Catégorie : Politique

  • SENEGAL-JUSTICE / Bougane Gueye Dany en garde à vue à Bakel

    SENEGAL-JUSTICE / Bougane Gueye Dany en garde à vue à Bakel

    Bakel, 21 oct, (APS) – Le leader du Mouvement Geum sa Bopp (opposition), Bougane Gueye Dany, est en garde à vue depuis, samedi, à Bakel (est) pour refus d’obtempérer alors qu’il se rendait auprès des populations victimes de la crue du Fleuve Sénégal, a-t-on appris de sources sécuritaire et judiciaire.

     »Ce samedi 19 octobre 2024, vers 13 heures 40 minutes, la Brigade de gendarmerie territoriale de Bakel a procédé à l’interpellation de Monsieur Bougane Guèye Dany, pour refus d’obtempérer », indique la gendarmerie nationale dans un communiqué, signalant que M. Gueye, en provenance de Semmé, se rendait à Bakel.

    Une fois arrivé au poste de gendarmerie de Bondji, son cortège composé de 13 véhicules a été arrêté par les gendarmes qui lui ont notifié qu’il ‘’devait marquer un arrêt momentané, pour des raisons de sécurité, afin de laisser passer le convoi de (…) Monsieur le président de la République’’ et qu’il pourrait ensuite ‘’continuer sa route après le départ de l’autorité’’.

    Selon la même source, le leader de Geum Sa Bopp, membre de la coalition Samm Sa Kaddu pour les législatives du 17 novembre,  »a catégoriquement refusé de se conformer aux instructions des Gendarmes’’ et ‘’a décidé de passer le barrage en force, en invitant le reste du cortège à le suivre’’.

    Elle ajoute que le commandant de la compagnie de gendarmerie de Bakel ‘’a fait intervenir un peloton de l’Escadron de Surveillance et d’Intervention (ESI) en renfort, pour intercepter le convoi au niveau du pont de Tourime, un village situé à 12 km de Bondji, sur la route de Bakel.

    Selon le communiqué, ‘’le commandant d’unité a fait procéder à l’interpellation de Monsieur Bougane Guèye Dany, pour refus d’obtempérer’’. ‘’Il a été conduit aussitôt auprès de l’officier de Police judiciaire territorialement compétent, à la brigade de gendarmerie de Bakel’’, conclut le document.

    Son avocat Maître Elhadji Diouf a annoncé que Bougane Guèye Dany pourrait être déféré au procureur de Tambacounda.

    AND/ABD/OID

  • SENEGAL-COTEDIVOIRE-VISITE / Tidjane Thiam  »impressionné » par la stratégie de développement des autorités sénégalaises

    SENEGAL-COTEDIVOIRE-VISITE / Tidjane Thiam  »impressionné » par la stratégie de développement des autorités sénégalaises

    Dakar, 18 oct (APS) – Le président du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI), Tidjane Thiam, s’est dit ‘impressionné’’ par la stratégie de développement des nouvelles autorités sénégalaises, au sortir d’une audience que lui a accordée, vendredi, à Dakar, le Premier ministre sénégalais Ousmane Sonko.

    ‘’Je suis reparti impressionné par la stratégie des autorités et le vent nouveau qui souffle sur le Sénégal’’, a-t-il écrit sur sa page Instagram.

    Lors de cette rencontre, l’ancien président-directeur général de la banque Crédit Suisse  et du groupe d’assurances Prudential s’est entretenu avec le chef du gouvernement sénégalais sur des questions de développement et les défis économiques que les deux pays sont appelés à relever.

    ‘’J’ai eu l’honneur à Dakar d’être reçu par le Premier ministre Sonko pour un échange de vues sur le développement et les défis que nos économies doivent relever’’, a souligné celui qui s’est déclaré candidat à l’élection ivoirienne, prévue en 2025.

    Tidjane Thiam est également membre du Comité international olympique (CIO) et président du conseil d’administration de Rwanda Finance Limited (RFL), l’agence chargée de la promotion et du développement du Rwanda en tant que destination financière internationale.

    ABB/OID/ASG

  • SENEGAL-COLLECTIVITES-DEVELOPPEMENT / Kaolack : appel à une mutualisation des actions de développement dans les collectivités territoriales

    SENEGAL-COLLECTIVITES-DEVELOPPEMENT / Kaolack : appel à une mutualisation des actions de développement dans les collectivités territoriales

    Kaolack, 18 oct (APS) – Le directeur général de l’Agence de développement local (ADL), Diamé Signaté, a appelé, vendredi, à Kaolack (centre), à une mutualisation des actions de développement dans les collectivités territoriales dans l’optique de régler les  »besoins spécifiques » des populations.

