Catégorie : Politique

  • SÉNÉGAL-POLITIQUE-JUSTICE / Levée de l’immunité parlementaire de Farba Ngom: l’Assemblée nationale met sur pied une commission ad hoc

    SÉNÉGAL-POLITIQUE-JUSTICE / Levée de l’immunité parlementaire de Farba Ngom: l’Assemblée nationale met sur pied une commission ad hoc

    Dakar, 17 jan (APS) – L’Assemblée nationale a adopté, vendredi, le projet de résolution visant à constituer une commission ad hoc chargée d’examiner la demande de levée de l’immunité parlementaire du député Mouhamadou Ngom (opposition) dit Farba Ngom.

    La Commission ad hoc est composée de 11 membres désignés conformément aux dispositions de l’article 34 du Règlement intérieur, au prorata des groupes administrativement constitués :  neuf (09) membres pour le Groupe parlementaire ‘’Pastef  Les Patriotes’’ ; un (01) membre pour le Groupe parlementaire ‘’Takku Wallu’’ ; un (01) membre représentant les Non-inscrits, indique un document transmis à l’Assemblée nationale. 

    Elle fera un rapport qui sera présenté lors d’une autre plénière au cours de laquelle les députés voteront ou non la levée de l’immunité parlementaire du député Mouhamadou Ngom dit Farba Ngom.

    Le Garde des Sceaux, saisi par le Parquet financier, a écrit à l’Assemblée nationale pour demander la levée de l’immunité parlementaire de Farba Ngom, dans le cadre d’une vaste enquête sur des activités suspectes de blanchiment de capitaux dont la valeur est estimée provisoirement à plus de 125 milliards de Francs CFA.

    Dans un communiqué rendu public dimanche soir, le Parquet du Pool judiciaire financier déclare avoir ‘’été saisi récemment de plusieurs rapports de la Cellule nationale de traitement des informations financières (CENTIF) qui sont en cours de traitement’’.

     »Ainsi, l’analyse d’un des rapports a fait ressortir des faits impliquant plusieurs personnes. Les investigations menées révèlent des mécanismes sophistiqués de blanchiment de capitaux, par le truchement de sociétés écrans qui auraient été utilisées pour des transactions suspectes d’une valeur estimée provisoirement à plus de 125 milliards de Francs CFA’’, indique le document.

    La même source ajoute qu’en application de l’article 66 de la loi n° 2024-08 sur le blanchiment de capitaux, le financement du terrorisme et de la prolifération des armes de destruction massive, le Parquet financier envisage l’ouverture d’une information judiciaire ‘’sous les chefs d’inculpations d’association de malfaiteurs, blanchiment de capitaux, escroquerie portant sur les deniers publics, corruption, trafic d’influence, abus de biens sociaux’’.

    Voici les 11 membres de la Commission ad hoc :

    Groupe parlementaire ‘’Pastef les Patriotes’’ :

    Mohamed Ayib Salim Daffé 

    Abdoulaye Tall ;

    Mbène Faye

    Youngare Dione 

    Amy Dia 

    Ansoumana Sarr 

    Anta Dia 

    Alioune Ndao 

    Fatou Ba.

     Groupe parlementaire ‘’Takku Wallu’’ 

    Djimo Souaré

     »Non-inscrits »

    Cheikh Ahmed Tidiane Youm.

    AN/OID 

  • SENEGAL-FRANCE-SECURITE / Il n’y aura plus de base militaire française permanente au Sénégal à l’été 2025, selon une source militaire française

    SENEGAL-FRANCE-SECURITE / Il n’y aura plus de base militaire française permanente au Sénégal à l’été 2025, selon une source militaire française

    Dakar, 17 jan (APS)- La France compte fermer à l’été 2025 ses bases miliaires permanentes au Sénégal et dans les autres pays d’Afrique de l’ouest et du centre, a appris l’APS d’une source militaire française.

    ‘’Aujourd’hui on est dans une phase de dialogue pour la mise en œuvre du retrait des éléments français du Sénégal. Ce que je peux dire c’est qu’il n’y aura plus de base militaire française permanente au Sénégal à l’été 2025’’, a-t-elle déclaré à l’APS.

    ‘’Notre volonté c’est qu’il n’y ait plus un drapeau français sur une emprise militaire au Sénégal à cette date. Nous allons, en fonction des attentes des autorités, continuer à coopérer comme le font les autres pays », a-t-elle indiqué en insistant sur le fait qu’il n’était plus besoin pour la France de disposer d’une base militaire permanente sur le sol sénégalais.

    Elle a martelé que la présence militaire française était vue aujourd’hui comme une atteinte à la souveraineté.

    ‘’C’est tout à fait compréhensible et on le comprend tous d’ailleurs’’’, a-t-elle commenté en assurant que la présence de ces bases était devenue un problème pour les militaires français.

    ‘’On sait que cela va créer des problèmes, biaiser la compréhension et miner notre crédibilité et notre légitimité tout en nourrissant un sentiment contre la France’’, a fait valoir la source militaire française.

