Catégorie : Politique

  • SENEGAL-POLITIQUE-JUSTICE-SANTE / Fonds contre le Covid-19 : le groupe YAW veut mettre en place une haute cour de justice

    SENEGAL-POLITIQUE-JUSTICE-SANTE / Fonds contre le Covid-19 : le groupe YAW veut mettre en place une haute cour de justice

    Dakar, 29 avr (APS) – Le groupe parlementaire Yewwi Askan Wi (YAW) a promis, vendredi, à Dakar, de s’atteler, dès la prochaine session de l’Assemblée nationale, à la création d’une haute cour de justice chargée de juger les fonctionnaires présumés avoir détourné des fonds destinés à l’éradication de pandémie de Covid-19 en 2020.

    Les députés de YAW ont promis de mener cette initiative même si d’autres de cette nature n’ont abouti à rien, selon eux, à cause de leurs collègues de Benno Bokk Yaakaar.

    ‘’Le groupe parlementaire Yewwi Askan Wi avait demandé, à la suite du rapport de la Cour des comptes sur [les fonds destinés à la lutte contre] la pandémie de Covid-19, que l’Assemblée nationale se mette aux normes. Autrement dit, qu’elle mette en place une haute cour de justice’’, a rappelé Ababacar Mbaye lors d’une conférence de presse.

    ‘’Le bureau de l’Assemblée nationale a validé cette demande et notre groupe parlementaire va procéder, dès la prochaine session, à la mise en place d’une haute cour de justice’’, a-t-il promis lors d’une conférence de presse.

    Des enquêtes sont en cours pour élucider les soupçons de détournement de fonds publics destinés à éradiquer la pandémie de Covid-19 en 2020, a déclaré le chef du parquet de Dakar, Ibrahima Bakhoum, lors d’une conférence de presse en mars dernier.

    Des partenaires financiers de l’Etat du Sénégal, dont des pays européens, ont également réclamé aux pouvoirs publics sénégalais de poursuivre en justice les auteurs présumés du détournement de ces fonds.

    Selon Ababacar Mbaye, les députés de YAW ont fait plusieurs propositions de loi, qui n’ont abouti à rien.

    ‘’Il y a eu une demande de commission d’enquête déposée par l’honorable député Cheikh Abdou Mbacké, qui portait sur les 200 milliards de francs CFA issus de l’exécution des missions de la CREI (Cour de répression de l’enrichissement illicite) […] Il est important qu’on sache aujourd’hui si ce montant a été recouvré et où il est’’, a déclaré M. Mbaye.

    Il rappelle que son collègue Mamadou Lamine Diallo a aussi déposé une demande de commission d’enquête parlementaire sur la pêche en se basant sur un livre du journaliste Cheikh Yérim Seck.

    Ce dernier ‘’a fait état d’un scandale, d’une démarche de contournement des licences de pêche. Ceux qui ont lu le livre notent que les bateaux n’ont plus besoin de licences de pêche [pour] piller nos eaux […] Ils ont accès à des espèces interdites par les licences de pêche’’, a soutenu Ababacar Mbaye.

    ‘’Malheureusement, s’est-il désolé, l’Assemblée nationale n’aura pas la possibilité de connaître la vérité sur ces licences de pêche et ces bateaux battant pavillon sénégalais, parce que la majorité mécanique de Benno Bokk Yaakaar considère, par vote, qu’on ne peut pas aller loin à ce sujet.’’

    Le député élu de YAW soutient que ‘’toutes les propositions de loi de l’opposition ont été rejetées’’, de même que ‘’toutes ses demandes de création de commissions d’enquête parlementaires’’.

    ‘’On peut considérer donc que c’est vraiment notre mission de contrôle de l’action gouvernementale qui est bloquée. L’Assemblée nationale devra se contenter de questions orales ou écrites’’ à cause d’un tel blocage, a-t-il poursuivi.

    ESF

  • SENEGAL-POLITIQUE / Le PDS répond favorablement à l’appel au dialogue de Macky Sall

    SENEGAL-POLITIQUE / Le PDS répond favorablement à l’appel au dialogue de Macky Sall

    Dakar, 28 avr (APS) – Le Parti démocratique sénégalais (PDS) a fait part, vendredi, de sa volonté de participer au dialogue politique souhaité par le président de la République, Macky Sall.

