Catégorie : Politique

Tivaouane, 30 oct (APS) – Doudou Guéye  Ndiaye, tête de liste départementale de la  coalition  Sopi Sénégal a  assuré, mardi  lors d’une rencontre élargie aux responsables des quatre arrondissements du département,  que sa coalition aura, au moins, un groupe parlementaire, à l’issue des élections législatives du 17 novembre prochain.

“Nous allons gagner le département et (nous) aurons au moins, un groupe parlementaire“, a affirmé Doudou Guèye Ndiaye.

Selon lui, son camp, habitué à sillonner les 18 communes du département de Tivaouane, est en train de peaufiner sa stratégie, pour mieux aborder la campagne électorale dans tous les coins de cette circonscription.

“Tous les responsables que vous voyez ici ont déjà commencé le travail  chez eux, et ce n’est pas pour rien que le Pds a eu 25.000 voix lors des dernières élections  législatives“, a argumenté le candidat à la députation.

Pour Fatou Bassirou Sy, plus connue sous le nom de Kiné Sy, colistière de Doudou Guéye  Ndiaye, “ceux qui soutiennent que le Parti démocratique  sénégalais est mort, n’ont rien compris“.

“Nous sommes les enfants de (Abdoulaye) Wade, (il) nous a tout appris et nous allons sauver son honneur avec les élections anticipées“, a-t-elle soutenu.

Selon la candidate, le travail a démarré à Tivaouane, dés le premier jour“, notamment  à Ndoutt, Kogn Diaka, à Commercial, Fogny, Keur Mass, etc., où il y a une “mobilisation générale“.

A Tivaouane, l’inter-coalition Takku Wallu/Samm sa Kaddou et Jamm Ak Njarign a investi le député sortant du PUR Massata Samb et Madjiguéne  Mbaye.

Dans ce département aussi, le maire libéral de la commune de Koul Modou Fall soutient la liste du Pastef, comme  lors de la présidentielle du 24 mars 2024.

MKB/ADI/AKS

Thiès, 30 oct (APS) – La tête de liste de la coalition Jamm ak Njarign, Amadou Bâ, a annoncé, mardi lors d’un meeting à Ngoundiane, que les députés de sa coalition, défendront « les intérêts de toutes les populations », une fois à l’Assemblée nationale.

‘’Si nous sommes élus, nous allons défendre les intérêts de toutes les populations, diagnostiquer leurs difficultés, en parler, faire en sorte que des solutions soient trouvées à ces problèmes », a déclaré Amadou Bâ.

Le candidat à l’élection présidentielle du 24 mars dernier a évoqué le “ problème de route auquel est confrontée Ngoundiane, une localité qui regorge de plusieurs carrières et qui produit “beaucoup de ressources“.

‘’Quand nous serons à l’Assemblée nationale, nous travaillerons pour que les enfants issus des zones minières soient prioritaires dans les recrutements », a promis Amadou Bâ.

Le chef de file de la coalition Jamm ak Njarign a noté que c’était là “l’un des points-phares de (son) programme“, lors de la campagne pour l’élection présidentielle.

‘’Je n’ai pas dit qu’ils auront des contrats à durée déterminée, encore moins (me traverse-t-il l’idée de) pousser les entreprises à violer la loi mais, nous verrons ce qui est juste, en conformité avec la marche du monde, et (nous ferons) cela“, a affirmé l’ancien Premier ministre.

Le ‘’projet est bon, toutefois, les choses marchent lentement, au point qu’en six mois, les populations en ont assez », a lancé Amadou Bâ, non sans ajouter : ‘’c’est ce que nous voulons corriger à l’Assemblée nationale, et c’est pourquoi nous voulons une majorité, à l’Hémicycle ».

BT/ADI/SBS/AKS

Saly, 30 oct (APS) – Le ministre de l’Urbanisme, des Collectivités territoriales et de l’Aménagement des Territoires, Balla Moussa Fofana, a présidé, mardi à Saly (Ouest), l’ouverture d’un atelier destiné à mettre à niveau des élus et divers autres acteurs territoriaux sur les enjeux des pôles territoires, a constaté l’APS.