    Le président du Sénégal, Bassirou Diomaye Faye, a, le 31 décembre dernier, déclaré que le Sénégal allait travailler à l’avènement d’une nouvelle doctrine de coopération impliquant la fin dès 2025, de toutes les présences militaires étrangères sur le sol sénégalais.

    Cette annonce s’inscrit dans le sillage d’une précédente sortie dans la presse française lors de laquelle il avait, de fait, décrété la fermeture de la base militaire permanente de la France au Sénégal.

    La source militaire française a signalé que la France avait déjà depuis l’été 2023 entrepris de réarticuler son dispositif militaire qui devait passer par la fermeture de ses bases militaires permanentes en Afrique de l’ouest et du centre.

    Après avoir quitté le Mali au terme d’une dizaine d’années d’opérations de lutte contre le terrorisme, la France a été contrainte de se retirer du Burkina Faso, du Niger et dernièrement du Tchad.

    A l’aube du nouvel an, le président de la Côte d’Ivoire, Alassane Ouattara, a, à son tour, annoncé que la base militaire française dans son pays allait passer sous commandement ivoirien.

    AKS/OID

  • SENEGAL-FRANCE-SOCIETE / ‘’Sentiment antifrançais’’ : Bakary Sambe parle plutôt d’‘’incompréhensions persistantes’’

    SENEGAL-FRANCE-SOCIETE / ‘’Sentiment antifrançais’’ : Bakary Sambe parle plutôt d’‘’incompréhensions persistantes’’

    Dakar, 16 jan (APS) – Le rejet de la politique française en Afrique est davantage lié à des ‘’incompréhensions persistantes’’ entre la jeunesse africaine et un mode de partenariat et de coopération jugé éculé qu’à un ‘’sentiment antifrançais’’, estime le directeur régional de Timbuktu Institute, Bakary Sambe.

    Le rejet suscité par la politique française en Afrique, contrairement à ce qu’en disent certains analystes, ne résulte pas d’un ‘’sentiment antifrançais’’, a laissé entendre l’universitaire sénégalais.

    Il faut plutôt parler d’‘’incompréhensions persistantes entre cette jeunesse africaine de plus en plus éduquée et informée et un mode de partenariat et de coopération qui ne correspond plus aux exigences de l’époque actuelle’’, a-t-il déclaré.

    ‘’C’est pourquoi cette jeunesse appelle à revoir les partenariats et les formes de coopération afin d’instaurer un partenariat gagnant-gagnant, comme le prônent certaines autorités, mais aussi pour obtenir une meilleure prise en considération des relations entre le Nord et le Sud’’, a souligné M. Sambe.

    Il intervenait à la présentation d’une étude intitulée ‘’Sahel-Afrique de l’Ouest : les coopérations sécuritaires et de développement à l’épreuve des perceptions locales’’.

    Ce rapport élaboré par 48 enquêteurs couvre le Niger, le Sénégal et le Togo.

    Le directeur régional de Timbuktu Institute a insisté, par ailleurs, sur la nécessité pour les pays africains de réinventer leurs stratégies sécuritaires en renforçant la coopération régionale.

    Pour garantir une stabilité sécuritaire sur le continent, les pays africains se doivent d’adopter ‘’une stratégie adaptée, tout en consolidant la coopération régionale’’, affirme-t-il.

    ‘’Des controverses’’

    Concernant la volonté du Burkina Faso, du Mali et du Niger de sortir de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest, Bakary Sambe préconise la mise en place d’accords bilatéraux.

    Le Sénégal, propose-t-il, ‘’peut jouer un rôle très important en devenant un hub en matière de coopération sécuritaire, grâce à ses écoles de formation, ses programmes de renforcement de capacités et les milliers d’officiers africains formés dans le pays’’.

    Il a signalé, s’agissant de la perception des présences militaires étrangères, que les tendances les plus négatives sont relevées au Niger et au Togo.

    En revanche, au Sénégal et en Côte d’Ivoire, les jugements sont plus modérés, selon Bakary Sambe.

    ‘’Au Sénégal, la question des présences militaires étrangères n’est pas un sujet de débat public majeur, contrairement à des pays comme le Niger, où le sujet suscite des controverses’’, a ajouté M. Sambe, fondateur de l’Observatoire des radicalismes et conflits religieux en Afrique et enseignant-chercheur au Centre d’études des religions de l’université Gaston-Berger de Saint-Louis (nord).

    Ses recherches portent sur les réseaux transnationaux, l’islam dans les relations arabo-africaines, ainsi que la radicalisation et le militantisme islamique au Sahel.

    Expert des Nations unies, de l’Union européenne et de l’Union africaine, Bakary Sambe a participé à la création de la Cellule régionale de la lutte contre l’extrémisme du G5 au Sahel.