    ‘’Aujourd’hui, tout le monde sait que les ressources dont disposent les collectivités territoriales, mairies et conseils départementaux, ne peuvent pas régler la totalité des besoins de leurs populations. D’où l’importance des structures comme l’ADL qui entretiennent avec ces exécutifs territoriaux des synergies dans une mutualisation des actions de développement’’, a-t-il souligné.

    Il s’exprimait lors d’un atelier d’appui aux initiatives locales de développement économique, à l’initiative de l’ADL, en présence des autorités administratives et territoriales ainsi que des représentantes d’organisations féminines de la région de Kaolack.

    Aussi, le Directeur de l’ADL a saisi cette occasion pour remettre, à des collectivités territoriales, cinq machines à coudre et cinq pressoirs d’huile.

    Cela se justifie, selon lui, par le fait que le ministre de l’Urbanisme, des Collectivités territoriales et de l’Aménagement des territoires a instruit l’ADL d’accompagner les collectivités territoriales notamment les maires du Sénégal dans leurs politiques de développement local et d’impulser des exemples de développement à tous les niveaux.

    Il estime que le développement local ne peut pas se faire sans les populations et les élus territoriaux, invitant les maires de la région de Kaolack à se rapprocher de ses services pour la signature de conventions qui seront assorties de plans d’actions.

    ‘’Il faut une mutualisation des actions de développement. C’est tout le sens des tournées que nous effectuons dans les régions à la rencontre des élus territoriaux. Nous allons les continuer et les consolider pour pouvoir prendre en charge les besoins des populations, le point nodal sur lequel il faut s’appuyer. Une politique se fait sans les populations n’en est pas une’’, a insisté Diamé Signaté.

    ‘’Nous avons des missions claires et nous ne nous substituons pas aux maires ou président de Conseil départemental. Nous les accompagnons dans une synergie d’actions’’, a précisé M. Signaté.

    Ce matériel composé de machines à coudre offertes à des associations de couturiers participe à la lutte contre l’émigration clandestine et la pauvreté mais aussi impulse des initiatives d’appui au développement local, a-t-il fait valoir.

    ADE/SKS/ASB/OID

  • SENEGAL-MONDE-CONFLIT / Yahya Sinouar, le chef du Hamas tué à Gaza (médias)

    SENEGAL-MONDE-CONFLIT / Yahya Sinouar, le chef du Hamas tué à Gaza (médias)

    Dakar, 17 oct (APS) – Yahya Sinouar,  le chef Hamas, le mouvement de la résistance islamique, a été assassiné, jeudi, par l’armée israélienne, lors d’une opération terrestre à Rafah, dans le sud de la bande de Gaza, ont rapporté plusieurs médias.

    Il avait pris la tête du mouvement palestinien après l’assassinat de son responsable politique en exil, Ismaïl Haniyeh, lors d’une frappe menée à Téhéran fin juillet.

    Yahya Sinouar (61 ans) était présenté par les autorités israéliennes comme le cerveau  de l’attaque du 7 octobre 2023, qui avait fait coûté la vie à 1 200 Israéliens et entraîné la prise de plusieurs dizaines d’otages.

    Cette action a déclenché une riposte de l’armée Israël qui mène des raids en Palestine.

    Au moins 42 000 morts Palestiniens, en majorité des femmes et des enfants ont péri depuis le début de l’intervention de l’armée israélienne.

    La mort de Yahya Sinouar intervient alors qu’Israël pilonne depuis le 23 septembre les positions du Hezbollah au Liban.

    Hassan Nasrallah, le chef de ce mouvement proche de l’Iran a été tué, le 28 septembre dernier dans un bombardement à Beyrouth.

    ABB/AKS

  • SENEGAL-POLITIQUE-ELECTIONS / Législatives : trois minutes de temps d’antenne pour chaque liste durant le journal de la campagne

    SENEGAL-POLITIQUE-ELECTIONS / Législatives : trois minutes de temps d’antenne pour chaque liste durant le journal de la campagne

    Dakar, 17 oct (APS) – Les quarante et une (41) listes de partis, coalition et entités indépendantes en lice pour les élections législatives anticipées du 17 novembre prochain vont bénéficier chacune de trois minutes de temps d’antenne à la Radiotélévision sénégalaise (RTS) dans le journal de la campagne électorale qui démarre le dimanche 27 octobre prochain.

    Ce temps d’antenne a été fixé ce jeudi lors d’une rencontre entre le Conseil national de régulation de l’audiovisuel (CRNA) et les représentants des partis et coalitions.

