du secteur informel en demandant au Gouvernement d’accélérer la finalisation de la stratégie nationale de formalisation du secteur informel.

    En outre, le Chef de l’Etat a demandé au Gouvernement de renforcer l’autonomisation et la protection des femmes au travail avant de souligner l’urgence d’accentuer le processus d’apurement du « Passif social » et de surveiller la situation des entreprises publiques et privées en difficulté, notamment celles relevant de l’industrie.

    Le Président de la République a aussi demandé au Premier Ministre de finaliser, après étude de la neutralité de leurs impacts budgétaires et financiers, les textes réglementaires et accords d’établissement concernant des entités publiques et/ou des personnels du secteur public.
    Au demeurant, le Chef de l’Etat a invité le Ministre du Travail, du Dialogue social et des Relations avec les Institutions, à poursuivre la modernisation de l’Administration du travail, dont le rôle central dans la protection des travailleurs, doit être renforcé.

    Le Président de la République a notamment demandé au Ministre de la Communication de veiller au renforcement du dialogue social dans le secteur public de la presse et d’accentuer les efforts de transformation du secteur avec l’application intégrale du Code la presse.

    Enfin, le Chef de l’Etat a rappelé au Conseil, l’audience prochaine qu’il accordera aux organisations patronales du Sénégal dans le cadre du dialogue économique avec le secteur privé national.

    Abordant la réception et de la décoration au Palais de la République, à la dignité de Grand-Croix de l’Ordre national du Lion, des neuf (9) tirailleurs, ressortissants du Sénégal, définitivement rentrés au pays, avec l’accompagnement de la République française, le Chef de l’Etat a félicité, au nom de la Nation, nos braves compatriotes de retour, qui, durant toute leur carrière, ont servi avec courage, sous les drapeaux, en ayant en bandoulière la défense de la liberté et la préservation de nos valeurs de civilisation.

    A cet égard, le Chef de l’Etat a demandé au Ministre des Forces Armées de prendre toutes les mesures adéquates afin de favoriser les meilleures conditions d’installation et de suivi social au Sénégal pour ces dignes anciens combattants.

    En outre, le Président de la République a demandé au Ministre des Forces Armées de renforcer l’Office national des Anciens combattants, dont le siège doit disposer de toutes les commodités modernes en vue de perpétuer la mémoire de nos compatriotes- anciens combattants.

    Revenant sur l’inauguration, ce mardi 02 mai 2023, de la Zone d’activités des mécaniciens et professionnels de l’automobile (ZAMPA), le Chef de l’Etat a félicité le Ministre de l’Artisanat et de la Transformation du Secteur informel, Docteur Pape Amadou NDIAYE, l’AGETIP, l’entreprise GETRAN et l’ensemble des professionnels de la mécanique générale, pour la réalisation de cette infrastructure majeure, qui participe de son ambition de modernisation et de transformation de l’Artisanat national.

    Le Président de la République a ainsi demandé au Gouvernement d’engager, dans le consensus de toutes les parties prenantes, la relocalisation progressive des activités des mécaniciens et des professionnels de l’automobile au niveau de cette plateforme moderne, qui doit s’ériger en véritable centre national de développement des professions de l’Automobile.

    Dans cet élan, le Chef de l’Etat, a demandé au Premier Ministre de mobiliser l’ensemble des dispositifs d’encadrement, de formation (3FPT), de financement (DER/FJ, FONGIP, PROMISE) et de promotion de l’emploi (convention Etat/employeurs), afin d’accompagner la transformation du sous-secteur de la mécanique automobile, dans lequel les artisans doivent bénéficier d’un renforcement de capacités avec le recours aux nouvelles technologies.

    Le Président de la République a, enfin, demandé aux Ministres en charge de l’Urbanisme et des Collectivités territoriales, de diligenter l’élaboration d’une cartographie nationale des zones occupées par les mécaniciens et professionnels de l’automobile, afin de faciliter, dans toutes les capitales régionales, la relocalisation des activités liées à ce sous-secteur majeur, qui contribue à l’apprentissage, à la qualification professionnelle et à l’insertion des jeunes.

    S’agissant de l’accélération de la phase 2 du Train express régional, le Chef de l’Etat a rappelé au Gouvernement que le TER demeure l’un des projets emblématiques du Plan Sénégal Emergent (PSE), pour lequel il attache du prix à l’exploitation optimale à la satisfaction des usagers et
    populations des zones desservies.

    A cet égard, le Président de la République a demandé au Gouvernement de veiller en permanence sur la qualité du service offert aux clients, au regard du succès constaté dans la fréquentation du TER et à l’état d’avancement, dans les délais contractuels, des travaux, infrastructures (gares, ponts et voiries….) et installations des équipements de la phase 2, prévue sur 19 km entre Diamniadio et
    l’Aéroport international Blaise Diagne.