    BB/BK/ADL/ESF

  • SENEGAL-JUSTICE-SOCIAL / Bassirou Diomaye Faye souligne le rôle central de la justice

    SENEGAL-JUSTICE-SOCIAL / Bassirou Diomaye Faye souligne le rôle central de la justice

    Dakar, 16 jan (APS) – Le Chef de l’Etat, Bassirou Diomaye Diakhar Faye, a souligné, jeudi, le rôle central de la justice dans la préservation des principes fondamentaux de la République, réaffirmant son engagement à moderniser et humaniser le système judiciaire sénégalais.

    ‘’La justice est le régulateur des relations entre les pouvoirs et les institutions, le gardien des libertés individuelles et collectives, et le bouclier contre l’arbitraire’’, a-t-il déclaré.

    Bassirou Diomaye Faye, qui a appelé à une justice qui inspire confiance aux citoyens, présidait la rentrée des cours et tribunaux. Cette édition, la première depuis son élection à la présidence, le 24 mars dernier, a rassemblé magistrats, avocats, personnalité politique et représentants de la société civile.

    Axé sur le thème  »Droit de grève et préservation de l’ordre public », la cérémonie a permis d’engager des réflexions approfondies sur les tensions entre l’exercice de ce droit fondamental et les impératifs de maintien de la paix sociale, l’ordre public.

    Dans son discours, le président de la République a rappelé que l’une de ses premières décisions après son élection a été de convoquer des assises nationales de la justice sur  »la réforme et la modernisation de la justice ».

    Bassirou Diomaye Faye a rappelé que ces assises organisées de manière inclusive et participative ont permis d’établir un diagnostic approfondi des défis du système judiciaire et d’identifier des pistes de solutions.

     »Les recommandations issues de ces assises, actuellement en cours de rédaction par un comité spécialisé, visent à rendre le service public de la justice plus performant et plus proche du peuple au nom duquel elle est rendue », a déclaré le président de la République.

    Mettant l’accent sur l’ouverture et la modernisation du système judiciaire, Bassirou Diomaye Diakhar Faye a invité les acteurs du secteur à s’adapter aux exigences d’un contrat social renouvelé.  »Un système clôturé à lui-même ne permet pas de faire peuple. Gardons-nous de la tentation de l’entre-soi et du repli », a-t-il exhorté.

    S’adressant au Premier président de la Cour suprême, le chef de l’État a salué les contributions apportées lors de cette audience solennelle et assuré que les réformes issues des assises permettront de répondre aux problématiques les plus urgentes, renforçant ainsi l’État de droit.

    AN/OID/ASG/ADL

  • SENEGAL-SOCIAL / Vers des réformes pour encadrer le droit de grève dans les secteurs stratégiques

    SENEGAL-SOCIAL / Vers des réformes pour encadrer le droit de grève dans les secteurs stratégiques

    Dakar, 16 jan (APS) – Le président de la République, Bassirou Diomaye Diakhar Faye, a annoncé, jeudi, que les services compétents de l’Etat travaillaient à l’élaboration de réformes juridiques visant à encadrer l’exercice du droit de grève dans les secteurs stratégiques.

     »Les services techniques compétents travaillent actuellement à des réformes juridiques pour clarifier davantage les conditions d’exercice du droit de grève dans les secteurs stratégiques », a déclaré le chef de l’État.

    Il présidait la cérémonie de rentrée solennelle des cours et tribunaux, la première depuis son élection à la présidence de la République, le 24 mars dernier.

    La rencontre s’est déroulée en présence, entre autres, de magistrats, avocats, personnalités politiques et représentants de la société civile, sur le thème:  »Droit de grève et préservation de l’ordre public ».

    Ces réformes intégreront également des mécanismes alternatifs de règlement des conflits collectifs, tels que l’arbitrage et la médiation, a dit le chef de l’Etat, président du Conseil supérieur de la magistrature.

    Insistant sur l’équilibre à maintenir entre la défense des intérêts professionnels et la préservation de la paix sociale, Bassirou Diomaye Diakhar Faye a exhorté tous les acteurs à la responsabilité.

     »La défense des intérêts professionnels ne doit jamais se faire au détriment de la stabilité de notre nation », a-t-il martelé, tout en appelant la justice à jouer un rôle central dans cette démarche avec impartialité et rigueur.

    Le chef de l’Etat a également rappelé aux employeurs et à l’État leur devoir d’accorder une attention bienveillante aux revendications légitimes des travailleurs, soulignant que le respect mutuel et le dialogue sont essentiels pour construire un Sénégal équilibré.

     »Ensemble, construisons un Sénégal où les droits de chacun s’expriment dans le respect de l’intérêt général, un Sénégal de liberté, un Sénégal de justice, un Sénégal de prospérité », a conclu le président, réaffirmant son engagement en faveur de la stabilité et du progrès social.

    AN/OID/ASG

  • SENEGAL-JUSTICE-INSTITUTIONS / Bassirou Diomaye Faye préside, ce jeudi, la Rentrée solennelle des Cours et Tribunaux

    SENEGAL-JUSTICE-INSTITUTIONS / Bassirou Diomaye Faye préside, ce jeudi, la Rentrée solennelle des Cours et Tribunaux

    Dakar, 16 jan (APS) – Le chef de l’Etat, Bassirou Diomaye Faye, préside, ce jeudi, 16 janvier, la cérémonie solennelle de rentrée des Cours et Tribunaux, la première depuis son élection le 24 mars 2024.