    ‘’Nous étions venus avec la proposition sur deux minutes (…) en tenant compte des contraintes auxquelles la RTS est confrontée », a déclaré le président Conseil national de régulation de l’audiovisuel (CRNA), Mamadou Oumar Ndiaye, soulignant que, finalement, il y a eu ‘’un consensus sur les trois minutes’’ proposées par la majorité des mandataires.

    Il présidait une réunion pour déterminer le temps d’antenne quotidien réservé aux listes de candidats aux élections législatives anticipées du 17 novembre prochain en présence de la représentante de la Commission électorale nationale autonome (CENA), Ndèye Rokhaya Mbodji.

    Le directeur de cabinet du président du CNRA, Matar Sall, a indiqué que les enregistrements se feront du lundi au samedi de 9 heures à minuit, soulignant que chaque liste va bénéficier de 20 diffusions durant la campagne électorale qui débutera le 27 octobre 2024 à minuit et se poursuivra jusqu’au 15 novembre à minuit.

    Il a rappelé que les émissions seront diffusées sur l’ensemble du réseau synchronisé de la RTS. L’émission du dernier jour de campagne sera diffusée en une seule tranche à partir de 22 h.

    Les mandataires ont proposé la mise en place d’un cadre permanent d’information et de communication entre le CNRA, les partis en compétition et la RTS ou un groupe WhatsApp.

    Le directeur général de la RTS, Pape Alé Niang, a convié les mandataires à une rencontre lundi à 15 heures dans les locaux de la télévision nationale pour un échange sur la méthodologie de travail permettant d’avoir des  »relations fluides » durant les 21 jours de campagne.

    La RTS prévoit de mettre une équipe complète à la disposition de chaque liste de candidats et toutes les ‘’dispositions seront prises pour aller vers une campagne apaisée’’, a dit M. Niang.

    Après le consensus sur le temps d’antenne, un tirage au sort pour l’ordre de passage a été effectué.

    La coalition Farlu va ouvrir le bal tandis que la Coalition  »Sopi Sénégal » passe en dernière position pour la première diffusion à la RTS. Les Patriotes africains du Sénégal pour le travail, l’éthique et la fraternité (Pastef, mouvance présidentielle) est à la 20 ème place.

    Voici l’ordre de passage des candidats à la RTS :
    1-Coalition Farlu

    2- Coalition Defar sa gokh

    3-Les nationalistes jel linu moom

    4-RV Naatangue

    5- Coalition Mankoo liggeeyal Senegaal (MLS)

    6- Entité Alliance nationale pour la patrie

    7- Secteur privé

    8-Union Naatall kaaw-gui (u.n.k)

    9-Coalition Dekkal Teranga

    10-Coalition Actions

    11- Parti Bes du niakk

    12-Parti Alliance jef jel

    13-Jubanti Sénégal

    14-Union citoyenne bunt-bi

    15-Union nationale pour l’intégration, le travail et l’équite (U. N. I. T. E)

    16- Coalition Xaal yoon

    17- Coalition Diam ak njarin

    18- Coalition Dundu

    19- Union des groupes patriotique

    20- Pastef

    21- Coalition Gox yu bees

    22- Coalition fédération du renouveau

    23- La marche des territoires andu-nawle

    24- Coalition Pole alternatif kiraay ak natangue 3ème voie

    25-Coalition Samm sa kaadu

    26- And doolel liguey kat yi

    27- Grand rassemblement des artisans du Sénégal

    28- And ci koolute nguir Sénégal (aks)

    29- And-suxali-production-transport-ak-commmerce-laap-fal-jikko

    30- Senegaal kese

    31- Samm sa gafaka-samm sa elleg acsif

    32- And liguey sunu rew

    33 -Parti ensemble pour le Sénégal (Peps)

    34- Parti Garap-Ads

    35 Coalition And beesal Senegal-abs

    36- Alsar

    37-Takku wallu Sénégal (TWS)

    38-Coalition Nafoore Sénégal

    39- Coalition Républicaine samm sunu rew jotali kaddu askanwi

    40- Coalition Wareef

    41- Coalition Sopi Sénégal

    FD/OID/ABB

  • SENEGAL-GAMBIE-ELECTIONS / Législatives anticipées : environ 300 cartes d’électeur en souffrance à Banjul

    SENEGAL-GAMBIE-ELECTIONS / Législatives anticipées : environ 300 cartes d’électeur en souffrance à Banjul

    De l’envoyé spécial de l’APS, Abdoulaye Badji

    Banjul, 17 oct (APS) – Environ 300 cartes d’électeur sont en souffrance à l’ambassade du Sénégal à Banjul (Gambie), a appris l’APS de source diplomatique, mercredi.