    Sur le climat social, la gestion et le suivi des affaires intérieures, le Chef de l’Etat est revenu sur les sujets suivants :
     la préparation des examens et concours 2023, en demandant au Gouvernement, en particulier aux Ministres en charge de l’éducation, de l’enseignement supérieur, de la formation professionnelle et des finances, de prendre, dès à présent, toutes les dispositions requises, pour l’organisation dans les meilleures conditions, des examens et concours sur l’étendue du territoire national ;
     l’évaluation des mesures de sécurité routière et du suivi du programme de modernisation du secteur des transports, en invitant le Premier Ministre à engager avec toutes les structures publiques et organisations de professionnels impliquées, l’évaluation de l’application des mesures de prévention des accidents et de renforcement de la sécurité routière. Le Président de la République a, en outre, demandé au Gouvernement de veiller au fonctionnement optimal du Conseil exécutif des Transports urbains durables (CETUD), au regard de l’extension de ses missions et du développement exceptionnel des transports urbains dans la région capitale avec l’exploitation combinée du TER, du BRT et d’autres systèmes publics et privés de transport.

    Dans sa communication, le Premier Ministre est revenu sur le suivi de la coordination de l’activité gouvernementale en évoquant :
     sa participation à la Conférence économique internationale sur l’amélioration du ciblage des
    politiques publiques à l’UCAD;
     le Conseil interministériel sur la campagne agricole ;
     la réunion interministérielle sur les aéroports régionaux.
    AU TITRE DES COMMUNICATIONS DES MINISTRES
     le Ministre des Affaires étrangères et des Sénégalais de l’Extérieur a fait une communication sur la situation internationale ;
     le Ministre des Infrastructures, des Transports terrestres et du Désenclavement a fait une communication sur le projet de « Système de gestion intelligente du Trafic à Dakar » ;
     le Ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche scientifique et de l’Innovation a fait une communication sur l’état de mise en œuvre des treize (13) décisions présidentielles issues de l’audience accordée à la communauté universitaire;
     le Ministre du Commerce, de la Consommation et des PME a fait une communication sur le « Système intégré de recensement et de suivi individualisé des commerces » (SIRSIC) et un point sur la campagne de commercialisation de l’oignon et de la pomme de terre.

    AU TITRE DES TEXTES LEGISLATIFS ET REGLEMENTAIRES

    Le Conseil a examiné et adopté :
     le projet de décret portant organisation du Ministère du Développement industriel et des Petites et Moyennes Industries.

    AU TITRE DES MESURES INDIVIDUELLES

    Le Président de la République a pris les décisions suivantes :
    – Monsieur Amadou Abdoul SY, Economiste, précédemment Directeur général de l’Agence de Régulation des Marchés, est nommé Président du Conseil d’Administration du Laboratoire National d’Analyses et de Contrôle (LANAC), en remplacement de Monsieur Kalilou DANFA.
    – Monsieur Samba SALL, Spécialiste en Management et en gestion des projets, est nommé Président du Conseil de Surveillance de l’Agence nationale de l’Etat civil (ANEC).
    – Monsieur Khadim DIOP, Consultant, est nommé Président du Conseil d’Administration du Conseil exécutif des Transports urbains durables (CETUD).
    – Monsieur Thierno Birahim AW, Docteur en Transport, est nommé Directeur général du Conseil exécutif des Transports urbains durables (CETUD).
    – Monsieur Ansoumana SANE, Juriste, précédemment Secrétaire général de LIMAK – AIBD -SUMMA (LAS), est nommé Directeur général de l’Agence de Régulation des Marchés (ARM), en remplacement de Monsieur Amadou Abdoul SY, appelé à d’autres fonctions.

    Fait à Dakar le 03 mai 2023
    Le Ministre du Commerce, de la Consommation
    et des Petites et moyennes Entreprises,
    Porte-parole du Gouvernement
    Abdou Karim FOFANA

  • SENEGAL-PRESIDENTIELLE / Listes électorales : près de 280 000 demandes enregistrées au Sénégal et près de 30 000 à l’étranger

    SENEGAL-PRESIDENTIELLE / Listes électorales : près de 280 000 demandes enregistrées au Sénégal et près de 30 000 à l’étranger

    Dakar, 3 mai (APS) – Le président de la commission électorale nationale autonome (CENA), Doudou Ndir, a révélé mardi que près de 280 000 citoyens vivant au Sénégal ont accompli les formalités d’inscription sur les listes électorales, tandis que près de 30 000 autres vivant à l’étranger en ont fait de même, depuis le début de la révision exceptionnelle des listes électorales.

    ‘’Selon les dernières statistiques que nous avons [journée du 30 avril], près de 280 000 Sénégalais ont demandé à figurer sur les listes électorales sur le plan national et à peu près une trentaine de mille sur les listes à l’étranger’’, a-t-il-déclaré à la fin d’une tournée d’inspection auprès des commissions de révision des listes électorales.