    ‘’Le PDS considère que les bases d’un dialogue ‘sincère’ ont été jetées, puisque le chef de l’Etat en a lui-même décliné les termes préliminaires’’, écrit son porte-parole, Tafsir Thioye, dans une déclaration parvenue à l’APS.

    La formation politique d’Abdoulaye Wade ‘’note que c’est la première fois […] que le président de la République […] aborde le règlement de la situation arbitraire et injuste de Karim Wade’’.

    Tafsir Thioye, ancien député, fait allusion à la condamnation de Karim Wade, l’un des leaders du PDS, à une peine de prison qui l’a privé de la possibilité de faire acte de candidature à l’élection présidentielle de 2019.

    Wade fils, ancien ministre, avait été condamné en 2015 à six ans de prison pour des faits d’enrichissement illicite.

    Après trois ans d’emprisonnement, il avait bénéficié de la grâce du président de la République, Macky Sall, et avait été libéré. Il vit depuis 2016 au Qatar.

    Invité de l’émission ‘’Yoon Wi’’ de la radio privée RFM, samedi dernier, le chef de l’Etat a nommément cité Khalifa Sall, ancien maire de Dakar, et Karim Wade, comme de potentiels bénéficiaires, avec ‘’d’autres’’, du projet de loi d’amnistie élaboré par son gouvernement en 2022 pour leur restituer leurs droits de vote et être éligibles.

    Khalifa Sall a été condamné à cinq ans de prison pour des faits d’escroquerie portant sur les deniers publics. Comme Karim Wade, il a bénéficié de la grâce du président de la République.

    ‘’Le PDS [attend] de connaître les contours et les détails du dialogue avec les partis politiques, mais il approuve d’ores et déjà les principaux points de discussion évoqués par le président de la République, notamment le parrainage, l’amnistie [de faits concernant] monsieur Khalifa Sall et la révision du procès de Karim Wade’’, déclare son porte-parole.

    L’ex-parti au pouvoir souhaite qu’‘’un audit contradictoire du fichier électoral, sous la supervision des Etats-Unis, de l’Union européenne et de l’Union africaine’’, soit ajouté à ‘’l’ordre du jour’’ du dialogue souhaité par Macky Sall.

    Il estime que ‘’la prolongation des délais et la poursuite des opérations d’inscription sur les listes électorales’’ doit faire faire partie des sujets de discussion.

    Une personnalité consensuelle pour organiser l’élection présidentielle

    Le parti politique d’Abdoulaye Wade préconise ‘’la levée de tous les obstacles administratifs aux inscriptions sur les listes électorales, notamment celles concernant les primo-votants’’, c’est-à-dire les électeurs qui vont voter pour la première fois au prochain scrutin.

    Si le dialogue se tient et que lui soit donnée l’occasion d’y participer, le PDS va réclamer ‘’l’organisation de la prochaine élection présidentielle par une personnalité consensuelle’’.

    ‘’Le dialogue politique étant une vieille tradition sénégalaise’’, le parti d’opposition ‘’espère que celui-ci débouchera sur l’organisation en 2024 d’une élection présidentielle […] libre, ouverte, inclusive et transparente’’.

    ‘’Le PDS salue cet appel’’ à la concertation du président de la République et ‘’tient à rappeler que le dialogue politique fait partie intégrante de son ADN comme il l’a toujours démontré, tant dans l’opposition qu’au pouvoir’’.

    Macky Sall a lancé un appel au dialogue entre leaders politiques de la majorité présidentielle et de l’opposition, dans un climat très tendu, marqué par de nombreuses arrestations dans les rangs de l’opposition.

    Les personnes arrêtées l’ont été lors de manifestations survenues en marge du procès en diffamation entre le ministre Mame Mbaye Niang, militant de l’APR, le parti politique du chef de l’Etat, et l’opposant Ousmane Sonko, maire de Ziguinchor (sud).

    M. Sonko déclare que plus de 300 militants de son parti, Pastef-Les patriotes, sont en détention. Il ne cesse de réclamer leur libération. Parmi eux figure un militant de premier plan, Bassirou Diomaye Faye, le secrétaire général de Pastef-Les patriotes, également fonctionnaire de l’administration fiscale.

    ESF/ASG

  • Révision du fichier électoral : 4.774 nouveaux électeurs inscrits dans le département de Kolda

    Révision du fichier électoral : 4.774 nouveaux électeurs inscrits dans le département de Kolda

    Kolda, 28 avr (APS) – Les commissions administratives réparties dans les communes du département de Kolda (sud) ont enregistré 4.774 nouveaux électeurs et 1.017 demandes de modification d’adresse électorale, a appris l’APS du préfet Diadia Dia.