     »Le retrait des cartes d’électeur a […] démarré depuis le 12 octobre dernier, à la représentation diplomatique de Banjul », « conformément aux dispositions de l’article de II, alinéa 2 du décret du 13 septembre 2024 portant convocation du corps électoral », a déclaré Lamine Ka Mbaye, chargé d’affaires à l’ambassade du Sénégal.

    M. Mbaye s’entretenait avec l’APS, en marge de la cérémonie de signature d’un protocole d’accord liant la Société nationale de gestion intégrée des déchets (SONAGED) du Sénégal à l’Agence nationale de l’environnement de la Gambie (NEA).

    Ce protocole s’inscrit dans le cadre d’une gestion durable des déchets dans les deux pays.

    « Sur un stock d’environ 300 cartes, il faut dire que le retrait est très timide. Mais, on espère que les électeurs viendront faire le retrait d’ici le 17 novembre prochain, jour du scrutin des élections législatives », a dit Lamine Ka Mbaye.

    En dehors des opérations de retrait, a-t-il indiqué, la représentation diplomatique assure également les contrôles et vérifications des mandataires des partis et coalitions de partis politiques.

    Lamine Ka Mbaye assure que le matériel ayant servi lors de la dernière élection présidentielle peut être réutilisé lors des législatives anticipées du 17 novembre prochain.

    « Si on a la possibilité de le changer, c’est tant mieux. Dans le cas contraire, on peut le réutiliser sans problème », a-t-il souligné.

    La distribution des cartes d’électeur se poursuit sur l’ensemble du territoire national jusqu’au 16 novembre 2024, veille du scrutin et jusqu’au 17 novembre, jour du scrutin, à l’étranger.

    Le 12 septembre, le chef de l’Etat Bassirou Diomaye Faye, a annoncé, dans la foulée de la dissolution de l’Assemblée nationale, la tenue le 17 novembre prochains d’élections législatives anticipées.

    AB/ASG/ADL/BK

  • SENEGAL-GOUVERNEMENT / Le communiqué du Conseil des ministres du mercredi 16 octobre 2024

    SENEGAL-GOUVERNEMENT / Le communiqué du Conseil des ministres du mercredi 16 octobre 2024

    Dakar, 16 oct (APS) – Le Chef de l’Etat, Son Excellence, Monsieur Bassirou Diomaye Diakhar FAYE a présidé, ce mercredi 16 Octobre 2024, la réunion hebdomadaire du Conseil des Ministres, au Palais de la République. A l’entame de sa communication, le Président de la République a salué l’éclatant succès de la cérémonie de lancement de la « Vision Sénégal 2050 ».

    Il a renouvelé ses félicitations au Premier Ministre et à l’ensemble du Gouvernement pour la qualité du travail réalisé entièrement par des structures de l’Etat et des experts nationaux. Dans la même lancée, il a demandé au Premier Ministre de vulgariser le document auprès de toutes les forces vives de la Nation et des populations en vue de l’appropriation collective et de l’implémentation participative rapide du master plan, défini sur dix ans, avec une phase d’amorçage quinquennale à partir de 2025.

    Au regard des urgences de redressement de la situation économique, le Chef de l’Etat a demandé au Gouvernement, sur la base de l’audit des finances publiques effectué, de poursuivre les efforts d’assainissement du train de vie de l’Etat ainsi que la consolidation budgétaire engagée afin d’améliorer significativement les marges de manœuvre des pouvoirs publics.

    Le Président de la République a souligné l’importance d’un Etat performant dans ses missions, méthodes et modes d’intervention afin de soutenir la montée en puissance des Pôles- territoires identifiés. Ces Pôles doivent s’ériger en véritables bassins de l’industrialisation du Sénégal intégrant des filières stratégiques moteurs de croissance, de développement durable équitable et de création d’emplois. Il a exhorté le Gouvernement à davantage valoriser les filières et secteurs fortement créateurs d’emplois.

    Dans ce sillage, il a demandé au Gouvernement de proposer une politique nationale de l’emploi conforme aux objectifs de la Vision Sénégal 2050 déclinée et de veiller au suivi permanent des entreprises publiques et privées en difficulté afin de préserver le tissu économique et l’emploi.

    Dans cette dynamique de changement de paradigme dans la gouvernance publique, le Chef de l’Etat a appelé à une responsabilisation plus soutenue du secteur privé national. Il a souligné l’impératif pour le Gouvernement d’accentuer l’amélioration incitative de l’environnement des affaires notamment en termes d’attractivité et de compétitivité, le renforcement du dialogue Etat-secteur privé, la digitalisation des administrations, la promotion de « champions nationaux » dans tous les secteurs porteurs et dans toutes les filières stratégiques et, bien sûr, la transformation de l’économie informelle, fortement ancrée dans notre société, pour en faire un levier de croissance et de création d’emplois décents.