     »La cérémonie solennelle de rentrée des Cours et Tribunaux, pour l’année judiciaire 2025, est prévue le jeudi 16 janvier 2025 (…) à la Cour suprême, sous la présidence effective de Monsieur le président de la République, président du Conseil supérieur de la Magistrature’’, indique un communiqué reçu à l’APS.

    L’évènement est axé sur le thème: ‘’Droit de grève et préservation de l’ordre public’’.

    OID

     

  • SENEGAL-DIPLOMATIE / Des changements opérés à la tête de plusieurs ambassades du Sénégal

    SENEGAL-DIPLOMATIE / Des changements opérés à la tête de plusieurs ambassades du Sénégal

    Dakar, 15 jan (APS) – Le Sénégal a opéré mercredi des changements à la tête de plusieurs de ses représentations diplomatiques, notamment en France, en Russie en Algérie et dans certains des pays de la sous-région ouest africaine.

    Ces changements ont été annoncés dans le communiqué du Conseil des ministres tenu au palais de la République en présence du chef de l’Etat, Bassirou Diomaye Faye.

    C’est ainsi que Baye Moctar Diop, conseiller des Affaires étrangères principal de classe exceptionnelle, jusque-là ambassadeur du Sénégal en Belgique a été nommé à la tête de l’ambassade du Sénégal en France en remplacement d’El Hadji Magatte Sèye.

    M. Sèye, conseiller des Affaires étrangères principal est nommé ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire du Sénégal auprès de Mohamed Ould Cheikh El Ghazouani, président de la République islamique de Mauritanie. Il remplace Birame Mbagnick Diagne.

    De son côté, Serigne Dièye, conseiller  des  Affaires  étrangères  principal,  précédemment  ambassadeur,  directeur  de  Cabinet  du  ministre  de l’Intégration africaine et des Affaires étrangères a été désigné ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire du Sénégal auprès de Marcelo Rebelo De Sousa, président de la République portugaise, en remplacement de Fatoumata Binetou Rassoul Correa.

    Mariame  Sy, conseillère  des  Affaires  étrangères  principale, précédemment ambassadeur du Sénégal en Espagne, est nommée ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire du Sénégal auprès de Adama Barrow, président de la République de Gambie, en remplacement de Bassirou Sène, admis à faire valoir ses droits à une pension de retraite ;

    Mbaba Coura Ndiaye, conseiller des Affaires étrangères principal, précédemment ambassadeur du Sénégal au Burkina Faso, est nommé ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire du Sénégal auprès de Abdelmadjid TEBBOUNE, président de la République Algérienne Démocratique et Populaire, en remplacement de Serigne Dièye.

    Amadou  Ndéné  Ndoye, conseiller  des  Affaires  étrangères  principal, jusque-là, ministre-conseiller à l’ambassade du Sénégal à New Dehli, est nommé ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire du Sénégal auprès de John Dramani Mahama, le président de la République du Ghana, en remplacement d’Aboubacar Sadikh Barry.

    Stéphan Sylvain Sambou, conseiller des Affaires étrangères principal, précédemment ambassadeur, Directeur Afrique et Union Africaine au ministère de l’Intégration africaine et des Affaires étrangères, est nommé ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire du Sénégal auprès de Vladimir Poutine, président de la Fédération de Russie, en remplacement du Général Jean-Baptiste Tine.

    Ousmane Diop, conseiller des Affaires étrangères principal, précédemment ambassadeur, Directeur Asie, Pacifique, Moyen-Orient au ministère de l’Intégration africaine et des Affaires étrangères, est nommé ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire du Sénégal auprès de Denis Sassou-Nguesso, président de la République du Congo, en remplacement de Abou LO.

    Djibril Fofana, chancelier des Affaires étrangères principal pour sa part hérite du poste de Consul général du Sénégal à Milan dirigé jusque-là par Mamadou lamine Diouf.

    AKS

  • SENEGAL-INSTITUTIONS / Le communiqué du Conseil des ministres du mercredi 15 janvier 2025

    SENEGAL-INSTITUTIONS / Le communiqué du Conseil des ministres du mercredi 15 janvier 2025

    Dakar, 15 jan (APS) – Le Chef de l’Etat, Son Excellence, Monsieur Bassirou Diomaye Diakhar FAYE a présidé, ce mercredi 15 janvier 2025, la réunion hebdomadaire du Conseil des Ministres, au Palais de la République.