    La mise à jour du fichier électoral a démarré le 6 avril dans cette subdivision administrative, comme partout dans le pays, a-t-il rappelé.

    Cinq changements de statut et une radiation ont été dénombrés, selon M. Dia.

    Les données communiquées par le préfet ont été relevées mercredi 26 avril.

    « La révision du fichier électoral se poursuit correctement », a-t-il souligné, estimant qu’il y a maintenant moins de monde que lors des premiers jours de la mise à jour, qui se poursuivra jusqu’au 2 mai.

    MG/ESF/BK

     

     

  • Kaffrine : le fichier électoral enregistre 5.298 nouveaux électeurs

    Kaffrine : le fichier électoral enregistre 5.298 nouveaux électeurs

    Kaffrine, 26 avr (APS) – Les neuf commissions administratives chargées de la mise à jour du fichier électoral du département de Kaffrine (centre) ont enregistré 5.298 nouveaux électeurs et 1.146 demandes de modification d’adresse électorale, a appris l’APS de Modou Thiaw, un adjoint du préfet.

    La révision du fichier électoral a démarré dans cette subdivision administrative le 6 avril, comme partout dans le pays, a rappelé M. Thiaw, ajoutant qu’elle se poursuivra jusqu’au 2 mai.

    Quatre changements de statut et sept radiations ont été dénombrés par les commissions administratives du département.

    Toutes ces données ont été relevées mercredi 26 avril.

    « La révision du fichier électoral se déroule bien », a assuré Modou Thiaw, affirmant avoir constaté « un rush » de nouveaux électeurs et d’électeurs déjà inscrits mais souhaitant procéder à une modification de leur adresse électorale.

    CTS/ESF/BK

  • SENEGAL-PRESSE-REVUE / L’appel au dialogue et la campagne agricole au menu des quotidiens

    SENEGAL-PRESSE-REVUE / L’appel au dialogue et la campagne agricole au menu des quotidiens

    Dakar, 28 avr (APS) – L’appel au dialogue politique lancé par le chef de l’Etat et la campagne agricole 2023-2024 sont les principaux sujets au menu des quotidiens reçus vendredi à l’Agence de presse sénégalaise (APS).

    ‘’Les coordinations de Taxawu Sénégal de Pikine et Tamba donnent carte blanche à Khalifa Sall pour participer au dialogue politique annoncé par le président de la République (…)’’, indique le quotidien Bës Bi.

    Le chef de l’Etat a renouvelé son appel au dialogue avec les forces vives de la nation à l’occasion de la fête maquant la fin du ramadan, le mois du jeûne musulman.

    ‘’Douce pression sur Khalifa Sall’’, dit WalfQuotidien.

    ‘’Taxawu Sénégal ne s’est pas encore réuni et n’a pas donné une position sur l’appel au dialogue lancé par le président de la République. Mais des voix se lèvent déjà pour demander à Khalifa Sall de répondre favorablement’’, écrit Walf.

    Selon L’Observateur, le Parti démocratique sénégalais (PDS) est ‘’sur le chemin du dialogue’’ tandis que Khalifa Sall ‘’consulte sa base’’.

    ‘’La base pousse Khalifa à accepter la main tendue de Macky’’, selon Le Quotidien qui affiche à la Une : ‘’appel au dialogue, Sall à l’heure’’.

    ‘’Appel au dialogue du chef de l’Etat, Taxawu invite son +Khalife+ à répondre’’, titre L’As

    Le Témoin parle de ‘’dialogue de sourds…sur un dialogue’’, soulignant que ‘’la seule chose sûre, c’est que le président de la République a lancé un appel au dialogue aux forces vives de la Nation afin de dialoguer’’.

    ‘’Pour le reste, divergences totales à propos non seulement de l’opportunité de ce dialogue mais aussi de son format, de ses thèmes, de la personnalité chargée de le superviser ou de son timing’’, note le journal.

    EnQuête s’intéresse à la campagne agricole et affiche à la Une : ‘’les chantiers de l’autosuffisance’’.

    ‘’Le Conseil interministériel d’hier a défini les grands axes de la prochaine campagne agricole. Avec une enveloppe de 100 milliards de francs Cfa, l’Etat s’engage à fournir 200 000 tonnes d’engrais. Introduction de nouvelles cultures (blé, tournesol, et plants de palmier à huile)…’’, écrit le journal.