    ‘’La tendance qui se dessine nous conduira au-delà de 300 000 inscrits pour le fichier national et autour 30 000 pour le fichier à l’étranger’’, a précisé Doudou Ndir.

    Concernant une éventuelle prorogation de la date limite fixée au 2 mai 2023, le président de la CENA estime  »qu’il ne serait pas mauvais d’avoir un examen attentif et objectif de la question pour permettre à tous les Sénégalais qui le désirent de s’inscrire sur les listes électorales ».

    ‘’Par rapport à ce qu’on a vu dans les commissions, au nombre de citoyens qui attendent de pouvoir être électeurs, on ira vraiment au-delà de 18h. Il aurait été souhaitable que les autorités administratives examinent cette question avec responsabilité dans le sens de faire en sorte que les Sénégalais qui disposent du droit constitutionnel [puissent] s’inscrire, puissent accomplir ce droit sans entrave’’, a-t-il-dit.

     

     

    Le président de la CENA a salué ‘’l’esprit de coopération, de collaboration et de partenariat’’ qui règne au sein des commissions entre les autorités administratives, les populations et les  représentants des  partis politiques ». Il a magnifié aussi le comportement des citoyens qui viennent s’inscrire sur les listes électorales.

    ‘’Nous avons constaté, ici au stade Iba Mar Diop au même titre que les autres centres que nous avons visités, que les Sénégalais sont engagés à venir s’inscrire dans les commissions dans la discipline et dans le respect des autorités chargées de conduire ces opérations’’, s’est-il-réjoui. 

     

    ABD/ASG

  • SENEGAL-POLITIQUE / Ousmane Sonko rejette l’appel au dialogue de Macky Sall

    SENEGAL-POLITIQUE / Ousmane Sonko rejette l’appel au dialogue de Macky Sall

    Dakar, 1er mai (APS) – Le chef de l’opposition, Ousmane Sonko, a rejeté, lundi, à Dakar, l’appel au dialogue lancé par le président de la République, Macky Sall.

    ‘’On nous parle de dialogue. Mais celui qui a entrepris le dialogue a dit qu’on n’a pas besoin de dialoguer […] Il dit qu’il n’y a aucun problème au Sénégal, qu’il n’y a pas de prisonniers politiques, que les institutions fonctionnent bien […] Pourquoi dialoguer ?’’ a déclaré M. Sonko lors d’un point de presse.

    ‘’Si vous dites que vous voulez dialoguer avec moi, reconnaissez d’abord qu’il y a un problème. Là où il n’y a pas de problème, on n’a pas besoin de dialoguer’’, a-t-il argué.

    Ousmane Sonko soutient qu’il n’est pas possible de tenir un dialogue politique ‘’sans évoquer la question […] fondamentale : Macky Sall ne doit pas être candidat une troisième fois’’.

    Il a tenu à rappeler plusieurs dialogues politiques survenus entre 2016 et 2021, à l’initiative du président de la République.

    Selon lui, lors de ces précédentes concertations, l’opposition avait réclamé l’organisation des élections par des personnalités indépendantes, la suppression du parrainage des candidats, l’organisation du financement des partis politiques et une concertation sur le fichier électoral. Les partis d’opposition avaient également demandé la suppression d’articles du Code pénal très contraignants pour leurs militants.

    ‘’Que sont devenues les conclusions des précédents dialogues ?’’ 

    La majorité présidentielle avait manifesté un ‘’refus catégorique’’ de parvenir à des consensus sur ces questions, selon Ousmane Sonko.

    ‘’C’est un appel au dialogue pour […] isoler Ousmane Sonko et casser l’opposition en donnant un bonbon à sucer à chacun. Il ne peut pas nous isoler parce que nous avons tissé des liens avec le peuple sénégalais’’, a soutenu le leader de Pastef-Les patriotes et maire de Ziguinchor (sud).

    ‘’Le dialogue, tel qu’il est conçu pour le moment’’, n’est rien d’autre qu’un moyen de ‘’valider une troisième candidature anticonstitutionnelle’’ de Macky Sall, a-t-il fait valoir, demandant à l’actuel chef de l’Etat de se retirer de la vie publique à la fin de son mandat en cours. ‘’J’ose espérer qu’il (Macky Sall) aura l’intelligence de le faire parce qu’il ne peut pas gagner ce combat. De toute façon, il va le perdre.’’

    M. Sonko s’est demandé ce que ‘’que sont devenues les conclusions des précédents dialogues’’ politiques auxquels Macky Sall a convié l’opposition.

    ‘’Il y a eu le dialogue de 2016 […] Cette concertation devait porter sur des questions d’intérêt national, qui concernaient les acteurs politiques et la société civile’’, a-t-il rappelé.