    En introduction de sa communication, le Président de la République a mis l’accent sur l’urgence d’accélérer la modernisation des transports dans tous ses compartiments suite aux conclusions des Etats généraux du secteur. Il a demandé au Premier Ministre et au Ministre des Infrastructures et des Transports terrestres et aériens, de finaliser le Plan d’Action du Gouvernement pour la modernisation des transports terrestres, en tenant compte, dans l’agenda d’exécution, de toutes les contraintes juridiques, logistiques, administratives, fiscales et financières liées à l’atteinte des objectifs collectifs définis. Il a rappelé au Gouvernement, dans le cadre de l’exécution des mesures d’amélioration de la sécurité routière, la nécessité d’adopter un dispositif spécial de réglementation de la circulation des cyclomoteurs, conformément au code de la route et aux mesures prescrites pour le transport des personnes dans des zones et localités bien ciblées.

    Par ailleurs, le Chef de l’Etat a invité le Ministre des Infrastructures et des Transports terrestres et aériens à intensifier le processus de renouvellement des gros porteurs, des véhicules de transports urbains et interurbains de toutes les catégories. Il a demandé au Gouvernement d’intégrer le secteur des transports comme domaine prioritaire dans le déploiement des incitations devant promouvoir l’employabilité et l’emploi décent des jeunes. A ce sujet, le Gouvernement devra accentuer le développement des instruments de formation professionnelle  (des  chauffeurs,  des  mécaniciens,  etc.)  et une  meilleure sécurisation  « des emplois informels » du secteur à travers l’organisation des acteurs, leur financement adéquat, mais également la conclusion progressive de contrats de travail réguliers, assortis d’une couverture sociale systématique. Les dispositifs de la Convention nationale Etat-Employeur et de la Couverture sanitaire universelle doivent être mis à contribution dans ce sens.

    Revenant sur le Programme « Xeyu ndaw ñi », mis en œuvre depuis 2021 et qui connaît des manquements majeurs, le Président de la République a demandé au Premier Ministre d’engager avec les Ministres impliqués toutes les diligences nécessaires à l’évaluation et au recadrage avant fin mars 2025 dudit programme. Ce dernier doit évoluer vers un nouveau concept « Emploi des jeunes » plus efficient et fortement intégrateur de toutes les cibles. Cette revue pragmatique du Programme, devra permettre un recadrage rapide de ses composantes et de ses objectifs sectoriels en termes de création d’emplois et de promotion de l’entreprenariat à travers l’optimisation des financements alloués et les différentes activités génératrices de revenus.

    La mise en œuvre de la «Vision Sénégal 2050 » doit accorder une priorité spéciale au développement des infrastructures maritimes et portuaires. A ce sujet, le Chef de l’Etat a demandé au Premier Ministre et au Ministre en charge des Infrastructures maritimes et portuaires  de  finaliser,  avant  fin  mars  2025,  la  nouvelle  politique  maritime  et  portuaire  du Sénégal, en tenant compte de la vocation maritime de notre pays et des différents projets réceptionnés, en cours ou en perspective. A ce titre, il a souligné la nécessité, en termes de réformes d’actualiser et d’élargir le cadre de gouvernance des ports publics et privés du Sénégal mais également de renforcer l’Agence nationale des Affaires maritimes (ANAM), au regard des enjeux nouveaux liés à la navigation maritime. Par ailleurs, il a demandé au Ministre des Infrastructures portuaires et maritimes, d’accentuer la modernisation des ports et quais de pêche. Ces établissements doivent bénéficier d’un programme élargi de modernisation sur l’étendue du territoire national.

    Le Président de la République a indiqué, en outre, l’urgence de réviser le partenariat entre l’Etat et le Consortium sénégalais d’Activités maritimes (COSAMA), ainsi que la nécessité d’asseoir une souveraineté nationale intégrale sur la gestion et le développement des chantiers navals de Dakar, avec le repositionnement stratégique de la Société des Infrastructures de Réparation navale (SIRN), renforcée par la montée en puissance de la Marine nationale. Dans la même lancée, il a invité le Ministre des Pêches et des Infrastructures maritimes et portuaires à procéder avec le Ministre des Finances et du Budget et le Ministre de l’Industrie et du Commerce, à l’évaluation et à la réorientation des missions et activités du Conseil sénégalais des Chargeurs (COSEC).

    Evoquant le renforcement des relations entre l’Etat et les religions, le Chef de l’Etat a rappelé au Gouvernement le rôle central des foyers religieux dans la consolidation de l’unité nationale et la stabilité sociale du Sénégal. Il a réitéré sa volonté de hisser ces relations à un niveau institutionnel élevé avec la création prochaine, après consultation de toutes les parties prenantes, de la Délégation générale aux Affaires religieuses.

    Dans cet esprit, il a demandé au Premier Ministre d’engager davantage le Gouvernement à accélérer la modernisation des cités religieuses et le développement du tourisme religieux.

    Par ailleurs, le Président de la République a invité le Ministre de l’Intégration africaine et des Affaires étrangères à prendre toutes les mesures nécessaires, sous la supervision du Premier ministre, afin d’assurer une bonne organisation de l’édition 2025 du Pèlerinage aux Lieux saints de L’Islam ainsi qu’aux Lieux saints de la Chrétienté. Il a enfin demandé au Ministre de l’Intérieur et de la Sécurité publique de veiller à la bonne préparation du Magal « Kazu  Rajab »,  prévu  le  27  janvier  2025  et  de  la  145ème édition  de  l’Appel  de  Seydina Limamou LAYE, prévu les 30 et 31 janvier 2025.