    Le Soleil met en exergue les ‘’19 mesures’’ prises lors de ce Conseil interministériel pour réussir’’ la campagne agricole 2023-2024.

    ‘’Le Premier ministre a présidé, hier à Dakar, un Conseil interministériel sur la campagne agricole 2023-2024. En portant le financement à 10 milliards de francs CFA, le gouvernement veut davantage contribuer à la promotion de l’extension des cultures et à l’amplification des productions agricoles. Et pour cela,  »19 mesures » ont été prises’’, rapporte la publication.

    OID/AB

  • SENEGAL-POLITIQUE / BBY loue les vertus du dialogue politique

    SENEGAL-POLITIQUE / BBY loue les vertus du dialogue politique

    Dakar, 27 avr (APS) – La coalition Benno Bokk Yaakaar (BBY) juge le dialogue politique souhaité par le président de la République nécessaire pour des ‘’élections pacifiques’’, notamment lors de la présidentielle de 2024.

    ‘’C’est notre devoir et notre responsabilité d’inviter tous les acteurs politiques […] à répondre à l’appel au dialogue lancé par le chef de l’Etat pour parvenir à des élections pacifiques, comme il est de coutume dans notre pays’’, affirme BBY dans une déclaration remise aux journalistes lors d’une conférence de presse de ses porte-parole.

    Ces derniers ont évoqué la nécessité pour ‘’toutes les forces vives’’ du pays de ‘’renforcer la paix, la stabilité sociale, la sécurité et le progrès au grand bénéficie du Sénégal’’.

    ‘’La coalition Benno Bokk Yaakaar se réjouit, à l’instar d’une grande majorité de nos compatriotes, de l’appel au dialogue lancé par le président de la République’’, affirment les porte-parole de la coalition dirigée par Macky Sall.

    Fatoumata Niang Ba, Pape Mahawa Diouf, Seydou Guèye, Moussa Sarr et d’autres responsables de BBY ont pris part à la rencontre.

    Ils arguent que ‘’le dialogue est l’un des acquis les plus importants de notre modèle démocratique’’.

    ‘’Le dialogue est une tradition bien de chez nous, comme la tolérance, le respect des institutions et de l’Etat de droit constituent les socles […] de notre vivre ensemble’’, soulignent les porte-parole de BBY.

    Selon eux, le dialogue a permis d’arriver à des ‘’consensus forts’’ et à des élections municipales, départementales et législatives qui se sont déroulées ‘’en toute transparence’’ en 2022.

    Macky Sall a lancé un appel au dialogue entre leaders politiques de la majorité présidentielle et de l’opposition, dans un climat très tendu, marqué par de nombreuses arrestations dans les rangs de l’opposition.

    Les personnes arrêtées l’ont été lors de manifestations survenues en marge du procès en diffamation entre le ministre Mame Mbaye Niang, militant de l’APR, le parti politique du chef de l’Etat, et l’opposant Ousmane Sonko, maire de Ziguinchor (sud).

    M. Sonko déclare que plus de 300 militants de son parti, Pastef-Les patriotes, sont en détention. Il ne cesse de réclamer leur libération. Parmi eux figure un militant de premier plan, Bassirou Diomaye Faye, le secrétaire général de Pastef-Les patriotes, également fonctionnaire de l’administration fiscale.

    PAS/ESF

  • SENEGAL-PRESSE-REVUE / La présumée tentative d’assassinat sur le leader de Pastef à la Une

    SENEGAL-PRESSE-REVUE / La présumée tentative d’assassinat sur le leader de Pastef à la Une

    Dakar, 27 avr (APS) – La déclaration de l’opposant Ousmane Sonko relative à la tentative d’assassinat dont il dit avoir été victime le 16 mars 2023 est un des sujets au menu des quotidiens reçus jeudi à l’Agence de presse sénégalaise (APS).

    Selon le quotidien EnQuête le leader de Pastef ‘’maintient’’ les accusations de tentative d’assassinat sur sa personne.

    ‘’Suite et pas fin de l’affaire de la tentative d’assassinat dont serait victime Ousmane Sonko le 16 mars 2023. Le leader de Pastef/Les patriotes a confirmé ses accusations hier. Dans un message sur les réseaux sociaux, le maire de Ziguinchor a fait savoir qu’il dispose désormais des résultats d’analyses +demandées auprès de laboratoires à l’étranger+. Ceci, pour assurer que +les résultats confirment bien la tentative d’assassinat sur ma personne, perpétrée par des éléments des forces de défense et de sécurité+’’, écrit le journal.