    Le Président de la République a relevé la priorité qu’il accorde à la maitrise du secteur extractif, de l’agriculture et du numérique.

    Il a appelé à la relance du secteur spécial du tourisme pour lequel notre pays détient des avantages comparatifs notables. Dans cette perspective de promotion d’une économie endogène et ouverte au reste du monde, il a souligné l’importance d’asseoir une politique portuaire et maritime innovante, qui soutient la modernisation et la compétitivité indispensable des ports publics, notamment le Port autonome de Dakar.

    Face aux enjeux et défis signalés, le Chef de l’Etat a rappelé au Premier Ministre l’importance primordiale de la finalisation, en relation avec toutes les parties prenantes impliquées, du projet de loi sur la souveraineté économique et de la doctrine de financement de l’économie nationale.

    Sur la problématique du financement, il a indiqué au Gouvernement, l’urgence d’une évaluation intégrale des dispositifs publics existants ainsi que la nécessité de promouvoir un cadre national robuste et souverain pour impulser le financement adéquat de l’économie.

    A ce titre, il a demandé au Premier Ministre de tenir des concertations nationales sur le crédit et le financement de l’économie. Dans la même lancée, il a indiqué au Premier Ministre la nécessité de présenter en Conseil des Ministres, un rapport trimestriel d’évaluation de la déclinaison sectorielle et temporelle de « Sénégal Vision 2050 » sur la période 2025-2029.

    Le Président de la République est largement revenu sur l’assistance de l’Etat aux populations sinistrées par les crues des fleuves Sénégal, Gambie et leurs affluents et sur la nécessité d’actualiser les plans de prévention et de résilience contre les risques de catastrophes naturelles.

    Il a exprimé la compassion de la Nation aux populations sinistrées et demandé au Gouvernement d’intensifier la mise en œuvre du Plan d’urgence de riposte et de secours ainsi que la préservation des cultures, du bétail et des différentes activités économiques des zones touchées.

    Au regard des dégâts importants constatés et des risques de récurrence du phénomène lié aux changements climatiques, le Chef de l’Etat a indiqué au Gouvernement la nécessité d’actualiser les dispositifs nationaux de protection civile adaptés.

    A ce titre, il a relevé l’urgence d’intégrer le principe directeur de la prévention des risques par un suivi systématique de la situation hydrologique nationale en relation étroite avec l’OMVS et l’OMVG. D’où la nécessité de concevoir des plans d’aménagement adaptés des localités établies le long des fleuves et de leurs affluents et de mettre en œuvre des plans de résilience pour endiguer les effets des crues sur les habitations et les activités économiques.

    Le Président de la République a informé le Conseil, qu’il se rendra, les 18 et 19 octobre 2024 dans la région de Kédougou, pour notamment visiter les zones sinistrées le long de la Falémé et apporter la solidarité de la Nation aux populations concernées.

    Saisissant l’occasion de la célébration de la Journée mondiale de l’alimentation, le Chef de l’Etat a insisté sur l’impératif d’asseoir notre souveraineté alimentaire à travers l’accélération de la mise en œuvre d’une politique agricole rénovée et ambitieuse.

    A cet effet, il indiqué l’urgence de redéfinir les objectifs d’aménagements hydroagricoles, particulièrement au niveau des vallées du fleuve Sénégal et de l’Anambé, pour accroitre de façon significative les surfaces emblavées, de même que les productions rizicoles, avec le développement de la mécanisation et l’accroissement des systèmes de maitrise de l’eau.

    Le Président de la République a demandé au Premier Ministre de prendre les mesures urgentes pour réviser, en fonction des nouveaux objectifs d’aménagement et de production fixés, les lettres de mission et les moyens d’intervention de la Société nationale d’Aménagement et d’Exploitation des Terres du Delta du Fleuve Sénégal (SAED) et de la 2 Société de Développement agricole et industrielle (SODAGRI) en particulier. Il a rappelé au Ministre de l’Agriculture, l’urgence de sécuriser les assiettes foncières des Domaines agricoles communautaires et de l’ISRA en vue d’intensifier le rythme de production des semences certifiées en quantité suffisante.

    Il a demandé au Gouvernement de renforcer la transformation locale de la production agricole nationale tout en soulignant que la filière riz, devra être mieux accompagnée par la baisse des coûts de l’énergie durant la transformation avec le recours notable à l’énergie solaire au niveau des rizeries installées. Il a, en outre, relevé la nécessité de faire la situation et de présenter les perspectives de développement des centres polyvalents de formation en Agriculture.