    Dans sa communication le Premier Ministre a tout d’abord rendu compte du déroulement et des principales conclusions de sa visite en République islamique de Mauritanie du 12 au 14 janvier 2025. Il a souligné les avancées significatives de la coopération entre les deux pays, en particulier sur les dossiers relatifs au développement du projet gazier GTA et ceux des secteurs de la pêche et du transport terrestre.

    Le Premier Ministre s’est ensuite félicité des conclusions de l’atelier de mise en œuvre opérationnelle de l’Agenda national de Transformation « Vision Sénégal 2050 », en exhortant les membres du Gouvernement à veiller au strict respect du chronogramme arrêté, notamment la validation de la liste des programmes, projets et réformes prioritaires ainsi que les dispositifs de pilotage et de suivi-évaluation. Il a insisté sur la prise en charge structurée de la conduite du changement, de la formation continue ainsi que du renforcement et de la valorisation des Cellules d’Etudes et de Planification.

    Revenant sur la nécessité d’un suivi minutieux des crédits budgétaires affectés aux dépenses d’investissement dans l’attente de la maturation des programmes et projets prioritaires de la Feuille de route 2025 du plan quinquennal 2025-2029, le Premier Ministre a demandé au Ministre des Finances et du Budget, en rapport avec le Ministre de l’Economie, du Plan et de la Coopération et le Ministre, Secrétaire général du Gouvernement, de lui soumettre dans les plus brefs délais, la liste des programmes et projets à retenir au titre des dépenses à engager au cours du premier trimestre 2025, en vue de leur approbation par Monsieur le Président de la République.

    Enfin, le Premier Ministre a informé le Conseil, dans le cadre des mesures de réduction du train de vie de l’Etat, des nouvelles modalités qui encadreront désormais l’approbation des missions à l’étranger des agents de l’Etat.

    AU TITRE DES COMMUNICATIONS DES MINISTRES :

    • Le Ministre de la Communication, des Télécommunications et du Numérique a fait une communication sur la nouvelle stratégie numérique du Sénégal dénommée « le New Deal technologique » ;
    • Le Ministre de la Jeunesse, des Sports et de la Culture a fait le point sur les préparatifs des Jeux olympiques de la Jeunesse (JOJ Dakar 2026).

    AU TITRE DES MESURES INDIVIDUELLES,

    Le Président de la République a pris les décisions suivantes :

    Au titre du Ministère de l’Intégration Africaine et des Affaires étrangères

    • Monsieur Baye Moctar DIOP, Conseiller des Affaires étrangères Principal de Classe exceptionnelle, matricule de Solde 604 129/B, précédemment Ambassadeur du Sénégal en Belgique, est nommé Ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire du Sénégal auprès de Son Excellence Monsieur Emmanuel MACRON, Président de la République française, en remplacement de Monsieur El Hadji Magatte SEYE, appelé à d’autres fonctions ;
    • Monsieur El Hadji Magatte SEYE, Conseiller des Affaires étrangères Principal, matricule de Solde 515 893/G, précédemment Ambassadeur du Sénégal en France, est nommé Ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire du Sénégal auprès de Son Excellence Monsieur Mohamed Ould Cheikh El GHAZOUANI, Président de la République islamique de Mauritanie, en remplacement de Monsieur Birame Mbagnick DIAGNE, appelé à d’autres fonctions ;
    • Monsieur Serigne  DIEYE,  Conseiller  des  Affaires  étrangères  Principal,  matricule  de solde  518  082/R,  précédemment  Ambassadeur,  Directeur  de  Cabinet  du  Ministre  de l’Intégration africaine et des Affaires étrangères, est nommé Ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire du Sénégal auprès de Son Excellence Monsieur Marcelo Rebelo De SOUSA, Président de la République portugaise, en remplacement de Madame Fatoumata Binetou Rassoul CORREA, appelée à d’autres fonctions ;
    • Madame Mariame  SY,  Conseiller  des  Affaires  étrangères  Principal,  matricule  de solde 514 789/Z, précédemment Ambassadeur du Sénégal en Espagne, est nommée Ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire du Sénégal auprès de Son Excellence Monsieur Adama Barrow, Président de la République de Gambie, en remplacement de Monsieur Bassirou SENE, admis à faire valoir ses droits à une pension de retraite ;
    • Monsieur Mbaba Coura NDIAYE, Conseiller des Affaires étrangères Principal, matricule de solde 513 808/I, précédemment Ambassadeur du Sénégal au Burkina Faso, est nommé Ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire du Sénégal auprès de Son Excellence Monsieur Abdelmadjid TEBBOUNE, Président de la République Algérienne Démocratique et Populaire, en remplacement de Monsieur Serigne DIEYE, appelé à d’autres fonctions ;
    • Monsieur Amadou  Ndéné  NDOYE,  Conseiller  des  Affaires  étrangères  Principal, matricule de solde 606 903/ Z, précédemment Ministre-Conseiller à l’Ambassade du Sénégal à New Dehli, est nommé Ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire du Sénégal auprès de Son Excellence Monsieur John Dramani MAHAMA, Président de la République du Ghana, en remplacement de Monsieur Aboubacar Sadikh BARRY, appelé à d’autres fonctions ;
    • Monsieur Stéphan Sylvain SAMBOU, Conseiller des Affaires étrangères Principal, matricule de solde 611 465 / C, précédemment Ambassadeur, Directeur Afrique et Union Africaine au Ministère de l’Intégration africaine et des Affaires étrangères, est nommé Ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire du Sénégal auprès de Son Excellence Monsieur Vladimir POUTINE, Président de la Fédération de Russie, en remplacement du Général Jean-Baptiste TINE, appelé à d’autres fonctions ;
    • Monsieur Ousmane DIOP, Conseiller des Affaires étrangères Principal, matricule de solde 616 548/E, précédemment Ambassadeur, Directeur Asie, Pacifique, Moyen-Orient au Ministère de l’Intégration africaine et des Affaires étrangères, est nommé Ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire du Sénégal auprès de Son Excellence Monsieur Denis SASSOU-NGUESSO, Président de la République du Congo, en remplacement de Monsieur Abou LO.
    • Monsieur Djibril FOFANA, Chancelier des Affaires étrangères Principal, matricule de solde 519 138 / G, est nommé Consul général du Sénégal à Milan, en remplacement de Monsieur Mamadou Lamine DIOUF.