    Il ajoute : ‘’Ousmane Sonko n’a pas divulgué plus de détails. Il a plutôt donné rendez-vous, très bientôt, dans le cadre d’une conférence de presse portant sur ce point et sur bien d’autres’’

    Ousmane Sonko ‘’annonce ses preuves pour +tentative d’assassinat+’’, dit le quotidien Bës B, qui rappelle que ‘’le 16 mars dernier, depuis la clinique Suma Assistance, où il recevait des soins, le leader de Pastef avait affirmé s’être senti mal à cause du gaz lacrymogène envoyé par les forces de l’ordre lors de son transfert forcé vers le tribunal de Dakar pour son procès en diffamation avec Mame Mbaye Niang. Ousmane Sonko et son entourage avaient agité la thèse d’une +tentative d’assassinat+. Dans son live, il avait indiqué que les forces de l’ordre lui avaient aspergé un liquide à bout portant’’.

    ‘’Ousmane Sonko dit avoir bel et bien échappé à une tentative d’assassinat. Il l’a fait savoir, hier, dans une publication sur sa page facebook. Et comme +preuve+, le leader des Patriotes a brandi les résultats des examens effectués sur ses habits, au lendemain des événements du 16 mars’’, note Source A.

    Selon Libération, ‘’Sonko persiste et signe’’.

    Vox Populi écrit que ‘’Sonko annonce la disponibilité  des résultats d’analyse qui +confirment bien la tentative d’assassinat sur (sa) personne, perpétrée par des éléments des Forces de défense et de sécurité (FDS).

    ‘’Sonko dénonce une +tentative d’assassinat+’’, affiche à la Une Le Témoin, qui écrit : ‘’La polémique sur le liquide qui aurait été versé sur le leader de Pastef le 16 mars dernier connait un rebondissement. En effet commentant les résultats des analyses faites sur ses habits, Ousmane Sonko a soutenu hier qu’il s’agissait bel et bien d’une tentative d’assassinat sur sa personne’’.

    Le quotidien EnQuête s’intéresse au Conseil économique, social et environnemental et parle d’une ‘’institution chahutée’’. ‘’Avec un budget qui tourne annuellement autour de 7 milliards F CFA, le Conseil économique, social et environnemental (Cese), pour beaucoup de Sénégalais, est juste une institution de plus qui ne sert qu’à caser une certaine clientèle politique. Pourtant, de par sa riche composition, l’institution a tout pour être un excellent levier de développement’’, relève le journal.

    ‘’Des quatre institutions que compte la République, c’est sans doute la plus instable. Dans un intervalle de moins de cinq ans, le Conseil économique, social et environnemental (Cese) aura connu quatre présidents, soit en moyenne un peu plus d’un an pour chaque président’’, indique la publication.

    ‘’Si la première présidente, Aminata  Tall, a réussi la prouesse de passer, environ sept ans à la tête de l’institution, aucun de ses successeurs n’aura réussi à atteindre la barre des deux ans de longévité. Alors qu’Aminata Touré a été nommée en mai 2019 pour être limogée en novembre 2020, soit 18 mois. Pour sa part, Idrissa Seck a été nommé en novembre 2019 pour être limogé après seulement 17 mois’’, note EnQuête.

    Le Soleil revient sur le communiqué du Conseil des ministres et se fait échos des ‘’directives’’ du chef de l’Etat concernant le recensement général, l’entretien routier, la formation professionnelle, la fonction publique, etc.

    OID/AKS

     

  • SENEGAL-POLITIQUE / Macky Sall réaffirme « sa disponibilité et son engagement à consolider le dialogue et la concertation »

    SENEGAL-POLITIQUE / Macky Sall réaffirme « sa disponibilité et son engagement à consolider le dialogue et la concertation »

    Dakar, 26 avr (APS) – Le chef de l’Etat, Macky Sall, a réitéré mercredi ‘’sa disponibilité et son engagement à consolider le dialogue et la concertation avec toutes les forces vives de la Nation’’.

    ‘’Abordant la préservation de la stabilité sociale et la dynamique d’émergence du Sénégal, le Chef de l’Etat a réaffirmé sa disponibilité et son engagement à consolider le dialogue et la concertation avec toutes les forces vives de la Nation, selon des formats et thématiques indiqués, dans le respect de l’Etat de droit, des institutions de la République et des valeurs démocratiques’’, indique le communiqué du conseil des ministres.