    Elle a eu lieu ‘’deux mois seulement après une vive polémique consécutive à la tenue du référendum constitutionnel du 20 mars 2016’’, dont ‘’l’un des principaux points […] était de réduire le mandat présidentiel de sept à cinq ans’’, a jouté le leader de Pastef-Les patriotes.

    ‘’Il n’existe pas de détenus politiques au Sénégal’’

    ‘’Et 62 % des Sénégalais avaient voté oui pour la réduction du mandat présidentiel. Macky Sall se retourne pour remettre le dossier au Conseil constitutionnel et revient dire : ‘Le Conseil constitutionnel a dit que je ne dois pas réduire la durée de mon mandat’. Il n’y avait pas de raison d’aller voir le Conseil constitutionnel dès lors que le peuple a été consulté’’, a argué Ousmane Sonko.

    Se basant sur une interprétation de la Constitution qu’il prête aux membres du Conseil constitutionnel, Macky Sall a déclaré en mars dernier que la loi fondamentale l’autorise à être candidat à l’élection présidentielle de 2024, malgré deux mandats exercés.

    Un autre dialogue politique s’est déroulé de mai 2019 à mai 2021, à l’initiative de Macky Sall, a rappelé M. Sonko.

    Selon lui, l’opposition avait réclamé la suppression du parrainage des candidatures à l’élection présidentielle, l’instauration du bulletin unique et l’apaisement des relations entre les deux parties, a-t-il poursuivi. ‘’C’est de cela qu’on est encore en train de parler.’’

    ‘’Il n’existe pas de détenus politiques au Sénégal’’, a déclaré Macky Sall dans une interview donnée à la radio privée RFM, le 22 avril, après avoir invité l’opposition à un nouveau dialogue politique.

    Des militants de l’opposition ont été arrêtés lors de manifestations survenues en marge du procès en diffamation du leader de l’opposition contre le ministre Mame Mbaye Niang, un militant de premier plan du parti politique du chef de l’Etat.

    ‘’On viole la loi, on brûle et on pille. Tout individu qui fait cela est arrêté […] Ça n’a rien à voir avec les droits de l’homme. Personne n’est détenu au Sénégal pour ses opinions politiques’’, a déclaré Macky Sall à la RFM.

    Ousmane Sonko affirme que plus de 300 militants de son parti sont actuellement en détention.

    ESF/ASG

  • SENEGAL-POLITIQUE / Présidentielle 2024 : le PIT invite ses alliés à travailler sur une candidature unique de BBY

    SENEGAL-POLITIQUE / Présidentielle 2024 : le PIT invite ses alliés à travailler sur une candidature unique de BBY

    Dakar, 1er mai (APS) -Le Parti pour l’indépendance et du travail (PIT, mouvance présidentielle) a invité dimanche, à  Dakar, ses alliés de la coalition  Bennoo Bokk Yaakaar (BBY) à travailler sur une candidature unique basée sur un ‘’programme viable, bien négocié et bien défini’’ en perspective de l’élection présidentielle du 25 février 2024.

    ‘’Fidèle à sa stratégie de mobiliser un large rassemblement des forces républicaines, démocratiques et laïques, le PIT réaffirme son ancrage dans la coalition BBY. Notre parti invite à une concertation large et inclusive pour la désignation d’un candidat unique de BBY sur la base d’un programme bien défini et bien négocié’’, a déclaré dimanche son porte-parole Abdourahmane Ndiaye.

    M. Ndiaye procédait à la présentation du rapport de résolution du PIT sur le contexte politique national et international en marge de la restitution des travaux du congrès de cette formation de la gauche sénégalaise.

    Ledit rapport de résolution a été largement adopté par le congrès du parti.

    A l’issu de ce congrès Samba Sy a été reconduit comme secrétaire général du PIT.

    Interpellé sur une éventuelle candidature du président de la République Macky Sall, le porte-parole du PIT considère que ‘’cette question n’est pas à l’ordre du jour dans la mesure où le principal concerné n’a pas pris de décision sur le sujet’’.

    Il a ensuite abordé l’évolution de cette formation au sein de la coalition présidentielle où le PIT occupe depuis 2012 le portefeuille du ministère du Travail.

    ‘’le PIT a magnifié les acquis pour les travailleurs ainsi que les nombreux résultats réalisés par ce département ministériel’’, a fait valoir Abdourahmane Ndiaye.

    Evoquant le climat politique au niveau national, le Parti de l’indépendance et du Travail a invité les pouvoirs publics à ‘’garantir les libertés individuelles et collectives, notamment le droit de manifester’’

    La formation de gauche n’a pas aussi manqué d’appeler les autres forces vives de la Nation, ‘’notamment l’opposition au respect de l’autorité, des institutions, aux lois et règlements du pays’’.

    ABD/MTN