    AU TITRE DU MINISTERE DES FINANCES ET DU BUDGET

    • Monsieur Babacar MBAYE, Inspecteur principal des douanes de classe exceptionnelle, matricule de solde n° 604444/F, précédemment Directeur des Opérations douanières, est nommé Directeur général des douanes, en remplacement de Monsieur Mbaye NDIAYE appelé à d’autres fonctions ;
    • Monsieur Ousmane KANE, Inspecteur principal des douanes de classe exceptionnelle, matricule de solde n° 606888/D, précédemment Directeur régional du Nord, est nommé Directeur des Opérations douanières, en remplacement de Monsieur Babacar MBAYE appelé à d’autres fonctions ;
    • Monsieur Papa Thialaw FALL, Inspecteur principal des douanes de classe exceptionnelle, matricule de solde n° 604442/H, précédemment Directeur du Contrôle interne de la Douane, est nommé Directeur de la Réglementation et de la Coopération internationale, en remplacement de Monsieur Pape NDIAYE appelé à d’autres fonctions ;
    • Monsieur Soulé Ciré BOCOUM, Inspecteur principal des douanes, matricule de solde n° 611491/J précédemment Inspecteur des finances à l’IGF, est nommé Directeur du Contrôle interne de la Douanes, en remplacement de Monsieur Papa Thialaw FALL appelé à d’autres fonctions ;
    • Monsieur Amidou NDIAYE, Inspecteur principal des douanes de classe exceptionnelle, matricule de solde n° 606880/L, précédemment Directeur du Renseignement, de l’Analyse du Risque et de la Valeur, est nommé Directeur des Systèmes d’informations des douanes, en remplacement de Monsieur Abdourahmane WADE appelé à d’autres fonctions ;
    • Monsieur Ibrahima FAYE, Inspecteur principal des douanes de classe exceptionnelle, matricule de solde n° 606890/M, précédemment Directeur régional de Dakar-Port, est nommé Directeur du Renseignement, de l’Analyse du Risque et de la Valeur, en remplacement de Monsieur Amidou NDIAYE appelé à d’autres fonctions ;
    • Monsieur Ndiaga SOUMARE, Inspecteur principal des douanes de classe exceptionnelle, matricule de solde n° 608850/K, précédemment Chef du Bureau des Hydrocarbures à la Direction des Opérations douanières, est nommé Directeur des Enquêtes douanières, en remplacement de Monsieur Issa NIANG appelé à d’autres fonctions ;
    • Monsieur Malang DIEDHIOU Inspecteur principal des douanes de classe exceptionnelle, matricule de solde n° 608859/ B, précédemment Directeur régional du Sud, est nommé Directeur de la Facilitation et du Partenariat avec l’Entreprise, en remplacement de Monsieur Mouhamadine Oumar BA appelé à d’autres fonctions ;
    • Monsieur Cheikh DIOUF, Inspecteur principal des douanes, matricule de solde n° 624497/F, précédemment Chef du Bureau du Personnel et de la Gestion des Carrières à la Direction des Ressources humaines, est nommé Directeur régional du Sud, en remplacement de Monsieur Malang DIEDHIOU appelé à d’autres fonctions ;
    • Monsieur Bourama DIEME, Inspecteur principal des douanes, matricule de solde n° 616277/I, précédemment Directeur régional du Sud-Est, est nommé Directeur régional de l’Ouest, en remplacement de Monsieur Ahmadou THIOYE appelé à d’autres fonctions ;
    • Monsieur Issa NDIAYE, Inspecteur principal des douanes, matricule de solde n° 611433/B, précédemment Conseiller technique du Directeur général des Douanes, est nommé Directeur régional du Sud-Est, en remplacement de Monsieur Bourama DIEME appelé à d’autres fonctions ;
    • Monsieur Saliou DIOUF, Inspecteur principal des douanes de classe exceptionnelle, matricule de solde n° 608856/E, précédemment Directeur régional du Centre, est nommé Directeur régional des Unités maritimes, en remplacement de Monsieur Ousmane FAYE appelé à d’autres fonctions ;
    • Monsieur Ibrahima THIAM, Inspecteur principal des douanes, matricule de solde n° 611464/D, précédemment Chef du Bureau particulier, est nommé Directeur régional du Centre, en remplacement de Monsieur Saliou DIOUF appelé à d’autres fonctions ;
    • Madame Fary SENE, Inspecteur principal des douanes, matricule de solde n° 611452/E, précédemment Chef de la Section contrôle en entreprise à la Direction des Enquêtes douanières, est nommée Directeur de la Logistique et des Finances, en remplacement de Monsieur Abdou Khadre Dieylani NIANG appelé à d’autres fonctions ;
    • Monsieur Babacar  Mbagnick  FALL,  Inspecteur  principal  des  douanes  de  classe exceptionnelle, matricule de solde n° 606887/E, précédemment Chef du Bureau des douanes  de  Dakar-Port  Sud  à  la  Direction  des  Opérations  douanières,  est  nommé Directeur régional de Dakar-Port, en remplacement de Monsieur Ibrahima FAYE appelé à d’autres fonctions ;
    • Monsieur Mamadou DIAME, Inspecteur principal des douanes, matricule de solde n° 616196/M, précédemment Chef du Bureau Transit, Transbordement et Réexportation à la Direction des Opérations douanières, est nommé Directeur régional des Hydrocarbures, en remplacement de Monsieur Abdourahmane BA appelé à d’autres fonctions ;
    • Monsieur Ahmadou THIOYE, Inspecteur principal des douanes de classe exceptionnelle, matricule de solde n° 606906/C, précédemment Directeur régional de l’Ouest, est nommé Directeur régional du Nord, en remplacement de Monsieur Ousmane KANE appelé à d’autres fonctions.