    Le Chef de l’Etat a invité le Gouvernement à renforcer davantage le secteur des pêches, au regard de sa contribution significative à la qualité de l’alimentation des populations. Dans cet élan, il a demandé au Premier Ministre de renforcer les ressources allouées au sous-secteur porteur de l’aquaculture afin de permettre le maillage optimal du territoire national.

    Le Président de la République a demandé au Premier Ministre d’engager la réflexion pour la création, à terme, d’un Conseil national de l’Alimentation.

    Ce cadre stratégique multisectoriel permettra de mieux consolider les politiques, programmes, projets et structures concourant au renforcement des productions nationales céréalières, animales et halieutiques, mais également à la surveillance des approvisionnements, à la sécurité sanitaire des aliments et à la qualité de la consommation nationale.

    Le Chef de l’Etat a enfin adressé ses vives félicitations aux « Lions du Sénégal » de football pour leur brillante qualification à la « Coupe d’Afrique des Nations 2025 » prévue au Maroc où il leur souhaite de réaliser de nouveaux exploits.

    A l’entame de sa communication, le Premier Ministre a exprimé toute la satisfaction du Gouvernement pour l’accueil très favorable réservé par le peuple sénégalais au nouveau Référentiel des politiques économiques et sociales « Sénégal Vision 2050 ».

    Il a adressé ses vifs remerciements à Monsieur le Président de la République qui a salué ce travail, fruit d’un long processus inclusif ayant impliqué d’éminents experts sénégalais issus notamment de l’Administration publique, des collectivités territoriales, du secteur privé et de la société civile.

    Pour atteindre les objectifs de la vision d’un « Sénégal souverain, juste et prospère », et en premier lieu sa déclinaison en un plan quinquennal 2025-2029, le Premier Ministre a demandé aux Ministres de prendre résolument en charge quatre (04) principaux défis : l’appropriation du Référentiel au sein des différents départements ministériels ; la mise en œuvre du plan quinquennal 2025-2029, notamment la déclinaison des objectifs stratégiques en objectifs opérationnels, programmes et projets assortis de plans de performance annuels et d’indicateurs appropriés ; la gestion, au niveau des départements ministériels, de la transversalité des programmes et projets grâce à la définition d’une cartographie précise des processus types d’une administration publique moderne ; le renforcement des capacités des ministères en matière de conduite de plans stratégiques.

    Abordant le second point de sa communication, le Premier Ministre a rendu compte, à Monsieur le Président de la République, de l’exécution de sa directive relative à l’accompagnement du retour des déplacés de Casamance pour leur réinstallation adéquate.

    Ainsi, un Conseil interministériel, tenu le 8 octobre 2024, a abouti à la mise en place d’un « Plan Diomaye pour la Casamance », articulé autour d’un plan d’action détaillé, d’un budget total de 54 milliards de fcfa, pour une réinstallation adéquate des déplacés dans leurs localités d’origine respectives et dans des conditions satisfaisantes de vie sociale.

    Le Premier Ministre a exhorté les Ministres en charge de l’exécution du plan d’action, chacun en ce qui le concerne, de veiller à une planification optimale des tâches, à une coordination étroite des interventions ainsi qu’au respect scrupuleux des engagements souscrits et des délais d’exécution.

     

    AU TITRE DES COMMUNICATIONS DES MINISTRES :

    • Le Ministre de l’Intérieur et de la Sécurité publique a fait une communication sur la situation des inondations suite au débordement des eaux des fleuves Sénégal et Gambie ;
    • Le Ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement a fait une communication sur la situation hebdomadaire de la gestion des inondations ;
    • Le Ministre des Pêches, des Infrastructures maritimes et portuaires a fait le point sur le port de Ndakhonga-Foundiougne et les ports secs ;
    • Le Ministre de l’Agriculture, de la Souveraineté alimentaire et de l’Elevage a fait une communication sur les mises en place et cessions des intrants agricoles 2024, l’état des cultures et le suivi des exportations de produits horticoles.

    AU TITRE DES TEXTES LEGISLATIFS ET REGLEMENTAIRES,

    Le Conseil a examiné et adopté :

    • Le Projet de décret portant collecte de la rémunération pour copie privée.

    Le Ministre de la Formation Professionnelle, Porte-Parole du Gouvernement Amadou Moustapha Njekk SARRE

  • SENEGAL-POLITIQUE-LEGISLATIVES / Temps d’antenne des listes de candidats : le CNRA organise une réunion, jeudi, à 15 heures

    SENEGAL-POLITIQUE-LEGISLATIVES / Temps d’antenne des listes de candidats : le CNRA organise une réunion, jeudi, à 15 heures

    Dakar, 15 oct (APS) – Le Conseil national de régulation de l’audiovisuel (CRNA) organise une réunion, jeudi à 15 heures à la Maison de la Presse, Babacar Touré, pour déterminer le temps d’antenne quotidien réservé aux listes de candidats aux élections législatives anticipées du 17 novembre prochain.