    Dans son discours à la Nation à la veille de la célébration du 63e anniversaire de l’indépendance du Sénégal, le président Sall s’était dit ouvert  »au dialogue ». ‘’(…) je reste ouvert au dialogue et à la concertation avec toutes les forces vives de la nation, dans le respect de l’État de droit et des institutions de la République, pour un Sénégal uni, un Sénégal de paix, de stabilité et de cohésion nationale’’, avait-il déclaré.

    Il a renouvelé son appel au dialogue avec les forces vives de la nation à l’occasion de la fête maquant la fin du ramadan, le mois du jeûne musulman.

    ASG

  • SENEGAL-GOUVERNEMENT / Communiqué du Conseil des Ministres du 26 avril 2023

    SENEGAL-GOUVERNEMENT / Communiqué du Conseil des Ministres du 26 avril 2023

    Dakar, 26 avr (APS) – Le Conseil des ministres s’est tenu ce mercredi 26 avril 2023 au Palais de la République, sous la présidence du Chef de l’Etat, son Excellence, Monsieur Macky SALL.

    A l’entame de sa communication, le Président de la République a adressé ses chaleureuses félicitations et présenter ses meilleurs voeux à la Oumah Islamique, à l’occasion de la célébration de l’Aïd El Fitr (KORITE), marquant la fin du mois béni de Ramadan, avant de formuler des prières avec l’ensemble de la Nation, pour un Sénégal de Paix, de Prospérité et de solidarité.

    Abordant la préservation de la stabilité sociale et la dynamique d’émergence du Sénégal, le Chef de l’Etat a réaffirmé sa disponibilité et son engagement à consolider le dialogue et la concertation avec toutes les forces vives de la Nation, selon des formats et thématiques indiqués, dans le respect de l’Etat de droit, des institutions de la République et des valeurs démocratiques.

    Le Président de la République a par ailleurs, félicité Monsieur Abdoulaye Daouda DIALLO, précédemment Ministre d’Etat, Directeur de Cabinet du Président de la République, pour sa nomination en qualité de Président du Conseil Economique, Social et Environnemental.

    Revenant sur le 5e recensement général de la population et de l’habitat (RGPH5) prévu du 15 mai au 15 juin 2023 et qui est une activité majeure du calendrier républicain, le Chef de l’Etat a rappelé le rôle de cet instrument pour la connaissance des caractéristiques de notre démographie et de notre habitat en vue d’un aménagement du territoire préventif, d’une planification optimale des politiques publiques, d’un meilleur ciblage des interventions, mais aussi, de l’actualisation des statistiques nationales et des agrégats macroéconomiques du pays.

    Dès lors, le Président de la République a demandé au Premier Ministre et au Ministre de l’Economie, du Plan et de la Coopération de veiller au succès du RGPH 5 à travers un pilotage permanent du bon déroulement de cette vaste opération, qui va se déployer sur l’étendue du territoire national, sous la coordination technique de l’ANSD avec les 32.500 enquêteurs et superviseurs sélectionnés.

    A cet effet, le Président de la République a invité le Premier Ministre à mobiliser les services de l’Etat et les moyens adéquats, en veillant, par une communication soutenue et une sensibilisation à la base, à la forte implication des populations.

    S’agissant de l’impératif d’une nouvelle doctrine d’entretien et de préservation du patrimoine routier, le Chef de l’Etat a évoqué les efforts financiers importants consentis depuis 2012 et visant la réalisation d’infrastructures routières et autoroutières de qualité, de même que l’aménagement de pistes de production, renforçant le désenclavement interne du pays par le développement des transports routiers durables.

    A cet effet, le Président de la République a demandé au Premier Ministre de veiller, avec les ministres concernés, à l’entretien régulier du réseau routier classé selon un programme prioritaire des travaux validé avec un financement budgétaire maitrisé et sécurisé.

    Le Chef de l’Etat a notamment rappelé, l’importance d’une bonne évaluation des mécanismes de recouvrement et d’utilisation de la Taxe d’usage de la Route (TUR), source essentielle de financement du Programme national d’entretien routier.

    Le Président de la République a également demandé au Gouvernement d’optimiser les interventions des structures de l’Etat en matière d’entretien routier courant, afin de préserver durablement notre patrimoine national d’infrastructures routières et de pistes de désenclavement.