    Le Ministre de la Formation Professionnelle et Technique, Porte-Parole du Gouvernement Amadou Moustapha Njekk SARRE

  • SENEGAL-INSTITUTIONS / Levée de l’immunité de Mouhamadou Ngom : les députés examinent vendredi un projet de constitution d’une commission ad hoc

    SENEGAL-INSTITUTIONS / Levée de l’immunité de Mouhamadou Ngom : les députés examinent vendredi un projet de constitution d’une commission ad hoc

    Dakar, 15 jan (APS) – Les députés se réunissent en plénière vendredi à partir de 11 heures pour examiner un projet de constitution d’une commission ad hoc chargée de statuer sur la demande de levée de l’immunité parlementaire de Mouhamadou Ngom, dit Farba, a-t-on appris de l’institution parlementaire.

    Les députés vont se pencher sur un projet de résolution pour la constitution de la commission ad hoc chargée de statuer sur la demande formulée par le Parquet financier.

    M. Ngom, un député de l’opposition, est cité dans une affaire aux relents de scandale portant sur un montant de 125 milliards de francs CFA.

    AKS/BK

  • SENEGAL-POLITIQUE / Avènement annoncé d’un observatoire de la gouvernance démocratique et politique

    SENEGAL-POLITIQUE / Avènement annoncé d’un observatoire de la gouvernance démocratique et politique

    Dakar 14 jan (APS) – Le Collectif des organisations de la société civile pour les élections (COSCE) a lancé mardi à Dakar le processus de validation du référentiel de l’Observatoire de la gouvernance démocratique et politique, a constaté l’APS.

    Le collectif d’organisations de la société civile a notamment organisé un atelier de pré validation du référentiel de cet observatoire, présenté comme un outil stratégique, essentiel au renforcement de la transparence, de l’inclusion et de la participation citoyenne.

    Il s’agit en même temps d’un organe pouvant assurer une veille proactive sur les indicateurs clés de gouvernance dans un contexte de défis sociopolitiques, estiment les membres du COSCE.

    A l’ouverture de la rencontre organisée dans un hôtel de Dakar, Moundiaye Cissé, le coordonnateur du collectif des organisations de la société civile a insisté sur l’importance pour le Sénégal de se doter de ses propres instruments de mesure de la bonne gouvernance.

    Des représentants de la Commission électorale nationale autonome (CENA), du Conseil national de régulation de l’audiovisuel (CNRA) et de l’ambassade de Grande Bretagne au Sénégal ont pris part à l’atelier.

    PD/AKS/OID