    Cette rencontre ‘’sera l’occasion pour le CNRA de déterminer, avec la RTS et les représentants des listes déclarées recevables, le temps quotidien à réserver à chaque liste et pour procéder au tirage au sort pour l’ordre de passage à l’émission consacrée à la campagne électorale diffusée par l’audiovisuel public’’, indique un communiqué reçu mardi à l’APS.

    La campagne électorale pour les élections législatives anticipées du 17 novembre 2024 s’ouvre le dimanche 27 octobre 2024 à 00h et prend fin le vendredi 15 novembre 2024 à minuit, a rappelé l’organe de régulation.

    Le communiqué informe que ces règles de jeu sont fixées en application des dispositions de l’article 8 de la loi portant création du CNRA.

    Il est stipulé que ‘’le Conseil national de Régulation de l’Audiovisuel fixe les règles concernant les conditions de production, de programmation et de diffusion des émissions réglementées des médias audiovisuels pendant les campagnes électorales’’.

    Durant cette période, chaque liste de candidat bénéficie d’un temps d’antenne selon l’article L0.188 du Code électoral.

    ‘’Le temps d’antenne mis à la disposition des candidats et diffusé par le service public de l’audiovisuel, est divisé en deux (02) fractions dont la quotité est déterminée par l’organe en charge de la régulation des médias (…)’’, renseigne le texte.

    Quelque 41 partis, coalitions de partis et entités indépendantes sont en lice pour les élections législatives anticipées du 17 novembre.

    FD/OID

  • SENEGAL-DEVELOPPEMENT / Le programme ‘’Sénégal 2050’’ dépasse les ‘’clivages politiques’’, selon le chef de l’État

    SENEGAL-DEVELOPPEMENT / Le programme ‘’Sénégal 2050’’ dépasse les ‘’clivages politiques’’, selon le chef de l’État

    Dakar, 14 oct (APS) – Le programme de développement ‘’Sénégal 2050’’ est une initiative collective qui va ‘’au-delà des clivages politiques’’, a souligné le président de la République, Bassirou Diomaye Faye, en le présentant comme ‘’notre boussole’’ et ‘’le fruit d’une réflexion […] ancrée dans nos réalités’’.

    ‘’Il s’agit d’un projet collectif, qui, au-delà des clivages politiques, appelle l’engagement de chacun d’entre nous’’, a déclaré M. Faye dans une note introductive du document intitulé ‘’Sénégal 2050 : agenda national de transformation’’ et présenté au public ce lundi 14 octobre.

    La ‘’souveraineté’’ attendue de ce programme ‘’ne pourra être complète que si nous avons les moyens de notre autonomie économique, énergétique, alimentaire, mais aussi sociale et culturelle’’, a souligné le chef de l’État.

    Il affirme que ce programme de développement ‘’s’adresse autant aux Sénégalais d’aujourd’hui qu’aux générations futures’’.

    ‘’Une industrialisation ambitieuse’’

    Avec cet outil, a poursuivi le président de la République, le gouvernement veut faire du pays ‘’un acteur incontournable’’ de la région ouest-africaine et ‘’un modèle de développement pour l’Afrique’’.

    ‘’Ce document est notre boussole. Il est le fruit d’une réflexion collective, ancrée dans nos réalités et ouverte sur l’avenir. Il traduit notre ambition de rompre avec les schémas du passé, de dépasser les défis auxquels nous avons trop longtemps été confrontés, pour faire émerger une nation résolument ancrée dans le futur’’, a-t-il écrit.

    Bassirou Diomaye Faye estime que le pays qu’il dirige a ‘’hérité d’une situation complexe, marquée par des décennies de dépendance économique, une gouvernance aux fondations fragiles et un tissu social fragilisé’’.

    ‘’Pendant trop longtemps, notre économie a été prisonnière d’un modèle d’exploitation de matières premières brutes, sans valorisation ni transformation locale. Cette trajectoire a non seulement limité notre potentiel, mais elle nous a aussi dépossédé de notre destin.’’

    Les politiques publiques menées au cours des précédentes années ou décennies ont ‘’créé une dépendance vis-à-vis de quelques industries en laissant notre secteur privé national trop faible, nos jeunes […] en quête d’opportunités [étant] souvent poussés à chercher un avenir ailleurs’’.

    ‘’Le programme Sénégal 2050 se dresse comme la réponse structurée à ces défis […] Nous avons pris le temps de diagnostiquer avec précision les dysfonctionnements de notre système, de consulter, d’analyser et, surtout, de formuler des solutions robustes pour une transformation en profondeur’’, a souligné M. Faye.