    A cette fin, le Chef de l’Etat a invité le Premier Ministre à tenir, avec l’implication de toutes les parties prenantes, un Conseil interministériel sur l’entretien et la préservation du Patrimoine routier, autoroutier et de pistes de production.

    Abordant la modernisation de l’enseignement technique et de la formation professionnelle, le Président de la République a rappelé au Gouvernement l’importance de la promotion d’un capital humain de qualité et l’amélioration de l’employabilité des jeunes, qui passent principalement par le renforcement de l’enseignement technique, de la formation professionnelle et de l’apprentissage dans le système éducatif national.

    A ce titre, le Chef de l’Etat a exhorté le Premier Ministre et le Ministre en charge de la Formation
    professionnelle de prendre toutes les dispositions nécessaires pour :

     l’accélération de l’exécution des projets de réalisation des nouveaux centres de formation professionnelle départementaux ;
     l’engagement, selon un calendrier précis, pour la mise en œuvre d’un programme national prioritaire, de modernisation et d’équipement des lycées techniques et centres de formation professionnelle installés sur l’étendue du territoire national et particulièrement les salles de travaux dirigés;
     l’actualisation du cadre d’allocation et les modalités de paiement des bourses aux apprenants inscrits dans les établissements d’enseignement technique et de formation professionnelle.

    Enfin, le Président de la République a demandé au Premier Ministre d’organiser, avant la fin du mois de mai 2023, en présence de toutes les parties prenantes, un Conseil interministériel de revue des projets et réformes de l’Enseignement technique, de la Formation professionnelle et de l’Apprentissage, dont les conclusions feront l’objet d’une validation en Conseil des ministres.

    S’agissant du climat social, de la gestion et du suivi des affaires intérieures, le Chef de l’Etat est revenu sur les sujets suivants :
     les principes de fonctionnement des administrations et de la continuité du service public : En rappelant le rôle important de l’Administration qui est le bras séculier de l’Etat, d’où la nécessité, pour Elle, d’incarner la performance publique par la qualité des services délivrés aux usagers, l’engagement, le dévouement et la loyauté de ses agents. A cet effet, le Président de la République a rappelé au Gouvernement les améliorations significatives du cadre de travail et des rémunérations de l’ensemble des agents de l’Etat notées ces dernières années. Ainsi, le Chef de l’Etat a demandé, au Premier Ministre de prendre toutes les mesures nécessaires pour toujours assurer la continuité et la qualité du Service public dans l’ensemble des secteurs, en faisant respecter scrupuleusement, dans toutes les administrations, les règles de déontologie qui encadrent l’exercice de toute fonction publique. A cet effet, le Président de la République a rappelé au Premier Ministre, l’urgence de finaliser le nouveau Code de déontologie dans le secteur public, en veillant particulièrement sur les principes et exigences de discrétion professionnelle qui s’appliquent à certaines administrations spéciales notamment la Défense et la sécurité, la Justice, l’Administration territoriale, les Impôts et Domaines, la Gestion des données et des systèmes d’information.

     le suivi de la mise en œuvre cohérente et efficace des réformes relatives à la fonction publique locale : avec l’évaluation des actions du Centre national de la Fonction
    3 Communiqué du Conseil des Ministres du 26 avril 2023 Publique locale et de la Formation, par le Premier Ministre et les Ministres en charge des Collectivités territoriales et des Finances.

    Dans sa communication, le Premier Ministre est revenu sur le suivi de la coordination de l’activité
    gouvernementale en évoquant :
     le forum économique international de Rufisque ;
     la réunion interministérielle sur la Stratégie nationale portuaire ;
     la réunion interministérielle sur l’unification des systèmes d’information des structures publiques de soutien à l’entrepreneuriat ;
     la réunion de suivi des assises de l’entrepreneuriat féminin et de l’autonomisation des femmes.

    AU TITRE DES COMMUNICATIONS DES MINISTRES

     le Ministre des Affaires étrangères et des Sénégalais de l’Extérieur a fait une communication sur les situations politique et sécuritaire au Soudan ;
     le Ministre de l’Agriculture, de l’Equipement rural et de la Souveraineté alimentaire a fait une communication sur le suivi de la campagne de commercialisation de l’arachide 2022/2023 et les exportations de produits horticoles ;
     le Ministre des Transports aériens et du Développement des Infrastructures aéroportuaires a fait une communication sur les servitudes aéronautiques afférentes aux installations d’aide à la navigation aérienne ;
     le Ministre du Travail, du Dialogue social et des Relations avec les Institutions a fait une communication sur l’édition 2023 des préparatifs de la fête du travail ;
     le Ministre du Tourisme et des Loisirs a fait une communication sur les projets d’aménagement des zones et côtes touristiques et le crédit hôtelier et touristique.