L’atelier vise, selon Balla Moussa Fofana, à s’assurer de la bonne compréhension des enjeux et du rôle central que le référentiel ‘’Vision Sénégal 2050’, accorde aux pôles notamment sur les questions des vocations, sur la typologie des modèles de gouvernance ainsi que sur les modalités de mise en œuvre.

Des élus et autres acteurs territoriaux autour des pôles territoires, ont pris part à cet atelier de deux jours organisé par le ministère de l’Urbanisme, des Collectivités territoriales et de l’Aménagement des territoires.

‘’Au-delà du plaidoyer pour la vulgarisation (de l’Agenda national de transformation systémique), il convient de s’assurer de son appropriation à toutes les échelles de la société sénégalaise en général, par les acteurs des administrations publique et privée, de la société civile, des universités et du secteur privé en particulier’’, a dit le ministre.

Selon Balla Moussa Fofana, ‘’l’atelier devrait permettre de disposer d’une feuille de route, par laquelle les modalités de création et de mise en place réussie des pôles territoires sont définies et partagées’’.

Les participants devront aussi, poursuit l’officiel, élaborer un « document de référence portant Stratégie de développement territorial pour chacun des huit pôles territoires’’.

‘’Le référentiel ‘Vison Sénégal 2050’, sortira le pays d’un modèle territorial déséquilibré et de la macrocéphalie de Dakar, vers un modèle cohérent et harmonieux de huit pôles territoires compétitifs’’, a assuré M. Fofana

L’officiel a rappelé également que  »l’option de l’Etat du Sénégal est de privilégier le territoire, en fondant son action publique sur des stratégies qui se tournent vers le local et vers le communautaire, avec l’objectif de promouvoir un développement endogène, à partir des huit pôles territoires ».

DOB/ADI/ASB

Kaffrine, 30 oct (APS) – Le président du conseil départemental de Kaffrine (centre), Abdoulaye Wilane, juge que toutes les questions revêtent cette année un caractère prioritaire dans tous les secteurs de développement dans cette circonscription départementale.

« Cette année, tout est prioritaire dans le département de Kaffrine et dans tous les secteurs aussi bien dans la santé, l’éducation, les sports, l’action sociale que dans la préservation du cadre de vie, la protection de l’environnement et la promotion de l’action pour le développement économique local », a-t-il notamment affirmé.

Abdoulaye Wilane s’exprimait au terme du débat d’orientation budgétaire de l’institution départementale au titre de l’exercice 2025.

La rencontre s’est tenue en présence des membres du conseil départemental et des représentants des services déconcentrés de l’Etat.

Le président du conseil départemental de Kaffrine note que « les demandes sont fortes et quelquefois têtues (…) », alors que « les collectivités territoriales ont des compétences qui leur ont été transférées, sans que les  moyens ne suivent ».

« Aujourd’hui, nous nous étions donné rendez-vous, conformément au code général des collectivités territoriales, en débat d’orientation. Et cette année, nous nous sommes divisés en trois groupes selon les secteurs concernés pour donner des orientations sur le budget de l’année prochaine », a-t-il détaillé.

Les débats ont permis de recenser des « doléances fortes » qui, d’après Abdoulaye Wilane, apparaissent comme étant des priorités à prendre en charge dans le cadre de l’action du conseil départemental.

« Nous espérons qu’à la suite de ce débat d’orientation budgétaire, les commissions techniques compétentes du conseil départemental se retrouveront pour structurer et formuler les propositions d’actions dans le cadre d’une matrice globale qui sera stabilisée en inter-commission », a-t-il soutenu.

Les conclusions de l’inter-commission seront soumises à la conférence de bureau et le travail de préparation du projet de budget devra intégrer ce qui pourrait l’être, a assuré le président du conseil départemental de Kaffrine.

CTS/ADE/SBS/ASG/BK