    Il précise que la nouvelle politique ‘’est notre feuille de route pour les vingt-cinq prochaines années, déclinée en stratégies quinquennales et décennales, qui permettront de mesurer, d’ajuster et d’optimiser nos efforts en temps réel’’.

    Le premier des ‘’quatre grands axes stratégiques’’ du nouveau programme consiste à asseoir une économie compétitive, avec un cadre macroéconomique assaini et stable, l’émergence d’une société numérique, des filières compétitives, le développement de pôles économiques viables, etc.

    ‘’Corriger les déséquilibres historiques’’

    Le Sénégal va mener ‘’une industrialisation ambitieuse, intégrant nos matières premières dans les chaînes de valeur mondiales’’, a assuré le chef de l’État.

    ‘’Nous transformerons nos richesses sur place, nous diversifierons notre économie pour en faire un véritable moteur de croissance, créateur de valeur ajoutée et d’emplois’’, a-t-il promis.

    Le deuxième axe va consister à préserver l’environnement et à ‘’léguer aux générations futures un pays sain, où la biodiversité est protégée, où l’économie circulaire est intégrée, où les énergies renouvelables joueront un rôle central’’, a ajouté Bassirou Diomaye Faye.

    Le troisième axe, relatif au capital humain et à l’équité sociale, va consister à ‘’corriger les déséquilibres historiques qui ont affecté les couches les plus vulnérables de notre société, en particulier les femmes, les jeunes et les populations rurales’’.

    ‘’Nous nous engageons à offrir une éducation de qualité pour tous, à garantir l’accès universel à des services de santé performants, et à réformer le foncier pour une meilleure répartition des terres’’, a promis M. Faye en parlant du troisième volet du nouveau programme national de développement.

    Il s’agira en même temps de ‘’renforcer l’offre de soins et [de] garantir un accès équitable à des services modernes, tant en milieu urbain qu’en zone rurale, pour que nul ne soit laissé pour compte’’. ‘’Nous mettrons également en place un système national d’assurance maladie pour protéger chaque citoyen et réduire ainsi les inégalités sociales et économiques.’’

    Le quatrième axe du programme ‘’Sénégal 2050’’ est celui de la gouvernance et de l’‘’engagement africain’’. ‘’Nous devons refonder nos institutions, pour qu’elles servent au mieux les aspirations de notre peuple. Nous devons éradiquer la corruption et réformer l’administration, pour qu’elle devienne un levier puissant au service du développement’’, a poursuivi le président de la République.

    Il promet que ‘’cette gouvernance sera garante d’une gestion rigoureuse de nos ressources’’.

    ‘’Notre engagement panafricain sera réaffirmé avec force. Nous renforcerons notre coopération avec nos frères africains, convaincus que l’avenir de notre continent repose sur la solidarité, l’intégration régionale et la défense de nos intérêts communs’’, a mentionné M. Faye dans la note introductive du document.

    ESF/AKS/OID

  • SENEGAL-AFRIQUE-JUSTICE / Le Cap-verdien Ricardo Claúdio Monteiro Gonçalves, nouveau président de la Cour de justice de la CEDEAO

    SENEGAL-AFRIQUE-JUSTICE / Le Cap-verdien Ricardo Claúdio Monteiro Gonçalves, nouveau président de la Cour de justice de la CEDEAO

    Dakar, 14 oct (APS) – Le juge Ricardo Claúdio Monteiro Gonçalves a été porté lundi à la tête de la Cour de justice de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’ouest (CEDEAO) pour un mandat de deux ans, a appris l’APS de l’organisation.

    Le magistrat cap-verdien a notamment été désigné par un collège de cinq juges en remplacement du Ghanéen Edward Amoako Asante, qui a dirigé la Cour pendant six ans, a indiqué la division de la communication de cette juridiction communautaire dans une note transmise à l’APS.

    Le collège des cinq juges a en même temps procédé à la désignation du juge sierra-léonais Sengu Mohamed Koroma, vice-président de la Cour de justice de la CEDEAO.

    Le nouveau président de la Cour de justice a, peu après son élection, rappelé l’importance du mandat confié à cette juridiction par les textes de la CEDEAO, insistant sur la nécessité de maintenir la mission de l’institution en tant que cour indépendante, fiable, efficace et accessible.

    ‘’Il a exprimé son engagement à favoriser un dialogue continu avec les autres institutions et agences de la CEDEAO, les États membres, les sociétés civiles, entre autres, tout en veillant à une gestion financière prudente des fonds de l’institution’’, a fait savoir la division communication de la juridiction. 

    AKS/ASB