    AU TITRE DES TEXTES LEGISLATIFS ET REGLEMENTAIRES

    Le Conseil a examiné et adopté :
     Au titre du Ministère des Affaires étrangères et des Sénégalais de l’Extérieur : le projet de Loi autorisant le Président de la République à ratifier la Convention de
    coopération juridique et judiciaire en matière civile et commerciale entre le Gouvernement de la République du Sénégal et le Gouvernement de l’État des Emirats Arabes Unis, signée à Abu Dhabi, le 14 octobre 2021 ;
     Au titre du Ministère des Collectivités territoriales, de l’Aménagement et du
    Développement des Territoires : le projet de décret portant création et fixant les règles d’organisation et de fonctionnement
    de l’Agence nationale de l’Etat civil (ANEC).

    AU TITRE DES MESURES INDIVIDUELLES

    Le Président de la République a pris les décisions suivantes :
     Monsieur Abdoulaye Diouf SARR, Economiste, est nommé Directeur général du Fonds Souverain d’Investissements stratégiques (FONSIS), en remplacement de Monsieur Pape Demba Diallo ;
     Monsieur Mamadou Babacar NDIAYE, Professeur titulaire des Universités, est nommé Recteur de l’Université Iba Der Thiam de Thiès ;

     Le Colonel de Gendarmerie Jean Bertrand BOCANDE, précédemment Directeur de l’Administration pénitentiaire, est nommé Directeur général de l’Administration pénitentiaire.

    Fait à Dakar le 26 Avril 2023
    Le Ministre du Commerce, de la Consommation
    et des petites et moyennes Entreprises
    porte-parole du Gouvernement
    Abdou Karim FOFANA

  • Assemblée nationale : la députée de Rewmi démissionne du groupe BBY

    Assemblée nationale : la députée de Rewmi démissionne du groupe BBY

    Dakar, 25 avr (APS) – La députée Mariétou Dieng a déclaré mardi avoir démissionné du groupe Benno Bokk Yaakaar (BBY), une conséquence de la rupture de l’alliance de son parti avec la majorité présidentielle.

    ‘’Mon leader politique vient de déclarer sa candidature à la prochaine élection présidentielle […] Avec comme conséquence immédiate, la sortie de Rewmi de la coalition BBY. Il est alors logique [pour] moi-même de me retirer du groupe parlementaire BBY’’, a-t-elle écrit.

    ‘’Je deviens ainsi une députée non inscrite’’, a annoncé Mme Dieng dans une lettre adressée au président du groupe BBY à l’Assemblée nationale.

    Elle a promis, ‘’en tant que fidèle militante, responsable à Keur Massar (ouest) et cinquième vice-présidente de Rewmi’’, de soutenir ‘’toutes les décisions’’ de ladite formation politique.

    ‘’Pour les travaux à l’Assemblée nationale, comme c’est le cas jusqu’à maintenant, mon action sera guidée par une seule boussole : l’intérêt […] du peuple sénégalais’’, a-t-elle ajouté dans sa lettre de démission, dont l’APS a obtenu une copie.

    Idrissa Seck a démissionné lundi de ses fonctions de président du Conseil économique, social et environnemental (CESE).

    Yankhoba Diatara et Aly Saleh Diop, qui occupent des postes à responsabilité dans son parti politique, ont démissionné du gouvernement.

    Le Premier ministre, Amadou Ba, dirige désormais les ministères des Sports et de l’Elevage, que géraient MM. Diatara et Diop.

    Le président de la République, Macky Sall, et Idrissa Seck ont déclaré samedi avoir mis fin à leur collaboration, après que le second a fait une déclaration de candidature à l’élection présidentielle du 25 février 2024.

    Des membres du CESE ont empêché la tenue d’une session de ladite institution, la semaine dernière.

    De cette manière, ils entendaient faire payer à M. Seck le fait d’avoir annoncé sa candidature sans tenir compte des avis des autres leaders de Benno Bokk Yaakaar.

    Ils lui reprochaient également d’avoir affirmé que Macky Sall n’a pas le droit d’être candidat en 2024.

    ESF/ASG